Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales. | Un matin à Central Park [cap'tain] | Messages : 40
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Un matin à Central Park [cap'tain] Mar 22 Nov - 10:36 | |
| 10h00 et le soleil brille au-dessus de Central Park, une émeraude mise en valeur par une bague de verre et d’acier. Un écrin qui semble résister à la pression immobilière. Une nature faisant semblant de s’épanouir sous des règles strictes, des cadres rectilignes. Penchée sur la balustrade du pont en demi-lune, mon regard se perd dans les chemins du Park : -Une zone de non droit pour les différents groupes criminels aimant transformer les buissons en zone de guerre quand la lune se lève.
-Un poumon, pour beaucoup, une zone de nature qui permet de se changer les idées, de revenir à un espace naturel plus reposant. Dès que le soleil se lève, des coureurs le saluent de leur petite foulée, agressant courageusement le gravier des allées.
-Un coin tranquille pour se rencontrer, manger où pour s'acoquiner. Collègues de travail en pause, couples, jeunes couples d’un soir où touristes à moitié affamée et à moitié perdu cherchant à quitter le Park sans prendre la direction d’Harlem.
Il est tout celà, et c’est pour celà que je l'apprécie. Une valse précise, où les différents groupes se croisent sans trop se mêler. Vers 16h00, les regards se font plus crispés sur les montres, la trotteuse commence à faire peur et incite la plupart des citoyens à quitter les lieux. Enfin, Je suis ici pour discuter avec un Avenger, mais pas n’importe lequel, le A, des Avengers. LA lettre qui commence le mot, qui incarne ses valeurs quoi qu’il arrive et quoi qu'il en coûte. Peu d’hommes ont une telle volonté, et lui à la chance en plus d’avoir les moyens de sa politique. Toutefois, même celà, il s’est battu pour l’avoir. Un ami ? Oui et non, que suis-je exactement pour lui ? Une camarade de combat capable de changer et de combattre sans pitié, assurément. Une femme inconstante, qui parfois disparait de la vue des mortels sans vraiment s’en excuser ni s’expliquer, aussi. Une menace potentielle, je l’avoue, aussi. Il défend un pays, enfin non … Il défend l’âme d’un pays, sa force vitale, aussi droit qu’Ulysse… Ah, Télémaque… *Secouant la tête* revient au XXI siécle. Moi, je défend la planète, je lui appartient en quelque sorte, tel une globule blanche parcourant les veines d’un organisme, ou un jardinier nettoyant les allées des mauvaises herbes. Nous sommes proches et éloignées, mais le revoir reste un plaisir. Je le sens s’approcher, et sans faire mine de le remarquer, je me redresse toutefois légèrement. |
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Re: Un matin à Central Park [cap'tain] Mer 23 Nov - 1:10 | |
| Penchée sur le pont de pierre qui enjambe un ruisseau l’éternelle observe les passants et si elle attend Steve ses souvenirs sont bien loin dans le temps, à une époque qui ferait passer celle qu’avait connu Captain pour de l’Histoire plutot récente. Celui ci marche dans le parc vêtu d’un jean, d’une chemise à carreaux rouges et noire et d’une veste bleue marine. Arrivant sur le petit pont il s’approche de Sersi et pose ses deux avants bras sur la rambarde pour regarder dans la même direction qu’elle.
“Bonjour.”
Un sourire paisible sur le visage il regarde le vent souffler dans les feuilles aux couleurs de l’automne, des couleurs qui embellissaient ce coin de la ville chaque année pour vous inviter à la mélancolie. Il tourna finalement son visage vers celle à coté de lui.
“Que nous vaut le plaisir de ton retour à New York?”
En ce moment lui n’est plus membre de l’équipe première des Avengers, un peu comme elle à ce qu’il a entendu dire. Mais cela ne veux pas dire qu’ils se sont retirés de la vie héroïque, la ville est moins sûr en ce moment, secouée par des luttes de pouvoir entre groupes criminels. Cap' s’y intéressait dans le but de remonter la piste des Maitres du Mal. Cependant dans le cas de l’éternelle les menaces étaient souvent d’une autre nature il lui semblait, ses adversaires étaient les Deviants. Une menace contre laquelle elle et les siens protégeaient l’humanité depuis toujours en toute discrétion assez souvent, et sans que des gens comme Steve soit au courant forcément.
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Re: Un matin à Central Park [cap'tain] Mer 23 Nov - 10:56 | |
| « Un plaisir de te voir aussi, merci d’avoir répondu aussi vite. »
Je laisse quelques secondes passer en regardant une hirondelle qui passe.
« Nous avons (…) mais aussi J’ai plus changé en quelques jours qu’en plusieurs Eons. Ce n’est pas une habitude dans la famille alors il faut encore que je m’y adapte. Aussi, je vais passer un peu de temps ici, en restant sur des affaires plus terre à terre. Cela me feras du bien, je ne sais pas encore comment et par où commencer mais en général le travail ne manque pas ici. »
Cryptique peut-être, mais sans langue de bois, si Circé à une certaine facilité pour mentir en l’état ce n’étais pas le cas. Mais parfois rien ne parait plus faux que la vérité.
« Sans compter que cette période à bien besoin de valeurs….
….et peu d’hommes sont aussi droit que toi pour les porter.
Tony, Thor, Hulk, Dane se battent pour des causes avec leurs instincts et leur logique. Ils cherchent à faire le bien autour d’eux mais sans vraiment réfléchir au fondamental, se laissant parfois dominer par l’objectif et parfois prêt à des sacrifies important avec leurs moyens. Toi tu portes un flambeau contre vents et marrées.
Moi, je n’en n’ai pas le droit, un jour, Zhurras avait répondu sur vos querelles :
« Que répondre à deux enfants qui se battent dans la cour de récréation. »
C’est si vrai ! Un geste de l’ensemble des miens aurait imposé une situation, tel un dictateur régnant sans partage sur ses terres.
Non, merci bien, je resterais une hédoniste qui se réchauffe quand le soleil se couche. Par contre, rien ne m’interdit de donner des coups de mains.
D’ailleurs, je parle, je parle mais toi ?
Tu va bien ?
Pas de demoiselle en vue ?"
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Re: Un matin à Central Park [cap'tain] Jeu 24 Nov - 23:33 | |
| Circé semblait avoir besoin de se recentrer et rester quelques temps à New York était pour elle la solution. Elle saluait le fait qu’il s'évertue à porter des idées en rappelant que les siens ne s’en souciaient pas, que ses différents passés avec Stark était pour eux des gamineries. Mais elle n’imposerait rien contrairement à ce que feraient d’autres Eternels. Pas de sceptre pour commander les mortels mais pas de flambeau pour les éclairer non plus, elle se voyait comme une hédoniste et quoi de plus normal qu’elle lui demande alors s’il avait une femme en vue? Cela l’amusa beaucoup et donc assez naturellement, lui arracha un sourire. Il n’a jamais exprimé sa joie de manière trés marquée, mais elle est bien là.
“Pas de demoiselle non, enfin si il y en a une qui me plait. Plutôt grande beau port de tête, torche en main droite et tablette en main gauche. Elle vit sur un ilot à coté d’Ellis Island je ne sais pas si çà te parles?”
La liberté personnifiée, un peu comme lui mais en moins…vivant? Il en plaisante car on pourrait penser de Steve qu’il n’a que l’Amérique et ses symboles dans le cœur. Il y a eu quelques femmes pourtant mais…cela n’a jamais été central dans sa vie. C’est assez paradoxal d’ailleurs car c’est un grand romantique mais justement. Il a beau avoir l’air entre deux âges il est trés vieux, il a déjà connu l’amour et l’a perdu car contrairement à Sersi l’Eternelle les humaines ne sont pas immortelles. Son cœur non plus. Et puis il y en a eu d’autres, peut être Sharon Carter était elle celle encore vivante dont il restait quelque chose chez lui. Mais c’est du passé.
“Je vais bien. J’ai un appartement à Brooklyn pas loin de là où j'ai grandit, trés discret. Et toi alors, tu as quelqu’un?”
Il ne lui aurait pas demandé si elle ne lui avait pas posé la question le concernant avant. Cap ne s’intéresse pas beaucoup aux couples, à qui est avec qui, cela lui passe un peu par dessus. Mais elle lui a demandé pour lui alors il lui retourne la question en comprenant que ces choses comptes plus pour elle. Et Steve aime s'intéresser à ce qui anime les gens qu'il apprécie, leurs passions, ce qui les fait se lever le matin.
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Re: Un matin à Central Park [cap'tain] Ven 25 Nov - 17:49 | |
| “La statue de la liberté, je vois que vous avez un esprit alliant le coquin au pratique, les toges gardent leur simplicité, vous décidez de la couverture et des effets que vous souhaitez et pouvoir se passer de lingerie et parfois, vous avez raison techniquement intéressante.”
Circé détourne totalement le fond du propos du Capitaine avec légèreté en toute connaissance de cause, de façon naturelle et en restant totalement sérieuse.
“Toutefois le drapé de la demoiselle est fort peu pratique à porter, franchement j’aurais l’impression de m’habiller en arrachant mes rideaux. Après les déguisements ...”
Tout en échangeant un sourire en coin, tel un chat ravis de s’être vautré dans la confiture, elle continue plus sérieusement.
“..mais oui, c’est vrai que sortir avec elle vous permet de sortir couvert.” Je pousse peut être un peu
“Oui cette demoiselle est difficilement atteignable, vivre uniquement pour elle, permet de n’ouvrir aucune faille. Qui serait assez dingue pour me faire chanter en enlevant Makkari où Ikaris ? Oui, de ce côté j’ai quelques facilités. Par contre, effectivement ma discothèque est plus sensible, c’est peut être, de ce point de vue, un faux pas. Enfin, ce n’est ni mon premier, ni mon dernier, mais j’ose croire que les failles peuvent aussi être une force. ”
Tout en étant légère, Circé gardait un fond parfaitement sérieux, sortir avec la liberté revient à se couper de vie, oui cela évite les chagrins. Toutefois, c’est un sacrifice lourd à porter et potentiellement plus ravageur que le mal.
“Actuellement ?
Dane semble entouré de beaucoup de demoiselles et l’une d’elle doit bien avoir réussi à lui voler son cœur. Il serait dommage de tout casser en déboulant comme un animal sauvage avant qu’il n'ait succombé à la maladie. Je vais patiemment le laisser venir, pour ne rien casser, et en temps et en heure je jugerais bon si il y a lieu de jouer à l’ex jalouse.” Je ne m’en cachais pas car c’était la meilleure façon d’éviter les faux semblants.
“Makkari, c’est compliqué, enfin plus que pour un mort.. enfin plus que d’ordinaire. ” *Commençant à chasser les fantômes avec ses mains.*
“De toute façon, il ne faut pas s’encombrer la tête, il n’y a pas à choisir, une histoire n'en chasse pas l’autre. Elles se mêlent, se déchirent et se reconstruisent. Elles nous font progresser et il faut avoir assez de cœur pour tous les chérir en même temps. Elles finissent par dessiner une toile, un tout, même si certains fils sont toujours plus importants que les autres. ”
*Se tournant pour le regarder*
“Alors, si ce n’est pas indiscret tu bosses dans quoi actuellement ?”
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Re: Un matin à Central Park [cap'tain] Sam 10 Déc - 14:56 | |
| Peut être poussait elle un peu? Sans doute, mais de Steve la salace Circé n’obtiendrais en réponse qu’un sourire silencieux. Beaucoup le trouvent coincé et ils n’ont pas tord mais cela n’empêche pas d’apprécier véritablement ceux qui font du plaisir des sens un art de vivre. Différents mais pas opposés. La réponse de l’éternelle concernant son célibat alla directement vers Dane Whitman. Si Cap est vraiment peu amateur des gossip il sait néanmoins que elle et le Chevalier Noir avaient eu une relation.
“Etre entouré de femmes ne veut pas dire qu’il a forcément a être impliqué dans une relation avec l’une d’elles. Toi qui a vu toutes les époques et tous les moeurs ne crois tu pas en l’amitié homme-femme? Je veux dire...aussi insupportables soyons nous.”
Il haussa les épaules en regardant le parc devant lui. Les familles mais aussi quelques amoureux en duo et des bandes de jeunes parfaitement mixtes.
“Pourquoi se fermer la possibilité que la moitié de l’humanité puisse être votre ami ou amie sans que cela aille vers autre chose. Ce serait d’une tristesse, non?”
Qu’elle ne pense pas que Dane n’est plus disponible pour elle à cause de cela voilà ce qu’il essayait simplement de lui faire comprendre. Elle continua de parler des histoires de cœur en général et il hocha la tête avec un sourire.
“Alors là je suis parfaitement d’accord avec toi. Toutes les histoires resteront dans notre cœur et seul les douloureuses méritent qu’on les éclipse.”
Elle lui demandait dans quoi il bossait en ce moment et il se relevait de sa balustrade pour se tourner vers le chemin, une manière de l’inviter a marcher un peu.
“Bosser moi? Mais laissez donc les vieux vétérans prendre leur retraite!”
Un sourire amusé il croise ses bras en se tournant vers elle.
“Steve profite de son temps libre pour se remettre au dessin. Et Cap reste alerte, ici pour le moment. Cette ville a beaucoup de problèmes de criminalité.”
Pas retiré mais pas totalement là non plus.
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Re: Un matin à Central Park [cap'tain] Jeu 15 Déc - 15:03 | |
| Le capitaine m’étonne légèrement, il répond à mes sournoiseries par une réponse fort classique. Un peu trop même, je pensais qu’il me connaissait mieux que cela mais …
…peut être pas, c’est vrai que je pique volontairement dans des directions opposées.
Un sourire en coin nait sur mes lèvres alors qu'il ne semble voir dans mes paroles qu'une femme volage ne voyant que le gossip.
" Tu fais fausse route je ne suis en aucun cas jalouse. Enfin, si parfois, c’est amusant, c’est vrai, mais pas aujourd’hui. Je sais que Dane est parfaitement capable d’avoir des amies dans un cadre totalement platonique, ce n’est pas la question. S’il a une nouvelle vie, j’en serais heureuse aussi, cela ne me dérange pas non plus, c’est mon problème. Mais revenir au mauvais moment pourrait tourner en τραγῳδία*" (*tragédie en grec, le mot sort en Vo de façon assez naturel sans qu'elle ne semble même le remarquer.).
"Je sais parfaitement que mes absences peuvent durer quelques secondes comme quelques siècles, et je ne suis pas là pour le torturer, tel un fantôme immortel revenant le hanter. Un spectre vengeur et possessif errant à travers les rues de New-York. Aussi quelques précautions sont de mises avant de charger tête baissée. Sans compter que l’espionner manque de classe.
Sans vouloir remuer de mauvaises pensées, imagine-tu débarquer après quelques dizaines d’années chez une ancienne relation, la fleur au fusil comme si quelques secondes venaient de s’écouler ? Ce n’est en rien des préjugés simplement de la courtoisie. Même si la politesse n’empêche pas les piques pour jouer un peu."
Je l’écoute parler d’humanité, d’amour et de relations …
" Mais tout de même quand je t’entend parler je trouve tout de même que tu enfermes les choses dans des cases, un peu de souplesse, que diable !
La retraite tu serais capable de vivre sans t’énerver aux moindres news ?"
Je l’écoute parler des soucis de criminalités.
" Pas bête du tout, même si souvent cela revient à vider la soute d’une galère en noyant la soute du bateau d’à côté, la nature déteste le vide. Le souci c’est qu’avec mon club, je m’ouvre une faiblesse, si j’aide il faudrait que je me trouve une couverture, mais c’est peut-être jouable à l’occasion ! " *Circé semble y réfléchir sérieusement. *
" Un homme en noir de type shield pour faire passer certains talents pour des outils, sans compter que le capitaine qui dispose de quelques troufions, c’est du déjà-vu. "
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Re: Un matin à Central Park [cap'tain] Mer 11 Jan - 1:11 | |
| L’œil qui pétille Steve regarde en coin Circé se défendre d’être jalouse. Ce serait parfois, sous certaines conditions. Hum. Cap doute un peu mais n’irait certainement pas dire le contraire. Et qui sait, peut être n’est elle pas du tout possessive, accepte t’elle que son ex-compagnon refasse sa vie sentimentale sans elle. Elle était du genre a disparaitre pour longtemps parfois, des années, des siècles même. Il était vrai que son échelle de temps à elle n’était pas la leur à eux alors elle et Dane Whitman, qu’es ce que c’était dans son existence à elle? Un battement de cils. Cette pensée pince un peu le cœur de Cap car il ressent une tristesse en s’imaginant que dans un millénaire et pour peu qu’il y ai eu un amour qui compte entre eux Circé pourra toujours se rappeler ses bons moments avec lui. Et alors, qui sera le fantôme de l’histoire? Certainement pas elle car elle est condamnée a être entourée des fantômes des mortels auxquels elle aura eu la folie de s’attacher une seconde d’une journée de sa longue vie. Lorsqu’elle lui demanda s’il s’imaginait seulement débarquer des dizaines d’années après face à un ancien amour en faisant comme si le temps n’avait pas passé il baissa la tête.
“Ah. Oui figure toi. Peggy, une américaine qui avait rejointe la résistance à Paris où je l’ai connue pendant la guerre. Quand on m’a sortit des glaces après toutes ces années je l’ai retrouvée, pour moi je l'avais vue quelques jours avant. Elle repose en paix aujourd’hui.”
Il l’aurait visitée jusqu’à la fin et accompagné sur son lit de mort. Circé le voulait plus souple et il sourit finalement, il n’y avait pas de raisons de rester là dessus plus longtemps. La vie nous fait assez de blessures tous les jours pour aller chercher des poux à ses vieilles cicatrices.
“Tu n’as pas tord les nouvelles m’agacent.”
Elle semblait prête à l’aider s’il voulait s’attaquer à la criminalité et…cela le surpris. Vraiment.
“Toi et moi?”
Pouvait on imaginer équipe moins prête à combattre le crime dans New York que l’étandard de la liberté et une éternelle aux pouvoir cosmiques?
“Je pense qu’on serait moins efficace que ceux qui font cela a plein temps.”
Ce n’était pas une question de super pouvoirs ou de capacité à se battre. C’était aussi et surtout une question d’expérience, de connaissance du terrain, des milieux. Et en la matière les justiciers de New York seraient toujours mieux qu’eux ou en tout cas Cap en avait la certitude.
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Re: Un matin à Central Park [cap'tain] Mar 24 Jan - 8:53 | |
| Le capitaine me ressemblait un peu. Un être d’une autre époque qui s’habitue à cette vie d’aujourd’hui. Cap’ reste LE Héros par excellence, l’homme d’honneur et de conviction perdu dans un monde qui semble oublier et perdre de vue ses objectifs. Un dinosaure, un animal d’une autre époque catapulté aujourd’hui, moi presque je glisse à travers les époques en essayant d’en saisir la saveur.
Revenons à nos affaires, les justiciers, oui, il met en avant ces petits groupes, proches de la rue qui maintiennent la paix et la sécurité. Oui leur travail est admirable, bien loin des missions des Avengers où d’un soldat. Un monde en nuances de gris et où il est bien difficile de tenir un style de conduite.
« Oui, c’est particulier, ingrat est injuste, complexe comme passe-temps et quasiment impossible pour un soldat.» Passe-temps un mot pouvant passer pour insultant mais qui dénote du point de Vue de l’éternelle …un passe-temps, où plutôt un entrainement. Patienter en laissant les années passer jusqu’au moment où la créature passe les bornes pour devenir une proie à traquer et tuer mais cela elle préfère le garder pour elle.
« Cela revient à vider une barque percée, tant que les hommes ont besoins des services de la pègre. L’éliminer est impossible tant que le besoin est présent. Tel un balancier, à chaque fois que l’équilibre est rompu, il ne fait que revenir avec plus de force.
Mais ils maintiennent un semblant d’ordre et essayent de forcer les criminels à respecter un code, plus propre, pour éviter leur ire. Les héros de premier plan, eux, ne s’en occupent que quand l’un de ces poissons devient trop dangereux. Ingrat et injuste je disais ? » Le sujet me fait un peu penser aux rumeurs de rues sur cette guerre des gangs. Les rues de New-York ne sont plus sûr, alors que les groupes criminels s’ouvrent à une guerre ouverte.
« D’ailleurs, c’est assez mauvais pour tous, ce qui arrive au Caid. » Si je devais aider quelqu’un dans la nuit, pourquoi pas lui ?
Car j’aurais envie rapidement de le tuer peut-être ? Mais il est une tumeur nécessaire, un assassin mafieux aimant la stabilité et les affaires vaut mieux que des terroristes.
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Re: Un matin à Central Park [cap'tain] Mer 1 Fév - 0:47 | |
| Circé avait bien conscience du décalage entre eux et ces criminels qu’il aurait fallu combattre. Sa vision du problème était qu’il était cyclique, le crime était combattu, un vide laissé, il revenait. C’était inévitable, il y aura toujours des hommes pour faire qu’il existe. L’Amérique avait toujours connue cela en tout cas et Steve le sait bien. Les justiciers de la rue forçaient au moins la pègre a ne pas dépasser les bornes pour éviter leur châtiment, en cela ils étaient des régulateurs du crime. Dans l’idéal cela aurait été la police, ou même: Dans l’idéal la police n’existerait que pour les crimes les plus graves et les délits seraient une rareté. Elle parla du Caïd et cette question tracassait un peu le soldat.
“Je n’aime pas composer avec les maux qui se prétendent nécessaire. Depuis que Fisk chancelle de son trône la criminalité augmente, ses prétendants étant nombreux et leurs dents longues.”
Continuant a avancer sur le chemin ils passent à l’ombre des arbres. D’ici la vue sur les gratte ciel de la ville est particulièrement belle et l’atmosphère reposante. On en oublierait qu’on est dans cette ville si bouillonnante. Sa ville de naissance même s’il est de Brooklyn.
“Est ce que c’est mauvais pour tout le monde? Franchement je ne sais pas. Doit on ménager les tyrans parce que sans eux ce serait le désordre? Et si désordre il y a ne peut il pas être combattu comme le tyran jusqu’à ce qu’une meilleur société en émerge?”
Tournant les yeux vers Circé il cherche à connaitre son avis sur la question.
“Accepter de ne pas déranger un tyran par peur du chaos, est ce que ce n’est pas céder à la facilité en lui donnant ce qu’il veux? Sacrifier notre liberté qui pourrait naitre du chaos au profit d’entraves qu’il a décidé seul de nous imposer?”
L’ordre ou le chaos? On pourrait attendre de Captain America qu’il réponde l’ordre, forcément. Et pourtant si on regarde dès l’origine de ce pays, la Guerre d’Indépendance. Quelle peur du désordre devait remplir le cœur des habitants des 13 colonies à l’idée que l’ordre incarné par les anglais soit bousculé au profit de quoi au juste? Quelle garantie avaient les américains de l’époque que ce serait le pays de la liberté qui serait le leur et non une nouvelle tyrannie? Ils avaient fait le choix de la dissidence, du désordre plutôt que la tyrannie. Et cela avait payé.
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| | Re: Un matin à Central Park [cap'tain] | |
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