"Mort au Caïd !" [Captain]

Date d'inscription : 20/07/2021

New York, la nuit.
Plus précisément les docks.

L’un des nombreux docks de la Grosse Pomme.
La ville qui ne dort jamais dispose en effet de plusieurs structures portuaires, au-delà du centre principal.

Certains docks plus utilisés que d’autres.
Certains docks plus sûrs que d’autres, aussi.

Celui-ci, notamment, est particulièrement mal famé – et dangereux.

A peine utilisé, à peine entretenu, il est délibérément laissé de côté par les autorités, par la grâce de plusieurs pots-de-vin, et des oublis bienvenus.
C’est voulu.

Ce dock est une plateforme d’échanges, d’envois, de réceptions mais aussi de réunions pour plusieurs activités criminelles.
Plusieurs réseaux l’utilisent ; enfin.
Un seul réseau – mais qui a bien des branches, bien des tentacules.

Ce dock est la propriété de l’Empire du Caïd.

Un Empire actuellement fragilisé, par les coups réguliers et réussis des Maîtres du Mal. Plusieurs territoires sont passés sous leur coupe, et cela laisse des traces.
Cela enclenche des conséquences, surtout.

Notamment ce soir, où plusieurs hommes errent au cœur de ce dock – attendant autant une future livraison, qu’un entretien.
Qui sera difficile.

Ils le savent. Ils s’y préparent.

Ils sont des criminels, des gangsters ; des mafieux. Une vieille famille italienne.
Qui régnait, jadis, sur New York.
Qui a perdu la main, quand le Caïd est arrivé.

Ils ne l’ont jamais accepté ; ni le principe, ni l’homme.
Ils ont mobilisé aujourd’hui cette réunion, afin de prendre la main – de profiter de sa faiblesse, pour le soumettre.
Ils ont de grands projets.

Ils seront déçus.

Les mafieux attendent, alors qu’une voiture approche lentement du dock.

Un chauffeur la conduit ; mutique. Muet, en fait.
Un homme s’y trouve.
Seul.

« Oui, monsieur. J’approche. »

Un homme capable, serein ; en contrôle. Habitué de ce type de réunion. Habitué de ce type de coups.
Habitué à servir celui qui sait gérer cela.

James Wesley.
Assistant personnel de Wilson Fisk, le Caïd du Crime.

« Oui. Je leur annoncerais votre venue. (…) Oui. Je saurais les préparer. (…) Merci, monsieur. »

Il raccroche. Il souffle.
Il se concentre.

Il se prépare ; au pire, toujours, pour leurs ennemis.

Mais lui aussi sera déçu – car, dans l’ombre, aux alentours de ce dock, sans que les Italiens le voient… un autre se prépare. Un autre se concentre.
Un autre est prêt ; au pire.

La Rose.
Alias Richard Fisk ; fils du Caïd. Ennemi du Caïd. Récent nouveau Maître du Mal.
Et bien décidé, ce soir, à remettre un coup à l’Empire paternel…

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Il y a quelques jours a peine les médias New Yorkais avaient relaté des événements survenus dans une banque. Pas un braquages contrairement à ce qu’on aurait pu penser, mais un bain de sang. Un règlement de compte entre criminels qui à en croire la presse, avait fait sauter des lieutenants et barons du crime mineurs. Dans leur sillage ces affrontements laissaient des cadavres et pas toujours ceux des criminels, plusieurs membres du SWAT avaient péri durant l’intervention et bien des balles perdues ont manquées de peu des civils.

Le crime lave son linge sale et il y a des dommages collatéraux. Steve Rogers n’est pas un vigilant mais un soldat, il n’a pas l’habitude de mener une guerre contre la mafia. D’autres s’en sont fait une spécialité dans cette ville et pourraient lui en apprendre sur le sujet s’il avait seulement du temps à lui accorder.

Cependant ce soir c’est de l’obscurité d’un toit qu’il assistera à une rencontre entre mafieux sur les docks. Il s'intéresse à cela car il sait certains de ces criminels reliés aux “Maitres du Mal”, ou du moins c’est ce qu’il a découvert avec Tony dans des dossiers du SHIELD. Ceux qui ont torturé Fury qui en a fait une sortie de route, qui sont alliés à Zemo qu’ils ont fraichement évadé du Raft, à Magneto.

Se rendant au quartier de haute sécurité d'où le baron s'était évadé il a pu découvrir ceux que le personnel de la prison avait identifié. Richard Fisk le propre fils du Caïd. Quentin Beck, un ennemi de Spider-Man. Whitney Frost, Madame Masque. Tous masqués évidement, ce pourrait ne pas être eux mais leurs costumes sont bien reconnaissables. Tantôt liés à Norman Osborn, Magneto ou Zemo ils sont bien que paraissant de seconde zone pour ainsi dire, les plus récurrents dans les guerres de mafia qui secouent la ville. L'élément perturbateur? De là où il est Captain America observe la voiture qui approche des entrepôts pour ce qui semble une rencontre du crime organisé. Avec un peu de chance il mettra la main sur un Maitre du Mal, en attendant il observe et s'approcherais pour écouter s'il le fallait.

Date d'inscription : 20/07/2021

Le véhicule de Wesley se fige, devant le bâtiment principal de ce coin des docks de New York. La porte arrière s’ouvre, et la masse de l’assistant de Wilson Fisk est rapidement visible.
Elle est accueillie fraîchement par les mafieux italiens, déjà présents.

« Ah. L’gros n’vient même pas lui-même, les gars. »

« Il envoie l’assistant. Le gratte-pap’lard. »

« Même pas d’respect ! »

« Hey, p’têt qu’c’est lui, l’vrai Caïd, en fait. »

« Nan, on l’sait bien. On sait c’que ça veut dire. »

Une voix plus rude et autoritaire que les autres achève ces quelques échanges, prononcés avec un fort accent italien ; de New York.
On ne se refait pas.

« Fisk nous insulte. »

Un soupir lourd et agressif accompagne ces mots – alors que celui qui les prononce inspire, ensuite, pour inhaler de la fumée de sa cigarette.

L’allure est classique, prévisible pour un mafieux ; clichée, même.
Mais assumée.

L’homme relève lentement et théâtralement des yeux sombres, vers Wesley, pour reprendre d’un ton plus dur encore.

« Il n’vient pas lui-même. Il envoie son sbire, il nous traite… comme quoi ? Des sous-traitants ? Ses propres sbires ?
D’la merde. Polentioni fascisti !! »

Il rejette sèchement sa cigarette, qu’il jette au sol, et s’avance ; le visage enragé.

« C’est pas comme ça qu’ça s’pa… »

« Mais si. »

La voix calme et lente de Wesley interrompt le mafieux – alors que l’envoyé du Caïd demeure calme et figé.
Stoïque. En contrôle, absolu.

« Vous pouvez maugréer, hurler, pester comme vous le souhaitez. Un fait demeure.
Vous ne pouvez rien.
Ni contre mon employeur. Ni contre moi-même. Vous avez bien trop peur des conséquences. »

Il soupire, lui-même, et secoue la tête.

« Mon employeur reconnaît, cependant, la pertinence de votre existence, en me faisant déplacer. S’il avait une si piètre opinion de vous… je ne serais pas là.
Et vous ne seriez plus de ce monde ; non plus. »

Un sourire mauvais glisse sur le visage de Wesley… alors que la colère déforme les traits des mafieux, qui forment rapidement un cercle autour de lui.

« Cazzo. Tu vas le regretter… »

Et c’est vrai – parce que, derrière Wesley, un autre mafieux se positionne, et se prépare.

A faire feu. A tuer Wesley.
A déchaîner ensuite le pire du Caïd – mais, hé. Ce sont des Italiens, après tout.

Cela ne va cependant pas se passer ainsi.

Car, alors que l’Italien se prépare à tirer sur Wesley…

BANG

« Aïe ! »

… un autre tir se déclenche, et désarme l’agresseur.

« Cet homme mérite la mort… mais pas ainsi ; et pas aussi vite. Il faut… tout vous apprendre. »

Une voix étouffée interpelle l’assemblée, alors qu’un homme émerge des ombres.

La Rose.
Qui envoie une… boule, vers les Italiens et Wesley.

Une boule qui roule vers eux, et se met à biper ; très vite.

« Quelques instants… demeurent, avant l’explosion. Vous ne pourrez pas fuir. Vous devez… vous soumettre, à moi ; à mon autorité.
Sans quoi… vous périrez. »

Richard grimace, sous le masque. Il n’avait pas anticipé que cela se passe aussi mal avec Wesley – et il ne veut pas encore voir l’assistant de son père mourir.
Mais il veut, surtout, prendre la main sur les Italiens… et les avoir à sa botte.
Par tous les moyens possibles.

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Date d'inscription : 05/11/2022

La tension est palpable. Le piège tendu par la Rose se referme sur les italiens quand une boule vient rouler entre le fidèle à Kingpin Wesley et les mafieux qui étaient appelé à rentrer dans le rang. Richard entend bien faire que le rang a rejoindre soit le sien et non celui de son père dont l’empire s’effrite et il ne fait aucun doute à voir clignoter le petit objet qu’il s’agit là d’une arme létale. C’est en tout cas ce que suspecte le soldat qui sans attendre un instant descend de là où il se trouve, se réceptionne dans une roulade et lancer son bouclier.

Le disque sort de l’obscurité des docks pour venir heurter le sol pile là où était l’objet source de danger. L’impact est précis et loin de détruire ce que La Rose avait envoyé cela se glisse en dessous en frottant le bitume, projetant la bille métallique plus loin sans l'abîmer. Là où Captain America espère t’il, elle ne menacera plus personne. Ces hommes ont beau être des criminels il ne souhaite pas leur mort et en agissant de cette manière il les protége en sachant pertinemment qu’ils ne seront pas plus sympathiques envers lui pour autant. Le bouclier rebondis sur le sol et viens percuter une grue avant de redescendre et d’être rattrapé par celui qui l’avait jeté.

“Personne n’aura a périr ce soir. Je dirais même que je vous offre mon bouclier comme protection.”

Captain America est là, et il a un soucis avec les brute qui menacent de mort pour arriver à leurs fins. Il a un soucis avec a peu près tous ceux en face de lui à cet instant en réalité mais ce n'est pas pour çà qui ne leur offrira pas une opportunité de s'en sortir.

“Faisons cela bien. Vous déposez vos armes et je vous sort de vos guerres de gangs. Je sais que çà n'en a pas l'air mais c'est vous rendre service.”

C’était la prison qui les attendrait, pas certain que ce soit une pensée trés agréable à leur esprit. Mais vu les derniers événements et les carnages commis par les Masters Of Evil c'était toujours mieux de se faire arrêter par Captain America que exploser par La Rose, trouer de balles par Madame Masque ou tomber dans un des pièges mortel de Mysterio.

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Date d'inscription : 20/07/2021

« NON !! »

Un cri mêlant surprise, rage et insatisfaction totale s'échappe du masque de La Rose, alors qu'il voit un bouclier tricolore repousser sa bombe.
Celle-ci explose... mais loin, trop bien ; bien trop loin, pour ses plans.

Richard Fisk bondit, pour essayer d'avancer vers ses cibles – mais trop tard.

Captain America est là.

La Sentinelle Etoilée apparaît au cœur de la confrontation entre les Mafiosi, Wesley et lui... et le fils du Caïd sent bien que la situation lui échappe.
Déjà.

« Ah... génial. L'fils prodi... prodigieux... nan, prodigue d'l'Amérique nous rejoint. Super. »

Le gangster italien principal grimace un sourire mauvais, après s'être rallumé une cigarette. La nicotine lui manquait, déjà.
Le style aussi.

« Dommage qu'ça s'voit qu't'es un foutu Irlandais, mec... ça veut dire qu'on va pas t'suivre, là. J'dis pas, tous les Italiens sont pas bons, hein... Castle est des nôtres, mais c'est un salopard.
Sauf que toi... nan. J'veux bien qu't'as souvent assuré – mais pas sur ça, pas ici.
On veut pas d'toi. On veut pas d'la tête violette, non plus. »

« Un avis que je partage. »

Wesley reprend la parole, après bien des minutes de silence et de tension. L'assistant de Wilson Fisk soupire, puis récupère aisément une arme bien cachée jusque-là.

« Messieurs, il est évident que nos avis divergent sur la manière de gérer l'aspect criminel de cette ville... mais nos opinions se rejoignent au moins sur les deux nouveaux venus, inattendus et non désirés ici. Je propose de nous allier pour les repouss... »

« T'as pas compris, gatta morta. On veut pas d'toi non plus ! »

Le mafioso proche de Wesley ricane, puis lève son arme... vers lui.

« On va t'renvoyer en p'tits paquets chez l'gros, pronto ! »

« Crétins. Vous allez... céder, devant Captain America. Vous n'êtes... que des imbéciles ! »

La voix étouffée de La Rose ne masque pas son exaspération, et sa fureur.
Tout est gâché.
Son plan pour prendre la direction des Italiens était bon... mais Captain America gâche tout ! Il ne l'accepte pas.

Richard a profité des quelques secondes de flou pour s'armer aussi – et s'armer lourdement, même.

Il ne dit rien, ensuite. Il agit.
Il tire.

La Rose tire autant sur Captain America, que sur les Italiens – et Wesley. Même s'il ne voulait pas le tuer tout de suite, il n'a désormais plus le choix.
Il doit tous les faire disparaître... pour espérer s'en sortir, ici !

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Date d'inscription : 05/11/2022

Steve est intervenu avec un lancé précis qui a éloigné le danger, puis il a adopté une posture le montrant sûr de lui. Ce n’est pas autant le cas qu’il voudrait le faire croire. Car il a beau être un combattant trés expérimenté un Avenger, il connait mal de quel bois sont fait ces mafieux là. Leur manière de se battre, leur armement, leurs réactions surtout. Un lancé de bouclier cela peut se rater et quand il s'agit de dévier une bombe il ne faut pas se tromper, l’entrée en scène visait a en mettre plain la vue mais ce n’était clairement pas assez. Car l’un des gangster italien prend la parole et refuse de le suivre. L’envoyé du Caïd quand à lui, propose une alliance de circonstance contre le héro de l’Amérique.

“Irlandais, Italiens…On a en commun que nos ancêtres sont venus ici avec beaucoup d’huile de coude non? Ne fermez pas la porte pour çà.”

Ce n’est pas que çà et il s’en doute, mais il essaie de détendre l’atmosphère pesante, même s’il n’est pas le meilleur pour çà. Cependant la tension loin de redescendre monte d’un cran quand un des hommes pointe son arme sur Wesley. Puis lorsque celui que Steve identifiait comme le fils du Caïd signalé par les responsable du Raft comme un des membres des Masters Of Evil passe à l’action. Il mitraille dans le tas et cap fait partie des cibles.

“Cesses le feu La Rose!”

Il pare les tirs à l’aide de son bouclier et fonce vers Wesley qu’il désarme en le percutant lourdement, avant de se mettre devant lui. Pour le protéger, ce gangster, ce fidèle de Kingpin. Car il n’a que des ennemis ici comme lui, au moins ont il cela en commun.

“Je sais pour les Maitres du Mal Richard. Il ne s'agit pas que de crime organisé vous avez plus d’impact que vous ne le pensez, tu vas être brisé par çà!”

Le fils de Wilson Fisk est un gangster et il faisait partie de quelque chose qui avait parfois plus d'importance qu'une simple mafia. L'attaque de l'héliporteur du SHIELD, du RAFT, d'une base d'expérimentation sur les gamma, une association avec Magneto un membre important de Krakoa maintenant...Richard Fisk avait il les épaules pour tout çà, y survivrait il? Cap veux le faire douter.

Date d'inscription : 20/07/2021

« Hey ! »

Un cri de surprise mêlée à la douleur accompagne le trouble de Wesley, poussé par Captain America.

Certes, pour son bien. Certes, pour le protéger. Certes, pour lui sauver la vie.
Mais… bon.

James Wesley est un homme complexe, dévoué à son employeur mais crispé par le contact physique. Et il n’apprécie guère l’intervention efficace mais virile de Steve Rogers.

« Vous m’avez… poussé à terre ! J’ai mal ! »

Il chute, en effet. Il a chuté.
Et, au sol, se tient l’épaule – en affichant un air froidement agressif, vers la Sentinelle Etoilée.

« Je peux déposer plainte ! Je peux… je pourrais. Mais… ah. »

Un sourire mauvais glisse lentement sur son visage calculateur.

« Mon employeur sera informé… capitaine. Une donnée qu’il saura utiliser… au mieux de ses intérêts. »

Captain America l’ignore, mais James Wesley porte une caméra sur lui – afin de filmer tout ce qu’il voit.
Y compris, donc, le choc subi.
Que Wilson Fisk, assurément, saura utiliser contre Steve… si le besoin s’en fait sentir.

Rogers, cependant, peut aisément se détourner de tels commentaires, alors que les tirs de la Rose s’arrêtent.

« Qu… quoi ?! »

Parce que le criminal entend et comprend les mots de Steve… et se crispe, grandement.
Il s’emporte.

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« Tu… ne sais rien ! Tu bluffes ! Ah ! Je… non ! Tu ne sais rien !
Menteur ! »

Il panique.

Richard Fisk est un homme qui a déjà combattu plusieurs ennemis, notamment des super-héros ; et même des super-vilains.
Il a l’expérience, la compétence et la violence pour réagir.
… mais pas forcément l’esprit.

Le fils du Caïd est un homme perturbé, rongé par les conséquences d’une éducation toxique et d’une révélation brutale sur les activités de son père.
En temps normal, il assure et gère ; aisément.
Mais là…

Là, le plan de La Rose explose à cause de Captain America… Captain America !
Pas ce rigolo de Spider-Man. Ou d’autres minables du même genre.
Captain America… bon sang.

Richard tremble, alors qu’il prend conscience que Captain America connaît les Maîtres du Mal – donc, les Avengers aussi.
Et c’est… terrifiant.

Les mains crispées autour des manches de ses armes à feu, qui se révèlent quasi vides, il reste figé, troublé ; interdit.
Quelques instants. Quelques secondes.

… le temps suffisant pour que les mafieux italiens se reprennent.

« Cretino ! Aussi stupide que ton papa ! »

Quelques rires fusent – mais ils sont rapidement couverts par le bruit assourdissant de tirs.
Très nombreux. Et très agressifs.

Une véritable fusillade.

« Hey, Capitano ! Mes ancêtres n’ont pas mis d’huile d’coude à v’nir ici… mais ils ont cassé les coudes des Irlandias effeminati !! »

Les Italiens ricanent encore – alors que certains visent aussi Steve !

La Rose recule, et file pour se caler derrière un angle de bâtiment. Mais la position est intenable, et il le sait.
En grimaçant, il lâche ses Uzi… et récupère des bouts d’armes, cachées dans son costume.
Il la monte. Il le monte.

Un fusil.

Un… très gros fusil.
Qui fait penser aux pires inventions de super-vilains, d’ailleurs…

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Date d'inscription : 05/11/2022

Spoiler:

Steve stoppe les tirs de La Rose avec son bouclier tandis que le bras droit du Caïd lui dit qu’il l’a poussé et qu’il pourrait déposer plainte. Il n’aura même pas droit à un regard de la part de la sentinelle de la liberté qui a autre chose a faire qu’écouter les plaintes d’un mafieux, en combattant d’autres. Richard cessa le feu pour s’adresse à lui, le traitant de menteur.

“Je sais que tu as sortit Zemo de sa prison aussi. Une bien mauvaise décision.

L’ombre de l’Hydra planerait toujours sur le monde pour lui, et que le baron Zemo soit remis en selle par ses alliés gangsters ne pouvait que déplaire à Captain America. En regardant la taille du chargeur des uzi Cap comprend que Richard n’a sans doute plus beaucoup de munitions avant de devoir recharger et qu'il sera alors exposé. Cependant il n’eu pas le temps d‘exploiter cette faille car les italiens le firent à sa place. Un tir de barrage qui força Captain à bouger de position, attrapant à nouveau Wesley pour le mettre derrière l’aile de sa propre voiture. Le choc n’est pas trés gros mais çà suffira sans doute pour avoir encore plus de matière contre Rogers s’il voulait l’attaquer. Pas vraiment le genre de chose qui dérange Cap car il recommencerait autant de fois qu’il le faut tant que çà sauverait la vie de ce bandit.

De là où il est les yeux du soldat vont de gauche à droite, d’un côté les italiens rechargent de l’autre La Rose monte une grosse arme. Il n’y a pas une seconde a perdre.

Il s’élance, jetant son bouclier sur le coté celui ci percute un des gangster Italien en le projetant en arrière puis ricoche sur un autre. Prenant de la vitesse Steve Rogers bondit bras alongés devant lui dans une détente formidable, ne perdant toujours pas le bouclier qui revient des yeux. Bras en avant il attrape alors celui ci qui revenait.

Alors, toujours en l’air avec cette énergie folle qui le caractérisait il se recroqueville derrière son bouclier, se met en boule pour une protection et une force d’impact maximale. Il forme un véritable projectile, une masse de vibranium et de muscles qui retombe avec toute son inertie vers La Rose!

Date d'inscription : 20/07/2021

« Non, non, non, non, non… »

La Rose multiplie les répétitions en rythme saccadé, sous son masque – un masque fort pratique, pour protéger son visage et instaurer son mystère.
Mais, surtout, pour cacher les émotions intenses qu’il vit, qu’il subit.

Richard voit Captain America réagir, bien plus vite et bien mieux que quiconque, alors que les événements se succèdent.
Lui monte sa grande arme… mais la Bannière Etoilée s’active, bloque les Italiens – et se projette sur lui.
Sur lui !

« NON ! NON !! NOOOOON !!! »

Fisk hurle, en espérant que ses mots repousseront par eux-mêmes la Sentinelle de la Liberté… mais non.
Hélas. Non.

Captain America bondit, comme un boulet de canon, vers lui ; et son canon.
Et ensuite…

Ensuite, le criminel appuie sur la gâchette, pour tirer – mais trop tôt, et trop tard.
Trop tôt pour bénéficier de la force de l’arme.
Et trop tard, car son ennemi est déjà là.

« HUGHN ! »

Un lourd grognement de douleur s’échappe de la gorge de Richard, alors que l’arme…

ZZZZZRRRZBRRRZZZ

… l’arme déraille.

« NYAAAAARGH !! »

Un intense cri de douleur accompagne la chute de La Rose – qui est touché, bloqué, irradié même par l’arme, qui déraille et est impactée par Steve Rogers.
Et ça fait mal. Oh oui !

« Aaah… ah… aaah… »

Il souffle.
Il est au sol. Il tremble. Il peine. Il…

Il est mal. Très mal.

Il finit par relever des yeux vitreux et usés vers Captain America – pour adresser un regard farouche, vers son adversaire.
Son corps cède ; mais pas son esprit.

« Co… mment ? Comment… sais-tu ? Pour… Zemo. Et… le reste
Co… mment ?
Je… non. Ce n’est pas… ce n’est pas… juste. Je… je devais…
Je dois. Je dois… l’arrêter. Lui. L’autre.
Mon p… lui. Le… le Caïd.
Je dois… je dois l’arrêter… et tout faire… pour… ça… »

Richard confirme l’ampleur de sa psychose, en répétant ces mots et sa haine envers son père – mais il est clairement sans force, et sans possibilité de se défendre.
Sauf que.

Sauf que… Steve et Fisk ne sont pas les seuls, ici.

« Hey, cazzo… n’tourne pas l’dos, hé ! »

Quelques Italiens sont encore debout – et notamment un.

Le mafioso lève une main tremblante, armée… et tire.
Il tire.
Il tire sur Captain America et La Rose – sans savoir qui pourra être pris, mais espérant faire mouche !

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Date d'inscription : 05/11/2022

La Super Arme de Richard Fisk tire et touche le bouclier étoilé à bout portant. L’onde de choc fait vibrer jusqu’aux os des protagonistes mais surtout le canon du fusil lui même en est endommagé. Inopérant. Une douleur vive saisi le cagoulé qui est au sol et tremblant. Vaincu on pourrait croire, si on ne connaissait pas la détermination dont il est capable quand il s’agit de se relever.

Mais il ne se relève pas. Au sol il balbutie quelques mots, son incompréhension face aux informations dont dispose le Captain mais surtout sa vieille rengaine, son obsession. Une obsession que l’Avenger ne connait pas car il a foncé à la rencontre des Maitres du Mal sans étudier suffisamment à qui il a affaire psychologiquement parlant. Le Caïd, son père. Ses propos sont troublants.

“Toi, l’arrêter?”

A ce que le Raft lui avait dit La Rose serait impliqué dans l’attaque de la banque où des criminels avaient été massacré. Quelles sont les rééles motivations du fils vis à vis de son pére? Il devrait essayer de les comprendre. Seulement les mafiosi ne sont pas hommes a rester les bras croisés pendant que leurs ennemis discutent autour d'un martini et Steve réagi au quart de tour. Il utilise son bouclier pour bloquer les tirs qui les menace lui et Richard puis l’embarque, le hisse sur son épaule comme un gros sac de pommes de terre. En un instant ils n’étaient plus là mais caché dans un recoin sombre où le Maitre du Mal est adossé à un muret de briques d’une main ferme. Avec force pour lui signifier de ne rien tenter contre lui mais sans violence pour lui faire comprendre qu’il n’est pas Castle. Puis il se redresse.

“Que ferais tu après avoir stoppé ton père?”

Les Italiens les cherchent peut être dans les dédales du port, un risque à ne pas prendre sans doute. Tout dépendait leur haine de La Rose ou leur envie de se faire un nom en étant celui qui avait descendu Captain America. Mais Steve prend le temps qu'il faut pour savoir à qui il a affaire réellement. Ou en tout cas il lui laisse une chance de donner sa version, assurer sa défense.

Date d'inscription : 20/07/2021

La frustration se lit sur les visages des criminels italiens.

Ceux-ci espéraient en finir avec La Rose, voire même avec Captain America, en leur tirant dessus dans le dos ; mais non.
Mais non !

La Sentinelle Etoilée a protégé le gangster, et tous deux se sont enfuis.
Eux restent donc là.
Usés, fatigués ; énervés. Et armés.

« J’en peux plus. J’en ai marre ! On finit, maintenant ! On va s’les faire ! »

Le chef auto-proclamé s’emporte, et se prépare à faire feu de tout bois dans les docks ; qu’importe sur qui ça tombe.
Mais…

« Absolument pas. »

Il est interrompu par un autre. Jusque-là très silencieux ; et calme.
Cela change.

« On s’en va. »

« Hey ! Mais… »

« On s’en va. »

L’autre Mafioso se fige, et adopte une attitude contre laquelle on ne réplique pas.
Jamais.

« On peut déjà se réjouir de ne pas finir plus blessés… et de ne pas être arrêtés.
C’est Captain America, les enfants. Captain – America.
On s’en va. On rentre. Pronto ! »

Ça râle. Ça grogne. Ça maugrée.
Ça s’exécute.

Les Italiens s’en vont… alors que, plus loin, un Richard Fisk blessé et troublé fait face à un Steve Rogers terrible.
Fort. Puissant. Intense. Immense.
… pertinent et cruel, dans sa question.

« Je… j… euh… »

Il hésite. Il bégaye.
Il est troublé, perdu. Il fixe Captain America – et se fige, pris par un vertige et un frisson abominables.

"Mort au Caïd !" [Captain] The-rose-foto

« Je… mais… ah… j… »

Il soufflé. Il tremble.
Il finit malgré tout par lever des mains crispées – et les figer sur son masque.

Il soupire. Il secoue la tête.
Il grimace.
Et il répond ; pathétique.

« … rien. »

La Rose baisse les yeux – puis la tête ; et le corps.
Il se ratatine, sur lui-même.
Il s’abandonne, entièrement. Il s’écroule.

La vérité est terrible… car sa réponse est réelle, définitive. Evidente.
Mais abominable.

Rien, oui. Richard Fisk… ne ferait rien, s’il parvenait à faire tomber son père.
Rien.
Parce que…

Parce que sa vie n’aurait plus aucun sens, sans son père ; sans cet ennemi. Sans sa Némésis.
Sans sa haine.
Le seul élément de sa vie, il s’en rend compte. Ce qui lui coupe les jambes…

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Date d'inscription : 05/11/2022

Rien. C’est la réponse de Richard Fisk à la question de Steve Rogers, il ne ferait rien s’il parvenait à précipiter la chuter de son paternel. Alors qu’il s’affaisse comme si toute volonté l’avait quitté l’homme en face de lui ne perd rien de sa stature. Il reste droit, imperturbable ou du moins en apparence.

“Mon père non plus n’était pas un modèle à suivre, alors je ne l’ai pas fait. Tu dis que tu ne ferais rien mais…on ne va pas se mentir. J’ai du mal a te croire, je crois que tu deviendrais comme lui car c’est sa voie que tu as choisi de suivre.”

Il designa le vêtement que La Rose portait.

“Jusque dans ton costume blanc tu essaie de lui ressembler.”

Cap sent qu’il est perturbé, peut être bien que oui Richard ne sait pas ce qu’il ferait sans sa Némésis. Mais qu’il en ai conscience ou non il empruntait jusque là le même chemin que Wilson et il n’y aurait aucune raison qu’il dévie soudainement de sa trajectoire de vie. Sauf sous sa contrainte.

“Mais je crois aussi qu’un homme peut changer. Que tu peux stopper ton père sans devenir comme lui en te retirant des affaires, et en renseignant ceux qui essaient de le mettre sous les verrous. Et que tu pourrais me renseigner aussi, sur les Maitres du Mal.”

Une tentative d’obtenir des informations de celui qu’il avait réussi à isoler, mais Steve n’avait pas l’expérience des autres super héros de cette ville quand il s’agissait de traiter avec les criminels. C’est un homme d’action pas de combines, et il faisait preuve d’une certaine naïveté en s’adressant à La Rose qui trouverait peut être dans la tentative de Captain America de trouver un informateur une faille a exploiter.

Date d'inscription : 20/07/2021

Il ne dit rien.
Il écoute, il entend. Il analyse.

Il encaisse.

Richard Fisk subit les mots, les observations, les jugements de Captain America – comme s'ils étaient des poignards, figés dans son cœur.
Encore. Et encore.
Et encore.

Il ne peut rien faire contre.
Il ne peut lutter. Il ne peut résister. Il ne peut contester.
Il... cède.

Il cède devant les arguments – les terribles éléments, développés par la Bannière Etoilée.
Oui.
Oui, hélas.

Il... est fort probable que Richard continuerait ce qu'il fait ; ce qu'il a commencé à faire.
Le crime.
Construire un empire du crime.
… comme lui.

Comme le Caïd. Comme Wilson.
Comme... son père.

Il continuerait à faire cela. Il poursuivrait. Il s'enfermerait. Il... il...

« Hrm. »

Un grognement s'échappe de sa gorge – alors que Steve Rogers achève son discours.
Par un mot. Par un passage. Par une tentative.
Sur... les Maîtres du Mal.

C'est une erreur.

Cap' l'ignore, mais il appuie ici sur un élément... crispant, pour Richard.
Il ne peut pas. Il ne pourra pas.
Les livrer. Livrer les Maîtres du Mal.

Il ne peut pas.

La Rose est un membre récent du groupe – mais il y tient. Il y est attaché.
Parce que...
Parce que c'est à lui.

Son père n'en a jamais fait partie. Le Caïd n'en a jamais rassemblés.
Les Maîtres du Mal... c'est à lui. C'est juste à lui.
C'est... ça lui appartient. C'est sa réussite. C'est sa... c'est à lui.

C'est sa... fierté.

Les dénoncer, alors... les balancer... les offrir en pâture aux super-héros...
Non.
Non !
Non...

Richard Fisk voit rouge, alors.
Et tandis que Captain America tente de l'amadouer, de le récupérer... de le sauver...
Lui...
Lui s'enfonce dans les ténèbres. Encore.

« Salaud ! Sale... traître !! »

Avec une vitesse imprévisible, au vu de son apathie, La Rose se redresse – et tente de frapper Steve. De le toucher.
Avec un couteau.

Il se relève, et vient se poster face à l'ennemi.

Sûr de perdre, évidemment – mais sûr, surtout, de ne pas vouloir céder.

« Je... ne balance pas. Jamais ! JAMAIS !! »

Pas comme lui, a-t-il envie de dire. Pas comme son père.
… mais c'est faux.

Richard a déjà balancé – son propre père, pour le faire tomber ; en vain. Mais il l'oublie. Mais il le nie.
Mais il se perd, encore, dans ses fantasmes.

Alors que La Rose se lance pour un combat à l'arme blanche, l'esprit de Fisk s'étiole un peu plus... un peu trop.
Encore.

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Date d'inscription : 05/11/2022

Steve tente d’obtenir le concours de Richard Fisk pour faire tomber les maîtres du mal. C’est audacieux, naïf même. Car La Rose n’a rien d’un enfant de chœur, ceux ci n’ont pas de couteau d’ailleurs. Ca va vite, trop pourrait on dire. Cap tend une main pour intercepter le couteau mais n’y réussi que partiellement car la lame le blesse au niveau de l’avant bras. C’est douloureux et le soldat laisse une grimace surgir sur son facies jusque là stoïque. Traitre? Pourquoi Richard Fisk lui dit il çà? Ce n’est pas le genre d’insulte qu’on lance comme çà sans raison.

“Pas de solution sans violence donc...”

Il dévie du bras la lame de la Rose et tente de lui mettre un crochet du gauche.

“Tu crois vraiment que Zemo ou Mysterio hésiteraient à te lâcher pour s’en sortir? Atterris Richard.”

Il enchaine une droite avec l’adresse d’un boxeur sur le ring, comptant bien là encore toucher son adversaire. Et si c’est le cas oh oui…se prendre un coup de poing de Captain America çà fait quelque chose. C'est mieux de venir avec le protège dents on dira.

“Pourquoi les couvrir? Vous ne laissez que des cadavres dans votre sillage!”

Le ton monde, le coup de couteau avait bien remonté la bannière étoilée et il devenait de plus en plus dangereux pour le gangster de continuer l’affrontement dans cette ruelle avec lui. Trouver une solution s'imposerait très vite car si Captain America n'obtenait pas qu'il l'aide volontaire il avait l'air décidé à l'obtenir par la force.

Date d'inscription : 20/07/2021

« RAH ! »

Il hurle. Il rage. Il enrage.
Il se perd.

La Rose se projette vers Captain America, un petit couteau à la main.
Lui.
Lui, le combattant médiocre. Lui, le guerrier faible. Lui, qui s’en sort avec des armes à feu, mais alterne entre le pathétique et le faible avec des lames.
Lui, donc.
Contre… l’autre.

Captain America.
La légende. Le mythe. Le symbole.
Le super-soldat.

Il n’a aucune chance.
Il le sait.
Il se lance, quand même.

« GAH ! »

Il se jette, manque de tomber, se rattrape à peine.
Il n’écoute pas. Il n’écoute plus.

Richard est perdu.

Il est venu ici pour parasiter les opérations du Caïd – de son père.
Et cet enfoiré de Wesley doit rôder, encore.
Quel échec.

Les mafieux sont partis. Wesley erre, et racontera tout à Wilson.
Et lui…
Lui se complaît dans la misère, en tentant de battre Captain America au corps-à-corps. Ridicule !
Cela ne va pas durer.

Cela ne dure pas, d’ailleurs.

« Hughn ! »

Le criminel n’arrive pas à toucher Captain America ; mais lui, si.
Le coup est sobre, mais le choc est violent.

Richard tombe. Richard lâche son arme.
Richard s’effondre.
Il est à genoux – et il a compris.

Il a compris.
Il soupire, secoue la tête, et lève des mains tremblantes vers son masque ; son visage.
Il a compris.
C’est fini. Il retire lentement son masque.

Il cède. Il se soumet.
Il est… vaincu.

Il a perdu.
Encore.
Il va être arrêté, emprisonné.
Encore.
Il va être la risée de tous.
Encore.
Il va être moqué ; par son père.
Encore.

… toujours.

Richard ferme les yeux, alors, et attend ; à genoux.
Il est tombé. Il est vaincu.

Il est… à terre.
Encore.

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Date d'inscription : 05/11/2022

Richard est vaincu et Steve ne trouve aucune satisfaction devant cette scène. Le regard de cet homme n’a pas en lui que la défaite il a aussi la souffrance morale, la déception. C’est les yeux d’un homme qui vient de perdre un combat dont pourtant il semblait persuadé de la justesse. Lui plutot que son père pour cette ville. La nature a horreur du vide et il y aura toujours des parrains du crime alors autant que ce soit lui. Une logique que Cap ne peut pas accepter et appréhende a peine. Celle d’êtres qui bâtissent leur réussite sur la souffrance et la mort des autres. Inacceptable, tout ce qu'il hait. Et pourtant.

“Tu ne m’as pas laissé le choix.”

Il s’approche alors de l’homme à terre pour le ramasser. Sauf que à cet instant là…il disparait. La Rose n'est plus là.

“Quoi?”

Comment est ce possible? Il s’élance en avant là où quelques secondes avant se trouvait Fisk et pose ses mains sur le sol. Il n’est plus là mais si proche, a peine bougé de quelques mètres. Il peut l'entendre marcher, soutenu par quelqu'un. Deux hommes.

“Mysterio!”

«Désolé boy scout je ne peux pas te laisser capturer l’un des nôtres.»

Captain s’élance dans la ruelle et fouille des mains les murs et au ras du sol, cherche où la Rose peut bien être dissimulé rendu invisible par les projecteurs holographiques de l’adversaire de Spider-Man. Il fini par se prendre un mur là où il croyait qu’il y avait un virage et recule tandis que les briques apparaissent devant lui avec la sinistre propagande qui les recouvrait. Relevant la tête Steve grimace alors qu’il sent une colère contenue monter.

La Rose s’est échappé et avec lui sa chance de remonter jusqu’aux Maitres du Mal. Contrairement à ce qu’il aurait pensé un autre est venu à son secours et cela montre qu’ils sont unis. Les vilains ne sont jamais aussi dangereux que quand ils se soutiennent...

HJ:

Spoiler:

Date d'inscription : 20/07/2021

« M… merci. »

Une voix lente et fluette s’élève plusieurs moments après les événements troublants qui touchent Captain America. Et bien plus loin, aussi.
En sécurité.

Là où Mysterio a emmené Richard Fisk, après sa défaite face à la Bannière Etoilée.
… même si l’intéressé semble ne pas réussir à s’en remettre.

Il est à terre.

Le regard bas. Les épaules voûtées. Le teint blafard. Le corps tremblant. Les mains crispées.
Il va mal. Il est mal.
Il est… tombé.

Le fils du Caïd s’attendait à être emmené par Cap’ puis amené au S.H.I.E.L.D., et incarcéré ; il le méritait. Ça aurait eu du sens.
Ça aurait été… juste.

Mais non.

Mysterio l’a aidé. Mysterio l’a sauvé.
Son allié l’a sauvé.
Et s’il éprouve une gratitude réelle envers Quentin Beck, Richard ne voit ici que son échec – sa défaite.

La nouvelle preuve de son incompétence.

« Je… j… je n’sais… euh… je… »

Il bredouille. Il peine. Il souffre.
Il tremble, encore.

Son dos est collé à un mur anonyme, et il sent la gravité l’appeler ; le tirer.
Il glisse lentement le long des briques, et réfugie son visage entre ses mains. Il étouffe un sanglot.

Il a peur. Il a mal. Il a honte.
Il est…
Il n’est pas…
Il est, si.

Il est ce que son père a toujours dit.
Un faible. Un nul. Un misérable. Un crétin. Un incompétent. Une m…

Il s’arrête. Il se fige.
Il sent.

Le tissu, contre sa peau ; son visage.
Il sent, oui.
Son visage – son véritable visage.

Le masque.

Ses doigts se crispent, s’acharnent sur le tissu du masque violet, qu’il se dépêche de mettre ; de remettre.
De retrouver.

« … ah. »

Oui. Enfin.
Oui.

Il se relève. Il se redresse. Mû par une puissance insoupçonnée, irréelle. Il se relève.
Il se remet.
Et fige un regard soudain intense, sur Mysterio.

"Mort au Caïd !" [Captain] 150.jpg?u=http%3A%2F%2Fvignette4.wikia.nocookie.net%2Fmarveldatabase%2Fimages%2Fc%2Fc7%2FRichard_Fisk_%2528Earth-20051%2529_Marvel_Adventures_Spider-Man_Vol_1_21

« Merci… cher ami. Je n’avais guère anticipé votre présence – mais elle a été fort utile, voire même salvatrice.
Merci, beaucoup. Je saurais mieux me préparer lors des prochaines entrevues avec ces satanés costumés !
Ah, quand même. Ce qu’il ne faut pas faire, pour se dégourdir les jambes ici ! »

Il glousse. Il ricane. Il plaisante.
Il trouble.

Richard Fisk a disparu, remplacé par La Rose ; aussi étrange et fou que cela paraisse.

« Je saurais vous récompenser, à l’avenir. Mais… allons ! Ne restons pas là ! A bientôt ! Merci encore ! »

Il file, alors ; changé.
Transformé.

Richard Fisk s’effondrait, s’écroulait – et s’est remis, uniquement en touchant et mettant son masque ; son visage.
Sa protection.
L’identité qu’il s’est choisie, qui est à lui. A lui seul.

Il est fou, clairement. Il est fou.
Comme tous ceux qui évoluent dans son univers. Comme tous ceux qui finiront mal… comme lui.

(HJ/ Merci énormément pour ce RP, très surprenant et grisant ! J’adore les surprises et partir dans de telles directions ! /HJ)

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