La piste de l'Hydre [Captain]

Date d'inscription : 11/01/2022

Au coeur de l’Etat de New York, plus précisément au-dessus des massifs montagneux que sont les Adirondacks.
Dans une zone de paix, de douceur en prolongement des montagnes Appalaches, et en lien avec les monts Laurentides du Canada.

La Nature y règne, en totalité. L’Homme y existe, y vit – mais la Nature le domine, et lui impose ses rythmes et ses épreuves.
… sur la terre ferme, en tout cas.

Car, dans les cieux, dans les hauteurs, ce sont bien les créations humaines qui ont pris le pas sur la Nature, et notamment ses illustrations les plus poétiques.
Les nuages.

Les nuages sont pénétrés, brimés et chassés par une construction humaine, qui domine discrètement les Adirondacks.

Un Héliporteur.

Formidable engin de transport du S.H.I.E.L.D., la structure de maintien de la paix internationale, bien que fondée et grandement financée par les Etats-Unis d’Amérique.
Ça n’aide pas, pour l’autonomie ; même si les choses changent, et s’améliorent un peu.

Notamment par des décisions récentes, qui ont amené une nouvelle direction au S.H.I.E.L.D. – collégiale, cette fois-ci.
Trois directeurs, pour une fonction ; surprenant, mais rassurant.

Chacun prend la direction du S.H.I.E.L.D. pour un temps limité, et le rôle tourne.
Cette semaine, cette fois-ci… c’est à lui. Et si son temps est compté, précieux, il entend l’utiliser ici pour changer les choses – et lever quelques mystères.

« Le canal de communication est prêt ? »

« Prêt et sécurisé, directeur. Vous pouvez y aller. »

Quelques mots sont échangés dans l’Héliporteur, dans l’une des salles principales – une zone de commandement direct.
Le pont supérieur.

Longtemps contrôlé par Nick Fury – Senior et Junior ; mais les temps changent.
L’ancien est dans une retraite active et mystérieuse. Le fils est tombé, du fait de ses choix discutables et de ses positions extrêmes.
D’où la nouvelle direction. D’où les changements. D’où… ce retour ; son retour.

« Ah ! Directeur… bah oui, tiens ; pourquoi pas. Je préférerais co-directeur, mais c’est un peu long. Va pour directeur !
Allez, parfait. Merci pour le canal. Avec hologramme, hé ? Allez, super ! A tout de suite ! »

Il sourit, salue l’agent qui a organisé l’ensemble – et s’avance d’un pas nonchalant, vers une zone sûre et discrète.
Il surprend et interpelle vu sa tenue, et apprécie ça.

Tony Stark aime ne pas lancer indifférent.
Surtout quand c’est organisé, comme ici où il porte une tenue du S.H.I.E.L.D., loin de son armure habituelle.

C’est voulu : cela lui permet de prouver que son mandat sera différent du précédent, où il s’est perdu dans l’autoritarisme et l’armure.
Il doit changer. Il va changer, et la co-direction avec Jennifer Walters et Cable va l’aider.
Tout comme sa communication du jour.

L’inventeur s’installe ici dans une pièce fermée, enclenche les dispositifs, les vérifie avec ses propres équipements et se lance.
Il lance l’appel discret, à un ami – un proche ; un frère, d’armes et tout court. Avec qui les relations ont été difficiles, mais à qui il confierait sa vie. Toujous.

« Hey, salut Steve. C’est Tony.
Aurais-tu une disponibilité pour venir sur l’Héliporteur, aujourd’hui ? Nous sommes au-dessus des Adirondacks, je peux t’envoyer une navette.
Nous devons parler. J’ai déjà évoqué avec toi mes doutes sur des infiltrations ennemies – mais j’ai identifié là un agent double. Un type venu d’Hydra, qui s’est fait recruter par le S.H.I.E.L.D. et que je suis.
J’ai réussi à limiter sa nuisance, et je me prépare à l’interroger. Ça serait bien que tu sois là.
Notamment parce que ce type a été vu avec le Baron Zemo… qui a récemment pu s’enfuir de prison via un groupe de super-vilains, appelés les Maîtres du Mal. Super, hein ?
Bon, tiens-moi au courant. A+ ! »

Tony coupe la communication, et grimace.
Ça ne lui plaît pas, ça. Ça l’inquiète ; beaucoup.

Il espère que Cap’ va répondre positivement – il a vraiment besoin de lui, là. D’une part, pour y voir plus clair… mais, aussi, pour l’aider ; le retenir. L’aiguiller.
L’empêcher de se perdre dans cette paranoïa agressive qui l’a mené à bien trop d’extrêmes…

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Il y a quelques mois Le SHIELD vivait une crise interne. Causée par une fuite de données sensibles dérobées par la Chatte Noire elle avait attirée l’attention sur les manquements de Nick Fury Jr en matière de sécurité autant qu’en matière d’ethique. Le SHIELD avait toujours dépassé les bornes pour assurer la sécurité du monde mais rarement aussi loin, aussi fréquemment. Au point qu’il devenait difficile de faire la différence entre lui et une organisation de super vilains quand on voyait le traitement réserve à des innocents.

Tony Stark et Steve Rogers ont confronté Fury et découvert certains de ses secrets les moins avouable, au passage ils découvraient une organisation de super vilains qui pourrait passer pour secondaire si ils n’avaient pas…capturé Fury lui même. Il avait beau s’être évadé de sa prison de Genosha où Magneto l’avait enfermé le directeur du SHIELD avait perdu pied et dépassé ses prérogatives.

Peu après ces Maitres du Mal avaient aussi attaqué la prison du RAFT et libéré le baron Zemo, adversaire de toujours du Soldat. Et dès qu’il suspecte une implication de l’Hydra quelque part les yeux du Captain changent. Son regard se fait plus suspicieux, ses recherches plus poussées. Les cameras du RAFT ont permises d'étoffer la liste de ces vilains qui à un moment ou à un autre se sont joint à cette organisation. Certains récurrents, d’autres plus ponctuels. Parmi eux Richard Fisk dit " La Rose" que Steve venait d’échouer à capturer.

Un échec d’autant plus que se jouant de lui ils ont laissé la marque de l’Hydra derrière eux. Intox ou réalité? Une manipulation de Mysterio ou bien l’Hydra était elle suffisamment implantée à New York pour en profiter et lui passer un message? Lorsqu’il reçu le message de Tony cela ne fit que confirmer ses craintes.

Un agent de l’Hydra a été pris au sein du SHIELD, un homme en lien direct avec Zemo. Les Maitres du Mal sont dans le crime de cette ville, au coeur su SHIELD…et où encore?

Après un voyage en avion jusqu’à l’heliporteur Steve traverse les coursives pour atteindre la passerelle où l’accueille le directeur, ou plutot l’un de ses directeurs. Celui qu’il connait le mieux.

“Bonjour Anthony.”

Passant ses mains gantées de rouge dans son dos il s’approche de lui, droit, inflexible. Captain America.

“Belle prise. Il faut toujours se réjouir quand on met la main sur un espion ennemi."

Puis marchant à coté de Tony il le contourne pour regarder dehors par la baie transparente.

"...Mais aussi se demander s’il s’agis d’une blessure légère ou d’une infection déjà bien propagée.”

L’Hydra une maladie? Pour lui oui. Leurs idées rendent malade.

Date d'inscription : 11/01/2022

« C’est bien ça qui m’interpelle, Steve. »

La voix de Tony Stark est calme, en contrôle – mais son visage se ferme, se tend à mesure qu’il échange avec son ami, en marchant dans les couloirs de l’Héliporteur après l’avoir accueilli.

Il est heureux et soulagé de le voir, même si cela ne se remarque pas.

Heureux, parce que même s’ils ont eu des maux, des désaccords, des disputes, des conflits – et même s’ils en auront encore, soyons honnêtes – il l’apprécie.
Beaucoup.
Steve est un ami, un vrai. Du genre à appeler quand ça ne va pas, et qui répondra présent. Un exemple, même si cela l’a souvent rendu dingue, en se comparant à lui ; mais qu’importe, il reste un pilier pour lui.

Et soulagé, aussi. Parce que Tony, malgré son ego et son allure, doute énormément de son rôle de co-directeur du S.H.I.E.L.D. – notamment après les déboires, les errances du précédent mandat.
Il continue de penser qu’il a raison, très souvent ; mais il a aussi besoin qu’on le conteste, qu’on le rabroue, qu’on le cadre.
Qu’on l’aide.

Comme ici. Comme avec ça.

« Je viens de m’installer dans ce fichu fauteuil, et je découvre cet agent double. Pas facilement, hein – mais je le découvre vite.
Je m’interroge. En fait, je… deviens un peu parano. »

Il grimace, en continuant de guider Steve dans l’Héliporteur. Il l’a attendu sur le pont, puis a rapidement fui les autres agents pour le mener seul dans les couloirs.
Il préfère. Ça le rassure.

« Bon, sans retourner dans la folie de la paranoïa des Skrulls, hein… mais quand même.
Je trouve ça troublant, en fait.
Je sais que ce salopard de Zemo s’est installé en Bagalia, avec des super-vilains par dizaines mais aussi l’Hydra. Je sais, aussi, qu’il a été enfermé récemment – mais qu’il a réussi à s’enfuir du Raft.
Avec des super-vilains généralement moins affiliés avec lui, comme Madame Masque, le Lézard, Mysterio et la Rose. Ouais, sacré emballage, hein ?
Je sais que les mêmes, là, s’en sont récemment pris à l’empire du Caïd – ce qui n’est jamais rassurant, quand ça se bagarre dans la ville. Et… ah.
Je sais aussi que tu as été empêché d’appréhender la Rose, récemment. »

L’inventeur hausse les épaules, avec un sourire contrit.

« Le S.H.I.E.L.D., hé. On… surveille. J’avoue que ça interroge sur la notion de vie privée, mais bon. »

Il enchaîne, pour ne pas tomber sur un débat sur les libertés individuelles – il sait qu’il ne gagnerait pas, avec Steve.

« Alors… ouais, je m’interroge.
J’ai identifié ce type dans l’aile médicale du S.H.I.E.L.D., et j’avoue que son visage me disait quelque chose. Comme quoi, hé, je ne retiens pas que les yeux des filles ! Les magazines ne disent rien de vrai, retiens-le.
Bref. Je me suis souvenu de sa tête… car je l’ai vu dans quelques clichés de l’Hydra, et via Zemo. Dans le cadre de la branche médicale de l’Hydra – même si ce sont des bouchers et des tarés, en fait. »

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.
… mais les agents de l’Hydra ont déjà vendu la leur, et ne sont donc plus gênés par cela.

« Il tentait, en fait, de se faire exiler sur une autre base du S.H.I.E.L.D., quand on s’est croisés. Il a dû se rendre compte que je pouvais l’identifier, et… bon, je l’ai fait surveiller et je l’ai coincé quand il a tenté de dérober des données.
Mais là aussi, ça m’interpelle, et… je ne sais pas si je vais pouvoir obtenir de lui des informations justes, ou ce que l’Hydra veut me faire obtenir.
Tu vois ce que je veux dire ? »

Tony soupire, en s’arrêtant – et en posant la main sur la poignée d’une porte anonyme.

« Tu… t’y connais plus, en agents doubles ou triples ou autres. Tu… veux bien me donner ton avis ? De pro’ ?
Allez, j’suis sûr que tu vas aussi me faire une ristourne sur ton tarif, nan ? »

Il adresse un clin d’œil complice, puis ouvre la porte – et révèle une salle vide, froide ; neutre.
Sans rien.
Sans rien pour s’asseoir. Sans rien pour s’attabler. Sans rien pour dormir.
… sans rien pour s’enfuir.

Un homme s’y trouve.

Un homme au visage froid et dur.
Anodin, comme il y en a tant, au fond ; mais coupé au couteau, et avec une lueur sombre dans les yeux qu’il pose sur Captain America.

« Ah. Le temps de… la torture est arrivé, c’est cela ? »

Sa voix est sèche, agressive ; suffisante.

« Si seulement, mon vieux ! Si seulement ! Mais… ah, voyons. J’me suis déjà permis de t’refiler un p’tit t-shirt de l’Hydra, pour que tu assumes tes couleurs.
Ouais, en fait, j’te force déjà porter ce vert dégueulasse et ce jaune criant. A mon avis, tu souffres déjà assez, la police du bon goût va sévir ! »

Stark glousse, mais sans joie ; sans entrain.
Calmement, il entre dans la pièce, referme derrière Steve puis s’installe dans un coin.

Immobile ; mais crispé.
Dans l’attente. Dans l’espoir, aussi – que Steve réussisse là où il sent qu’il n’obtiendrait rien !

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L’informant au sujet de Zemo et ses partenaires Maitres du Mal Tony rappelle qu’ils surveillent au point de savoir qu’il a échoué a attraper La Rose. Son sourire contrit n’est pas sans faire réagir Steve.

“Bien joué on dirait presque que çà te dérange.”

Il sait que Stark approuve cette manière de faire, d’espionner ses alliés.

“Je ne sais pas ce qui est le pire m’observer ou me faire savoir que tu le fais. C’est ainsi qu’on altère le comportement des gens, en leur faisant savoir qu’on les a à l’œil."

Et parfois en mal, car alors on se met a réagir de manière non naturelle, à s’auto censurer. Comme si ceux qui nous observaient avaient pour eux l’autorité morale alors que leurs valeurs sont pourtant souvent moins honorables que celles des observés. Mais il en faudrait plus pour donner l’impression à Steve que son pays est au niveau de ceux qui espionnent leur population pour créer des cages mentales car il est au fait de la santé des autres institutions. Et elle est bonne du moins aux dernières nouvelles, il y aurait a redire sur les nominations à la Cour Suprême. Mais en tant que Steve Rogers citoyen pas forcément en tant que Captain America. L’espion qu’il avait attrapé avait été attrapé à l’aide médicale, il avait tenté de se faire muter quand il avait su que Tony Stark risquerait de l’identifier mais n’y était pas parvenu.

“Je vais voir ce que je peux faire.”

Entrant dans la pièce dont Tony avait poussé la porte Steve entre à l’intérieur en posant son regard sur celui qui le fixait avec intensité. Il n’avait pas été torturé, un bon point. Le regard bleu acier du soldat se porta vers son camarade puis retourna vers l’individu.

“Quelle était ta mission en infiltrant la branche médicale du SHIELD?”

Question simple lancée d'une voix ferme, réponse simple attendue. Du moins si réponse convenable et pas trop intoxiquée était possible.

Date d'inscription : 11/01/2022

Et merde.

Tony Stark reste dans un coin de la salle d'emprisonnement, neutre et froide, quand Steve Rogers se lance dans l'interrogatoire.
Il grimace. Il soupire. Il s'en veut.
Il a merdé ; encore.

Il se passe sa main gantée sur son visage, et secoue la tête. Il a merdé, oui.
Il a merdé... et Steve l'a bien capté, et le lui a fait comprendre.
Su-per.

L'inventeur a bien envie de répliquer, de revenir sur les quelques mots échangés dans le couloir – afin de se défendre, de se reprendre. De plaider sa cause.
Ouais, quelle bonne idée : plaider sa cause devant Steve, sur les libertés individuelles et la surveillance. Ça ne peut que bien se passer.
… tocard.

« Humf. »

Le Vengeur Rouge et Or soupire, et hausse les épaules. Quel tocard.
Lui, hein !
C'est lui le tocard. Il l'a mal expliqué. Il l'a mal présenté. Il a... ouais.

Il a merdé. Encore.

Heureusement, le mystérieux agent de l'Hydra décide, après quelques instants de long silence, de parler.
Froidement.

« Vous détruire de l'intérieur. »

Brutalement, aussi.

« Participer à la chute de cette structure corrompue, faible, vulnérable et ouverte à des dogmes crétins et passéistes. »

Un sourire mauvais glisse sur son visage dur.

« Ah... oui, facile, en effet. Mais... ce n'est pas uniquement la belle leçon de l'Hydra, voyez-vous. C'est... une pensée, sincère et profonde en moi. »

Il acquiesce, sombrement.

« Je souhaite votre anéantissement. Je souhaite votre asservissement. Je souhaite votre soumission.
Je souhaite votre destruction, et l'annihilation de tout ce qui vous tient à cœur.
Afin d'offrir au monde l'ordre définitif dont il a tant besoin – et qui permettra, enfin, de le pacifier. Au mieux de nos intérêts. »

Un ricanement cynique retentit lentement.

« Quant aux raisons pour avoir choisi la section médicale... ah ! Vous n'êtes pas prêts à le comprendre, je le crains. »

« Oh, vraiment ? »

Tony, toujours crispé et surtout gêné de s'être fait reprendre par Steve, tente de se lancer pour reprendre la main – et flatter son propre ego, aussi.
Ça ne donne jamais rien de bon, d'ailleurs ; mais ça ne l'arrête pas pour autant.

« Soyons clairs... nous trouverons pourquoi vous vous êtes infiltré là, et ce que vous y avez fait. Nous trouverons, et nous stopperons tout ce que vous avez fait jusque-là.
Mais... ça voudra dire que nous vous bloquerons dans la cellule la plus sombre du S.H.I.E.L.D. - et croyez-moi, on en a, des cellules craignos.
Alors... fais-toi une fleur, et aide-nous, hé. Ou alors... j'laisse la Bannière Etoilée prendre le relais, tu vois ? »

Tony sourit ; essayant de jouer au Bon Flic et au Mauvais Flic.
Sans être sûr de son rôle.
… sans que cela fonctionne, aussi.

« Ah... formidable. Vous êtes un... futuriste, c'est ça ? Vous forgez l'avenir, n'est-ce pas ?
Extraordinaire. Mais... vous oubliez le passé, vous le considérez disparu. Perdu !
Quelle erreur.
Car c'est du passé qu'est formé l'avenir. Car c'est du passé... que viendra le salut, en retrouvant nos croyances ! »

Et, sans attendre, l'homme en vient à agir, réagir... en s'arrachant les vêtements, et en se griffant le torse.
Jusqu'au sang.
Jusqu'à... la chair.

« Mais... quoi ?! »

Tony grimace, recule ; surpris et troublé.
Tandis que, devant lui, l'homme en vient à... changer. Vite ; très vite.
Trop vite.

« Bordel, mais qu'est-ce qu... »

« CECI EST L'AVENIR, ANTHONY STARK ! L'AVENIR DE NOTRE FOI !!! »

L'homme change, et se transforme.
Il confirme alors les raisons de son placement dans la cellule médicale, afin d'obtenir les données nécessaires à son changement...

… à sa révélation, pour devenir une monstruosité qui bondit sur Steve et Tony !

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Avant d’entrer Steve a eu des mots durs à l’attention de Tony. Il n’a pas fait que la morale, l’expression d’une opinion toute personnelle et raccourcie quand on voit le temps qu’une telle question devrait prendre pour être débattue. Avec de la nuance, parfois faire savoir qu’on surveille a des vertus bénéfiques. Et surtout sans sous-entendu désobligeant sur la confiance qu’il pourrait avoir en lui pour diriger le SHIELD. Cela valait bien la peine de proposer son nom aux Nations Unies en vantant ses qualités si c’était pour lui faire comprendre aujourd’hui qu’il n’a pas confiance, n’apprécie pas ses actions. Evidement qu’il observerait ses actions à lui aussi, il aurait du s'en douter. A quoi bon reprocher à Tony d'être Tony, cela n'avait pas de sens.

Entrant dans la pièce et sentant son ami sur la réserve après leur échange Steve regrette ses mots mais est trop fier pour lui dire. C’est dommage. Humain mais aussi un peu puéril peut être, qui dirait cela de Captain America en le regardant. Mais pour Steve ce n’est pas par puérilité qu’il ne s’excuse pas, c’est pour ne pas faire perdre de force à son propos. Oui c’est moralisateur et manquant de nuance. Mais s’il ne reste pas des gens comme lui pour tenir cette ligne qui le fera à l’heure du Big Data et où tout le monde peut accéder facilement à la vie de tout le monde? Qu’il la livre de lui même ou par la conservation très peu sécurisée des données que des centaines d’organismes privés comme publics font nous n'avons plus beaucoup de secrets.

La discussion se lance avec le scientifique de l’Hydra. Cela ramène Steve à la réalité et au danger que cette organisation représentera toujours. L’individu rappelle leur but et le soldat le regarde en silence et sans cligner des yeux une seule fois. Imperturbable. Tony intervient et tend une perche au captain pour qu’il le suive. Ce qu’il s’apprête à faire même s’il a un mauvais pressentiment. Celui que cet homme ne parlera pas, qu’il a le mental pour cela. Mais pourtant ce n’est pas pour cela qui interrompt l’interrogatoire mais la métamorphose terrible de l’homme en face d’eux. Il a désormais le physique de ses idées, définitivement.

“En arrière Tony!”

En un instant le bouclier était partit sur la créature pour la heurter de plein fouet et Cap s’élance en avant pour le récupérer. Arrivant sur le monstre il lui donne un coup de poing au niveau du gros œil unique. Les tentacules lui enveloppent alors le bras et il tente de se dégager sans succès. Il est fort le bougre.

Date d'inscription : 11/01/2022

La situation dégénère.

Tony Stark a fait venir Steve Rogers pour l’aider à interroger un agent d’Hydra découvert dans l’Héliporteur du S.H.I.E.L.D. – et cela se passe mal.
Déjà, parce que Captain America a été sévère, mais juste, avec Iron Man, et ce dernier n’y goûte guère.
Mais, surtout, parce que l’agent d’Hydra… enclenche une évolution personnelle, organique, qui le transforme entièrement. Qui l’amène à devenir…

Un monstre.
Définitivement, un monstre.

Tout son corps se module, pour prendre l’apparence d’une abomination venue des pires cauchemars de l’Humanité.

Steve s’est lancé pour agir, évidemment. Son bouclier impacte la créature, la fait reculer. Il bondit sur elle, la frappe… mais est interpellé, agrippé.
Il est en mauvaise posture.

« Hey ! Les activités sexuelles sont interdites sur l’Héliporteur… surtout le hentai ! »

L’inventeur se doute que Rogers n’aura pas la référence – et c’est heureux.
Il enchaîne aussi, de son côté.
Toujours en costume du S.H.I.E.L.D., il active des nano-machines…

… et tire sur le monstre.
Ce dernier est suffisamment surpris pour lâcher le héros patriotique, ce qui est bien ; mais rien n’est réglé.

« Mais quel bordel… j’suis sûr que ça va encore me retomber dessus, ça ! »

Il grimace, et recule en fixant la monstruosité, en cherchant si Steve va bien.

« Ce… salopard doit avoir une modification génétique pré-encodée, afin de la déclenche ici. C’était un piège, et on est tombé droit dedans !
Ça ne me dit rien, Steve. »

Son visage se ferme, alors que son esprit file pour essayer de nourrir plusieurs hypothèses.

« Toute l’attention va se concentrer ici. C’est… bordel. Est-ce que tu penses que ça pourrait être… une diversion ? »

« Directeur Stark ! Nous arrivons en soutien ! L’Héliporteur va concentrer ses agents sur votre zone ! Ne faites rien de stupide, pour une fois ! »

Ces mots forts et agressifs sont prononcés à la hâte, par une femme dure qui mène une troupe en courant pour les rejoindre.

Maria Hill.
Qui, ainsi, confirme les soupçons de Tony.

« Rah… foutus protocoles. Ils le savaient… »

Il pâlit en se demandant ce que l’Hydra prépare vraiment – tandis que l’agent ennemi continue de grandir, de croître.
De se transformer.

Encore plus menaçant et terrible.

Alors que, plus loin, dans un dock de l’Héliporteur désormais abandonné car l’essentiel des agents se concentre ailleurs…
Quelqu’un émerge d’un vaisseau anonyme, immobile jusque-là. Quelqu’un qui, discrètement, commence à s’affairer.

Richard Fisk.
Dont les manœuvres obscures commencent, en secret et dans le plus grand des silences…

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Date d'inscription : 05/11/2022

Le tir que Tony effectue avec son gant de nanites libère Steve qui en effet, n’a pas la référence. Mais qu’importe si tant de choses semblent éloigner ces deux hommes car le premier vient de sauver le second qui se reprend. Coup de coin du bouclier sur la créature qui recule, le Soldat en profite pour se dégager. Pour Stark c’est un piège une véritable bombe génétique. Le scientifique de l’Hydra a attendu de se retrouver face aux meilleurs cibles possibles avant de révéler sa forme, une forme qui parle beaucoup au porteur du bouclier étoilé. Même si Maria Hill leur dit arriver avec des renforts le monstre grossit, Cap stoppe une attaque lancée par une des immenses tentacules et se fait projeter dos contre le mur. Mâchoire serrée il encaisse, bande ses muscules et pousse de toutes ses forces…pour parvenir à se dégager à nouveau.

“Génétique en es tu certain? On dirait de plus en plus à Shuma-Gorath même s’il n’en pas la taille…”

Shuma Gorath. Une abomination dimensionnelle, un démon-dieu Cimérien que Cap avait affronté avec les Invaders originaux. Quelque chose contre lequel il faudrait Strange si on voulait éviter qu’il gagne sa taille optimale et explose cet héliporteur du SHIELD comme Banner le faisait régulièrement de ses chemises.

“Enfin, çà ne fait peut être que lui ressembler…”

Espérons le en tout cas. Il se rapproche de Tony pour le protéger le temps de se faire recouvrir entièrement par ses nanomachines et être pleinement opérationnel.

“Maintenant, tout ce qu’on a allez!”

Steve bondit sur la créature qui a le réflexe de survie de fermer l’œil et frappe le cuir de la paupière avec son bouclier. Vlan. Vlan. Vlan. A plusieurs reprises il agresse avec force le monstre à en fendre sa paupière, comptant sur son ami pour utiliser lui aussi sa puissance de feu qu’il sait terrible.

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« C’est… bon sang, Steve ! C’est que t’as raison, mon vieux ! »

La voix de Tony Stark est désormais modifiée par l’armure qui le recouvre, qui l’a recouvert grâce aux nano-machines déclenchées pendant que Captain America couvrait son ami.
Ce dernier a pu avoir le temps nécessaire pour s’armer… et comprendre, finalement, que son camarade était dans le vrai sur leur étonnant adversaire.

« Peut-être… ouais, hein, bon. Non, clairement, c’est… c’est Shuma-Gorath !
Ou… plutôt, un rejeton de Shuma. Shuma, Shumi, Shumo, hein !
Mais… ah. Va… clairement falloir appeler Strange, ou Madame Strange, qui dispose d’un sacré caractère, hein, mais…
Bon, l’idée peut quand même tenir. Peut-être que ces tarés d’Hydra ont mélangé la Science et la Magie pour toucher le génome de ce mec, mais… bon, ça ne règle pas le problème, là ! »

Iron Man grimace, sous son casque, et acquiesce – alors que, en face, l’ancien savant continue de changer, de grandir, de gonfler.
De se transformer.

Même si, heureusement, des agents du S.H.I.E.L.D. viennent accompagner les deux super-héros.

« Stark ! Les agents d’élite sont là ! »

Maria Hill hurle, tandis que plusieurs agents volants se projettent et viennent aider.

Ils filent, et tirent directement sur l’ennemi.

« Hey, cool ! Merci du coup d’main ! On sent que certains veulent une augmentation, ici ! »

Il grimace un sourire, puis concentre son énergie. L’armure met quelques instants, mais donne satisfaction.
La puissance est là ; et il sait quoi en faire.

« Ecoutez le type au drapeau ! Il sait ce qu’il fait, lui ! »

Tony ricane pour détresser… puis libère un puissant rayon d’énergie.

Tandis que, à proximité, les autres agissent aussi.

Les agents volant tirent. Maria Hill et les siens tirent.
Captain America frappe.

L’ennemi est soulé de coups, d’attaques… et ne peut réellement tenir. Même lui, même avec sa taille doit finir par céder.
Et cela arrive.

Quand son œil gigantesque se rouvre, après le coup de Steve.

Pour signifier sa grande détresse – et sa chute à venir.

« Il souffre ! Il peine ! On peut se le faire ! Allez !! »

Iron Man hurle, et intensifie l’attaque. Les autres font de même.
C’est bien.
La situation va bientôt se régler.

… ici, au moins.

Car, ailleurs, dans les zones désormais vidées de l’Héliporteur, une autre menace avance et rôde.
Richard Fisk. Qui a mis son masque, pour se sentir à l’aise.

La Rose avance, et saute.
Pour arriver à destination. Pour rejoindre une aile spécifique. Pour atteindre l’armurerie du S.H.I.E.L.D. – et espérer ramener quelques objets, mais aussi de bien mystérieuses informations…

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La créature a grossie et se faisant a enfoncée plusieurs parois d’acier qui l’entourait. De la salle d’interrogatoire où Tony et Steve avaient confronté le scientifique de l’Hydra il ne restait plus rien maintenant que l’aberration prenait une taille toujours plus imposante. Pourtant l’espoir est permis car les attaques du SHIELD ainsi que de Captain et Iron Man portent de beau fruits. Le monstre est inquiet, c’est du moins ce qu’on peut lire dans son œil unique. restait il quelque chose du savant de l’Hydra derrière cela?

“Concentrez le feu sur la pupille!”

La partie la plus fragile de l’œil, Steve vise le petit rond noir avec son bouclier et le lance. Avec puissance et précision le disque en alliage de vibranium se plante très exactement où il le voulait sans rebondir. Il est aveuglé maintenant et sa panique est totale, ses tentacules remuent autour de lui en envoyant en arrière des agents du SHIELD qui ouvraient le feu eux aussi.

“Il se repère à l’audition reculez!!!”

Une erreur du Captain qui leur avait dit d’ouvrir le feu, il tâche alors de corriger cela avant que le drame ne survienne en venant plaquer au sol Maria Hill pour l’empêcher d’être heurtée par un balayement du rejeton de Shuma-Gorath.

“On est ok Tony!”

Une manière aussi bien de lui dire que les agents du SHIELD vont bien que tout repose sur lui pour la mise à mort désormais.

Date d'inscription : 11/01/2022

« RAH ! »

Une grimace glisse sur le visage de Tony Stark, sous son casque, quand il se rend compte que l’entité recule – mais pas assez vite.
Surtout, elle menace ses alliés, et il faut tout le courage et l’habilité de Steve pour sauver Maria Hill.
Ça ne va pas, ça ; pas du tout.

« Faut… que j’fasse tout moi-même, ici ? Très bien ! Mais qu’on ne m’interdise plus de tout recolorer en rouge et or, hé ! »

Il ricane nerveusement – puis se place en face du monstre. Il concentre l’énergie, active l’attaque… et se prépare.
A tout lâcher.

« ATTENTION LES YEUX ! »

Parce que ça va décoiffer, oui.
Et pour cause !
Iron Man libère l’énergie…

… et entend ne faire aucun quartier.

La puissance de l’armure est propulsée directement vers le savant d’Hydra transformé, qui est frappé de plein fouet.
Ça fait mal ; mais il tient.
Un peu.

Un peu seulement.

La créature commence à briller – et à vibrer.
A trembler.

Un son inhumain, de souffrance et d’agonie, s’échappe de l’entité, alors que les vibrations et la brillance s’intensifient.
Au point de devenir aveuglant.
Au point… oui.

Au point que cela ne peut continuer longtemps.

SPLASH

Un bruit dérangeant acte la fin de la vibration et de la brillance – car l’entité ne bouge plus.
En vérité… l’entité n’est plus.

La créature a littéralement explosé devant eux.

« Bigre. Ça… va nous coûter bien cher en frais de nettoyage, tout ça.
Ça va, tout le monde ? Ouais ?
Peuh, mais c’est horrible, tout ça… »

Un air dégoûté accompagne ces mots, alors que l’inventeur s’avance dans cette pièce brisée, aux parois entièrement recouvertes d’une matière gélatineuse.
Berk.

L’entité a explosé, et la matière est… sa peau.
Littéralement.
Gluante et dégoûtante.

« Ah, bon sang… c’est dégueu’. C’est bien dégueu’. Heureusement que je sais contrôler mon vomi, sinon j… »

« Gah… gaah… gah… gaaah… »

Un murmure douloureux interpelle Stark, alors qu’une forme émerge de la matière et s’avance en tremblant, en tanguant.

Le savant ; ou ce qu’il en reste.
Un amas de chair et de matière, à peine humanoïde.

« Oh bordel… il ne va pas bien. Il ne va pas bien, là. Il faut l’aid… »

BANG

Iron Man s’avance vers le savant transformé quand un son l’arrête – quand un impact l’arrête.
Le son d’une balle. L’impact d’une balle.
Dans le crâne du savant ; qui s’écroule, sa cervelle se rajoutant à la matière sur le sol.

« Mais… quoi ? QUOI ?!! »

Le casque se rétracte, quand Tony tourne sur lui-même et cherche, enragé, l’origine de l’événement.
Le responsable.

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« Qui a fait ça ? Qui a osé ?! Qu… »

« Gardez votre calme, Co-directeur Stark. »

Une voix froide et sèche s’élève, et Tony n’a même pas besoin de se tourner pour la reconnaître, et comprendre.
Evidemment.

« HILL ! Mais qu… »

« J’ai agi selon les directives et protocoles du S.H.I.E.L.D., que votre fonction vous impose de respecter, d’appliquer et de faire appliquer.
Je protège la structure de toute entité extérieure nocive, agressive et corruptrice.
J’évacue le problème, en limitant les interactions. »

L’inventeur se crispe, en voyant l’air froid et suffisant de la jeune femme.

« Mais… nous ne pouvons pas nous reposer ici, Monsieur. Nous avons des alertes sur le réseau. Il est probable que ceci ait été une diversion pour… »

« … dérober des données sensibles. »

La froideur du ton de Tony est égale à celle de son regard, envers Maria.
Il est énervé, enragé.
Il veut s’emporter contre elle – mais il sait qu’il est demandé ailleurs ; qu’ils sont demandés ailleurs.

Pour empêcher le départ des données sensibles.

Des données bien au chaud dans la poche de Richard Fisk, qui a troqué son masque de La Rose…

… pour une tenue du S.H.I.E.L.D., afin d’espérer profiter de la panique pour fuir, et rentrer bien au chaud chez lui !

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Date d'inscription : 05/11/2022

La monstruosité est vaincue et en vient à éclater. Puis une forme émerge de sa carcasse un être de douleur qui fait pitié à Steve même en sachant qu’elle être abject il avait pu être avant. Ou du moins il l’imagine sans peine, les savants de l’Hydra sont de la pire espèce. Alors qu’il s’approche de ce corps décharné un coup de feu retenti faisant se tourner aussi bien Tony que Steve. Le co-directeur du SHIELD s’enflamme, qui a fait çà? Qui? Mais Maria évidement.

Cap la regarde en silence et il retient ses mots, serre ses poings.

“Encore des données volées, dites moi que celles ci ne sont pas de la même importance que celles dérobées par Felicia. “

Finalement il ôte son masque et souffle avec lourdeur avant de s’adresse à Tony.

“Dis moi que le SHIELD a retenu une chose depuis la dernière fois.”

Puis et peut être contre l’attente de Tony qui aurait pu compter sur le soutien de Steve en toute situation…il se détourne pour marcher jusqu’à la porte à coté de laquelle Maria se tenait. Lui aussi n’a pas assez appris de ses erreurs, s’est fait avoir. Avait il tellement eu le choix? Non, le monstre était un danger vital pour l’héliporteur il devait le combattre. Mais pourtant l’Hydra l’a eu. Et il s'en veux d'avoir été piégé. Si quelqu'un ne doit pas être piégé par eux c'est bien lui.

“Je rentre, vous savez où me trouver. Vous le sauriez même si je ne le voulais pas d’ailleurs.”

Désabusé il s’en va en les laissant là face à l’exécution de leurs process de sauvegarde de données. L’ennemi en apprend toujours plus sur eux et ils font quoi pendant ce temps eux? Ils tirent des balles dans la tête des seuls sources qui pourraient leur apprendre quelque chose. Traversant les coursives Cap fini par arriver devant un ascenseur menant vers le pont de l’heliporteur et passe sa main dedans pour l’attraper de justesse. Un homme se tourne discrètement pour qu’il ne voie pas son visage.

Richard Fisk qui est juste à coté de Steve, lui aussi à visage découvert. Captain a vu son visage dans l’obscurité d’une ruelle il y a quelques jours à peine mais est trop préoccupé pour avoir remarqué en montant que l’adversaire est à un mètre de lui a peine. Il réfléchi à tout çà et fini par s’adresser à celui à coté de lui.

“Pourquoi vous être engagé à l’origine? Et pourquoi rester.”

Date d'inscription : 11/01/2022

« Qu… quoi ? »

Une expression de surprise, de choc et, un peu, d’indignation glisse sur le visage de Tony Stark, alors qu’il entend les mots et réponses de Steve Rogers.
Face à la situation. Face à la crise.
Face aux ennuis.

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« Mais… quoi ?! »

Son cœur est partagé, ici.
D’une part, l’inventeur a envie de s’énerver après les piques directes de Captain America – et qui lui paraissent injustifiées, et brutales.
De l’autre, il est surtout… surpris que son ami dise cela ; en vienne à dire cela.

Il est sur les fesses, au moins dans l’idée.
Et c’est aussi pour cela qu’il reste interdit, qu’il ne répond pas – que la Sentinelle Etoilée lui coupe la chique, littéralement.

« Quoi ?! »

Sa réaction interloquée résonne dans le vide, alors que Steve s’en va… aussi sur le regard surpris, mais sévère, de Maria Hill.

Le héros de la deuxième guerre mondiale part, ainsi.
Il s’enfonce au cœur de l’Héliporteur, évidemment sous tension – autant pour ranger les décombres et limiter les gravats, que pour gérer la crise des données.
Encore.

Tony n’a pas pu répondre sur la qualité des éléments dérobés, mais il s’était en effet occupé d’assurer la sécurité des data-centers.
C’est déjà ça ; mais ce sera peu.

Même si, peut-être, Steve lui-même pourra trouver une solution – s’il parvient à identifier réellement la personne à qui il parle, en finalisant son départ.
Quelqu’un qui se fait passer pour un agent du S.H.I.E.L.D., mais n’en est pas un.

« Ah. »

L’homme grimace, en plissant les yeux face à Rogers qui lui parle ; a priori de manière anodine.

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« Je… ça semblait… bien. »

Richard Fisk est sous pression.
Il est sur le point de s’enfuir et de réussir sa mission… mais Captain America lui parle.
Captain America !
Il doit improviser. Il doit gérer.

Il doit s’en sortir.

« J’ai… je voulais plus que… euh… l’armée classique. Je voulais… l’aventure. »

Ridicule. Ça sonne ridicule.
Heureusement, à proximité, une voix forte résonne et créé une petite distraction.

« Interrogez tout le monde ! Passez tout le monde au scanner ! Je ne veux pas perdre ces fichues données ! Personne n’est au-dessus des soupçons ! Allez ! »

Maria Hill, déjà sur le terrain ; encore.
A côté de Steve, Richard déglutit difficilement. Cela s’annonce compliqué…

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Date d'inscription : 05/11/2022

Cap s’en va. Sur une mauvaise note a peine meilleur que son arrivée. Sur des reproches au SHIELD, leur manière de faire qui ne devrait pas le surprendre pourtant. Mais si encore ce n’était que cela ils sont grands et responsables, peuvent les entendre. Steve Rogers vient d’une époque pré Watergate où on considérait que les organisations gouvernementales en charge de défendre les intérêts des américains le faisaient sans s’abaisser au niveau de l’ennemi. D’une époque où quand les soldats allaient à la guerre leur sacrifice en valait la peine car ils étaient dans le bon camp.

Peut être a tord d’ailleurs. Le sang des amérindiens avait enrichi les plaines où les colons avaient planté le coton récolté par les esclaves. Cela ne faisait pas soixante dix ans que Little Bighorn avait eu lieu et a peine plus que la traite d’être humains avaient été abolis dans ce pays quand Steve s’était enrôlé pour le défendre. Mais a cette époque après la crise de 29 et avoir touché le fond, les américains avaient réussi a se donner la main pour remonter à la surface. Les luttes pour les droits qui clairsemaient le pays étaient déjà là mais pas aussi avancées que maintenant, pas aussi proches de rendre les américains aussi heureux qu’ils le mériteraient tous. Parce que comme ce pays s'est libéré par la lutte de son oppresseur elle peut être libératrice.

Aujourd’hui c’est le SHIELD que Captain critique mais il ne le hait pas pour autant. Il attend juste mieux de lui, qu’il connaisse lui aussi ce temps où i lest né et où on se disait que tout sera possible demain malgré la misère qu'il a pu vivre. Mais ce qu’il fait à Stark? Il ne l’assume pas. Tony est son ami et il se démène pour améliorer le SHIELD en mettant les mains dans son cambouis, sa puanteur. C’est quelque chose qui ne se fait pas en un jour et au lieu de l’aider ce qu’il aurait pourtant voulu faire…il le plombe. Alors qu’il interroge l’homme à coté de lui celui ci lui répond, peu à l’aise.

Tendu. Normal peut être après une attaque de monstre tentaculaire? Non, ce n’est pas naturel. Il hésite, bégaie presque. Oh il y a bien des soldats qui ont bégayé quand ils s’adressaient à Steve Rogers, intimidés par cette légende vivante. Mais là c’est faux, tout est faux. Même ce qu’il dit. Même cette voix qu’il essaie de prendre pour dissimuler celle qui s’adressait il y a encore quelques jours à Captain dans une ruelle, avant de lui échapper.

“L’aventure. Le risque. Oui.”

A la seconde où Maria Hill avait finie de demander de contrôler tout le monde et que Richard avait eu le malheur de déglutir Cap avait pris son bouclier dans son dos et planté celui ci dans le coin de l’ascenseur, repoussant, bloquant le gangster infiltré. Celui ci est maintenant bloqué dans un coin avec sous la gorge le bouclier étoilé qui s’est arrêté juste devant sa glotte.

“Richard Fisk. Quand je pense que je t’ai tendu la main pour t’offrir une échappatoire, montrer à tous que tu valais mieux que ton père.”

Il décroise ses bras et tend une de ses mains sous son bouclier. Il ne plaisante pas car cette attaque l’avait quelque peu échaudé.

“Donne moi les données que tu as dérobé.”

Son regard bleu acier fixe celui de Richard.

Date d'inscription : 20/07/2021

Il se fige.

Il le savait. Oh oui, bien sûr ; il le savait.
Il savait... que l'autre savait, aussi.

Richard Fisk savait que Captain America allait l'identifier – le reconnaître.
Evidemment.
C'est... c'était... une évidence, oui.
Mais il est surpris, quand même.

Mais il se fige. Mais il s'immobilise. Mais il se bloque.
Mais il se crispe, surtout.

Il savait.
Dès qu'il l'a vu entrer dans cet ascenseur. Dès qu'il a été rejoint par lui.
Il savait.
… et il le sentait, aussi. Au moment même où il venait ici, il le sentait ; il l'a senti.

Il échoue.
Il échoue toujours. Il échoue tout le temps. Il échoue.
Il... ne fait que cela. Il n'est destiné qu'à cela.
Il...

« Pff. »

Il soupire, et secoue la tête ; puis hausse les épaules.
A quoi bon ?
Que pense-t-il faire, là ? Se battre ? Combattre Captain America ? Dans un environnement resserré ?
Imbécile. Il l'a déjà affronté, et il a été ridiculisé. Alors là...

Non.
Pas ça. Plus ça.
Un peu de dignité, que diable. Un peu d'honneur.

« Je... on peut... est-ce qu'on peut... »

Il grimace, puis baisse le regard.

« Est-ce qu'on peut éviter... les menottes ? Je... je vais... te suivre, ouais. Bien sûr. Je... j'ai pas... le choix... »

Il soupire, puis récupère les données sous clé USB, qu'il donne à Captain America.
Comment, se dit-il ; comment a-t-il pu y croire, hein ?

Comment a-t-il pu croire qu'il allait réussir.
Lui ! Lui...
Lui.
Richard Fisk. Fils de. Minable fils de. Imbécile fils de. Ridicule fils de.
Pitoyable fils de.

Il baisse les bras.
Il échoue. Il s'écroule. Il cède. Il abandonne.
Il s'abandonne.

Ça suffit, pense-t-il. Ça suffit, alors que l'ascenseur arrive à destination.
Ça suffit...

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Date d'inscription : 05/11/2022

Ils se regardent tant immobile l’un que l’autre, le bouclier les séparant. Richard prend quelques secondes pour se décider, jauger ses chances. Perdre confiance en lui et ce courage étonnant qu’il avait eu en opérant de la sorte. Lui le gangster a deux doigts de donner une claque au SHIELD qui sortait d’une tourmente publique avec la promesse qu’il résoudrait ses failles. Ce n’était pas tant les données qu’il aurait volé peut être que la symbolique d’un tel acte. Le SHIELD serait une passoire une organisation incapable de se protéger elle même alors protéger le monde? La confiance écornée réparée à grand coup d’Iron Man figure appréciée volerait à nouveau en éclat et avec lui peut être, une partie de son autorité. Richard demande une faveur puis lui tend la clé, Steve la prend mais n’éprouve pas plus de fierté que lors de leurs accrochages en ville quelques jours plus tôt.

“Tu sais faire preuve de bravoure Richard même si j’imagine, tu n’as pas du beaucoup l’entendre.”

Il s’interrompt, çà va de complimenter l’ennemi il ne va pas lui lancer des roses et lui crier de recommencer non plus.

“...Et la vie que tu t’es choisi aura gâchée un bon américain si tu veux mon avis.”

Un sourire léger apparait sur le visage jusque là crispé du Captain, alors que la porte d’ascenseur s’ouvre et qu’il les amène dehors. Cap qui retire son bouclier pour le passer dans son dos tend la main devant lui pour inviter Richard à sortir en passant le premier. Il ne le maintiens pas avec ses bras pour le guider, ne lui met pas de menottes. Il attend juste de lui qu’il sorte et affronte les conséquences de ses actes.

Des agents du Sheild qui les remarquent comprennent et appellent leurs supérieurs. Sur le pont de l’heliporteur et entre les appareils Steve reste à coté de Richard tant pour le surveiller que pour…veiller sur lui.

Date d'inscription : 20/07/2021

Et ça se passe ainsi, alors.

Richard Fisk se laisse faire – il subit la situation ; comme il a déjà tant subi dans son existence.
Il se laisse porter.

Plusieurs agents du S.H.I.E.L.D. comprennent très vite la situation, et lui lancent des regards sombres. Pleins de jugement, idéaux pour déclencher la culpabilité qui est si naturelle pour lui.

La Rose ne sait pas quoi dire ; car il n’y a rien à dire.
Hélas.

La zone dans laquelle lui et Captain America se trouvent se libère, rapidement ; se vide.
Et pour cause.
L’essentiel des troupes du S.H.I.E.L.D. gère l’évacuation du corps du scientifique d’Hydra transformé, littéralement changé en monstruosité mystique.
Mais les autres…

Les autres voient et savent, pour Richard.
Il se crispe. Il grimace.
Il le vit mal, et il le montre ; un peu.

Même s’il ne tarde pas à être récupéré et pris, par ceux habilités pour se faire.

« Bon… jour. Nous allons vous emmener dans un lieu de détention au sol, Monsieur Fisk. Je prends note de votre souhait de ne pas être menotté, et c’est accepté par notre direction. Mais nous allons vous implanter un calmant. »

Un agent du S.H.I.E.L.D. se présente à Richard, qui frissonne en le voyant, alors que Steve demeure à ses côtés.

« C’est… la procédure normale, Monsieur Fisk. »

« Je… d’accord. »

Richard souffle, puis se laisse faire.
Il suit ensuite l’agent, puis lance un regard long et triste vers Cap’ – mais sans agressivité, sans haine.
Avec un soulagement proche du déterminisme, du fatalisme.

Evidemment qu’il allait perdre. Evidemment.
Evidemment.

« Pff. On a encore du boulot pour nettoyer tout ça, hein. »

Une voix lasse émerge aux côtés de Steve, alors que Tony Stark le rejoint.
Crispé.

Mais pas vaincu, non plus.

« Merci, l’ami. Sans toi… pff, je ne veux même pas y penser. Je vais lancer un audit général, et le confirmer avec Jen et Cable.
Ça ne doit pas se reproduire – ça ne va pas se reproduire.
Et, qui sait, peut-être que cette arrestation va permettre de remonter jusqu’aux Maîtres du Mal… ça ferait du bien, là. »

Il forme un sourire triste – puis salue la Sentinelle Etoilée, et s’éclipse.
Il a encore beaucoup à faire.

Captain America est laissé libre de repartir, alors que Richard Fisk est emmené.
Evacué.

Exfiltré, littéralement.
Vers un centre de détention discret, mais validé par les autorités et suivi par des organismes vérifiant le bon traitement des prisonniers.
Les nouveaux directeurs y tiennent.

Et c’est bien. Et c’est ainsi.
Et c’est comme ça… que se finit cette étrange et terrible journée.

… enfin, pour Captain America et Iron Man.

Car, plus tard, dans les profondeurs de la nuit, au cœur d’une tour de New York, un homme ne dort pas. Un homme refuse que cette journée se termine.
Un homme réfléchit ; au futur. A l’avenir.
A ce qu’il compte faire – de son héritage. Et de son fils.

Wilson Fisk est troublé, perturbé.
Il ne sait pas.
Il ne sait plus, en fait. Il ne sait plus quoi faire… pour Richard.

C’est son fils, et il l’aime ; mais l’amour n’est pas le respect. C’est un acquis, mais ce n’est pas ce qui rythme l’existence – son existence.
Richard n’a cessé de le décevoir. Notamment par ses piteuses tentatives pour le vaincre.
Et pourtant…
Et pourtant, il est son fils ; mais il risque d’en révéler bien trop, le concernant.

Le Caïd souffle.
Perdu et troublé.
Mais…
Mais.

Une vibration le sort de ses rêveries. Un message, sur son smartphone.
Surprenant ; le numéro est peu connu.
Wilson le sort, fronce les sourcils et découvre un message – une photographie.

Elle le fait presque frissonner.

Richard.
En sang. Ensanglanté.
Battu.
Pas à mort, mais presque. Wilson ne peut l’affirmer, mais il sent… donc il sait.
Il sent et il sait que son fils est dans le coma, après ceci.

Quelqu’un. Quelqu’un l’a frappé et l’a mis dans le coma.
Quelqu’un…
Quelqu’un a évacué son fils, et le risque qu’il posait – pour Wilson, et les autres.

Quelqu’un vient d’évacuer ce risque, en battant son fils pour le porter aux frontières de la mort.
Quelqu’un… mais qui ?

La réponse suit, alors qu’un autre message arrive ; une autre photographie.
Cette fois-ci, Wilson frissonne vraiment.

Il grimace, même.
Cela… cela va devenir un problème. Cela sera un problème.
Si Fisk lui doit cela… oui, ce sera un problème.
Surtout si Norman Osborn entend reprendre la main dans les affaires…

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Date d'inscription : 05/11/2022

Captain America se tient droit ses mains gantées de rouge posées sur son bouclier touchant le sol devant lui. Comme naturellement au garde à vous lorsqu’il était en repos, un homme qui ne cesse pas d’être une sentinelle. Pour le SHIELD. Mais aussi pour Richard. Il veille a ce que tout se passe bien même lorsque le Maitre du Mal se fait implanter un calmant. Au regard triste de Richard Fisk Steve Rogers lui rend un sourire un peu ferme, franc mais tout en mesure. Il a fait le bon choix de se rendre sans résistance et dans une certaine mesure l’Avenger lui en est reconnaissant. Tony arriva à son tour. Le remercie pour la capture et le rassure sur la suite, lui montre qu’il a pris en compte ses critiques de tout à l’heure. Son sourire est triste et il va s’éclipser, s’en va déjà.

“Tony…Attends.”

Il prend une grand respiration et fini par se décrisper enfin. De quitter cet air bougon et préoccupé qu’il avait eu depuis qu’il avait posé pied sur l’héliporteur.

“Je te demande de me pardonner. Je ne suis pas un trés bon ami ces temps ci, mais je vais essayer de m’améliorer.”

Pas que pour Tony d’ailleurs. Il est Captain America le super soldat, pas de tous les combats parce qu’il sait que d’autres en qui il a confiance sont en première ligne mais il oublie quelque chose dans tout cela. Entre tous ces combats des Avengers ces gangsters qui envahissent la ville et l’HYDRA qui infiltre le SHIELD. Il est aussi Steve Rogers, un ami sur qui on devrait pouvoir compter. L’isolement ne lui allait pas au teint mais surtout aux relations avec ses proches. Et Tony en est un qui compte beaucoup.

“Il faudra qu’on regarder un match des Yankee, avec quelques bières.”

Il sourit. Pour se changer les idées, discuter de rien. Et de tout ce qui compte, surtout.

Hj:

Spoiler: