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Date d'inscription : 20/07/2021
Emploi/loisirs : Dirigeant d'Oscorp.
Situation : En apparente reconstruction. En pleines manigances.
Localisation : New York.
Witch & Goblin [Cléa Strange] Mar 25 Avr - 13:44 | |
| New York. Manhattan. Le quartier des affaires. Au cœur du nid de gratte-ciels qui défient les lois de la physique, de la réalité et de la bienséance. Bien des immeubles s’y dressent. Bien des formes étranges y règnent.
Bien peu donnent le même malaise que la structure d’un vert sombre, autant trouble qu’agressif.
La Tour Oscorp. Au nom et pour l’entreprise concernée ; Oscorp.
Fondée, dans sa version actuelle, par son président directeur-général : Norman Osborn. Qui a récupéré les cendres, les ruines de la société familiale, abandonnée en jachère par un père rongé par l’alcoolisme et la faiblesse. Il l’a formée. Il l’a transformée. Il l’a forgée.
Oscorp est son œuvre. Son outil. Pas son but. Juste un moyen d’avancer, et non pas une destination.
Oscorp a eu, comme lui, une existence compliquée et difficile. Compliquée par les opposants, faibles et mesquins. Difficile car les mythes ne s’écrivent que dans les aléas et les épreuves.
Oscorp tient. Norman tient. Ils tiennent ; ensemble. Ils avancent.
Norman obtient actuellement une revalorisation, un rééquilibrage ; un casier vierge, ou mieux encore. Une image publique positive. C’est difficile, mais ça vient. Et c’est bien. Les gens sont bêtes. Les gens sont faibles. Il n’est pas l’un d’eux. Il est différent. Il est fort.
Il est lui. Norman Osborn. Rien ne peut l’arrêter. Rien ne l’arrêtera. … surtout avec l’aide de l’Autre, dont les gloussements acides continuent de résonner dans son esprit, à certains moments. Il l’accepte ; il en fait une force.
Il attend, là.
Norman attend, après avoir raccroché un combiné troublé – possédé même ; mais ce n’est pas grave. C’est ainsi. C’est bien aussi.
Cela donne l’impression à l’autre de maîtriser, de contrôler ; d’être la plus forte. A tort. Elle va venir. Cléa Strange va venir à lui, comme il le voulait. Comme il l’entendait. Elle croit gérer, il n’en est rien. Elle le saura bientôt.
Il ne sourit pas, en s’asseyant dans l’ancien fauteuil de son père – seul vestige familial que cet ivrogne n’a pas vendu, seule trace de lui que Norman n’a pas détruite. Il ne sourit pas, non plus, en se servant un verre d’alcool. Il ne sourit pas. Il attend. Il l’attend. Elle va venir. Elle va pester. Elle va, sûrement, s’en prendre à lui ; et il fera avec.
Il va réussir. Il est Norman Osborn. L’échec est une étape. La défaite une lubie. La réussite un destin. La victoire une certitude… |
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