Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
La tension était à son comble alors que Vermine s'approchait de nous, l'air carnassier et menaçant. Sa voix sifflante et ses paroles étranges ne faisaient que renforcer notre malaise. Je savais que nous étions en danger, mais je devais garder mon sang-froid, surtout avec Arno à mes côtés qui se réveillait de la morsure de la veuve. Je n'écoutais plus Tony au téléphone qui semblait concentré.
Mes sens étaient en alerte, analysant chaque mouvement de Vermine. Je me préparais mentalement à réagir rapidement, cherchant un moyen de protéger Arno tout en repoussant cette créature dangereuse. Car une chose était sûre, Vermine était prêt à en découdre.
Cependant, ce qui s'est passé ensuite m'a pris complètement par surprise. Arno a commencé à parler, tentant de négocier avec Vermine. Ses paroles désespérées et paniquées ont résonné dans les égouts sombres. Il était prêt à sacrifier ma vie pour sauver la sienne, et ses mots étaient plus inquiétants que ceux de la créature. Je n'avais pas d'autre choix que de rester calme et concentrée. Les instincts de Vemine s'amplifie à mesure où il boit les paroles stupides de Arno, intelligent mais pas très malin le gus. Au moment précis où Vermine a bondi, j'ai réagi instinctivement. Mon bras a jailli dans un mouvement rapide et précis.
"Pas question, Vermine!"
L'épée de la chevalière noire, bon sang, je ne l'avais plus. Je décide de dégainer mes matraques électriques et les unir pour en faire un bâton de combat, alors que mon bâton entrait en contact avec la créature en plein vol, déviant sa trajectoire de Arno. J'ai réussi à le repousser avec force, le forçant à atterrir plus loin dans les égouts.
Arno Stark, toujours immobilisé, me regardait avec un mélange de terreur et de surprise.
"Ne t'avise plus jamais de proposer ma vie en échange de la tienne Arno et ce n'est pas un avertissement" lui ai-je dit d'un ton glacial, tout en gardant un œil sur Vermine qui se relevait.
La situation était devenue encore plus dangereuse, et il était temps de mettre en place une stratégie pour nous sortir de là en un seul morceau. Ma priorité était de protéger Arno que j'avais maintenant en charge. Bien sûr quelques attaques de Vermine lui apporterait le plus grand bien, mais dorénavant j'étais white widow, je devais calmer mes pulsions. Ses actions précédentes m'avaient montré qu'il était prêt à tout pour sauver sa propre peau, même au détriment de la mienne. Je ne pouvais pas me permettre de le laisser sans surveillance, car il pourrait encore tenter de négocier avec Vermine ou faire quelque chose d'imprudent.
"Arno, tu vas rester ici et ne bougeras pas" lui ordonnai-je d'un ton autoritaire. " Si tu fais le moindre geste pour essayer de négocier ou de fuir, je te promets que tu le regretteras...je suis ta seule protection".
Pendant ce temps, Vermine commençait à se relever, grognant de frustration après avoir été repoussé.
Je me suis mise à évaluer rapidement nos options. Nous étions dans les égouts de Bagalia City, une zone infestée de super-vilains et de criminels. Ma priorité était de sortir d'ici en toute sécurité avec Arno. Tony était en train de préparer un moyen de transport pour nous, mais nous devions tenir bon en attendant.
Je me suis retournée vers Vermine, prête à faire face à la créature une fois de plus.
"Vermine, écoute-moi attentivement créature cupide et stupide" dis-je d'une voix calme mais ferme. "Si tu ne veux pas passer un mauvais moment je te conseille de trouver une autre proie ailleurs, d'ailleurs faisons un deal, à quelques mètres d'ici, tu trouveras le corps inerte d'une jeune femme, la chevalière noire, une proie facile et idéale...que dirais-tu d'échanger sa vie contre la notre?"
Vermine semblait hésitant, ses instincts de prédateur en conflit avec ses capacités cognitives dégradées. Je garde mon bâton électrique en garde au cas où il déciderait de nous attaquer à nouveau. La tension était palpable dans les égouts sombres de Bagalia et tout pouvait basculer à tout moment. Mon objectif était de garder Arno en sécurité et de sortir d'ici vivants, quelles que soient les menaces qui se dressaient sur notre chemin.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mar 26 Sep - 6:22
« Ssssssssss !! »
Le sifflement strident de Vermine résonne au coeur des égouts de Bagalia City, alors que la créature a été violemment repoussée par Yelena Belova. Une fois de plus, il est déçu. Une fois de plus, il est blessé, touché, gêné, marqué et crispé parce que sa proie, parce que celle qui doit accueillir sa portée… refuse. Se refuse à lui. Et lui fait mal.
« Sssss… »
Vermine recule, et peine. Il souffre. Beaucoup.
Un mince filet de sang coule de sa bouche – de ses babines. Il tremble. Il tient à peine sur ses pieds… ses pattes arrières. Il serre les poings, sort les griffes. Il fixe Yelena, et ne s’intéresse plus à Arno. Il n’y a qu’elle. Il n’y a plus qu’elle. Et… et ce qu’elle… dit.
« Ss ! »
Il inspire. Il souffre, mais il se redresse. Il se force. Il entend. Il écoute. Il réfléchit.
C’est difficile. C’est compliqué. Cela rappelle des éléments… un passé qu’il a oublié ; que son corps transformé lui a fait oublier. Mais il essaye. Mais il se force. Il réfléchit. Il écoute ce qu’elle dit, il… identifie ce qu’elle dit. Il comprend qu’elle ne veut pas de sa portée – et il repousse la fureur, la rage, la haine, la douleur que cela provoque. Il prend sur lui. Il écoute. Il… réfléchit. Il acquiesce, lentement.
« Une… autre… »
Son esprit acte finalement les informations – et son visage forme un sourire mauvais, qui se transforme rapidement en rictus d’envie, particulièrement dégoûtant.
« A moi ! Une autre… à Vermine ! A moi ! Une autre pour Vermine ! MAINTENANT !! »
Un gloussement particulièrement dérangeant s’échappe de la gorge de Vermine, qui fait encore un pas vers Yelena… mais renonce. Il s’arrête. Il se détourne d’elle. Il prend conscience qu’elle est trop dangereuse pour lui, et… il part. Il se détourne d’elle, il se détourne d’Arno – et pénètre directement dans les souterrains de Bagalia City.
Il part. Vite.
Vermine part, pour rejoindre la Chevalière Noire inconsciente – qui court le risque de subir mille horreurs, sans pouvoir se défendre. Et par la faute de Yelena Belova.
« Je… me demande ce que Tony dirait de cela. »
La voix froide et hautaine d’Arno Stark résonne, alors que son regard dur et inhumain se fige sur Yelena, après avoir suivi les événements. En silence, après avoir pris conscience que White Widow pouvait avoir la main lourde contre lui s’il poursuivait précédemment.
« Je doute que… le fier chevalier en armure des Avengers apprécie une telle conduite ; surtout pour le sacrifice d’une jeune fille. Lui qui se soucie des plus jeunes – et a toujours eu un goût particulier pour les femmes. »
Arno forme un sourire provocateur, alors qu’un léger vrombissement se fait entendre ; au-dessus d’eux. Et pour cause : quelque chose se pose, sur la grille qui les sépare de la surface.
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mar 26 Sep - 9:52
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
Le soulagement m'envahit lorsque Vermine se retire finalement, laissant place à son obsession pour une autre proie, mon appât fonctionne à la perfection au plus grand dam de la chevalière noire. La situation était stressante car Vermine une créature bestiale, vive et dangereuse, son instinct animal peut être fatal. La créature dégénérée se dirige vers une autre destination, sa soif de sang et de reproduction...??..momentanément satisfaite. J'ai réussi à protéger Arno et à éviter un combat mortel avec cette monstruosité. Pourtant, son départ n'apaise pas complètement mes craintes.
Les mots d'Arno font écho, me rappelant que ce n'est pas seulement Vermine qui constitue une menace. Arno lui-même est une énigme dangereuse et imprévisible. Sa référence à Tony, son frère me rappelle que nos actions ici pourraient avoir des conséquences sans grande surprise.
"Ohhh..tu vas me faire pleurer Arno..oui cette pauvre chevalière noire avec sa grosse épée au milieu de cette villes de criminels, Vermine est une mince sentence en comparaison de la longue liste de victimes de cette chevalière vulgaire. Stark est un homme d'honneur certes, il comprendra la nécessité de faire des choix difficiles pour accomplir une mission ou pas...mais ce sont mes pratiques et je les assume" lui répondis-je avec fermeté et ironie. "Je n'ai pas agi de manière légère...notre sécurité était compromise et Vermine était une menace à ne pas négliger, à l'heure où nous parlons tu serais déjà mort si je n'avais rien fait darling"
Je me retournai pour surveiller Arno, mes sens toujours en alerte. La voiture volante de Tony Stark atterrit sur la grille qui nous sépare de la surface. C'était notre ticket pour sortir de cet endroit dangereux. Je me méfiais d'Arno, sachant qu'il pouvait encore tenter quelque chose.
"Maintenant, boucle-là Cyka!" ordonnai-je à Arno avant de lui coller mon poing au visage, sans prendre en compte ses provocations. Mon objectif était de ramener Arno sain et sauf, et de mettre fin à cette mission périlleuse.
Je me dirigeai vers la voiture volante, prête à partir dès qu'Arno serait en sécurité à bord. La situation restait tendue, mais l'idée de quitter enfin ces égouts sombres et dangereux était un soulagement bienvenu. Je relance la communication avec Tony.
"Merci pour le Uber, tu peux nous ramener, c'était moins une..."
Avant de partir, j'activais une puce électrifiante pour remettre HS Arno, j'en profitais pour couvrir ses yeux. Je préférais dissimuler toute trace de notre voyage.
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Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mar 26 Sep - 10:25
Arno Stark ne dit plus rien. Déjà, parce que Yelena Belova s’organise pour qu’il ne dise rien – en l’électrocutant, en déconnectant son cerveau de son corps ; pour avoir la paix, et la sécurité. Mais, aussi, parce que le véritable fils de Maria et Howard Stark… est curieux. Même si Yelena ne s’en était pas prise à lui, Arno n’aurait rien dit – trop curieux de voir si White Widow va se griller, va révéler ce qu’elle laisse faire à une ennemie, juste pour se sauver elle-même.
Au fond, Arno comprend et valide l’optique de Yelena. Il partage son avis, son approche du monde ; la certitude que l’on ne peut pas sauver tout le monde, et que des sacrifices doivent être faits. … mais Tony n’est pas comme ça. Tony est différent. Tony a des valeurs, aussi stupide que cela puisse sonner.
Arno est curieux de voir si Yelena va tenir ; et si Tony va apprendre ce qu’il se passe. Arno n’en saura rien, cependant. Il s’évapore dans l’inconscience. Tandis que Yelena pénètre dans la voiture volante, le glisse dedans et… découvre avec soulagement que le fameux véhicule aéro-porté s’élève au-dessus du sol.
La voiture part. Ils partent. Elle part. Enfin.
Certes, quelques regards de Bagalia City entrevoient le lent mouvement de la voiture volante, qui s’envole mais ne va pas vite ; pour ne pas trop attirer l’attention, pour ne pas risquer d’accident. Mais personne ne bouge. Mais personne ne réagit. Et à l’intérieur…
« Hey. »
Une voix gênée résonne, alors qu’un fauteuil avant s’anime et révèle un écran ; une image. Tony Stark.
« Salut… ça va ? »
Il est gêné. Il est troublé. Il culpabilise ; vraiment.
Son regard se pose sur le corps inconscient d’Arno ; inconscient et menotté. Il grimace. Il soupire. Il reprend.
« Bon… okay. Je… je ne voulais pas forcément ça… aujourd’hui, mais… okay. Beau… ouais. Beau… travail. »
Il sourit. Il ose sourire. Il y est. Ils y sont, même : ils l’ont eu. Yelena l’a eu. Elle a eu Arno ! C’est… une bonne nouvelle. C’est une très bonne nouvelle. C’est une très bonne chose. Ils vont pouvoir avancer, ils vont pouvoir l’interroger, ils vont pouv…
Les pensées et les joies de Tony Stark s’achèvent – s’estompent ; cessent. D’un coup. En un instant. En un moment. En un son.
Un cri.
Un cri déchirant.
Un cri terrifiant, qui transforme la nuit.
Un cri qui s’échappe des profondeurs des égouts, et résonne jusqu’à la voiture qui s’envole.
Un cri de désespoir. Un cri de terreur. Un cri de douleur. Un cri de torture. Un cri d’abus. Un cri d’oubli.
Le cri…
… de la Chevalière Noire. Dépossédée de son costume. Dépossédée de ses armes. Ligotée. Vaincue. A la merci du premier venu. Et ce premier venu…
Ce premier venu est Vermine.
Et ses horreurs débutent… et prolongent le cri de la jeune fille…
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mar 26 Sep - 13:11
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
Nous y étions, la voiture volante continuait son ascension, emportant avec elle Arno, inconscient et menotté, aveuglé, un vrai plaisir BDSM pour lui, en tout cas son cas fillait droit vers un avenir incertain. La voix de Tony résonnait dans la voiture volante, emplie de soulagement et d'un soupçon de satisfaction.
"TOny, détends toi, ce sont les aléas du métier, je sais que tu n'adhères pas à mes méthodes et que ma prise d'initiative a changé notre plan et j'en suis désolé, oui tu as bien entendu...l'occasion était trop belle...je t'expliquerai ce qu'il s'est passé...mais j'ai dû m'adapter aux circonstances"
Pourtant, une pointe amertume s'y dissimulait malgré avoir exprimé sa satisfaction et ses félicitations pour notre succès, mais l'euphorie de notre victoire avait été de courte durée. Le cri qui déchira soudainement le calme relatif de la voiture nous rappela brutalement la dure réalité des égouts de Bagalia City.
Ce cri déchirant, empli de douleur et de désespoir, venait des profondeurs des égouts, là où j'avais laissé la Chevalière Noire, inconsciente et désarmée. Mon cœur se serra à l'écoute de ce son insoutenable. J'avais été tellement absorbée par la mission et la capture d'Arno que j'avais négligé de sécuriser ma précédente victime...je n'étais pas une sociopathe insensible, je ne souhaitais à personne ce triste sort, mais j'avais mes raisons, j'étais Yelena Belova, une mercenaire, une tueuse sans scrupule conditionnée depuis ma tendre enfance par la chambre rouge, quelque soit le déroulement de la mission, l'objectif était le résultat attendu. En retrouvant une part de mon humanité à l'aide de Natalia et que je m'ouvrais aux autres, je progressais de jour en jour. Néanmoins dans le cadre de mon activité, je restais une widow. La chevalière noire, tout comme moi, n'était pas une simple victime, c'était une criminelle qui n'avait pas de scrupule. Elle avait joué, elle avait perdue, c'était moche certes, mais c'était sa sentence pour servir le Barron et mener des crimes...oui ses cris étaient insoutenables et horrible...
Mon côté impitoyable et froid, forgé par les années de formation à la Chambre Rouge, refaisait surface. La victoire avait un prix, et parfois ce prix était lourd. J'avais choisi cette voie, et je ne pouvais pas me permettre de vaciller.
Tony devint silencieux, réalisant lui aussi la gravité de la situation. Nous étions en plein dilemme. Arno était notre priorité, mais la détresse de la Chevalière Noire ne pouvait être ignorée. Mon rôle était de protéger, et là, une alliée potentielle était en danger....c'est sûrement ce que la bien-pensante aurait voulu entendre cela de ma part, peut-être Tony aussi...mais cela n'arrivera pas. Une victime, un enfant, j'aurais sauté sans hésiter...mais pour la chevalière noire? non, cette cyka méritait ce qui lui arrivait.
Je me reconcentrais sur Tony "je comprends que la situation est difficile, mais nous devons nous concentrer sur la mission. Arno est notre priorité. La Chevalière Noire a fait son choix en se mêlant à cette affaire. Elle savait à quoi elle s'exposait. Nous ne pouvons pas nous permettre de dévier de notre objectif. Le gang du Baron a déjà dû entendre ses cris et ils vont vite lui venir en aide ne t'inquiète pas. Et peut-être ils supprimeront ce monstre de Vermine.."
Le ton de ma voix était devenu plus dur, mes yeux reflétant une détermination implacable. La mission était tout ce qui comptait, et j'étais prête à mettre de côté toute compassion ou hésitation pour atteindre notre but. Vermine et Bagalia City étaient des ennemis bien plus redoutables que la Chevalière Noire, et nous ne pouvions pas nous permettre de nous distraire.
"Tony, focus toi sur notre retour, notre mission n'est pas terminée, nous avons un gros travail qui nous attend. Récupérer les informations d'Arno et le mettre hors état de nuire...non je ne compte pas le tuer calme toi, par contre j'ose espérer qu'une serviette chaude et des macaronis m'attendent en rentrant"
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Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mer 27 Sep - 10:02
La voiture volante part.
Le formidable appareil du S.H.I.E.L.D., bien sûr modifié, amélioré et tuné par Tony Stark, échappe à la gravité qui sévit sur Terre. Elle se retire dans les airs, elle quitte le sol, elle abandonne Bagalia City ; ses super-vilains, ses fous et ses monstres. Ou presque.
L’engin part, oui. Mais… quelque chose cloche. Déjà, parce que le véhicule contient Arno Stark – l’étonnant et mystérieux nouveau venu sur la scène mondiale, ayant révélé être le fils légitime et unique d’Howard et Maria Stark. Le fameux Tony n’est qu’un adopté, oui ; et Arno entend reprendre tout ce à quoi il a droit… et agressivement. Violemment. Abusivement.
Le fait que Yelena Belova soit parvenue à appréhender Arno rend déjà le voyage retour spécial, au-delà des ordres de Tony, mais… Oui. Quelque chose cloche. Car quelque chose arrive.
Un cri. Le cri de la Chevalière Noire, qui s’éveille lors du début de l’agression… de l’abomination que lui réserve Vermine. Tout le monde l’entend. Tout le monde entend son hurlement déchirant, terrifiant.
Même Tony, qui écoute à distance. Même Tony, qui est à un monde de là. Même Tony, tout heureux et fier de Yelena. … jusque-là.
« Qu… quoi ? »
Tony se fige. Tony se crispe. Tony s’arrête… alors que Yelena parle, et amène des mots, des explications qui pénètrent son esprit. Sans qu’il les comprenne. Sans qu’il veuille les comprendre, en fait.
Son cerveau vrille. Ses pensées se bloquent. Son corps lui-même manque un battement de cœur, et une respiration. Quoi, oui. Quoi ? Quoi ?!
« Mais… tu… »
Il est perdu. Il est troublé. Il est partagé. Surprise. Colère. Incompréhension. Rage. Obligations. Analyse du moment et des possibilités. Doutes. Peur. Conscience. Inconscience. Tout… tout se mélange. Tout se perd. Tout le perd.
« Mais… Vermine ? La… Chevalière… Noire ? »
Sur ses écrans, ses scanners identifient les personnes, les êtres ; leurs localisations. Les satellites captent la présence de Vermine, et de la Chevalière Noire. Ensemble. Elle se débat, apparemment. Il la retient. Et… il…
« Mais Yelena, tu… tu as… tu l’as… »
Il se tient la tête. Il hésite. Il réfléchit. Il s’interroge. Il… ne sait pas. Il voit, il comprend ce qu’il se passe ; mais il entend aussi ce que dit Yelena. Et… il la comprend.
Elle a raison : la mission passe avant. L’impératif de la mission passe avant. Empêcher l’alliance entre Arno et Zemo va sauver des vies. Appréhender Arno va sauver des vies. Couper tous les projets d’Arno va sauver des vies. Fuir et ne pas se faire prendre… va sauver des vies. Oui. Et…
Et oui, aussi. La Chevalière Noire est mystérieuse – mais elle a fait son choix. Elle est super-vilaine. Elle agit mal. Elle s’associe à des monstres. Elle valide des monstres. Elle a fait son choix, oui. Oui. Oui…
« Non. »
Tony relève des yeux, jusque-là perdus… et désormais animés d’une flamme, d’une fougue ; d’une colère froide. Et d’une détermination totale.
« Tu… as raison, Yelena. Objectivement, froidement, mécaniquement… tu as raison. Si on réfléchit… comme une machine. Et dieu sait que je sais ça – et dieu sait que je me suis longtemps identifié à ça. Qu’on se comprenne, Yelena : j’ai souvent pris des décisions similaires. J’ai souvent validé de telles décisions – car elles ont du sens, car elles ont des raisons que la grande histoire justifie. Ouais. Mais nan. Je m’en suis mordu les doigts, Yelena. Je me suis perdu à faire ça… et j’en suis venu à devenir ce que je voulais combattre. L’enfer est pavé de bonnes intentions, hé ? Je… ne vais pas essayer de te convaincre – et j’apprécie, réellement, tout ce que tu as fait pour la mission ; mais non. Non, Yelena. Pas ça. Pas comme ça, surtout. Il… y a une ligne. Il doit y avoir une ligne ; qu’on ne dépasse pas. Que je ne dépasse pas, en tout cas. Et ceux que j’emploie… non plus. »
Tony ouvre son cœur, en parlant. Et, en même temps, ses doigts manipulent des éléments. Des commandes sont enclenchées. Des ordres sont acceptés. Un satellite s’active.
Au-dessus de Bagalia City, en secret, Tony a calé un satellite ; au cas où. Ce cas-là est arrivé. Hélas. Le satellite s’active, et s’ouvre… et libère son contenu, qui file alors vers le sol. En secret, sans être détectable.
« Tu continues de partir. Tu emmènes Arno, tu le ramènes et… ouais, promis. Tu auras ton bon p’tit plat, et j’vais même te le préparer moi-même. Je… je ne t’en veux pas, Yel’. J’peux t’appeler Yel’ ? Ouais, nan ? On va dire que ouais. Je ne t’en veux pas, Yel’ ; mais j’peux pas accepter. Tu dois prendre le volant, maintenant, et conduire la voiture. Je dois piloter… autre chose. »
Tony fait un pas de recul, alors, et plusieurs nouveaux écrans holographiques apparaissent, s’activent ; l’entourent.
Il soupire. Il cligne des yeux. Il grimace. Il se concentre. Il ordonne son esprit. Il organise son attention. Environ 20% de son être suit l’évolution de Yelena, bombardée chauffeuse volante en quelques instants ; déso’. Environ 10% suit les signaux de Bagalia City, et voir si quelque chose. Environ 15% suit l’avancée des scanners, et le triste sort de la Chevalière Noire. Et le reste…
Le reste pilote. Le reste pilote ce qui est libéré par le satellite. Le reste… les pilote.
Dix armures sont libérées par le satellite et filent vers Bagalia City. Prévues de base pour aider et sauver Yelena, si besoin. Désormais envoyées pour aider et sauver une super-vilaine… qui à ce stade est une femme, abandonnée au pire !
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mer 27 Sep - 13:01
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
L'intérieur de la voiture volante était calme, à l'exception des mots de Tony qui résonnaient dans l'habitacle. Mon regard était fixé sur les écrans devant moi, alors que ses paroles pénétraient mon esprit. Je ressentais la tension dans sa voix, la confusion qui l'envahissait face à la situation complexe dans laquelle nous nous trouvions. Il y avait quelque chose de poignant dans sa tentative de concilier ses convictions morales avec la réalité brutale de notre mission.
Mes mains se crispaient autour du volant, et je prenais une profonde inspiration avant de répondre. Ma voix était calme, mais déterminée, exprimant la compréhension tout en maintenant le cap sur notre objectif.
"Tony," commençai-je, "je comprends ce que tu ressens. La situation est délicate, c'est vrai. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de dévier de notre objectif principal. Les vies de nombreuses personnes dépendent de notre succès, et nous avons déjà fait des compromis pour parvenir jusqu'ici...de par leur faute et je connais très bien ce milieu j'en suis issue"
Je savais que Tony, malgré ses démons intérieurs, comprendrait. Il était un homme d'action, et il savait que dans notre métier, il fallait parfois prendre des décisions difficiles.
"La Chevalière Noire a signé un pacte avec la mort et s'est brûlée les ailes, tout comme moi quand j'étais sous l'emprise de l'A.I.M en devenant un super-adaptoïde. Elle s'est associée à des criminels, et elle a validé des actes répréhensibles. Nous ne pouvons pas la sauver à tout prix. Notre mission est notre priorité, et nous devons la mener à bien. C'est notre responsabilité envers ceux que nous avons juré de protéger en nous engageant dans cette mission. N'oublie pas que même parmi les criminels, il y a des alliances, ses coéquipiers vont lui venir en aide."
Je pouvais sentir la douleur et la colère de Tony à travers les ondes, mais je devais rester forte et concentrée sur la mission. Je n'avais pas le luxe de m'attarder sur ses émotions en ce moment crucial.
"Je vais ramener Arno en toute sécurité, TOny" continuai-je avec une détermination croissante. "Tu peux compter sur moi pour ça. Pendant ce temps, assure-toi que nous disposons de toutes les ressources nécessaires pour mettre un terme aux plans de ton frangin, c'est l'heure des retrouvailles de famille, une belle photo s'impose."
Ma voix exprimait ma loyauté envers notre mission commune, tout en montrant du respect pour Tony et tout ce qu'il avait fait. Nous étions confrontés à une situation difficile, mais nous étions des professionnels, prêts à faire les sacrifices nécessaires pour le bien commun. Je reprenais le volant à ses ordres le voyant déployer une masse de robot pour venir en aide à la criminelle. Sans l'exprimer je trouvais cette action très cool et impressionnante et c'était tout aussi fun de conduire une bagnole volante, c'était une première. Je dois dire que cet engin changeait grandement des vieux coucou soviétiques.
"TOny, tu le sais mieux que quiconque, en prenant l'initiative d'envoyer tes machines l'aider, tu vas brûler ta couverture et attirer automatiquement l'attention des dégénérés de cette ville sur toi et ton entourage. Ils sont cinglés mais loin d'être stupides crois-moi, ils vont vite faire lien, le Barron et son armée plus particulièrement...est-ce que tu veux vraiment prendre ce risque sachant qu'elle sera déjà secourue par ses alliés? cette intervention va créer un précédent direct, meurtre de masse, enlèvement, torture, rançons, attentat...ils n'hésiteront pas, ils n'ont peur de rien...tu dois y penser..."
Bon sang qu'est-ce que je débitais, je me donnais mal à la tête, c'était donc cela l'effet secondaire de côtoyer le grand Tony Stark. Deux religions s'affrontaient, les supers héros et les mercenaires, bien que je comprenais Stark, ma vision du terrain était tout autre, comme une partie d'échec que je devais remporter. La loi du plus fort régnait chez les criminels et ce n'était certainement pas l'empathie qui nous sauverait...
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
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Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Jeu 28 Sep - 10:08
Les dix armures libérées par le satellite filent vers Bagalia City. Vite. Très vite. Très discrètement, aussi. Mais très vite, surtout. Il ne leur faut que trois minutes pour atteindre la zone laissée par la voiture volante – trois minutes, un exploit. Ou une éternité, pour la Chevalière Noire.
Les dix armures ne font pas dans la finesse en arrivant : indétectables, elles ne craignent pas d’être captées à distance, mais… elles vont être remarquées. Notamment par l’explosion qu’elles provoquent, pour rejoindre les égouts.
Une gerbe d’énergie précède leur atterrissage ; intense et bruyant. Elles sont là, donc. Elles se déploient. Les scanners à distance ont identifié la zone de localisation de Vermine et de sa victime, mais… il y a quelques mètres de décalage. Un peu de flou. Un peu trop, pour une mission de sauvetage.
Les armures se déploient, donc, mais… un rien moins vite, soudain. Elles sont un rien moins fluides, aussi. Et pour cause. L’intelligence qui les guide… réfléchit. Se fige. Se bloque. S’interroge.
Est-ce que… Yelena a raison ?
Tony Stark est à un monde de là. Pilotant les armures. Suivant leur avancée. Surveillant les signaux de Vermine et de sa victime. Et… et… Il l’écoute, aussi. Il écoute Yelena. Et si elle avait raison ?
Zemo va prendre ça pour une déclaration de guerre ; à raison. Zemo va utiliser ça comme excuse. Zemo va avoir une raison pour lancer des représailles. Des gens vont être blessés ; tués. Et pire. Des civils. Des innocents. … plus que la Chevalière Noire ; plus qu’elle ne l’est. C’est terrible ce qu’elle vit, mais… mais elle a choisi. Et… il pourrait encore partir. Il pourrait encore faire partir les armures, et…
« Sssssssss ! A moi ! Elle est… à moi !! »
La voix sifflante et désagréable de Vermine résonne dans son esprit, alors que les armures l’ont trouvé. Vermine, oui. Au-dessus… d’un corps ; du corps. Qui ne bouge pas. Elle ne bouge pas. Elle ne bouge plus. Et elle… et il…
« Elle est à moi ! Sssssses ressssstes sont à moi ! Et à la portée ! »
Vermine se place au-dessus de la Chevalière Noire ; qui vit encore. A peine. Elle est blessée. Elle saigne. Elle… il a… il lui a…
Tony grimace. Tony soupire. Tony sait, alors. Au diable, putain. Qu’il aille au diable, putain !
Sans attendre, et même sans un mot, Tony forme une pensée – et une armure suit. Elle libère un puissant rayon dorsal, qui vient brutalement frapper Vermine. Ce dernier est propulsé en arrière, bloqué dans un mur ; la poitrine en feu. Les organes touchés. Presque mort. C’est bien. C’est mieux. Il va pouvoir souffrir, au moins.
« Tu sais, Yel’… t’as pas tort, en fait. T’as même sûrement… raison. »
Tony soupire, et acquiesce à distance. Il continue de maîtriser les armures, mais forme une expression dure. Terrible, et dure.
« Il est… probable que Zemo profite de tout ça, ouais. Et il est complètement logique de dire que… j’aurais mieux fait de rien faire. Ouais. J’entends. Je comprends. J’admets même avoir souvent suivi ça, ce genre d’idées. Ouais. Et… tu sais quoi ? Ca a p’têt sauvé des vies… mais ça en a prises, aussi. Ça m’a perdu dans une démarche objective, brutale, et ça a causé des dommages. Ça m’a perdu, aussi. Alors… j’sais pas. J’sais pas si ça va donner quelque chose de mal, mais… j’peux au moins dire que… j’pourrais m’endormir ce soir ; et que j’ai respecté une sorte de Bien Commun. Ouais, vas-y, rigole… »
Tony hausse les épaules, s’attend à une remarque de Yelena – sûrement bien prise dans la conduite de la fameuse voiture volante.
Elle vient de quitter Bagalia City, d’ailleurs. Yelena Belova pilote, et amène le véhicule en dehors de la ville principale du petit pays de Bagalia. Elle approche de la frontière. Elle approche de la liberté. Elle approche de la fin !
Une bonne nouvelle – et ça fait du bien. Ça va compenser, un peu. Parce que, dans Bagalia City, dans les égouts…
Dans les égouts de Bagalia City, Helmut Zemo et ses sbires avancent… et approchent du corps de Vermine. Et des armures…
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Jeu 28 Sep - 12:40
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
Alors que la voiture volante nous emportait loin de Bagalia City, je me retrouvais plongée dans un mélange d'émotions. D'un côté, une intense satisfaction de voir que notre mission principale, à savoir appréhender Arno, avait été un succès inattendu. D'un autre côté, un profond malaise m'envahissait à cause de la situation de la Chevalière Noire.
Écoutant les paroles de Tony, je restais concentrée sur la conduite de la voiture volante, mais mes pensées tournaient en boucle. La lumière du ciel au-dessus de nous, dégagé et libre de toute menace, contrastait avec les ténèbres des égouts où la Chevalière Noire se trouvait encore, à la merci de Vermine. C'était comme si deux mondes se chevauchaient, l'un représentant le succès de notre mission et l'autre, une lourde culpabilité pour ce que subissait la super-vilaine.
"TOny," répondis-je finalement, mon ton calme dissimulant un torrent d'émotions intérieures, "Elle a fait ses choix, tout comme nous faisons les nôtres. Nous ne pouvons pas sauver tout le monde, mais nous pouvons essayer de rendre le monde meilleur en arrêtant ceux qui veulent le détruire et surtout nous focaliser sur les bonnes personnes à sauver...je respecte ta décision mais c'est bullshit, tu regretteras cette décision dans le futur, j'espère que tu te rappelleras ce ce moment"
Pendant que nous approchions de la frontière, je relâchais légèrement la tension dans mes épaules tout en gardant un œil sur les scanners et les capteurs du tableau de bord. La sécurité relative à laquelle nous nous dirigions était un soulagement, mais je savais que notre mission était loin d'être terminée. Nous devions maintenant nous concentrer sur la prochaine étape cruciale, interroger Arno et obtenir des informations vitales sur les plans de Zemo. Ce n'est pas tant Arno qui m'inquiétait mais les réactions de TOny pour le coup. Il me mettrait vraisemblablement des bâtons dans les roues face à mes méthodes peu orthodoxe.
"Ne perds pas ton temps là-bas, ça pue ramène tes boites de conserves, range tes principes de supers héros pour le moment, surtout pour des criminels bon sang T-O-N-Y, je refuse de croire que Natalia te soutiendrait dans cette situation Haaaa". continuai-je, mes pensées se recentrant sur notre objectif.
"Ensuite, nous obtiendrons les réponses dont nous avons besoin. Nous faisons ce que nous devons pour protéger le monde, c'est pas ce qu'un super dirait?" je me frottais les yeux, toujours en direction de la destination finale "rahhhh j'hallucine, c'est pour ça que je bosse toujours en solo, j'espère que t'as un prévu un plan B pour arrêter ZemNo et sa clique, qu'est-ce que tu vois dans les tunnels?"
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Ven 29 Sep - 8:47
Yelena Belova parle. Elle parle beaucoup, et tout le monde sait cela ; mais elle parle d’une façon qui peut surprendra – qui devrait surprendre ceux qui ont eu l’occasion de l’approcher, de la connaître. Elle veut… aider. Réconforter, rassurer mais aussi réorienter et… protéger Tony Stark. Oui, carrément. Yelena confirme ici qu’un cœur bat bien sous sa poitrine, et qu’elle a des sentiments ; même si elle le niera, évidemment.
Elle essaye d’aider son employeur, en tout cas, qui agit à Bagalia City, tout en ayant son corps à un monde de là. Tony s’en rend compte… et sourit doucement, sincèrement touché. Même si sa réponse est d’abord très pratique, et pragmatique.
« Mmh… dans les tunnels ? Je vois… ah. Je vois… de sacrés ennuis, je dois bien le dire. »
Stark grimace devant ses écrans, alors que ses armures sont prises à parti par la voix sèche, hautaine et traînante d’Helmut Zemo lui-même.
« J’ignore qui se trouve derrière ces carcasses pathétiques, mais… bah, à quoi bon ? Stark ! Je sais que tu m’entends ! Révèle-toi et cesse d’être lâche ! »
Le Baron menace directement les armures, avec son arme. Un danger faible… mais intensifié par les super-vilains qui l’entourent ; ça semble s’annoncer mal, clairement. Mais… mais Tony Stark a plus d’un as dans sa manche, hé !
« Ah, mais tu sais, Yel’… j’crois bien que c’est ce bon vieux Mutmut qui me menace, là. Qui s’emballe, et qui s’énerve. Il va sûrement en vouloir grandement à celui qui est derrière ces armures, mais… »
Un petit sourire en coin glisse sur son visage, tandis qu’il manipule habilement plusieurs commandes, pour engager quelques évolutions. Rapides et primordiales.
« … personne n’a dit que ça devait être moi. »
De loin, Tony adresse un clin d’œil à Yelena – puis se redirige vers les armures, et parle. Directement à Helmut Zemo.
« Comment oses-tu t’adresser ainsi à moi ?! Tu m’as invité chez toi et tu m’as fourni une assistante ! Je fais venir mes troupes pour la défendre d’une des abominations que tu héberges… et voici ta réaction ?! »
Une armure émerge de la masse qui fait face à Zemo – et se présente. Massive. Puissante. Agressive.
L’armure d’Arno Stark. Un design que Tony vient de copier, et de glisser discrètement sur un des modèles évolutifs qui se trouvent dans les égouts.
« Mais… Arno… ? Mais je croyais… ces armures sont… de… »
« J’ai récupéré des armures d’Anthony, en effet, que j’utilise comme troupes de support dans des tâches annexes. Cela n’a cependant aucune importance ! Ton attitude m’insupporte. Ton assistante est désormais inutile. Les débouchées de notre entrevue me déçoivent. Je dois réfléchir. Je n’ai guère de temps et d’énergie à perdre dans une alliance inutile. »
Helmut Zemo veut répliquer, contester… mais “Arno” et ses armures partent déjà. Les dix combinaisons s’envolent rapidement, et filent pour disparaître. Elles abandonnent Bagalia City… avec le Baron persuadé qu’il vient de gêner une alliance pourtant si bien partie.
Tandis que, sur un autre canal de communication…
« Et… voilà l’travail, m’sieurs-dames ! »
Tony Stark laisse éclater sa joie et son soulagement.
« Une belle règle du monde des affaires, ma chère Yel’ : TOUJOURS laisser la patate chaude à quelqu’un d’autre, si on peut passer entre les mailles du filet ! Haha, t’as récupéré Arno, et j’viens de péter son alliance avec Helmut, ce qui nous donne du temps pour l’interroger ! Youhou ! »
Il soupire, sincèrement touché… et presque apaisé, par cette issue. Sa tête lui tourne cependant, et il grimace ; au point de devoir se tenir sur une table. Il soupire, et semble avoir du mal à respirer – mais se reprend. Se remet. Un peu.
« Hrm… bref. Ouais, bref. C’est… super, hein ? Ouais, c’est super. Bon, tu vas quitter Bagalia, là. Normalement, je t’aurais laissé vaquer à tes occupations, mais… ouais, l’idée d’une photo de famille, c’est alléchant. Où veux-tu aller ? Où as-tu casé mon p’tit Héliporteur, au fait ? Oh, et d’ailleurs… Natalia aurait TOTALEMENT validé mon choix. En m’engueulant, d’abord, surtout ; mais elle l’aurait quand même validé. »
Il y croit. Il le croit. Il croit ; en elle. Même si le doute demeure – bien qu’il l’évacue, en se concentrant sur le trajet de la voiture volante de Yelena.
Qui, en effet, quitte l’espace aérien du Bagalia ; et est désormais libre. Youhou ! Comme les armures, qui retournent dans l’Espace. Bon, ça commence à sentir bon, tout ça…
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Lun 2 Oct - 10:33
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
Alors que Tony exprimait sa joie et son soulagement après notre mission réussie, je ne pouvais m'empêcher de sourire jaune à sa réaction amusée. Il avait le don de prendre des risques calculés et de prévoir des scénarios d'urgence, ce qui rendait chaque mission avec lui à la fois excitante et bien préparée. C'était peut-être son côté réfléchi, c'était appréciable bien qu'une pointe d'agacement se faisait resentir.
"Ok..ça va..bien joué...Tss"répondis-je avec dédain. "Je ne sais pas comment les gens font pour bosser avec toi, Natalia aurait sans doute grincé des dents, comédien"
Tout en gardant un œil sur la trajectoire de la voiture volante, je réfléchissais à notre prochaine étape. Nous avions réussi à sécuriser Arno, ce qui était une grande victoire, mais maintenant il allait falloir l'interroger et découvrir les informations cruciales qu'il détenait. Et, bien sûr, nous devions rester sur nos gardes car Zemo ne nous laisserait pas tranquilles si facilement.
"Pour l'héliporter, je l'ai discrètement garé non loin d'ici," répondis-je. "Je pense que c'est le meilleur endroit pour se réorganiser et planifier notre prochaine étape en toute sécurité. De là, nous pourrons interroger Arno et obtenir les réponses dont nous avons besoin..mais ne penses-tu pas que tu dois l'emmener dans votre base pour qu'il soit détenu sous haute surveillance?"
J'entendais la fierté dans sa voix alors qu'il parlait de Natalia, et cela me rappelait à quel point elle avait compté pour lui. C'était un lien fort qui les avait unis, même si leurs personnalités étaient très différentes. Je savais qu'il était important pour lui que je le reconnaisse de cette manière.
"Je suis sûre que Natalia serait fière de cette mission...à sa façon" ajoutai-je, voulant lui donner un peu de réconfort après ce qu'il venait de traverser. Je m'approchais du verseau tout en ayant transmis la localisation à Stark. Je récupérais Arno pour retourner dans le vaisseau et le foutre dans la prison technologique de Tony.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mar 3 Oct - 8:26
Yelena Belova quitte le Bagalia – après une mission intense, surprenante, difficile… mais accomplie. Au-delà même des attentes de son supérieur hiérarchique et donneur d’ordres, cet insupportable bavard de Tony Stark. Elle n’a pas seulement entendu les plans d’alliance entre Helmut Zemo, dirigeant de Bagalia, et Arno Stark, qui mène une fronde contre l’inventeur. Elle n’a pas seulement empêché cette alliance, même si Tony ne cessera de dire que ça, ça vient surtout de lui. Non… White Widow a littéralement réussi à appréhender, bloquer et emprisonner Arno Stark lui-même ! Et elle l’emmène en lieu sûr. Carrément.
Elle assure, et Tony le pense vraiment. … même s’il a bien sûr du mal à en parler, et à le dire. Et aussi à prendre et assumer les compliments, notamment quand ils concernent des proches. Dont Natalia.
« Ah. »
Du rouge monte à ses joues, et Tony forme une petite grimace de gêne ; mais aussi de plaisir.
« Bah… euh… mer… ci. »
Il détourne le regard. Pour fuir celui de Yelena, à distance.
« C’est… gentil. Et… euh… »
Tony soupire, et relève les yeux en se faisant violence. Il occupe sa nervosité et sa crispation habituelles, en s’emparant de lunettes de soleil qu’il glisse sur son nez. Désormais caché derrière elles, il se rassure un peu, s’apaise légèrement… et forme un sourire doux, en essayant de garder sa contenance.
« Merci beaucoup, ma chère… Miss Belova, dite Yel’. Yel’ la Belle, peut-on même dire ! Ha-ha. Bref. C’est… bon, je… hiérarchiquement, je ne peux que relever que tu as contredit à mes ordres, maiiiiiis… Mais tu as assuré, ouais. Mais tu as complètement assuré, même si… on a clairement une divergence. Et… merci. Et bravo. Et merci. Bref. »
Il hausse les épaules, et manipule quelques commandes. En se préparant à partir.
« Okay, je vois où tu as mis mon joujou… super. Je ne vais pas tarder à te rejoindre, et… bref. J’vais venir voir Arno, quand je peux. T’as quartier libre, si tu veux. Mais pas de bêtise ! »
Tony sourit à l’écran – puis coupe la communication. Et organise son départ. Tandis que, bien plus loin, la voiture volante conduite par Yelena arrive en effet à destination.
L’Héliporteur de poche du S.H.I.E.L.D., qui est dédié pour elle et Sharon Carter. Même si Yelena l’occupe essentiellement. D’autant que leur groupe a été formé pour stopper Arno Stark, et… c’est un peu le cas, non ? A voir ce que Tony va vouloir faire de leur équipe, alors.
Maintenant que son frère adoptif, le véritable enfant des Stark, est bloqué ; emprisonné. Immobilisé par Yelena, qui le fige dans la cellule principale de l’Héliporteur. Un endroit lourd, difficile, étroit… mais correct. C’est déjà ça.
Une bonne chose de faite… mais quoi faire, maintenant ? Une bonne question. Tony Stark a dit qu’il va venir – mais l’on sent bien que ce ne sera pas sur l’instant. Yelena Belova vit sûrement souvent ici, mais… pas tout le temps, assurément. Et il est légitime d’imaginer qu’elle puisse vouloir souffler.
Quoi faire, donc ? Alors qu’Arno Stark est emprisonné, et bien bloqué ; sans possibilité d’évasion. Mmh… vraiment ? A voir. Car, au loin, des machines d’Arno s’activent – parce qu’il n’a pas envoyé le signal prévu, à l’heure convenue. Au loin, des systèmes se lancent… et une créature est libérée ; pour le retrouver.
Le robot Arsenal est éveillé. Et ce survivant de la Guerre Froide, et des pires heures d’Howard Stark, entend bien suivre sa mission… et sauver Arno, quoi qu’il en coûte ! Et où qu’il soit…
(HJ/ Hey, à toi de me dire si tu veux qu’on continue ici, même si Yel’ pourrait légitimement souffler, ou reprendre autrement. Soit pour le robot, soit pour une autre mission du SHIELD ! Merci énormément pour ces supers moments ! /HJ)
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mer 4 Oct - 11:54
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
Alors que je m'installe dans l'héliporte je ne peux m'empêcher de me sentir partagée. La mission a été un succès, et cela, grâce à nos actions conjointes. Bien sûr, il ne peut pas s'empêcher de se moquer de ma désobéissance à ses ordres, et son ton taquin m'oblige à répliquer avec une pointe d'ironie.
"Tony, tu es vraiment le maître incontesté de la modestie" je réplique, mes lèvres esquissant un sourire sarcastique. "Je suppose que tu veux dire que ta stratégie de dernière minute a été la clef de succès. Bien sûr, j'ai désobéi à tes ordres, mais avoue-le, tu étais ravi que j'aie eu raison. Natalia aurait probablement apprécié ta créativité."
La prochaine étape sera de mettre Arno à l'interrogatoire, une tâche qui s'annonce ardue. Tony parle de nous rejoindre, mais je peux sentir qu'il pourrait avoir besoin d'une pause après toutes ces péripéties,lui aussi.
"Flatteuuuur il va devenir tout rouge, écoute prends ton temps, c'est ta proie, tu le travailles quand tu veux...ce n'est plus ma cible à présent" je lance avec un sourire taquin. "Profite de ta gloire. Après tout, ce n'est pas tous les jours que tu peux admettre que sans la grande Yelena Belova, tu n'aurais pu y arriver héhé."
Alors que l'héliporteur se verrouille sur Arno, je garde un œil attentif sur sa cellule. Mon instinct me dit que les ennuis ne sont pas encore terminés. Tout me semblait trop...facile? suis-je trop méfiante et pourtant...je n'ai pas d'autre choix que de laisser cette affaire à Tony malgré que notre mission est loin d'être terminée. Mon premier réflexe aurait été d'en finir avec Arno rapidement en la cuisinant. Quoiqu'il en soit, ma mission était terminée. Il était temps pour moi de prendre une bonne douche et rejoindre Nat ce soir en ville pour une soirée entre soeur.
HRP: trop bien, partons sur la fin de cette premiière partie quitte à rebondir sur un nouveau sujet sachant que je développe un sujet avec Nat où nous parlons de notre rencontre, potentiellement elle sera peut-être intéressée pour participer à la seconde partie. Si tu as une autre envie de sujet je suis preneur bien évidemment