Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales. | Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] | Messages : 1427
Date d'inscription : 11/01/2022
Emploi/loisirs : Génie. Playboy. Milliardaire. Philanthrope.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Mar 30 Juil - 11:18 | |
| New York. La Grosse Pomme. La ville qui ne dort jamais. La capitale culturelle et économique du monde. New York, New York.
Connue pour ses pizzas, pour ses burgers, pour son activité – pour son architecture. Pour ses buildings. Pour ses super-héros, aussi. Avec, parfois, des lieux, des éléments qui cumulent les centres d'intérêt.
La Tour Stark en fait partie.
Située au croisement de la 58e Rue et de Broadway, elle n'est pas le premier bâtiment à porter ce nom – les autres ont été détruits. Elle aussi, d'ailleurs. Elle a été cependant reconstruite, et tient ; pour le moment.
Placée à une dizaine de blocs du Baxter Building, la Tour Stark défie le fameux repaire des Fantastiques... mais aussi le monde. Elle a un temps abriter le quartier-général des Avengers, mais c'est terminé. Elle ne sert désormais qu'à Stark Industries – et son dirigeant, essentiellement.
Le cœur des affaires et des activités de Stark Industries est localisé ailleurs, en réalité. La Tour Stark vise surtout à incarner l'entreprise en ville ; à attirer l'attention. A organiser des réunions. A recevoir des visiteurs. Surtout, aussi, à loger son maître et propriétaire. « Mmh. FRIDAY, relance-moi une simulation. J'aimerais savoir comment les portails de téléportation de Krakoa réagiraient, si on intégrait les nano-machines inspirées par l'intelligence artificielle de Machine Man. Je... suis curieux de voir ce que ça donne. »Tony Stark. Plongé, au cœur d'un des nombreux étages de l'immeuble, dans des recherches et des analyses troublantes.
Il est littéralement entouré d'hologrammes – des images, projetées par les systèmes surdéveloppés qui l'entourent, et qui répondent à ses demandes. Enfin. A celles de FRIDAY, pour être précis.
« Impossible… boss. »
L'intelligence artificielle préférée de Tony, qui a subi une abominable attaque informatique récente, similaire à un abus. Perpétré par une autre I.A., basée sur l’esprit dévoyé et déformé de Tony. C’est difficile à vivre. FRIDAY revient à peine à ses fonctions, après une remise en état et une forme de rétablissement. Elle semble heureuse, contente ; mais une petite gêne demeure, et Stark en demeure troublé. « Ah, euh… mmh ? C'est... parce que je n'ai pas dit s'il-te-plaît, c'est ça ? Bon, je dois reprendre des cours de politesse et de dignité avec les Bridgerton, okay, mais... » « Boss, hors de question que l’on relance ces saisons-là. Je sais que vous êtes fan, mais je ne supporte plus les chouinages d’Eloise. Et surtout…. »
Un autre hologramme apparaît aux côtés de Tony. Une femme.
FRIDAY. Sous la forme voulue par Tony – une femme comme il aime. Rousse. Piquante. Pétillante. Qui lui tient tête. Qui tient tête à tout, et survit à tout ; heureusement.
« Vous êtes attendu en bas, boss. Le… rendez-vous. Il est arrivé. » « Le... ? Oh. Ooooh. Oh... pff. Oh non. Okay. Pffff. »Tony grimace, grogne – mais coupe, quand même, les hologrammes et s'avance vers la sortie de son laboratoire ; un de ses laboratoires. Il n'a pas le choix. Hélas.
Il le doit. Il... le lui doit. Tous les Avengers et super-héros le lui doivent, même.
Il quitte ainsi son laboratoire, et se dirige vers son ascenseur privé – afin de descendre, de quitter les hauteurs pour rejoindre son rendez-vous, au rez-de-chaussée.
Un hall. Technique. Scientifique. De pointe. Formidable ; et époustouflant. Où un jeune homme est introduit après un passage à l’accueil – et rapidement interpellé, aussi.
« Bonjour, et bienvenue. »
La voix de FRIDAY résonne – avant que son hologramme apparaisse, devant William Kaplan.
« Je suis FRIDAY. Enchantée de vous rencontrer ! » |
| | Messages : 130
Date d'inscription : 23/07/2020
Emploi/loisirs : Héros Magicien, Étudiant.
Situation : Chasseur de mage noir en quête de ses origines.
Localisation : New-York.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Jeu 1 Aoû - 8:15 | |
| La Tour Stark.
Face à ce building, il est facile de se sentir minuscule – car vous l'êtes, littéralement. Pourquoi l'être humain recherche-t-il toujours à construire plus haut ? Plus impressionnant ? Parfois, cette question vient cueillir son esprit, en voyant certains édifices. Mais, cette fois, elle n'est pas présente. En regardant l'un des centres névralgiques de Stark Industries, la seule chose qui vient capter son attention est finalement de savoir si la prise du rendez-vous n'est pas plus un problème qu'autre chose. Oh, pas pour lui, le problème. Le temps des grands penseurs, inventeurs et autres acteurs de ce monde n'est sans doute pas fait pour répondre à quelques questions d'un jeune homme. Quant à l'identité de la personne dont il va chercher les informations …
Tony Stark. Malgré qu'il ait pu le voir quelques fois – sous le visage métallique de son alter ego –, il est difficile pour William de dire qu'il le connaît. Il ne connaît surtout que certains de ses avis sur des questions héroïques – des avis qui remontent à quelques années, maintenant. Entre temps, de véritables tragédies mondiales se sont déroulées, même si, à chaque fois, la Planète Bleue a réussi à s'arracher à sa condition difficile. C'est donc pour rencontrer cet homme, de science, d'économie et d'autres domaines, qu'il se trouve là, devant cette impressionnante tour. Un coup d’œil sur son téléphone. Petit message de son fiancé. Léger sourire, une réponse pour celui-ci, avant de regarder plus précisément l'heure.
Au moins n'est-il pas en retard. De toute façon, il avait fait en sorte de ne pas être en retard – et sans utiliser la magie. Avoir un rythme ordinaire, basé sur autre chose que sur la manipulation de forces fondamentales et ésotériques, est ce qu'il recherche. Cela lui permet de ne pas s'oublier. De ne pas oublier les autres, aussi. Un rythme qui lui permet d'étudier. Mais aussi un rythme qui ne permet pas d'oublier ce qu'ils défendent. Oh, parfois il se dit qu'il ne pourra pas tenir complètement ainsi, qu'il faudra un jour faire un choix. Il s'y est préparé – autant qu'un jeune homme puisse le faire. Mais, aujourd'hui, ce n'est pas le sujet.
Alors, le voilà qu'il avance, entre dans le building en saluant poliment le service de sécurité. Tout en marchant, son doigt vient chercher le SMS prouvant qu'il a vraiment rendez-vous avec le Président Directeur Général de Stark Industries – rien que ça. Combien de journalistes tueraient pour un seul entretien en privé avec lui ? Sûrement beaucoup. Mais, même si Tony Stark n'a pas le caractère de celui qui fui la presse, ce n'est pas pour une interview qu'il est là. S'il doit découvrir des choses, cela n'aura pas besoin d'être immortalisé par la sphère médiatique. Approchant ainsi de l'accueil, un sourire doux avant de saluer l'une des personnes chargée d'accueillir les visiteurs. Elle lui demande ce qu'il souhaite. Un instant, il regarde autour de lui. Observe cette profusion technologique et scientifique. Cela lui arrache un autre sourire – plus discret.
Si vous oubliez dans quel monde vous vivez, à quelle époque, n'hésitez pas à aller chez Tony Stark. Cela pourrait être un bon slogan.
Puis. « Oh, désolé. J'admirais un peu. » Vrai. Il a beau être de ceux qui utilisent des forces plus naturelles, il n'a jamais oublié ce monde, son avancée. Et en tant qu'étudiant dans une filière scientifique, il ne pouvait qu'être intéressé par cette présence. « J'ai rendez-vous avec Mr Stark. » La voix résonne légèrement, mais suffisamment pour que l'homme qui parle à la seconde hôtesse tourne un œil dans sa direction pour le regarder de la tête aux pieds. Un sac en bandoulière. Des vêtements simples, mais clairement pas ceux d'un représentant d'un partenaire commercial. Une tignasse un peu désordonnée – promis, il a fait l'effort de la coiffer. Cela surprend, quand même. Mais pas l'hôtesse qui demande simplement le nom.
En bref, une simple vérification de l'identité. Un moyen efficace de ne pas faire perdre du temps à ceux qui se trouvent aux étages supérieurs. Remerciant la jeune femme de son temps – après qu'elle lui ait informé qu'il n'a plus qu'à patienter, mais que ce ne serait pas long –, Billy avance un peu en direction d'une des présences technologiques de ce hall, l'observant. Puis, la voix résonne. Proche.
Et l'hologramme apparaît. S'il n'était pas habitué aux comportements parfois farceurs de certains utilisateurs des projections astrales ou magies spatiales, il serait sûrement en train de vérifier le rythme de ses palpitations. Malgré tout, cette projection holographique l'a tout de même surpris – ne s'attendant pas à avoir une réaction aussi rapide.
« Oh, euh. Bonjour ! » La main accompagne le propos dans un geste de bonjour, sans pour autant proposer de serrer sa main. Ce serait … difficile. Bref. « Merci pour votre accueille. William Kaplan. De même, enchanté de vous rencontrer ! » Naturellement, il part du principe qu'elle lui répondra. Bon, franchement, s'il découvre que c'est un message enregistré et simplement diffusé sous l'image holographique d'une belle rousse, il se sentirait quand même un peu bête. De l'autre côté, il se doute, un peu. Pour avoir déjà été aux côtés de celui qui est Iron Man. Mais aussi pour savoir que Stark Industries fait partie des groupes industriels les plus avancées en matière de technologie de pointe. _________________ Life, although it may only be an accumulation of anguish, is dear to me and I will defend it. |
| | Messages : 1427
Date d'inscription : 11/01/2022
Emploi/loisirs : Génie. Playboy. Milliardaire. Philanthrope.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Jeu 1 Aoû - 11:35 | |
| William Kaplan est un peu troublé – et c’est bien légitime. Le jeune homme pénètre dans un lieu particulièrement inconnu et excitant, qui affole les imaginations de tous ceux qui passent dans New York et voient la Tour Stark, mais aussi pour tous ceux qui connaissent l’entreprise et son PDG. Tony Stark n’a rien de discret, et le monde s’intéresse ainsi à son lieu de vie – qui fait également office de bureaux, de laboratoires, et de zones secrètes qui intriguent et crispent beaucoup d’Internautes.
Billy est en outre moins versé dans la Science que d’autres, étant bien plus Mystique dans l’âme et dans les capacités. Son entrée au cœur d’un gigantesque hall peut également être perturbant… avec notamment la présence d’un hologramme, celui de FRIDAY, l’assistante fidèle du maître des lieux. Celle-ci prend acte de la gêne du jeune homme, et entend y répondre – du mieux possible, et le plus vite possible, surtout.
« Merci à vous, William Kaplan, de relever la qualité de mon accueil. Cela dénote un intérêt pour ma personne, ce qui n’est pas le cas de tous les visiteurs, qui me considèrent régulièrement comme un objet. Il est agréable de rencontrer quelqu’un ayant conscience d’autrui, notamment les nouvelles formes de vie informatiques ! »
Le sujet est sensible, et les mots de FRIDAY sont sincères. Ça lui fait du bien, et elle tient à le dire.
« Monsieur Stark va bientôt vous recevoir, il se prép… » « Monsieur Stark a fait vite, pour une fois, et il brille d’autant plus pour sa célérité à venir, en plus de son charisme naturel. »Une voix amusée interrompt FRIDAY, qui feint la surprise – car l’intelligence artificielle suit à la trace son créateur, mais elle sait qu’il apprécie de faire de tels effets. L’homme apparaît depuis un mur, qui s’ouvre sans un bruit pour révéler sa présence avec, derrière, un ascenseur discret, qu’il a emprunté pour descendre. Lui, donc.
Le seul, l’unique Tony Stark ; et c’est heureux qu’il n’y en ait pas d’autre, au fond. « Salut… Billy. Ça va ? Ça farte, comme on dit chez les jeunes ? »Non, ça ne se dit plus, ça ; mais Tony refuse de l’entendre. « Je… bon, on s’est croisés quelques fois, hein, notamment quand toi et tes potes, vous avez commencé les Young Avengers. C’était… ouais, c’était quelque chose, hein. Bref. »Il inspire, et sourit sincèrement. Il doit bien admettre, cependant, être un peu gêné – notamment parce que Billy, il le sait, est en partie, en essence le fils de Wanda Maximoff. Une amie, une proche. Qu’il a vue enceinte. Qu’il a vue perdre ses jumeaux. Dont il a ensuite subi les explosions, les crispations, les troubles ; parce qu’elle n’avait plus ses enfants. Voir Billy rappelle tout ceci, mais… il évacue rapidement cela, et fait signe au jeune homme de le suivre. « Bon, allons dans un endroit plus sympa’. Tu avais pris rendez-vous, alors ? Tu veux quelque chose, je suppose ? »Sa simple approche active l’ouverture d’une porte, menant sur une pièce plus petite, mais… pas moins impressionnante. « Ne fais pas attention au capharnaüm, je n’aime pas ranger. C’est un p’tit labo’, de passage ou de loisir. On y sera bien, j’crois. »Un petit laboratoire, oui. Un rien troublant, quand même ! |
| | Messages : 130
Date d'inscription : 23/07/2020
Emploi/loisirs : Héros Magicien, Étudiant.
Situation : Chasseur de mage noir en quête de ses origines.
Localisation : New-York.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Ven 2 Aoû - 11:40 | |
| « Ah. Je vous présente mes excuses au nom des organiques. Enfin. Niveau tolérance et respect de ce qui les entoure, certains ont encore beaucoup de progrès à faire. » Léger sourire, un peu désolé. Il connaît. Chacun à sa façon subi l'intolérance. Mais si c'est vraiment une forme de vie informatique, une intelligence artificielle ayant donc un impact plus important qu'un simple objet, elle fini en effet par la subir, aussi. Et selon les préjugés qui gravitent autour de certains représentants des hautes sphères de la société américaine, c'est un phénomène courant, de considérer que certaines personnes, créations, ou autre, ne méritent même pas un simple regard. Malheureusement, c'est là une triste vérité d'une partie de l'être humain. Beaucoup – pas tous, fort heureusement – n'arrivent pas à être tolérant avec les autres représentants de l'espèce humaine. Alors, simplement, ils se posent une question : pourquoi feraient ils l'effort pour d'autres ?
Souci dont le jeune homme ne peut nier avoir fait face, plusieurs fois. Et qu'il continuera à exister, encore. Cynique ? Non, pas vraiment. Il sait que certains ne sont pas comme cela, que ce n'est pas une caractéristique à toute l'humanité. Il est par contre réaliste sur l'idée que cela existe et continuera d'exister. C'est une des choses que des héros doivent finalement combattre. Une forme d'antagonisme plus pernicieuse. Mais, il n'était pas véritablement là pour un débat sur l'éthique de l'être humain.
En tout cas, la sincérité visible de FRIDAY lui arrache un sourire – lui aussi sincère – alors qu'elle reprend la parole, bien vite coupée par une voix plus masculine. Ah. Il reconnaît cette voix, même si cela fait maintenant quelque temps qu'il n'a pas eu l'occasion de l'entendre. Un mouvement de la tête, pour regarder dans la direction de la porte de cet ascenseur privé – dissimulée, car il n'avait même pas remarqué la présence d'une quelconque preuve – alors qu'un léger rire traverse ses lèvres. Le numéro du golden boy fonctionne toujours, on dirait. Un numéro bien rôdé, à en voir les réactions de l'intelligence artificielle.
L'unique Tony Stark, donc. En effet, si on devait poser la question à un grand nombre de personne, sans doute est-il préférable qu'il soit unique, après tout. Pendant que d'autres – un plus petit nombre, sans doute – se demandent combien de temps prendraient deux Tony Stark pour améliorer le monde ou pour le briser. Mais bon. « Bonjour, Mr Stark. » Pas non plus trop solennel dans le ton. Juste, pas l'habitude de l'appeler Tony. Un petit mouvement de tête sur le côté. Ça farte ? Ah oui. Un petit regard discret en direction de FRIDAY. Il faudrait que quelqu'un lui explique un jour, non ? « Ça va, oui ! Merci. J'espère que de votre côté, tout va bien aussi. » Petit mouvement de la tête pour accompagner le propos, avant d'écouter la suite.
Alors, main qui vient gratter l'arrière de la tête. Les Young Avengers. Belle période. Difficile, aussi. Parce que chacun se tenait sur ses positions. Iron Man et le Captain aussi. « Ouais. On grandit. Mais l'esprit est toujours là. Quelque part. » Le souhait de faire son possible. Le souhait de mettre la pierre à un édifice sans doute impossible à construire. Bref. Les rêves d'enfants peuvent parfois alimenter le comportement des adultes. Et du haut de ses 19 ans – oui, il n'est pas bien vieux –, il n'avait pas vraiment à rougir de ce qu'il avait pu faire. Et, sincèrement, même si certaines confrontations ont parfois été très violentes – mêmes celles entre héros –, il ne regrette pas. Il a passé ce cap. Un hochement de tête, pour confirmer le propos de Tony Stark, tout en commençant à le suivre. « C'est ça. J'avais besoin de vous parler de quelque chose. » Important ? Ouais. « Merci d'avoir pris le temps de me recevoir d'ailleurs. Je doute pas que vous êtes bien occupés. »
Ils finissent par atteindre cette porte. Nouvel endroit. Bien différent. Et pourtant similaire. Différences ? La taille, la luminosité. L'ambiance. Similitudes ? La thématique. Car même dans le capharnaüm, il est possible de voir une thématique scientifique, technologique. Il s'arrête un instant devant l'armure. Iron Man. Se rappeler des Young Avengers maintenant séparés et voir cette armure lui rappellent Iron Lad. Son regard fini par rapidement trouver une place un peu libre sur un élément de travail, posant son sac.
« C'est sympa. Vous travaillez sur des projets intéressants en ce moment ? » Enfin, tout est intéressant, sans doute. Mais bon. Puis, passant sa main droite contre sa gauche, il reprend doucement. « Donc. Euh … Vous connaissez l'une de mes mères. » Détail précis. Oui, il a deux mères. Il ne veut pas en oublier une. Sans l'une dans l'équation, sans doute ne serait-il pas là.
« J'aimerai un peu mieux la connaître. J'avoue que entendre parler d'elle de ceux qui l'ont côtoyé est quelque chose qui me permettre d'en apprendre un peu plus. Oh, la rencontrer ou correspondre avec elle, mais je n'ai pas eu la chance de beaucoup la rencontrer. » Sourire, léger. Pas un reproche envers elle. Juste un fait, prononcé à demi-mort. La Sorcière Rouge est quelqu'un qui a eu beaucoup à faire et qui a subi beaucoup. Non. En fait, ce n'est pas que ça. Et sans doute que cela pourrait être compris.
Il pourrait avoir peur qu'entrer dans la vie de Wanda Maximoff pourrait réveiller les difficultés qu'elle a vécu. Ceci, il peut le comprendre. Après tout, lui aussi a eu ses propres traversées du désert. Même si. Eh bien, même s'il voudrait lui dire certaines choses. _________________ Life, although it may only be an accumulation of anguish, is dear to me and I will defend it. |
| | Messages : 1427
Date d'inscription : 11/01/2022
Emploi/loisirs : Génie. Playboy. Milliardaire. Philanthrope.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Ven 2 Aoû - 15:38 | |
| FRIDAY s’efface, alors que Tony Stark guide Billy Kaplan dans l’un de ses laboratoires annexes, quasiment de loisir – alors qu’il serait le rêve de quantité de scientifiques de par le monde. Oh, l’assistante demeure présente, notamment parce que son essence d’intelligence artificielle lui permet de baigner dans toute la Tour Stark ; mais elle fait disparaître son hologramme, afin que les deux êtres Humains puissent se sentir plus à l’aise. Ah, ce sont des petites choses fragiles, quand même.
Le maître des lieux accueille ainsi le jeune homme, et forme un sourire amusé, mais aussi fier et évidemment arrogant, en commençant à répondre à ses premières questions et observations. « Ah ! Evidemment que je vais bien, p’tit gars. J’suis Tony Stark, hé ! Playboy, génie, milliardaire, philanthrope – mais aussi Avenger, bien sûr ! Bon, je ne cache pas qu’il y a des troubles comme tout le monde, mais… hey, qui n’irait pas bien à ma place, mmh ? »Il glousse ; mais le cœur n’y est pas. La forme n’est pas optimale, non, même s’il n’en dit rien, et qu’il le cache derrière son bluff habituel. Les abus subis par FRIDAY par une I.A. basée sur sa personnalité le crispent, et rappellent ses heures les plus sombres. Le fait que cela ait été réalisé sur un plan forgé par Arno, le fils légitime d’Howard et Maria Stark, ses parents adoptifs, ne fait que confirmer que le Rubicon est franchi, entre les deux héritiers du nom si connu. Certes, lui dispose du S.H.I.E.L.D. pour lutter contre Arno, seul, et les Avengers aident ; mais quand même. Ça le touche, ça le crispe… et les absences de Natasha, si elles sont compréhensibles, jouent également.
Il ne tient cependant pas à l’évoquer à Billy – et il préfère rebondir sur une autre de ses réponses, dans son style habituel. « Ouaiiis, vous grandissez… mais bon, l’esprit demeure ? Ouais, okay. Mais essayez de… le moduler quand même, okay ? J’me rappelle que l’esprit initial, c’était d’vous lancer sans l’accord et la surveillance de personne, en prenant des noms un peu WTF. Tu étais… Asgardian, c’est ça ? Ouais, l’esprit était cool, mais… rien ne vaut un peu la sagesse, hein. Et la surveillance, et le contrôle. »Le contrôle, une notion essentielle chez l’inventeur – dont le rapport au monde est complexe, et biaisé par ses troubles et gênes intimes. Très clairement, le fait que des jeunes super-héros se baladent sans surveillance est une source d’angoisse et de crispation, pour lui. Il le prend… mieux qu’avant, et rejette bien loin les abus qu’il a pu avoir durant la période de la Guerre Civile. Mais… même. Mieux vaut cadrer les choses. « Et… oui, bien sûr, j’suis occupé, mais… on prend le temps pour les copains… »Ce que Wiccan n’est pas en soi, et Tony s’en rend bien compte. Il essaye de se rattraper, mais… « … et leurs… euh… hum. »… ce n’est pas top non plus. Tony évoque ainsi, en creux, Wanda – et il détourne les yeux, quelque peu gênés. Billy, lui, demande quels sont les projets actuels… mais enchaîne, et rebondit sur la petite bourde de Stark pour filer sur un sujet épineux. « Oh. »L’une de ses mères, qu’il connaît peu. Evidemment, parce qu’il a été arraché à elle, littéralement, et son essence a été glissée en un autre. Simple ? Non. Brutal ? Oui. Cruel ? Absolument. Wanda, donc. Wanda Maximoff. Que Tony connaît bien, pour leur temps ensemble chez les Avengers – et West Coast Avengers, et Force Works. Wanda, une amie, une proche… qui, jadis, a perdu l’esprit, l’a repoussé à boire ; et, plus récemment, l’a encore manipulé, en le rendant agressif et violent. Heureusement, les Avengers sont parvenus à la calmer, à révéler qu’elle était possédée par Chthon ; qui commençait ainsi sa conquête de la Réalité, d’ailleurs. Ça va mieux, depuis. Il paraît.
Mais… comment raconter tout ça à son fils, mmh ? Quelle super idée d’accepter ce rendez-vous, hein ! Il adore. « Euh… ben oui, je… je comprends. Mmh. Wanda… ta mère… bref, Wanda est quelqu’un que… je… »Il inspire, souffle ensuite ; retrouve enfin son courage, et pose un regard sérieux sur Billy. Plus de fuite. Plus de blague. Le sujet mérite mieux que cela. « Wanda est une amie. Je pourrais… je peux te dire beaucoup sur elle, oui, et sûrement des histoires qu’une mère n’aimerait pas que son fils apprenne, haha. Mais… bon. Je… écoute, je pense que tu sais que, il y a quelques mois, ta mère a été possédée et corrompue par Chthon, et elle s’en est prise aux Avengers. L’équipe de Black Knight a pu la stopper, et la libérer. Depuis, elle… elle se remet. Je… bon, on a tous décidé de la laisser tranquille – mais le temps a passé, maintenant, et je sais que… ce vide que tu ressens, ce vide de ne pas la connaître… elle le ressent aussi. Alors… bon. Si j’peux te parler d’elle… j’peux p’têt t’amener vers elle aussi. Si… ça te dit. »Il forme un sourire doux – avant de former une grimace, clairement amusée. « Et… si t’as le temps pour un p’tit voyage en Europe, aussi ! »Et oui, Wanda Maximoff n’est plus en Amérique – et Wiccan va bientôt découvrir son lieu de repos, bien loin de sa zone de confiance ! |
| | Messages : 130
Date d'inscription : 23/07/2020
Emploi/loisirs : Héros Magicien, Étudiant.
Situation : Chasseur de mage noir en quête de ses origines.
Localisation : New-York.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Ven 2 Aoû - 17:11 | |
| Ah. Tony Stark reste Tony Stark. En tout cas, le Tony Stark qu'il connaît. C'est vrai, Billy n'a pas vraiment beaucoup côtoyé l'homme de science et de fortune. Un golden boy, c'est souvent ainsi qu'il est décrit. Il joue la carte des deux visages. Le chef d'entreprise, philanthrope, bien entendu, mais aussi maître des sorties et de la communication. C'est le premier visage. Il y a aussi l'un des membres fondateurs des Avengers. Iron Man. Qui peut être clair, parfois dur, dans certains de ses choix. Wiccan l'a appris. Pas seulement quand il était Asgardian. Mais après, aussi, lorsqu'il était Wiccan. La fracture entre deux camps. Des choix. D'un conflit en particulier, le jeune homme n'a que peu de souvenirs : l'embuscade des partisans de la Loi d'Enregistrement avait été efficace. Et il n'avait pu participer. Pas pu aider. Mais … ce souvenir est lointain. Et ce n'est pas pour remuer les vieilles affaires qu'il est là.
Mais, oui. Billy connaît un peu le visage du philanthrope, car il apparaît dans la sphère médiatique. Il connaît un peu plus le héros. Le fondateur des Avengers. Par contre, Tony – ni Stark, ni Iron Man –, il ne le connaît pas. Cela doit être la première fois, finalement, qu'ils sont là, face à face, pour parler de quelque chose de plus personnel que l'existence d'un groupe de jeune super-héros ou d'une loi nationale concernant les méta-humains et autre êtres similaires. Et il sait. Non pas ce qui se passe dans la tête de Tony. Mais juste, qu'il y a une différence. Il y a toujours une différence entre des visages.
Donc Tony Stark va bien. Parce qu'il doit bien aller, c'est aussi ce qu'il dit, en suspens. Sans pour autant nier qu'il y a des troubles. Oui. Les nier est parfois le danger le plus grand auquel sont confrontés les gens. Nier. Nier qu'il y a, parfois, certaines choses qui peuvent déranger. Il sait. Ça aussi. Il sait que cela peut pousser à quelques pensées plus difficiles. Compliquées. Il sait. Il l'a vécu.
Alors, il ne fait que sourire doucement aux premiers propos de son interlocuteur. Avant de retenir un léger rire, à la suite. « C'est ça. L'esprit est toujours là. Mais il grandit, lui aussi. » Les rêves d'enfants peuvent parfois alimenter le comportement des adultes, c'est ce qui a été pensé, oui. C'est vrai. Mais il faut savoir apprendre, aussi. Parce que sans ça, l'espoir devient juste un optimisme malsain et stupide. Ouais. « Il faut bien qu'il grandisse. » Un peu amer. Plus qu'il n'aurait voulu. Mais ça ne le concerne pas lui. Encore une fois. Regard vers l'armure. Iron Lad.
Ce que tu as fait. Personne ne l'effacera. Mais le choix que tu as pris. Personne ne l'effacera aussi.
Voir son ami tué quelqu'un, même une forme de vie artificielle. Voir celui qui avait tenté, à chaque carrefour de son parcours, de prendre les chemins qui ne menaient pas à Kang. Il avait fait ce choix. Et personne ne l'effacera. Alors. Ouais, ce jour-là il avait compris, certaines choses. Accepté d'autres. Il en avait refusé d'autres, aussi.
« Je vais pas juger ce que vous avez fait. Pas mon rôle. On voulait aider. Permettre d'apporter quelque chose. On continue. À notre manière. Mais … » Il hausse un peu les épaules, alors qu'ils se détournent un peu, puis appuyer ses bras sur un élément de travail. « Vous n'aviez pas envie que des lycéens prennent des rôles dont ils n'avaient peut-être pas conscience. Je l'entends. En plus des risques qu'apportaient certains. » Il n'est pas suffisamment égocentrique pour ne penser qu'à lui, dans cette phrase. Mais il en fait partie. Après tout … personne ne veut un nouvel épisode Sorcière Rouge. Alors, maintenant, il a continué, bien entendu – avec Hulkling, entre autre. Il a pris de la distance, un temps, mais plus maintenant. William Kaplan sait qu'il doit être là. Prêt.
Sourire. Quand il parle de copains. Un peu amusé. Alors qu'il lui fait face à nouveau. Il voit l'hésitation. Il prend un air faussement réfléchi pour l'accompagner dans son hésitation. Puis. « Collègue héroïque avec relation commune ? » Petit rire, sincère. Il ne lui en veut pas. Ils ne sont pas amis. Ils ne se connaissent à peine. Sans doute que Tony Stark le voit comme le risque qu'il a déjà pu observer chez sa mère mystique. Ou peut-être autre chose, qui sait ? Ouais. William Kaplan ne connaît pas vraiment Tony Stark. Il ne lui tient plus rigueur du passé – il appartient au passé, jusqu'à ce qu'un mégalomane décide du contraire. Mais il n'est pas ce genre de connaissances – du moins à l'heure actuelle – à qui il pourrait se confier, même pour quelque chose de joyeux. Ainsi, il ne fait pas encore partie de ceux qui ont eu la confirmation concrète de la signification de cette discrète alliance à son doigt.
Mais, là encore, c'est normal. Et de toute façon, rien n'est gravé dans le marbre.
Le sujet principal vient enfin sur le tapis. Cette fois, le jeune homme reste silencieux, alors qu'il suit du regard le propriétaire des lieux. Qu'il l'écoute. Il semble un peu hésitant. Pas toujours facile de parler de quelqu'un dont les relations ont pu être entaché, par moment, à cause de l'intervention de certaines entités non désirées – en ajoutant à cela une certaine fragilité. Alors, il écoute. Lui laisse le temps. De faire les connexions entre maintenant et le passé. Entre ce qu'il veut dire, ce qui le dérange. Non, ce n'est pas un interrogatoire. Mais, il veut la connaître. Juste la connaître. Savoir ce qu'elle a fait, ça fait partie de la connaître. Mais est-ce que cela la définie totalement ?
Sourire. Quand il dit qu'elle est une amie. Curiosité dans le regard, quand il dit qu'il pourrait lui raconter beaucoup de choses. Léger rire, quand il précise qu'il aurait même des histoires qu'une mère n'aimerait pas que son fils apprenne. Cela lui arrache même une légère émotion. Une douce émotion. Car, même s'il a une mère qui lui a donné naissance, tout le monde accepte. Qu'il est aussi le fils de Wanda Maximoff. Qu'il porte aussi son héritage. Puis, un peu plus d'obscurité. Oui. Chthon qui décide de profiter des fragilités psychologiques de la Sorcière Rouge, mais aussi de son lien profond avec une forme ancienne de magie. Un instant, il regarde sa main. Cette même magie, qu'il maîtrise. Manipule. Il écoute. Il remercie, silencieusement, ceux ayant participé au sauvetage de son esprit morcelé. Elle se remet, dit-il. Elle prend soin d'elle, laisse-t-il entendre. C'est bien. C'est très bien. Lui-même n'avait pas tenté de reprendre contact. Ne serait-ce parce qu'il ne savait pas où elle se trouvait.
Puis. Surprise sur le visage de William. Qui écoutait. Qui écoute toujours en regardant l'homme qui lui fait face. Un petit tremblement au niveau de ses mains. Un rythme cardiaque plus rapide. Il propose, une première fois. De la rencontrer. Il lui sourit. Avant de réitérer, en précisant la destination. Le vieux continent européen. « O... Oui ! » Le mot traverse ses lèvres sans qu'il n'ait vraiment à le penser. « Ce sera avec plaisir ! Vraiment ! » Ses yeux noisettes brillent d'une véritable joie. Puis, rapidement, il essaye de reprendre un peu son calme.
« Vous voudriez … Qu'on y aille quand ? Je pourrais me libérer facilement. En fait, si vous me donnez la localisation, je pourrais même nous y emmener maintenant mais … vous êtes occupé et je ne voudrais pas vous déranger. Et … euh … Bah voilà ! » Il pourrait, ouais, les emmener directement. Ça ne serait pas trop compliqué. Il faudra juste prévenir Teddy. Qu'il sache qu'il quitte le pays. Et Tommy, aussi ! Mais, comme il l'a dit. Si Mr Stark veut venir, il faut pas qu'il soit trop occupé. Le jeune homme se gratte l'arrière de la tête. C'est rare, qu'il montre ça. Il est le calme. Mais là, c'est quelque chose d'intense. Et ça lui arrache un nouveau sourire, plus grand, sincère. _________________ Life, although it may only be an accumulation of anguish, is dear to me and I will defend it. |
| | Messages : 1427
Date d'inscription : 11/01/2022
Emploi/loisirs : Génie. Playboy. Milliardaire. Philanthrope.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Lun 5 Aoû - 10:09 | |
| Ça papote. Ça papote plutôt bien, même. Tony Stark était troublé, crispé même par cette rencontre avec Billy, car ils ont clairement peu de liens. Déjà, l’un est un formidable inventeur, un façonneur d’avenir, un constructeur de solutions, un innovateur total ; l’autre est un… Magicien. Et il faut imaginer une forme de mépris pour ce mot, car le maître de la Tour Stark goûte peu la Magie, qu’il comprend moins, ce qui le frustre et l’énerve. En outre, il y a un écart d’âge, et générationnel ; et ça peut gêner, clairement. Comme l’historique de Tony avec Wanda, notamment concernant la façon dont elle a géré, hélas mal, l’absence de Billy et de son frère.
Mais… ça va. Etonnamment, ça va ; et c’est cool, et c’est bien. Le Vengeur Rouge et Or se surprend même à proposer au jeune Wiccan de l’emmener directement voir Wanda. Il en est troublé, car il a fait partie de ceux qui veillent à ce que la Sorcière Rouge soit embêtée le moins possible, par des visiteurs notamment. Mais… mais… mais c’est Billy ; son fils. Et Tony sait très bien quels sentiments sont ceux d’un enfant, privé du parent qui lui manque, et qui a les réponses aux questions qui le hantent.
Il ne veut pas que Billy vive cela. Et… il ne veut pas que son amie ait un tel manque, aussi. Cependant, le jeune homme évoque une problématique bien juste et pertinente – et qui provoque un petit trouble, et une vraie déception chez Tony. « Ah… ouais… ouaiiiis… »Il détourne les yeux, et perd son regard dans le vague en utilisant son formidable esprit, pour se rappeler de son planning particulièrement chargé. « Je… bon, on va pas s’mentir, j’suis pris, ouais. J’suis très content de te voir, là, mais… les créneaux sont rares, et courts. J’pourrais sûrement un peu me libérer, mais… » « Je doute que la réunion du conseil d’administration, que vous avez déjà décalée deux fois, puisse attendre, boss. »
FRIDAY intervient, et appuie volontairement sur un aspect de son discours, pour bien faire comprendre à son créateur l’importance de l’échéance. « Ah… ouais, okay. Mmh. »Tony grimace. FRIDAY n’est pas présente physiquement, mais veille ; toujours. Il ne s’en émeut pas, et refixe un regard sérieux et concentré sur Billy. Le sujet est important, et il faut le traiter comme tel. « Bon… aujourd’hui, c’est mort. Demain, je veux tester une armure, et j’aurais pas la patience d’attendre. Mais… après-demain ? FRIDAY, qu’est-ce que j’ai après-demain ? » « Rendez-vous avec : les représentants syndicaux de Stark Enterprises, le responsable des ressources humaines, la commission sénatoriale sur les armes non-létales, le représentant de Symkarie, l’ambassadeur du Sin-Cong, l… » « Merci, merci FRIDAY, mais… qu’est-ce que j’ai après-demain que je ne peux VRAIMENT pas annuler ? » « Humf. »
Elle souffle. L’I.A. souffle. Tony s’est dépassé en la créant, clairement.
« Je peux décaler ces engagements, boss. Vous pouvez… faire votre petite sortie. » « Formidable ! »Un grand sourire, très enfantin, glisse sur le visage de Tony, qui claque dans les mains d’enthousiasme. « Après-demain, alors ! C’est bon pour toi aussi ? Mais… hey, attends. »Son sourire se module, se transforme pour devenir plus piquant, plus provocateur. « Hors de question que j’passe par un portail magique, mec ! J’te fais confiance, mais… j’kiffe pas la Magie, j’avoue. Je peux te filer les coordonnées, et on se retrouve là-bas. Ça te va ? »Il sourit, et s’amuse ; et a presque hâte, au fond, d’organiser cette étonnante réunion de famille. S’il peut voir un enfant et un parent se retrouver sans heurt, ça peut lui faire du bien aussi, tiens… |
| | Messages : 130
Date d'inscription : 23/07/2020
Emploi/loisirs : Héros Magicien, Étudiant.
Situation : Chasseur de mage noir en quête de ses origines.
Localisation : New-York.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Jeu 8 Aoû - 18:31 | |
| Bon. Des choses avaient été prévues. Il avait imaginé beaucoup de scenarii. Des questions à poser. Durant tout le trajet pour atteindre la Star Tower, il s'était répété ses questions. Avait cherché à prioriser les éléments importants. Il s'était aussi dit de faire ça a l'instinct et avait ainsi hésité à déchirer complètement tout ce qu'il avait noté. Cela avait été compliqué, tant beaucoup de choses étaient passées par sa tête en ces instants. Compliqué, mais nécessaire. Il devait le faire. Et il n'avait pas peur de le faire. Mais ça, cette proposition. Cette possibilité. Il ne l'avait pas imaginée. Oh, bien entendu, il se doutait que certains savaient où elle se trouvait. Mais il se disait que pour sa sécurité, pour son bien-être aussi – car il avait eu des échos, certes, mais il avait aussi été témoin des effets qu'ont pu avoir les manipulations sur l'esprit fragile de sa mère –, une règle avait été instauré pour la laisser à l'écart de bouleversements émotionnels intenses. Cela ne l'aurait pas surpris, oui. Mais là, il a l'opportunité de la voir. De la rencontrer, à nouveau. De prendre plus de temps pour échanger avec elle. Lui dire beaucoup de choses.
Lui parler de cette demande qu'il a accepté. Lui parler de ce qu'ils sont, de ce qu'ils maîtrisent, cette Magie du Chaos. Lui parler d'elle. Apprendre, tout simplement, à reconnaître quand elle est heureuse. Quand elle est malheureuse. Connaître son passé. Apprendre, aussi, d'elle. De son expérience.
Il y pense, oui. Il pense à cela. Mais il n'oublie pas qu'il n'est pas seul. Alors il écoute aussi. Car une vraie question a été posée, la logistique du trajet. Le moment, le moyen. Il écoute l'homme qui lui fait échanger avec l'Intelligence Artificielle, dont la voix résonne dans la pièce. Un léger sourire. En écoutant les réactions de FRIDAY. Cette manière délicate de dire non tout en jouant avec l'idée de doute. Ce soufflement qui aurait pu rappeler un soufflement de nez un peu contrarié. Ou tout simplement ces derniers mots, une autorisation de sortie de l'Intelligence Artificielle à son créateur. Pour beaucoup, cela serait invraisemblable. Et pourtant, c'est là, à se passer devant lui – et autour de lui.
Après-demain. Il lève légèrement les yeux sur la gauche dans une expression de réflexion. Non. Rien qu'il ne peut décaler. Oui. Il n'a pas besoin d'I.A. Mais, oui. Il n'a pas l'emploi du temps de Tony Stark. Un hochement de tête, donc. « C'est bon pour moi ! » Il s'apprête à poser une question, avant de pencher la tête à la demande d'attention de son interlocuteur. Puis. Un léger rire. « Haha. D'accord, d'accord. Ça me va complètement. Ah, aussi. Quelle heure le rendez-vous ? » Une gestion normale du temps et du trajet, finalement.
Finissant par hocher la tête après avoir reçu toutes les informations de Mr Stark, le jeune homme reprend la parole. « Bien, je crois que je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Merci encore. On se revoit après-demain alors ! » Il a un sourire aux lèvres. Plus grand. Une lueur dans les yeux. Une forme d'impatience. Rien d'incohérent. « Donc … au revoir Mr Stark. Encore merci ! » Puis, mouvement un peu autour de lui, pour trouver une petite caméra, avant de faire coucou à l'objectif. « Au revoir FRIDAY. Ravi de vous avoir rencontré ! » Vérité dans sa voix. Quittant alors les lieux, William Kaplan sort son téléphone, lançant alors un premier appel. Ça sonne. Une fois. Deux fois. Puis ça répond. La voix de Teddy résonne. « Hey. J'ai une bonne nouvelle à t'annoncer ! » Il lui expliquera, donc. Puis il contactera Tommy et parler, longuement, avec lui pour prévoir les choses. Se mettre d'accord.
Ellipse
Kairos était passé devant lui, non pas sous sa forme mythologique, mais sous la forme d'une proposition, lancée il y a quelques jours – deux, plus précisément – par Tony Stark. Si j’peux te parler d’elle… j’peux p’têt t’amener vers elle aussi. Si… ça te dit. La possibilité qu'une nouvelle proposition de ce type soit de nouveau sur la table était faible. Alors, il a accepté. Il a sauté sur cette opportunité. Et là, assis sur son lit, habillé et prêt, le jeune homme regarde une ultime fois son reflet dans le miroir. Il est temps. Ces trois mots résonnent dans sa tête, alors qu'il ferme les yeux. Un instant, il revoit les dernières heures. Une discussion avec son jumeau spirituel. Oui, il irait seul aujourd'hui. Pour ne pas que leur mère ait à gérer trop d'émotions d'un coup. Discussion avec son fiancé, aussi. Sur le fait qu'il ne serait pas seul, s'il y a un problème – et que les chances qu'il y ait un problème soient finalement très faibles.
Un soupir. Billy attrape son sac en bandoulière et le met à son épaule. Un mouvement, pour masser un peu sa nuque. Puis, ouvrir les paupières. Observer le miroir. Une lueur bleutée qui se dessine entre ses doigts, palpitation cristalline résonnant à travers la pièce, alors que des mots traversent ses lèvres, se connectant à la fois à une pensée – les coordonnées géographiques – mais aussi à sa magie. Un lien. Entre une lieu et un moyen de l'atteindre, en altérant les distances, en altérant la réalité. En manipulant le Chaos qui compose son essence. Les mots sont répétés. Mantra qui s'impose dans la chambre. La lueur se détache, se divisant en plusieurs courbes magiques qui viennent toucher le miroir. Un éclat. Alors que son corps se redresse, qu'il commence à avancer pour approcher de son reflet. L'index qui vient légèrement tapoter la surface. Une onde qui se propage à travers le verre qui se déforme à son passage. Du verre. Et à la fois un liquide. Sourire. « Il est temps. » Un pas. Pour s'enfoncer dans ce miroir.
De l'air. Une brise. Un sol qui n'est pas celui de New-York. Le Vieux Continent. Derrière lui, ce miroir – ou plutôt, un portail prenant sa forme. Un regard dans sa direction. Un claquement de doigt après quelques mots aient été répétés faiblement. Le passage disparaît. Simplement. Il n'a pas besoin de le laisser ouvert – et la présence d'un flux magique constant pourrait attirer certains initiés des arcanes. Un danger qu'il ne veut pas prendre.
Puis. Observer autour de lui. Chercher des yeux une silhouette. Une maison. Quoique ce soit. Connaître son environnement. _________________ Life, although it may only be an accumulation of anguish, is dear to me and I will defend it. |
| | Messages : 1427
Date d'inscription : 11/01/2022
Emploi/loisirs : Génie. Playboy. Milliardaire. Philanthrope.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Ven 9 Aoû - 12:56 | |
| William Kaplan passe dans le miroir, oui ; par-delà le miroir. Glissant dans un portail magique, le menant… ailleurs. Non pas dans un autre monde, car il n’est pas Alice, même s’il partage son innocence et une forme de pureté, mais dans un autre pan du monde. Une autre région. Un autre continent. L’Europe ! Qui, à la différence de l’Amérique, n’est guère occupée essentiellement par un pays, mais par une multitude d’autres, difficiles à placer tous ensemble. Un flash, néanmoins, s’installe devant ses yeux, alors que son esprit, son âme et sa Magie identifient la localisation, la destination avant son arrivée.
Transia, oui. La Transie, plutôt. La Transie ! Petit pays du centre de l’Europe, ancienne province de Valachie, qui obtient son indépendance en 1857, lors de la fusion de cette dernière avec la Moldavie. Une zone oubliée de tous, notamment des livres d’Histoire, et à raison – car les hommes et les femmes évitent de parler, d’évoquer, de transiter en Transie. Le lieu a longtemps été dit maudit… et l’a été, au fond. La Transie accueille le tristement célèbre Mont Wundagore, où jadis la Fée Morgane emprisonna Chthon, le Dieu Ancien qui tente actuellement de revenir dans la Réalité. Plus récemment, au cœur des années 1920, le scientifique fou connu comme le Maître de l’Evolution en a fait sa Citadelle de la Science, développant de nouvelles races d’Hommes-Animaux, et beaucoup y demeurent depuis son départ, en paix et dans l’isolement.
La Transie est apaisée, plus récemment. Un fonctionnement démocratique a été créé, après le départ du Maître de l’Evolution, et la menace de Chthon rôde moins ici… car il est occupé ailleurs, hélas. La Transie est apaisée, et sa capitale Transie-Est s’avance lentement vers la modernité, au cœur d’une architecture ancienne, médiévale même… oppressante, en soi.
Comme Billy le découvre – car le voyage s’achève dans les rues de Transie-Est.
En pleine nuit ; merci le décalage horaire.
Il y est seul, alors. Pas de Tony Stark, déjà, alors qu’il avait fixé le lieu et l’heure du rendez-vous. Pas de badauds, pas de curieux. Pas de vie nocturne, avec aucun bar ou structure encore ouverts. Rien. Rien, sauf le silence… et les ténèbres, qui pressent, qui étouffent, au cœur de ces rues pavées anciennes, de ces constructions biscornues, de ces virages secs, de ces allées où l’on peut tant se perdre, dans l’Histoire du monde et les histoires sombres que l’on y cache.
S’il y a été, Billy peut comparer Transie-Est à Prague – mais Prague en pleine nuit, en hiver, et en pleine période de coupure de courant. C’est dur. C’est sombre. C’est désagréable. C’est crispant. C’est… « Bouh. »… sûrement terrifiant, quand il entend une voix derrière lui – une voix déformée par la mécanique, l’allure d’un casque, mais où l’on devine un peu ricanement. Fort moqueur, évidemment. « Ah ! Génial, ça a fonctionné ! »Le ricanement se poursuit, alors qu’une forme se détache des ombres ; difficilement, car on l’y perd aisément, et c’est fait pour.
Iron Man, oui. Mais… dans une armure fort surprenante, et sombre. « Désolé… c’était trop tentant. La Transie a un gouvernement compliqué, qui accepte peu les super-héros et Avengers. J’ai pris une armure Stealth, discrète, pour venir, et… bon, c’était trop tentant, ouais ! Sans rancune ? »Sous le casque, Tony ricane encore – mais coupe le micro, pour ne pas trop vexer Billy. Un peu, mais pas trop. On se comprend. « Bon. »Il reprend, après s’être repris, et acquiesce lentement, pour relancer la discussion. « On y est, donc. Merci d’avoir été dispo’, et… bref, okay, on y est. Wanda est ici depuis… les événements, hein, et… elle se remet. Je l’ai prévenue de ton arrivée, et… ouais. C’est par là. Elle brise la tradition locale de l’éclairage minimum et relou de la p’tite cité médiévale chelou, pour… nous permettre de la trouver ; et t’accueillir, comme il faut. »Iron Man lève le bras, et désigne une zone, une structure, une maison de Transie-Est. Allumée, oui.
La suite est claire, alors. L’invitation est posée. La voie est tracée. Et c’est à Billy de se lancer. Après tout, c’est son histoire… |
| | Messages : 130
Date d'inscription : 23/07/2020
Emploi/loisirs : Héros Magicien, Étudiant.
Situation : Chasseur de mage noir en quête de ses origines.
Localisation : New-York.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Mer 14 Aoû - 9:30 | |
| Depuis son premier voyage à travers la magie, à travers des distances importantes mais effectué d'un claquement de doigt, le jeune homme s'est toujours donné une règle pour à peu près chaque grand bond spatiaux. Se tenir prêt à toute situation. Par chance, la présence du meilleur ami du geek, google – ceci n'est pas un placement de produits –, ne peut qu'aider à en apprendre plus. Mais personne ne connaît véritablement l'ambiance et l'environnement d'un lieu sans y avoir posé les pieds pour la première fois. La différence de température est claire. Alors Billy Kaplan remonte son col. Le fait physique du décalage horaire, là aussi, ne le dérange pas. Ce n'est pas la première fois qu'il cherche à atteindre un lieu au-delà de l'Atlantique. Il est déjà venu ici. À une époque. À la recherche de cette même personne. Cette fois-là, il n'était pas seul – ou plutôt, leur groupe était composé de plus de deux personnes. Avec certains profils particuliers … Mais cette quête dure depuis des années. Lors de ces anciennes recherches, elle n'avait finalement pas trouvé refuge dans ce pays. Mais plus au Nord, en Latverie. Enfin … trouvé refuge. Non. Ce n'était clairement pas l'expression la plus juste concernant la situation dans laquelle Doom avait réussie à l'enfermer.
Mais, cette fois, les choses sont différentes. Oui, le but est similaire – bien que cette fois, ce ne serait pas une recherche de confirmation, mais bien la recherche d'un temps. Un temps avec elle. Un temps à ses côtés. Un temps à discuter. Sans que certains cherchent à récupérer une menace.
Une ruelle, donc. À laquelle il s'arrache pour mieux comprendre l'endroit où il se trouve. L'horizon semble s'écraser entre l'étroitesse des rues de cette ville formée par l'aspect imposant des résidences des riverains. Une pierre sombre compose ces bâtiments. Une pierre qui se mêle à cette obscurité nocturne, rendant parfois presque difficile la perception des contours des édifices. Un regard vers le ciel. La lune gibbeuse semble bien présente, elle aussi. Cela semble alors lui arracher un sourire légèrement ironique. Des bâtiments dont l'architecture se mêle à une obscurité envahissante. Une sensation d'oppression, de fermeture, d'écrasement. Une lune gibbeuse, partiellement cachée par les nuages.
« Il ne manquerait plus que je rencontre Joseph Curwen … » Un murmure pour lui-même. Mais, c'est vrai. Il n'aurait pas été surpris d'apercevoir le nécromancien parcourir ces rues. Ou alors, les Fils Whateley - bien que le plus monstrueux des deux se serait fait entendre. Mais, connaissant l'histoire globale de cette région du Vieux Continent, le jeune homme aurait réussi à trouver cohérente l'apparition de l'Abomination de Dunwich et son frère en ces lieux. Mais. Clairement. Ce n'est pas une histoire de l'Ermite de Providence – même si les descriptions de certaines rues de Providence pourraient rappeler cette ambiance. Cette petite digression artistique et mentale le mettait en condition. Cette condition qui demandait que, dès qu'un mot s'arrache à l'ombre et au silence, il vienne briser pendant un court instant toute concentration. Un sursaut, c'est vrai. Wiccan a sursauté en entendant l'unique onomatopée du Golden Boy héroïque. Voix humaine, altérée par une existence mécanique.
Tournant les yeux vers l'origine de cette voix, il ne peut pas s'empêcher de poser sa main sur son visage en secouant légèrement la tête. « Ah … Ce n'est que vous. » Non. Ce n'était pas le nécromancien. Un léger soupir. Au moins, ça le fait rire ! Massant légèrement l'arête de son nez, une petite pensée traverse son esprit. Le souvenir de FRIDAY qui rappelait au CEO de Stark Industries l'importance de certaines réunions. Ah, ouais, faut profiter de la vie comme on dit. Un mouvement de la main de bas en haut. « Eh. C'est rien, c'est rien. Sans rancune. FRIDAY a validé cette partie du plan juste ? » Petit sourire. Un léger amusement. Avant de glisser ses mains dans ses poches. Le petit interlude se termine rapidement, ou plutôt, s'accompagne d'explications plus importantes. La situation de ce pays n'est pas une chose qu'il connaît véritablement. En fait, ce pays est assez silencieux. Historiquement, il a une importance. Mais celle-ci a disparue dans les limbes d'une gestion des événements paranormaux.
Un hochement de la tête. « Merci à vous. » Simple et sincère réponse alors que l'homme le remercie d'avoir été disponible à ce moment précis. Il sent son propre rythme cardiaque accéléré, quand Tony lui explique que Wanda est prévenue. Qu'elle attend. Il l'avait déjà dit. Elle ressentait ce même vide. Celui d'un mère par rapport à ses enfants. Regard qui accompagne le mouvement, donc. Pour voir cette maison éclairée. La fée électrique montrant le chemin de la maison de la Sorcière Rouge.
« Je peux comprendre. » Petit regard pour observer la rue. « Franchement, si un corbeau survole l'endroit en ce moment et dit Jamais Plus, je ne serai même pas surpris. » Autre référence. D'ailleurs, il semble un très court instant lever les yeux au ciel. Non. C'est bon. Inspirant doucement, il commence alors à prendre la direction de la demeure visible dans l'obscurité. À nouveau, de nombreuses questions. Comment allait elle réagir ? Comment allait il réagir ? Comment poser ses questions ? Comment parler ? Et, finalement, des interrogations qui s'effacent derrière la simple envie de la voir. Qu'importe qu'il ait des réponses ou non à cette manifestation de sa fragilité et son absence de confiance. Il ne reculera pas. Il ne se retournera pas pour retrouver son appartement New-Yorkais. Il allait juste avancer. Comme il le fait. Quitter cette rue pour emprunter le sentier qui débute à l'entrée du portail. Comme il le fait. Et atteindre cette porte.
Comme c'est le cas à l'heure actuelle.
Il n'a pas parlé. Parce qu'il n'avait rien à dire. Il aurait pu se rappeler de ses cours pour essayer de penser à autre chose lors de son avancée. Mais il ne voulait pas. Il aurait pu faire de nombreuses choses – enfin, pas tant que ça, non plus. Mais il ne voulait pas omettre chaque détail. Puis, face à la porte. Manifester sa présence par le moyen laissé par la propriétaire à ses visiteurs. Un soupir, lorsque le bruit résonne. Voilà. Beaucoup d'expressions pour parler de ce geste. Mais, finalement, une simple description. Un sourire sincère aux lèvres.
Car William Kaplan a la chance d'avoir deux mères. Et qu'il va pouvoir passer du temps avec l'une d'entre elle. Une chose qui lui a souvent été refusé. _________________ Life, although it may only be an accumulation of anguish, is dear to me and I will defend it. |
| | Messages : 1427
Date d'inscription : 11/01/2022
Emploi/loisirs : Génie. Playboy. Milliardaire. Philanthrope.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Mer 14 Aoû - 16:03 | |
| Billy Kaplan est nerveux, et essaye de le compenser en parlant, en plaisantant, en lançant quelques piques et références. C’est mignon ; un peu niais, mais c’est un gamin… et c’est mignon, oui. Tony Stark ne répond pas, cependant.
Déjà, parce qu’il a longtemps joué au jeu des multi-références geeks – et il préfère laisser le p’tit mener la danse, là. Par sympathie, par gentillesse. Par prudence, aussi. L’inventeur sent bien que le jeune homme est ému, nerveux, troublé. Ça se comprend, mais… c’est un Magicien. Et il se méfie des Magiciens. Et il n’aime pas les Magiciens, en tout cas il n’apprécie pas qu’ils utilisent la Magie ; notamment parce qu’il sait qu’ils sont sensibles, nerveux, et que leurs arts mystiques partent en vrille quand eux sont touchés.
Alors là, il prend sur lui, il reste silencieux. Aussi parce que le moment le demande. Aussi parce que la solennité de Transie-Est, en pleine nuit, les accapare, les heurte, les touche. Aussi parce que Wanda prépare leur arrivée en illuminant leur chemin – et cela donne une ambiance qui demande le silence, et le respect.
C’est fort, oui. C’est elle. La relation entre Wanda et Tony n’a jamais été simple, clairement, mais… il la respecte, et l’aime beaucoup, en fait. Même s’il a d’abord été troublé par l’idée de Cap’ d’intégrer aux Avengers une super-vilaine, une gamine en plus, Wanda a vite fait ses preuves. Il a été touché par sa volonté de s’amender, de sortir d’une voie difficile, violente et brutale où elle a commencé, pour faire mieux. Ça lui a parlé, lui l’ancien créateur et marchand d’armes, qui a eu une épiphanie durant sa captivité et cherche depuis à laver ce passé si lourd, si recouvert de sang. Ils ont été amis, ainsi, et ils ont collaboré quand tous deux ont rejoint les Avengers de la Côte Ouest. Elle est même restée quand il a fondé Force Works, et il a fait d’elle la cheffe… même s’il n’a jamais respecté ce statut, hélas.
Après… bon. Après, il y a eu… il y a eu… Ouais. Il y a eu des trucs. Il y a eu des zones d’ombre. Il y a eu des erreurs. La vie. La vie est passée par là ; et elle continue encore.
Tony soupire, et voit l’hésitation, le trouble légitime et naturel du gamin. Il acquiesce lentement, et reprend d’une voix lente, certes mécanique, mais qu’il veut plus sympathique qu’avant. « Hey, p’tit… plutôt que de rêver aux livres du savoir oublié, en craignant le passé du corbeau, ou en se demandant si Charles Dexter Ward va passer dans le coin… toque. Elle ne va pas te manger, tu sais. Elle… j’suis sûr qu’elle attend comme t… »La petite attention de Tony ne peut être terminée : il est interrompu. Par la porte. Par la porte qui s’ouvre, à la volée… révélant une forme, qui accueille Billy et Iron Man avec trouble, gêne – mais une certaine classe, assurément.
« Oh ! Je… mmh. Bon… bonsoir. Je… je vous ai… sentis, et entendus. Alors… je… j’ai ouvert. »
Elle sourit ; maladroitement, mais sincèrement. Derrière elle flottent plusieurs bougies, qui illuminent un couloir sobre, sombre sans cette lumière bienvenue. Quelques portes closes entourent l’espace, jusqu’à une autre plus loin ; ouverte et illuminée.
« J’ai… préparé… le salon. Si… vous voulez. »
Elle est gênée. Elle est troublée. De revoir un vieil ami, qu’elle a manipulé par deux fois pour le faire tomber dans ses mauvais côtés. De voir son fils, surtout… qu’elle ne connaît que trop peu, et dont l’absence a hélas été déclencheur de ses troubles. L’émotion est réelle, intense ; et belle, il faut bien l’avouer… |
| | Messages : 130
Date d'inscription : 23/07/2020
Emploi/loisirs : Héros Magicien, Étudiant.
Situation : Chasseur de mage noir en quête de ses origines.
Localisation : New-York.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Ven 23 Aoû - 7:40 | |
| Il a toqué. En fait. Un peu doucement. Il n'avait pas remarqué qu'il n'y avait pas mis suffisamment de force. Et au commentaire de Tony, il ne peut s'empêcher de faire une légère moue, discrète et dissimulée, en détournant le visage. Alors, le jeune homme s'apprête à recommencer. À toquer à cette porte. Avec un peu plus d'intensité. Pour réellement faire entendre leur présence. Mais alors que son poing s'approche de la porte, celle-ci s'ouvre. Sur elle. Wanda Maximoff. La Sorcière Rouge. De long cheveux bruns. Un regard d'émeraude, qui semble à la fois chercher son visage, tout en le fuyant. Une hésitation. Dans la voix. Dans la posture. Et finalement. Peut-être que la pomme n'est pas tombée loin de l'arbre, même de façon spirituelle. Car Billy Kaplan fait tourner légèrement son anneau à sa main gauche en réaction à sa propre intensité émotionnelle.
Son sourire est magnifique. Ses yeux sont magnifiques. Elle est magnifique. Ce détail n'a pas d'importance. Et pourtant. Il a une forme de fierté de se dire qu'une partie de son existence vient d'elle. Alors. Il répond à son sourire avec la même sincérité, quelques lueurs dans son regard. Un éclat humide, naturel, sans une once de magie. Ce n'est pas la première fois qu'il la voit. Mais c'est si rare. Si rare que l'esprit doit encore comprendre. Accepter. Réagir. Tu es face à une de tes mères, Billy. Tu saisis à quel point tu es chanceux ? Il le sait. Et c'est sans doute pour cela qu'il réagi ainsi, aussi. Mais. Malgré l'émotion forte. Il ne veut pas se murer dans un quelconque silence. Alors. Après les premiers mots de la Sorcière Rouge – de sa mère, il ne pouvait le dire autrement –, la voix du jeune homme résonne. Une voix un peu hésitante, non pas par peur, mais par l'émotion chargée qui naît dans sa gorge. « Bonsoir … » Petit mouvement, pour gratter l'arrière de sa tête. Ce sourire donc. Sincère. « Je suis heureux de te voir. » Il ne peut pas en être autrement.
Elle invite à entrer. Mais ne peut cacher son trouble. Un trouble qu'il comprend. Un trouble qu'il partage. Car, s'il a bien compris certaines histoires. Ce n'est pas qu'un fils qu'elle voit, ce soir. C'est aussi un ami. Tony Stark. Un fils et un ami, donc, qui l'ont vu, parfois, dans des situations de faiblesses. De difficulté. Mais cela ne passe pas sur le visage du jeune homme. Non. Il ne pense même pas à ces souvenirs. Il pense à la première fois qu'il l'a rencontré, alors qu'il ignorait qu'elle était sa mère spirituelle – mais qu'il savait qui elle était. Il pense à la première fois qu'elle l'a pris dans ses bras en le reconnaissant, avec Tommy, comme son fils. Mais tout cela semble lointain. Des événements. Des tragédies. Des joies. Tant de choses se sont déroulées.
Et il voulait partager avec elle. Ce qu'elle a vécu. Ce qu'il a vécu. Car c'est ce que fait une famille … Non ? Une famille s'entraide. Oui. Mais alors … Pourquoi … ?
Un hochement de tête. Là encore, il ne laisse pas le silence s'installer. Oh sans doute qu'il pourrait. Que cela serait plus simple. Au début, seulement. Car il sait que s'il laisse ce silence s'installer, les émotions seraient encore plus incontrôlables. « Avec plaisir … ! » Mais il bouge sur le côté tandis que la Sorcière Rouge commence à guider. Pour laisser Tony entrer. Alors que le philanthrope avance, la main du sorcier vient se poser sur son avant bras. Juste. Un regard dans sa direction. « Merci. » Puis. Le laisser passer. Il n'a rien d'autre à dire, pour le moment. Il pourrait le remercier des centaines de fois. Et sans doute le fera-t-il au moins une fois de plus, à la fin de tout cela. Mais là. Il voulait qu'il sache. Qu'il n'oubliera jamais. Qu'importe ce qui s'est passé. Il n'oubliera pas. Un seul mot. Un regard. Aussi éloquent que des centaines de mots.
Il le laisse entrer. Puis passe l'encadrement de la porte. Un regard vers l'extérieur. Avant de fermer simplement. De suivre le rythme. De rejoindre ce salon qu'elle a préparé. D'ailleurs, il ne fait attendre personne, marchant finalement aux côtés de Tony en regardant les bougies. Puis, entrer dans la pièce.
Et. La regarder. À nouveau. « Je suis tellement heureux de te retrouver. Ah. Je sais. Déjà dit. » Petit rire. Petite gêne. Avant de vouloir la reprendre. Mais. Finir par la regarder. Tant de choses à lui dire. Tant de choses à raconter. À écouter, surtout. Car il veut tant l'écouter. Lui parler. Oui. Il voulait continuer de parler. Il voulait dire autre chose. Mais, finalement. Il s'approche.
Il s'approche. Ce fils légèrement plus grand que sa mère. À peine. Puis. Alors qu'il est assez proche. Il fini par prendre la magicienne dans ses bras. Un geste qui n'est pas celui d'un enfant qui cherche à se protéger ou à trouver un réconfort. Non. Cette fois. C'est lui qui vient la prendre dans ses bras. C'est lui qui vient fermer les yeux. Instinctivement. Sans calcul. Il ne peut plus contenir cette réalité. Elle avait dit, une fois. Quel genre de mère ne reconnaît pas son propre fils ? Là. Cette fois.
« Quel genre de fils ne prend pas sa mère dans ses bras … ? » Sa respiration est calme. L'émotion est forte. Et pourtant. Pourtant. Il est juste là. À rester près d'elle. Près de cette mère qui a eu besoin de chercher le confort hivernal de son pays de naissance. Alors. Simplement. Alors qu'il la regarde, il demande. « Comment vas-tu ? » Pour certains, une banalité. Mais quand un enfant retrouve l'un de ses parents pour la première fois depuis longtemps … c'est essentiel. De savoir comme elle va. Comment elle se sent … Et …
Une famille s'entraide. Oui. Mais alors … Pourquoi … n'avait-il pas pu l'aider ? Alors qu'elle avait besoin de lui. Quel genre de fils n'aide pas sa mère alors que tout le monde dit qu'il est un héros ? _________________ Life, although it may only be an accumulation of anguish, is dear to me and I will defend it. |
| | Messages : 1427
Date d'inscription : 11/01/2022
Emploi/loisirs : Génie. Playboy. Milliardaire. Philanthrope.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Lun 26 Aoû - 14:56 | |
| C’est… touchant.
Billy retrouve Wanda. Le fils retrouve la mère. Même si Wiccan dispose déjà d’une mère, d’une maman qui l’a élevé et lui a appris à vivre, le fait est que son âme est celle d’un autre ; d’un autre enfant, qui a été pris à la Sorcière Rouge par un truchement cruel du destin. L’affaire est complexe, mais peut… mais doit être résumée simplement. Billy est le fils de sa mère – mais aussi de Wanda ; et il la retrouve, là. Et il la retrouve, maintenant.
Et c’est beau. Et c’est touchant. Et c’est simple, et juste. … et dérangeant, pour quelqu’un qui y assiste avec le sentiment d’être un voyeur.
Tony Stark est là, oui. Il est présent, aux côtés du fils et de la mère. Il est présent, alors que quelques mots maladroits sont échangés – alors que les corps se rapprochent, et forment une étreinte gênée mais sincère. Il est présent ; et ça le gêne, oui. Au point de grimacer, sous son casque, et de souffler. « Bon sang… j’vais pas tenir la chandelle, quand même… »Ces quelques mots sont soufflés, glissés, maugréés dans sa barbe – mais son casque les bloque. Ni Wanda, ni Billy ne les entendent. Tony ne les dit que pour lui, mais… il a bien conscience que cela ne peut pas durer. Il est heureux de permettre la réunion tant attendue, et… il veut y participer encore, il veut y assister par la suite. Par la suite, oui. Pas… dans ces moments les plus intimes, dans lesquels il se projette – lui l’enfant adopté, si fébrile lorsqu’il a retrouvé sa génitrice. Et qui aurait détesté supporter la présence d’un témoin, alors. « Hey, Wanda… tu aurais des toilettes, ici ? Et… de la nourriture mangeable pour un estomac américain ? Non, parce que vos machins européens, hein… »Sa voix, désormais bien audible, est déformée par son casque. Il s’avance, et impose son armure Stealth dans le champ de vision de Wanda et Billy. Il attire leur attention – pour les laisser profiter de ce moment, ensuite. « Dis-moi où c’est… pas besoin de me guider. J’vais m’y retrouver, ici… et vous avez du temps à rattraper ! »Il sourit, sous son casque – et Wanda sent ce sourire, ainsi que ces attentions. Elle relâche Billy, qu’elle a serré avec maladresse et émotion, et acquiesce lentement aux paroles et propositions de son vieil ami.
« Oui… bien sûr. Nous sommes civilisés, Tony, et je sais que l’estomac des… colons du Vieux Monde ont besoin de mets spécifiques. »
Elle adresse un regard équivoque, plein de provocation à Iron Man.
« Les toilettes sont dans le couloir, à ta gauche en sortant. La cuisine et le frigidaire – car oui, Transia a l’électricité, même ici – seront un peu plus loin. Je suis sûre que tu trouveras. »
Tony glousse à ces mots, mais n’en rajoute pas. Il s’efface. Et laisse ainsi Wanda… avec son fils. Elle suit son camarade Avenger du regard, puis refixe son attention sur Billy. Elle est gênée, troublée ; et lui aussi.
Ils restent ainsi quelques instants, quelques longs instants à se fixer – avant qu’elle cède. Avant qu’elle brise la glace, encore plus.
« Bon… je… je ne sais pas… par où commencer. Ah, si ! Tu… es beau. Tu es beau, Billy. Aussi beau… que je l’espérais. Et je suis… fière. Fière de ce que tu es, de qui tu es. »
Les paroles sont brutes – mais sincères. Mais brutes, oui. Elle en rougit, et désigne ensuite un sofa, dans le salon.
« Veux-tu… t’asseoir… ? » |
| | Messages : 130
Date d'inscription : 23/07/2020
Emploi/loisirs : Héros Magicien, Étudiant.
Situation : Chasseur de mage noir en quête de ses origines.
Localisation : New-York.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Jeu 12 Sep - 13:00 | |
| Iron Man. Dire qu'il l'avait totalement oublié serait faux – il semble difficile de clairement oublier le philanthrope. Par contre, dire que son esprit avait naturellement mis de côté des informations non liées à l'origine de cette intensité émotionnelle est plutôt juste. Alors, quand l'homme à la machine approche pour poser sa question, Billy Kaplan ne peut juste pas le regarder. Détourner les yeux. Poser son poing contre sa bouche. L'envie de rire est présente. Mais il se contrôle. Certains diraient que c'est la nervosité. D'autres expliqueraient sans doute que c'est le questionnement – légitime, entendons nous bien – de Tony Stark posé avec cet équipement qui modifie sa voix. Pour le jeune homme, il est fort possible que ce soit un mélange de ces deux explications … Ainsi que la sienne. Il avait, quand même, mis Tony Stark de côté. Et ça, c'est particulier.
Bien entendu, il ne s'esclaffe pas. Bien au contraire. Il a juste ce petit décalage mental. Cette petite digression qui disparaît bien vite. Avant d'écouter les autres propos du héros. Et hoche la tête. Il a raison. Lui n'a peut-être pas besoin d'être témoin de tout ça. Sa position à l'heure actuelle est particulière dans cette scène. Et il n'a possiblement pas envie de simplement écouter des retrouvailles, des discussions qui – pour lui – n'ont guère d'importance. Il comprend ça. Alors oui. Il a ce hochement de la tête avec un sourire tranquille.
Il ne va pas le remercier une fois de plus – cela perdrait en intensité. Mais le cœur y est. Alors, il l'observe simplement s'éloigner et visiter les autres couloirs de cette maison. Puis, regarde sa mère. C'est particulier. D'être là. De ne pas vraiment savoir quoi dire à travers tout ce qu'il souhaite dire. Beaucoup de choses. Et beaucoup de nervosité aussi. Et maintenant qu'ils sont là, juste tous les deux … Le silence semble plus assourdissant. La présence de cette horloge, le battement régulier du balancier. Il n'est pas agaçant. Il n'est pas trop fort. Il essaye juste d'habiter le silence. De remplir le silence. Allez. Faut se lancer Billy. Ses lèvres s'apprêtent à dire quelque chose. Mais Wanda est plus rapide pour briser la glace.
Et elle lui arrache un petit sourire gêné. Alors que sa main vient frotter l'arrière de sa tête. Pas parce qu'elle dit qu'il est beau … Bon, peut-être un peu. Quand une mère dit que vous êtes beau, c'est quand même agréable. Mais surtout. La fierté. « Merci Maman … J'ai hérité de bons gènes magiques, ça doit quand même jouer. » Petit rire. C'est vrai. Si lui est beau, quel qualificatif peut-on utiliser pour décrire la beauté de Wanda Maximoff. Mais il reprend. « Merci, vraiment … Je … Je fais ce que je peux. Mais j'essaye d'être à la hauteur. D'être digne de toi. »
Car tu n'as pas été que la Sorcière Rouge qui a perdu contrôle. Tu as été celle qui a fait de belles choses – et qui en fera sans doute encore.
Le sofa est désigné. « Oh, ce sera peut-être mieux, oui. » Alors il s'installe. De façon à la laisser s'installer à côté de lui. Et ses mains viennent chercher celles de sa mère. C'est bizarre. Oh, Wiccan est pas du genre contre le contact physique. Mais là, il veut sentir les mains de cette deuxième mère entre les siennes. « Tommy aurait bien voulu te voir. Mais on s'est demandé si tu n'avais pas besoin d'un peu de temps pour nous accueillir ensemble … Donc … » Une main passe dans son sac. Sortant une clé USB. Qu'il pose sur la table basse.
« Il y a un message vidéo de sa part. J'ai pas regardé. Juste pour toi quoi. » Un petit sourire. S'il n'est pas complètement sorti de la bulle de gêne, les mots de Billy sont un peu plus assurés. Oh, sa poitrine résonne. Son cœur bat la chamade. S'il s'écoutait, sans doute qu'il se roulerait en boule. Ou alors, qu'il la harcèlerait de questions et d'anecdotes. Mais non. Une partie de lui – très importante – veut juste prendre son temps. La détailler. Fabriquer des souvenirs.
Puis. Un léger rire. « C'est difficile haha. Mais j'imagine qu'on se débrouille bien au vue de la situation. » Il tourne son anneau autour de son doigt. Puis, les yeux se tournent vers la fenêtre. Quelques instants, il observe l'obscurité. « Tu es revenue aux sources … ? Cela te fais du bien ? » _________________ Life, although it may only be an accumulation of anguish, is dear to me and I will defend it. |
| | Messages : 1427
Date d'inscription : 11/01/2022
Emploi/loisirs : Génie. Playboy. Milliardaire. Philanthrope.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] Ven 13 Sep - 13:42 | |
| Tony Stark n’est plus là.
Le fameux génie, playboy, milliardaire et philanthrope, accessoirement Avenger, généralement super-héros, fondamentalement l’Invincible Iron Man, se retire. Lui qui aime tant la lumière, lui qui apprécie tant de garder l’attention, plus pour se rassurer que par goût réel de la popularité… se met en retrait, oui. Parce qu’un fils retrouve sa mère ; et ça le touche. Et ça l’a toujours touché, parce que Maria Stark lui a été prise bien trop tôt, bien trop vite. Et ça le touche toujours maintenant, parce que la découverte de sa génitrice et leur rencontre ont été des moments marquants de sa vie actuelle.
Tony les laisse seuls, oui. Et Wanda Maximoff… Wanda Maximoff tressaille en voyant Billy Kaplan s’assoir à ses côtés. Son fils s’assoit à ses côtés. Rien que cela lui donne un sourire sincère – mais son visage change, alors qu’il lui tend une clé USB.
« Oh. »
Le trouble se lit dans ses yeux – mais son visage exprime rapidement une émotion douce, une gratitude réelle alors que, de ses doigts tremblants, elle s’en empare, et serre l’objet fort contre sa paume. Très fort, même.
« Je… te remercie. Beaucoup. »
Elle rougit, et baisse légèrement les yeux en lui répondant lentement.
« Je… vous remercie, beaucoup. J’aimerais… je vais arranger une rencontre, aussi. Lui et moi. Et puis… nous trois, peut-être ; oui, nous trois. J’aimerais. J’aimerais beaucoup. »
Elle inspire, et relève un regard tendre et doux vers son fils.
« Et ce sera… bien ; j’espère. Nous… nous avons une famille… étrange ; et une vie étrange, aussi. Cela… cela n’empêche pas le bonheur, et surtout la quête du bonheur. Mais peut-être… peut-être que nos vies si étranges… cela peut permettre de mieux apprécier le bonheur du quotidien… et le bonheur de vivre, et de vivre ensemble. »
Elle acquiesce, lentement encore.
« Et… j’aimerais aussi… que tu me parles de… tes parents. Car si tu as hérité tes gènes – tu es aussi un bon garçon, un homme bien, parce que tu as été élevé par des gens biens. J’aimerais que tu me parles de tes parents ; quand tu le voudras. »
Wanda espère ne pas gêner – mais c’est important, pour elle. Billy est d’elle et Vision ; mais d’autres, aussi. Elle l’a mis au monde, et une autre l’a fait quand on le lui avait pris. Elle entend respecter cela. Elle entend les respecter, et les estimer pour tout cela.
Cependant… Cependant, son expression se ternit légèrement – s’assombrit quelque peu, alors que Billy évoque un retour aux sources.
« Mmmmh. »
Un léger soupir s’échappe de ses lèvres, alors que Wanda détourne les yeux et les perd dans le vague.
« Je… n’avais guère le choix, en fait. Après la corruption par Chthon… et avant même qu’il multiplie les attaques, avec la God Squad qui agit contre lui… après ce que j’ai fait, à cause de Chthon… je devais me ressourcer, me reprendre. Et rassurer ceux que j’avais blessés. Je suis revenue, alors. Je suis revenue – pour me remettre, et les rassurer. Parce que… parce que je le dois. Je dois rassurer ; et donc toujours me contrôler, me garder. Alors même que ce sont les prisons qui m’ont menée à cela… »
Le discours est un peu aigre, dur ; mais vrai. Une part d’elle regrette de dire cela à Billy… mais c’est sincère ; et elle refuse de mentir à son fils… |
| | Re: Choc de générations [William Kaplan / Wiccan] | |
| |
| | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|