What If Terre 7920 Loki Président : le camp de la Voûte [LIBRE]

The Vault l’enfer carcéral perdu dans les montagnes du Colorado est une prison de choix pour des opposants terrestres de Loki. Ici les Meta humains et super héros les plus dangereux pour lui y sont torturés, utilisés , assassinés. Bientôt Jackie Chopra le Chevalier Noir, arrivera pour tout démolir et il serait trop beau d’espérer que ce soit pour sauver ce père qui n’a même pas connaissance de son existence. L’épée d’Ebène s’est emparé du cœur de la jeune femme et pour le super soldat qui a suivi ses pérégrinations meurtrières à travers l’Amérique et qui au fil d’une enquête à découvert ses origines, une crainte est née. Jackie Chopra pourrait venir se venger de son père et d’un puissant sentiment d’abandon attisé par sa lame maudite.


“Je suis dans le conduit d’aération je vous donnerais le signal quand j’aurais accès au terminal de sécurité.

Steve Rogers, le Captain America recherché par les autorités et renommé Captain Hydra par celles ci est en train d’escalader la forteresse. Aujourd’hui il tente l’impossible, libérer ceux qui sont ici. Il n’aurait jamais tenté de le faire s’il n’avait pas appris que le nouveau Chevalier Noir la fille de Dane Whitman venue de Grande Bretagne, prévoyait de le faire elle aussi. Si ce n’était pas Loki qui tuerait ses amis à petit feu ce serait elle et ils devaient tenter le tout pour le tout. “Ils” car il n’était pas seul. Une jeune Widow l’accompagnait, et sans son aide peut être n’aurait il pas tenté l’opération qui avait tout de la mission périlleuse.

Elle s’appelait Nadia et était une immigrée russe accusée d’espionnage à cause de ses liens avec la Red Room dont elle s’était échappée. Réccueillie par Janet Van Dyne the Wasp, elles avaient découvertes horrifiées la mort de Thor et la défaite des héros qui avaient voulu arrêter Loki. Forcées de se cacher et de vivre la défaite des super héros les uns après les autres elle avaient découverte abasourdies et pleines de doute la tentative de putsch du Captain se réclamant désormais de l’Hydra, goute d’eau finissant par diluer l’espoir. Les super héros ont tous failli.

Lors de leurs activités sous terraines Janet et Jarvis furent capturés par les Klyntars aux ordres de Loki et Nadia qui avait pu s’en sortir de justesse était partie à la recherche de Captain à travers les USA, refusant de croire qu’il avait pu rejoindre l’Hydra. Elle ne fut pas déçue de constater qu’il était tel qu’elle l’avait imaginé, quand à lui l’aide de cette jeune russe déterminée à faire se relever les héros et dont le nom signifiait “ Espoir” lui en redonna. Lorsque la brèche s’ouvrit dans l’un des murs de la prison une alerte générale s’activa.

“Elle est entrée!”

“D’accord. Je vais tenter de la raisonner. Nadia, libère les prisonniers!”

La jeune widow qui était de taille d’un insecte et avait utilisée celle ci pour se déplacer dans les systèmes d'aération des cellules sautait à travers une grille pour reprendre sa taille normale et assommer un garde en quelques coups bien placés. Le levier de déverrouillage des portes dont celle de Dane Whitman fut poussé par elle qui découvrait le visage creusé de celui ci. Méconnaissable elle n’identifia même pas le chevalier noir. Mais qu’importe, elle était là pour les sauver!



Pendant ce temps Captain engageait le combat avec les mêmes adversaires que Jackie et tentait de s’adresser à elle.



Pourvu qu’elle vienne sauver les prisonniers, faites qu’il se soit trompé. Que l’épée D’ébène ne l’ai pas déjà dévorée de l’intérieur...


Hj: Et hop c'est parti! Ton intro m'a bien inspiré!

Spoiler:

Le chaos s’installe.

La Chevalière Noire attaque brutalement la Voûte, ce centre de soins qui n’en a que le nom, et est un lieu de souffrance, de douleur et d’abandon.
Elle frappe, elle brise, elle détruit – et elle provoque des troubles certains dans toute la structure, avec des ouvertures qui permettent à certains de passer, de se glisser dans des trous de souris dans l’espoir de réaliser l’impossible en ce monde abandonné et fou.
Sauver des gens. Libérer des prisonniers. Gagner.

La jeune Nadia s’y emploie, en se proposant aux prisonniers afin de les faire sortir… mais l’apathie règne chez ceux et celles torturés, marqués, brisés par les mauvais traitements ici.
Ils ne bougent pas. Ils ne réagissent pas. Ils ont peur.
Tous. Tous sont terrorisés.
… mais l’un, au moins, se surprend à glisser quelques mots de réponse et de stupeur.


« C’est… un… test ? »

Celui qui fut Dane Whitman, et n’est plus que le prisonnier moqué et martyrisé pour son tatouage imposé au front, parle.
Il ose parler. Il ose parler sans que l’on le lui autorise.
Il provoque ainsi un frisson parmi les autres prisonniers ; autant envieux de son courage que terrifiés du châtiment qu’il va provoquer par cette rébellion.

« Une… épreuve ? On… on doit… on doit encore… prouver ? Notre… soumission ? »

Il parle. Il ose parler. Il y arrive, à la différence des autres.
Mais il est brisé, comme eux.
La Voûte a anéanti sa volonté – et Nadia ne voit ici que l’ombre, l’infime spectre de celui qui fut, et de celui qui fut piétiné ici.

Piétiné par des hommes et femmes de mauvaise vie, de mauvais esprit, des êtres mauvais qui sont attirés par les événements et les combats.
Les gardes de la Voûte se projettent et vont au contact de la Chevalière Noire… même si certains sont orientés, aussi, vers Captain America.

S’ils sont surpris de sa présence, et de l’absence de symbole d’Hydra sur lui, ils n’en disent rien. Ils sont membres du régime, ils savent très bien que les mensonges et illusions règnent en ce monde – et que leur statut favorable peut changer, au moindre signe d’une trahison qui ne peut être qu’une question anodine sur ce qui les entoure.

Ils ne parlent pas, donc. Ils attaquent.
Ils foncent sur Captain America, et tirent – en tirant pour tuer, en visant pour faire mal.
La plupart, hélas, ne verra pas le résultat de leurs tirs.

« JACKIE CHOPRA N’EST PLUS ! ELLE EST TOMBÉE AVEC L’ANGLETERRE !! LES PERFIDES COLONS VONT PAYER POUR CELA, ET TOUT LE RESTE !!! »

La Chevalière Noire hurle, et sa voix a le son du tonnerre – alors qu’elle libère des éclairs d’énergie, qui fauchent quantité de gardes de la Voûte.

Sa puissance est terrible ; son contrôle nul.
Rien de bon ne peut sortir d’un tel moment, d’une telle attaque.

Jackie Chopra tue ainsi des gardes, et frappe les bâtiments ; sans s’inquiéter, sans s’intéresser à ceux qui peuvent s’y trouver.
Elle avance. Elle frappe. Elle détruit.
Encore, et encore.
Laissant une trace de pure annihilation derrière elle… et une alliance improbable qui pourrait en naître.

« Quand un chien a la rage, on ne peut que l’abattre, mon capitaine. »

Une voix métallique s’élève aux côtés de Steve Rogers – et celui-ci découvre alors une forme, un homme en armure, à l’allure sinistre et sombre.
Il le reconnaît, bien sûr.

Abner Jenkins.
Jadis un super-vilain, Beetle. Jadis un super-héros en rédemption, Mach-I et d’autres versions ensuite.
Désormais le directeur de la Voûte – et le responsable des tortures et abominations, ici.

« Une alliance temporaire me paraît correcte, n’est-ce pas ? Et bon, je me doute que vous n’appréciez guère de collaborer avec vos ennemis… mais, hé, selon les nouvelles, sommes-nous vraiment ennemis, mmh ? »

La pique est dure, la référence à Hydra est stricte ; mais Abner Jenkins est un homme perturbé, troublé, qui va toujours au-delà des ordres pour faire mieux, pour faire bien, pour être validé et reconnu. Pour survivre.
S’il faut, alors, collaborer avec l’ennemi pour cela… et bien, pourquoi pas ! Et ça rappellera quelques souvenirs qu’il a bien enterrés en lui, et qui le hantent la nuit venue…

(HJ/ Merci de ta participation, c’est top ! Le RP est toujours libre !
Résumé rapide :
- L’attaque de Jackie trouble toute la prison ;
- Nadia parle aux prisonniers mais ceux-ci sont tellement traumatisés qu’ils ne réagissent pas ;
- Dane Whitman ose parler, mais pense que c’est un test de soumission, confirmant l’emprise de la Voûte sur les détenus ;
- Les gardes attaquent Captain America, mais sont anéantis pour beaucoup par Jackie, hors de contrôle ;
- Captain America a une proposition d’alliance par Abner Jenkins / Beetle, directeur de la Voûte et perturbé lui-même. /HJ)

En traversant les dimensions, je sens l'énergie des portails vibrer autour de moi. Chaque saut me propulse à travers des mondes étranges et fascinants, mais aussi terrifiants. Les visages des héros que j'ai affrontés dans le passé m’assaillent, Spider-Man en tête, son insupportable humour résonnant dans ma tête. Chaque étape me rapproche de ma destination, mais aussi de ma rage grandissante.

Enfin, je ressens une pullulation d'énergie, une force qui attire mes portails comme des étoiles au sein d'une galaxie. Je me concentre, ouvrant un dernier passage vers cette nouvelle terre. L'air ici est différent, chargé de mystère et de promesses.

La première chose que je ressentis en sortant du portail était l’air sec et chaud qui fouettait mon visage. Mon corps, fatigué et encore engourdi de l’effort colossal que j'avais fourni pour créer ce passage dimensionnel, balança légèrement. En me redressant, je pris le temps d’observer le paysage qui m’entourait. C'était un désert vaste et sans fin, parsemé de mesas imposantes qui semblaient toucher le ciel. Je pouvais voir des dunes de sable qui scintillaient sous le soleil éclatant, créant un tableau presque irréel.

« Où suis-je encore ? » pensai-je, m’agrippant à mes souvenirs flous des dimensions précédentes. Chaque monde que je traversais était un mélange de couleurs, de textures et d’odeurs. Mais celui-ci avait quelque chose de particulier. Une sorte de mystère flottait dans l’air. En tant que Spot, j’avais toujours été la cible de l'ironie et du sarcasme, mais là, quelque chose me disait que ce monde pourrait être différent.

Je commençai à marcher, mon esprit encore embrouillé par les événements récents. J’avais lutté contre Spider-Man, puis j’avais échappé à une autre dimension où des mutants et des cowboys se battaient pour le pouvoir. L’idée de ne pas pouvoir retourner chez moi, de ne pas pouvoir manipuler les portails comme je le souhaitais, était accablante. Mais en même temps, cela éveillait en moi une curiosité presque enfantine. Je m'enhardis à explorer ce nouvel environnement.

Chaque pas dans le sable chaud me rapprochait d’un centre névralgique d'activité. Des sons étranges parvenaient à mes oreilles, des bruits de lutte et des cris qui résonnaient dans l’air. Je continuai à avancer, intrigué par ce que je pourrais découvrir. C’était comme si quelque chose de plus grand se jouait ici, et je voulais en être témoin.

Au fur et à mesure que je me rapprochai de l’origine de ces sons, je tombai sur une scène chaotique : une bataille entre des figures armées, des héros flamboyants aux costumes chatoyants. Mon cœur s’accéléra en voyant la scène se dérouler devant moi. Je savais ce que je devais faire : me cacher derrière l'un de mes portails, observer, analyser, mais… il y avait quelque chose d’inattendu en moi.

« Pourquoi ne pas être le héros pour une fois ? » murmurai-je pour moi-même. Cette pensée me frappa comme une décharge électrique. J’étais fatigué d’être le méchant, de jouer le rôle de l’antagoniste dans le grand récit. Et si je pouvais changer cela ? Je pourrais intervenir, utiliser mes pouvoirs de manière à aider ceux qui en avaient besoin.

La lutte se poursuivait, et j’aperçus un groupe de héros acculés par des adversaires redoutables. Mon esprit, déjà tordu par le stress et l’épuisement, commença à élaborer un plan. Peut-être que ce monde pouvait me donner une chance de prouver que je n’étais pas seulement un simple vilain, mais quelque chose de plus. Mon rôle pourrait évoluer. Le simple fait d'y penser m’emplit d'un sentiment d'adrénaline. En un instant, j'étais déterminé à agir.



Les portails apparurent autour de moi, et je commençai à tracer mon chemin vers le cœur du combat, prêt à faire ce que je n’avais jamais fait auparavant : être le héros de cette histoire, même si c'était pour une seule journée.

Spot, observant la scène chaotique en contrebas, vit un groupe imposant de soldats en armure, chacun protégé par des plaques métalliques réfléchissant la lumière. Ces « gardes de la Voûte », comme semblaient les appeler les héros en difficulté, avançaient en formation, leurs mouvements d’une précision froide, déshumanisée, prenant lentement mais sûrement l’avantage sur les défenseurs. Les héros, visiblement essoufflés et débordés, semblaient prêts à céder face à cette armée implacable.

Involontairement, je me laissai emporter par une sensation que je n’avais pas ressentie depuis des années : le désir de faire quelque chose d’héroïque, même si c'était juste pour soulager mon ego. Alors, je tendis mes mains en avant, et un frisson d’énergie parcourut mes bras alors que je convoquais mes portails.


« Allez, voyons ce que cela donne… » murmurais je tout bas, sans la moindre idée de l'endroit où ils finiraient, mais avec l’espoir qu’ils seraient loin de ce champ de bataille.

Sans attendre davantage, je créai une série de portails sous les pieds de plusieurs gardes de la Voûte. Les cercles noirs apparurent comme des ombres mouvantes, aspirant chaque soldat sans laisser de trace. Les portails engloutirent leurs cibles, envoyant les soldats se perdre à quelques kilomètres d’ici — ou plus loin encore, qui sait. Je pouvais presque entendre leurs cris de surprise étouffés par le souffle des vortex, comme si l’espace lui-même s’était refermé sur eux.

Quelques héros, ayant pris un moment pour reprendre leur souffle, se tournèrent vers moi, leurs visages remplis de confusion, peut-être même de reconnaissance. Moi, un simple inconnu, qui venait de les sauver, en quelque sorte. Leur étonnement me réchauffa d’un sentiment que je n’avais jamais ressenti dans la peau de Spot.

« Pas de quoi, les amis… » dis-je avec un sourire goguenard, conscient qu’ils n’avaient pas encore idée de qui venait de leur prêter main forte.

Puis, dans un murmure qui semblait flotter entre nous comme un défi lancé à l’univers lui-même, j'ajoutai avec une insouciance presque provocatrice, « Je suis The Spot. »

HRP:
The Spot, errant de dimension en dimension, arrive accidentellement dans ce monde en pleine bataille. Observant le chaos, il décide d'intervenir en générant des portails sous les pieds des gardes de la Voûte pour les éloigner du champ de bataille, facilitant ainsi la tâche des héros. Dans un rare moment de fierté, il déclare calmement son nom, « Je suis The Spot »,