Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
Ça me semble plus probable qu'US Agent, oui, qui a moins ce côté « grandiloquent » que lui peut avoir.
Pour ASM, je partage ton analyse, mais c'est surtout symptomatique du problème récurrent depuis One More Day : un refus systématique de laisser le personnage avancer, se (re)construire, et tout bonnement être heureux... Alors que d'autres ont eu cette chance dans l'intervalle. Si le prétexte de permettre aux lecteurs de mieux s'identifier à lui ne tenait déjà pas à l'époque, c'est encore pire depuis, et la façon dont c'est fait est presque insultante (Peter qui dit qu'il aime MJ comme une sœur maintenant, c'est juste glauque - surtout avec la certitude que ça finira par être défait, peu importe le temps que ça prend).
De toute façon, la plupart des changements « innovants » (avec de gros guillemets) dans les relations des personnages s'accompagnent ces temps-ci d'un filet de sécurité ; j'en avais déjà fait la remarque côté DC, avec le changement d'orientation de Tim (qu'on colle donc avec un personnage secondaire, oubliable, qu'on peut jeter si ça ne plait pas sans que personne s'en offusque - en plus de laisser le personnage bisexuel, histoire de pouvoir le recaser avec Spoiler si jamais). D'un côté et de l'autre, il y a un sérieux manque de coordination, qui se ressent très vite dès qu'une relation en cours passe entre les mains d'un autre auteur (je pense aussi à la relation Tony - Janet, expédiée après deux pages au début de l'arc suivant, alors qu'elle allait quand même un peu plus loin qu'un flirt passager...). Si ce n'est pas forcément gênant pour les personnages reconnus comme étant des « tombeurs », c'est plus problématique pour d'autres... Qui aurait cru qu'un des couples les plus stables de chez Marvel serait celui de Luke et Jessica ?
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Re: Lectures comics du moment Dim 14 Mai - 20:18
... parce qu'on ne les voit plus, en fait, ou si peu ?
C'est hélas la difficulté liée à la réforme du marché des comics. Depuis plusieurs années, seuls les fans hardcore demeurent lecteurs réguliers. Pour leur plaire, il faut du pseudo modernisme en vernis, sur des histoires nostalgiques. Pour relancer ça, il faudrait que Marvel et DC osent une créativité brutale et débridée, qui risquerait de perdre les lecteurs qu'il reste. La seule possibilité serait que Marvel et DC soient en danger, pour tenter ça. Mais vu qu'ils sont désormais liés à des groupes forts comme Warner (et au-dessus) et Disney, ils ne seront plus en danger.
Je doute que ça bouge réellement.
Maintenant, je trouve que toute la période Slott a apporté des changements réguliers pour Spider-Man, quand même. On ne s'est pas ennuyé.
Je ne suis pas un inconditionnel de Dan Slott, mais oui, il a fait de belles choses et je ne comprends pas vraiment la haine irrationnelle qu'on lui porte parfois. Le seul vrai reproche qu'on puisse lui faire, c'est de devoir suivre les décisions éditoriales, dans lesquelles il n'a pas vraiment son mot à dire (car finalement, c'est ce qu'est le statu quo : ils peuvent demander à le changer, mais ils restent des « exécutants »). Il n'est coupable que d'avoir entretenu cette situation comme il pouvait, pendant un long moment, ce qui fait qu'il est plus « accusé » que d'autres, j'imagine. C'était un peu plus laborieux sur la fin, mais il n'a pas démérité dans l'ensemble.
C'est juste qu'effectivement, c'est si « verrouillé » que tout ça parait très vain. L'un des plus gros arcs « récents » (ça commence à dater), dont les conséquences continuaient de se faire sentir longtemps après, c'était Superior Spider-Man, et même ça a fini par être balayé lors des dernières utilisations d'Octavius alors que c'était un développement d'envergure pour le personnage qui durait depuis cette époque.
Et bon, les romances « jetables » dans tous les sens pour Peter, je trouve ça assez ridicule ; sans être resté un gros nerd, le personnage n'est pas vraiment un coureur de jupons (qui a vraiment cru à un couple avec Mockingbird ?). Ces relations sont là pour entretenir une forme de « fantasme » (au sens soft du terme), mais ça n'a rien de stimulant ; on sait que c'est une rustine en attendant de revenir à ses partenaires principales, ce qui n'est pas franchement flatteur pour les personnages en question.
Mais oui, c'est quand même très triste de se dire que c'est les personnages qu'on voit le moins qui s'en sortent le mieux...
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Re: Lectures comics du moment Lun 15 Mai - 8:57
Cyclope a écrit:
Je ne suis pas un inconditionnel de Dan Slott, mais oui, il a fait de belles choses et je ne comprends pas vraiment la haine irrationnelle qu'on lui porte parfois.
Oui, je ne comprends pas non plus. Surtout que, avant et après, ce n'est vraiment pas jojo.
Cyclope a écrit:
Le seul vrai reproche qu'on puisse lui faire, c'est de devoir suivre les décisions éditoriales, dans lesquelles il n'a pas vraiment son mot à dire (car finalement, c'est ce qu'est le statu quo : ils peuvent demander à le changer, mais ils restent des « exécutants »). Il n'est coupable que d'avoir entretenu cette situation comme il pouvait, pendant un long moment, ce qui fait qu'il est plus « accusé » que d'autres, j'imagine. C'était un peu plus laborieux sur la fin, mais il n'a pas démérité dans l'ensemble.
Il précise bien en interviews ensuite qu'il ne pouvait pas utiliser Norman Osborn ou Venom, et ainsi Octopus est devenu "son" vilain par élimination. C'est quand même révélateur que LE scénariste d'Amazing Spider-Man ne puisse pas utiliser Osborn et Venom !
Cyclope a écrit:
C'est juste qu'effectivement, c'est si « verrouillé » que tout ça parait très vain. L'un des plus gros arcs « récents » (ça commence à dater), dont les conséquences continuaient de se faire sentir longtemps après, c'était Superior Spider-Man, et même ça a fini par être balayé lors des dernières utilisations d'Octavius alors que c'était un développement d'envergure pour le personnage qui durait depuis cette époque.
Et ça a dix ans. Déjà.
Cyclope a écrit:
Et bon, les romances « jetables » dans tous les sens pour Peter, je trouve ça assez ridicule ; sans être resté un gros nerd, le personnage n'est pas vraiment un coureur de jupons (qui a vraiment cru à un couple avec Mockingbird ?). Ces relations sont là pour entretenir une forme de « fantasme » (au sens soft du terme), mais ça n'a rien de stimulant ; on sait que c'est une rustine en attendant de revenir à ses partenaires principales, ce qui n'est pas franchement flatteur pour les personnages en question.
Oui. Et ça devient redondant.
Cyclope a écrit:
Mais oui, c'est quand même très triste de se dire que c'est les personnages qu'on voit le moins qui s'en sortent le mieux...
Bon, Reed et Sue durent aussi, quand même. Emma et Scott ont duré quasi vingt ans.
Oui, mais ce sont des exceptions. Je comprends que des personnages connus pour être des coureurs de jupons (ou tout du moins ne pas s'attacher) changent fréquemment de partenaires, mais dans le cas de ceux n'ont qu'un(e) partenaire « confirmée », ça ne sert à rien de jouer encore le « will they, won't they » alors que ça dure depuis déjà des dizaines d'années. On sait « qu'ils vont » à un moment ou à un autre, c'est déjà le cas dans la plupart des futurs possibles et autres réalités alternatives, il n'y a pas de suspens, donc autant assumer et en faire quelque chose que de tourner autour du pot.
Je pense que c'est encore pire dans le cas de Spider-Man, parce que ça traduit une méconnaissance de leur cœur de cible : c'est leur personnage le plus connu et le « visage » de la maison d'édition, on peut légitimement s'offusquer qu'ils continuent de le maltraiter de la sorte alors que c'est celui qu'ils devraient logiquement le plus bichonner. C'est l'un de leurs personnages à l'historique le plus chargé (si pas le, le nombre de séries qu'il a pu avoir en parallèle compensant le fait qu'il n'ait pas été créé parmi les premiers), il me semblerait légitime qu'il ait le droit d'évoluer un peu après tout ce temps... comme il avait commencé à le faire, avant qu'on décide de le saboter.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 18 Mai - 21:32
Les décideurs veulent bloquer les personnages dans un entre-deux, en espérant pouvoir choper toutes les cibles.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 18 Mai - 22:11
Sincèrement, j'en viens à penser que le perso' Peter Parker est perdu.
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Re: Lectures comics du moment Ven 19 Mai - 14:13
Fantastic Four #7 Ryan North et Iban Coello proposent leur #7, qui est aussi le #700 historique. Si ce #7 se révèle en lui-même très agréable, intelligent et réussi, cela reste "petit" pour un #700, quand même. Ici, les Storm fuient les agents de la CIA guidés par Maria Hill, et se réfugient dans une maison de la Tante Pétunia de Ben, où ils retrouvent les autres. Tous sont heureux, restent et réparent l'endroit, en niant l'histoire de "fantôme" évoquée par la Tata. Sauf que, soudain, et rapidement, tous perdent leur vocabulaire, puis leur langage... jusqu'à la dernière lettre qu'ils gardent en mémoire. D pour Doom ! Ce bon Victor les attaque ainsi, et les maltraite car Richards a "osé" abandonner Valeria, sa filleule, pendant un an dans le Temps. Victor veut prouver qu'il est meilleur que Reed, et retourne dans le Temps pour altérer les événements et ramener Valeria. Sauf que... ça ne fonctionne pas. Aucune des très nombreuses tentatives de Doom ne réussit, et il en vient à revenir pour s'empêcher d'agir, "libérant" ainsi les Fantastiques en tentant de maquiller ça pour une victoire. Et, en "scène post-générique", on voit Maria Hill proposer à Nick Fury Jr de rejoindre son nouveau projet... un SHIELD centré sur la gestion des surhumains ! C'est bien en soi, oui. Ryan North continue sa bonne gestion générale, avec une orientation sur la science voire même la super-science. Les Fantastiques perdent leur statut de "super-héros" pour devenir des "super-scientifiques", ce qui est confirmé par le statut de Sue, qui participe énormément aux événements et aux résolutions, et la façon de Victor de l'appeler "Dr Storm". Et c'est cool ! Les dynamiques sont bonnes, l'ensemble est fun et prenant. Doom est lui-même bien écrit, bien mieux que chez Dan Slott. C'est top, donc, mais quand même "peu" pour un #700. C'est un peu dommage, même si la lecture reste agréable, avec un Iban Coello vraiment bon dans son approche et sa dynamique.
Un bon numéro d'une bonne série sur une bonne approche, même si le côté anniversaire est faible. Et la "scène post-générique" ramène quelque chose que j'attendais depuis longtemps !
She-Hulk #13 Je reste très, très fan de cette bluette très bien gérée et animée. Rainbow Rowell continue sa très bonne approche, qui me plaît, avec ici Jenifer troublée dans son couple avec Jack-of-Hearts, hélas à nouveau radioactif et qui "cherche" à l'être en aspirant les radiations de zones sinistrées. L'amie Patsy comprend bien et bien vite que Miss Hulk a "quelqu'un d'autre", à savoir ce sexy et positif voleur, que Jen croise même en civil... et c'est voulu ! L'homme a bientôt fini son contrat mais veut revoir Jen. Celle-ci est troublée, gênée et l'homme part, déçu. Jen recadre sa cheffe, obtient des aménagements professionnels, et retrouve un Jack paumé mais gentil chez elle, avec de maigres approches affectives. C'est vraiment bien pour ce que c'est : du sentimental, du romantique, de la romance compliquée car humaine. Tout ça me parle et me plaît énormément, avec d'immenses doses d'humanité injectées ici. Pas beaucoup de bagarre, très peu d'enjeux globaux, mais "tout simplement" des réactions et relations humaines, si légitimes et cohérentes. C'est top, et plutôt bien dessiné par un Andrés Genolet au style classique mais efficace, sans avoir la beauté des planches de Rogê Antônio.
Je reste fan de l'approche et j'en suis très content.
Avengers #1 Jed McKay, l'auteur qui monte après avoir bien animé les titres Black Cat, Moon Knight, Dr Strange (et sa Mort), s'empare désormais de la LA série Avengers, sans autre titre et avec un gros casting. Et ça démarre plutôt bien, mais plutôt doucement. On assiste en effet à un épisode centré sur Carol, élue nouvelle cheffe et qui entame son recrutement, avec du sens. Elle sollicite Tony pour son côté Ingénieur, mais aussi parce qu'ils se sont opposés, et elle a besoin de lui avec elle. Elle prend Thor pour sa force mais aussi son expérience, elle prend T'Challa pourtant repoussé de tous car il est "l'homme le plus dangereux du monde", elle engage Sam pour le "regard de la rue", elle intègre Vision pour son historique, elle récupère aussi Wanda pour ses pouvoirs. Tous vont empêcher Terminus d'absorber une expérience du Projet PEGASUS, mais ça dégénère et Carol semble se sacrifier... pour, en fait, être enlevée par le Kang blessé à la fin du récent one-shot Timeless. Et c'est bien, oui. Mais, en soi, c'est surtout bien car ça ferait un très bon épisode d'un titre sur Carol, tant elle est devant, au coeur du récit et bien écrite. Ses interactions sont bonnes, ses dialogues aussi, que ça soit pour convaincre les autres, mais aussi les rassurer (et il en faut, avec ce Thor déprimé et ce Vision troublé par Judgment Day). Le récit sur Terminus reste basique, le final laisse espérer que McKay ose aborder le passif de Carol avec la lignée de Kang (bon courage), mais... bon, pour un titre Avengers, ces mêmes Avengers restent un peu absents. Graphiquement, CF Villa livre des planches solides et efficaces ; sans plus. Je ne suis ni charmé, ni emballé mais ça fait le job, et c'est réussi.
Un bon début, une très bonne approche de Carol, des Avengers un peu absents, guère de surprise, mais... un bon feeling quand même.
Captain America: Sentinel of Liberty #12 Un segment efficace d'un crossover réussi. Jackson Lanzing & Colin Kelly continuent la saga Cold War, avec ici une gestion des événements et des rebondissements attendus. Le quatuor de héros gère les adversaires, Sam essaye d'apaiser un Steve enragé, alors qu'ils foncent dans la Dimension Z, qui rappelle de bien mauvais souvenirs. Bucky gère brutalement l'arrivée de Natasha, s'en détourne pleinement, alors que les autres members du complot global se crispent. Enfin, White Wolf s'énerve et commence à agir trop vite, trop fort. C'est bien, oui. Ca s'intègre bien dans le grand plan global, les interactions sont bonnes et fluides. J'aime bien les caractérisations, même si Bucky est quand même un peu "facile" à tout gérer et repousser tout le monde. Graphiquement, c'est en effet pas mal... sans plus. Alina Erofeeva propose de belles premières planches, puis semble moins dans le détail, moins dans la finition. Ca reste correct, mais sans briller.
Une bonne gestion, une bonne transition.
Guardians of the Galaxy #2 Un épisode réussi, dans une orientation quand même surprenante et qui m'emballe peu. Colin Kelly & Jackson Lanzing continuent leurs présentations, avec ici des Gardiens qui se séparent pour voir deux camps d'une guerre difficile. Peter et Mantis vont voir un vieux copain de guerre de Quill, qu'ils alertent de la menace de Grootfall. Le vieux copain, un crabe, refuse de suivre, ça tourne à la bagarre et aux sales coups. Nebula et Gamora essayent de convaincre le camp opposé, informatique, et ça tourne à la bagarre aussi, alors qu'ils volent le Mysterium, le métal mutant objet de la guerre. Ils finissent tous par partir, et Peter reçoit un message crispant de Spartax... En soi, c'est bien et bien fait. Kelly & Lanzing proposent une orientation différente, avec des personnages usés, blasés, cyniques ; "brisés", presque. Le côté western disparaît ici pour arriver à un épisode de guerre, entre des camps cyniques et sales. Ca fonctionne assez bien en soi, il y a du mystère (où est Rocket ? qu'est-il arrivé à Groot ?), de belles ambiances avec un Kev Walker très inspiré, de très belles planches et des couleurs qui s'adaptent au contexte. Par contre... bon, clairement, je reste gêné quand les comics "forcent" la ressemblance avec les films. Ici, ça passe encore pour Gamora, mais cette Nebula n'a rien à voir avec celle des comics (le look, un peu, mais surtout le lien avec Gamora, et son côté bionique global), comme la Mantis qui est quasi une hérésie sur le perso' de base. C'est un peu lourd.
Un bon épisode en soi, mais je ne me sens pas très fan de l'orientation.
X-Men #22 Hey, pas mal. Gerry Duggan enchaîne après les Broods, pour recentrer les X-Men sur la menace ORCHIS. Celle-ci bénéficie d'un "super-groupe" avec MODOK, Nimrod, Feilong, Karima Shapandar, Dr Stasis et d'autres salopards. Karima propose une alliance à Hordeculture, tous arrivent à "parasiter" les médicaments de Krakoa pour la santé mentale afin de contrôler les Humains soignés ainsi, et donc maltraiter la réputation des Mutants. Cyclope, Forge et Firestar empêchent ORCHIS de torturer des Mutants envisageant de réduire leur mutation, Firestar assure alors qu'ils découvrent que ORCHIS créé des Sentinelles-X... basées sur les squelettes d'Adamantium abandonnés par Wolverine lors de ses morts ! Et ils en ont dix, maintenant... C'est plutôt bien, oui. Gerry Duggan recentre sa saga sur ORCHIS, et va ainsi lier ça à sa série Invincible Iron Man (où Feilong "vole" Stark Industries pour créer des Sentinelles Stark) et le futur titre Uncanny Avengers (où ORCHIS "missionne" un super-soldat mystérieux pour nuire à la réputation de Krakoa). Et c'est plutôt cool, ces liens de continuité ! D'autant que ORCHIS "mérite" une telle présence, et l'épisode se lit agréablement, avec de bons moments, de belles préparations et quelques passages funs. La menace finale est bien terrible, et bien vue. Graphiquement, Joshua Cassara est moins inspiré qu'aux débuts de X-Force, mais reste solide et efficace, bien que je sois "revenu" de mon plaisir initial de le découvrir.
Un bon épisode, surtout sur une belle orientation bien préparée.
Sincèrement, j'en viens à penser que le perso' Peter Parker est perdu.
Je pense aussi. La seule solution que je vois serait un hard reboot, mais ça impliquerait des changements assez drastiques qu'ils ne sont en effet pas prêts à faire et encore moins pour le personnage qui leur sert de porte-étendard. Donc je me contente des miettes qu'on en a dans les autres titres, et je pense que je vais lentement mais sûrement me détacher de la série principale tant que ça n'ira pas vers autre chose. Je vois des gens se raccrocher à l'espoir que la situation actuelle soit une énième manigance de Mephisto, mais après le retour en arrière supplémentaire qu'on vient de se payer, je ne peux plus y croire.
Sinon oui, j'aime beaucoup She-Hulk, qui a le mérite de proposer quelque chose d'assez différent et léger par rapport au reste de la gamme actuelle. Ça se passe à un niveau quasi-exclusivement personnel, et ça fait du bien, pour une fois, de « revenir sur Terre » sans grands enjeux dramatiques et de juste travailler sur le personnage. Les, même, je dirais ; je ne connaissais pas du tout Jack - si ce n'est de nom - avant de le voir ici, et ça a suffi à me le faire apprécier. Comme quoi il n'y a pas besoin d'en faire toujours plus pour produire quelque chose d'attrayant, certains auteurs devraient en prendre de la graine.
Pour la série Avengers, à voir. Ça commence doucement et je ne suis évidemment pas enthousiaste à l'idée que Carol soit la pierre angulaire de cette série, mais pour l'heure, ça n'est pas désagréable. Je suis juste content qu'on soit passés à autre chose, même si la composition de l'équipe ne me vend pas du rêve, pour le moment. J'ai aussi peur que Kang soit un méchant « obligatoire » en vue de sa promotion dans le MCU et non un choix de l'auteur, mais ça n'empêche pas forcément d'en faire quelque chose de bien, je présume.
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Re: Lectures comics du moment Sam 20 Mai - 14:28
Cyclope a écrit:
Black Knight a écrit:
Sincèrement, j'en viens à penser que le perso' Peter Parker est perdu.
Je pense aussi. La seule solution que je vois serait un hard reboot, mais ça impliquerait des changements assez drastiques qu'ils ne sont en effet pas prêts à faire et encore moins pour le personnage qui leur sert de porte-étendard. Donc je me contente des miettes qu'on en a dans les autres titres, et je pense que je vais lentement mais sûrement me détacher de la série principale tant que ça n'ira pas vers autre chose. Je vois des gens se raccrocher à l'espoir que la situation actuelle soit une énième manigance de Mephisto, mais après le retour en arrière supplémentaire qu'on vient de se payer, je ne peux plus y croire.
Je pense que l'idéal serait de ramener sa fille May avec quelques années, de le remettre avec MJ pour surfer sur l'envie de descendance des super-héros, comme Batman et Superman chez DC. Avec Miles en "vrai" Spider-Man officiel, qu'on retrouverait dans l'essentiel des séries et épisodes le concernant.
Cyclope a écrit:
Sinon oui, j'aime beaucoup She-Hulk, qui a le mérite de proposer quelque chose d'assez différent et léger par rapport au reste de la gamme actuelle. Ça se passe à un niveau quasi-exclusivement personnel, et ça fait du bien, pour une fois, de « revenir sur Terre » sans grands enjeux dramatiques et de juste travailler sur le personnage. Les, même, je dirais ; je ne connaissais pas du tout Jack - si ce n'est de nom - avant de le voir ici, et ça a suffi à me le faire apprécier. Comme quoi il n'y a pas besoin d'en faire toujours plus pour produire quelque chose d'attrayant, certains auteurs devraient en prendre de la graine.
Oui. Mais, même si la série est nommée aux Eisner Awards, elle est en parallèle très critiquée pour cette approche.
Cyclope a écrit:
Pour la série Avengers, à voir. Ça commence doucement et je ne suis évidemment pas enthousiaste à l'idée que Carol soit la pierre angulaire de cette série, mais pour l'heure, ça n'est pas désagréable. Je suis juste content qu'on soit passés à autre chose, même si la composition de l'équipe ne me vend pas du rêve, pour le moment. J'ai aussi peur que Kang soit un méchant « obligatoire » en vue de sa promotion dans le MCU et non un choix de l'auteur, mais ça n'empêche pas forcément d'en faire quelque chose de bien, je présume.
Ca fait quelques années qu'on ne l'a pas eu, et qu'on n'a pas eu de grosse saga sur lui. Ca ne me gêne pas de le revoir.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 25 Mai - 10:28
Bishop: War College #3 Trop long, trop maladroit, trop peu intéressant. La "blague" d'un Bishop perdu dans un Univers où tous les X-Men sont afro-américains est une sacrée surprise, mais ça dure trop longtemps, il se passe trop peu de choses dans cet autre monde, et le segment sur Krakoa entre les Fenris et les élèves de Bishop est complètement mal fichu et inintéressant. J Holtham m'ennuie, Sean Damien Hill et Alberto Foche proposent des planches qui se lisent, sans plus.
Pouah, c'est vraiment pas bon.
Fury #1 Sympathique... mais ça aurait pu, ça aurait dû être mieux. Autant pour le principe d'un one-shot hommage à Nick Fury, que pour ce que ça dit en soi et comment ça le fait, mais aussi pour ce qu'Al Ewing est capable en principe de faire. Oui, disons-le clairement : c'est décevant. Pas mauvais, mais décevant car ça rend autant "hommage" que ça "règle" encore (ENCORE) le cas Nick Fury. Et ça me gêne, un peu, de le faire sous l'apparence d'un hommage.
Je m'explique. Comme le pitch le dit, ce one-shot livre un récit en plusieurs parties, sur plusieurs époques clés de Nick Fury. On commence au présent avec Nick Fury Jr, envoyé dans une base secrète contenant des artefacts dangereux sur un étonnant message psychique dans un taxi. Il y retrouve S.C.O.R.P.I.O., une terroriste qui vole la Clé Scorpio. Fury Jr enquête en cherchant dans les archives de son père, avec Nick Fury Agent du S.H.I.E.L.D. qui affronte Scorpio (son frère) sur la Lune, car Jake Fury voulait accéder à une Porte Scorpio mystérieuse. Uatu les évacue, puis on passe à Nick Fury soldat où, avec des copains, il vole la Clé Scorpio aux Nazis, mais un camarade disparaît avec elle (en agonisant). Au présent, encore, Nick Fury agent d'Uatu est "visité" par S.C.O.R.P.I.O., petite-nièce de son copain décédé. Nick Fury Jr vient aider, la terroriste disparaît, et Nick Fury Sr décide de partir avec la Clé Scorpio dans le Multivers pour "aider", et se retrouver, en arrêtant d'être The Man On The Wall, après avoir glissé des pseudos-révélations sur d'autres Portes Scorpio. Nick Fury Jr parle avec Uatu, acte le besoin que quelqu'un soit le "bouclier" (Shield en VO) du monde, et envisage de relancer le S.H.I.E.L.D., ce qui est vu aussi en back-up de Fantastic Four #700.
En soi, l'épisode est plutôt bon - mais pas fou. Al Ewing propose ce qui est assez proche du minimum syndical ; correct, mais minimaliste. Il y a bien un jeu attendu et légitime sur les trois grandes époques de Nick Fury (soldat, espion, présent), il y a bien des références, il y a bien un "style" mais aussi une façon d'écrire différemment. C'est bien, sur le principe, et c'est fait de manière correcte et solide. Je ne m'ennuie pas à la lecture, l'ensemble est prenant et bien fait, oui. La terroriste passe bien, les Fury sont plutôt bien écrits, et Jr a même un peu de charisme, ce dont je lui trouvais privé jusque-là. Graphiquement, on voit Scot Eaton au présent (efficace et fluide), Tom Reilly (agréable dans le style de l'espion, sans briller), Adam Kubert (quasi non reconnaissable pour l'époque soldat, même si c'est intéressant) et Ramon Rosanas (pour la conclusion en lien, solide). Ca fait le job, ça ne brille pas mais ça se lit bien.
Par contre, deux problèmes. Un petit, et un gros. Petit : ça manque de folie. Ca manque de la folie qu'un Al Ewing peut avoir et a déjà eu ailleurs, notamment sur Defenders, et c'est fort dommage. D'autant que cette folie aurait pu, aurait dû se voir dans le graphisme, car l'ombre de Steranko n'est même pas convoquée, et c'est bien gênant. Et le gros problème : on peut voir ce one-shot comme un hommage... ou comme une nouvelle exfiltration de Nick Fury Sr, pour ne laisser que Jr. Au-delà du fait que Nick Fury Sr vient "à peine" de revenir (dans la Reckoning War de Dan Slott, en 2022, et peu avant dans Empyre, par le même Slott et... Al Ewing), il y a ici redondance pour se "débarrasser" du personnage original. Et c'est d'autant plus gênant que, si l'idée de son errance est jolie, cela intervient dans un one-shot qui doit lui rendre hommage officiellement... mais en fait le "vire", au profit de Jr. Et oui, ça me gêne dans l'idée, dans cette forme d'hypocrisie assez lourde.
En conclusion, un one-shot agréable à lire, efficace et prenant, mais décevant dans le fond, la forme et le message derrière.
Et oui, je suis d'accord avec toi : Peter et MJ ensemble, et une Mayday enfant - ce qu'on va avoir dans le deuxième film Spider-Verse, au final, on dirait, qui semble une fois encore mieux comprendre ses personnages et les envies des fans que le support d'origine. Si les deux partagent ce problème de manque de progression, DC a au moins l'excuse (relative) de ses reboots réguliers pour justifier que les personnages n'évoluent pas ; pour Marvel, depuis le temps, ça commence à faire long...
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Re: Lectures comics du moment Ven 26 Mai - 8:53
Oui. Alors que, paradoxalement, DC avance en assumant en ce moment des descendances, et même une "prise de contrôle" de la génération des Titans (ça ne durera pas, mais ça existe au moins ; à la différence des Young Avengers, définitivement oubliés).
Idem pour les Champions, oui. Il faut dire qu'ils n'ont pas non plus le même statut, Marvel ayant longtemps été « anti-héros adolescents », c'est quelque chose dont on revient difficilement même s'il y en a désormais pas mal en circulation.
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« The only thing worse than being blind is having sight and no vision. »
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Ven 26 Mai - 11:12
Les Champions, c'est encore "récent", ils avaient des one-shots ou séries il y a moins de deux ans. Mais oui, c'est la même démarche, avec l'exemple parfait que sont les équipes de jeunes mutants, qui durent entre deux et quatre ans et après sont oubliés quasi à jamais (Dust, Hellion, où êtes-vous ? et les Young X-Men, hein ?).
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Re: Lectures comics du moment Mer 31 Mai - 16:36
Captain America: Symbol of Truth #13 Moui, moui, moui. Tochi Onyebuchi organise le passage obligé d'un tel crossover : l'opposition entre Sam et Steve, et une bagarre de discours et de poings. Gros mouais. Je comprends l'idée, mais je ne la partage pas et je trouve ça en outre mal amené. Dans la Dimension Z, un Steve traumatisé par les années passées ici et rongé par l'inquiétude pour Ian veut avancer, quitte à laisser Misty et Sharon se remettre seules de l'attaque. Un Sam révolté s'y oppose, tente de le ramener à ses sens, et ça se bagarre. Sam "bat" Steve, l'abandonne et retrouve les filles, mais ils sont attaqués par des monstres. Ailleurs, Black Widow est avec Bucky / Revolution, White Wolf parade mais Bucky semble préparer quelque chose avec Ian. Gros mouais. Ni la bagarre, ni les discours, ni le fond ne me plaisent vraiment. Je peux entendre l'idée du traumatisme de Steve, mais il paraît bien bourrin et "con-con" ici. Sam est très donneur de leçons, et l'opposition est lourde, maladroite. On entrevoit que Bucky n'est pas si méchant (sans déconner ?!), et la suite s'annonce prévisible. Même graphiquement, RB Silva assure, hein, mais l'affrontement n'est pas fou-fou quand même. La faute au bordel de la Dimension Z, tout autour.
Un affrontement "évident" mais qui ne me convainc ni sur le fond, ni sur la forme.
Punisher #12 Wow. Quel final. Cette conclusion va résonner longtemps en moi, et m'interroger beaucoup. Jason Aaron livre un dernier épisode un peu long, jusqu'à un final brutal et puissant, qui interpelle beaucoup. Difficile même de résumer clairement. Maria a tiré sur Frank, Frank meurt. L'Archiprêtresse vient l'engueuler, pour simplifier, mais Frank a assez de pouvoir pour la faire brûler vive. Il agonise quand les super-héros arrivent. Il se réveille dans le sous-sol du Sanctum Sanctorum, emprisonné et enchaîné. Se succèdent Stephen, Wolverine, Black Widow et Moon Knight qui viennent discuter, parler, essayer de comprendre, alors que Castle livre à Strange sa rage dans cette guerre qu'eux ne mènent pas, tout en s'inquiétant toujours pour Maria, qui en principe ne pouvait pas sortir de la Citadelle de la Main. Mais l'Archiprêtresse mentait : Maria est dehors, Natasha a liquidé avec elle les actifs de Frank et Maria a la moitié. Elle veut s'en aller, et confirme à Frank qu'il avait déjà perdu sa famille avant leur mort. Frank convoque la Bête et s'enfuit, semblant avoir quitté ce pan d'existence. L'Archiprêtresse vit et sollicite un autre enfant-tueur pour devenir le Poing de la Bête, avant une postface intense de Jason Aaron et... une conclusion où
Spoiler:
Maria est enceinte, alors que Frank mène des orphelins perdus en Weirdworld, en refusant de participer aux guerres qui l'entourent.
C'est intense. Pour être honnête, la fin est intense, le reste est un peu long. Au présent, les passages des super-héros sont un peu lourds et prévisibles. Les flashbacks montrent comment Frank s'est vengé des tueurs de sa famille. En soi, ça reste redondant, mais... le final est très fort. J'étais d'abord déçu de l'appel à la Bête, mais la conclusion est troublante, ainsi que la postface. Au fond, c'est presque le texte final de Jason Aaron que je retiens. Avec des mots simples et justes, il donne son avis, précise sa position, indique qu'il donne, au fond, la fin à leur histoire du Punisher, mais il sait que le Punisher vivra toujours. En soi, cette maxi-série pourrait être un formidable Punisher : The End, tant les auteurs "anéantissent" entièrement tous les fondamentaux d'un personnage créé il y a soixante ans. Le twist sur Maria qui ne voulait plus de Frank change tout, mais est particulièrement bien vu et intelligent, surtout en 2023. C'est fort, la conclusion est intense et terrible. Je me doute que ça ne durera pas, que ça ne tiendra pas... mais wow. Oui, wow.
Bravo et merci, messieurs Aaron, Saiz et Azaceta. Au-delà du plaisir de lecture, quel kiff de ne pas "savoir" ou sentir où ça allait. Et quelle puissance dans la posture, la position, l'approche définitive d'un personnage si clivant.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 1 Juin - 9:00
Doctor Strange #3 Très agréable numéro. Jed McKay se concentre ici sur Stephen, mais surtout Stephen et Dormammu, et c'est très sympathique. Alors que Wong et son organisation WAND enquêtent sur la mort du Sorcier Suprême de la Dimension Violette, Stephen prend acte, croit Clea quand elle clame son innocence et part... car c'est le Jour des Pourparlers. Chaque année, Dormammu prend possession d'un de ses fidèles, qui mourra à l'issue de la journée, pour papoter avec Stephen, et ainsi le provoquer - lui le soignant, obligé de voir un être mourir devant ses yeux. Tous deux échangent, discutent, font le point. Stephen rappelle plusieurs victoires sur Dormammu, puis l'amène au parc où est la maison des X-Men. Et pour cause : l'évocation des victoires ne visait pas Dormammu, mais son fidèle, qui décide de ne plus avoir foi en Dormammu devant tout ça. Stephen et Jean Grey parviennent à le libérer, Dormammu est fâché mais s'enfuie. Belle victoire, alors que, en rentrant, Stephen apprend que lui et Clea sont invités au mariage... d'Umar, la mère de Clea ! Très agréable, oui. Jed McKay livre un bel épisode de caractérisation, avec un bon dialogue général entre Strange et Dormammu. Cela se lit fort bien, de manière très fluide et juste. J'apprécie ce système un épisode / une intrigue, même si encore une fois, Clea est mise de côté et ça m'embête après la très bonne série Strange la concernant. Graphiquement, Pasqual Ferry livre des planches très solides et agréables, elles aussi fluides et justes. Belle ambiance.
Un bon p'tit épisode, malin et agréable.
Silver Surfer: Ghost Light #4 Surprenant et agréable. John Jennings continue son étonnante saga, où il prolonge et étend un épisode du run de Stan Lee et John Buscema sur Silver Surfer, jadis. Ici, il continue de bien jouer ses pièces, avec un Al intelligent mais troublé, une ville qui explose quand l'Etranger leur rend les souvenirs de la journée perdue, la cheffe de l'AIM qui devient une sbire de l'Etranger, un bout de l'Etranger qui aide Al et le Surfer qui gère autour. C'est bien. Très surprenant, très intéressant aussi, tant le Surfer est secondaire. Al est bien écrit, l'ensemble est une bonne petite bulle de SF super-héroïque assez cool et agréable. Surtout, Valentine de Landro aide beaucoup, avec des planches travaillées et une belle atmosphère.
J'ai beaucoup aimé cette conclusion aussi, pour Punisher, ainsi que tout cet arc. J'avoue que, cynique que je suis, je m'attendais à quelque chose de plus superficiel, puisque l'un des enjeux de la série était de remplacer le logo de Frank et d'y fournir une explication ; j'étais loin de me douter que ce serait tellement plus. Je ne nierai pas que ça me redonne un peu de ma foi en Jason Aaron, clairement mise à mal par son passage sur les Avengers ; content de voir qu'il fait encore de bonnes choses, même s'il est manifestement plus à l'aise sur un seul personnage qu'avec une équipe entière (et plus) entre les mains.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 1 Juin - 21:38
Jason Aaron a d'ailleurs annoncé qu'il se coupe des séries régulières pour se concentrer sur des maxi-séries autonomes, de ce type. Bonne idée. Même s'il ne faut pas non plus "copier" la méthode Tom King.
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Re: Lectures comics du moment Mer 14 Juin - 16:10
Black Panther #1 Assez lourd à la lecture, un peu rébarbatif. Eve L. Ewing, qui ne m'a jamais emballé jusque-là, livre un épisode trop bavard. On comprend que le run de John Ridley a abouti à un exil de T'Challa, rejeté par son pays en pleine transition démocratique après la révélation de ses manipulations. Mais T'Challa n'a pas tenu, il est revenu et erre dans une ville éloignée de la capitale, celle de son père, où il joue à une sorte de Batman pour protéger les gens de voleurs ou arnaqueurs, comme d'anciens Hatut Heraze qui vendent une "protection". Il suit notamment un type gentil, qui essaye d'aider, et veut son "avis" pour se réintégrer au pays, alors que des complots se trament avec un Deathlok. Gros bof. D'une part, Eve L. Ewing ne m'intéresse pas trop avec ce côté Batman assumé qui ne me semble pas pertinent et se révèle. Lourd, d'ailleurs, comme la narration, avec une voix-off rébarbative et très soulante. D'autant que le graphisme de Chris Allen est efficace mais ne brille pas et ne passionne pas.
Je m'arrête là, bien usé par cette lecture.
Captain America: Cold War Omega #1 C'est bien. C'est un bon numéro, et ça fonctionne bien comme fin de cette saga - qui, cependant, "sonne" comme une saga intermédiaire, une étape dans un grand plan sur l'Outer Circle. Or, la relance à venir de la série Captain America sur Steve avec J.M. Straczynski laisse clairement envisager une fin précipitée... et un gâchis réel. Que se passe-t-il ici, donc ? Alors que le White Wolf envoie les monstres de la Dimension Z sur Terre (sans qu'on voit des super-héros réagir, dommage), Bucky vient râler et White Wolf le menace. Black Widow "coache" Ian pour prendre une certaine décision, alors que les Caps et leurs conjointes arrivent. Ils se séparent : Steve & Misty vont tabasser White Wolf, Sam & Sharon (qui prend le masque et le titre de Destroyer) vont tabasser Peggy et Bucky. Bim, ça fonctionne et ils se rejoignent. Ian arrive et prend la décision voulue par le plan secret de Bucky : il s'empare du trône de la Dimension Z, ramène les monstres et les contrôle. Le plan est révélé : Bucky a identifié que l'Outer Circle a des matériaux de la Dimension Z et qu'ils la veulent, il a manipulé pour y accéder via White Wolf et convainc Ian de ne plus fuir (de ne plus s'inspirer de la pire période de Steve, époque Nomad), pour lui donner une base arrière, une armée et des armes. Avec le besoin d'un meneur : Steve. Rogers accepte, séparation en bons termes avec Sam. C'est bien, oui. Ca reste assez prévisible (qui a réellement cru à la trahison de Bucky ?), mais c'est efficace. Bon, quelques détails me gênent un peu : Bucky "facilement" battu par Sam (quand même, la différence de capacités...), Sam qui fait le plan à la place de Steve, le plan biscornu de Bucky... mais pourquoi pas, hein. La page de révélation narrée par Steve est plutôt bonne, alors que ça aurait pu être foiré. En soi, c'est bien et fluide - mais frustrant. Car l'on sait maintenant que les auteurs vont être débarqués, je pressens la fin du titre sur Sam, qui de toute façon n'a plus d'orientation, là. Je suis surtout déçu que le titre sur Steve soit bientôt relancé, car l'on envisageait ici un Steve intégré à la Dimension Z qu'il organiserait contre l'Outer Circle, et ça me plaisait. Bien sûr, on peut imaginer une série (future mini) sur les Invaders, ou une maxi-série pour finir l'Outer Circle, mais ça sonne précipité, et c'est frustrant pour cet événement intermédiaire cependant sympathique. Collin Kelly, Jackson Lanzing et Tochi Onyebuchi livrent donc un bon scénario, avec un Carlos Magno inspiré et en réussite, avec un graphisme détaillé fort réussi.
Un bon numéro, une bonne conclusion, mais une certaine frustration pour les suites sûrement amputées de ce qu'elles auraient pu être.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 15 Juin - 9:43
Moon Knight #24 Jed McKay enclenche sa dernière saga, qui va "tout révéler". Si je regrette la fin programmée de cette agréable série, je dois reconnaître que ça reste construit et pertinent, notamment dans les rapports avec la continuité. Ici, Moon Knight vit une sorte de monde rêvé, avec ses proches vivants et autour de lui. Il s'en extrait, découvre d'autres rêves, d'autres utopies, notamment celle de sa personnalité Jake. Il remonte la piste et interpelle le responsable Morpheus, perturbé par le refus de MK d'accepter le bonheur, mais aussi happé par une maladie. Il révèle cependant son employeur, le responsable des problèmes de MK dans la série :
Spoiler:
Black Spectre.
C'est réussi. Jed McKay propose un numéro efficace, lu "rapidement" mais agréable. En creux, il continue sa bonne gestion de MK, qui refuse le bonheur par réflexe, par pulsion. Ca a du sens, ça fonctionne bien, et la révélation finale double est un beau lien avec la continuité. Graphiquement, Federico Sabbatini maîtrise son style fluide et rapide, pas forcément beau mais efficace.
Un bon numéro, qui enclenche une fin qui se prépare intensément.
X-Men: Red #12 Al Ewing participe, de son côté, aux futures manoeuvres d'ORCHIS et à la chute programmée de Krakoa (voire d'Arakko, ici), en plongeant plus dans un élément jusque-là peu creusé de X of Swords. Le scénariste révèle en effet des informations sur White Sword et ses 100 Guerriers, qu'il ressuscite régulièrement. On voit ainsi les personnages en action, alors que Genesis (femme d'Apocalypse, "possédée" par le masque Annihilation qu'elle a forgé en lance) et ses troupes d'Amenth attaquent (dont ses quatre enfants / Cavaliers ; mais Apocalypse est absent). White Sword confie sa lame à un allié, qu'on a vu dans Sins of Sinister dans le futur, qui arrive sur Arakko/Mars pour prévenir. Le conseil va être sollicité, alors que Genesis arrive aussi, est accueillie par l'ennemie de Betsy (druide alliée à ORCHIS), et les manoeuvres s'enclenchent. C'est bien fait mais je suis déçu. Non pas du fait qu'ORCHIS fasse venir Genesis pour provoquer un bordel sans nom, c'est pertinent car elle sera déçue de l'attitude des Arakkii. Mais je suis déçu de la description de White Sword, présent comme ultra badass avec une "aura" que je m'étais construite sur ses 100 Guerriers. Sauf que ces derniers sont "basiques", sans classe, ça reste de simples Mutants. Dommage, j'aurais aimé un uniforme, j'imaginais des Spartiates Mutants ; mais non. Dommage, car autour l'épisode est bien construit. Graphiquement, Jacopo Camagni livre des planches efficaces, pas forcément belles mais fluides et dynamiques.
Un bon épisode, qui prépare bien la suite et revient sur X of Swords, mais ce qui est amené me déçoit.
Captain Marvel #50 Une conclusion fort réussie et touchante, pour une série qui va me manquer. Kelly Thompson surfe sur la mort de Binary, qui touche énormément Carol, pour livrer un final émouvant, où l'essentiel des personnages du run vient faire coucou pour essayer d'aider à vivre son deuil et surtout sa culpabilité. Ca a du sens avec l'extrême exigence de Carol envers elle-même, et chacun est bien utilisé : Jessica Drew "coache" les proches pour aider Carol, sa demi-soeur lui offre des ennemis à affronter pour se vider, la fête avec les copains/copines, l'apparition de Kamala et Monica, Rhodey en amoureux présent mais pas trop, Hazmat qui gagne une validation pour une autre mentor (Rogue), Tony en conseiller amical en retrait, Dr Strange en ressort humoristique, Wanda en conseillère morale et puissance. Pour finir sur Carol qui veut faire plus et mieux, mais surtout réparer ce qu'elle a cassé ; physiquement, mais aussi sa propre âme, au fond. Ca fonctionne fort bien, sur moi. J'ai sincèrement aimé ce run, qui m'a fait aimer Carol. Je vais regretter tout ça, même si Kelly Thompson loupait régulièrement ses fins de saga. Je vais regretter ces ambiances, ces dialogues, ces personnages bien écrits et bien pensés, avec surtout cette Carol si humaine, parfois insupportables, mais "réelle" et juste, à laquelle je peux me raccrocher. Graphiquement, Javier Pina et David Lopez se partagent l'ensemble avec fluidité et dynamisme. C'est en outre fort joli et entraînant.
Beau, prenant, émouvant, bien dialogué, bien caractérisé, bien pensé, et très humain, même si ça ne raconte pas "grand-chose". Une conclusion réussie, qui correspond bien à ce run qui va me manquer.
Doctor Strange #4 Une parenthèse bienvenue et pertinente sur Wong et le WAND, avec un lien final sur l'intrigue globale, même si ça risque de devenir redondant. Jed McKay utilise cet épisode pour montrer plusieurs interventions du WAND, la branche magique du SHIELD ressuscitée par Wong avec une ancienne membre et un ancien ennemi. Plusieurs menaces assez drôles sont rencontrées, alors qu'ils sentent qu'une grande menace se forme, change les équilibres déjà précaires. Pandora Peters est sûre que Clea est derrière tout ça, et Wong hésite. C'est bien. Jed McKay gère bien l'ensemble, entre humour sympathique et menaces funs mais réelles. La dynamique du trio est bonne, tout est fluide et réussi, avec notamment cette quête de réponse logique. Cependant, on ne cesse quand même d'avoir des épisodes qui retardent des révélations possibles sur Clea et, vu que le doute est arrivé depuis la fin du #1, ça commence à faire un peu long. Graphiquement, Andy MacDonald a un style classique et fluide, mais sans briller. Solide, sans plus.
Une bonne parenthèse, mais ça devient pressant d'avancer l'intrigue.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 22 Juin - 12:24
Avengers #2 Solide et intéressant. Jed McKay enchaîne, avec un numéro assez "mécanique" : alors qu'on voit des bouts de dialogue Carol / Kang, hélas sans évoquer (pour l'instant ?) leur passé commun, on voit également des Avengers qui agissent et sauvent des vies. Car Kang, blessé, demande de l'aide et "donne" des informations sur 1.000 vies qui devraient périr dans les 24h. Les Avengers font le job, Carol suit l'avancée des soins d'un Kang blessé, qui livre des "annonces" sur des ennemis à venir, qui vont former des épreuves pour un événement du pire. Et ça va commencer par l'arrivée de The Impossible City... C'est bien. C'est très mécanique, au fond, car on a une action d'héroïsme / une révélation, mais ça fonctionne bien. J'aime notamment l'échange entre SamCap et un chauffeur de camion épuisé, qui veut rouler pour livrer des denrées utiles, mais va provoquer des morts. Jed McKay maîtrise bien l'ensemble, les annonces de Kang semblent évoquer des vilains nouveaux (cool), et la gestion globale est efficace. Graphiquement, CF Villa assure, avec cependant un côté moins lisse que dans le #1. J'aime bien, j'avoue.
Je suis intrigué et intéressé, surtout par ces concepts aux jolis noms évoqués par Kang. Allez, c'est cool !
Scarlet Witch Annual #1 L'événement estival qui interviendra dans des Annuals, avec une Agatha Harkness relookée et rajeunie, débute dans ce Scarlet Witch Annual #1. Et c'est plutôt bien en soi, si on accepte de voir le perso' d'Agatha piétiné par tout ça. Ici, une Agatha donc rajeunie s'en prend à un vilain sorcier dans New Salem, qui veut vaincre Wanda et s'emparer de la puissance de Chthon, que Wanda a en elle après avoir transformé le Darkhold en prison intérieure. Agatha vient voir Wanda, le ton monte car Agatha pense que Wanda n'est pas assez forte et se croit trop invincible pour gérer ça. Ca vire au duel magique, Agatha cède, et finalement elles se quittent bonnes amies, avec ensuite Wanda qui "laisse" Darcy conseiller dans la boutique, en admettant qu'elle n'a pas forcément raison sur tout. Mais, en vérité, Agatha a agi en parallèle, et tout était une diversion pour "glisser" en Wanda et aller
Spoiler:
arracher le coeur de Chthon.
C'est bien, en soi. Steve Orlando poursuit sa bonne gestion de Wanda et de son univers, la bagarre mystique est divertissante, et il rappelle des éléments de ses sagas antérieures sur le Darkhold. C'est de la continuité bien utilisée, avec une Wanda bien écrite et un ensemble prenant. Même graphiquement, Carlos Nieto est bon, ses personnages sont jolis, son style est dynamique et fluide. Mais... mais c'est quand même n'importe quoi sur Agatha Harkness, qui n'a plus que le nom en commun avec le personnage de base. C'est quand même fort dommage d'étendre et "trahir" autant un perso', pour des impératifs quels qu'ils soient. Ca va peut-être donner des choses intéressantes, mais déformer ainsi un perso', ça reste gênant pour moi.
Un bon début de saga, un bon épisode, mais il faut accepter de piétiner un perso' bien en place pour ça.
Guardians of the Galaxy #3 Ce #3 ne lève pas mes doutes, il confirme l'orientation surprenante, pleine de mélancolie et d'ombres, mais c'est un bon épisode. Ici, Peter Quill est "invité" à une chasse protocolaire de Spartax, et il décide d'accepter sur demande expresse de sa soeur, nouvelle dirigeante. Il a cependant du mal avec les habitudes bourgeoises et lâches des dignitaires, qui chassent sur une planète détruite par un Grootfall, avec des cibles incapables de se défendre. Ils découvrent une créature du Grootfall qui vit encore, et communique, en invitant les Gardiens à amener Rocket avec eux, pour "comprendre". Les dignitaires fêtent ensuite leur chasse "glorieuse", et un Peter blasé décide de les anéantir, par principe et vengeance. C'est complètement désespéré, en fait. On sent clairement que Colin Kelly & Jackson Lanzing veulent montrer des Gardiens à genoux, brisés par des événements révélés à terme, et qui naviguent à vue, en zappant leurs principes. Pourquoi pas, ce n'est pas forcément ce que j'ai envie de lire mais ça fonctionne, surtout ici avec un Peter bien écrit et un échange bien vu avec ce bout de Grootfall. Graphiquement, Kev Walker continue une très belle prestation, plus colorée qu'on ne peut le penser, et ça fonctionne fort bien.
L'orientation m'interroge encore, mais c'est réussi, solide et complètement mélancolique.
I Am Iron Man #4 Moins fort que le précédent, mais plutôt efficace, notamment quand les auteurs évoquent leur projet, le dessein de l'épisode. Ici, période années 2000, quand Tony est directeur du SHIELD. Il "voit" des monstres géants invisibles aux yeux des autres, et sollicite de l'appui sans que d'autres ne comprennent. Il comprend finalement que des extraterrestres relocalisés par lui via le SHIELD sont tués, et voit que cela est dû par une créature liée à La Clé, une malédiction qui, si l'on tue la créature (ce que Tony fait), "libère" les monstres géants qui attaquent finalement. Dr Strange, qui traîne durant tout le numéro autour de Tony, voit que Stark a un plan contre lui, contre toute menace magique, et Tony ressort en ayant sauvé la Terre, mais après l'avoir mise en danger lui, et avoir prouvé à un allié qu'il est prêt à l'anéantir aussi. En soi, c'est bien, mais c'est surtout bien parce que Murewa Ayodele met en avant le fait que ça illustre la paranoïa et le repli sur soi de Stark durant cette période. On voit ainsi que les conséquences de ses actes provoquent les dégâts, et Dr Strange dit bien que Tony semble désormais surtout prêt à affronter ses alliés que des ennemis potentiels. La "leçon" est plutôt bonne, le mot final du scénariste indiquant que c'est en lien avec une période de sa vie où il rejetait aussi ses amis (dont le dessinateur) est intéressant, et l'ensemble sonne juste. Petit bémol sur l'échange "pacifique" entre Tony et Stephen, alors qu'à l'époque, Strange est dans les New Avengers poursuivis par le SHIELD ; dommage. Graphiquement, Dotun Akande maintient son style figé et un peu éthéré, auquel je m'habitue et qui finalement passe bien.
Une lecture toujours troublante et intrigante.
The Incredible Hulk #1 Très bon début. Phillip Kennedy Johnson a la politesse et l'intelligence de surfer autant sur le run Immortal Hulk, que sur le passage court de Donny Cates, qui "lance" les événements. C'est malin, respectueux et efficace. Ainsi, après l'époque "Spaceship Hulk", où Bruce avait enfermé Hulk pour "l'utiliser", Hulk s'est libéré et en veut à Banner ; très fort. Bruce s'enfuie tout le temps, craint toujours que Hulk arrive et provoque des dégâts, dont il va culpabiliser. En parallèle, on suit deux cheminements qui vont se lier. D'une part, dans une tombe ancienne, un an plus tôt, des pilleurs sont surpris de découvrir des cadavres et momies de monstres. L'une des pilleurs est finalement possédée par une créature, issue de la Mère des Monstres, et qui arrive car la Porte Verte s'est fermée (référence à la fin d'Immortal). Un an plus tard, d'autres créatures possèdent des Humains et en changent, ils cherchent Hulk pour l'utiliser. A côté, une jeune fille veut fuir son père violent en retapant une voiture, mais il la découvre et elle s'enfuie. Un accident est provoqué par la chasse des possédés envers Hulk poursuivi par des autorités pour des dégâts, et le père de la gamine est possédé par les créatures, alors qu'elle rencontre Hulk. Et l'ancienne pilleuse lance un "appel" aux monstres (dont Man-Thing ou Ghost-Rider), pour tous les réunir contre Hulk... C'est très bien, oui. Phillip Kennedy Johnson coche toutes les bonnes cases, ici, et j'ai été ravi de ma lecture. Déjà, j'apprécie le respect de la continuité, du hit récent à l'essai bizarre encore plus récent. Mais surtout, je trouve que le scénariste gère parfaitement l'ambiance horrifique, sans trop en faire. C'est très juste, très efficace, avec des personnages annexes comme la gamine qui est bien écrite, ou ces étranges créatures liées à la Porte Verte. C'est épatant, très prenant, et complètement agréable pour moi. D'autant que, graphiquement, Nic Klein est très bon dans cette ambiance monstrueuse, autant sombre que glauque, mais avec des passages "éclairés" efficaces. Très juste dans l'approche graphique.
Un lancement qui m'éclate énormément. Vivement la suite !
Ultimate Invasion #1 Oula... quel début à côté de la plaque. Jonathan Hickman lance touuuuut doucement le retour de l'univers Ultimate, avec ici un épisode absolument décompressé et, finalement, peu agréable. On voit en effet une équipe attaquer un immeuble de New York pour y libérer le Reed Ultimate, The Maker, qui les a contactés (comment ?) pour le libérer. Ils n'ont pas été choisis par hasard, car Ultimate Reed a choisi (comment ?) des gens dont l'ADN, une fois "mixé" ensemble, formera un corps / ADN comme le sien (comment ?). Mais l'un d'entre eux est absent, il a été remplacé et ça va se remarquer... mais Ultimate part quand même. Mr Fantastic et Black Panther enquêtent deux semaines après sur des ruines à proximité, vont dans l'immeuble de Damage Control et voient le corps recréé s'effriter devant eux, avec un message. Ensuite, The Maker vole des éléments à chaque membre des Illuminati, puis va proposer à Miles Morales (qui, lui, savait qu'il vient de l'univers Ultimate, alors que The Maker l'ignorait [ce qui ne correspond pas à ce qui a été vu dans X-Men Blue, notamment]) de l'accompagner pour retrouver leur univers, mais Miles refuse. Les Illuminati veulent empêcher ensuite The Maker de fuir dans un portail, ils échouent. Ailleurs, un jeune Peter Parker qui parle avec Liz à une démonstration de science est "sauvé" d'une morsure d'araignée par un homme qui veut agir pour le monde - et c'est Ultimate Reed. Ouais... d'accord. C'est bien trop décompressé, en fait. La première étape avec l'évasion n'en finit pas, et pose plus de questions, n'étant pas aussi "cool" que Jonathan Hickman le voudrait. Les Illuminati font neuneu, la discussion avec Miles est lourde, et le final surprend, mais n'est pas non plus emballant. En fait, je n'ai pas aimé. Je suis peut-être passé à côté, mais je trouve que Hickman ne raconte rien ici d'intéressant, et se perd dans du pseudo cool qui ne prend pas. Graphiquement, Bryan Hitch assure, livre de très belles planches, et c'est fort joli ; mais ça ne fait pas tout, d'autant que son Reed "normal" n'est toujours pas top.
Un scénario qui tape à côté, trop de décompression, du cool qui ne prend pas... ola, ça démarre mal !
La nouvelle série Hulk me plait déjà beaucoup plus que la précédente. Le personnage est décidément plus à sa place dans un récit aux accents horrifiques, en tout cas dans sa caractérisation récente.
Je n'avais pas vu qu'Ultimate Invasion était sorti, et ton retour m'inquiète. Je vais voir ça !
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