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[Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece)
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[Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Mer 10 Mar - 22:46
Noir, il fait si noir… Tout n'est que ténèbres autour de moi. Nulle lumière, ne vient troubler ce linceul qui m'emprisonne. Suis-je éveillé ou tout ceci n'est qu'un rêve? Nul bruit ne vient troubler mon interrogation, pas même celui de mon cœur ou de ma respiration. Suis-je vivant ou mort ? Je ne sens rien autour de moi, ni le sol, ni mon corps, comme si je flottais au milieu de rien, d(un vide insondable et infini. Où suis-je ? Malgré cette absence totale de sensations, je n'ai pas peur. Au contraire, je me sens bien, apaisé, presque heureux. Je n'ai pas faim, pas soif et je n'éprouve aucune douleur. Sans aucun repère j'ignore depuis combien de temps je suis là flottant au milieu du vide le plus total. Et puis le temps n'est-il pas une simple invention humaine ? Libre et serein, je flotte insouciant dans l'oubli et les ténèbres. Comment pourrais-je m'ennuyer si le temps n'existe pas ? Je cherche toutefois des explications à mon état, à ce que je fais ici, au sens de tout ceci. Qui suis-je ? Que suis-je ? Un esprit désincarné, un fantôme ? J'ai beau chercher, et chercher en vain, je ne trouve en moi aucune réponse à ces questions pourtant simples. Je cherche pendant un temps qui pourrait être infini ou très bref, je n'en sais rien. Tout à coup un son cristallin très faible se fait entendre. Pourtant, au milieu de ce rien, il ressemble à un coup de tonnerre qui me fait aussitôt sortir de ma réflexion. J'ai beau chercher partout rien ne semble avoir percé les ténèbres qui m'entourent. Ce son a disparu aussi vite qu'il est arrivé, et pourtant le vacarme assourdissant qu'il a provoqué en moi se répercute tel un écho dans mon esprit. Il enfle s'amplifie à en devenir tout d’abord gênant, puis douloureux. Et alors que cet écho semble vouloir me briser l'esprit, il disparaît totalement. Je me retrouve à nouveau seul, comme si ce son m'avait tenu compagnie et que je l'avais perdu. C'est alors que je la vit. Une lumière ! Un minuscule point lumineux, tel une étoile solitaire et unique qui déchire le voile de ténèbres qui m'entoure. Je ne peux m'empêcher de fixer ce point blanc comme s'il m'attirait. Pendant un temps impossible à définir je reste à regarder cette étoile comme si rien d'autre n'existait, ce qui en fait semble être le cas. L'étoile n'a t-elle pas grossi ? Effectivement elle semble plus grosse et plus lumineuse encore, et encore. Elle grossi de plus en plus, brille de plus en plus fort. Si fort, que la regarder me brûle les yeux et transperce jusqu'à mon âme. Et au fur et à mesure que l'étoile grossi, que sa lumière repousse les ténèbres, mon paysage passe d'un noir total à un blanc tout aussi uniforme. La lumière semble tout englober maintenant et il me semble qu'en fait de grossir elle se rapproche de moi de plus en plus. La violence de cette lumière me vrille l'esprit. J'ai de plus en plus mal, au fur et à mesure que cette lumière se rapproche de moi jusqu’à ce que je la touche. Si avant j'avais cru avoir mal, la douleur qui me traversa lorsque la lumière me toucha fut pire que tout. J’eus l'impression d'imploser, d'être aspiré à l'intérieur de moi-même encore et encore. Jusqu’à ce que tout semble s’arrêter et qu'une sensation de chute libre s'empare de moi. Je tombe, je tombe de plus en plus vite de plus en plus loin, sans qu'aucun repère pourtant ne puisse me le confirmer. Je tombe pendant ce qui me semble des heures, des jours, sans que rien ne puisse me dire s'il c'est passé un siècle ou une seconde. Tout à coup j’atterris au sol, le souffle coupé ... J'ai mal. Malgré le tapis de feuilles et l'herbe grasse sur laquelle j'ai atterri, j'ai mal. La lumière du soleil agresse mes yeux et mon crane pulse douloureusement au rythme des battements de mon cœur. Où suis-je arrivé ? Je met de longues minutes à émerger et à reprendre mes esprits. Étonné, je regarde mes mains, elles sont fines et ridées. Mes bras sont maigres et aussi vieux, mon torse et mon ventre aussi. Enfin je réalise que je suis entièrement nu. Je regarde autour de moi. Je suis assis au milieu d'un fourré, entouré d'arbres et de buissons. Personne en vue, même si j'entends au loin des bruits que je n'arrive pas à reconnaitre. Je marche au hasard hors des buissons, et j’aperçois un sentier de gravier où plusieurs personnes semblent se promener. N'osant pas approcher je fais demi tour et continue d'errer sans but réel. J'entends d'autres bruits, des voix et des rires, des encouragements. Je m'approche discrètement à travers les fourrés et je vois plusieurs athlètes faire des exercices sur des agrès disposés dans un petit parc. En tenue légère et moulante, quatre jeunes musclés font des tractions, de pompes et autres exercices de musculation devant quelques admiratrices qu'ils tentent d'impressionner. J'allais repartir quant je vois à quelques mètres de moi sur un banc, le survêtement de l'un des sportifs. Avisant de ma tenue, je commence à greloter un peu et profitant que personne ne regarde dans ma direction, je tends le bras hors de ma cachète, attrape la tenue de sport et disparait aussi sec. Je repart aussi vite que possible au milieu des arbres avant d'enfiler le pantalon et la veste de Jogging. Les deux sont bien trop grands pour moi, et je suis obligé de serrer de cordon du pantalon pour qu'il ne me glisse pas jusqu’aux chevilles. Maintenant habillé, je repars à l'opposé des sportifs histoire d'être loin quant ils s’apercevront de la disparition du survêtement. Après de longues minutes de marche difficiles à travers les arbres et les pelouses, j'arrive à proximité du bord de ce qui semble être un parc au milieu d'une immense cité. Je crois reconnaitre cet endroit maintenant: Central Park, à New-York. N'osant pas aller dans la rue habillé comme ça et sans chaussures, je longe le parc, avançant de plus en plus difficilement. Ma hanche me fait souffrir suite à ma chute et je suis obligé de m'asseoir sur un banc pour me reposer. Je ne remarque pas le regard plein de pitié ou indifférent des gens que je croise. Un vieillard dans des vêtements trop grands et sans chaussures ne peut être qu'un SDF comme il y en a ces centaines dans le coin... Malgré la douleur de la chute, la fatigue est plus forte et je m’assoupis assis sur ce banc de Central Park. Je sens une main qui agrippe mon épaule et me secoue doucement.
Hey monsieur, ça va ? Réveillez vous. Vous ne pouvez pas rester ici comme ça, venez avec moi.
J’émerge lentement, et j’ai un mouvement de recul en voyant ce type penché sur moi qui me tient par l’épaule. J’ai tout d’abord cru que c’était l’un des sportifs à qui j’avais volé le survêtement, mais non c’est un petit gars à lunettes plutôt banal et maigrichon. Comment allez vous ? Je ne vous avais jamais vu dans le coin, Vous êtes nouveau ? Je m’appelle William, et vous quel est votre nom ?
William semble gentil et attentionné avec moi, alors que les autres promeneurs font comme si je n’existait pas. Il est accroupi devant moi pour se mettre à ma hauteur et il parle doucement.
Je… Je vais bien… Enfin je n’ai presque plus mal à la hanche. J’étais tellement fatigué que j’ai du m’assoupir. Mais c’est bon, je vais bien, ne vous inquiétez pas pour moi.
Malgré sa gentillesse j’ai envie qu’il me laisse tranquille. Je suis encore fatigué et j’aimerais replonger dans les bras de Morphée. Pourtant il revient à la charge.
Vous ne pouvez pas rester là comme ça, surtout dans cette tenue. Les nuits sont encore fraîches et vous risquez une hypothermie. Venez avec moi, je suis bénévole dans un centre d’accueil pour SDF à deux pas d’ici. Là bas vous aurez des vêtements propres, des chaussures et même un repas chaud.
J’allais tout d’abord refuser poliment, mais à l’évocation d’un repas chaud, mon ventre se mit à gargouiller et la faim se réveilla d’un coup.
Ok, merci, je vous suis.
J’essaye de me lever du banc, mais la douleur de ma hanche se réveille tandis que mes jambes ankylosées manquent de se dérober sous moi. William se précipite pour me soutenir, et devant mon état de faiblesse il continue de me porter à moitié pendant le trajet qui nous sépare du centre d’accueil. Effectivement, l’endroit est tout proche. Heureusement car dans mon état j’aurais eu du mal à aller beaucoup plus loin. William me fait entrer dans un local encombré de tables, de chaises et de divers comptoirs et cartons. D’autres personnes s’activent sur les lieux, et certains ont l’air de SDF comme moi.
Bon, je vais vous trouver des vêtements à votre taille. Ils ne seront pas tout neufs, mais ils seront chauds et propres. Ensuite vous irez prendre une douche. Il serait dommage d’enfiler des nouveaux vêtements sur de la crasse. Vous avez encore de la terre dans les cheveux.
Je passait la main sur ma tête et sentit une partie des mes cheveux collés par de la terre et des feuilles. William se mit à fouiller plusieurs cartons, tendant devant moi plusieurs pantalons et autres frusques afin d’estimer la teille qu’il me fallait. Puis, son choix fait il prit la pile de linge et après m’avoir donné un morceau de savon et une serviette, il me fit signe de le suivre. Les douches étaient vides pour le moment et il m’invita à me déshabiller et à bien frotter avant de revenir le voir pour m’habiller. Seul dans la salle d’eau, j’ôte mon survêtement avant d’aller sous le premier jet brûlant. L’eau est chaude et me fait un bien fou. J’aperçois ma blessure à la hanche, le coté est tout écorché, mais j’ai surtout un énorme bleu qui s’est formé. Une fois propre, je me sèche avant de rejoindre William en boitillant un peu. Il m’aide à enfiler mes nouveaux vêtements et grimace en voyant ma blessure.
Vous avec été agressé dans le parc tout à l’heure ?
Non, je suis simplement tombé.
J’ai maintenant un pantalon brun en toile épaisse, un pull à capuche violet par dessus une chemise de couleur crème, des chaussettes noires et un manteau de laine gris-vert. William me présente plusieurs paires de chaussures pour que je les essaye. Au final aucune paire ne me va comme il faut, et je dois en prendre deux différentes, une marron et une noire. Enfin il me conduit dans la salle qui sert de réfectoire. La plupart des pensionnaires ont déjà terminé leur repas du soir, mais il reste de quoi largement apaiser ma faim : Des carottes rappées en entrée, puis des pâtes avec un steak haché, du fromage et une mousse au chocolat en dessert, le tout arrosé d’eau plate et accompagné de pain de mie. J’ignore depuis combien de temps je n’ai rien avalé, mais vu comme j’engloutis la nourriture ça doit faire longtemps. William attend que j’ai fini pour me parler. Je vais te trouver un lit pour cette nuit. On est un peu limite en places, mais ça devrait le faire.
Effectivement, William me dégote un matelas supplémentaire qu’il installe dans un coin de l’un des dortoirs. Je m’endors presque tout de suite enroulé dans une couverture. La nuit est courte, une fois les yeux fermés je me retrouve dans le noir comme avant, comme pendant si longtemps. L’angoisse d’être à nouveau prisonnier du néant me submerge, et m’opprime. Je suffoque, j’étouffe. Je me réveille en sursaut. Tout le monde dort autour de moi. La nuit semble bien avancée. Je ne crois pas que j’arriverais à me rendormir cette nuit. Au pied du matelas, je trouve une vieille cane noire en bois rafistolée avec du ruban adhésif, et un vieux chapeau marron informe. Sans doute un dernier cadeau de William. Je met le chapeau sur ma tête et sort discrètement du bâtiment en soulageant ma hanche à l’aide de la cane. Une fois dehors, sans savoir pourquoi, je retourne à Central Park comme si cet endroit m’attirait inexorablement...
Dernière édition par Owen Reece le Sam 13 Mar - 4:58, édité 1 fois
Nate
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Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Sam 13 Mar - 2:29
Joshua Foley est un Mutant. Il en est parfaitement conscient, mais se connaître et s'accepter est un chemin, parfois difficile. Sa peau dorée et son regard perdu attestent respectivement de sa nature génétique et de ses difficultés personnelles.
L'adolescent doté du gène X n'a pas toujours su qui il était. À certains égards il se cherche encore ; notamment ici, dans un refuge new-yorkais pour les gens égarés.
Joshua Foley a autrefois haï et désiré combattre ceux nés avec un don génétique qui les différencie de l'humanité. Par goût de suivre les discours identitaires et les activistes qui surfent dessus pour donner libre cours à leur envie d'en découdre, il a rejoint les Reavers. Il a conspiré à enlever et martyriser ceux qui, par une cruelle ironie du sort, se sont avérés être ses semblables.
Joshua Foley, aussi connu sous le nom d'Elixir, vit dans l'agglomération de New York, à l'Institut Xavier pour jeunes surdoués. Son pouvoir est la guérison de lui-même et d'autrui. Un talent qui n'est pas offensif... Sauf à infliger aux autres des conditions dégénératives qui ne feraient que peser plus lourd sur sa jeune âme. Son désir est toujours celui de l'action ; il voudrait être un super-héros. Un X-Man. Élixir est un élève moyen, mais un atout précieux, au point qu'on lui ait greffé télépathiquement des connaissances en médicine pour l'aider à utiliser ses dons innés de guérisseur mutant.
Même parmi les étudiants de l'académie X, Josh est une bête curieuse. Un ancien ennemi, repenti sur un point de génétique. Un adopté, rejeté par des parents qui pratiquent la même haine qu'ils lui ont transmis. Un instrument indispensable dépêché par les adultes, les éducateurs, pour remettre les héros sur pied.
Ici, c'est son apparence qui fait de lui un drôle d'oiseau. Sa peau dorée ne lui permet plus de passer inaperçu... plus maintenant. Il ne cherche pas à s'assimiler en voulant ressembler aux autres, ici. Dans ce refuge, il est un bénévole parmi les autres, qui cherche à aider ; avec et sans ses pouvoirs.
Or, Joshua Foley a senti quelque chose. Il a appris à affiner ses pouvoirs, ce qui lui permet de déceler les maux du corps les plus enfouis. Il ressent les cicatrices, les fêlures, les fractures, les infections, avec une acuité qu'il apprend à maîtriser. Il peut connaître le potentiel génétique d'une personne mieux qu'elle ne connaît ses propres antécédents. Aussi, a-t-il perçu à combien de niveaux la physiologie d'Owen Reece, un marginal recueilli pour la nuit, a été altérée par les expériences passées du vieil homme.
C'est là qu'intervient Nathan, qu'il a contacté suite à ces découvertes. À lui seul, il a fait part de l'étrange cas du clochard à l'organisme plus balafré que son visage.
Le jeune Nathan Summers a rencontré Élixir lorsqu'un fou furieux a attaqué l'Institut puis les rues de New York. L'adolescent à la peau dorée a sauvé la mise aux New-Yorkais touchés par les assauts du criminel Sin-Eater alors, et de surcroît il a fait preuve d'abnégation - ou d'inconscience - lorsque plusieurs justiciers parmi lesquels Cable ont été brimés par les autorités.
Les constatations confuses du guérisseur résidant de l'Institut Xavier communiquées à l'enfant intemporel de Scott Summers ont fait mouche. La curiosité piquée du voyageur temporel l'a poussé à quitter le confort spartiate de son appartement de Hell's Kitchen pour rejoindre le voisinage de Central Park, proche du foyer dont Élixir l'informa que le marginal venait de disparaître.
Dayspring ayant téléchargé grâce à ses propres dons psychiques le portrait-robot des cicatrices ornant le visage du fugueur établi par Joshua Foley, il ne lui resta qu'à battre le pavé pour tâcher de découvrir le fin mot de l'énigme vivante. En lieu et place d'un “Avez-vous vu cet homme ?”, Cable n'avait plus qu'à écumer les pensées des noctambules afin de s'aiguiller dans sa battue.
Voilà. Il l'a trouvé.
Revêtu d'une pèlerine à capuche brune par dessus son uniforme habituel, Nate s'approche du vieil homme ; à pied.
Planté solidement dans ses bottes au milieu du chemin, le messianique mercenaire toise le vieillard de son regard à demi-luisant. Cable reste silencieux. Il ne dit pas un mot. Ne projette pas une pensée. Il regarde cet homme, tentant de déchiffrer dans ses pensées et sa composition moléculaire un indice quant à la nature de l'homme à la chaussure noire. Il le regarde... et voit un homme brisé.
Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Sam 13 Mar - 5:48
Machinalement, je suis retourné m’asseoir sur le même banc où m’avait trouvé William. Il fait encore nuit noire, mais les quelques réverbères qui éclairent timidement l’allée de Central Park où je me trouve suffisent à écarter les ténèbres. Je ne pensais pas avoir peur du noir à ce point, mais depuis que je me suis réveillé ici, les ténèbres m’angoissent au plus haut point. Heureusement que dans une aussi grande ville, il ne fait jamais vraiment noir. Je suis encore exténué, et le peu de sommeil que j’ai gagné au refuge n’a pas vraiment suffi à me faire récupérer des émotions de la veille. Alors je somnole par intermittence emmitouflé dans le chaud manteau que m’a offert William.
Bon sang, j’aurais du rester au foyer, ne serais-ce que pour remercier William de ce qu’il a fait pour moi. Mais c’est trop tard, je m’excuserai si je le recroise un jour.
Le petit jour commence à pointer le bout de son nez et avec lui les premiers badauds venus promener leur chien ou faire du jogging. Je n’y prête pas attention et continue de passer d’un demi sommeil à un réveil agité. Un bruit métallique me tire de ma torpeur et lorsque j’ouvre les yeux, je vois mon chapeau tombé au sol devant moi pendant que je dormais avec quelques pièces de monnaie à l’intérieur. Je n’ai même pas le temps de réagir que la personne est déjà partie poursuivre sa promenade.
C’est donc à ça que je ressemble ? Un vieux clochard ?
Je suis tiraillé entre l’envie de ramasser mon chapeau pour que personne d’autre ne me prenne pour un mendiant et celle, plus logique, de le laisser là afin de profiter d’un peu de générosité pour assurer mon prochain repas. La lassitude plus qu’autre chose me font laisser le chapeau au sol entre mes pieds. A cause de la fraîcheur du petit matin, je met la capuche de mon pull violet avant de remettre les mains dans les poches de mon manteau et d’essayer de replonger un peu dans le sommeil. Je ne remarque pas l’homme étrange qui m’observe, pourtant bien planté au milieu du chemin. Je ne remarque pas plus les trois jeunes qui s’approchent du banc où je suis assis. Deux d’entre eux s’assoient à coté de moi, chacun d’un coté tandis que le dernier se tient debout en face.
Hey papy ! Tu fout quoi sur mon banc ? Tu vois pas que j’ai pas la place de m’asseoir avec mes potes ? Dégage de là avant que je t’explose !
Se baissant pour me faire face, il saisit mon chapeau et y plonge la main affin de ramasser les maigres pièces qu’il contient. Je me réveille complètement et agrippe mon chapeau pour l’arracher des mains du voyou. Laissez moi tranquille, c’est mon chapeau !
Chacun tenant un coté du chapeau, le voyou tire d’un coup sec pour me l’arracher et ne voulant pas céder je suis emporté en avant et je m’étale de tout mon long à ses pieds provoquant leur hilarité, tandis que les pièces de monnaie tombent sur le sol.
Hey pépé ! T’es si bourré que t’arrive même plus à tenir assis sur un banc ? T'as vu ce que t'as fait ? T'as fait tomber mon fric par terre. Ramasse le et rends le moi avant que je me fâche !
Un peu groggy par la chute, j’ai réussi à ne pas lâcher mon chapeau mais je ne me rends pas vraiment compte des intentions de ces trois voyous...
Nate
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Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Sam 13 Mar - 11:27
Cable n'était pas sûr de ce qu'il avait en face de lui, un homme atteint par un danger, ou un danger pouvant tous nous atteindre ? En dépit de l'architecture extraordinaire de sa composition physiologique, l'homme ne semble pas déployer de pouvoirs extraordinaires... Une victime d'irradiation ou d'empoisonnement génétique, peut-être ?
Dégagez.
La voix juvénile de Nate Dayspring Summers résonne dans les allées d'un Central Park moins désert que ne le croient les citoyens les plus favorisés. D'ailleurs, on croirait presque entendre en Nathan un voisin mécontent du tapage nocturne de ce trio de voyous.
C'est sorti tout seul. Il ignore qui il a en face ; pourtant, il s'interpose en sa faveur. C'est difficile de voir en une telle énigme vivante un simple vieillard - rationnellement, du moins. L'esprit humain n'est pas que raison ; il est avant tout une pelote d'impulsions chimiques et électriques. Le Fils de Demain a réagi, simplement ; à une injustice. A une scène inadmissible. Alors qu'observer - voire autopsier - le vieil homme eut pu lui apporter davantage de réponses, en fait.
Cassez-vous, j'ai dit...
Parfois, la raison ne guide pas votre premier pas. Pour preuve, deux des trois lascars n'ont pas pris la fuite immédiatement. Le troisième est déjà loin, trébuchant sur ses propres lacets, que ces deux-là continuent de chambouler.
Nul besoin d'être télépathe ou de détecter les sécrétions hormonales de ces jeunes cons pour comprendre que l'excitation de jouer les cadors les dispense du moindre bon sens, face au voyageur fermement décider à les bouter, avec son œil luminescent comme indice flagrant qu'il a les moyens de signer le chèque en terme de puissance de feu.
Putain ! C'est bon là, maintenant !! Vous rentrez chez vous et vous vous calmez, bordel !
Une veine palpite sur le front du jeune homme. Il perd patience, lui qui prétend avoir tout le Temps du monde en guise de juridiction.
La loi du fort sur le faible, voilà ce qu'il combat depuis son plus jeune âge. Voilà ce qu'il incarne malgré lui, pour être le bourreau qui fermera la porte d'un système de pensée vicié.
Exécution.
La télépathie impose son contrôle mental, en dernier recours. Ces gens-là n'entendent rien. Sauvages.
Les effets du tour de passe psychique de Nate sont immédiats... Mais ils se produisent trop tard.
L'Askani'son leur a laissé leurs chances de reconsidérer ; trop de chances, quelque part. L'étrange homme agressé par ces sales types se prend d'abord de sacrés coups, avant que Cable ne se soit résolu à les forcer à tailler la route.
Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Sam 13 Mar - 21:54
Décidément rien ne va plus dans la grosse pomme. Je me retrouve étalé à plat ventre dans la poussière d'un sentier de Central Park, entouré de trois petit malfrats qui n'ont rien trouvé de plus courageux que de s'en prendre à un vieux SDF. Celui qui semble être le chef de la bande secoue deux ou trois fois mon chapeau avant de le lâcher afin d'avoir les mains libres. Je comprends enfin que je vais passer un sale quart d'heure sans que personne ne puisse rien pour moi. Je me doute que les rares promeneurs qui fréquentent habituellement cet endroit aussi tôt auront vite fait de rebrousser chemin en feignant de n'avoir rien vu. Au mieux les plus courageux auront appelé la police qui arrivera d'ici une demi heure minimum, une fois que tout sera terminé. Pourtant une voix autoritaire bien que d'un timbre assez jeune résonne dans l'allée.
Dégagez !
Je n'arrive pas à voir la personne qui a parlé. Les trois types semblent s'être tournés dans la même direction et ne plus trop s'occuper de moi. J'en profite pour ramener mon chapeau sous moi tout en essayant de ramper à reculons vers le banc. L'inconnu interpelle à nouveau mas agresseurs.
Cassez-vous, j'ai dit…
Cette fois encore le contraste est encore plus flagrant entre la fermeté et l'autorité palpable de ces quelques mots et la voix juvénile qui les a prononcés. Pourtant le lascar qui se tenait à ma droite semble avoir ressenti la menace sous-jacente de ces paroles puisqu'il détale comme un lapin sans demander son reste. Les deux autres sont soit sûrs de leur force, soit totalement idiots car ils restent face à l'homme qui a eu le cran d'intervenir pour sauver un vieil SDF comme moi. Vu le choix de leur victime, je pencherai plutôt pour la seconde option. Ayant un petit peu reculé, j'arrive à m'accroupir et à relever la tête pour apercevoir le héros qui est intervenu. Je capte furtivement une étrange lueur dans l'ombre de sa capuche, comme si son œil gauche était en feu. Les deux voyous semblent s’apercevoir de mon dernier mouvement et ils se mettent à me lancer des coups de pied dans les cotes. Je me protège tant bien que mal en me roulant en boule mais je déguste sec pendant quelques secondes avant d'une dernière fois l'homme à l’œil de feu ne les stoppe d'une phrase.
Putain ! C'est bon là, maintenant !! Vous rentrez chez vous et vous vous calmez, bordel !
Exécution !
Au delà de toute l'autorité et du ton péremptoire employé, le dernier mot semble résonner jusque dans mon crane. Les coups cessent immédiatement et j'entends les deux types se sauver à toutes jambes à la suite de leur camarade. Je reste toutefois en boule avant de me détendre une fois certain qu'ils sont bien partis. Je roule sur le dos, le visage grimaçant de douleur mais mon chapeau toujours bien agrippé dans ma main droite. J'ai le souffle court et le cœur qui palpite mais je ne crois pas qu'ils aient réussi à me casser une côte. Pourtant je ne pense pas être en mesure de me relever tout seul dans l'immédiat. Alors je reste sur le dos à chercher mon souffle pour essayer de faire redescendre un peu mon palpitant. Mon sauveur semble s'être quelque peu rapproché, je le sens quelque peu contrarié.
Putain !
Je cherche toujours mon souffle et roule sur le coté pour me redresser en prenant appui sur le banc. J'arrive à m'asseoir par terre, mais à mon ter sur le banc. Néanmoins la position assise me permet de mieux respirer et mon rythme cardiaque redescend déjà à un rythme plus normal. Je tourne la tête vers le bon samaritain qui est intervenu pour me sauver peut être la vie.
Merci pour tout l'ami. Je ne sais pas jusqu'où ces voyous seraient allés sans votre intervention. Vous les avez fait déguerpir en moins de deux sans même avoir besoin de les combattre. Je vous dois peut être même la vie.
Assis en appui sur le banc je regarde plus attentivement la silhouette du héros qui m'a sauvé. Par dessous son long manteau il me semble distinguer une sorte d'uniforme ou de bleu de travail. Mais ce qui attire le plus l'attention, c'est cette étrange lueur qui pulse dans son œil gauche à travers les ombres de sa capuche . Il semble bien bâti, très athlétique et sûr de lui. Malgré son aparente dureté et l'aura de violence qui l'entoure, je me sens en sécurité...
Nate
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Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Dim 14 Mar - 14:20
Conformément à l'ordre mental intimé par Cable, les deux derniers loubards dégagent le terrain. On ne peut se fier qu'à soi-même pour obtenir un résultat. Le vieux s'assied péniblement sur le banc tout en exprimant au jeune homme toute sa gratitude.
L'adolescent tend sa main au vieil homme pour l'aider à se lever.
Je suis sincèrement désolé pour ce qui vient de se passer... Certains seront toujours des tyrans, par nature, par éducation... En fait je ne sais pas pour quelles raisons.
C'était un scandale. Les Apocalypse de ce monde n'étaient pas tous des suprémacistes Mutants dopés à la technologie des Célestes. Le salut de l'Humanité - et de ses frères Mutants - semblait jour après jour de plus en plus hors de portée. Nate se demanda si les doctrines darwinistes d'En Sabah Nur étaient arrivées jusqu'à ces trois voyous iniques.
J'ai un ami qui pourrait vous examiner... Mais vu d'ici vous n'avez rien de cassé.
L'homme l'avait vu utiliser ses dons psychiques. Mais on était au vingt-et-unième siècle, et de plus en plus de Mutants assumaient leur vérité. C'était son cas, tout comme Élixir le guérisseur élève des X-Men qu'il escomptait recontacter. Ce serait l'occasion de le tenir au courant et d'analyser ensemble ce que pouvait être cet homme étrange.
Il travaille au refuge dont tu reviens... Quelque chose t'a contrarié là-bas ?
Instinctivement, Nathan passe au tutoiement. Mauvais reflexe, puisqu'il ne connaît rien de cet homme. Une part de lui se méfiait du vagabond ; mais qui pouvait mettre une distance tout en tendant la main ?
Néanmoins, bien que Foley ne l'ait pas mentionné, le visiteur du futur soupçonnait qu'il ait pu être refroidi par la couleur dorée de son ami bénévole.
Pourtant lui-même méfiant d'autrui, Cable n'appréciait pas la xénophobie comme trait de personnalité. Son regard se durcit, tandis qu'il enfonçait ses yeux dans ceux du SDF. Sa voix faillit se briser lorsqu'il court le risque de découvrir qu'il a pu aider un bigot.
Je vais être plus clair : je suis un Mutant. Plusieurs de mes amis en sont aussi. Est-ce que ça va poser un problème entre nous ?
En apparence, Nate scrute le visage du vieil homme dans l'attente de sa réponse.
Sous la surface, tous ses sens psioniques sont déployés à sonder l'esprit et la matière qui composent son débiteur. Lui qui peut déplacer la matière et la réagencer par la force de son esprit, peut aussi la percevoir en profondeur et en détail, qu'il s'agisse d'un vidéocassette défectueux ou ici, d'un être humain - du moins, en apparence.
Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Lun 15 Mar - 20:50
Après cette agression, je suis encore un peu sonné. J'ai eu du mal à m'asseoir et mes cotes me font souffrir. Le jeune homme qui m'a sauvé me tends la main pour m'aider à me relever, mais devant la grimace de douleur que ce simple effort me demande je préfère me rasseoir.
Je suis sincèrement désolé pour ce qui vient de se passer... Certains seront toujours des tyrans, par nature, par éducation... En fait je ne sais pas pour quelles raisons. Désolé, il faut que je reprenne mon souffle quelques temps. En plus ces imbéciles ont ravivé la douleur de ma hanche. Il ne fait pas bon de vieillir croyez moi.
J'ai un ami qui pourrait vous examiner... Mais vu d'ici vous n'avez rien de cassé. Il travaille au refuge dont tu reviens... Quelque chose t'a contrarié là-bas ?
Étrangement le tutoiement qu'emploie ce jeune homme ne me dérange pas vraiment, même si pour ma part il ne me viens pas aussi facilement. Il semble me considérer un peu comme un ami ou du moins quelqu'un dont il est maintenant responsable sans doute. Sa proposition est plus que logique et vu mon état il est évident que quelques soins ne seront pas de trop. En entendant sa question, mon premier réflexe aurait été sans doute de me braquer et de ne rien dire. Mais après ce que cet inconnu vient de faire pour moi sans rien demander en retour. En plus Malgré l'étrange lueur de son œil gauche j'éprouve une certaine sympathie pour lui.
J'ai du mal à dormir dans des lieux trop sombres et inconnus. J'ai fait une sorte de cauchemar et à mon réveil j'ai un peu paniqué. Du coup je suis revenu ici pour souffler un peu et me remettre les idées en place.
Difficile de dire pourquoi je me confie à cet inconnu aussi facilement. Certainement parce qu'il vient de me sauver la vie, mais pas seulement. J'ai sans doute besoin au plus profond de moi de ne plus être seul et de me confier. Et vu que je n'ai apparemment pas les moyens d'aller m'allonger chez un Psy… Pourtant l'inconnu s'approche de moi, son regard se faisant plus dur comme si j'avais dit ou fait quelque chose qui le contrarie. Et c'est en me regardant droit dans les yeux qu'il me demande :
Je vais être plus clair : je suis un Mutant. Plusieurs de mes amis en sont aussi. Est-ce que ça va poser un problème entre nous ?
Mutant ! Ce mot devrait me dire quelque chose, mais je n'arrive pas à y mettre le doigt dessus. La question me surprend un peu et me trouble car je n'arrive pas à trouver à quoi ce mot devrait me faire penser. Je me rends bien compte que cette question est importante pour lui, aussi je m'efforce de répondre au plus vite.
Mutant ? Je ne crois pas avoir jamais eu le moindre problème avec des mutants. Alors qu'avec trois voyous je ne pourrais pas dire la même chose. Je ne suis pas du genre à haïr quelqu'un pour sa couleur de peau ou sa religion, alors avec quelqu'un qui vient de me sauver la vie… Même si avant notre rencontre j'avais eu le moindre à priori contre les mutants, je serais bien ingrat si je ne changeais pas d'avis maintenant.
Tout en répondant sincèrement à la question de mon sauveur, je lui souris et prenant appui sur le banc je me redresse en essayant de ne pas trop forcer sur ma hanche meurtrie. J'y parviens sans trop de difficultés, et toujours en souriant, je tends la main droite vers mon nouvel ami. Mais je suis impardonnable jeune homme, je ne me suis même pas présenté. Je m'appelle …. M'appelle …
Mon sourire disparaît tout à coup et mon regard se brouille tandis que je cherche la réponse à une question dont je sais pertinemment devoir connaitre la réponse. Mon nom… Je ne sais pas comment je m'appelle! Mon visage se crispe sous l'effort que je fais pour me souvenir, mais rien, rien de rien. Pire que tout je me rends compte que je ne me souviens de rien avant mon arrivée hier en plein cœur de Central Park...
Dernière édition par Owen Reece le Mer 20 Oct - 9:03, édité 2 fois
Nate
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Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Jeu 18 Mar - 9:18
Tandis que l'attention de Nathan est suspendue aux lèvres de son interlocuteur, un pic de pensées le surprend soudainement. Émanant du vieil homme, la constatation qu'il est lui-même ignorant de sa propre identité. La réalisation est si violente que le jeune télépathe ne peut pas ne pas l'entendre. De sa jeune expérience, l'Askani'son doit s'avouer que cela n'est pas banal... et en effet, que cela peut être fort troublant.
Je... Je crois que tu es davantage sous le choc que tu ne le pensais.
Malgré une prise de parole inquiétante, le fils de Scott Summers tâcha de conserver un visage le plus amène possible.
Je me prénomme Christopher.
Le prénom de son grand-père - du moins l'un d'entre eux - selon la tradition baptismale un peu désuète en Amérique. Il l'avait porté les premiers mois.
C'était sous ce nom que sa génitrice avait failli le sacrifier à un démon, assez près d'ici en fait, quelques années plus tôt. Le nom d'un aventurier, d'un patriarche au destin contrarié... celui de Corsaire, capitaine des Starjammers.
Nate cherchait moins ici à honorer sa lignée qu'à rester dans une logique générale de diversifier les identités qu'il pouvait divulguer, sans pour autant mentir au sens de l'identité ; une précaution de paranoïaque dans un monde rempli d'espions et de personnages non fiables, et nul ne faisait exception à ce stratagème en ces débuts troublés où il multipliait les rencontres sujettes à caution.
L'homme avait affirmé ne rien savoir sur les Mutants, et en effet comment un amnésique pratiquement va-nu-pieds pouvait-il être au courant des événements marquants de l'actualité tels que la grogne anti-mutante incarnée par le politicien Graydon Creed ou les scandales comme le meurtre de la jeune porteuse du gène-X Krissy Edwards, qui avait secoué Magneto, moins encore les événements de Rio qui avaient vu Nathan sous le masque de Stryfe mener un Front de Libération Mutante qui avait failli à l'intégrité physique de Solar, l'ancien New Mutant, face à un assaut coordonné de Sentinelles tueuses de Mutants...
Le pragmatisme de l'homme sénile lui plaisait bien, mais son état préoccupant et la nature mystérieuse de sa physiologie relevée par Élixir retenaient Nathan de songer à le recruter pour son réseau de Résistance basé ici à New York.
L'inconnu aurait pu être un atout, mais il avait son propre chemin de découverte de soi devant lui avant de devenir un rouage utile dans les nombreuses machineries bien huilées mises en place par l'ambitieux voyageur temporel.
Restait surtout à déterminer si les traces de manipulation métahumaines que ‘Christopher’ semblait détecter sur l'étranger étaient de son fait ou s'il en était la victime. L'ombre d'une menace inconnue planait ici, et le Messie des Askani n'aimait pas qu'un mystère laissé non résolu laisse de futurs problèmes en suspens. Ce qu'il décelait chez le SDF pouvait très bien affecter d'autres personnes, auquel cas il lui faudrait les trouver et, si besoin, les aider - ou les neutraliser.
Je te présente Élixir - Joshua. L'un des miens, qui œuvre à visage découvert. Son don - d'aucuns diraient sa vocation - est de soigner. Comme je l'ai évoqué, il travaille au foyer dont tu t'es... éclipsé. Ta petite fugue l'a quelque peu préoccupé.
Le jeune homme à peau dorée scintillante s'approche de l'homme à tête nue dans une démarche amicale, sa propre tête protégée de la douceur du soir par un bonnet de laine.
Hélé télépathiquement par le jeune Cable, il a été rassuré de pouvoir retrouver le sujet de cette disparition inquiétante...
À son grand malheur.
Une rafale d'énergie foudroyante s'est abattue sur Josh Foley, l'étudiant Mutant et bénévole au cœur d'or.
Nate n'a pas eu le temps de réagir, encore moins de la voir venir.
En militaire entrainé, il pousse l'indigent sous sa garde dessous le banc avant de rouler avec lui à sa suite.
Cependant, le temps qu'une main rassurante ne vienne se poser sur l'épaule du vieil amnésique, son sang et son esprit paranoïaque ne font qu'un tour, et la poigne métallique se fait plus violente qu'initialement prévu. Il serre l'épaule de l'étranger qu'il vient de mettre à l'abri dans une expression de menace évidente.
SI TU ES MÊLÉ À CE TRAQUENARD, JE TE JURE QUE TES JOURS TE SONT COMPTÉS !!
L'homme en apparence démuni avait pu voir Nathan passablement irrité face à ses supposés tortionnaires. Là, l'adrénaline le faisait passer en un quart de tour à la vitesse supérieure.
Fini les niaiseries d'usage. Ayant vu son semblable se faire descendre sous ses yeux médusés, Nate ne laisse plus de place au doute. La garde de son épée crépite de sa rage et de son énergie psychique, tandis que sa main libre vient à l'empoigner.
Alors, tandis que le plat de la lame s'illumine dans les ténèbres, un second tir résonne, visant directement le banc sous lequel ils sont abrités.
THOOM !
La force énergétique de l'épée infléchit de justesse l'effet du tir ; ce qui résulte en un diamètre d'explosion protecteur. Le banc n'a pas la même chance, et se retrouve éclaté par les effets de la déflagration.
Pas moins méfiant du vieil homme, l'esprit aussi affûté que l'épée cible celui de l'indigent... Pour lui soutirer la vérité, de gré ou de force !
Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Jeu 18 Mar - 22:17
Tandis que la stupeur de ma perte de mémoire me paralyse et que la main que j’avais tendue à mon sauveur retombe le long de mon corps, celui ci tente de comprendre ce qu’il m’arrive. Il semble perplexe mais toujours compatissant avec moi.
Je... Je crois que tu es davantage sous le choc que tu ne le pensais. Je me prénomme Christopher.
Christopher ! Ce nom, bien que ne me rappelant rien du tout me ramène à la dure réalité, celle où je ne connais même pas mon propre nom. Christopher semble réfléchir tout en me regardant. Difficile de savoir ce qu’il pense tellement son visage reste dur et insondable. Puis il se tourne à demi pour me montrer quelqu’un. Je te présente Élixir - Joshua. L'un des miens, qui œuvre à visage découvert. Son don - d'aucuns diraient sa vocation - est de soigner. Comme je l'ai évoqué, il travaille au foyer dont tu t'es... éclipsé. Ta petite fugue l'a quelque peu préoccupé.
L’individu qui s’est approché de nous est assez atypique. Bien qu’habillé comme tout le monde, sa peau dorée le fait immédiatement remarquer. Et Christopher l’a présenté comme l’un des siens, un mutant donc. Je l’avais à peine remarqué au foyer, tant j’étais fatigué et choyé par William. S’il travaille là bas, c’est que c’est quelqu’un de bien. Je ne comprends pas bien ce qu’est ce don de soigner, mais si Christopher m’en parle c’est sans doute à cause de mes blessures. Je lui souris lorsque un rayon d’énergie vient frapper en plein dos le jeune Joshua. Je n’ai même pas le temps de le voir tomber que Christopher me pousse violemment sous le banc avant de se mettre à couvert à coté de moi.
SI TU ES MÊLÉ À CE TRAQUENARD, JE TE JURE QUE TES JOURS TE SONT COMPTÉS !!
La voix de Christopher est emplie de colère et de haine. Je ne sais pas si me peur vient de lui ou de l’attaque que vient de subir son ami. Malgré la douleur de la chute, l’adrénaline me pousse à ramper en arrière dans la direction opposée au danger. Mais mon sauveur me retient et dégaine une énorme lame qui semble crépiter d’une étrange énergie. THOOM ! Une nouvelle décharge s’abat sur nous et fait littéralement exploser le banc sous lequel nous nous trouvions quelques instants auparavant. Le souffle me projette en arrière et j’atterris lourdement sur les fesses à quelques mètres sur le sentier goudronné. Vu comment Christopher à réagi, il pense que je suis pour quelque chose dans cette attaque. Mais c’est impossible, je ne sais même pas ce que je faisais avant hier ni les jours d’avant. La peur me fait ignorer la douleur, et me pousse à reculer en rampant sur le dos, le plus loin possible de Christopher et de notre assaillant inconnu. Je n’arrive pas à voir d’où sont venus les tirs et si ça se trouve je me réfugie dans la mauvaise direction. La logique voudrait que je reste auprès de Christopher pour qu’il me protège, mais la peur et mon instinct me disent qu’il est peut être aussi dangereux que celui ou ceux qui nous attaquent. Si la peur me donne un bon coup de fouet, elle a obscurci mon jugement, et comme je le craignais je n’ai pas du fuir dans la bonne direction, ou bien nos agresseurs sont plusieurs. Alors que je recule encore à moitié assis sur le chemin, j’entends un bruit derrière moi. J’ai juste le temps de tourner la tête pour voir la lueur aveuglante d’un tir qui vient dans ma direction. Je ferme les yeux en me protégeant de mon bras et j’attends l’impact… Le bruit de l’explosion est assourdissant, pourtant je n’en sens pas le souffle. Et puis si je l’avais reçu de plein fouet, je serais mort avant d’avoir pu entendre quoi que ce soit. J’ouvre les yeux pour voir une sorte de mur de bitume arrondi juste en face de moi. Il semblerai que cette protection jaillie de nulle part ait bloqué le tir d’énergie juste à temps. C’est sans doute Christopher qui m’a sauvé une fois de plus. Je tourne la tête pour regarder dans sa direction, mais tout devient flou, puis c’est le grand vide… Je tombe inconscient ...
Nate
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Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Ven 19 Mar - 10:08
Raph ! Ne mange surtout pas cette pizza ! Sinon voilà ce qui va se passer...
Un éclair rouge et argenté surgit, frappe, recule et écarte des bras maigrelets face caméra.
... Un hi-kick spécial dans les burnes !! Hi Nate ! Déso pour la ref, mais j'pense que les lecteurs l'auront !
Un clin d'oeil offert par le visage le plus édenté aux quelques mètres carrés à la ronde envahit l'écran.
Le vieil homme maigre aux allures de ninja à date de péremption expirée se tourne vers Owen Reece.
Déso vieil homme, mais y'a de place que pour un seul vieux type avec une tronche de zza-pi dans cette ville...
Il ne laisse pas à la vieille gloire Molécule Man de placer un seul mot. En fait, nous parvenons à peine à insérer la narration entre ses babillag...
À moins que tu sois une vieille ? Franchement, t'as pas l'air bien doué•e pour te mettre en valeur, je m'attends à voir Cristina débarquer d'un instant à l'autre pour te faire belle toute nue... Ou reine du shopping... Ou une Opération Renaissance, mais celle d'M6 qui a été annulée, pas celle de Captain America !
Des images en sépia représentant des émissions télévisées de la sixième chaîne remplacent les détails et descriptions. À vous de les imaginer avec les segments de musique écourtés pour éviter d'avoir à payer la SACEM. Honnêtement, ce job de narration avec Deadpool devient fatigant... Oh, zut. Spoilers. Vous voyez ? C'est usant...
J'ai encore... Mhh -- voyons -- (échelle glissante du temps dans la fiction, je retranche le délai de publication factorisé avec le Covid, j'applique le pourcentage Bendis de décompression et les chances que Peter David survive jusqu'à 2099...) -- environ 78 ans à être coincé dans la Grosse Pomme alors pas question d'avoir de la concurr... Attendez, est-ce que j'arrive trop tard pour les Reines du Shopping spéciale célébrités ?!
P'pa... Moins de parlotte, plus de tranchotte.
Hé, tu sais ce qu'on dit, sœurette ! Si tu aimes ton travail... ... Tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie !
Wade, les filles, reprenez-vous. On a une menace à...
Ah vous voyez ?
Tut-tut-tut, toi aussi Ellie. Et Warda, arrête de faire des doigts derrière mon dos.
Tu crains, Tante Presbot ! P'pa avait fait une super entrée !!
Oh, vous êtes toujours là ?
Vous l'aurez compris, un quatuor de perturbateurs a fait son entrée.
C'est probablement eux qui ont tiré ; on ne me dit jamais rien. Si on m'avait prévenu que Deadpool et ses gamines debarqueraient du futur, j'aurais demandé une prime de pénibilité.
Toujours est-il que Nathan commence à percevoir qui aurait bien pu engager la clochard pour l'attirer dans un piège. Wade Wilson, manifestement âgé et revenu du futur... Oh, l'ironie.
L'entrejambe encore endolorie du coup de pied asséné par le vieux Deadpool, Nate resserre l'étreinte sur son épée et charge la première adversaire venue... Et la traverse de part en part... Littéralement.
Hrgnhf. Okay, la grosse madame est un hologramme...
Pris dans la perspective du premier round d'une rivalité légendaire, l'adolescent n'a plus du tout l'œil sur Owen et ce qu'il vient de produire. En fait, il oublie même de se questionner sur le fait que sonder les souvenirs du vieil homme n'a répercuté que les dernières paires d'heures écoulées ; ce qui indique que l'amnésie ne serait pas feinte, ni son innocence dans cette affaire à priori...
Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Dim 21 Mar - 22:19
A nouveau les ténèbres m'environnent. Au début je panique un peu, et puis je me rends compte que je ne ressens plus aucune douleur, plus aucune peur, seulement une immense lassitude. J'ai l'impression que je sors d'un étrange rêve et que me revoilà plongé à nouveau dans le néant dont je ne suis finalement jamais sorti. Plus rien ne trouble mon repos, nulle lumière, nul bruit, nulle douleur, en bref aucune sensation désagréable ou même agréable. Je flotte dans les ténèbres et plus rien n'a d'importance. Pourtant ce rêve semblait si réel, si intense.
Pourquoi celui ci plus qu'un autre m'obsède t-il à ce point ?
Je ne me souvient pas avoir déjà fait un rêve à la foi aussi étrange et aussi fort. Et pourtant je n'arrive pas à m'en rappeler. C'est le propre des songes, on les oublie aussitôt réveillé. Pourtant une étrange sensation m'obsède.
C'était quoi ce rêve ? Pourquoi j'ai l'impression qu'il faut absolument que je m'en souvienne ?
J'ai beau réfléchir, je n'arrive pas à m'en rappeler. Je me concentre, encore et encore, jusqu’à ce que mon crane se mette à pulser douloureusement au rythme des battements de mon cœur. La douleur sourde et répétitive semble affluer, venir de loin, très loin avant d'enfler et de perturber mon paisible repos. J'ai de plus en plus mal à la tête et une seconde douleur, plus lancinante commence à se manifester au niveau de ma hanche.
C'est quoi tout ça ? Jamais je n'ai eu aussi mal ici ? Je ne me souviens pas d'avoir eu mal tout court depuis que je suis là.
Et puis des sons arrivent à mes oreilles. Des phrases indistinctes, surtout des bruits forts de lutte et de tirs, d'explosions. On se bat non loin de moi, mais tout est encore noir. Puis j'entends des voix plus nettes et plus distinctes.
POLICE DE NEW-YORK ! C'est quoi ce bordel ? Putain Jack, c'est un conflit entre supers, on est pas équipés pour gérer ça. Faut qu'on file d'ici, appelle des renforts.
Allô central, ici patrouille 24 demande urgente de renforts. Nous sommes sur un sentier au sud Du Billy Johnson Playground. Altercation entre 5 Mutants ou méta humains. Au moins une victime civile. Prévenez les Avengers !!
Devant la puissance de feu et la violence des nouveaux arrivants les policiers n'en mènent pas large.
Bob, on se replie, attrape le vieux on dégage !!
Je sens une main agripper mon bras et me traîner en arrière sur quelques mètres. J'ouvre les yeux mais tout est flou. La douleur est atroce. J'ai l'impression que mon crane va exploser et ma hanche me lance de plus en plus. Je sens que l'un des policiers me hisse sur l'une de ses épaules avant de fuir les lieux couvert par son collègue. Je suis ballotté en tous sens, et porté ainsi, je n'arrive pas à voir comment s'en sort Christopher. Vu ma faible corpulence le policier n'a aucun mal à courir tandis que son coéquipier recule l'arme à la main pour ne pas quitter de vue les fauteurs de trouble…
(Désolé pour le temps de réponse, mais pas d'inspiration… Trop d'intervenants qui débarquent d'un coup sans raison. Et mon personnage n'est pas à même de faire face à un seul ennemi dans son état actuel. Je ne me permet pas de faire jouer tes PnJ, ni de décider s'ils vont essayer de tuer les deux policiers qui fuient en emportant le pauvre Owen à moitié inconscient… Ni même si les Avengers vont vraiment intervenir...lol)
Nate
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Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Mar 30 Mar - 9:07
Le quatuor composé de l'hologramme et des Deadpool père et filles est désorganisé - dysfonctionnel même - mais ne lâche rien.
Les tirs imprécis s'enchaînent. Wade Wilson dans son vieil âge semble ne pas avoir atteint le rang de tireur d'élite, préférant toujours faire dans le spectaculaire.
Ses filles pourraient bien avoir hérité de ce trait - cette folie - au combat. Toutes ? Non... L'une des deux ne fait que jouer le rôle de trublion.
Si Nate, avec l'adrénaline, entre rapidement dans leur jeu en levant barrière télékinétique sur barrière télékinétique pour bloquer leurs tirs avant destination, il en oublierait presque une certaine vigilance sur tout le champ de bataille. Presque.
Ellie, la plus disciplinée des deux, en combinaison noir et blanc, a profité de son agilité. Ses cabrioles apparemment aléatoires l'ont conduite avec son bâton rétractable pile là où elle le voulait. À ce moment, Nate file entre les instants. Pour stopper. Pour réagir, et bloquer, au coup par coup.
L'épée du jeune cyborg Mutant claque contre le bô stick.
Non !!
Et, parce qu'il donne de la voix, Cable attire l'attention de l'autre sœur - non qu'il y ait d'autres adversaires hormis Owen et le NYPD.
Justement, les attaques pulsées de l'autre jeune fille, en rouge carosserie sur les pauvres fonctionnaires et leur véhicule stoppent net. Juchée sur son dragon volant robotique, Warda alias la plus chaotique semble piquée au vif et cesse de se charger de limiter la zone de mouvement des hommes.
Bombes larguées !
Les explosifs projetés laissent le temps aux flics et à Nathan de prévoir la trajectoire et tâcher de se mettre à couvert en conséquence. Heureusement.
Nate, ayant bondi derrière une barrière, sent la présence d'Ellie, la Deadpool la plus zen de 2099. Il tend son épée en réaction ; vainement. Elle a varié ses coups, et opté pour une boule de fumigènes en rajustant son masque.
Mais bordel, qu'est-ce qu'on vous a fait ?!
L'ennui avec les justiciers futuristes telle que cette étrange famille, c'est qu'ils aiment faire voir leurs gadgets. Un avantage certain, quand le gaz déployé présente une couleur vert vif fort visible.
Il ne prend pas le temps de sourire. Nathan Christopher Summers use de sa télékinésie pour repousser l'effet de zone d'air vicié, tandis que de sa main libre, il arrache la protection faciale de la jeune femme.
Une de moins... Mais encore à trois contre un. Ils ont beau se présenter comme une famille, ils n'ont clairement pas l'habitude de travailler ensemble. Un bon point... Si Nate avait eu une équipe pour le soutenir.
Équipe... Il roule jusqu'au corps inanimé d'Élixir.
... Okay... Stable, mais complètement inutile pour le moment...
Le métabolisme de guérisseur Mutant de son ami visé mortellement est en train de guérir ses blessures. Il sent même la respiration de celui qui, s'il avait été humain, serait sûrement déjà mort.
En l'examinant pour voir si Joshua peut être déplacé, Nate remarque quelque chose bouger, reflété à la surface de sa peau chromée. D'abord, une étincelle. Qui le trouble. Puis, sous l'éclat brillant, les reflets d'Old Man Deadpool et de la femme holographique. Leurs poings en l'occurrence.
Pas de mots. Juste le choc d'un coup de poing d'octogénère. Celui de la femme traverse sans heurt, comme mue par l'émotion plutôt que la raison, jusqu'à oublier son propre état incorporel.
Nate n'en est pas moins projeté en arrière, et voit alors derrière les deux silhouettes la source de l'étincelle qui l'a troublé un instant plus tôt.
Le ciel, ionisé par une présence électrisante.
Oh-oh, mais qu'est-ce que c'est encore ?!
Un timbre robotique résonne, bientôt suivi par deux formes volant dans l'atmosphère électrique.
>Les belligérants sont détectés et techno-capables -- >Déploiement des nanites en cours_
Le Vengeur synthézoïde, Vision fils d'Ultron, et son demi-frère, le non moins héroïque Victor Mancha - appelés à la rescousse.
La voix métallique résonne à nouveau, plus proche, s'adressant aux membres du NYPD qui galèrent sur le champ de bataille avec leur clochard.
>Représentants des forces de l'ordre, veuillez battre en retraite -- >Vous êtes sous la protection des Avengers A.I._
Tempérant son efficience programmée, le héros robotique en vert et or prend le temps d'une posture héroïque et rassurante, avant de commencer la charge.
La voix de son équipier à l'aura électrique éclate à la vue du costume rouge et noir.
Hé Vizh, ce serait pas Deadpool ?
Vision ne répond pas. Il réfléchit aux paramètres de l'interrogation - mais surtout, il charge le dragon mécanique massif et sa cavalière.
Son jeune frère entouré d'arcs électriques se pose, non loin de Nathan et de ses deux opposants. Il jauge le jeune Mutant, et reconnaît en lui l'un des tout nouveaux Avengers.
Heh. Cable, c'est ça ? Pas si amical comme voisinage, hein ?
Puis, chargeant de puissantes orbes de magnétokinésie, le robot humaniforme verrouille du regard Deadpool et la femme hologramme.
Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Mer 31 Mar - 23:03
J’oscille entre l'inconscience et un état de semi éveil provoqué par la course effrénée du policier qui me trimbale sur son épaule. A chaque pas, je suis suffisamment secoué pour que la douleur de ma hanche me lance et me fasse petit à petit sortir de ma torpeur. J'ai l’impression que la cavale dure longtemps, pourtant après seulement quelques mètres les flics sont obligés de se mettre à couvert derrière un arbre, juste à temps pour éviter les explosions d'étranges sphères lumineuses.
Bob, on coupe à travers les bois, direct vers la 5eme avenue, elle est à moins d'une centaine de mètres. Attends un petit peu, je souffle trente secondes. Le vieux n'est pas lourd, mais c'est pas de la tarte.
Kid Cable de nouveau dans la mêlée, offre une diversion de choix pour les deux policiers qui en profitent pour traverser le chemin, passer par dessus la clôture basse et s'enfoncer dans la végétation.
Jack, tire un peu plus au sud, si tu monte trop, on va tomber sur le jardin d'enfants Billy Johnson, et je ne veux pas que si l'un de ces tarés nous suit on se retrouve au milieu de gosses.
A cause du couvert des arbres et de la peur qui donne littéralement des ailes aux deux flics, ils ne voient pas les deux Vengeurs arriver sur place pour prêter main forte à Nathan. Après cent mètres à travers bois, Bob et Jack arrivent au bord du parc, bloqués par la grille qui en clôture l'accès.
Jack, il doit y avoir un chemin avec un portail, juste au sud d'ici.
Les deux hommes suivent la grille sur une trentaine de mètres avant de tomber sur une route qui traverse le parc.
Bon sang Bob, c'est la 66eme rue. On est plus au sud que je le croyais. Mais au moins d'ici les renforts peuvent plus facilement arriver.
Jack attrape le combiné accroché à son épaulette et appelle. Ici l'agent Jack Mitchell. Je suis avec mon coéquipier à Central Park Est à l'angle de la 5eme avenue et de la 66eme rue. Demande de renforts pour une altercation entre mutants à 150 mètres au nord ouest de notre position. Demande d'une équipe médicale pour un civil blessé, inconscient d'environ 70 ans.
Ici Central, Les Vengeurs ont étés prévenus et devraient être déjà sur place. Une ambulance est déjà en route.
Bob, m'allonge sur le sol et m'examine de plus près. Je suis encore à demi comateux, mais j'ai plus ou moins conscience de ce qui m'entoure. Je n'ai plus aucune notion du temps ni de l'endroit où je me trouve. Le sol est dur sous mon dos. Le policier roule son blouson pour le mettre sous ma tête. Il me parle, mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'il me dit. Ma vue se brouille et le soleil semble sur le point de se coucher, la lumière diminue de plus en plus.
Put… Jack, il s'enfonce !! Que fout cette Put… d'ambulance ???
Sur ces mots, le son d'une sirène se fait entendre. D’abord faible, puis de plus en plus forte. Un bruit de freins tout proche et des bruits de portières. Des mains m'attrapent et me dépose sur un quelque chose de souple et de moins froid que le béton où j'étais allongé. Je suis emmené dans l'ambulance et quelqu'un semble me parler, mais je ne comprends rien. Il m'aveugle avec une lampe tandis que je sens que le véhicule roule à nouveau. On me pique le bras, mais je ne sens presque rien.
Demi tour sur la 65eme, on file au Mémorial !
[Pas trop d'inspiration pour l'instant... Owen sort de cette partie de l'histoire en ambulance direction le Mémorial Hospital, à l'est de Manhattan. La suite là bas... J'espère que nos voyageurs du futur ne poursuivront pas Owen avec trop d'acharnement. De toute façon, ils ne pourront pas connaitre sa localisation immédiatement, vu qu'ils ont déjà modifié leur futur en l'attaquant. ]
Nate
Spectateur
Messages : 986
Date d'inscription : 11/08/2020
Emploi/loisirs : Soldat de fortune
Localisation : Hell's Kitchen / Krakoa
Inventaire : - Communicateur des Avengers
- Virus techno-organique dans le bras gauche
- Téléporteur spatio-temporel portatif à commande vocale
- Poches, bandoulières et ceinturons contenant un nombre impossible de gadgets futuristes et d'armes énergétiques énormes
- Épée extraterrestre 'La Lumière De Galador'
- Pierre de Lune
- Un carnet qui lui sert de journal
Re: [Central Park] Des ténèbres à la lumière [Libre] (intro d'Owen Reece) Mar 6 Avr - 7:42
La voix du jeune acolyte de la Vision résonne dans l'esprit du jeune homme.
Heh. Cable, c'est ça ? Pas si amical comme voisinage, hein ?
Le jeune héros cybernétique est bouffi de fierté et d'arrogance. Cela n'est pas sans en rappeler un autre, qui le regarde gérer la menace de la future famille Deadpool...
Et qui l'envoie péter, pour chercher l'indigent qu'il a récemment traqué jusqu'ici.
Ouais... Désolé je ne dois pas perdre de vue le vieil homme ! Enfin... L'autre, celui avec les flics !
Entre deux attaques électriques envers Wade, Ellie et Preston, l'autre tente de le raisonner avec le pragmatisme que les jeunes n'appliquent que rarement à eux-mêmes.
Être près de toi peut être ce qui l'a mis en danger à la base !
Nathan devrait pondérer ces propos. Il n'en fait rien, évidemment. Il se justifie, face au héros qui n'a fait que débarquer sans avoir tout le contexte.
M'en fous ! Mon ami est mort pour ce type !
Un doigt chromé pointe vers le jeune Élixir, étendu sur le sol.
Victor Mancha reste comme interdit, soit qu'il est scié par les propos de Nathan, soit parce qu'il est trop occupé à griller le vieil homme Wilson.
De son côté, la Vision, Vengeur vétéran, domine son combat aérien contre la version en armure rouge vif et féminine de Deadpool et son fidèle dragon robotique. Il a l'expérience pour, et la vigilance nécessaire à la supervision du reste. Sa voix métallique résonne à l'attention de son jeune frère et de l'adolescent en armes.
Mes senseurs indiquent que le garçon doré est actuellement en vie_
Intérieurement rassuré, Nathan roule d'abord les yeux d'un air passablement sérieux.
C'est pas la question mais ça reste une super nouvelle !! Bye, merci, j'apprécie beaucoup votre intervention !
Or, Nathan est talonné par une forme lumineuse. Une personne de plus qui se charge de le raisonner, vainement. Visiblement corrompue par les nanites qu'aura déployé Vision, Mme Preston la femme holographique tente vainement d'arrêter Nathan dans ses velléités.
L'agence -- temporelle -- interdit que vous --
Le discours est haché, et bientôt, arrêté. Définitivement. La lumière fuse depuis des extrémités ionisées.
Boum.
Une rafale magnétique dispensée par le héros Victor Mancha, cyborg à l'apparence humaine et frère de la Vision, vient interrompre les paroles poussives de la femme laser aux formes imposantes.
Tandis qu'il court sur les traces du S.D.F. et de ses anges gardiens de la paix, Nate rumine les paroles de la femme hologramme. Agence temporelle... Et où était-elle quand un enfant s'est fait déraciner de son époque natale ?
Il court, cherche... En vain. L'homme et les deux policiers chargés de le mettre à l'abri ont disparu.
Et m...
Trop tard. Où qu'il soit parti, Nate ne le retrouvera pas ce soir.
Qui ou quoi qu'il soit, le mystère devra demeurer entier.
Alors, un cri de rage et de frustration s'échappe des lèvres de l'Askani'son.
DEAD-POOOOOOL !!!
L'Histoire les retient comme les meilleurs amis à travers le Temps et l'Espace. Pas aujourd'hui, en tout cas. Cette nuit, Cable apprend pour la première fois toute la frustration qui accompagne ses rapports avec Deadpool, jeune ou vieux.
Ce soir, il s'est fixé un objectif à la demande d'un ami... Et n'a pas réussi. Au moins, personne n'est mort. Pas définitivement.
Au moins, les mercenaires dépêchés par la soi-disant agence temporelle sont parvenus à écarter les jeunes Mutants d'un super-vilain en puissance - même si cela, Nathan ne le sait pas et refuserait de le comprendre.
Owen Reece a disparu dans l'anonymat du système de soins américain.
Et Cable, déçu, rentre au refuge avec le corps inconscient de Joshua Foley sur ses épaules. La nuit s'arrête ici. Mais il semble que la folie ne fera que se manifester encore et encore, dans ces rues si souvent agitées.
Cable soupire... Il ne supporte pas d'échouer. Un jour, il retrouvera Deadpool et le lui fera payer. Un jour, oui... Il retrouvera l'homme étrange. Mais ce soir, il faut lécher ses plaies et tenter de se reposer.
Le matin se lève sur les paupières de Joshua Foley alias Elixir. Ils parleront pendant des heures de ce qui est étrange chez cet homme.
Mais d'abord, Josh et Nate prennent quelques minutes pour profiter du chant matinal des oiseaux de Central Park. Ils sont en vie. Le monde tient toujours debout. Et le présent... n'est pas si pourri. Demain est un autre jour.
[HJ : Il semble que c'est la fin de ce RP. Pour ma part, j'ai apprécié de bout en bout rencontrer cet Owen très loin de ce qu'il a pu être... J'espère ne pas trop t'avoir frustré ! Et à bientôt en RP. /]