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Last chance ( Beetle / The Wasp II) | Messages : 455
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| Last chance ( Beetle / The Wasp II) Ven 25 Mar - 0:04 | |
| La clinique Saint Eligius a explosée. D’après les médias elle avait été le théâtre d’un affrontement entre super vilains et par miracle aucune perte n’avait été a déplorer chez les patients et le personnel médical. Les rescapés témoignèrent auprès de la police, dressèrent des portraits robots et descriptions des forces impliquées. Le Gang de Hood, le baron Zemo, Mytserio, La Rose et…Beetle.
Abner jenkins. Abner que Nadia avait déjà interrompue une fois en plein braquage de banque, elle l’avait ensuite recherchée activement et était parvenue à le retrouver. Elle avait essayée de lui faire retrouver la raison, de renouer avec son passé de MACH. Peine perdue car il voulait retrouver une femme dans le coma qui sétait dans une clinique de New York. Cette ville encore alors entièrement aux mains du Caïd à ce moment, mais son empire s'était fait grignoter entre temps.
Dès qu’elle apprise l’explosion de la clinique et que Jenkins était lié à cela Nadia compris. C’était ici que le Caïd l’avait retenue, avait il tenté de la libérer et cela avait mal tourné? Genre…Très mal tourné, au point que tout explose? Sortie de l’hôpital où Ultron Pym l’avait envoyée Nadia avait faussée compagnie à ses camarades le temps que la riposte s’organise. Abner a besoin d’aide maintenant et elle sait que si elle ne saisi pas l’occasion au vol il n’y en aura peut être plus.
Nadia Van Dyne ne va pas bien depuis quelques jours, le bouleversement vécu lors de la disparition de Hank et l’enlèvement de Cassie Lang l’a plongée dans une maladie dont elle ignore encore tout mais qu’elle partage avec son père. Elle est…changée. “C’est vous qui avez démoli cet hôpital? ”
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| Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) Ven 25 Mar - 10:42 | |
| « Bonsoir. »
Une voix lente, gênée et fatiguée répond à la question sèche et froide de Nadia Van Dyne.
Abner Jenkins forme un sourire timide, alors qu'il la découvre devant lui – changée. Oui, changée.
Il le sent.
Il ne sait pas pourquoi, ni comment... mais elle est changée. Elle a l'air de... souffrir.
Ça le peine.
Parce qu'il tient à elle, parce qu'il... la respecte, et l'estime.
Un frisson s'empare d'Abe, alors que quelques regards se tournent vers eux, dans ce restaurant où il a révélé sa présence, et l'a invitée à le rejoindre.
Un instant, il se dit que tout ça est une mauvaise idée, que ça ne va pas le faire ; qu'il devrait partir, et vite.
Mais... non. Non, il ne le fait pas.
Non, il ne le veut pas ; définitivement.
« Je... humf. »
Il souffle lourdement, puis acquiesce ; gravement.
« La réponse... est oui.
C'est... bien plus compliqué que ça, au fond, mais en fait... oui. J'ai fait exploser le Centre Médical.
Mais... »
Il veut détourner le regard. Il veut s'enfuir. Il veut s'échapper.
Il ne le fait pas.
Il se force.
« Le Centre Médical m'appartenait.
Pas légalement, bien sûr – mais je l'avais récupéré, quand les Maîtres du Mal ont pris des pans de l'empire du Caïd. J'avais récupéré toutes les structures médicales du Caïd, dont ce Centre.
Donc... j'ai détruit ce qui m'appartenait.
La liberté américaine, hé.
Mais... bon. Ça n'excuse rien. Ça ne justifie rien. Mais...
Mais j'avais souscrit une assurance, pour le Centre Médical. Et l'indemnité... l'indemnité va être importante. Ça va permettre... de reconstruire.
En mieux. J'espère. »
Abner soupire, et lève une main tremblante pour désigner la chaise en face de lui.
« Est-ce que... est-ce que vous voulez... dîner ?
Je... je ne vais pas m'enfuir. Vraiment. Je... je veux me rendre. Je vais me rendre.
Mais... dîner, avant ?
Juste un dîner ?
C'est... je demande beaucoup, je sais. Mais... je... je vous apprécie, Mademoiselle. Je vous estime et je vous respecte.
Je veux... que ça soit vous, qui m'appréhendiez, car je trouve ça... bien.
Mais... avant... un dîner, peut-être ? S'il-vous-plaît ? »
Un sourire timide et gêné glisse sur son visage – alors qu'il espère une réponse positive, vraiment.
Il est sincère, ici.
Il est troublé, hanté, crispé... mais sincère.
Il veut se rendre. Il veut en finir.
Il veut se retrouver.
Il veut bien faire. Enfin. |
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| Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) Sam 26 Mar - 0:25 | |
| La réaction d’Abner Jenkins surpris Nadia. Il voulait se rendre aux autorités en passant par elle mais avoir un dernier repas avant. Discuter avec elle, juste çà avant la prison. Nadia s’avança en silence puis recula sa chaise pour s’asseoir. Ses mouvements sont rapides et précis, secs. Le casque sur les genoux elle le regarde en silence, elle se sait observée par des gens surpris de voir la nouvelle guêpe des Avengers ici sans son casque. Tout les deux ont une mine affreuse pour des raisons diverses car il sont à un moment charnière pour eux.
“Les compagnies d’assurance prévoient une clause de déchéance de garantie lorsque le souscripteur cause volontairement des dommages aux biens assurés, on appelle cela l’absence d’alea.”
En clair soit ils savent que c’est lui qui a détruit l’hôpital et ils ne verseront rien, pénalisant ainsi les patients et le personnel soignant qui perdra son emploi soit ils ignorent que Beetle et le souscripteur du contrat sont une seule et même personne. Nadia couvrirait rien de moins qu’une fraude à l’assurance en ne disant rien. Ce qu’elle n’accepterait pas en temps normal et pourtant elle n’est pas dans son état “normal” en ce moment. Ou plutot si c’est compréhensible qu’elle soit ainsi pour peu qu’on sache de quelle trouble elle souffre.
“Je ne dirais rien Abner. Mais en échange vous aller m’aider parce que j’ai besoin de vous.”
Le visage livide elle avale sa salive sans le quitter des yeux, si elle n’est pas tendue en apparence il y a quelque chose dans son regard entre le désespoir et la détermination. La détermination de faire quelque chose de désespéré. Quelque chose que celui qui avait fait partie des Maitres du Mal en voulant faire le bien pourrait peut être mieux comprendre que Janet, Jarvis, Scott, Dane ou Tony. Réparer ce dont elle se sentait responsable comme Abner s’était sentit responsable de la mort du compagnon de Leila et de son état à elle.
“J’aimerais manger mais je n’en ai pas l’envie.”
Elle n’a plus faim, se nourrit a peine pour rester éveillée. Pour tout le monde il ne s’est pas passé longtemps depuis que son père fusionné avec Ultron a capturé Cassie Lang mais pas pour elle. Elle n'est plus dans le même référentiel temporel qu'eux, leurs heures ont été ses jours. Nadia tendit la main à Abe par dessus la table en le fixant dans les yeux.
“Aidez moi et vous n’irez pas en prison, je dois sauver la fille d’un ami mon père et le monde d’Ultron. J’ai étudiée vos travaux et vous avez des compétences en ingénierie qui me manquent. Les acquérir me demanderais trop de temps et je…je n’arrive pas à bien penser. J’ai besoin d’aide pour cela.”
Elle a besoin de lui, même si elle n’est pas souriante et n’est pas franchement douée pour lui demander. Elle lui force même un peu la main dans la manière de faire, comme le ferait une Widow. “Donne moi çà et t’auras çà.” Alors que d’habitude Nadia donne sans attendre en retour.
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| Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) Lun 28 Mar - 10:50 | |
| « Je… »
Abner Jenkins hésite.
Il est perturbé, en fait. Par Nadia Van Dyne.
Par son état, plutôt.
Il s’était attendu à… beaucoup de choses, de réactions ; mais pas ça. Pas cet état, pour la Guêpe.
Cette… anormalité.
Cette gêne. Ce trouble. Cette sensation absolue que rien ne va, et que ça ne va pas s’arranger.
Il apprécie qu’elle s’assoit, et il apprécie qu’elle lui fasse une telle offre – mais ça ne va pas.
Elle ne va pas bien.
Et lui… non.
« Non. »
Il souffle, et pose ses bras croisés sur la table.
« Je… ne suis pas d’accord. »
Abe fige un regard usé mais déterminé sur le visage crispé et blême de la jeune femme ; la jeune héroïne.
Son héroïne.
« Enfin… si, mais pas sur tout.
Je veux vous aider. Je vais vous aider. Je… je suis désolé, vraiment, que Ultron… bref. Je le connais peu, et ça m’a toujours suffi.
Mais je vais vous aider… Nadia. Si vous acceptez que je vous appelle ainsi. »
Un sourire gêné, timide glisse sur son visage.
« Dites-moi ce que vous voulez… et je le ferais. Vraiment. »
Il acquiesce, volontaire ; attentif.
« Mais… mais je ne veux pas de récompense. Je ne veux pas de passe-droit.
J’ai… payé, jadis. Pour mes crimes.
Un, surtout. »
Un voile passe dans ses yeux.
Quand Hawkeye a pris la tête des Thunderbolts, après la révolte contre Zemo, Clint a demandé à Abner de se rendre, pour un meurtre.
Ça a été dur ; mais il l’a fait.
Il n’a pas fui, alors. Il ne fuira plus, maintenant.
« J’ai commis des erreurs – et je dois payer pour.
Vous aider, c’est… bien. C’est utile. Ça a du sens. Mais… c’est volontaire ; je le veux.
Et je ne veux pas… que ça soit une peine.
Ah, je suis confus, pardon… »
Il hausse les épaules, gêné, et détourne les yeux.
« Et… et pour l’assurance… ça n’était pas à mon nom ; jamais. Je… j’ai… avec les Maîtres du Mal, je… manipulais, j’utilisais des prête-noms.
L’assurance… ne saura rien. C’est… mieux. »
Il souffle, et secoue la tête – hanté par les événements récents. Et les ombres de son âme.
« Mais… bon. Ultron, donc. La fille d’un ami. Okay.
Qu’est-ce que je peux faire ? »
Abe refixe son attention sur elle, et acquiesce ; prêt, déterminé.
A l’aider.
Vraiment.
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| Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) Mar 29 Mar - 17:02 | |
| Nadia ferme les yeux un instant quand Abner fini de parler. Parce qu’il veux aider. Elle avait voulu lui forcer la main alors qu’il avait été sincère car lors de leur dernière entrevue elle avait déjà cru le sortir du crime, et il lui avait filé entre les doigts. Son reflexe avait été de changer de stratégie avec lui en exerçant des pressions, une forme de violence. Tout l’inverse d’elle en temps normal et heureusement Abner su recevoir celles ci sans partir dans la direction opposée. Sans fuir ou être agressif, sans manipuler. En assertif il lui rappela où lui en était actuellement, et ce qu’il était prêt à faire pour aider. “Je…pardon. Abe. Oui. Appelez moi Nadia. J’ai…je veux tout réparer.”
“Ne me lâchez pas tout va bien se passer!”Ayant atteints la taille recherchée Nadia et Abner se posèrent au sein de son cristal, son coin de microvers à elle à la gravité et au temps modulables à sa guise. Elle lâcha la main de Jenkins et commença à marcher vers le bâtiment qu’elle avait façonnée.
“C’est mon Laboratoire de Cristal. J’ai…besoin d’une machine, pour recréer un sérum et son antidote. Un accélérateur de particules Quantiques je…” |
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| Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) Mer 30 Mar - 10:56 | |
| Un sourire doux et timide passe sur le visage d’Abner Jenkins, quand la Guêpe accepte de passer aux prénoms.
Ça le touche.
« Merci. »
Réellement.
Il estime, respecte et admire énormément la jeune femme, et est sincèrement peiné de la voir ainsi ; dans cet état.
Tout en bas. Tout en bas du moral.
Tout en bas de la forme, aussi.
Il se perd dans ses pensées, en s’interrogeant sur ce qui peut déclencher cela chez la boule de bonne humeur et d’optimisme qu’elle était jusque-là… quand son esprit analyse enfin les mots que Nadia Van Dyne prononce.
Les projets, qu’elle a pour eux.
« Euuuh… »
Abe se redresse, les yeux grand ouverts ; surpris et crispé.
« Et bien… euh… Erik utilisait des Particules Pym – Erik Josten, alias Atlas. Mais… euh… »
Mais il n’a jamais été réellement rapetissé.
Il a plein de questions, et de doutes, sur cette situation – sur cette possibilité. Mais Nadia ne lui laisse pas le temps de les poser.
« Hééééééé !! »
Il crie, un peu. Il flippe, beaucoup.
Il prend sur lui.
L’ancien Thunderbolt est happé par la Guêpe – et traverse, en voyageur perdu mais impressionné, les différents stades de miniaturisation.
Cela se finit vite.
Mais lui… lui met quelques longs instants à se remettre.
« Wow ! Wow ! Wow ! Wow ! Wow ! »
Abner se penche en avant, souffle ; respire difficilement.
Ça revient, doucement.
Mais… quel choc !
« C’est… wow. »
Il réussit à se redresser, alors que Nadia s’avance vers son palais de cristal.
Impressionnant et troublant, clairement.
La jeune femme parle, évoque sa demande – puis murmure, et semble se perdre.
Jenkins fronce les sourcils, derrière elle.
Il hésite un instant, se demande ce qu’il doit faire ; ce qu’il peut faire. Mais cette hésitation est fugace.
Il se lance.
« Hey. »
Abe se retrouve derrière Nadia, et pose une main tremblante mais amicale sur l’épaule de la super-héroïne.
« On… je suis désolé. Je suis désolé, Nadia, mais… ah.
On ne peut pas.
On ne peut pas… tout réparer.
J’aimerais. Je l’aimerais, vraiment. Mais… non. On ne peut pas tout réparer, jamais.
Mais… »
Il souffle, et forme un sourire doux et tendre.
« … on peut réparer beaucoup. Et ce qu’on ne peut réparer, on peut vivre avec – ou aider à vivre avec.
Je… ne veux pas tout gâcher, mais… oui.
Je veux vous aider. Je vais vous aider.
Mais… vous ne pouvez pas tout réparer, hélas. Mais… on va faire au mieux. Et… c’est le plus important, non ? »
Abner hausse les épaules, et glisse ses mains maladroites dans ses poches, en relevant les yeux vers la structure cristalline devant eux.
« C’est… superbe, tout ça. Je… bravo. Vraiment.
Et… l’accélérateur, je… sais faire. Enfin. Je peux faire ça. Vous… pardon. Tu as… du matériel ? »
Il se rend compte qu’il était repassé au vouvoiement ; par réflexe.
Par respect.
Par estime, pour cette jeune fille certes perdue – mais qui a réussi à le retrouver, lui. Au fond de l’abîme.
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| Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) Jeu 31 Mar - 0:10 | |
| - Spoiler:
Plus de peur que de mal pour Abner qui s’était retrouvé parachuté dans le microvers. Puis alors qu’il a entendu ce pourquoi Nadia avait besoin de son aide et qu’il a compris qu’elle est au plus bas il pose sa main sur son épaule.
Ce n’est que quelques mots qu’il lui dit mais ils se veulent rassurant. Nadia resta a le regarder en silence en apparence stoïque, des larmes coulant sur ses joues. Ils entèrent alors à l'intérieur du laboratoire que Abner découvrirait dans un désordre notable mais néanmoins bien équipé. Beaucoup de machines avaient été amenées ici ou conçues par Nadia.
Il y avait plusieurs portes aussi, l’une menant sur une petite chambre avec un lit douillet, un casque et des écouteurs pour écouter diverses playlists. Un petit coin bibliothéque avec des ouvrages des plus grands scientifiques dont certains héros reconnus. Richards. Banner. Pym, évidement. Des serveurs aussi, des écrans. C’était le havre de la nouvelle guêpe, là où elle se retirait quand elle voulait travailler mais…seule. Seule et hors du temps, sans que cela ne paraisse forcément à ses proches.
Nadia pouvait très bien s’y retirer pour ruminer des jours dans une phase de dépression et en ressortir souriante ou pas. Vivante ou jamais plus. En arrivant dans la pièce où Nadia avait travaillée à la conception de l’accélérateur de particules quantiques l’ancien Thunderbolt verrait d’abord des feuilles de calculs qui allaient dans la bonne voie mais aussi des théorèmes de plus en plus farfelus, cherchant à expliquer l’inexplicable face à l'échec, à trouver des solutions là où la science avec les connaissances actuelles ne permettait pas encore d’apporter des réponses. On pouvait même parfois douter que ce soit possible un jour.
En une autre vie elle aurait pleurnichée comme une fillette en se secouant de sanglots, reniflant à grand bruit. Mais cela aurait été avec une vie normale, si elle avait été normale.“J’ai…j’ai toutes les formules du sérum dans la tête. Il ne me manque que l’accélérateur, si on reproduit le sérum alors on pourra le tester sur un être vivant et analyser ses propriétés. Faire les recherches pour inverser le processus et…”Et sauver son père de lui même.
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| Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) Ven 1 Avr - 12:07 | |
| « Oh. »Un souffle accompagne ce mot, cette expression formulée par Abner Jenkins.
Par surprise.
Par stupeur, même.
Il est entré dans le Palais de Cristal. Il est impressionné par la structure, l’architecture, et surtout l’organisation interne.
C’est éblouissant. C’est superbe.
Il est littéralement épaté par tout ceci, et siffle à plusieurs reprises – en voyant les affaires, la décoration, la bibliothèque.
L’essence même du Palais de Cristal.
Il s’est préparé à valoriser, complimenter.
Mais il n’en a rien fait – car Nadia Van Dyne parle ; enfin.
Elle parle plus. Elle parle plus profondément. Elle parle plus précisément.
Elle explique. Elle s’explique.
Et… Abe comprend, enfin. « D’accord. »Il souffle, encore.
Il hésite. Il se demande quoi faire. Il ne sait pas quoi faire.
Il tremble.
Il grimace.
Il hésite, toujours.
Mais… il avance. Il s’avance.
Il s’approche de Nadia.
Il lève une main tremblante, hésite encore ; grimace oui. Et soupire.
Pour former, ensuite, un sourire doux – mais triste, aussi. « Je… je vais dire je comprends, mais… c’est faux.
Je… ne peux pas comprendre, Nadia. Je… je n’ai pas cette relation, avec mes parents. Je… je n’ai jamais pu faire quelque chose, pour les aider ; vraiment.
Je… je crois voir, je crois comprendre, oui, ce qu’il se passe. Vous… humf. »L’ancien Thunderbolt secoue la tête, et soupire. « Vous… si je peux me permettre, vous… tu culpabilises, peut-être ?
Je ne sais pas. Mais je crois.
Et… ça, ça je peux comprendre. Ça… je suis désolé. »Il acquiesce, sincère. « Mais… bon. Je… ah. Je… je continue… bon.
Je… continue de penser que… tout ne peut pas être réparé. Mais… ah.
C’est… ça se voit, mais… j’ai un petit âge, quand même. Et… bon. Vous êtes plus jeune.
Donc, je me permets de… reformuler.
Si… je pense que tout ne peut pas être réparé. Mais… mais je serais ravi que… la nouvelle génération me prouve que j’ai tort. »Il hoche encore la tête, avec un sourire qui se veut plus doux et rassurant.
Chaleureux, autant que possible. « On… va faire ça, Nadia. Je vais vous… je vais t’aider.
Je vais le faire.
Je vais construire cet accélérateur de particules. Je vais… créer l’écrin, pour que… pour que tu me prouves que j’ai tort.
Pour changer le monde. Et… »Abner relève sa main et, plus sûr cette fois-ci, la pose encore sur l’épaule de Nadia. « On va le sauver. On va le sauver. »Il n’y croit pas vraiment – mais il croit en elle.
Et ça lui suffit.
Jenkins acquiesce encore puis, gêné, intimidé, il se détourne et passe vers le laboratoire.
La zone de construction.
Sans un mot, concentré, il s’empare d’outils – et se lance.
Il fait la seule chose qu’il jauge positivement, sur lui-même.
Il bricole.
Il construit.
Il fabrique, même.
Il construit. Pour la bonne cause. Pour quelqu’un qui en vaut la peine.
… dieu que ça fait du bien. |
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| Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) Sam 2 Avr - 20:06 | |
| - Spoiler:
Abner Jenkins ne croit pas qu’elle a raison, que tout soit réparable. Il avait suffisamment souffert d’apprendre que non comme n’importe qui ayant un peu d’expérience. Héro ou non. Mais il accepte d’aider Nadia pour qu’elle lui montre qu’il se trompe, que sa génération réussisse là où la sienne a échouée. Alors Nadia le regarde, émue. Elle s’approche de l’une des tables et se met au travail avec lui sans attendre, l’assisterait en ingénierie après quoi il l’assisterait en chimie et biologie. Sans le savoir Abner avait avec Nadia a peu près la même manière d’agir que celle qu’avaient eu Janet et Jarvis quand elle arriva de Russie.
Nadia croit tellement qu’elle peut rendre le monde meilleur qu’on a envie de l’aider, peut être aussi parce que pas mal de monde pense que le monde est fucked up. Baby Wasp c’est cette génération qui arrive avec la prédiction qu’elle va en baver, que sa planète est foutue et que la fête est finie car la liberté touche à sa fin. La génération à laquelle on lègue un monde auquel on doute parfois qu'elle survivra. Certains disent à ces jeunes qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent, qu’ils sont trop gâtés ou pas assez vieux pour avoir le droit de montrer du doigt leurs ainés. Que ce n’est pas la solution de se plaindre qu'il faudrait se bouger pour changer les choses mais…on ferait quoi à leur place. On fait quoi, là? Certains pourraient nous maudire qu’on aurait du mal à leur en vouloir tant on sait qu’on a pas été à la hauteur.
Longtemps le progrès scientifique aura été l’illusion que quelle que soit l’épaisseur du mur que l’humanité va se prendre on sera capable de l’encaisser. Le progrès qui était synonyme d’espoir nous enferme encore souvent aujourd’hui en faisant miroiter des solutions potentielles au cataclysme. "Si notre voiture s’approche toujours plus du mur ce n'est pas grave car on inventera bien des freins super puissants avec tous les génies qu’on a."
Non la science ne peut pas tout réparer on le sait et on le voit bien chaque jour. Dans un pays c’est la famine dans l’autre on jette des quantités de nourriture avariée, le problème n’est pas la science qui ne permettrait pas de nourrir le monde le problème c’est nous.
Alors quand une jeune fille se construit sur l’image d’un père qu’elle n’a pas connue mais a imaginé comme représentant le meilleur de la science mais aussi le meilleur de l’Homme on ne lui dit pas tout. On veux la protéger pour ne pas la freiner. Qu'elle soit l'Unstoppable Wasp. Aussi incroyable que cela paraisse personne n’a parlé à Nadia Van Dyne des côtés les plus sombre de son père, personne n’a osé. Elle pourrait aller les voir pourtant, elle est curieuse et a accès à la base de donnée des Avengers mais pourtant elle ne l'avait pas fait jusqu'à maintenant. Il fallait bien qu’elle se rende compte un jour que le modèle sur lequel elle s’était construite mentalement était défaillant, aussi surement que les schémas mentaux utilisés pour Ultron l’avaient été. Ce sera a elle d’affronter ses épreuves sans finir comme son père ou son frère artificiel, de rester ce qu’elle veut être. Juste quelqu’un qui croit que le monde peut encore devenir meilleur, ce qui la rendait si rare et précieuse.HJ: - Spoiler:
Merci mille fois pour ce rp qui m'a beaucoup permis d'avancer dans les thématiques que je voulais aborder sur nadia  Je propose qu'on l'arrête là?
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| Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) Dim 3 Avr - 21:21 | |
| Ils y arrivent.
Ensemble.
Cela prend du temps. Cela demande de l'énergie. Cela exige des efforts, de la concentration, un peu de chance et beaucoup de génie.
Ils ont tout ceci.
Abner Jenkins réussit à aider Nadia Van Dyne.
Il lui construit son accélérateur de particules – il intègre dans le Palais de Cristal un engin capable de révolutionner le monde ; et qui va le faire, sûrement.
Grâce à elle.
Un sourire fatigué mais sincère glisse sur le visage de l'ancien Thunderbolt, alors qu'il voit la jeune femme se tourner vers la machine.
Il acquiesce, lentement.
Une émotion sincère passe dans son regard, alors qu'il se détourne pour réprimer quelques larmes ; oui.
Abe est fier.
Fier d'elle. Fier de sa résilience. Fier de sa résistance. Fier de sa détermination.
Fier d'aider.
Fier d'avoir fait ça. Fier de... oui.
Fier de lui. Aussi. « Bon. Vous... savez où me trouver. Je... tu... bref. Tu sais comment me contacter. Je... suis sûr qu'ils me laisseront sortir, pour t'aider. »Le bricoleur sourit, lève ses mains tremblantes – et hausse les épaules.
Il s'en va, ensuite.
Après quelques moments, quelques échanges avec Nadia... mais déterminé.
Déterminé à retrouver sa taille normale. Déterminé à quitter le restaurant.
Déterminé à suivre son objectif.
Déterminé à se rendre.
L'ancien super-héros et super-vilain rejoint ainsi un commissariat à proximité – et croise quelques journalistes, apparemment prévenus par des fuites de sa venue.
Abner les salue, poliment ; les repousse, encore plus doucement.
Il s'avance.
Il s'avance vers le commissariat. Il s'avance vers la police. Il s'avance vers les autorités.
Il s'avance vers son destin.
Mais... « Hey. »Mais une voix l'interpelle – et quelle voix !
Il se tourne.
Il la voit.
Il ouvre la bouche, estomaqué une fois de plus par sa beauté ; ses charmes.
Elle.
Elle le voit. Elle en sourit.
Il reste figé.
Elle s'avance.
Les journalistes le laissent passer – moins par envie, que par les demandes appuyées de quelques agents de police.
Ceux qui ont de la mémoire ; et savent qu'on peut avoir besoin de plusieurs chances, dans la vie.
Elle s'avance, donc. Lui aussi.
Il la rejoint.
Ils se rejoignent.
Ils se touchent, se frôlent ; timides, troublés.
Il ouvre la bouche. Elle l'arrête.
Elle, la reine de la voix, l'impératrice du son... n'a pas besoin de paroles, là. Ils n'ont pas besoin de mots.
Ils se sourient. Ils...
Ils se retrouvent.
Enfin.
Et même s'il va finir en prison, même s'il va être jugé pour ses crimes récents...
Abner Jenkins sourira.
Parce qu'il s'est retrouvé. Parce qu'il est revenu.
Parce qu'il est, maintenant, revenu à la vie ; réellement.
Définitivement.(HJ/ Merci pour ce super RP, j'ai beaucoup aimé ! Au plaisir de reprendre Abner en PNJ ! /HJ) |
| | | Re: Last chance ( Beetle / The Wasp II) | |
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