Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
Above and Beyond [Peter - Tony] Mar 15 Fév - 23:21
🕷 ABOVE AND BEYOND 🕷
J'le savais, pourtant. On m'a toujours dit de faire attention à qui je prêtais mes jouets. Bon, d'accord, quand j'avais six ans, y'avait peu de chances que ce soit à une organisation maléfique (ou pire, capitaliste !) qui veut les utiliser pour détruire le monde. Et même si ça avait été le cas, je suis pas sûr que mes billes les auraient beaucoup aidé, à moins de vouloir prendre le pouvoir sur la cour de récré. J'avoue ne pas être convaincu de l'efficacité du plan. mais en même temps, qu'est-ce que j'y connais ? C'est pas moi, le génie du mal.
...Même s'il me sera difficile de ne pas me sentir complice si quelqu'un finit blessé par ma faute. J'ai peut-être pas choisi de me faire posséder par Otto Octavius, mais ça n'empêche pas que ce qu'il m'a pris était sous ma protection. Ma responsabilité. Et c'est le genre de choses que je prends au sérieux. (Si si, j'vous jure, ça m'arrive). La preuve : je serais pas en train de voltiger sous la pluie à travers Manhattan au lieu de continuer mon revisionnage de Game of Thrones si j'avais pas une bonne raison de le faire. Enfin, au moins, j'ai pas trop loin à aller - et pas trop de mal à trouver l'adresse : comme Tony me l'a aimablement rappelé, son nom est marqué dessus. Vous savez, au cas où j'aurais perdu mes yeux. J'en ai peut-être pas huit, en tout cas plus maintenant (et c'est tant mieux, je suis presque sûr que ça me faisait loucher), mais quand même. (Puis ça aurait coûté vachement cher en lentilles.)
Trempé jusqu'à l'os, je finis par arriver jusqu'à la Tour Stark et, une fois collé dessus, commence à monter les quelques mètres qui me séparent du dernier étage. Je sais pas s'il y a encore du monde à l'intérieur à cette heure-ci, mais même si j'aime rencontrer mes fans, c'est toujours un peu bizarre de se retrouver avec eux dans un ascenseur pendant quarante étages. Et puis, mouillé comme je le suis, un peu plus ou un peu moins, hein...En espérant que Tony pourra me prêter une de ses serviettes avec les initiales brodées en lettre d'or, sinon je vais devoir essorer mon costume dans son salon. Est-ce que Friday a une fonction sèche-cheveux ?
Arrivé au dernier étage, je finis par atteindre la plate-forme qu'il utilise comme piste de décollage (pour que tout le monde puisse voir le graaand Iron Man prendre son envol quand il part sauver le monde... C'est quand même plus facile d'avoir l'air classe quand on a du pognon) et me faufile rapidement à l'intérieur du bâtiment. Idéalement avant de glisser et de me retrouver quelques centaines de mètres plus bas, pas forcément en un seul morceau. La fenêtre (si on peut encore appeler ça « fenêtre » quand elle est à elle seule plus grande que mon appartement) a été laissée ouverte : je suis presque touché de l'attention, même si c'est sans doute pour éviter que je déclenche le système de sécurité comme la dernière fois. Vous savez, histoire de ne pas avoir à recharger les batteries des drones de défense après qu'ils m'aient tasé.
Je débarque donc sans plus attendre dans un flotch flotch de circonstance, cherchant du regard un paillasson sur lequel je pourrais au moins m'essuyer les pieds - qui ne coûterait pas plus que tout ce que j'ai jamais possédé, de préférence, ce qui s'annonce compliqué.
▬ Pfiou. C'est bon, j'suis là, dis-je en tordant légèrement le bas de mon costume pour en évacuer l'eau par-dessus les quelques gouttes de pluie qui se sont déjà déposées sur le sol, pendant que personne ne regarde. Même s'il n'est pas là, je suppose qu'il a les moyens de m'entendre... Et sans doute de me voir, aussi. Oups. En attendant qu'on vienne me chercher, mon regard traîne dans la pièce, et notamment sur la table.
▬ Hum. Le champagne, c'est pas pour moi, je suppose ? Parce que si c'est le cas, c'est gentil mais je préfère un jus d'orange, j'ai eu une longue journée.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Above and Beyond [Peter - Tony] Mer 16 Fév - 10:35
New York. La Grosse Pomme. La capitale culturelle et économique du monde occidental. Le cœur d’une certaine Amérique.
Le foyer des super-héros et super-vilains, aussi. Surtout.
Un melting-pot étonnant, troublant ; constamment en mouvement. Constamment en renouvellement. Constamment en action.
Bien trop régulièrement, aussi, la proie à des éléments désagréables, et naturels. Comme… la pluie.
Il pleut, sur New York. Salement.
Une masse énorme de gens continue de se presser dehors – mais toujours moins énorme que lorsqu’il ne pleut pas. Les New-Yorkais ne sortent que s’ils le doivent ; et ils râlent, quand il pleut.
Spider-Man, certainement le plus New-Yorkais des super-héros, ne fait pas exception.
Même lorsqu’il se rend vers l’un des bâtiments les plus en vue, les plus formidables de toute la ville. La Tour.
La Tour Stark.
Anciennement la Tour des Avengers, durant un temps. Un temps assez sombre, pour beaucoup. Un temps postérieur à la Séparation, après l’explosion de démence de Wanda Maximoff. Un temps durant lequel une nouvelle équipe s’était formée lors des évasions du Raft – mais une équipe qui s’est dissoute d’elle-même, durant la Guerre Civile et l’Invasion Secrète.
Tout ceci a changé, depuis.
Stark Enterprises a récupéré pleinement la Tour, désormais complètement dédiée aux activités de la société tentaculaire. Bien que l’ensemble vise surtout à des fins de… promotion.
La Tour Stark est surtout là pour l’image ; pour les rendez-vous, les réunions. Mais aussi pour loger le maître des lieux, quand il est de passage.
Tony. Stark.
Génie, playboy, milliardaire, philanthrope. Super-héros. On connaît. Tout le monde le connaît ; ou croit le connaître.
Spider-Man fait partie des rares auprès de qui l’inventeur formidable s’ouvre ; un peu. Quand même. Un peu. Vraiment.
C’est pour cela, ainsi, que Tony a contacté Peter directement quand il a relevé une difficulté lié à un aléa antérieur de la riche et dramatique existence de Spider-Man. C’est aussi pour cela qu’il ne s’est pas trop énervé, avec lui ; pas trop, non. Enfin, c’est surtout pour cela qu’il l’a laissé venir – en ouvrant la fenêtre, mais aussi en coupant les systèmes de défense le concernant.
Spider-Man est le bienvenu, ici.
« B’jour. »
Il a même le droit à un accueil personnalisé ; et sympathique.
Par FRIDAY. L’intelligence artificielle assistante du maître des lieux.
« C’est… suite à une rencontre avec Hydro-Man, ou vous êtes juste sous tension en venant ici ? Hi-hi. »
Tony lui a intégré un sens de l’humour particulier. Il adore. Sauf quand elle l’attaque, lui. FRIDAY découvre soudain de nouvelles mises à jour, qui la bloquent longuement ; étonnamment.
« Il vous attend, en fait. En bas. Suivez le Lapin Blanc ! »
Un mur bouge, soudain. Une paroi s’active, s’anime ; et révèle un dispositif.
Un ascenseur.
Evidemment futuriste. Hé, Tony Stark, quand même !
Le trajet est rapide, et agréable ; évidemment. Peter arrive à destination.
En bas.
Dans… l’un des laboratoires de la Tour Stark.
« Hey. »
Un laboratoire évidemment impressionnant, et épatant.
« T’as été long. Plus que d’habitude. Tu aurais dû arriver… trois minutes et trente-deux secondes plus tôt, en fait, selon mes calculs. A moins que tu ais changé ta toile ? Bon, il y a aussi un vent supplémentaire qui s’est levé, mais… bah. »
Sa voix est lasse. Son allure aussi.
Tony Stark, oui.
Mais… un Tony Stark fatigué, qui tourne le dos à Spider-Man. Il abandonne une expérience en cours, puis s’approche d’une table et s’y assoit. Le regard bas. L’ensemble las, oui.
« Bon. Ça va ? Pas de Bouffon-du-soir-bonsoir ? Pas de Kraven ? J’ai entendu que le Lézard revenait… mais je suppose qu’il n’y en a pas pour toi. Hé-hé. »
Petite forme, clairement. Mais… ça ira. Ça va toujours. Ça doit toujours aller.
Re: Above and Beyond [Peter - Tony] Jeu 17 Fév - 11:00
🕷 ABOVE AND BEYOND 🕷
▬ Oh. Salut, FRIDAY. Ça baigne ?
Je retire mon masque et le secoue à son tour pour chasser le plus gros de l'eau qui l'a imprégné. Ça ne sert à rien de me cacher, ici. Même si on ne savait pas qui j'étais, j'aurais sans doute été scanné jusqu'au code génétique au moment où je me suis approché à moins de cent mètres de la tour. Et puis, je dois dire même si je suis content que le monde entier ne soit plus au courant, c'est quand même pas si mal de savoir qu'il y a quelques personnes avec qui je peux me permettre d'être moi-même. À qui je peux faire confiance.
Dans le cas de Tony, c'est sûr que quelques questions se sont posées après toute cette histoire de guerre civile. Il... m'a fallu du temps, un peu. Mais c'est loin derrière nous désormais. Il croyait bien faire, même si ça a mal tourné : c'est quelque chose que je peux comprendre.On fait tous des erreurs. Avec le monde dans lequel on vit, les problèmes qui sont les nôtres, on peut pas se permettre de rester en froid. Et puis, tout s'est arrangé d'un coup de baguette magique, si j'ose dire, alors... J'ai plus de raison de lui en vouloir. (Même si j'aime bien le lui rappeler de temps en temps. Juste comme ça. On se refait pas.)
▬ Nan, juste le bon vieux climat new-yorkais. Je passe la main dans mes cheveux trempés dans l'espoir de leur rendre l'ordre qu'ils n'ont jamais eu, croisant les doigts pour ne pas me réveiller demain avec une pneumonie. Si j'avais su, j'aurais prévu un tuba et des palmes.
J'ai beau savoir que c'est une intelligence artificielle, je me sens un peu gêné en sa présence, comme avec n'importe quelle jolie fille. Je suppose que c'est la preuve que Tony fait bien son travail. (Même si le fait qu'il l'ait programmée rousse me fait me poser des questions, depuis que MJ a travaillé pour lui.)
Elle m'indique un ascenseur, dissimulé dans l'une des cloisons. De toute évidence, c'est pas celui qui descend à la cave - pas à vin, celle où on garde ses vieux trucs poussiéreux. Je me demande un instant combien de surprises de ce genre sont planquées un peu partout dans les murs, avant d'arriver à la conclusion que c'est peut-être mieux de pas savoir.
▬ Merci m'dame, c'est bien aimable. Je lui adresse un clin d’œil. Virtuelle ou pas, j'ai passé trop de temps à plancher sur de la technologie de pointe pour encore douter de devoir la considérer comme une personne. À tout à l'heure !
Un signe de la main plus tard, j'entre dans l'habitacle, remettant en place mon masque humide-mais-pas-trop : au moins, je peux respirer dedans sans risquer de me noyer. Je m'aperçois aussitôt que quelque chose ne va pas. Mais alors vraiment pas.
Tony a oublié d'installer une ambiance sonore. Révolté par ce manquement inqualifiable aux bonnes mœurs, je me mets à fredonner moi-même la mélodie manquante, tapotant le sol du pied et remuant la tête en rythme. Hey, me jugez pas, on fait avec ce qu'on a.
▬ We didn't start the fire, hmhmhm-hm-hmhm... Oh, déjà arrivé ?
Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'était du rapide. Soit ce truc va vraiment vite, soit on l'a accéléré pour éviter de devoir m'entendre. J'y gagne dans tous les cas ! Je sors sans attendre et regarde autour de moi pour découvrir... Encore un laboratoire ? J'ai l'impression d'en voir un autre à chaque fois que je passe par ici. À moins que ce soit le même qu'il redécore à chaque fois. Pour quelqu'un d'aussi riche, il me donne l'impression d'avoir beaucoup de temps libre, parfois. Ou alors, c'est justement le fait d'être riche qui le lui permet ? Hmm.
▬ Hey, dis-je à nouveau en arrivant près de lui. Ouais, Brock m'a mordu, j'ai fait un saut par la pharmacie la plus proche pour acheter du désinfectant. On sait jamais.
Je lève la main et lui montre les trous dans mon gant en guise de bonne foi. Forcément, c'est pas quelque chose dont on a l'habitude quand on est couvert de métal, j'imagine. Le voyant attablé, je me rapproche naturellement dans son dos, tout en veillant à garder assez de distance pour ne pas lui dégouliner dessus. Pas trop. Curiosité oblige, il ne me faut pas longtemps (environ trois secondes) pour m'enquérir :
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Above and Beyond [Peter - Tony] Jeu 17 Fév - 14:36
« Mmh-mmh. »
Tony Stark est dans ses pensées, perdu. Et silencieux. Rêveur.
C’est… rare.
Rare, en effet, car ceux qui le connaissent, et Peter Parker en fait partie, savent comment il est, quasiment constamment. Hyperactif. Hyper-connecté. Hyper-dynamique. Hyper-mobile. Hyper-bavard.
Tony Stark ne s’arrête pas, jamais. De parler, déjà ; mais de faire, aussi. Il bricole toujours quelque chose, en parlant. Il pense toujours, en parlant. Il est toujours lancé. Il ne s’arrête jamais. Et pour cause.
S’arrêter… lui est désagréable. Enfin. Non. S’arrêter lui est agréable ; mais ce n’est pas un agréable bon, pour lui.
S’arrêter permet à Tony Stark de lâcher prise. De s’ouvrir. De se poser. D’ouvrir. D’ouvrir la boîte ; aux émotions. Aux regrets. Aux remords. Aux drames. Aux manques. Aux erreurs. Et aux absents.
« Je… »
Il lève ses yeux, vers Spider-Man. Des yeux… vides ; crispés. Fatigués. Usés.
« Hologramme. »
Sa voix est lente.
« Réalité augmentée ; réalité améliorée. Réalité modifiée. Un projecteur d’hologramme, qui modifie l’environnement. Pour plonger dans un souvenir reconstitué. Un prototype, en fait. BARF. Enfin, un type l’a employé comme ça ; BARF. Un mot-valise, avec plein de sens… bref. C’est un machin pour une thérapie personnelle. Pour revoir ceux qui ont disparu. »
Il hausse les épaules.
« J’essaye d’améliorer, de… bref. On fera ça plus tard. Un moment où… il ne faut pas sauver les fesses des copains, quand ils laissent traîner leurs affaires aux mauvais endroits ! »
L’inventeur repousse le prototype, et se relève. Il le cache, même, sous quelques papiers. Pas assez vite, cependant. Pas assez vite – car Peter Parker, et ses réflexes, et ses sens, lui permettent de voir quelle programmation était alors prévue dans le dispositif BARF.
« BON ! Reprenons. Brock, mmh ? Il ne s’était amélioré, le bougre ? Pas capilairement, hein, bien sûr. Mais au niveau des goûts. Quoique… il avait troqué le noir pour le blanc, non ? Waw. Quelle folie. »
Tony se lève. Tony change de sujet. Tony s’active. Tony se relance. Encore. Enfin.
« Bref. T’es infecté ? T’es contaminé ? Tu viens chez moi, CHEZ MOI, et tu ramènes une contamination symbiotique ? T’es sérieux ? Peuh. »
C’est faux, il le sait. Tony a scanné Peter, à son arrivée. Il n’a rien ; rien de grave. Mais bon. Il faut le dire, hé.
« Bref. Je crois que t’es contaminé, mais… on va faire avec, ha. Je pense cependant que tu vas mourir, hein. Tu as chanté Billy Joel. Ne nie pas, je le sais. Je t’ai enregistré. Billy Joel. Hérétique. I was always burning, since the world’s been turning. Infidèle. Il n’y a que le Boss, hey ! »
C’est faux. Mais on ne va pas en faire une histoire. Pour une fois.
« Bon. Soit. Reprenons. »
Tony s’avance vers un mur, uniquement formé en verre. Un écran. Un écran interactif.
Devant lequel il trie, active et enclenche plusieurs éléments.
« Beyond Corporation. Que sais-tu d’eux ? »
Tony tourne un regard moins triste, moins mélancolique vers Peter. Plus calme, aussi. Plus en contrôle. Encore.
Devant eux, le logo de leur sujet s’affiche.
« Mais aussi… de quoi te souviens-tu, en fait ? Des Entreprises Parker ? »
Il grimace. Il sait. Il sait que le sujet est difficile ; polémique. Mais incontournable.
Tony doit savoir de quoi Peter se souvient. Au moins… Au moins pour l’aider. Au moins un peu.
Re: Above and Beyond [Peter - Tony] Jeu 24 Fév - 9:42
🕷 ABOVE AND BEYOND 🕷
▬ Hologramme ? Je répète bêtement.
La répartie, c'est tout un art, vous savez.
Alors qu'il m'explique son projet, je suis bien obligé de reconnaître qu'il sait choisir son public : s'il y a quelqu'un dans cette ville qui peut apprécier le fait d'utiliser une invention à plusieurs millions de dollars pour faire un jeu de mots, c'est bien moi. ...Je suis pas sûr que je devrais en être fier, mais ça, c'est une autre histoire.
▬ Oh. Euh, j'aime bien le nom.
J'évite de poser trop de questions. Ça a l'air... Assez privé, comme truc, et Tony avait l'air déjà assez remonté tout à l'heure pour que j'évite d'aller mettre le nez dans ses affaires. En tout cas, pas tout de suite. Et puis, même au-delà du nom - hilarant - du projet, je mentirais si je disais que je ne suis pas intéressé. Juste par curiosité scientifique, vous savez. Pas du tout parce que j'ai mes propres regrets. Vouloir parler à des gens qui ont disparu ? Pff, qui, moi ? Jamais. Ja-mais. ...Pas vrai, oncle Ben ?
Bref, oui, parlons plutôt d'Eddie Brock et du fait qu'il ait voulu se faire un sandwich avec mon bras, ça vaudra mieux pour tout le monde.
▬ Ah, tu sais, moi je m'y retrouve plus, avec tous ces symbiotes qui courent partout. C'était plus simple quand y'en avait que deux ou trois. Enfin, c'était déjà un problème, hein. Mais moins. Un peu. Je secoue le bras, des fois que la pluie aurait pas suffi à enlever toute la bave. Eurk. Mais non, t'inquiète pas, ça lui arrive de temps en temps. C'est sa manière de montrer son affection. Soit ça, soit il est vraiment temps qu'il aille voir un nutritionniste. Et dans le doute, je suis passé près d'un garage où des mômes essaient de monter un groupe sur la Septième. Je peux te garantir que s'il y avait des restes de gelée noire sur moi, elle aurait fichu le camp même si elle était pas sensible au bruit.
Comment je le sais ? Parce que mes tympans auraient aimé pouvoir le faire, eux aussi. Mais bon, ils ont l'habitude : quiconque se plaint d'ongles sur un tableau noir n'a jamais entendu rire le Bouffon Vert. Brrr. Je sais pas ce que Norman a fait à ses cordes vocales pour arriver à ce résultat, mais je soupçonne que ça ait à voir avec une compilation de roulettes de dentiste. (Et si vous vous demandez qui fait ça : sachez que Youtube est sombre et plein de terreurs.)
▬ Ouais ben 'fallait passer autre chose que silence en ré mineur, si t'es pas content. Tu sais que je me sens obligé de meubler, quand c'est trop calme. Je vous jure que c'est un vrai problème. Un jour, j'aurai un mot du médecin pour le prouver. Puis bon, c'est resté bloqué sur les trois mêmes albums de hard rock depuis les années 80 et ça se permet de juger mes goûts musicaux, c'est quoi ces histoires ? Je peux ?
Sans attendre la permission, je me dirige vers la machine à café posée dans un coin du labo et attrape une tasse (propre, je précise) qui traîne à proximité. De toute façon, il a pas vraiment le choix : c'est ça ou être coupable de non-assistance à personne en danger pour avoir laissé un Spider-Man mourir de froid dans son laboratoire. ...J'espère que c'est une machine à café.
▬ Ben... Je sais pas trop. Je me tapote le crâne de l'index, comme si j'espérais que ça réveille quelque chose là-dedans. Quelque chose d'autre que mon envie de pizza, de préférence. Je sais qu'Octavius avait accès à tous mes souvenirs - et crois-moi, ça me file encore la chair de poule rien que d'en parler -, mais visiblement, ça va pas dans les deux sens. Ou alors, il a trouvé un moyen d'effacer ses traces. Dans ma tête et pour le reste, je veux dire.
Je me gratte la tête, gêné. J'aimerais avoir plus à dire, vraiment, mais... Je suis déjà bien content d'être redevenu moi-même, c'était pas gagné. Surtout quand tous les gens que je connais se rendent compte de rien pendant des mois. Bravo les Avengers, hein, ça fait plaisir de se sentir aidé ! Heureusement que bibi était là pour virer les sales tentacules d'Octopus de son cerveau ! Ça me console un peu du temps que j'ai mis à revenir, je crois, de savoir qu'au moins moi j'ai pu y faire quelque chose. Tout seul. Comme un grand. Me demandez pas comment, par contre, ça reste encore assez brouillon.
▬ Et après ça... Ça m'a pris des mois pour remettre de l'ordre dans ma vie. Je soupire. Fort. C'est pas vraiment un souvenir agréable, je suis content que ce soit derrière moi. Heureusement que je me suis réveillé à temps pour limiter la casse. (Je crois.) (Comme je disais, pas sûr des détails.) À la longue, j'ai fini par rassembler la plupart des pièces du puzzle, mais ça a pas été facile. T'imagines pas le nombre de numéros dans mon téléphone que j'ai pas encore osé appeler. Sans blague, qui appelle ses contacts Maroufle et Paltoquet ? Enfin bref. Par contre... Je plisse les yeux et penche la tête de côté alors qu'une pensée me traverse l'esprit. Là, comme ça, d'un coup, ouais. Vous voyez ? Quand je vous dis que parler sans m'arrêter, ça m'aide à réfléchir... Parfois. Je lui ai pas vraiment laissé le temps de faire ses bagages avant de l'expulser. Si c'est lui qui a fait ça, et pas juste le traumatisme de retrouver son corps après des mois à la jouer Sixième Sens, ça devait être un truc qu'il avait prévu à l'avance. Je me tapote le front. Ce que je veux dire, c'est qu'il pouvait pas savoir que j'allais le mettre à la porte de Parkerland pile à ce moment-là. Même en ayant bien préparé son coup, y'a des choses que même lui pouvait pas prévoir. Y a forcément quelque chose qui traîne quelque part.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Above and Beyond [Peter - Tony] Jeu 24 Fév - 15:53
Tony Stark reste silencieux, alors que Peter Parker réagit aux événements – à leur discussion. Aux communications, directes et indirectes.
Le regard de l’inventeur se fige sur l’écran holographique, sur l’ampleur des éléments à sa disposition.
Pour réaliser l’impossible. Pour être l’impossible. Pour construire le futur.
Comme d’habitude.
« Je vois. »
Il acquiesce lentement, tandis que Spider-Man se sert un café. Sans avoir demandé. Mais dans une tasse propre, au moins. C’est déjà ça.
« C’est cinq dollars, hein. Le café. Dans ce mug. Si-si. Un mug appartenant à Tony Stark, cela se vend… cinq cent dollars, sur Ebay ; quatre cent cinquante, sur Vinted. Là, tu vas l’utiliser une dizaine de minutes. Un mug a une durée de vie d’une douzaine d’années ; mettons six, avec ta fameuse chance Parker. Si l’on divise… boah, allez. Quatre dollars. Dernier prix. Et sois content, je ne te facture que la location ! Pas le café. Hé, je ne voudrais pas appeler May en caution. »
Un léger sourire glisse au coin de son visage. Plaisanterie ? Vraie réclamation ? Il n’en dit rien. Il en joue. Comme d’habitude.
« Et sinon… Okay, okay. Les symbiotes, tout ça ; okay. Mais… redis-moi où est le garage ? Avec les gamins ? Non, c’est… bref. J’aimerais écouter quelque chose du neuf. Mais on verra ça plus tard. Concentrons-nous. Concentre-toi, Parker ! Boulot, boulot, boulot. Boulot. Hop. »
Tony s’anime. Il tente de contrôler ses propres pensées, en poussant Peter à faire de même ; ou mieux. Mieux, oui. L’inventeur veut que Spider-Man soit meilleur – car il le peut. Et donc, il le doit.
C’est ainsi. Même s’il n’en dira rien. Hé, quand même.
« Bon, okay. Okay, okay. Doc’ Ock t’a contrôlé, possédé ; physiquement. Grrr. Bref. Sale histoire, oui. Le souci, c’est que… Parker Industries avait plusieurs brevets, plusieurs éléments. La chute de tout cela a créé des brèches – des brèches que des sales types ont utilisées, hélas. »
L’écran interactif révèle une nouvelle image.
« Beyond Corporation. Okay. Mais… c’est quoi, Beyond Corporation ? Grande question ! J’ai dû faire plusieurs recherches, et me concentrer longtemps. Ça m’a pris vingt-sept minutes. Vingt-sept minutes ! Tu imagines ? Bref. Beyond Corporation. Oui. Qu’est-ce ? Plus que ce que l’on croit, hélas. Beyond Corporation est une entreprise… lancée dans un autre Univers ; oui. Qui intervient dans tout le Multivers ; oui, carrément. Ils viennent du Néant. Mais, à la différence des autres créatures qui y vivent ou y passent, oui dans le Néant entre les cosmos, oui je parle de ça… bref. A la différence des autres, les types de Beyond Corporation veulent s’amuser aux dépens d’autrui. Ce sont des sales types, avec trop de pouvoir. Des brutes du lycée ; ça doit te parler. Bon. Ils ont formé une multinationale – une société multiverselle, plutôt, qui s’amuse de tout le monde. Par exemple, ils ont enlevé plusieurs super-héros d’ici, pour les déplacer dans un autre Univers, et leur faire croire qu’ils les combattaient alors qu’ils étaient à leurs ordres ; tordu, ouais. Ces super-héros formaient alors Nextwave, et ont même été changés en eux-mêmes lors du voyage, avant de les ramener et les remettre en état. Ils ont ensuite voulu s’amuser ici, en possédant Jason Quantrell. Des super-héros les ont combattus – des Avengers. Tu… y étais, Peter. Ouais. Les Avengers de Luke Cage ont découvert la vérité sur Beyond Corporation, et tu as mené une charge avec Blue Marvel et son fils. Le gamin a cru d’ailleurs s’être débarrassé de Beyond Corporation, mais non. Ils ont essayé de s’en prendre à Deadpool, et même eux en ont eu marre. Ils semblent maintenant vouloir jouer autrement, et ont récupéré les brevets de Parker Industries. Autant ceux de tes inventions, que celles d’Octavius. Celles de Doc’ Ock, et celles qu’il a créées en étant… Spider-Man. Tu vois le souci ? »
Tony souffle, lourdement.
« Une technologie formidable. Aux mains de sales types ; de brutes. Ouais. Je dois avouer que… je n’aime pas cela. »
Indubitablement. Il a déclenché deux Guerres des Armures pour un tel motif.
« J’ai cependant détecté que… Beyond Corporation a créé une base, sur Terre. Enfin, ils l’ont sûrement amenée ici. Là. »
L’inventeur manipule encore l’écran holographique, pour affiner la recherche.
Pour trouver la localisation désirée.
« J’aimerais bien dire que j’ai un plan formidable, puissant, léché et fin… mais c’est le domaine de Cap’, ça. Et il n’est pas là. Moi, je n’ai qu’un plan d’attaque : on attaque. Et on attaque… ça. »
La base de Beyond Corporation s’affiche alors. Dans toute son étrangeté.
Et ses mystères.
« Ils appellent ça… le 51e Etat. Evidemment. Bref. Qu’en dis-tu, Spider-Man ? Des sales types ont une technologie dangereuse. Des brutes ont maltraité des super-héros, des copains ; des copines, aussi. Tu as déjà combattu ça, mais tu sembles l’avoir oublié. Et, je le répète, des sales types ont des armes dangereuses. Bon. T’en dis quoi ? »
Lui a déjà décidé. Lui va y aller. Lui va s’y battre. Lui… a besoin de se battre.
Parce que Tony Stark est triste, et cela l’énerve ; le blesse. Il a besoin d’une cible, pour sa colère et sa douleur. Il a besoin de décharger sa fureur.
Et Beyond Corporation semble une formidable victime expiatoire !
Re: Above and Beyond [Peter - Tony] Jeu 7 Avr - 3:54
🕷 Above and Beyond 🕷
▬ Attends, quoi ?
D'instinct, je m'apprête à reposer le mug. J'ai déjà pas de quoi me payer un sandwich le midi, c'est pas pour investir dans les goodies. (Surtout que je suis à peu près sûr d'en avoir déjà piqué un par accident à l'époque où je travaillais ici.) (Mais ça, il a pas besoin de le savoir.) Je laisse échapper un soupir de soulagement quand je comprends que c'est une blague. On a pas idée de faire des frayeurs pareilles aux gens !
▬ Je te noterai l'adresse quand je serai sûr que mes doigts sont pas sur le point de tomber. lui dis-je en sirotant mon café bien mérité - trois sucres, beaucoup de lait.
J'en ai jamais été très friand (même quand il a dû coûter plus que tout ce que j'ai sur moi, y compris un ou deux organes), mais je dois dire que ça devient rapidement une habitude quand on passe son temps à se balader à l'extérieur. Je sais qu'on dit que New York ne dort jamais, mais si de temps en temps le crime pouvait prendre des somnifères de son côté, ce serait sympa.
▬ Alors, c'est pas tout à fait... Je lève la main pour objecter, et me ravise en le voyant continuer sans en tenir compte. C'est pas le sujet, de toute manière, mais tant qu'à parler de la façon dont mon petit corps délicat a été profané par un vieux monsieur avec des tentacules, je préfère qu'on soit spécifique, pour des raisons évidentes. Je reprends une gorgée, assis sur la chaise la plus proche ; il a l'air d'en avoir pour un moment, autant que ce soit confortable.
Caché derrière ma tasse, je bois le plus discrètement possible alors qu'il me fait un exposé sur Beyond et tout ce qu'ils fabriquent. C'est long, alors je hoche la tête quelques fois pour avoir l'air attentif, même s'il a plus l'air accaparé par ce qu'il raconte que par ce que je fais. J'ai pas besoin d'autant de détails pour me rendre compte que j'ai fait une erreur en négligeant cette piste. Contre toute attente, regarder derrière moi et contempler certaines des pires erreurs que j'ai pu faire ne me faisait pas plus envie que ça, mais j'aurais dû penser aux conséquences. Soit ça, soit toute cette histoire m'a plus traumatisé que je le pensais ; à force, je devrais pourtant avoir l'habitude.
Je me retiens de m'étouffer dans mon café quand il me dit que ces types viennent du néant et travaillent à l'échelle du multivers (rien que ça). Ça marche moins bien quand il me dit que je - pardon ; que « JE » - me suis déjà battu avec eux, et qu'ils ont mis la main sur mes affaires en même temps que les brevets. Pendant combien de temps je vais encore découvrir des trucs qu'Otto a fait dans mon dos ? Il pouvait pas tenir un journal intime, comme tout le monde ? ...Ouais, non, laissez tomber, en fait. Y'a des trucs que je préfère pas savoir. Je finis par récupérer de ma quinte de toux. Presque.
▬ Et moi qui- *KOF* -moi qui croyais que c'était juste des méchants riches qui exploitent leur personnel et investissent dans la crypto-monnaie. Oh, euh, sans offense.
En tout cas, Tony n'a pas besoin d'en dire plus - enfin, pas plus que les trois pages d'exposé avec PowerPoint, je veux dire - pour que je me sente concerné. Si ces types ont une technologie de pointe entre les mains dont ils peuvent se servir pour faire le mal à cause de moi (en quelque sorte), alors c'est mon boulot de les arrêter. C'est pas plus compliqué que ça. (Et ça me permettra peut-être de remettre la main sur mes lance-toiles de rechange ; celui de droite a un faux-contact.)
Il me fait part de son plan, qui a le mérite d'être à ma portée. Le problème à être entouré de super-génies et de super-stratèges, c'est que plupart du temps, quand je fais équipe avec quelqu'un, je me contente de faire comme si je comprenais et de faire de mon mieux ; ça marche plus qu'on pourrait le croire. Au moins, il a l'air de savoir ce qu'il fait : c'est déjà plus que je peux en dire. Je pose ma tasse, vide, et me redresse pour avoir l'air digne.
▬ J'en dis qu'on part quand tu veux... Dès que j'aurai fait un tour aux toilettes.
Ouais, bon. C'est pas très glorieux, mais il faut bien y aller de temps en temps, et à choisir, ça vaut mieux que ce soit pas au milieu d'un combat. Surtout que de ce que je vois en lisant les coordonnées, ça a pas l'air d'être la porte à côté. J'attrape le clavier et fais un petit tour sur Google. ... Ah ben oui. Le Nevada. Forcément.
▬ Et, euh, on y va comment ?
Et je suis persuadé qu'il attendait que je pose la question.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Above and Beyond [Peter - Tony] Jeu 7 Avr - 14:49
« Ah, bon sang, Parker... »
Tony Stark souffle, lourdement, devant les réactions et répliques de Spider-Man. Risibles, pour beaucoup. Pathétiques, pour plus encore. Inacceptables et inadaptées, pour une majorité de la population.
L'inventeur n'est pas sûr de son avis, pour lui. Il ne peut nier qu'il est usé par quelques enfantillages de Peter, mais... mais. Mais il le connaît, aussi. Mais il l'a suffisamment côtoyé pour le connaître, vraiment. Et... bon. Bon, bon, bon.
Bien sûr que Parker est un peu neuneu. Mais c'est aussi... un super-héros formidable ; un vrai héros. Et un génie. Et un homme bien. Ce qui rend son humour... bref. Bref !
« Allez. »
L'inventeur hausse les épaules, soupire ; et désigne une zone, de l'index, dans son laboratoire.
« C'est par là. Et tire la chasse, hein ! »
Il souffle, puis se détourne du Tisseur pour finaliser quelques éléments ; par pudeur, aussi. Par usure.
Il attend ainsi le retour de l'Araignée préférée du voisinage, avec un petit sourire sur le visage. Fort goguenard. Fort provocateur. Fort content de lui-même, surtout.
« Alors, pour y aller... moi, j'envisageais, j'allais m'y rendre avec mon armure. Tu sais, une armure. Une de mes super-armures. Une de celles qui peut te permettre de voler, pendant des heures. Tu dois connaître, non ? Rouge et or ? Mmh ? C'est pas comme si je ne t'en avais pas donnée une, hein ! Bref. »
Le sujet est délicat, maladroit ; parce que cela rappelle la Guerre Civile, et... bref. Bref, oui. Bref.
« Mais... bon. Tiens, viens ! J'ai une idée, bien sûr ! J'ai toujours une idée ! Et elle est très souvent bonne ! Ne dis pas le contraire, sinon je te fais un procès ! Ah ! »
Tony glousse, puis guide Peter au-delà de son laboratoire. Dans un couloir sombre, mécanique au cœur de la Tour Stark. Ils marchent, un peu. Ils arrivent devant une autre porte, qu'ils ouvrent. Ils découvrent un hangar – et le gloussement de Stark devient ricanement, en présentant la solution qu'il offre à Spider-Man.
Ils l'utilisent, alors. Ils partent. Ils s'envolent.
Ils s'envolent au cœur d'un vaisseau Stark, et partent immédiatement de la Tour. Ils filent.
Ils filent à une vitesse formidable avec, à l'intérieur, Tony qui se met à l'aise. Et propose quelques consommations, sans alcool, à Peter. Le voyage ne dure pas, cependant.
Ils arrivent rapidement ; parce que le vaisseau est formidable, aussi.
« Ah. Voilà. »
A l'intérieur de l'engin, Tony manipule les commandes, bien que l'essentiel du voyage soit automatisé. Il observe alors les écrans, et se crispe. Légèrement.
« Ils nous ont repérés. J'ai essayé de nous cacher – mais, bon, venant de gens capables de faire du commerce et des manipulations dans le Multivers, ça ne m'étonne pas. Ils savent qu'on arrive. Ça risque de faire mal, Pete. »
L'inventeur soupire, alors que les écrans du vaisseau montrent leur destination – leur cible. Le 51e Etat.
Une cité flottante, qui semble une horreur écologique – mais aussi une immense puissance de frappe, discrète mais intense.
« Ah. »
Une grimace passe sur son visage, alors que d'autres écrans s'allument ; car des menaces apparaissent.
« On a... de la compagnie. Mmh. Tu les connais, non ? »
Les images parlent d'elles-mêmes.
Une forme émerge du 51e Etat, et se projette directement vers le vaisseau Stark.
Le Frelon – même si, en soi, Hobbie Brown a d'abord été le Rôdeur, avant de devenir le Frelon. Et de rejoindre Beyond Corporation, aussi.
Il n'est pas le seul des Slingers à avoir agi ainsi, d'ailleurs. D'autres ont suivi.
Notamment Ricochet, qui accompagne son camarade – et commence même à s'en prendre au vaisseau, tiens !
« Tu les connais, ouais. »
Tony reprend, d'un ton plus froid ; plus dur. Comme le regard, qu'il fige sur les écrans alors que son appareil continue de se rapprocher du 51e Etat.
« Ce... serait bien que tu les calmes, Pete ; vite. Car sinon, je vais m'en occuper – et si, déjà, ils vont pleurer quand ils verront les dommages et intérêts qu'ils doivent payer pour l'attaque... je n'ai pas une grande patience, aujourd'hui. Je sais que tu n'es pas responsable, ni d'eux, ni de Beyond... mais tout ça m'énerve, assez. Ce serait bien que tu les raisonnes – pour que je ne les utilise pas comme punching-balls. »
Le ton est calme, doux ; posé. Mais direct.
Stark est en effet crispé par l'idée qu'une technologie positive soit récupérée par des êtres mauvais, pour mal agir ; un sujet très sensible, chez lui. Il manipule les commandes, dirige encore le vaisseau – et laisse quelques minutes à Spider-Man, pour bien agir. Sinon... bref.
Re: Above and Beyond [Peter - Tony] Lun 24 Oct - 3:15
🕷 ABOVE AND BEYOND 🕷
▬ Promis, ce sera pas long !
Et de filer au petit coin. Non parce que vous savez, ça a beau aller vite, un Quinjet - ou un Starkjet, ou peu importe -, on sait jamais pour combien de temps on en a. Ou s'il y aura des toilettes à bord. Je me rappelle d'une fois à bord de la Fantasti-Car, où - bref. Soulagé, je reviens en m'essuyant les mains, pas peu fier d'avoir pensé à enlever les gants cette fois. Ils sont assez délicats au lavage sans étale dessus n'importe quoi. (..Je parle du savon, hein. Pour qu'on soit clairs.)
▬ Ouais alors les armures j'ai donné, merci, ça ira ! Sans rancune, mais je tiens pas à réessayer. En plus, c'est pas pratique pour les démangeaisons. Non, sérieux, à quoi ça sert d'avoir quatre bras mécaniques si on peut pas se gratter avec ? Puis bon, même si je voulais, je suis pas sûr qu'elle soit encore en état. Par contre, je pourrais m'accrocher à toi avec une toile, et... Ouais, non, laisse tomber, c'est pas terrible si on passe trop près d'un avion, j'ai pas envie de finir dans un réacteur.
Par chance, Tony a une autre idée en tête. Pas que j'aie pas confiance en les miennes, mais on va dire qu'il a plus conscience que moi des moyens à notre disposition. Notamment parce qu'à moins de baser toute notre stratégie sur le trombone, le demi-paquet de chewing-gum ou le morceau de craie que j'ai dans les poches, je suis pas sûr d'avoir grand chose à proposer.
▬ D'accord, j'ai pas le droit de le dire, mais est-ce que je peux le mimer ? Ou faire un dessin ? Ou...
Il se met en mouvement et je lui emboite le pas sans me poser de questions. (C'est bien la preuve que je lui ai pardonné, pas vrai ? Parce que la dernière fois que j'ai fait ça, on sait comment ça s'est terminé.) Il ne nous faut pas longtemps pour nous retrouver à bord d'un... D'une espèce de combiné avion-vaisseau spatial-sans doute un ou deux autres trucs que je reconnais pas sur le moment. Je pose pas plus de questions sur l'utilité que ce truc est censé avoir alors qu'on décolle, essayant de trouver une position confortable sur les sièges un peu trop design à mon goût. J'évite de trop prendre à boire, pour des raisons déjà mentionnées, mais ne dit jamais non à un soda, surtout avec un peu de caféine (comment vous croyez que j'ai tenu jusque là ?).
Je me retiens de rouler des yeux quand les alarmes se mettent à retenir et nous annoncent qu'on s'est fait repérer.
▬ Bien sûr. C'est pas drôle, sinon. Est-ce que t'as souvenir d'une seule fois où on a fait ça et où on s'est pas fait repérer, hein ? Attention, je dis pas que c'est ton matériel, je dis juste qu'il y a un peu trop de monde qui s'attend à voir des super-héros débarquer. J'vais finir par croire qu'on est un peu trop nombreux sur le filon. Enfin ! Au boulot.
Je prends une dernière gorgée de cola - en bouteille monsieur, c'est un luxe que j'ai pas tous les jours - et remets mon masque en place, conscient qu'on est sur le point de se faire secouer. Autant être déjà en condition. Il me signale alors que je suis censé reconnaître ce qu'on nous envoie. Je plisse les yeux avant de regarder les écrans.
▬ Attends, qu'est-ce qu... Oh ! Plagiat ! C'est du plagiat ! Je pointe frénétiquement du doigt tout ce que je vois à l'écran. Ils sont tous dans le même panier ! Tu crois que je peux les poursuivre en justice pour ça ? Que je peux les faire raquer pour les droits d'auteur ? On est en Amérique, j'suis sûr que ça passe !
Non mais attends, j'ai jamais signé pour qu'on réutilise mes vieux costumes, moi ! C'est que j'ai passé du temps à les mettre au point ! Au moins une heure ! Pas question qu'ils s'en sortent, pas sans cracher quelques billets ! Non, attendez, c'est sûrement de l'argent sale. Euh, des tickets-restaurants ?... Un coupon de réduction, peut-être ? Ouais, bon, on verra ça plus tard. Pour le moment, je commande l'ouverture de l'une des fenêtres... Hublots... Trucs de l'appareil pour avoir vue sur l'extérieur. Juste ce qu'il faut pour décocher une toile et attraper Ricochet - le nouveau Ricochet, la copie, l'usurpateur - par le masque, et, en tirant dessus... Le ramener s'écraser contre la carrosserie dans un « BONK » mémorable. Euh. Oups ? C'était pas fait exprès, mais d'un autre côté, ça lui fera peut-être passer le goût de venir s'en prendre aux honnêtes gens pendant qu'ils conduisent tranquillement leur véhicule du futur. Fixant tranquillement le fil au bout duquel il pend au fuselage, je me glisse à l'extérieur en longeant le flanc du vaisseau remonte vers le dos de l'appareil. Une chance que je colle aux surfaces, parce que sinon je sens que c'est moi qui finirais collé sur le pare-brise. Ce type-là, je savais pas qui c'était. L'autre, par contre, j'ai ma petite idée.
▬ Robbie ! Hé, Robbie ! C'est toi, là-dedans ?! m'exclamé-je une fois bien en vue - et surtout prêt à protéger l'aéronef qui me sert de monture, quel que soit son nom officiel. C'est ton pote, Spider-Man ! Qu'est-ce que tu fais à bosser pour ces types ? Je croyais que t'étais du bon côté ! J'ai pas envie de te taper dessus, y'a pas moyen de s'arranger ?
Bon, c'est pas tout à fait subtil, mais si c'est vraiment lui, y'a peut-être une chance pour qu'il écoute ce que j'ai à dire avant de me canarder. Si c'est un autre gars sous le costume, j'aurai pas l'air malin, mais c'est un risque que je suis prêt à prendre (et puis on va dire que j'ai l'habitude). Si je m'efforce de garder une posture non-agressive, je me tiens prêt à bondir quand même, que ce soit sur lui ou pour sortir de sa ligne de tir. Vous savez, juste comme ça, au cas où. On sait jamais. ...À qui je vais faire croire ça ?
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Above and Beyond [Peter - Tony] Lun 24 Oct - 16:11
(HJ/ Je te laisse gérer tes remplaçants, tu les connais mieux que moi ! /HJ)
« … ah. D’accord. »
Un soupir lourd s’échappe des lèvres de Tony Stark, alors que ce dernier émerge de son vaisseau spatial rouge et or. Il a posé ce dernier, alors que Spider-Man s’échappait pour aller gérer… ses problèmes de succession, littéralement.
Il a ainsi transité entre les systèmes de défense, et atterrit aisément – au cœur d’une structure, de ce 51e Etat fort surprenant.
A l’architecture impressionnante… mais qui, en soi, n’a aucun sens. Aucun.
« Bigre. Je n’ose imaginer la facture d’énergie, pour mobiliser les dispositifs anti-gravité qui permettent que rien ne s’effondre, ici. »
Blasé, mais aussi un peu jaloux, l’inventeur s’avance, et laisse son regard faussement détendu glisser autour de lui. Avec style.
Trop de style, en fait, pour être honnête.
Tony finit cependant par se figer – parce que des bruits, des sons étranges se font entendre.
BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAMPLOUSCH
Une grimace glisse sur son visage, alors qu’il passe un carrefour… et découvre une vision terrible, terrifiante. Une mise à mort. Une bastonnade. Un tabassage, à l’extrême – parce que la victime est morte ; mais son assassin continue de le frapper.
« Ah… enfin ! »
Le responsable se redresse, et se tourne vers Tony ; en levant l’arme du crime. Un bâton, sanguinolent.
« J’ai enfin pu virer cet e-mail malveillant ! Même si ce n’est pas un e-mail ! Mais cet agent était bien malveillant ! Ha ! »
Une entité étrange interpelle Tony, et le fixe ; agressivement.
« Bienvenue, Monsieur Stark ! Je suis Numéro Rien, dirigeant de la Beyond Corporation sur cette Terre ! Enchanté ! »
« Mmh. J’ai… le regret de ne pas partager ce sentiment, Numéro… Rien. »
« Ah, je m’en doute ! Mais ce n’est pas grave ! Je viens d’épuiser tous mes arguments massue… mais, heureusement, un de nos nouveaux agents en a assez ! »
Sans attendre, un choc dans la structure de la Réalité intervient – et quelqu’un émerge. Du Néant.
Un être ; indéfinissable. Même si les lunettes de soleil de Tony, évidemment précises, détectent une énergie… Quantum. Ce qui n’a rien de rassurant.
« Okay… d’accord. Je vois. Y en a qu’ont fait mumuse avec ce qu’il ne fallait pas. Mais, heureusement, Tonton Tony est là pour tout arranger – et donner quelques fessées, au passage. »
Il parle, mais il n’est pas serein. Tony envoie un message silencieux à Spider-Man, pour voir où il en est ; puis s’avance, et active les nano-machines de son armure.
Celle-ci se déplie rapidement sur lui, et le recouvre. Iron Man arrive.
… mais pas assez vite.
Car, sans prévenir, Quantum disparait – et réapparaît aux côtés de Tony. Non.
« NYAAAAARGH !!! »
… dans Tony, plutôt.
Quantum plonge une main dans le torse d’Iron Man en se téléportant – et Tony déguste au plus haut point, devant ce rebondissement imprévu et douloureux !