A link to the past ? (Cable + Guillotine)

Appartement à Hell's Kitchen, au-dessus d'un vieil atelier automobile.

Dayspring accueille avec un enthousiasme flegmatique la nouvelle-venue dans le logement qu'il a désormais pris le pli de partager depuis l'arrivée du dernier Wolverine à New-York.
Maintenant c'était Jeannine Sauvage, la Française qui avait besoin d'un pied-à-terre et Nate l'aimait bien donc évidemment il s'était proposé pour la dépanner... Et peut-être collaborer de plus près si elle acceptait de lui faire confiance pour plus que le gîte et le couvert.


Nathan fait légèrement vibrer les objets et emplacements par la pensée à mesure qu'il les évoque afin de permettre à Jeannine de se repérer, tandis que ses mains sont occupées à préparer des boissons chaudes à l'aide de sachets lyophilisés et d'eau chauffée au micro-ondes.
Les tasses indiquent World's best boss et Badass M@+#€π£*¢#€π et exhalent chacune les arômes de choix de chacun, version prix réduit à la supérette du coin - pour Nathan, un simple thé noir.

Le jeune homme installe des sous-verres en liège puis s'asseoit sur le sofa de seconde main avec un soupir.


Des coupures de presse du Daily Bugle signées Irène Merryweather traînent sur un coin de la table basse, ainsi qu'une console de jeux abîmée et un poignard de l'époque de la conquête de l'Ouest flambant-neuf.

Au mur, un Psimitar, une pièce d'équipement de combat du futur assez longue pour être tenue à deux mains et finie par une lame de lance agrémentée de mécanismes trône, peut-être le seul élément ici trop briqué pour jamais connaître la poussière.

Laissant Jeannine observer et se faire à son nouveau point de chute, le jeune homme qu'on commence déjà à appeler Cable sort d'un placard une paire de godasses montantes dans le style de rangers, hasardant :


Il lui avait parlé d'un ami, notamment l'ami d'un ami capable de l'aider à y voir plus clair sur les secrets de sa lignée.
Peut-être faisait il fausse route en croyant cela mais en tout cas il voulait essayer d'aider la jeune femme - l'alternative étant terrible, le soldat responsable de l'avenir voulait d'abord envisager qu'une main tendue puisse influencer sa destinée vers le chemin de l'espoir. Sinon, et bien... Il n'aurait pas loin à faire pour mettre fin à la menace dans son sommeil.

Quelques jours avaient passé depuis la défaite de Dracula et la remise du Darkhold au Wakanda. Un temps, Jeannine avait pensé à partir pour ce pays africain pour essayer d'y retrouver le livre. Après tout, elle n'avait plus d'attache aux Amériques et ne pouvait pas retourner en France. Pas avant d'avoir élucidé le mystère autour de la Fleur du Mal au moins. N'empêche qu'il lui fallait un autre pied à terre que la forteresse Garrett à présent indisponible. Un échange de sms avec Nathan Summers avait permis de débloquer la situation. Même si le fait de dormir dans un endroit où dorment aussi deux jeunes garçons pouvait s'avérer dangereux théoriquement pour une fille.
Même s'il y en avait un des deux au moins qui n'était pas si jeune que ça.
Et que ce n'était pas eux le plus grand danger en fait.

-Tu as peur qu'elle ne vienne te déranger dans ton sommeil ?

C'était une pique taquine, mais pas que. Si Jimmy n'avait pas semblé être si sensible que cela à l'influence néfaste de son épée, ça n'avait pas été le cas de Nathan. Cable avait bien failli y céder, et était donc bien placer pour savoir à quel point il pouvait être dangereux de laisser une arme aussi terrible près de soi. Jeannine pris une tasse de café pour commencer à la boire.

-Je crois que je garderais le lit de camp même après qu'il sera là.

La cohabitation promettait d'être mouvementée vu les trois énergumènes qui devaient vivre sous le même toit. Mais avec de la chance, tout se passerait bien. Guillotine n'aurait qu'à contrôler du mieux possible les actions de son arme... Et s'en aller si cela commençait à déraper. Et si elle s'en rendait compte à temps, aussi.

-S'il n'y avait pas les Inhumains là-bas, je pourrais la laisser sur la lune. Mais j'ai peur qu'elle n'aille semer le trouble dans leurs esprits.

Pourtant, le satellite de la Terre aurait été une solution envisageable... Les hommes n'allaient pas encore tant que ça dessus malgré les avancées effectuées grâce à la super-science.

-Merci encore Nate.

Elle ne se doutait pas des sombres pensées qui occupaient l'esprit de son ami soldat. Heureusement. Jeannine fini sa tasse et enfila les godasses prêtées par le Mutant.

-On part quand tu veux. Je suis prête.