Le Radeau [Master Of Evil]

Le Radeau :


Après avoir perdu contre le redoutable Câble, le Shield a débarqué dans les montagnes rocheuses du Canada pour mettre fin à ce combat, le Baron s'est fait arrêter par l'agent Maria Hill. Il est donc conduit dans la pire prison qui existe, celle que l'on surnomme "Le Radeau", c'est une prison aquatique. Il est impossible de s'y échapper sans se faire dévorer par les requins et autres prédateurs qui entourent la prison. L'Allemand est escorté par trois agents du Shield, il est menotté aux pieds et aux jambes, il est fouillé par la sécurité, celle-ci trouve quelques couteaux planqués sur lui ainsi qu'un communicateur. Le baron garde son costume iconique, c'est son droit, puis de toute façon, personne n'a envie de le voir sans sa cagoule.


Après la fouille, Helmut est conduit jusqu'à sa cellule, les trois agents le font passer devant d'autres prisonniers qui, soit se moquent de lui, ou le prennent en pitié. Helmut est balancé dans une petite cellule, il se pose sur le banc qui lui sert de lit, il regarde ses poignets qui sont menottés ainsi que ses tibias. Les lumières des cellules s'éteignent, c'est l'heure de dormir, Helmut plisse les yeux, il en a marre, marre de ces soi-disant héros qui le freinent dans chacune de ses opérations. L'allemand n'arrive pas à dormir, il n'arrive pas à trouver le sommeil, il veut se venger des mutants, des Inhumains et du Shield.


Zemo repense à toutes ces années de préparation, de vengeance, de combats, pour finalement finir ici... ça le fatigue, il s'allonge sur son banc, il ferme les yeux, il souffle, il trouve le sommeil. Un silence de cimetière règne dans le quartier des prisonniers, les plus calmes sont dans leur cellule en compagnie d'autres prisonniers… Les plus turbulents sont en isolement dans un autre quartier plus terrible, ils ne mangent pas, ils ne dorment pas, ils sont étudiés.


Le Radeau n'est pas une prison ordinaire, elle est différente dans le sens où seuls les plus grande menace y séjournent, il faut être courageux ou stupide pour y aller de son plein gré. Les gardiens sont dans les quartiers de haute sécurité, certains prennent un café, d'autres surveillent les cellules, il y en a même qui s'amusent à faire des paris sur les vilains pour savoir qui va craquer le premier. La nuit est assez tranquille, il fait bon, ni trop chaud, ni trop froid... l'air est tiède. Les flots ne sont pas déchaînés, c'est une nuit éclairée par la pleine lune, une nuit idéale pour s'aventurer en mer.


Le Baron attend, il attend que quelque chose se passe, que quelqu'un chose se produit. Il se repose, il veut être prêt, prêt à partir d'ici.

Le Radeau.

Une super-prison, pour super-vilains.
Une structure carcérale d’élite, où les pires des pires sont enfermés, afin de les empêcher de nuire au plus grand nombre.
Et notamment leurs victimes favorites, hélas.

Le Baron Helmut Zemo est enfermé, ainsi, dans le Radeau – avec d’autres.

Le flux des prisonniers est constant, et plusieurs équipes de gardiens, de surveillants ne cessent de tourner, d’échanger des missions.
De faire au mieux.

Sabretooth a été vaincu, il y a peu.
Son cas va poser des difficultés diplomatiques car, Mutant, il relève de Krakoa ; et il sera donc bientôt transporté dans la Nation du Pacifique.
Mais pas encore.

Pour l’instant, Victor Creed est emprisonné au Radeau, et les gardes font attention à lui.
Abusivement attention.

Au point de solliciter une aide extérieure – une aide d’autres agents carcéraux, spécialisés dans des prisonniers de ce genre.

Les Gardes de la Voûte.

Ces unités d’élite disposent d’armures conçues par Tony Stark, via quelques embryons de technologie Iron Man.
Cela a posé plusieurs difficultés, notamment quand l’inventeur a mené une Guerre des Armures pour récupérer toutes ses créations, quand plusieurs ont été volées.
Depuis, les relations se sont pacifiées et les Gardes ont de nouveaux équipements ; efficaces et fluides.

Les Gardes, généralement installés à la Voûte, une autre super-prison, sont ici venus en renfort au Radeau.
Quinze hommes et femmes entraînés sont ainsi installés, et aident les surveillants du Radeau.

Enfin… quatorze Gardes de la Voûte aident les gardiens du Radeau.
Car le quinzième…

Le quinzième quitte ses camarades, et s’avance discrètement dans les couloirs de la super-prison.

L’homme erre ainsi au sein du Radeau, évitant les caméras et les zones d’affluence.
Il arrive, cependant, à destination.

Une salle de surveillance.

Pas le lieu principal de surveillance – mais une pièce annexe, une salle secondaire.
Vide, heureusement.
Vide… car il l’a voulu.

« Ah. Enfin. »

Il souffle, et retire son casque en appréciant de voir que le plan fonctionne – que l’argent continue de dominer le monde.
L’argent nécessaire pour la corruption.
La corruption de deux surveillants du Radeau, payés pour ne pas être présents dans cette salle, maintenant. La corruption d’un agent de la Voûte, payé pour laisser la place à un autre.

A lui.

La Rose.

Richard Fisk, fils du Caïd, récemment revenu après bien des errances. Acharné à anéantir définitivement l’Empire paternel, et briser entièrement ses parents.
Ses échecs passés lui ont cependant appris qu’il ne peut pas faire cela seul – il a besoin d’aide. Il a besoin d’alliés.
Il a besoin de camarades expérimentés ; de Maîtres, dans l’art de faire le Mal.

C’est pour cela que La Rose, informé par ses réseaux de l’arrestation de Zemo, a monté cette opération pour venir.
Pour venir le libérer.

Sans un mot, Richard sort d’une poche un dispositif de communication – et envoie un message, à un dispositif autre.
A deux dispositifs autres.

Un en possession, en principe encore, d’Helmut Zemo. Un aux mains de Mysterio.
Car il a envoyé ces engins et compte sur le fait qu’ils les aient encore.

Code:

Bonsoir,
Je suis La Rose. Je suis dans le Radeau. J’ai un plan pour sortir le Baron de sa cellule.
Quelqu’un est-il intéressé par une association avec le gentleman que je suis ?
Cela sera contre rémunération, bien sûr. Mais je suis ouvert à débat.
Et prêt à aider.

Fisk soupire, et attend alors ; calmement. Patiemment.
En contrôle.
Encore ; pour l’instant.

(HJ/ Résumé rapide :
- La Rose s’introduit dans le Radeau comme Garde de la Voûte ;
- La Rose a payé des surveillants du Radeau et de la Voûte ;
- La Rose se place dans une salle de surveillance, et contacte Zemo & Mysterio via les dispositifs envoyés à eux ;
- La Rose attend leurs réponses. /HJ)

Black Point Camp était une base américaine qui avait connu bien des vicissitudes. D'abord camp d'entraînement pour les forces armées américaines lors de la première guerre mondiale, renforcée lors de la seconde, puis zone de tests de nouveau matériel à proximité de certains géants de l'industrie militaire, elle avait connu un sérieux déclin dans les années de guerre froide au profit d'autres structures.

Rapidement périphérisée sur la cote Est, Black Point Camp s'était forgé une réputation de placard et de cul-de-sac pour les carrières sur le déclin. Dépôt de munition, zone de ravitaillement pour la flotte de temps à autres, sa position sur le fronton océanique ne suffisait hélas pas à lui redonner un peu d'activité. Disposant d'héliports et de belles zones libres pour le pilotage, la base aurait pu se positionner sur un nouveau crédo mais aucun des différents commandants qui s'étaient succédés à la tête de la structure n'avait daigné se donner tout ce mal.

Seul un inspecteur des armées s'était penché sur la problématique de Black Point Camp en se demandant s'il était toujours nécessaire de le conserver en l'état. Son enquête, toutefois, tourna court lorsque l'on découvrit dans son appartement une dose conséquente de drogue qui mena à son arrêt et sa condamnation.

Un blogueur spécialisé s'était intéressé de trop près aux anciens commandants de cette base. Il avait pu déterminer qu'un premier était reconverti dans l'import-export de produits électroniques en provenance du Japon et de la Corée ; qu'un autre était parti pour l'Afrique superviser des entraînements de milices para-militaires pour une entreprise privée dont les fonds provenaient de sources inconnues et que le dernier profitait d'une retraite dorée sur l'Adriatique. Celui actuellement en poste roulait d'ailleurs en Ferrari sur ses heures perdues et flambait dans les casino de Las Vegas très régulièrement. Rien qui ne collait vraiment avec leur carrière plutôt médiocre et leurs gages respectifs. Le blogueur avait tenté d'enquêter sur quelques anciens militaires de la base et après avoir proposé une première interview exclusive, avait trouvé la mort dans un accident de voiture.

Au Pentagone, on s'intéressait peu à cette base d'à peine quarante soldats qui servait de base d'entraînement, qui ne causait aucune histoire et dont on était trop heureux de se servir pour y envoyer des militaires du rang, des sous-officiers et des officiers dont on voulait se débarrasser sans causer de tort à l'institution. Une fois les soldats les plus revêches transférés là-bas, ils devenaient "disciplinés et sages" selon les paroles d'un officier. Bref, un bon investissement qui ne coûtait pas cher.

C'était sans compter que ces "fins de carrière" se terminaient généralement dans l'opulence, que les première classes profitaient de belles maisons dans les environs et que l'économie locale tournait grâce à l'afflux de liquidité qui venaient des troupes casernées. On regrettait, de temps à autre, que de jeunes recrues qui peinaient à s'adapter aux conditions de vies de la base quittent les lieux avant de démissionner et de subir d'étranges accidents de vie : mort dans une rixe dans le Nevada très éloigné ; dévoré dans une réserve naturelle par des animaux sauvage lors d'un camping sauvage ; noyade lors de ces vacances... "La vie d'une base où l'on envoyait ceux qui avaient besoin d'être recadrés ou qui avaient un dossier psy un peu trop chargé" jugeaient les généraux qui avaient vent de ces incidents. Rien d'alarmant.

Le drapeau qui flottait au centre de la base n'était au final qu'une piètre couverture, mais diablement efficace. Les troupes casernées engraissaient aisément de multiples comptes en banque grâce à la générosité d'une organisation qui avait parfaitement comprit l'intérêt d'un investissement aussi bon marché, à savoir la Maggia et plus précisément la famille qui s'était accordée le privilège des États-Unis : les Nefaria.

Chaque commandant avait eu ses petites manies, ses petits plaisirs, l'un avait aimé les bateaux, un autre les armes et les reconstitutions historiques, celui actuellement en poste aimait les femmes. Le colonel Leonard Portman était effectivement un séducteur né qui n'acceptait pas de vieillir, marié comme le devait un bon américain mais tellement porté sur la gent féminine qu'il finançait trois garçonnières à travers le pays, entretenait une dizaine de maîtresses et payait trois pensions alimentaires sous le manteau, autant dire un homme à qui l'argent brûlait les doigts. Son second n'était pas en reste et s'il préférait largement les jeux d'argents aux femmes, il n'en restait pas moins un dévoreur de soldes.

Dans cette base le vice côtoyait les espoirs déçus de militaires en fin de carrière, amers et déprimés qui ne voyaient plus pourquoi rester fidèle à un pays qui les traitait si mal. Aucun ne se remettait en question dans cette société fermée, adulée par les populations locales, préférant cracher sur l'institution qui les avait jeté plutôt que de comprendre la raison de leur sort. Chacun en profitait ainsi à sa manière. Du gérant logistique qui falsifiait les reçus et les rapports de destruction de munition aux pilotes de l'air-force qui arrondissaient leur quotidien en baladant des civils dans des hélicoptères réformés de l'armée, il y avait de quoi faire pour les esprits débrouillards.

La Maggia faisait allègrement ses affaires en récupérant munitions, armes, uniformes, équipement, poussant parfois l'audace à faire mouiller ses navires clandestins dans le petit port de ravitaillement.

Bref, un bon investissement qui ne coûtait pas cher.

C'était pourquoi Madame Masque, enveloppée dans un manteau de laine du dernier chic pouvait lascivement se tenir allongée sur la banquette d'un véhicule protocolaire de l'armée encadré par un cortège de deux humvees. Mysterio avait pour sa part la banquette qui faisait face à cette femme d'une insolente désinvolture qui pianotait sur son portable comme une jeune dilettante en route pour un club privé.

- Alors, que pensez-vous de ce petit arrangement ? demanda-t-elle sans quitter son écran. N'est-ce pas un moyen agréable de voyager ?

La criminelle profitait toujours avec une petite extase de gamine pourrie-gâtée de ces petits plaisirs. Elle jouissait ainsi de son pouvoir, dévorant les symboles comme autant de délices interdits. L'armée américaine, toute puissante qu'elle était, révélait des failles qu'elle était trop heureuse d'utiliser pour son intérêt personnel. Elle aimait le contrôle et contrôlait une base à son gré. En retour, ces soldats corrompus, ces officiers déliquescents, ces sous-officiers amers l'aimaient. Telle était sa rétribution, l'amour, rien que l'amour et de multiples petits services.

Elle paissait parfois à l'improviste à Black Point Camp et recevait toujours un excellent accueil car un passage de Madame Masque signifiait généralement que l'argent allait pleuvoir. Elle apportait effectivement toujours de quoi agrémenter le quotidien de ces petits protégés.

Les humvees étaient d'ailleurs chargés de nombreuses caisses où bouteilles de champagnes, homard, foie gras, viande de bœuf savoureuse et autres petits plaisirs de la bouche s'entassaient aux côtés d'autres malles où étaient soigneusement rangés des téléphones derniers cris et des ordinateurs portables récupérés dans les filières asiatiques à moindre frais. Ils offriraient aux soldats de quoi satisfaire leurs foyers.

Deux pilotes de la Maggia et une sacoche avaient également embarqués aux côtés des militaires et ils plaisantaient comme de vieux compagnons d'armes, échangeant cigarettes et ragots qui faisaient la joie des petits mondes fermés comme le leur.

Les barrières s'ouvrirent devant le cortège. Les véhicules blindés firent descendre les deux pilotes avec leur sacoche puis allèrent dans les hangars pour vider leur cargaison précieuse. Une haie de soldats attendaient que la voiture s'arrête.

- Vous allez pouvoir profiter de l'hospitalité des lieux, commenta simplement Giulietta en rangeant son téléphone.

Un soldat ouvrit la porte du véhicule. La haie déploya ses sabres comme si la base accueillait l'une des plus hautes autorités. Le colonel Portman, radieux, suivit par un second tout aussi à l'aise, salua sa supérieure avec une politesse qui laissait presque croire qu'il rencontrait un général de l'armée. Madame Masque lui offrit la gratification d'une étreinte à la légèreté élégante, comme si elle rencontrait une connaissance en soirée.

- Leonard, lui fit-elle avant de lui présenter son associé d'un geste fluide de la main. je ne ferais pas l'affront d'une présentation. Mysterio est un ami... As-tu pu t'occuper de notre petit arrangement ?

- Bien naturellement madame. Enchanté, les amis de madame sont ici les bienvenus, fit-il avec le ton de l'officier qui parlait à un diplomate en s'adressant à Mysterio.

Il les accompagna ensuite jusqu'à son bureau. Là, Madame Masque tira de la sacoche de ses pilotes une enveloppe en papier craft.

- Tiens Léo, voici les papiers pour ta petite Natasha que tu devras appeler Terry comme convenu.

Alors qu'il allait récupérer les papiers, elle souleva légèrement l'enveloppe comme pour lui interdire d'y toucher.

- Ne perds surtout pas les extraits d'acte de naissance qu'il y a là, commenta Madame Masque comme une mère à son enfant.

- Aucun risque... Nat... Terry sera heureuse et ce sera plus simple que d'avoir affaire avec l'immigration. Vous êtes une perle.

- Nathan ?

Le second de la base se redressa à l'entente de son prénom. Elle tendit également une enveloppe à son égard.

- Voici les clefs d'un appartement à Las Vegas, j'ai cru comprendre que vos notes d'hôtel étaient un peu excessives.

L'homme tenta de contenir son plaisir mais ses yeux brillant le trahissaient.

- Vous nous gâtez.

Madame Masque, dans un rire cristallin, enleva son manteau pour révéler son uniforme d'opération. Cette tenue à la fois fonctionnelle et élégante. Son arme dorée fermement attachée à sa cuisse par un holster conçu spécifiquement pour elle brillait comme un lingot sous l'éclairage de la pièce.

- Or donc, qu'avez-vous pu me trouver messieurs ? demanda-t-elle en retour en frappant ses mains l'une contre l'autre.

- Vous n'allez pas être déçue, répondit le colonel.

Et le petit groupe s'en alla pour rejoindre un hangar proche derrière lequel se tenait un héliport. Sur leurs passages, les militaires se fendaient d'un salut impeccable.

- Vous devriez passer plus souvent, déclara le second de la base sur le ton de plaisanterie. Je ne les ai jamais vu aussi disciplinés.

- Les braves garçons, les gratifia-t-elle comme une générale en inspection.

L'immense hangar traversé, les deux membres des Master of Evil et leurs pilotes se trouvèrent face à un immense CH47 Chinook reconnaissable à ses deux puissants rotors et ses couleurs de camouflages typiques. L'hélicoptère, prévu pour des exercices n'était guère armé mais soigneusement entretenu.

- N'est-il pas splendide ? demanda-t-elle à l'adresse de Mysterio. Son camouflage est à votre portée ?

C'était naturellement excessif pour leur équipage, ce qui convenait parfaitement à celle qui aimait étaler sa puissance et ses largesses comme autant de signes d'une personnalité digne. Le Chinook était extrêmement spacieux et leur groupe y serait confortablement installé. Les pilotes ne pouvaient réprimer le plaisir qu'ils auraient à piloter ce monstre de légende.

Sitôt que Mysterio aurait validé ou non le transport, chacun pourrait se mettre en place. Pour l'heure Madame Masque observait ce titanesque moyen de transport, les deux mains sur les hanches. A ses côtés, les deux officiers se tenaient comme deux coqs fiers de satisfaire leur supérieure.

C'était la première étape pour rejoindre Le Radeau et aider une vieille connaissance à échapper à des geôliers trop heureux de l'avoir sous les barreaux.

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Désolé pour le délais de réponse !
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Peut être était ce le masque qu’elle portait lui valant son surnom mais l’italienne de naissance avait réussie a charmer Mysterio. Entourée d’une aura de danger incontestable cette femme demeurait également un mystère immédiat pour quiconque s’y intéressait et il ne fallait pas plus pour séduire Quentin Beck intellectuellement. Le voyage s’était bien passé, le super villain gardant son costume caractéristique tout du long. Une fois arrivé là bas les chauffeurs ouvrirent les coffres spacieux des Humvee pour en laisser sortir six gros drones contrôlés par Mysterio, le moyen qu’il aurait de camoufler leur approche.

Ce fut admiratif que l’illusionniste découvrit un Black Point Camp gangrené par la mafia et aux ordres d’une comtesse masquée arrosant de ses faveurs le bouclier de la nation. Quelle ironie. Le complexe militaro industriel était à l’origine des décisions les plus importantes de ce grand pays et n’était pourtant pas en mesure de satisfaire les ambitions de ses pions les plus infimes et dispensables: Les soldats. La mafia a mise main basse sur cette caserne et cela permet à Nefaria de dévoiler l’appareil auquel ils auront accès pour se rendre au Raft: Un Boeing CH-47 Chinook.



Mysterio manipula alors des hologrammes pour indiquer à ses drones de se réunir tout autour de l’appareil pour diffuser leur camouflage optique et leur désigna un positionnement à suivre jusqu’à nouvel ordre. Ceci terminé il fit de grands gestes comme s’il se trouvait sur la scène d’un spectacle et l’hélicoptère de transport disparu avec ses drones.


Même si des diversions sont possible. Simuler le tonnerre d’une tempête en approche, le bruit de déferlantes de vagues…cela marche tant qu’on est pas trop prêt de l’appareil. Le tout serait qu’il soit trop tard pour les gardes de réagir lorsque leur commando aura touché le sol.


Quelques minutes plus tard et alors que l’hélicoptère invisible était en vue du Raft Mysterio recevait le message de La Rose et il partageait celui ci ainsi que sa réponse à ceux qui l’accompagnaient à l’intérieur du Chinook.

Code:

“Bien reçu La Rose. Discuter rémunération maintenant sera difficile car nous sommes sur le point d’agir nous aussi. Cependant votre aide serait la bienvenue, si vous vous occupez de faire sortir le baron de sa cellule nous vous garantissons un moyen d’extraction du Raft. Comme rémunération nous pourrons ensuite discuter de notre soutien pour que vous preniez certaines possessions de votre père? Une “Donation en avance de part successorale” non consentie en quelque sorte.

Mysterio"

HJ:

Spoiler:

-

Beck avait fait une proposition au Lézard : l'aider à remettre les Master of Evil sur pied en libérant le baron Zemo. L'une des grosses têtes de l'Hydra s'était fait piégé par les héros ... Mais contrairement aux anciens membres, il n'avait aucune envie de se reposer ou de lâcher prise. Connors détestait, comme tout un chacun, les nazis. Ceci dit, le Lézard n'était pas Connors. Certains temps, leurs personnalités se mélangeaient, permettant à l'esprit reptilien d'évoluer dans le corps d'homme du professeur. Aujourd'hui, il n'y avait que la bête. Il n'y avait que le prédateur alpha. Et même s'il était piégé dans sa propre conscience, le docteur le tolérait. Parce que Mysterio lui avait promis la vengeance. Il lui avait promis des cliniques privées et des labos médicaux. Il avait touché juste dans le coeur du monstre : la recherche pour ramener sa famille, la recherche pour devenir plus puissant ... Et si cela ne marchait pas, la vengeance contre les héros. Et cette perspective, il faut l'avouer, plaisait autant à l'un qu'à l'autre. La personnalité de Connors changeait, se faisait de plus en plus agressive, folle, et le caractère du Lézard commençait inexorablement à métamorphoser celui d'origine de Curt. Seul restait son attachement pour Spider-Man ... Pour Peter Parker.

Mais de fait, il avait répondu présent aujourd'hui. Il s'était rendu compte, plus que jamais, qu'il avait besoin d'alliés. Les Sinister Six l'avaient profondément déçus, Osborn le premier, en se plaignant que Mysterio ai fait fausse route en se mettant en travers de son chemin. Mais pour le Lézard, cette scène aurait pu s'apparenter à un enfant mauvais joueur qui avait perdu contre plus fort que lui. C'était pathétique. Mysterio était pour lui la première personne à suivre, au contraire, car ce dernier avait prouvé qu'il valait bien mieux que le groupe ennemi du Tisseur en les affrontant et en les écartant. C'était un homme de sa trempe, qui évoluait au fil du temps, qui devenait de plus en plus important, qu'il lui fallait.

Il avait répondu présent ... Mais ne se trouvait pas dans l'hélico. Il était déjà sur les lieux, à analyser son environnement, le décor dans lequel il allait se mouvoir, sans doute pour opérer un carnage.

La mentalité du Lézard était simple : il voulait aider un maximum ses associés, sans leur demander pour autant de déployer des moyens hallucinant pour parvenir à ses fins. Il ferait tout par lui même : le déplacement, et l'entrée dans la prison. Ce n'était pas par bonté, bien sûr : le moment venu, Connors aurait besoin de ces mêmes alliés. Et ce moment là, il leur demanderait d'être aussi performant qu'il l'avait été sur cette mission. Il voudrait tirer le meilleur d'eux mêmes, comme s'ils se battaient pour leur propre peau, alors que ce sera au service du Lézard. Donnant, donnant.

Mais c'était une histoire pour plus tard, et aujourd'hui, il fallait se focaliser sur l'extraction de Zemo. Mysterio prendrait sans nul doute la voie des airs, car en bateau, on s'y ferait remarquer depuis le Radeau. Sous l'eau, c'était la voie des prédateurs : impossible de s'infiltrer ou de s'enfuir par ici. Enfin, sauf lorsqu'on est un prédateur.

Coup de chance, le Lézard était de cette catégorie.

Nageant dans l'eau avec l'aisance des requins, le monstre se mit à en dépasser, à les toiser. Ces derniers s'écartèrent vivement, car s'ils attaquaient l'homme parce qu'ils avaient mauvaise vue, ils en avaient une assez bonne pour constater que celui qui se mouvait comme un serpent, se précipitant vers l'île à une vitesse folle, était un bien plus gros poisson qu'eux. Connors aurait été amusé de trouver des crocodiles en ces lieux afin de les contrôler, mais l'eau était bien trop froide pour en trouver, et d'ailleurs, la température de l'eau un peu trop basse pour lui l'empêchait de se sentir en pleine forme. Il ne serait pas en pleine capacité de son potentiel pendant quelques instants en sortant de cette eau. Mais il continuait d'avancer, sans se retourner, et inexorablement, il parvint au rivage. Un bloc de rocher, sans caméras ... Mais pas sans hommes. Deux gardes faisaient la cosette, se plaignant de leur tour du jour qui consistait à fixer un rivage où il ne se passait jamais rien. Il faut dire que l'endroit était truffé de caméras, surtout vers l'emplacement des hélicos et du quai. Mais sur ce côté, on y avait placé que des gardes pour la forme : il n'y avait nul endroit où y installer un caméra, au vu de l'emplacement qui n'était constitué que de roche. Le Lézard avait ainsi trouvé l'angle mort. Qu'on aurait aussi pu appeler l'angle de la mort, car si des caméras auraient pu donner l'alerte, deux gardes étaient aussi inutile ... Que délicieux, face à lui.

Le lézard grimpa alors sur les rochers, après avoir jeté dans l'eau les corps consommés, dégoulinant de sang ... Qui ne tarderait pas à attirer les requins qu'il avait croisé sur le chemin. Il ne connaissait pas le nom de ses victimes, et quelques secondes plus tard, plus personne ne les reconnaîtrait plus jamais.

Il se hissa donc, à la force de ses bras, au sommet de ces rochers, se plaquant finalement contre le mur de la prison. Il n'attendait désormais plus qu'une alerte, un signal lancé par son allié des Sinister Six. Il n'était guère visible de l'autre ile, ni même pas les prisonniers. La seule chose qui pouvait l'interpeler désormais, c'était par la voie des airs. Et il avait besoin d'un signal rapide. Il avait besoin de se déchaîner.

HJ:

Helmut est tranquillement allongé sur son lit, un garde passe devant sa cellule, ce dernier fait discrètement glisser un communicateur dans la cellule du vilain. Le cagoulé se redresse, il ramasse le communicateur, et il le regarde. Un message apparait sur l’écran, Zemo répond.



Le baron est clair, il attend dans sa cellule l’arrivée de la Rose. À l’extérieur, l’arrivée de Connors ne passe pas inaperçue, ce dernier assassine deux surveillants. Les pauvres victimes sont méconnaissables, le docteur Connors est un véritable barbare.

Des gardes contactent plusieurs surveillants qui font leur ronde aux quarter coins de l’île pour voir si tout se passe bien, les trois premières équipes répondent sans soucie, ce qui n’est pas le cas de la quatrième. Le responsable de la sécurité n’aime pas ça.

Il ordonne à l’équipe la plus proche de voir ce qui se passe, les deux gardes obéissent, ils se rendent sur les lieux du crime en espérant trouver leurs collègues. Ils ne trouvent que des cadavres méconnaissables, les deux hommes prennent peur, ils contactent le chef de la sécurité, ils lui racontent tout.

L’homme garde son calme, il a l’habitude de ce genre de situation, un agent du Shield se doit de garder son sang-froid en toute circonstance. Il ordonne à ses hommes de rester sur leur garde, « un intrus s’est introduit sur l’île, il a déjà fait deux victimes. » Sa voix résonne dans les communicateurs de l’équipe.

Les matons s’équipent, ils sont armés de fusil répulseur, l’équipe est prête à recevoir ces inopportuns. Les vilains remarquent que les matons s’agitent, certains se demandent ce qui se passe, d’autres y voient une opportunité.



Boomerang, ce criminel fut autrefois membre de l’équipe des Thunderbolt, il n’a pas réussi à gagner sa rédemption. Aujourd’hui, il est en prison après avoir échoué dans l’une de ses entreprises, il attend patiemment son heure.



La montagne de muscle qu’est Armadillo grommelle dans sa cellule, il n’aime pas être dérangé durant sa sieste, cela lui donne des envies de meurtre.



Le criminel Cutthroat n’est pas à l’aise avec ce genre de surprise, il veut se faire la malle, il refuse de rester une seconde de plus dans cet endroit.


Les gardes se mettent en position, ils restent dans la prison, à la moindre intrusion, ils feront feu. Un homme s’approche des gardes, il vient tout juste de sortir d’une salle où il était en train d’interroger un criminel, son apparition en réjouit plus d’un.



John Wakler alias Us argent est présent, il redonne force et courage aux gardes, sa seule présence est plus rassurante qu’un bataillon de soldats.

Le Raft s'embrase.

Les rumeurs sur une attaque, orchestrée par un Lézard déchaîné, sont vraies – et lancent une succession de rebondissements, intenses et puissants.
Dangereux.

Plusieurs détenus essayent de s'organiser pour s'enfuir. Les gardes les gèrent.
Ils essayent, en tout cas.
Ils sont, de toute façon, revigorés par l'apparition d'un US Agent prêt à tout pour les contrôler ; quel qu'en soit le coût.

Mais, plus loin, au cœur du Raft, dans une salle de surveillance abandonnée volontairement par des gardiens corrompus... un homme se concentre, et apprécie que ses propositions soient acceptées par ses futurs alliés.

 « Mmh. »

Richard Fisk est satisfait, oui – même si son masque rose ne le montre pas.

Il observe, en effet, le dispositif de communication qu'il a utilisé pour contacter les Maîtres du Mal ; et les réponses sont arrivées.
Positives.

C'est bien.
Ce n'est qu'un début ; mais c'est bien.

Sans un mot, La Rose reprend l'engin et répond rapidement.

Code:

Baron, Mysterio.
Je vous remercie de vos réponses, et je vous félicite pour cette décision.
Je vais libérer Zemo.
Mysterio, nous parlerons rémunération, oui. Ouvrez une voie pour sortir de la prison générale.

Il souffle, ainsi, et se met en branle – rapidement.
Il se lance.

Richard reprend l'armure du Garde de la Voûte... et se projette, à l'extérieur.

Il file, et rejoint rapidement sa destination.
Au cœur du chaos.
Alors que le Raft commence, déjà, à subir des remouds lourds, et importants.

Richard arrive ainsi devant la cellule du Baron Zemo... et découvre ceux qui la défendent.

Des Gardes de la Voûte.

Ceux amenés ici, pour aider les surveillants du Raft... et placés ici, pour empêcher Helmut de s'enfuir.

 « Hey. Ça va ? Il se passe quoi ? »

Un des trois Gardiens de la Voûte s'avance, alors que La Rose se pose devant eux.
Un silence lourd s'installe ; un instant.

Un instant seulement.

Parce que, très vite, le criminel active un élément de sa combinaison.

Les systèmes d'attaque.

 « Hey ! Mais arr... »

Trop tard.

Richard tire, et explose littéralement les trois Gardiens de la Voûte. Ceux-ci devraient normalement pouvoir se défendre – mais s'ils se préparent.
Ce n'est pas le cas.

Les trois surveillants sont propulsés en arrière, et vaincus ; blessés, surtout.
Ça fait mal.
Mais ça ne compte pas, pour leur agresseur.

Sans attendre, le criminel s'avance, ouvre violemment la porte de la cellule – et se présente directement, devant le Baron Zemo.


 « Baron. Votre attente prend fin. »

Il souffle, puis se décale pour laisser passer Helmut.

 « Voyons ce que nos... alliés préparent, pour faciliter notre sortie. Je dispose bien sûr d'une idée – mais le principe d'une union, d'une équipe est de laisser les autres se lancer.
Voyons, donc. Non ? »

Calme, détendu, détaché même, La Rose est en contrôle, et pense pouvoir tout réussir.
Ce n'est peut-être pas vrai.
Mais il ira jusqu'au bout, pour le prouver...

"Voir les choses en grand" était une formulation qui collait parfaitement à la criminelle. Elle n'avait jamais vécu dans la petitesse, entre grandes fortunes, grandes soirées, grandes mondanités, puis intégration dans une grande famille mafieuse, grande criminalité, grandes aspirations, grand amour et grandes désillusions... Une vie d'une grande richesse matérielle et d'une grande pauvreté morale, une vie faite de grands sommets et de gouffres insondables. Madame Masque se lovait comme une chatte paresseuse dans le confort de l'excès sans se soucier de la grossièreté que sous-tendait une telle somptuosité, elle qui n'aurait eu besoin que d'un petit appareil préférait ces largesses.

Mysterio mit en œuvre ses talents sous le regard intéressé d'une criminelle qui reprenait le chemin d'une vie active, profitant du souffle vivifiant d'un retour qui s'était trop fait désiré. Que la technologie progressait dans un monde toujours plus déroutant. La fiancée d'Iron Man aimait la science et adorait suivre les évolutions qui cadençaient la vie de la Silicon Valley ou de l'entreprenariat du grand monde de la Tech. Ce fut donc en connaisseuse qu'elle profita des artifices du seigneur et maître de la prestidigitation moderne. Le Chinook, cet immense véhicule aérien, s'effaça comme un rêve évanescent.

- Splendide, jugea-t-elle en croisant les mains dans le dos comme si on venait de lui faire une démonstration d'un jouet qu'elle acquerra tôt ou tard.

Elle écouta les conseils et avertissements de son associé avant de grimper dans le véhicule qui paraissait immensément vide à l'exception si n'était posée une immense caisse métallique dans un coin. Elle l'ouvrit à l'aide d'une reconnaissance palmaire et gloussa de plaisir en découvrant son contenu : un sac à dos contenant des chargeurs, un fusil AK-15 aux couleurs de la criminelle munis d'un silencieux et à coté un fusil Kord ASVK, des armes rustiques mais efficaces.

Alors que Mysterio répondait à la Rose, un nouvel associé en devenir visiblement, Madame Masque vérifiait le canon du Magnum .47 Wildey qu'elle portait toujours à la jambe. Une fois l'arme parfaitement fixée, elle entreprit d'attacher son sac à dos en commentant les nouvelles à la façon d'une dilettante sur un bord de piscine.

- Si encore Zemo portait du Hugo Boss, j'aurais pu comprendre tout cet engouement autour de lui... Ce cher baron sait décidément se faire désirer.

Sur cette touche d'humour, qui n'en était peut-être pas tant que cela, elle fit deux mouvements d'épaules pour caler son paquetage et attacha sa AK-15 à une sangle. Elle agissait avec l'aisance d'une randonneuse qui fixait lampes, appareil photographies et canne de marche. Sa décontraction professionnelle révélait les habitudes d'une meurtrière active pour qui l'action n'était qu'une étape dans sa vie. Elle n'aurait pas été plus stressée en préparant un cocktail dînatoire.

Un pilote annonça que l'établissement était en vue.

Prenant son fusil de sniper, Madame Masque s'installa près d'une porte. Encore sanglée à un filet de sécurité de l'hélicoptère, elle posa un genoux au sol. Le vent extérieur faisait voler sa perruque et paraissait vouloir la plaquer au fond de l'appareil, mais elle tenait bon. Le rugissement de l'air embaumé d'iode haché par les puissantes pales du Chinook paraissait vouloir lui crever les tympans.

En temps normal, madame Masque était partisane d'une posture allongée pour tirer, aimant prendre son temps, mais les circonstances étaient peu propices. A l'aide de la lunette de son arme, elle balaya le chemin de ronde qui encerclait l'héliport. Une tour de contrôle sécurisée avait une vue imprenable sur l'endroit. Des portes blindées pouvaient couper deux accès à l'intérieur, un large hangar protégé se tenait non loin, sans doute là où ils garaient un hélicoptère de secours.

Madame Masque transmettait ses observations au fur et à mesure qu'elle jaugeait de la situation.

Elle s'intéressa plus en avant à la tour de contrôle et... elle repéra de l'agitation. Les gardes qui s'occupaient des consoles de commandes s'armaient.

- Je ne sais pas si c'est la Rose mais les gardes ont l'air sur le qui-vive, mentionna-t-elle.

La nouvelle, peu réjouissante, ne paraissait pas inquiéter la criminelle.

Le co-pilote indiqua qu'ils arrivaient dans la "zone" à partir de laquelle leur bruit serait repérable. Immédiatement Madame Masque détacha sa sangle de sécurité et se cala avec son fusil, prête à cueillir les premiers gardes qui passeraient à portée.

- Je vous couvre, fit-elle à l'adresse de son associé. Choisissez une entrée et je vous suivrais.

Un groupe de trois hommes se présenta sur le chemin de ronde, observant les alentours, nerveux, concernés.

- Trois... compta Madame Masque alors qu'une tête était dans son viseur.

Son doigt caressa la détente et la si excitante détonation fut à peine enveloppée par le vacarme de leur machine. La balle traversa l'air marin et s'enfonça dans le corps d'un garde qui fut projeté en arrière comme un vulgaire pantin. La grisante expérience de cette vision ne fatiguait jamais cette femme ivre de sang. Voir ainsi un être humain réduit à l'état de chair morte incapable de se dépêtrer de la douleur et de la mort réjouissait son coeur mélancolique.

- Deux... gloussa-t-elle.

Délectable panique des soldats. Leurs vaines tentatives pour à la fois comprendre, chercher et s'organiser les rendait si minables. Les pales de l'hélicoptère pourraient bientôt les décoiffer. Nouvel effleurement de la détente. Dans le dos cette fois-ci... la nuque vola dans une gerbe carmin et la coiffe du garde s'envola dans les airs rendus furieux par leur appareil.

Le dernier tenta de sauter au loin mais une nouvelle détonation morbide lui déchiqueta l'abdomen dans un jaillissement purpurin emporté dans le tourment des vents contraires qui s'agitaient.

Les Master of Evil allaient pouvoir se déployer.

Masque laissa son arme et se redressa pour prendre son AK-15.

- Tout est dégagé fit-elle avec une voix qui ne cachait pas le plaisir qu'elle prenait à leur opération.

Elle fit craquer sa nuque. Elle allait devoir couvrir le maitre des illusions.

[HRP]
- A l'approche de la prison, Madame Masque observe avec une lunette de sniper les alentours et fait un compte-rendu à Mystério ;
- Elle abat à bonne distance trois gardes qui se trouvaient sur les lieux, non sans plaisir ;
- Equipée d'une AK-15 et de son Magnum, elle est prête à couvrir la descente de Mysterio.
[/HRP]

L’attaque est lancée. Multiple. Infiltré la Rose rejoint le Baron Zemo, tandis que le Lézard attire l’attention de toute la sécurité de la prison en faisant disparaitre une des patrouilles et que Madame Masque "nettoie" la zone d’atterrissage. L’Hélicoptère invisible se pose bruyamment et Mysterio saute de celui ci pour toucher le tarmac en répondant à Nefaria.


Approchant des cadavres que Masque avait faite Beck effectua quelques mouvements pour manipuler des hologrammes. Numérisation de leurs cadavres, effacement des gênantes traces rougeâtres, génération procédurale d'individus déplacés vers une zone et “hop”: Il disparaissait dans un nuage vert dont ressortaient deux gardes bien vivants. Ceux ci couraient vers l’une des portes blindées et seul l'un des deux gardes prit la parole devant le visiophone.

“L’un de nous a fait une attaque, envoyez des secours vite!”

Il ne fallut pas beaucoup insister que le PC sécurité mette en mouvement une équipe médicale afin de venir en aide au garde qui aurait fait un malaise. Lorsque la porte blindée s'ouvrit l’illusion des gardes disparu pour laisser apparaitre dans un panache de fumée verte le maitre des illusions qui neutralisa le garde qui escortait les brancardiers de deux coups de poing avant de bloquer la porte avec son pied devant les infirmiers qui levèrent les mains en l'air, effrayés.


Remuant sa cape il effectua une révérence quelque peu excessive en disant à Masque d’entrer. Le subterfuge ne serait pas long a être découvert.

HJ:

Spoiler:

Le baron attend patiemment dans sa cellule que ses camarades viennent le sauver, et ces derniers ne font pas dans la dentelle. La Rose ne cherche même pas à cacher sa présence, le voilà qu’il assassine de sang-froid les gardes du baron. Mysterio et madame Masque sont sans doute les plus discrets, mais l’arrivée du lézard détruit leur discrétion.

La Rose permet au baron de sortir, celui-ci joint les mains derrière le dos. Il dépasse son allié, puis il l’écoute.



Le baron insulte ouvertement tous les prisonniers, et certains le prennent très mal. Armadillo se lève de son lit, puis il plaque violemment sa tête contre sa porte de cellule lorsque l’allemand passe devant lui. Tandis que Cutthroat grimace. De son côté, Boomerang reste calme. D’autres taulards montrent aux évadés qu’ils sont mécontents, mais certains veulent sortir d’ici.

Ils supplient la Rose et Zemo de les faire sortir de leur cellule, le baron plisse des yeux.



Zemo songe à se servir de ses hommes et de ses femmes pour créer une diversion, le fils d’Heinrich se tourne vers ses autres alliés qui viennent d’arriver. Helmut s’avance dans leur direction, puis il ramasse deux pistolets sur un cadavre de soldat. L’allemand s’arrête devant Mysterio, puis il regarde Madame Masque et la montagne de muscles.




Il n’est pas dans les habitudes d’Helmut de dire merci, et je pense que le groupe connait bien la personnalité du baron. Pendant qu’Helmut attend la réponse de chacun, US agent ne tarde pas à remonter la piste des vilains. Le héros marche dans les couloirs avec son bouclier en vibranium en forme d'Aigle à la main, il est accompagné par Battlestar, son fidèle allié. Celui-ci est armé de son bouclier triangulaire en alliage d'adamantium. Ils reçoivent un appel de la sécurité qui leur dit que le radeau est attaqué.





L'US agent hoche la tête. Walker demande au personnel de décrire leurs agresseurs.





La sécurité répond.








L'Agent US et Battlestar se mettent en route pour mettre une raclée aux hurluberlus qui osent défier le gouvernement américain, tandis qu'une vingtaine de gardiens se dirigent dans la même direction. C’est une bonne chose qu’ils courent à leur perte, car la salle de contrôle est sans défense, il serait facile à un maître de l’illusion de tromper la vigilance des gardiens. Ou un Lézard suffisamment cruel pourrait faire assez de dégât pour saboter le système de sécurité.

Les échanges sont tendus.

La Rose est parvenu à libérer Helmut Zemo, qui hésite à relâcher d'autres prisonniers du Radeau, afin d'accentuer le chaos dans la prison.
Ça a du sens, mais c'est dangereux.

Madame Masque, Mysterio et le Lézard les rejoignent, et chacun semble avoir un plan, une façon de faire.
Trop de généraux et pas assez de soldats, dans cette équipe improvisée.

 « Mmh. »

Un léger souffle s'échappe du casque du costume de Gardien de la Voûte, que Richard continue de porter.
Il s'avance, et prend lentement et poétiquement la parole.


 « Ces prisonniers n'auront aucune récompense, Baron, et vous trahiront dès qu'ils le pourront. Compter sur eux pour de futurs plans me paraît inutile.
Madame Masque, Mysterio et le Lézard sont venus avec un plan ; je ne fais que me rajouter.
Je préconise de suivre les indications de vos sauveurs. »

Cela lui coûte, un peu, de se mettre en retrait.
Mais il l'accepte.
Parce qu'il sait que rejoindre les Maîtres du Mal est plus important que son ego. Et, surtout, il sait que l'ego des Fisk est leur faiblesse – celle qu'il entend utiliser contre son père, lorsqu'il le pourra enfin.

 « Je... dois cependant vous prévenir que notre présence est identifiée. Ma combinaison est déjà coupée des systèmes de communication des agents de sécurité.
Ils arrivent.
Je ne... ah, si. Je peux encore faire... ceci. »

La Rose parvient à accéder aux systèmes du Radeau – et à ouvrir les portes.

Non pas les portes de toutes les cellules, car les autorités parviennent à couper la communication de l'armure de Richard.
Mais plusieurs portes ; pour libérer plusieurs prisonniers.

 « Allons. Chacun a une chance. Allons ! »

Surtout, ils feront diversion le temps que les Maîtres du Mal s'échappent.
Et il va le falloir.

Car, soudain, un mur explose...

… et des dizaines de Gardes de la Voûte, structure alliée du Radeau, arrivent pour eux !

Le chaos s'installe, clairement.
Ce qui permet à Richard de se tourner vers ses alliés, pour leur murmurer quelques mots.

 « Je vais me fondre dans la masse, afin de passer les lignes et de faciliter votre évasion. Je ne faisais pas partie de votre plan, mais j'interviendrais.
J'ai conscience que nous n'avons pas à se faire confiance – mais je n'ai rien à gagner à votre évasion, hormis vous rejoindre.
Osez croire en mon appât du gain ! »

Et, sans attendre leur réponse, Fisk se lance... au milieu des autres Gardes de la Voûte.

Espérant profiter de l'anarchie et du chaos pour disparaître, ne pas être pris – et les aider, eux, quand il le faudra !

(HJ/ Résumé rapide :
- La Rose prend conscience qu'il y a trop de plans en jeu ;
- La Rose se soumet au plan d'évasion des autres ;
- La Rose ouvre quelques portes de prisonniers mais son armure est coupée des systèmes ;
- Un mur s'ouvre et plusieurs Gardiens attaquent ;
- Le chaos s'installe ;
- La Rose en profite pour se glisser dans la masse, et ainsi s'enfuir pour aider ensuite les Maîtres du Mal. /HJ)

- Dommage que certains talents ne soient pas héréditaires, soupira-t-elle sur le ton de la conversation en suivant Mysterio, arme toujours ancrée à son épaule, œil alerte pour gérer les éventuels gêneurs.

Le maître de l'illusion fit son œuvre avec professionnalisme. Masque aurait aimé pouvoir détailler son travail, hélas, l'analyse des alentours prenait une bonne partie de sa concentration et le bruit de l'hélicoptère la privait de l'un de ses sens.

Suivant son associé et ses hologrammes plus vrais que nature, elle se retrouva bientôt devant une porte ouverte.

- Vous me faites trop d'honneur, répondit-elle pleine d'espièglerie.

Juste avant qu'un Lézard furieux vienne terrasser leurs adversaires dans une brutalité des plus rafraîchissantes. D'abord la surprise, puis la panique et enfin un balais aérien de corps dans une symphonie déconstruite de cris et de débuts d'ordres à jamais en attente d'une fin. On pouvait à la fois admirer la violence bestiale instinctive et la méthode sanguinaire qui pulsaient sous cette squameuse carapace. Sa musculature développée à l'extrême se bandait sans le moindre effort pour soulever les gardes et les frapper à mort tandis que les râles étranges qui accompagnaient sa respiration reptilienne donnaient à la scène un on-ne-savait quoi de particulièrement grisant.

La bête parla peu.

Ainsi la frontière qui composait cette équipe se révélait. D'un côté la subtilité manipulatrice, de l'autre la bestialité débridée et entre les deux... une Madame Masque qui se sentait à l'aise avec l'un comme avec l'autre. Son masque cachait la petite moue dépitée de l'enfant privée de ses jouets. Elle aurait apprécié pouvoir participer au petit jeu de massacre de son compère. Enfin... c'était une prison de haute sécurité, il y aurait assurément d'autres occasions.

Leur progression sur les premiers étages fut simple. Le chemin qui menait vers la cellule du baron était certes court mais représentait un parcourt propice à quelques opérations de blocage. Mais rien. Arme toujours prête à tirer, Madame Masque avançait comme une femme entraînée par des hommes et des femmes qui avaient tout appris de commandos. Genoux parfaitement fléchis, démarche fluide, équilibre permanent.

- Je ne m'attendais pas à une telle promenade de santé, commenta-t-elle. Comprendre : "C'est trop calme."

Ils passèrent à côté de gardes étendus au sol. Ceci expliquait cela. Leur providentiel "Rose" avait montré ses épines. Soigneuse, Madame Masque tâcha d'éviter le sang pour ne pas laisser de trace de son propre passage. Puis arriva le moment fatidique de la fin de leur étape d'infiltration : Zemo était devant eux, à coté d'un garde qui ne se fit pas prier pour se présenter.

- Je ne vous savais pas si économe de vos plus belles manières Zemo, jeta Madame Masque à cette vieille connaissance qu'elle traitait ni plus ni moins comme son égale, un honneur pour lui, elle qui pouvait se targuer d'être une comtesse. Heureusement, vous avez une fleur de qualité dans votre bouquet. Vous devriez écouter. Pour quitter cette prison, le mieux est de frapper son cerveau. Tous nos plans peuvent se recouper : d'abord distraire ; faire de la salle de contrôle notre objectif ; aménager une diversion ensuite et prendre la voie royale que nous avons prévu pour l'exfiltration.

Et la Rose se mit en branle. Quelques cellules s'ouvrirent et des gardes fondirent sur la zone dans un nuage de béton et de poussière. Chaos et violence, une nouvelle fois, sur une autre partition, mais toujours aussi excitante. Immédiatement Madame Masque fit feu sur une premier garde. Tir réflexe qui lui faucha les jambes.

Chaque tir, chaque vibration de son arme, chaque bouffée chaude, chaque cartouche éjectée qui volait hors du canon de l'arme, chaque relent de poudre et de plomb, chaque cri, était comme une caresse qui venait raviver le coeur déséché de la criminelle. Elle pourrait faire cela des heures durant. Voir les armures se déformer, les protections éclater, les muscles perforés, ressentir à travers cris et mouvements incontrôlés toute la douleur et la souffrance de ces pauvres imbéciles qui venait s'opposer à elle. C'était divin.

Un groupe de prisonniers vint à la rencontre d'une partie des gardes qui bloquaient l'accès. Nouvelle courte rafale de Madame Masque. Le casque d'un garde se fendit, une épaule fut emportée. Les gardes voisins s'éloignèrent de la zone de tir, pris dans l'incapacité à dix moins deux de maintenir deux fronts pour soutenir la sortie. Dans quelques instants ils devraient logiquement se replier.

- Nous avons une ouverture, commenta brièvement Madame Masque en avançant.

Nouvelle rafale, à hauteur des genoux, moins protégés. Un garde fléchi et trois prisonniers hargneux se saisir de lui. Un cri résonna derrière les Master of Evil. Un prisonnier suivit d'autres hurlaient le nom de Zemo et ce n'était pas amical.

- Vous avez le chic pour vous faire des amis, je me trompe ? lança-t-elle agacée au baron.

Comme si la résistance des gardes n'allait pas être suffisante. Dans ce genre de situation, Masque agissait toujours comme on lui avait enseigné : prendre les devants et donner des ordres. Les détenus n'avaient aucune armure donc ils n'étaient pas à l'épreuve des balles, les gardes eux, étaient plus résistants, une seule disposition s'imposait.

- Lézard, Mysterio, on ne doit pas perdre notre ouverture, défoncez-moi ces gardes et filez à la salle de contrôle ! Zemo, avec moi, vos co-détenus ne doivent pas nous faire perdre de temps, les éventuels renforts ne seront pas pour nous faciliter la tâche.

Et elle tira une première salve au niveau des pieds pour pousser les quelques énervés à se maîtriser.

- Le premier qui approche regrettera les méthodes des Gardes de la Voûte ! leur hurla-t-elle.

Le meilleur combat est parfois celui que l'on a pas à mener.

[HRP]
- Madame Masque étrille les manières de Zemo en le traitant comme l'un de ses semblables ;
- Elle propose un plan qui ménage la chèvre et le choux (prendre la salle de contrôle pour utiliser les prisonniers comme diversion pour s'enfuir ;
- A l'arrivée de la première vague de garde, Madame Masque en abat deux et en endommage deux autres, une ouverture pour quitter la zone se présente ;
- Des prisonniers, échauffés par Zemo viennent pour s'occuper de lui ;
- Par réflexe et sans songer qu'elle pourrait irriter le reste de l'équipe, elle donne des ordres : elle demande à Mysterio et au Lézard de s'occuper des gardes et d'aller jusqu'à la salle de contrôle et elle ordonne à Zemo (eh oui, trop de généraux), de l'accompagner pour calmer ses co-détenus en colère ;
- Elle fait une première sommation pour les calmer, consciente que le temps est la clef de leur opération.
[/HRP]

Zemo est libre et la Rose s’échappe en se faisant passer pour un garde de la voute non sans avoir libéré un grand nombre de prisonniers. Un tel chaos a quelque chose de réjouissant dans ce scenario, Beck n’en attendait pas moins. L’illusionniste entendit Madame Masque leur donner des ordres et haussa les épaules en se tournant vers son camarade Sinister.


Euphémisme pour dire qu’elle se considérait carrément comme leur cheffe. Mais l’Illusionniste n’eu pas a débattre de la pertinence de l’ordre en lui même car il y adhérait assez. Il faut foncer, il n’y a pas un instant a perdre.

Ce fut un Mysterio courant comme un dératé qui chargea la porte du pc sécurité et sans grande surprise les quelques gardes présents canardèrent dans sa direction avec leurs armes automatiques. Le super Villain se multiplia au point qu’ils n’eurent plus aucune certitude de celui qui était le vrai et presque tous disparurent subitement pour n’en laisser qu’un.



Une flèche avait traversée la jambe de Mysterio qui se retournait en boitant avant de disparaitre du couloir et Hawkeye rejoignit les gardes devant la porte.

“Barton! Comment vous avez fait pour savoir lequel était le vrai?”

“Le talent les p’tits gars.”

Puis posant ses mains sur ses hanches il bomba le torse prenant une grande respiration, un sourire détendu sur le visage.

“Bon. Les gars vous étiez dans la merde jusqu'au cou avec les autres fous mais çà vient de changer parce que je suis là. Ouvrez le pc pour que j’ai une vision de faucon pour leur tomber dessus.”

“Tout de suite!”

Un garde tapa son code et la porte blindée s’ouvrit, Barton entra à l'intérieur avec eux et celle ci ne s’était pas encore refermée qu’un cris retentissait du fond du couloir, celui de gardes de la voute.

“Arrêtez!!! Hawkey n’est pas sur l’ile!!!”

La porte se ferma brusquement car "quelqu'un" venait d'appuyer sur un bouton d'urgence.


L’archer des Avengers venait de disparaitre dans un fumigène vert pour dévoiler qui était entré à l’intérieur du poste de Sécurité et s'était enfermé avec le personnel de surveillance. Mysterio lui même!


Le gaz qu’il diffusait endormait peu a peu ceux autour de lui dans cet espace clos. Après avoir distribué quelques patates de forain dans les fumées Mysterio s’arrêtât devant l’un des écran qui montrait l’arrivée d’Us Agent et Battlestar. Il activa alors les haut parleurs de la prison pour s’adresser à ses camarades Masters Of Evil mais aussi à tout le monde à l'intérieur comme à l'extérieur.


De là où il était avec tous les écrans devant lui pour surveiller la prison Mysterio se sentait comme un poisson dans son bocal.

HJ:

Spoiler:

Le baron écoute Madame Masque, celle-ci lui parle d’égal à égal. Helmut plisse les yeux, il n’aime pas être pris pour un homme du peuple. En temps normal, Zemo aurait remis cette impudente à sa place, tout en la menaçant subtilement. Mais pour qu’une équipe fonctionne, elle ne doit pas être divisée. Voilà pourquoi Helmut se contente d’écouter les paroles de la nouvelle recrue.

Les prisonniers récemment libérés affrontent les gardiens, c’est une véritable émeute. La Rose en profite pour se fondre dans la masse, ce qui est une très bonne idée. Les gardiens ne perdront pas de temps à courir après un seul vilain alors qu’il y en a une bonne centaine à capturer. Zemo regarde l’homme masqué partir, il sait qu’il a joué son rôle à la perfection.

Madame Masque donne des ordres à l’allemand et à ses deux autres compagnons, Helmut doit faire face à une montagne de muscles. Cette dernière entrechoque ses poings l’un contre l’autre, tout en souriant. Armadillo a promis à Helmut de lui mettre une raclée s’il venait à sortir de sa cellule, mais le monstre n’est pas seul. Boomerang et Cutthroat sont à côté de lui, ainsi qu’une bonne vingtaine de détenus assurant leurs arrières.

Zemo doit convaincre ses hommes afin d’éviter un lynchage.



Zemo ramasse un bouclier de garde qui git au sol. L’allemand frappe Armadillo à deux reprises, et à deux endroits précis. Il lui met un coup de bouclier rectangulaire dans l’avant-bras, ce qui affaiblit le monstre. Le fils d’Heinrich assène une balayette dans le pied gauche de l’adversaire, ce monstre s’écroule comme une masse devant tout le monde. Helmut braque un pistolet sur la gorge de sa cible. Les autres détenus sont étonnés de voir l’Armadillo à terre, et en seulement deux coups.



Boomerang et Cutthroat prennent leur décision, ils refusent de se mettre à dos les Masters Of Evil en plus des gardiens. Les deux criminels le font savoir, et les moutons suivent leurs bergers. Même l’Armadillo accepte de se ranger du côté des maîtres du mal, temporairement. Zemo ordonne à Madame Masque de fuir discrètement, le temps que les larbins fassent diversion.



Mais un message de Mysterio intéresse Zemo, l’illusionniste affirme qu’il y aurait deux super soldats dans la prison. Helmut prévoit quelque chose, quelque chose qui pourrait lui assurer la victoire la prochaine fois qu’il croisera Captain America. Il se dirige sans crier gare vers le secteur A, il veut rencontrer les deux super soldats pour les capturer.

Du côté des deux héros, ils entendent le message de Mysterio, ce qui les énerve. L’agent US accélère le pas, tout comme Battlestar. Les deux super soldats font preuve d’une grande endurance ainsi que d’une vitesse remarquable. Ils arrivent au cœur du secteur A, plus précisément, dans une grande sale servant de salle d’entraînement pour les gardes. Mais un homme se trouve déjà là-bas, celui-ci est muni d’une épée qu’il a dénichée dans la salle d’armes.





Battlestar s’exécute, il passe devant Zemo. L’allemand ne lui prête pas attention, pour Helmut, ce type se fera tuer à la première occasion par l’un de ses alliés. Helmut et John se tournent autour, il tourne dans la pièce. Agent US serre fermement son bouclier en vibranium, il est prêt à le lancer dans le visage de cet odieux allemand au moindre signe de faiblesse. En battant Helmut, Agent US veut prouver qu’il est digne d’être l’égal d’un Captain America. Zemo voit en l’agent US une source de sérum de super-soldat qu’il pourra extraire une fois qu’il aura vaincu le héros.

La situation est catastrophique.

Des dizaines de prisonniers du Raft ont été libérés par l'armure pilotée par La Rose, et se déversent dans les couloirs de l'île-prison.
Errant, rageant, détruisant comme des damnés ; des possédés.

Bien des fronts s'installent, partout, alors que les affrontements se multiplient, se succèdent. S'intensifient.
Les gardes sont dépassés.

Les agents du Raft tentent de faire au mieux, mais ils échouent. Leurs moyens, leurs capacités ne sont pas assez importants.
Ils les augmentent, alors.

Ils passent aux munitions létales.

Ils tirent maintenant pour tuer ; et survivre eux-mêmes, surtout. Sans savoir si ce sera assez, pour qu'ils puissent reprendre le contrôle.
Heureusement, ils ne sont pas seuls.

Heureusement, le commando de Gardes de la Voûte est présent, et actif.

Les Gardes attaquent brutalement les prisonniers, et ne font preuve d'aucune douceur, d'aucun répit, d'aucune pitié.
C'est une matière de survie, ici et maintenant. Il faut agir. Il faut continuer.
Il faut les repousser ; quoi qu'il en coûte.

Les Gardes de la Voûte et les agents du Raft réussissent à gagner quelques éléments, à obtenir quelques victoires.
Ils ont des exemples, aussi. Des motifs d'espoir.

Notamment l'homme qui mène la charge.

 « Allez ! Mettons ces rebuts de la société là où ils doivent être ! Aux ordures !! »

Celui qui bondit entre les lignes, et tabasse violemment tous les détenus qui l'approchent.

Battlestar.

Lemar Hoskins, envoyé au front par US Agent ; avec plaisir. Même s'il s'inquiète pour son partenaire et ami.
Il continue, quand même. Il attaque.

Il se bat, et il est en train de gagner.

Mais.

Alors que les Gardes de la Voûte l'accompagnent. Alors que les formidables combinaisons de combat permettent de repousser les prisonniers.
L'une d'entre elles ne bouge pas. L'une d'entre elles est figée.

L'une d'entre elles... est bloquée.

Les autres ne s'en rendent pas compte. Battlestar la voit, mais n'y attache pas d'importance.
Il est de toute façon trop tard.

Cette armure est celle portée par La Rose, qui lui a permis de rejoindre les Maîtres du Mal, de les aider et, juste avant, de s'enfuir dans la foule des Gardes de la Voûte.
Et maintenant...

Maintenant, Richard Fisk en est sorti, discrètement ; et a activé une fonction, une commande.
L'auto-destruction.

L'explosion emporte la combinaison, et tout ce qui l'entoure.

L'essentiel des Gardes de la Voûte est pris dans l'impact. Plusieurs agents du Raft aussi.
Beaucoup de prisonniers, aussi.

La structure même de la prison tangue, suite au choc. Et Battlestar... s'en émeut.

 « M... mais... mais... on y était... presque... »

Touché par l'onde de l'explosion, surpris, troublé, Lemar tourne sur lui-même, cherchant un sens à tout ceci. Il baisse sa garde.
Et quelqu'un en profite.

BANG

Quelqu'un tire ; sur lui.

La Rose sort de l'ombre, et tire sur Battlestar ; à bout portant.
Lemar s'écroule.
Plus mort que vif.

 « Bon. Je ne saurais imposer une idée à des Maîtres du Mal, mais... l'heure du départ a sonné, peut-être ? »

Richard Fisk remet en place sa cravate, tire sur ses gants, et se tourne vers ses alliés ; alors que, derrière lui, un trou béant provoqué par l'auto-destruction de sa combinaison semble les inviter à fuir.

(HJ/ Résumé rapide :
- Les agents du Raft et les Gardes de la Voûte attaquent brutalement les prisonniers, menés par Battlestar ;
- La Rose est sorti de sa combinaison et a lancé son auto-destruction ;
- L'explosion ouvre une énorme brèche dans le Raft, touche l'essentiel des Gardes de la Voûte, plusieurs agents du Raft et beaucoup de prisonniers ;
- Battlestar est troublé et surpris, et La Rose en profite pour lui tirer dessus à bout portant ;
- Sans remords, La Rose invite les Maîtres du Mal à s'enfuir via la brèche. /HJ)

Zemo prit en charge ses responsabilités et s'occupa d'Armadilo. Scène typique d'un univers carcéral basé sur des rapports de force sans aucune grâce. Il y avait, dans cet environnement de béton, de métal et de testostérone une atmosphère poisseuse qui n'était pas au goût de Madame Masque. C'était sans subtilité, sans intelligence, sans élégance. Bâtiment fonctionnel, rapports sociaux expurgés, violence brute. Un univers simple. Trop simple, sans véritable plaisir.

Un univers dans lequel ne se retrouvait que par petite touche la Néfaria. Ces brutes faisaient assurément de bons renforts, des diversions intéressantes, mais il leur manquait un petit quelque chose pour en faire de bonnes recrues. Heureusement, une organisation pouvait les mater et les faire rentrer dans le rang, si tant est qu'ils puissent s'en sortir vivants.

Les détenus changèrent donc d'allégeance et acceptèrent, certains par dépit, de s'associer aux Master of Evil. La confiance n'y était cependant pas.

Le Baron se tourna vers sa comparse pour lui ordonner de fuir. La criminelle en noir et blanc ne se fit pas prier pour se replier, ne relevant pas outre mesure le ton et le terme "fuir". L'heure n'était pas aux affaires de dialectique.

D'abord rejoindre la salle de contrôle qui permettrait de fuir rapidement de la structure. Ignorant si le Baron Zemo la suivait ou non, Madame Masque fonca. Les prisonniers et les gardes combattaient et quiconque se mettait en travers de son chemin était fauché par courtes rafales.

Les nouvelles vagues de garde étaient armées et tiraient sans sourciller sur les détenus hors de contrôle. Un prisonnier s'effondra près de Madame Masque, elle répliqua par un tir ajusté qui tua deux gardiens. Escalier. Bruit de rangers. Rafales, cris, ordres et contre-ordres. Porte coupe-feu ouverte d'un coup d'épaule. Étage calme, escouade de trois hommes en train de se déployer. Six balles. Trois cadavres.

Alors qu'elle prenait une nouvelle coursive qui donnait en contre-bas sur un déchaînement de violence, la prison fut ébranlée par une explosion, suivit d'un blanc de quelques secondes, de hurlements de détresse puis de nouveaux ordres.

Nouveau groupe de garde, pris par surprise. "MASQUE !" hurla l'un d'eux. Une balle lui traversa la gorge, son collègue perdit ses deux genoux, un autre vit son poignet arraché par une balle de kalachnikov. Deux autres tentèrent de fuir, trois balles dans un dos, l'autre plongea. Giulietta ne s'arrêta pas. Foulée athlétique.

Enfin la salle de contrôle.

Elle y retrouva un Mysterio en position de force. Dans son communicateur, la Rose proposait un repli. Madame Masque reçut un message de ses pilotes : "Forte agitation sur le tarmac. Armée sur le qui-vive". Il y aurait des renforts rapidement. Sur un écran, Whitney découvrit le Baron face à US Agent...

Tirant un nouveau chargeur de son sac à dos, Madame Masque réarma son fusil d'assaut.

- Je ne m'attendais pas à trouver un tel amateur, siffla-t-elle entre ses dents, plus à l'adresse de Zemo qu'à Mysterio.

L'opération était pourtant simple : infiltration, neutralisation, sauvetage et départ. Mais non, il fallait toujours qu'un type qui se prenait pour un cerveau vivant improvise une altercation à la dernière minute.

- Des renforts sont en route pour reprendre le contrôle de la prison, compléta-t-elle, je récupère le colis et on évacue au plus vite.

Un rapide coup d'oeil sur un plan de la prison, son index glissa le long des couloirs imprimés et la mafieuse bondit hors de la pièce.

Le garde qui s'était planqué plus tôt tenta de viser la criminelle qui lui épingla une partie du cerveau contre un mur.

Escalier. Descente rapide, bond par dessus une rambarde. Groupe de garde surpris de trouver quelqu'un derrière eux. Rafale, réplique maladroite, fin. Pour eux.

Secteur A... Secteur A.

Suivant les peintures qui serpentaient en lignes parallèles sur les murs pour identifier sa direction, Madame Masque oscillait entre la colère froide et la détermination résolue à finir une opération qui aurait du se révéler aussi simple que rapide. Elle pénétra alors une pièce où se trouvait le colis et US Agent. Adversaire amélioré chimiquement.

Face à lui Zemo, dans son dos Madame Masque.

Pas de sommation, pas le temps.

Masque tira une rafale de balle dans les appuis de son adversaire, de quoi laisser le soin à Zemo d'achever l'impudent.

[HRP]
- Masque suit les indications de Zemo et rejoint la salle de contrôle où se trouve Mysterio, faisant le ménage sur son passage ;
- Elle découvre que Zemo s'est posé pour un affrontement avec US Agent et peste ;
- Ses pilotes lui indiquent que l'armée s'apprête à envoyer des renforts sur le Radeau ;
- Elle fonce alors pour retrouver Zemo en avertissant Mysterio ;
- Une fois dans le Secteur A, elle tire une rafale de AK- 15 dans les jambes d'US Agent.
[HRP]

C’était une Madame Masque qui avait empilée les cadavres sur sa route qui avait rejointe un Mysterio demeurant les bras croisés au centre de la salle de contrôle, son scaphandre ne permettant pas de dire dans quelle direction exactement il regardait.


Pas certain que cela suffise a calmer Nefaria. Celle ci rechargeait ses armes et quittait la salle pour gagner le secteur où se trouvait le baron, l’illusionniste quand a lui pianotait sur différents clavier pour verrouiller quelques portes par lesquelles des renforts arrivaient tout en en ouvrant d’autres à la mafieuse americano italienne remontée comme un coucou suisse. Remarquant que la pression du nombre de gardes de la voute devenait ingérable il réfléchissait de plus en plus a quitter son poste lui aussi. Lorsque la Rose fit exploser son armure piégée il n’en fallut pas plus pour qu’il enlève ses mains du clavier et recule d’un pas.



Il disparu alors purement et simplement. Invisible il couru à travers la prison du raft ou s’affrontaient prisonniers et gardiens pour sortir dehors et courir vers le tarmac ou se trouvait l’hélicoptère Chinook. Sur commande de Mysterio ses drones levèrent leur cloaking device pour faire apparaitre l’hélicoptère gros porteur aux yeux de la Rose ainsi que lui même.


Il comptait attendre que les Masters of Evil aient pu monter à bord pour faire disparaitre à nouveau le chinook mais s’apprêtait à devoir le faire plus tôt si ils tardaient trop. Cet hélico n’avait aucune chance contre deux avions de chasse.


Hj

Spoiler:

Zemo entend l’explosion causée par la Rose, l’Agent US est déstabilisé, il regarde dans la direction de la détonation. Zemo en profite pour lui asséner un coup de coude dans le visage, le super-soldat recule en titubant, il est trop distrait. Mais alors qu’il tente de répliquer, un assaut de Madame Masque l’en empêche. Il cloue au sol le blondin, ce dernier est blessé par balle. Zemo constate que la situation peut très vite empirer, et d’après sa partenaire, l’armée ne tardera pas à débarquer.

Helmut décide de partir avec ses compagnons, il traverse les différents secteurs pour rejoindre l’hélicoptère de Mysterio. Il monte dedans, et il s’installe confortablement au fond de son siège. L’hélicoptère décolle, et Helmut regarde de haut la prison soi-disant inviolable. Les Masters Of Evil ont fait quelque chose de grand, de grandiose pour la cause des vilains, et ce genre d’action ne plaira pas aux héros, surtout à l’agent US.



Dit-il avec prestance.

Et... c'est fait.

Ce qui semblait être impossible. Ce qui était promis improbable. Ce qui devait s'accompagner de sang et de larmes.
L'évasion du Baron Zemo.
Son exfiltration du Raft – au nez et à la barbe des Gardiens, et des protecteurs présents ici.

C'est fait, oui.

La Rose monte avec les Maîtres du Mal dans l'hélicoptère proposé par Mysterio, et acquiesce lentement quand Helmut Zemo remercie l'étonnant groupe venu à son secours.
Madame Masque, femme forte et terrible ; meneuse dans l'âme, au sang-froid absolu, et à l'âme brutale.
Mysterio, génial voyou ; esprit formidable, capable du pire mais surtout du plus pertinent pour sortir de situations inextricables.
Le Lézard, créature imprévisible et animale ; autant allié que menace, autant présent qu'absent, la carte joker absolue et évidente.

Et... lui, enfin.

 « Mmh. »

Richard Fisk.
Qui a beaucoup risqué et fait, là, pour venir aider les Maîtres. Et se redresse, distingué et calme, alors que l'hélicoptère quitte le Raft, en plein chaos.


 « C'est... appréciable d'obtenir une telle réussite, Baron. »

Sa voix étouffée est douce, polie ; digne d'un gentleman.

 « Je... n'aurais pu tolérer que vous demeuriez aux mains des autorités, Herr Zemo. Si nos points de vue... divergent sur quelques aspects, le fait est que vous êtes indispensable aux Maîtres du Mal.
Or, j'entends que ces derniers fonctionnent, au mieux de... nos intérêts. »

Une lueur glisse dans ses yeux, alors qu'il décide d'avancer ses pièces, après avoir fait ses preuves aujourd'hui.

 « Je... considère que ma candidature est retenue, pour prendre la place du démissionnaire Beetle. Je récupère effectivement ses parts, dans le crime de New York, que vous avez prises à... au Caïd. »

Son père.
Le sujet est toujours hautement douloureux, et tendu.

 « Je... dois cependant préciser que j'ai eu vent de futures contre-attaques, du Caïd. Je... pense qu'il faut le prendre de vitesse, et s'armer.
Différemment.
Vous... devez savoir que les occupants habituels de... ceci, sont actuellement absents. »

La Rose sort discrètement un dispositif électronique, qui révèle rapidement un hologramme.
D'un bâtiment mondialement connu.


 « Les Fantastiques... sont absents. Ils ont chargé Ant-Man, de gérer le Baxter Building et de former une équipe de... remplaçants locaux.
N'est-ce pas... tentant ?
Madame Masque, vous pourrez y trouver une technologie à même de compléter celle de... d'un ami proche. Mysterio, vous pourrez y compléter vos éléments. Lézard, vous pourrez y trouver des éléments biologiques pertinents. Baron, vous pourrez y retrouver des pièces de que vos Thunderbolts avaient, au Four Freedom Plaza, quand vous les remplaciez. »

Un sourire amusé glisse sur son visage, sous son masque.

 « A nous de nous organiser, mais... je vous propose rien de moins que le cambriolage du Baxter Building. Pour récupérer de quoi nous défendre face au Caïd ! »

Et pour anéantir son père ; définitivement.
Enfin.

(HJ/ Merci pour ce RP, c'était top ! Je me suis permis d'acter l'intégration de La Rose aux Maîtres, et la proposition de cambrioler le Baxter Building. Merci encore, et à bientôt en RP ! /HJ)

A bord de l’invisible hélicoptère gros porteur fourni par Madame Masque les Maitres du Mal voient La Rose s’avancer et prendre la parole. Il était leur nouvel allié de fait, ce depuis l’attaque de la clinique et la défection de Beetle. La soif de vengeance du fils permettrait à leur alliance de super vilains d’affronter plus efficacement le père et il y avait fort à parier qu’aucun d’entre eux connaissait aussi bien le fonctionnement de l’organisation de Fisk que Richard.

Son projet était d’attaquer le Baxter Building. Tout un symbole dans l’esprit des gens de ce pays mais aussi une forteresse réputée imprenable pour des super vilains comme eux. Les Quatre Fantastique l’avaient construit pour être à l’abris de leurs adversaires qui étaient parfois d’envergure cosmique. Cependant…comment Quentin Beck pourrait il refuser de tenter pareil coup d’éclat? Trop d'égo pour ne pas tenter.


C’était le cas. Des technologies conçues par Richards d’une complexité dont on avait pas idée et surtout pour lui l’occasion d’aller plus en avant dans ses propres desseins. Mysterio avait recréé Karen Page sous la forme d’un androïde avec nul autre but que celui de rendre Daredevil fou, l’expérience avait été un échec mais il avait pu identifier ce qui n’allait pas dans l’intelligence artificielle utilisée. Réutilisant le châssis de l'androïde il lui créerait une nouvelle apparence et en volant les recherches de Richards sur les IA alors peut être Mysteria verra t’elle le jour.

Hj:

Spoiler:

Zemo... Zemo... Zemo...

Elle avait beau connaître les manies du criminel avec qui et pour qui elle avait déjà travaillé, il parvenait toujours à la surprendre. Comment d'une simple phrase il parvenait ainsi à tracer une ligne nette pour ne jamais être redevable. L'exact inverse d'une mafieuse pour qui tout se monnayait. La Néfaria qui était montée la dernière dans son véhicule se contenta de garder un silence poli, un silence chargé de reproches qui ne se matérialiseraient que dans l'intimité. Tôt ou tard le Baron devrait se plier à une discussion avec la Comtesse.

Cette victoire dont chacun se réjouissait obligeait effectivement une réserve qui ne gâterait pas son goût, bien au contraire. Depuis son retour, Giulietta ne s'était jamais sentie aussi vivante. Tenter l'impossible et l'atteindre, concrétiser un acte fou avec une poignée de volontés farouches et implacables, déployer ses talents et tuer, sentir de nouveau les armes frémir de plaisir entre ses mains, réentendre les gémissements d'agonie et le souffle chaud des combattants désespérés. Vivre n'exigeait que de se confronter à la mort, quitte à la dispenser généreusement.

La Rose parla. Le jeune Fisk était du genre éloquent et bien renseigné. Un atout. Alors que le Radeau représentait déjà un défi en soi qui appellerait l'attention du S.H.I.E.L.D. et du F.B.I., il proposait de reprendre les parts d'un ancien membre de l'organisation et de s'attaquer, ni plus, ni moins, qu'au Baxter Building.

Sans parler de l'architecture, la proie était séduisante et nourrissait de sa richesse technologique les appétits les plus inavouables. La Maggia disposait de machines de guerre nommées "Inner guard", des robots et des armures dont les plans avaient été volés à l'Hydra et qui lui permettait de faire jeu égal avec certaines forces de la nature qui pouvaient s'opposer à elle, les augmenter à l'aide des trésors que recelaient le Baxter Building offrirait à Madame Masque un avantage non négligeable.

Elle ne releva cependant pas l'hésitation sur l'"ami proche". Certaines affaires ne méritaient pas de développement même si l'attachement de la Néfaria à Iron Man n'était guère qu'un secret de polichinelle. En parler ne menait pas à une discussion sereine et épanouie, sauf à comprendre parfaitement la mécanique à six temps de l'esprit de la criminelle, un jeu dangereux.

La Néfaria accrocha son fusil d'assaut contre un filet proche et se jeta sur une banquette inconfortable comme s'il eut été l'un des sofas dispendieux d'un de ses penthouses. Comme une gamine insouciante, elle glissa un bras langoureux dans un filet de maintien qui cascadait sur les parois de l'hélicoptère et passa l'autre sous sa tête. Ses deux jambes se croisèrent, lui donnant des airs de playmates alanguie sur une chaise longue au bord d'une piscine.

- Ce cher Caïd... rêvassa-t-elle en observant le toit du fuselage, il devrait comprendre que le moment est venu de laisser la main...

Les rois devraient toujours saisir lorsque venait le temps de déposer couronnes et lauriers au risque de perdre leur royaume. Ce n'étaient cependant pas ses ennemis qui devaient le regretter et certainement pas une Madame Masque prête à dévorer une bonne part de cette ville.

Après que la Rose eut terminé de présenter son projet, Giulietta se redressa sur ses coudes pour l'observer, lui et tous les autres.

- S'il y a bien une chose que l'on apprend dans notre métier c'est à rêver grand et à agir en conséquence, lança-t-elle énigmatique. Le Baxter Building a effectivement plus d'un attrait. Vous pouvez me compter dans cette opération. Mais... je m'interroge...

Elle regarda un instant dans le vide, mimant une intense réflexion.

- Croyez-vous qu'ils soient aussi fantastiques dans la mort que dans la vie ?

Et elle rit à sa plaisanterie morbide, imaginant déjà quels pourraient être ses ennemis et quelle méthode serait la plus adéquate pour les éliminer...

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- Madame Masque se sent prête à affronter les Fantastiques ;
- Merci pour cette animation ! J'ai adoré !
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