Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales. | Love & Hate [Jean Grey] | Messages : 5222
Date d'inscription : 23/07/2020
Emploi/loisirs : Aventurier, scientifique, super-héros.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Love & Hate [Jean Grey] Mar 6 Sep - 13:36 | |
| Au-dessus du Connecticut, un vaisseau impressionnant mais au design désormais commun pour bien des gens file, à haute vitesse. Son pilote est pressé, et crispé – mais commande avec précision les systèmes.
Il connaît bien le Quinjet. Il l’a souvent bricolé, après tout.
L’appareil de transport principal des Avengers, réalisé en plusieurs exemplaires vu les habitudes de casse, a décollé de New York il y a peu. Grâce aux formidables moteurs de l’engin, la distance est avalée rapidement… mais ce n’est jamais assez vite, au fond. Quand ils sont appelés, quand ils doivent agir, rien n’est jamais assez rapide.
Encore moins aujourd’hui. Encore moins quand il doit se rendre… dans une ville qui a tant marqué le pays, le monde et les super-héros.
Stamford, dans le Connecticut.
Troisième plus grande ville de l’Etat, septième plus importante de Nouvelle-Angleterre. A trente miles de Manhattan. Une ville moyenne. Une cité anonyme, anodine. Hélas devenue célèbre… il y a des années ; par un drame, absolu.
C’est ici que les New Warriors, des super-héros ayant cédé aux sirènes de la télé-réalité, ont attaqué des super-vilains, sans préparer le terrain. Et près d’une école. Ce qui devait arriver… arriva. Nitro, super-vilain déjà responsable de la mort du premier Captain Marvel, a utilisé son pouvoir de s’auto-exploser pour s’en prendre aux New Warriors. Avec l’école, à proximité. Six cent morts. Dont soixante enfants.
Cela a marqué. Cela a bouleversé. Cela a provoqué une folie législative, qui a mené à la Guerre Civile entre Iron Man, tenant d’une ligne ferme pour recenser les super-héros et leur imposer une discipline, et Captain America, dédié à la liberté sous toutes ses formes.
Le temps a passé, depuis ; mais Stamford demeure marquée… et les super-héros, aussi.
Alors, quand les officiers de police de Stamford ont appelé les Avengers à l’aide, il a fallu venir ; vite. Et sentir le cœur se serrer, en voyant de nouvelles scènes de destruction.
Non pas près d’une école – mais près d’un centre d’insertion des gens en difficulté. Jeunes compris.
Un cordon de sécurité est installé autour des ruines. Le Quinjet se pose, et son pilote en sort rapidement. « Bonjour. Je suis venu aussi vite que j’ai pu. »Son pas lourd résonne avec de nombreux bruits métalliques. Il essaye de sortir, et de paraître bien ; il ne l’est pas.
Dane Whitman n’a pas été moteur durant la Guerre Civile – mais il l’a vécue. Et c’est clairement un mauvais souvenir. Il aurait aimé ne pas venir, ne pas se rendre ici ; mais Stamford a appelé. Et il est temps que les super-héros répondent convenablement à la ville.
« B’jour. Merci de votre venue. »
Un officier de police se présente à lui ; un seul. Les autres restent derrière, crispés et immobiles. Sans le saluer. Les traces demeurent.
« On a une crise, là. Regardez, on a des images. »
Sur un écran portable, l’officier montre des extraits de vidéo-surveillance, à proximité. L’on y voit ainsi une femme, foncer vers le centre.
Elle le brise.
Elle anéantit la porte, puis les murs ; et s’acharne à anéantir, chacune de ses pierres. Cela dure peu de temps, mais l’effet est terrible.
Le centre s’écroule sur lui-même… mais cela ne s’arrête pas là. La femme émerge un moment des gravats ; avec une enfant.
Et elle…
Elle semble la frapper. La femme, clairement une surhumaine, semble frapper une enfant.
Dane grimace et se crispe. Parce que… rien de bon ne semble pouvoir sortir de tout ça, clairement. « O… kay. Est-ce que vous avez pu… » « On l’a identifiée, ouais. Elle s’appelle Joanna Cargill – connue comme Frenzy. Une Mutante. Fille d’un vétéran américain, qui a eu la main lourde sur elle. Elle semble… invincible, ou presque ; une Madame Muscle, quoi. Elle a été avec Apocalypse, les Acolytes, et les X-Men. »
L’officier hausse les épaules ; comme si lier les héros mutants à leurs ennemis avait du sens, maintenant.
« Elle est encore dedans. Un peu de la structure demeure… mais on n’sait pas ce qu’il en est. Ni ce qu’elle veut. Ni si… la p’tite va bien… » « Je vois. »Whitman acquiesce, puis lève les yeux ; et soupire. Fichue journée, pense-t-il. Fichu appel. Fichu Stamford. Fichu métier… |
| | Re: Love & Hate [Jean Grey] Mer 7 Sep - 0:32 | |
| "Professeur ? Quelle bonne surprise. Entrez, je vous en prie." Dit-elle dans un chaleureux sourire en ouvrant la porte de la maison qu'elle occupe avec Scott, relativement excentrée de celles des autres Mutants.
Comme beaucoup de personnes de son âge, qui ont d'abord été élevés à l'Institut avant d'en devenir des professeurs ou des membres importants, Jean a toujours eu du mal à l'appeler autrement que professeur. C'est un titre, en même temps que c'est un surnom affectueux, dans un sens.
"Scott n'est pas à la maison." Précise-t-elle alors qu'il passe le pas de la porte d'entrée.
Rien d'étonnant à cela à vrai dire... Ces derniers temps il s'est pour ainsi dire transformé en véritable courant d'air. C'est à se demander si Tornade ne lui a pas enseigné quelques petits trucs et astuces en cachette, tellement elle a du mal à lui mettre la main dessus. Parfois elle se couche sans lui et s'éveille tout aussi seule. Pour autant elle sait qu'il a dormi avec elle, dans la mesure où les draps de son côté sont froissés et que des vêtements différents trônent variablement sur le dossier de la chaise, mais aussi quand elle a de courts moments de réveil pendant la nuit et que ses doigts le cherchent à tâtons par habitude, et le trouvent.
"Ce n'est pas grave, je ne resterai pas longtemps. C'est toi que je viens voir Jean." Lui répond il d'une voix assez sombre.
Intriguée, haussant brièvement un sourcil, Jean le conduit dans le vaste salon et lui sert un verre d'eau, avant de prendre place sur un fauteuil face à lui. Respectant un silence presque religieux, elle attend qu'il lui explique le motif de sa présence. Raison qu'il ne laisse pas en suspend bien longtemps.
"J'aimerais que tu partes pour les Etats-Unis. A Stamford dans le Connecticut. C'est assez urgent, il faudrait que tu t'y rendes sur le champ. Magik t'attend dehors pour t'y téléporter."
"C'est si grave que ça ?"
"Ca commence à être inquiétant, en effet. Nous avons détecté un pique d'activité Mutante dans cette ville et Cerebro m'a très vite permis de confirmer qu'il y a un problème avec Frenzy. Il faut s'occuper d'elle avant que les humains ne le fassent. Et dans la mesure où nos relations avec les humains sont de plus en plus complexes, comme tu le sais, je préfère que tu t'en charges."
"Très bien."
En une fraction de secondes, la tenue de métal parfaitement assortie à ses yeux, bien qu'elle n'ai pas été conçue pour ce seul effet de style, recouvre son corps comme une seconde peau. Nul besoin d'en dire d'avantage. En tant que membre du Conseil, elle est parfaitement au courant de la tension très palpable qui règne entre les siens et les humains. Elle ne date malheureusement pas d'hier, mais est clairement montée d'un cran ces derniers temps. Notamment à cause de Magneto, au hasard.
Jean se garde bien de le faire remarquer à Charles-Xavier. Il est parfaitement au courant et n'en a que trop conscience par ailleurs. Ils sont sur la même longueur d'ondes sur ce sujet. Ils l'ont toujours été. Le Professeur et Grey font partie des quelques Mutants qui croient encore qu'une réconciliation est possible. Et bien qu'ils se heurtent de plus en plus au dénigrement de leur communauté, sur ce point précis, ils gardent tous deux l'espoir que cela puisse arriver. Qu'un jour... humains et mutants soient capables de vivre en harmonie. Utopie ? Peut être.
"Une dernière chose Jean." Dit-il alors qu'ils sortent de la maison et qu'elle s'apprête à rejoindre Magik qui les attend sur le porche.
"Un Avenger est déjà sur place."
Elle acquiesce en silence. Un Avenger ne devrait pas être un problème. Elle a conservé de bons rapports avec la majorité de ceux qu'elle connait. Et ça se trouve... celui ou celle déjà sur les lieux, sera peut-être heureux de constater que les Mutants ne laissent pas leurs criminels faire n'importe quoi en toute impunité.
Stamford, Connecticut.
"C'est un peu plus compliqué que ça."
Une voix féminine, assez douce et au timbre aimable, se distingue tout autour d'eux, comme venant de partout et nulle part à la fois, avant que Jean n'apparaisse dans un halo lumineux.
"Black Knight, c'est un plaisir de te revoir. On m'a envoyée pour vous aider." Dit-elle dans un franc sourire au grand gaillard en armure, tout en faisant fit de la mine décomposée, voire légèrement terrorisée du policier, qu'elle salue également dans un sourire.
Cela ne pouvait pas mieux tomber... Car cela fait un moment que les deux héros se connaissent. Black Knight, chef des Avengers de son état, faisait partie de l'escouade qui a retrouvé le cocon dans lequel elle était emprisonnée par Phénix, il y a bien des années de ça. C'est grâce à lui, ses compagnons et les Fantastic Four, qu'elle a réussi à en sortir et qu'après une période de dur labeur, à retrouver également des souvenirs perdus. Elle lui doit beaucoup, en plus de la vie. Peut-être va-t-elle enfin pouvoir régler sa dette aujourd'hui.
"La peau de Frenzy est incroyablement dure, elle résiste pratiquement à tout type de blessures et les variations de températures, même très importantes, n'ont que peu d'effet sur elle. Physiquement, elle est très forte, rapide et agile. Cependant... " Les doigts de jean s'élèvent dans les airs pour se poser sur ses tempes en un geste à peine effleuré.
"Elle n'a aucune résistance face aux pouvoirs psychiques."
Notamment l'une des raisons pour lesquelles c'est elle que l'on a envoyée. Instantanément, la mercenaire en rage se fige, comme stoppée en plein mouvement. Le bras en l'air au-dessus de sa tête, Frenzy tremble comme une feuille pour contrer l'étreinte de Grey. Peine perdue... elle n'a pas la capacité de se défaire de son emprise. Surtout pas elle. Et surtout pas face à une Oméga comme Jean, dont le niveau lui est plus que nettement supérieur. *Joanna, ça suffit maintenant. Tu ne feras plus aucun mal à cette enfant. Tu vas devoir répondre de tes actes et t'en expliquer devant le Conseil.* Rapidement, et sans qu'il ne soit en mesure de le détecter avant que sa voix ne se distingue dans son esprit, Jean a tissé un lien psychique avec l'Avenger, dans un souci de transparence. Ainsi... entendra t'il tout ce qu'elle dira à la mutante, mais également tout ce que celle-ci lui répondra. Et, s'il le souhaite, il pourra également utiliser ce biais pour communiquer. Soit uniquement en direction de Jean, soit des deux. Ils se sont déjà retrouvés dans cette situation au moins une fois. Raison pour laquelle elle ne prend pas la peine de le prévenir, même si l'émergence d'une voix étrangère dans son esprit ne sera sans doute pas sans le surprendre sur le moment. |
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Re: Love & Hate [Jean Grey] Mer 7 Sep - 12:40 | |
| « Oh. »Une expression de surprise glisse sur le visage de Dane Whitman, alors qu’une personne apparaît au cœur de la crise – et prend les choses en main. Littéralement.
Jean Grey.
Mutante. Première élève du Professeur Xavier. Première X-Woman. Au cœur d’un imbroglio sur le Phénix – ne nous lançons pas dessus. Epouse de Cyclope. Membre de la famille royale des X-Men, hein. Future héritière du trône, avec Monsieur Parfait Aux Yeux De Braise. Su-per. « Bon… jour. »Il sourit. Crispé, vraiment ; mais il sourit. « C’est… ouais. Un plaisir. »Il essaye de faire bonne figure – pour lui, pour les Avengers ; devant la police, aussi. Ça ne fonctionne pas vraiment.
L’officier de liaison a reculé, en la voyant arriver. Les autres se sont rapprochés, et forment une sorte de cordon. Une garde rapprochée. Pas hostile ; pas encore. Mais clairement pas positive et sympathique. « Euh… merci… ? Pour les infos. Merci, ouais. »Dane soupire, et secoue la tête. Ridicule ; il est ridicule. Il a déjà croisé Jean Grey. Il connait Jean Grey. Bigre, il a même déjà aidé Jean Grey – en la sortant de son cocon, et en identifiant les énergies avant Reed Richards. Il n’est pas stupide. Il n’est pas débile.
Il est le Chevalier Noir. On se reprend ! « Merci, oui. C’est… pratique, que Frenzy ne soit pas protégée par la télépathie – mais je dois quand même vous avertir. Le sujet reste tendu, au niveau débat public, et il n’a pas encore été fixé de cadre pour une telle interv… »Il s’arrête, cependant. Il se fige. Parce que Jean agit.
Jean enclenche une action télépathique, pour bloquer le bras de Frenzy – mais aussi lui parler. Et intégrer directement Dane à la discussion. C’est bien. C’est appréciable. C’est poli. C’est troublant, quand même.
Whitman grimace, se bloque sur ses pieds alors que son esprit tente de se remettre ; ça va venir. Il a vécu et subi un Gann Josin – un mariage psychique avec une Eternelle, Circé. Une épreuve qui a failli anéantir sa psyché, et le rendre fou. Il en est revenu. Ce n’est pas un petit échange télépathique qui va le briser… même s’il laisse d’abord Frenzy répondre. Elle qui est figée dans les ruines, également crispée.
*Jean. Bien sûr. Je savais que l’on m’enverrait un toutou – je me demandais si ça serait un roquet de Xavier, ou un molosse de Magneto. Apparemment, mon ancien gourou ne me respecte pas assez pour envoyer ses sbires ; parfait. J’ai bien fait de renoncer aux Acolytes.*
Joanna a jadis apparu au groupe de disciples de Magneto, mais en est revenue. Difficilement, appremment.
*Et arrête tes simagrées. Je sais bien que tu joues le jeu des Scans Plats, pour m’enfermer.*
Scans Plats. Terme agressif et vulgaire pour désigner les Humains, aux capacités plates, par rapport aux Mutants. Ce n’est pas beau, non.
*Je ne répondrais à rien, devant personne. J’agis ici pour le Bien commun – notre Bien commun. Tu ne sais pas tout, Jean. Tu ne sais pas ce qu’ils faisaient ici. Le Conseil validerait ce que je fais. Bordel, le Conseil valide bien pire, ailleurs !**Hem. Pardon. Excusez-Moi. Bonjour, Dane Whitman, Chevalier Noir ; Avengers.*Il grimace, alors qu’il se force à penser pour intervenir. C’est étrange ; pas fluide. Pas agréable.*Je viens aider. S’il y a des crimes commis ici, je suis habilité à intervenir – mais je vais devoir vous appréhender aussi, Madame Cargill. Pour les dégâts causés. Et vous en répondrez devant la justice… américaine. Pas le Conseil. Qui n’a pas autorité ici, je le rappelle.*Dane se force à tourner le regard, et à figer un air entendu et déterminé sur Jean. Il ne cèdera pas. Lui sait ce qu’est le Conseil, car il a eu l’honneur d’y être reçu ; mais quand même. Il ne cèdera pas… et ça risque de poser des problèmes. |
| | Re: Love & Hate [Jean Grey] Mer 7 Sep - 21:03 | |
| Il est marrant cet Avenger... ça fait des années qu'ils se connaissent et c'est toujours la même chose. A chaque fois. Il enclenche le moteur diesel, qui met un peu de temps à chauffer, puis il cale deux-trois fois, finit par démarrer plus ou moins laborieusement et finalement la vouvoie. Elle n'a jamais compris la raison de ce comportement et s'est bien gardé d'aller fouiller dans son esprit pour comprendre. Ce ne sont pas ses méthodes. Du moins... pas tant que Phénix n'est pas dans les parages pour lui pourrir la vie. Quoi qu'il en soit, c'est assez drôle de le voir faire. Son attitude est vraiment en opposition radicale avec l'image du grand guerrier balèze capable de vous envoyer rouler à un kilomètre de distance d'une simple pichenette.
Elle lui sourit tout du long pour le rassurer. Mais ça n'a vraiment pas l'air d'avoir l'effet escompté. Cependant... une fois qu'il est lancé il parle un peu trop parfois. Ce n'est pas comme si ils avaient du temps à perdre, et pas comme si Frenzy ne retenait pas au moins un otage, une enfant qui plus est. Alors, quitte à paraître un peu impolie -aux grands maux les grands remèdes- elle le coupe légèrement dans son élan. Est-ce vraiment le moment de parler procédure ? Chaque urgence à sa place, et le problème de paperasse peut largement attendre.
La réaction de la mutante figée ne se fait guère attendre. Connaissant son charmant caractère et à en juger par les traits de son visage aussi lisses et paisibles que d'habitude, ça n'a pas l'air de perturber ou d'étonner Jean outre mesure. * Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir Joanna * Lui répond elle d'une voix aussi douce que la sienne est agressive, aussi posée que la sienne est excitée. * Tu fais erreur. Je ne joue le jeu de personne. Mais tu outrepasses tes droits. Laisse partir cette enfant, que je puisse à mon tour défaire mon étreinte et parlons calmement. Pour l'instant il n'y a que de la pierre brisée, tout est encore rattrapable. Alors reprends tes esprits et cesse de nous causer des problèmes. * Oui "nous". Car, comme à chaque fois qu'un mutant déraille, c'est toute la communauté qui va en faire les frais. Les humains sont les rois de l'amalgame. Oh pas tous, fort heureusement, mais la grande majorité tout de même. Combien de fois ont-ils mis tous les mutants dans le même panier... pour les actes d'une poignée d'entre eux, à peine. * Et bien explique-moi, Joanna. Je ne demande qu'à comprendre. Je te le répète cependant une dernière fois. Laisses cette enfant tranquille. Sinon je serai obligée de la récupérer moi-même. * C'est juste après ces quelques mots que l'Avenger prend la parole. Il ne semble pas très à l'aise avec ce procédé, ce qui peut parfaitement se comprendre. Mais il se débrouille plutôt bien.
Sauf que...
Jean coupe immédiatement la liaison entre eux dès que les mots "je viens aider" s'envolent de l'esprit de l'humain vers celui de son homologue. Frenzy n'entendra pas un mot de plus. L'avantage, lorsque l'on est dans l'esprit de quelqu'un, c'est que l'on identifie clairement chaque pensée, chaque intention, avant même que son propriétaire légitime n'en ait véritablement conscience. Les pouvoirs de l'inconscient et du subconscient sont bien réels. Elle en sait quelque chose. Mais il n'est pas donné à tout le monde de les maîtriser, et c'est fort heureux finalement.
Ainsi survient le blocage. Oh il ne s'en rendra pas compte... il n'a pas cette capacité. Mais elle n'a pas l'intention de lui cacher, quoi qu'il en soit. Alors sa voix s'immisce donc de nouveau dans son esprit, mais uniquement dans le sien cette fois. * Ôte-moi d'un doute Chevalier. La négociation ce n'est pas ta tasse de thé non ? * Bien que ses lèvres ne bougent pas, elle pose malgré tout sur lui un regard amusé, assorti de son doux sourire habituel. N'a-t-il donc rien appris au contact des Mutants ? Pourtant il en va de même pour les super héros et les super vilains... Globalement, pour tous ceux qui s'extirpent de la masse, s'en différencient de par leurs capacités particulières ou leur nature. Parfois les deux. On ne pousse pas quelqu'un doté de tels pouvoir dans ses derniers retranchements, pas quand on peut l'éviter et surtout pas quand il retient un otage. Charles-Xavier a visiblement bien fait de l'envoyer... * L'objectif n'est pas de la braquer d'avantage... tu te souviens ? Tu vois bien que sa rancoeur est dirigée contre les humains. Ce n'est donc pas en lui promettant d'avoir à subir votre jugement que ça va arranger quoi que ce soit. * Elle extirpe un léger soupire avant de poursuivre. * Concernant ta requête et le rappel que nous n'avons aucune autorité ici. Fort bien, c'est entendu. Dans ce cas nous attendons dès demain les milliers d'êtres humains qui ont persécuté les nôtres pendant des années sans raison et nous attendons bien évidemment parmi eux tous les membres du gouvernement des États-Unis, dont votre président, afin qu'ils répondent de leur crime gratuit contre les Mutants durant l'opération tolérance zéro. Puisque tu sembles si soucieux de justice, je suppose que tu n'y verras donc aucun inconvénient. * L'opération zéro tolérance... l'un des pires génocides mutants que l'humanité ait sur les mains. Pour quelque chose dont ils n'étaient pas responsables, pour quelque chose qui n'était pas de leur fait et auquel ils ne pouvaient simplement rien changer. Ce n'étaient pas eux qui avaient fixé les règles. Pas eux qui avaient défini que pour gagner cette guerre, il fallait que les héros humains se sacrifient. Mais il avait visiblement semblé très facile de tout leur mettre sur le dos pour justifier les violences à leur égard. Comme toujours. Comme depuis des années. Comme depuis qu'elle était enfant.
La voix est douce, posée, sans aucune colère ni agressivité. Elle s'adresse à lui exactement de la même manière que lorsqu'elle les avait salués. Mais son regard est cependant tout autre à cette minute. Il est plus sévère, plus autoritaire. * J'espère que tu me fais assez confiance pour me croire quand je te dis qu'elle aura à répondre de ses crimes envers vous et envers nous. Si nous devons commencer à partir du principe que vous répondez des crimes sur les humains et nous sur les mutants, je pense que tu sais d'ores et déjà que la balance ne va pas du tout pencher en votre faveur. Laisse moi m'occuper d'elle. C'est plus raisonnable ainsi et ça évitera de souffler sur les braises d'une entente qui ne tient déjà plus qu'à un fil. Tu le sais, je le sais. Et si ça peut te rassurer, je te tiendrai informé de son cas. Alors évitons de compliquer les choses si tu veux bien. Nous sommes d'accord ? * Elle ne te la laissera pas. Ce n'est même pas la peine de compter là-dessus.
S'il accepte sa proposition, Jean rétablira le contact avec Joanna, qui doit sans doute pester et se demander ce qu'ils fabriquent. Mais dans le cas contraire... la communication sera rompue et ils auront à faire face à un autre style de rapports. |
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Re: Love & Hate [Jean Grey] Jeu 8 Sep - 9:55 | |
| Dane Whitman reste silencieux, alors que Jean Grey réagit aux échanges télépathiques – d’abord aux quelques mots… non, aux quelques pensées de Frenzy. Puis aux siennes. Elle n’est pas contente.
Il demeure figé, immobile, crispé physiquement, tandis que son esprit reçoit les remontrances de la Mutante. Il sent, à la fin, qu’il peut participer – et force son corps à former une grimace, dans le monde réel. Pour exprimer clairement son sentiment, en parallèle de ses pensées.*Non.*La réaction est directe. Pas brutale. Pas agressive. Pas violente. Mais directe, oui.*Enfin si, bien sûr, sur beaucoup d’aspects. Ecoutez, Jean, je… bon, bref. Ecoute, Jean. Ou plutôt lis, mes pensées. Bref, ouais. Je vois bien que sa rancœur est dirigée contre les Humains – et j’avais bien identifié l’urgence, avec la fillette ; mais ce n’est pas mon premier rodéo. Du peu que je sais de Frenzy, elle est super-forte. Or, je l’ai vue frapper la p’tite – et la p’tite n’a pas eu la tête arrachée. Ça veut dire qu’il y a quelque chose. Que la p’tite n’est pas forcément comme on le pense. Non ?*Il faut sûrement y reconnaître une logique, assurément.*Donc déjà… je préférais jouer la montre, pour en savoir plus ; et décider quand affronter qui. Maintenant oui, Frenzy a du ressentiment envers les Humains – et ça s’entend, ouais. Mais… c’est vraiment utile de remonter à l’Opération Tolérance Zéro ? Dans deux minutes, tu vas m’évoquer Genosha ? Je sais pas, hein, je demande.*Dane parvient à hausser les épaules, physiquement. Il en est fier.*Mais… si je sais, si j’entends, si je partage vos doutes sur les pratiques gouvernementales, et si je ne peux imaginer ce que vous avez vécu… Ce n’est pas possible, en fait. Ce n’est pas possible de débarquer de nulle part, en pleine opération locale, nationale, et prendre la main, et exiger d’emporter l’agresseuse dans ton pays. Votre pays. Jean, tu sais que j’ai été ravi de visiter Krakoa, et de voir le Conseil ; je vous soutiens. Mais… il y a des règles, des lois. Des lois internationales, sur l’extradition ; et ce n’est pas automatique. J’entends complètement que vous n’avez pas confiance en les Humains et leur système, ici. Mais… vous ne pouvez pas jouer aux cowboys, et décider de passer outre. Vous ne serez plus audibles, alors, et vous ferez le lit de vos opposants.*Il soupire légèrement, et enchaîne.*Je propose que… les Avengers la gardent prisonnière, et voient avec l’Amérique et Krakoa pour l’extrader. En attendant, elle sera chez nous. Okay ? Ca… te va ?*Il l’espère, ça semble une bonne solution ; très bonne, même. Hélas…
Hélas, les événements se précipitent, alors que Joanna Cargill relance son versant de la discussion télépathique. En réussissant, malgré le blocage, au prix d’une volonté farouche, à former un sourire mesquin, là où elle se trouve.
*Je suppose que ça papote entre vous sur la suite, mmh ? Bande de crétins. Toujours à parler, plutôt qu’agir. Ça laisse le temps à la gamine de récupérer le robot, et de le relancer. Vous allez le sentir passer.*
Robot ? Frenzy n’en dit pas plus, mais Jean peut voir, via les yeux de Joanna, de quoi elle parle. De qui elle parle.
« Peuh ! J’en ai assez d’attendre ! On m’a promis des Mutants à picorer, et je me retrouve avec une GI Jane invulnérable ! Albert, je veux des Mutants à picorer ! ALBERT ! »
Une voix enfantine résonne dans les ruines du centre local, alors que Jean découvre son origine.
« Bien enreg – bzzt – istré, Elsie Dee. Recherches en – bzzt – cours. Nous accompl – bzzt – irons notre nouveau program – bzzt – me. »
Une voix mécanique et brisée lui répond, tandis que la Mutante peut, en remontant dans ses souvenirs, se rappeler de leurs identités. Albert et Elsie Dee. Deux androïdes créés par les Reavers, pour détruire Wolverine ; mais qui ont rejeté leur programme, et sont devenus des alliés des Mutants. Enfin… en principe.
Cela semble avoir changé… |
| | Re: Love & Hate [Jean Grey] Mar 13 Sep - 18:11 | |
| L'un des sourcils de Jean se hausse furtivement, accentuant d'avantage l'impression de sévérité qui se dégage de son regard. Comment ça... non ? Heureusement il rattrape le coup. Ou plutôt... il affine sa pensée, car ce "non" presque catégorique pouvait concerner bien des choses et, en l'occurrence, porter fortement préjudice. A l'un, comme à l'autre. * Et elle peut aussi avoir retenu sa main pour différentes raisons. Tout est effectivement possible, ton hypothèse, comme tant d'autres... Mais quoi qu'il en soit, et pour l'heure, c'est une enfant que l'on violente que nous avons sous les yeux. Tu veux vraiment courir le risque d'attendre pour voir si elle n'est vraiment qu'une simple enfant ? Allons Chevalier... j'ai une totale confiance en tes capacités et en les miennes. Si cette enfant s'avère ne pas être ce dont elle a l'air, nous gèrerons. * "Nous". Encore une fois. "Tes" capacités, bien avant les siennes. Quand les humains, civils et super-héros confondus... finiront-ils par comprendre qu'il vaut mieux avoir les Mutants de leur côté, plutôt que l'inverse... * Genosha n'est pas du fait des humains. L'opération tolérance zéro si, et jamais personne n'a envisagé de ne serait-ce que s'excuser pour tous les morts et toute la souffrance engendrés. Si les rôles avaient été inversés, comment réagirais-tu à ma place ? Donc cela me semble tout à fait à propos au contraire. * Elle s'adresse à lui avec courtoisie, mais elle ne semble pas plus prête à lâcher le morceau que lui. Si c'était dans son tempérament, elle ne serait pas chargée des relations avec les humains depuis autant de temps... C'est qu'il faut parfois un peu de poigne avec ces bêtes là. * Prendre la main ? Voyons Chevalier... si j'avais voulu prendre la main je vous aurais tous immobilisés et je serais repartie avec elle sans que toi ni personne ne puisse rien y faire. L'ai-je fait ? Non. Je ne suis pas là pour causer de souci à qui que ce soit. En dehors d'elle... bien sûr. Je me suis contentée de faciliter la communication et de l'immobiliser pour te simplifier la tache. Et c'est cela que tu appelles prendre la main ? * Bien que sa voix reste aimable, on la sent clairement un peu vexée, et pour cause. Car bien qu'il ne soit pas particulièrement proches, elle estime, ou plutôt estimait, qu'il la connaissait suffisamment pour ne pas apposer un jugement de valeurs de cet ordre, de manière aussi radicale en plus.
Jean le dévisage quelques secondes, prenant visiblement le temps de réfléchir à sa proposition. Puis, délicatement, sa voix s'immisce doucement dans son esprit une nouvelle fois. * Très bien, c'est entendu. * Souhaitant qu'il apprécie qu'elle accepte le compromis et la marque de confiance à sa juste valeur, quand lui ne lui en octroie pas la moindre visiblement. Voilà sans doute la raison principale pour laquelle c'est elle que le Professeur a choisi d'envoyer... afin de ne pas rajouter un conflit à la liste déjà fort longue.
Lorsque Jean rétablit la communication avec Frenzy, celle-ci ne se prive pas pour les narguer dans la seconde qui suit. Et ce qui suit... précisément... extirpe un profond soupir à Jean. * Bien... il semblerait que nous ayons chacun raison. Cette enfant n'était pas ce qu'elle paraissait être, et nous n'aurions pas du perdre de temps à bavasser... Enfin, quoi qu'il en soit, nous en sommes là maintenant. * Jean garde son attention focalisée sur Frenzy car, contrairement à ce que son acolyte Avenger pourrait peut-être s'imaginer, elle n'a pas du tout l'intention de la laisser dans cet état si Elsie Dee envoie Albert s'en prendre à la mutante. Aux aguets, son esprit étroitement connecté à celui de Frenzy, il suffira d'un geste de la part de la petite blonde pour que l'épouse de Cyclope relâche immédiatement la pression qu'elle entretient sur les membres de la mutante.
Sans ajouter quoi que ce soit de plus, ni même répondre à Elsie Dee qui semble clairement avoir retourné sa veste, ou être atteinte dont ne sait quel syndrome anormal, Jean pose les yeux sur Dane alors que sa main s'élève doucement dans les airs, balayant la scène qui se déroule à quelques dizaines de mètres d'eux.
Tu veux gérer ? Mais vas-y... fais toi plaisir, Avenger. |
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Re: Love & Hate [Jean Grey] Mer 14 Sep - 14:00 | |
| « … mais bordel de merde. »Une réaction de pure surprise, un peu vulgaire mais très sincère, s’échappe des lèvres du Chevalier Noir – de ses vraies lèvres. Et non de ses pensées.
Le choc est tel que Dane Whitman sort de la conversation télépathique, et en vient à frissonner physiquement.
Ça fait quelque chose, oui.
Ça fait quelque chose de voir une petite fille troublante – avec un Wolverine-cyborg (Wolviborg ?), en sale état. Surtout après des échanges télépathiques un peu vifs.*Euh… vous les connaissez ? Tu les connais ? Je… pense que tu as plus d’expérience que moi avec eux, Jean. Est-ce que… tu peux me mettre au courant ? Qui sont-ils ?*Il grimace, et relève Excalibur – dégainée par principe, et baissée par surprise.*Je… ah. Je suis navré, Jean, je… je me comporte comme un crétin. Excuse-moi.*La Mutante peut sentir toute la sincérité du chef des Avengers – ainsi que la pression qu’il se met, à assumer ce rôle public qui lui paraît trop lourd pour lui.*Est-ce que… est-ce qu’ils sont…*Mais la pensée ne va pas au bout – elle s’évapore, quand Elsie Dee prend directement la parole.
« Allez, ça suffit ! Je m’ennuie ! On ne nous pas mis un nouveau programme pour procrastiner ! On a un bilan à atteindre ! »
La petite fille se redresse, se relève – et s’avance, au cœur des ruines du centre d’accueil. Pour se rapprocher du cordon de sécurité… et interpeller directement les policiers, et les deux super-héros à proximité.
« Partez d’ici ! Tous ! Les Humains ne sont pas adaptés à confronter les abominations mutantes ! La criminelle Frenzy a attaqué une initiative privée, validée par les autorités ! Orchis vous commande d’évacuer, et vite ! »
Orchis ; le mot est lâché. Personne, ici, ne sait ce qu’il concerne – pas même Dane, même s’il sent que rien de bon ne peut en sortir. Il a raison, mais seule Jean ignore les horreurs concernées.
Orchis est la réponse des extrémistes humains à Krakoa ; et ils ne reculent devant aucune bassesse pour s’organiser, face à la menace mutante. Pour l’anéantir. Pour les anéantir. Tous.
« Mais… Albert, je crois qu’ils ne comprennent pas ! Ils ont besoin d’être motivés ! »
« Bien – bzt – enregistré, El – bzzt – sie Dee. »
Albert, le Wolviborg, acquiesce – et fait résonner un bruit terrifiant, qui crispe tous ceux présents ici.SNIKT SNIKTElles sortent ; toutes les six. Des deux côtés.
Albert sort le griffes – et s’approche des policiers, qui commencent évidemment à paniquer. Et si eux paniquent… La foule va exploser. Et les drames vont arriver.*Jean ! Je me lance en blocage ! Dis-moi ce qu’il faut savoir sur eux !*Sans attendre, Dane réagit au quart de tour, et se projette directement dans l’action. Vers la menace.
Il lève Excalibur, et file ; sans hésiter.*Et je voulais te dire… ouais, Genosha n’a pas été provoqué par des Humains ; pas juste par eux. Cassandra Nova a dirigé tout ça, mais s’était alliée à un Trask pour ses nouvelles Sentinelles. Je n’ai pas vécu dans mes chairs ce que vous avez vécu. Mais… j’ai été aux Croisades, durant ma chienne de vie compliquée. J’ai vu comment des hommes et des femmes s’abaissent à anéantir d’autres hommes et femmes, pour la simple raison qu’ils avaient une foi ou une couleur ou un mode de vie différents. Le Mal est en nous tous, Jean. Je suis désolé que les Mutants l’aient tant subi – et je soutiens votre initiative. Mais… pas sur tout. M’enfin, on en reparlera… si je ressors entier de tout ça !*Whitman serre les dents, et ferme son esprit pour se lancer dans l’action ; et laisser son corps gérer.
Tandis que, un peu plus loin, Frenzy demeure figée – et fixe son attention, et son esprit, sur Jean elle-même.
*Tu devrais me libérer, rouquine. Tu sais que je peux aider ; que je dois aider. Ton p’tit chevalier va se faire écraser, et ça ne sera pas bon pour Krakoa…* |
| | Re: Love & Hate [Jean Grey] Mer 14 Sep - 22:14 | |
| Jean extirpe un soupir, tout autant de dépit face au revirement soudain de la gamine et son acolyte aux allures d'un Logan ravagé, que de soulagement quand l'Avenger semble enfin réaliser qu'il est vraiment dans l'intérêt de tout le monde qu'ils collaborent. Dommage qu'il ait fallu en arriver là pour qu'il l'entende... mais mieux vaut tard que jamais. * Tout va bien Chevalier, ne t'inquiète pas de ça. * Elle n'a guère le temps de le briefer sur les deux comparses, qu'Elsie Dee lance une phrase qui fige instantanément Jean sur place. Orchis... le "nouveau programme" mentionné trouve ainsi son explication, peu de temps après qu'il ait franchi la barrière des lèvres de ce qui ressemble à une enfant, mais en est tout sauf une. * Dane, nous allons avoir besoin de renfort et la plus proche se trouve devant nous. Elle répondra de la casse qu'elle a occasionné, mais crois moi sur parole quand je te dis que dans cette histoire ce n'est pas elle l'ennemie et que nous allons avoir besoin d'elle, que tu vas avoir besoin d'elle. * Car à peine a-t-elle prononcé ces mots, comme pour illustrer le fait qu'il va vraiment avoir besoin de Frenzy en soutien, un gigantesque dôme d'énergie, dont elle est l'épicentre, se déploie tout autour de Jean. Il couvre rapidement une grande distance, protégeant civils et policiers dans un périmètre plus que confortable. C'est par ailleurs la première fois qu'elle l'appelle par son prénom... qui semble être sorti très naturellement.
Suivant le plus petit de ses mouvements, une sphère transparente, dont on ne devine la présence que par les quelques reflets bleutés qui parcourent sa surface, s'érige également tout autour du corps de l'Avenger et de celui de... Frenzy. * Elie Dee et Albert. Ils n'ont d'humains que l'apparence, ce sont des androids. C'est pour ça que Frenzy la frappait sans ménagement. Il en faut beaucoup pour la mettre hors d'état de nuire. A la base, ils ont été créés pour détruire Wolverine, d'où la ressemblance entre Albert et lui... Mais le cours d'un évènement à changé les choses. Il faut savoir qu'Elie Dee est bien plus qu'un android. C'est un pur génie avec une mentalité d'enfant et elle a de réels sentiments. Ce sont ses émotions qui l'ont placée du côté des Mutants, alors qu'elle avait été créée pour être leur ennemie à l'origine. Aujourd'hui... l'Orchis a vraisemblablement manipulé son IA pour qu'elle se retourne contre nous. * Jean fait une courte pause alors que ses poings se serrent. L'Orchis... L'Avenger doit sans doute ignorer de quoi il retourne. Et ce n'est pas vraiment le moment de rentrer dans de longues explications supplémentaires, qui n'apporteraient pas grand chose à la situation présente par ailleurs. Pour l'heure... l'urgence revient à maîtriser les deux anrdoids. * Albert possède une force surhumaine. C'est un génie de l'informatique qui a facilement plusieurs générations d'avance sur la période actuelle, et il possède les mêmes armes que Logan, comme tu peux le voir. Cependant ses griffes ne sont pas en adamantium, donc elles peuvent peut être être brisées. Il possède également une vision infrarouge et son armure est à l'épreuve des balles. Quand à Elie Dee, son IA est tellement évoluée qu'elle est capable de se mettre à jour seule, qu'importe le moment ou le lieu. Son intelligence et sa faculté d'analyse sont nos plus grands problèmes aujourd'hui. Et si cela n'a pas changé... elle est remplie d'explosifs. Evidemment... tout cela est sans compter le nouveau programme qu'elle a mentionné tout à l'heure. Je ne sais pas dans quelle mesure ni comment ils ont pu être optimisés. * A peine achève-t-elle de briefer Whitman que la voix de Frenzy s'immisce dans sa tête. Posant ses prunelles claires sur la mutante, Jean acquiesce en silence. Oui elle le sait. Et oui elle a raison... ils ont besoin d'elle. Mais cela ne dépend pas que de Jean. Si elle aspire à apaiser les relations entre humains et mutants, cela passe forcément par les beaux préceptes qu'elle prône. Elle encourage l'Avenger à collaborer depuis le départ, elle ne peut donc l'exclure de cette décision. * Je sais que tu as beaucoup de coeur Chevalier. Mais comme tous les hommes, qu'ils soient humains ou mutants, exprimer tes sentiments, tes réels sentiments, ça n'est pas ta tasse de thé. Si ça peut te rassurer, mon mari est comme toi. Mais nous en reparlerons oui, au calme et autour d'un verre, entre ami. * Elle ponctue ses mots d'un sourire qui se veut chaleureux et engageant. |
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Re: Love & Hate [Jean Grey] Jeu 15 Sep - 12:20 | |
| *Ah. Un verre. Ouais, super idée – sauf si mon petit tango avec Albert me laisse couvert de trou-trous, comme on dit !*Les pensées de Dane Whitman sont formées avec un élan presque léger, humoristique – complètement en inadéquation avec le visage qu’il arbore, au cœur des ruines du centre d’insertion de Stamford.
Son corps est tendu, crispé. Il tient Excalibur, levée et prête à agir, alors que son esprit analyse les éléments transmis par télépathie par Jean. Troublant. Même si son ancien collègue chez les Avengers – et traître, d’ailleurs – Anthony Druid l’avait habitué aux échanges psychiques… c’est différent, ici. Plus calme. Plus simple. Plus fluide. Plus doux.*Okay pour libérer Frenzy… et okay pour en reparler, donc. Mais Jean… qu’est-ce que c’est, Orchis ? J’ai bien senti une crispation, dans la… conversation, on va dire. J’ai conscience que vous avez des secrets – mais si ça peut menacer des gens ici, qu’ils soient Humains ou Mutants, je voudrais le savoir. Vraiment.*Le Chevalier Noir se sent plus à l’aise avec Jean, et ça se sent. Même si, soudain, son esprit se referme encore plus – parce qu’Albert décide d’agir.
« Adversaire – bzt – identifié. Cheva – bzzt – lier Noir – bzt- des Aveng – bzzt – ers. Menace – bzt – intégrée. Répl – bzzt – pique enclenchée – bzt. »
Albert, le Wolviborg, se place devant Dane – et affirme clairement son projet.
Le trancher. Le découper. L’anéantir. Le tuer. … mais le Chevalier Noir n’est pas d’accord.
Un ballet de coups, d’attaques, d’agressions s’enclenche ainsi – tandis que Jean Grey, soudain, est interpellée directement par un autre membre de ce drame en mouvement.
« Dites, m’dame. Vous connaissez m’sieur Logan, non ? »
Elsie Dee. Elsie Dee lui parle, à elle. Et semble avoir accès à ses archives, malgré sa reprogrammation par Orchis. Cela peut aider.
« Vous… pourriez lui laisser un mot, mmh ? Lui dire quelque chose ? »
Un sourire tendre glisse sur son visage enfantin.
« Dites-lui… que j’aurais aimé tuer moi-même Mariko, et lui faire manger son cœur. Hihihihihi ! »
Mariko ; le grand amour romantique et perdu de Wolverine. Le coup est bas.
Sans attendre, Elsie Dee se détourne de Jean et file dans les décombres – vers une sorte d’entée souterraine du centre d’insertion.
Elle se forge une entrée. Elle se créé une ouverture. … mais les choses vont changer.
*J’la prends.*
Car Jean vient de libérer Frenzy.
*J’vais finir mon travail.*
Joanna forme une expression de rage, en retrouvant son autonomie.
*Y a quelque chose en dessous, rouquine. J’m’occupe de la sale gosse, mais j’pense qu’il vaut mieux regarder en bas, aussi.*
Sans attendre, Cargill utilise ses pouvoirs pour courir derrière Elsie Dee – et disparaître dans les décombres. Tandis que, à proximité… « RAH !! »Dane Whitman libère un cri de rage – en réussissant sa feinte, pour frapper brutalement Albert.
Ça fait mal.
L’androïde est brutalement touché au torse, et bien des éléments importants sont sectionnés. Il ne tombe pas, cependant. Même s’il ne bouge plus. Et exprime, soudain, une sorte d’émotion – de terreur, sur son visage mécanique et artificiel.
« Bzt. A – bzzt – ler – bzt – te. Aler – bzzt – te. Risque – bzzt – explosion. El – bzzt – sie D – bzzt – ee. Risque auto – bzzt – destruction. »
Et toute la situation change, alors… |
| | Re: Love & Hate [Jean Grey] Jeu 15 Sep - 21:56 | |
| * Orchis n'est pas vraiment un secret, pas pour les Mutants ou une partie d'entre eux du moins. Mais ça n'est pas vraiment le moment de t'éparpiller chevalier. Réglons ce problème et après on ira boire ce verre, sans trous, et je t'expliquerai tout * Dès qu'elle obtient son feu vert, Jean relâche instantanément la pression qu'elle exerçait jusqu'alors sur le corps de Frenzy. Désormais libre de ses mouvements, la mutante n'hésite pas une seconde et fonce droit sur Elsie Dee. Rien d'étonnant... * Frenzy, sois sympa et ne fais pas n'importe quoi une fois que cette histoire sera terminée. Tu auras des circonstances atténuantes pour avoir aidé et il n'y a finalement que de la casse. Ensuite... j'espère que tu nous rejoindras sur Krakoa. Tu serais la bienvenue tu sais... * Lance-t-elle par les voix de la pensée, de sorte qu'elle seule puisse entendre son message. Car en cas de réponse à la... à la Frenzy en fait, mieux vaut éviter que l'Avenger ne l'entende.
Elsie Dee l'interpelle alors, Jean posant son regard clair sur l'android. Au départ... elle s'est prise à espérer. L'IA de la gamine étant parmi les plus avancées, et sa capacité hors norme à se mettre à jour seule, pouvaient peut être lui permettre de supplanter le programme d'Orchis. Mais alors qu'elle poursuit, Jean extirpe un soupir, se rendant bien compte que ça n'est pas le cas.
Jean reçoit quelques informations de la part de Frenzy, et elle se félicite intérieurement de constater que la Mutante est toujours capable de travailler en équipe. Seulement... l'action qui se déroule du côté du Chevalier requiert alors toute son attention. Surtout... le message d'alerte lancé par le sosie de Wolverine. * C'est pas vrai ! Frenzy, écarte toi ! Tout de suite ! * La situation se tend très nettement et ses craintes se confirment. Elsie Dee est toujours bourrée d'explosifs. Et à cette minute... il faut empêcher le pire de se produire.
Alors les doigts de Jean délaissent ses tempes, alors que ses paumes se lèvent en direction de la petite blonde. Dans un capharnaüm général, des pans entiers de murs fracassés se soulèvent du sol et se précipitent à toute vitesse vers la gamine. Ils l'ont bientôt encerclée, se collant les uns aux autres comme des aimants, pour former un dôme très épais tout autour de son corps. A cela Jean ajoute un champ de force qui l'englobe au-dessus, sur les côtés, jusque sous le sol. Une sphère monstrueuse. Une sphère de pierre à laquelle se juxtapose une sphère d'énergie pure.
Tout en maintenant les protections de la mutante, de l'Avenger et des civils en place, la dose de pouvoirs que Jean déploie est telle, que ses yeux semblent en perdre leur couleur et que ne réside plus qu'un blanc opaque sur toute la surface de son regard. |
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Re: Love & Hate [Jean Grey] Ven 16 Sep - 11:35 | |
| La situation dégénère ; carrément.
Alors que le Chevalier Noir affronte et parvient à immobiliser Albert, le cyborg Wolverine, une communication de ce dernier les alerte sur un danger encore plus grand. Un danger… explosif. « Bordel ! »Le choc est tel que Dane Whitman sort de la discussion télépathique, pour réagir ; vulgairement mais sincèrement.
Il se tourne, il cherche où cela peut intervenir, quoi faire… trop tard. Il est trop tard.
L’explosion intervient.
Une puissante décharge d’énergie, de flammes, de destruction ; à Stamford. Là où, déjà, un affrontement super-héroïque a conduit à un tel drame. Ce n’est pas anodin.
Mais, alors que la dernière fois, les New Warriors n’avaient pas su ou pu juguler l’événement… tel n’est pas le cas ici, et maintenant. Parce que… Jean Grey.
La Mutante réagit immédiatement, et forme un extraordinaire bouclier de protection autour de l’explosion ; un dôme télékinésique. Formidable – mais ce n’est qu’une solution temporaire. L’énergie demeure présente. Et il faut la gérer.*Jean ! Laisse-moi accéder à un petit bout de l’explosion ! Fais-moi confiance !*Confiance. Un concept devenu difficile, entre Mutants et Humains – pour la plupart d’entre eux, en tout cas. Mais Jean Grey n’est pas n’importe quelle Mutante.
Dane n’attend pas sa réponse, et se projette au contact du bouclier, du dôme… et dégaine Excalibur, sur laquelle il impose sa volonté. Sa détermination.
Il se concentre. Il… absorbe.
Il absorbe l’énergie, via la lame sacrée et magique.
Il absorbe la force de l’explosion. Il absorbe la puissance de la destruction. Il l’absorbe. … et il souffre, aussi. « Hughn. »Un grognement de douleur confirme la crispation de son visage.
Il continue, cependant. Il force. Il se force.
Pour… Stamford. Pour les gens. Pour les civils. Pour les innocents. Pour… Jean, aussi. Hé, même pour Frenzy. Il se force.
Et… et…*ATTENTION LES YEUX !!*… et il arrête – pour libérer l’énergie contenue dans Excalibur.
Vers les cieux. Vers les airs. Là où… personne ne pourra être blessé.
La crise se passe, alors. L’énergie s’évapore. Ils ont réussi. Mais… à quel prix ? « Humf. »Dane soupire lourdement, et laisse tomber son casque en s’abandonnant ; à genoux, au sol. Epuisé.
Excalibur brûlante entre ses mains… mais victorieuse. Ils ont réussi, oui.
Stamford vit. Les gens vivent. Jean vit. Frenzy vit. Mais… Plus de trace d’Albert, et encore moins d’Elsie Dee. Et si Jean a jugulé l’explosion, celle-ci a anéanti le centre d’insertion, et ses souterrains. Si secrets il y avait ici, ils ont disparu… et Orchis, quoi que ce soit, les conserve encore ; pour l’instant. |
| | Re: Love & Hate [Jean Grey] Ven 16 Sep - 17:36 | |
| Elle le sent, elle le perçoit. Qui s'approche, qui se rapproche. Près, beaucoup trop près. Lorsqu'elle est dans cet état, nul besoin de voir pour savoir. D'autant plus que la connexion est toujours active entre eux. S'il marche, elle marche dans son ombre. S'il court, elle court à ses côtés. S'il... éprouve, elle ressent en même temps que lui.
Alors tout est clair. L'idée qu'il a en tête est claire. Sa détermination l'est tout autant. Ca peut marcher... oui. Ca doit marcher. Alors elle relâche la pression. Un peu, un tout petit peu. Pour créer la brèche qu'il a demandée. En espérant vraiment qu'il ne rate pas son coup. Car si ça devait être le cas... ça serait une catastrophe. Ouvrir une brèche de la sorte, même minime, avec une telle concentration explosive, va forcément engendrer une instabilité.
Mais il y parvient. Il fait honneur à son nom, tout autant qu'à l'organisation dont il est le chef. Jean relâche tout d'un coup, tous les différents champs de force qui ont été créés pour protéger, pour permettre la survie. Son regard retrouve sa belle couleur d'émeraude. Ses pieds n'ont pas touché le sol depuis plusieurs minutes, et encore moins maintenant. Rapide comme si le vent la portait, comme s'il était avec elle, Jean parvient bien vite près du Chevalier.
- Tout va bien ? Demande-t-elle en posant une main sur son épaule, en mettant genoux à terre.
Une fois qu'il s'est relevé, et que la mutante s'est assurée qu'il tient sur ses jambes, Jean se tourne vers Frenzy qui se rapproche d'eux d'un pas totalement nonchalant.
- Chevalier. J'ai une proposition à te faire. Dit-elle en continuant de fixer Frenzy qui parvient à leur hauteur. Nous savons désormais que cet endroit était investi par Orchis. Orchis est... une organisation secrète qui a pour but l'éradication de la race des Mutants. Leurs membres sont issus des plus grandes et dangereuses organisations militaires, fédérales et scientifiques du monde. Le SHIELD, HYDRA, la CIA, le FBI, l'AIM et bien d'autres... Ce sont des extrémistes très dangereux qui n'aspirent qu'à détruire notre race. Ils ne reculent devant aucun moyen pour y parvenir, comme tu as pu le constater toi-même. Ce sont un peu... nos Nazis à nous, en d'autres termes. Lâche-t-elle d'une voix sombre.
Elle croise les bras sur sa poitrine, extirpant un bref soupir, puis pose les yeux sur l'Avenger cette fois.
- Il est dommage que nous ne puissions analyser ce qu'ils faisaient ici, dans la mesure où tout est détruit, mais cela va forcément leur mettre une grosse épine dans le pied et les ralentir, au moins pour un temps. Et, dans les faits, nous n'aurions probablement jamais découvert cette base sans l'intervention de Frenzy, même si je t'accorde que ses méthodes sont discutables. Lâche-t-elle dans un léger sourire en jetant un regard en coin en direction de la Mutante.
- Alors voilà ce que je te propose. Dans la mesure où, techniquement, la seule faute de Frenzy est la destruction de biens matériels et qu'en plus elle a proposé spontanément de nous aider, nous prenons à notre charge les frais inhérents à la reconstruction de ce complexe, qui reviendra de droit aux humains lorsqu'il sera achevé. Tu sais que l'argent n'est pas un problème pour nous, mais il en est un pour vous. En échange... je te demande de laisser Frenzy rentrer sur Krakoa, où nous lui trouverons de quoi s'occuper afin qu'elle se tienne à carreau. N'est-ce pas ? Lance-t-elle à son attention.
En espérant que la mutante au caractère bien trempé ne la contredise pas et estime qu'elle a tout intérêt à aller dans le sens de Jean, qu'elle l'apprécie ou non n'ayant pas la moindre importance en l'occurrence.
- J'ajoute à la table des négociations que je t'offre la première tournée. Poursuit elle dans un sourire.
Qu'en penses-tu ?
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Re: Love & Hate [Jean Grey] Dim 18 Sep - 16:39 | |
| « Hrm. »Un grognement fatigué s'échappe de la gorge du Chevalier Noir, sans casque, alors qu'il prend appui sur Excalibur pour se redresser, se relever. Et s'approcher, lentement, de Jean Grey, qui vient également vers lui. « Je... ah. Sacré... rodéo, ouais. »Il hausse les épaules, et passe lentement une main gantée dans ses cheveux ; ébouriffés et recouverts de cendres et de poussière. « Mais... bon. Bon, bon, bon. Okay. »Dane prend une grande inspiration, et joint ses doigts sur le pommeau d'Excalibur, plantée dans le sol. Son regard glisse autour d'eux, sur les gravats, les décombres. Il acquiesce, lentement. « Je... te remercie, Jean. Déjà, pour discuter... avec des mots, la bouche ; ah, que ça fait bizarre. Mais aussi... pour l'explication, sur Orchis. Je... ne connaissais pas. Et j'aime pas ça – surtout avec ce qu'ils ont fait, ici. »Il grimace, et enchaîne. « Mais... bon, je suis sûr que la ville de Stamford acceptera l'offre de Krakoa de participer à la reconstruction – je ne peux pas accepter pour eux, mais j'pense, oui. Après... pour Frenzy... »Il soupire, et détourne doucement les yeux. « … je ne peux pas. Je ne peux pas la laisser filer. Je ne peux pas fermer les yeux, sur ce qu'elle a fait. Enfin... je ne peux pas, non. Mais... boah. Humf. Ouh. Je... ah. Coup de pompe. »Whitman baille ; très théâtralement. « Je... crois que je vais fermer mes yeux, en fait ; pendant cinq minutes. Et ne pas bouger ; pendant cinq minutes. Pour me reposer – on ne peut pas me le reprocher, après tout ça, hein ! Mais... ah. Si d'aventure, quelque chose se passait, quelqu'un... s'enfuyait... Ce serait comme ça. Faute à pas d'chance ! »Il adresse un clin d'oeil complice à Jean, puis sourit. « Mais... ouais. Après ça, après... ce qu'il va se passer... et bien, on ira se prendre une bière. Et papoter, si ça te dit. Moi... comme j'l'ai dit, j'vais fermer mes yeux. Cinq minutes. Allez. Oust. Cinq minutes ! »Et il le fait, alors. Dane Whitman ferme les yeux – et ne bouge plus. Volontairement.
Il laisse Frenzy filer. Il fait un pas vers Krakoa... et Jean, surtout. Cela lui sera reproché ; mais il a le cuir dur. Et c'est mérité. Frenzy a bien agi – pas comme il le fallait, mais avec une bonne idée dans l'esprit. Elle ne mérite pas d'être prise par les autorités humaines, alors qu'Orchis semble être tellement intégré.
Il va d'ailleurs enquêter dessus ; oh oui. Après ces cinq minutes – et cette bière. Les deux sont bien mérités, après tout ça !(HJ/ Merci pour ce bon p'tit RP ! /HJ) |
| | Re: Love & Hate [Jean Grey] | |
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