Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales. | Un moment de paix [Tony Stark] | Messages : 698
Date d'inscription : 30/08/2022
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Un moment de paix [Tony Stark] Lun 12 Sep - 22:56 | |
| Quelque part... une plage déserte sur une petite île perdue en plein coeur de l'océan Indien.
Allongée de tout son long dans le sable tiède de cette fin d'après-midi, la poitrine se soulevant amplement au rythme d'un souffle court et rapide, Natasha semble totalement exténuée. Ses joues sont couvertes de poussière, ses cheveux sont en bataille, sa combinaison noire est déchirée par endroits, plusieurs blessures légères ornent sa peau de-ci de-là et sur son épaule droite trône un important hématome qui lui fait un mal de chien.
Analyse des fonctions vitales en cours... Pas de lésions graves détectées. Épaule droite : déboitée. Entaille du biceps : points de suture préconisés. Autres coupures superficielles. Analyse des fonctions vitales terminée.
Natasha extirpe un soupir et esquisse une grimace dans la seconde. Qui s'est déjà prêté à l'expérience saura que se remettre une épaule déboitée seul n'est pas vraiment une sinécure... Pourtant, il va bien falloir. Elle se relève donc un poussant un grognement d'ours polaire, animal bien mal choisi vu les petits 35° qui règnent sur la plage actuellement, et s'assoit la plus droite possible dans le sable.
- Ok... ça va bien se passer... Facile... non mais vraiment... les doigts dans le nez... Dit-elle pour se donner du courage alors que sa main gauche se rapproche lentement de l'épaule martyrisée.
Un... deux... trois... CRAC !
- PUTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIN
Son rugissement semble réveiller la tortue qui dormait non loin d'elle, jusqu'à présent du moins. Visiblement dérangée par cette bruyante bipède, l'animal se détourne d'elle avec une lenteur d'escargot, et entreprend de s'éloigner pour reprendre là où elle en était, en toute tranquillité cette fois.
Pliée en deux sur ses genoux qu'elle a rabattus contre sa poitrine, Natasha grogne sourdement en relâchant un nombre incalculable de noms d'oiseaux à la seconde.
Analyse de l'état physiologique en cours... Analyse terminée... Conclusion : repos total préconisé dans l'immédiat.
- Sur ce point on est bien d'accord BALERINA. Dit-elle dans un souffle en s'étalant de nouveau sur le sol, bras étendus de chaque côté de son corps, alors que son regard d'émeraude se perd dans le ciel rosé déclinant.
L'état de Tony s'était stabilisé, puis nettement amélioré. Il n'y avait visiblement plus de souci à se faire, Banner et Strange s'en étaient assurés et ils avaient plus que haut la main réussi leur mission. Alors... n'était-elle pas revenue le voir. Pas depuis qu'elle les avait appelés. Bruce lui avait demandé quand elle passerait rendre visite à Tony, quand il était encore à son chevet, mais Natasha s'était contentée d'une réponse laconique, justifiant qu'elle avait quelque chose d'important à faire et qu'elle viendrait... plus tard. Ce qu'elle ne fit pas.
Cela fait plusieurs jours qu'elles s'entraînent d'arrache pieds toutes les deux. Si l'IA était un être biologique doté de muscles, d'os et de tout ce qui constitue un humain, elle serait vraisemblablement dans le même état que sa porteuse, voire pire sans doute. Car dire que Natasha avait testé toutes les capacités de War Widow, et en avait même poussé certaines jusqu'à leur paroxysme, était encore assez loin de la réalité... Raison pour laquelle elle avait demandé à sa nouvelle co-équipière de leur trouver une île perdue en plein océan. Très loin de Krakoa, inhabitée, et où elles ne risquaient pas d'être dérangées, ni d'attirer l'attention par ailleurs.
BALERINA leur avait dégoté l'endroit parfait : une toute petite île en plein milieu de l'océan Indien. La petite excroissance de terre profitait du climat chaud et humide de l'asie. La flore y poussait donc en abondance -un peu trop d'ailleurs- et Natasha n'avait eu aucun mal à se nourrir des fruits qui poussaient un peu partout. Une source d'eau se trouvait également au centre de l'île, ce qui lui procurait de l'eau douce à foison.
- Franchement BALERINA... je crois vraiment que je ne vais plus pouvoir me passer de toi maintenant...
Merci pour le compliment ! Répond l'IA, visiblement pas peu fière.
Tellement... humaine, sur certains aspects. Comme FRIDAY.
Quoi qu'il en soit, l'entraînement qui s'était soldé par plusieurs jours d'intense labeur, n'avait pas été une promenade de santé. BALERINA l'avait beaucoup aidée, prenant parfois le contrôle lorsqu'elle peinait. Mais au fur et à mesure qu'elle en apprenait les rouages, Natasha lui avait demandé de ne plus intervenir, quoi qu'il arrive... Ce qui donna lieu aux différentes blessures qui trônaient désormais un peu partout sur sa peau, et à la fameuse épaule déboitée et le petit plaisir gratuit d'avoir à la remettre en place. Alors... comment a-t-elle bien pu se blesser vêtue de l'armure ? Ce qui pourrait paraître un non sens s'explique pourtant simplement.
Une fois que Natasha eut maîtrisé les différentes armes imbriquées dans l'armure, qu'elle eut compris les subtilités de la plongée et du vol -ce qui fut nettement plus difficile que ce qu'elle avait pu envisager de prime abord-, que ses mouvements de combat et d'esquive furent totalement synchronisés avec celle qui la parait comme une seconde peau... elle se lança un défi qui s'avéra plus ardu qu'elle ne l'aurait soupçonné, là aussi.
On pouvait remercier Taskmaster pour lui avoir donné l'idée de cet entraînement. Car lorsqu'elle appela BALERINA, alors qu'elle était propulsée contre un escalier qui aurait pu lui rompre le dos, c'était bel et bien l'intervention de l'armure qui lui avait évité un aller simple pour l'hôpital. Cela s'était passé vite et bien. Mais ça ne serait pas forcément toujours le cas dans l'avenir. Donc... elle devait être prête. Prête à tout.
L'IA et elle avaient donc travaillé de concert pour que leur symbiose soit absolument parfaite, quels que soient la circonstance, le danger ou l'environnement. Natasha s'était-elle donc volontairement mise en situation difficile, dans le but d'appeler et de renvoyer l'armure dans n'importe quelle situation, jusqu'à ce que l'osmose entre ses mouvements et le déplacement de l'armure dans l'espace soit irréprochable. Avait-elle donc passé de très nombreuses heures à la renvoyer, puis la rappeler, en un bal virevoltant et incessant. Ce qui était donc la cause de ses blessures, car il y avait eu quelques... ratés.
Natasha s'endormit sur le sable tiède pendant quelques heures. Lorsqu'elle s'éveille, la lune brille haut dans le firmament. Parfaitement ronde, pleine et... sublime, comme elle seule sait l'être. Pas un nuage, de nombreuses étoiles scintillantes au-dessus de son visage. La température est encore chaude pour la saison, le lieu et malgré la nuit tombée.
Elle se redresse en relâchant une nouvelle grimace, le corps pétri de courbatures et de douleurs, bien qu'elle se sente un peu plus reposée après cette sieste bienvenue. Ses sabres tombent dans le sable dans un bruit mat, bientôt suivis par les deux pistolets fixés à ses cuisses par une lanière de cuir, qui chutent tout aussi discrètement. Un froissement de tissu les accompagne quelques secondes plus tard, alors que la rousse retire sa combinaison en mauvais état. Seule reste BALERINA ornant son poignet.
Ses pieds nus foulent discrètement le sol, alors qu'elle pénètre lentement dans l'eau salée. Le contraste entre la température ambiante et l'eau est un peu vif sur le moment, s'arrête-t-elle donc quelques secondes, les muscles tendus, le temps pour son corps de s'habituer à ce nouvel élément et à la température fraîche qui va avec. Natasha finit par s'immerger complètement dans un sourire à la limite de l'extase. Après s'être aspergée le visage, elle glisse sur le dos, se laissant agréablement porter sur la surface de l'eau.
- BALERINA, protocole de surveillance des fonds marins sur 500 mètres de diamètre.
Compris !
Pour avoir déjà croisé la route de quelques bestioles peu recommandables lorsqu'elle apprenait à utiliser War Widow en plongée, Natasha n'a pas très envie de se faire becter par un requin qui viendrait à passer par là avec un petit creux. BALERINA veillant à sa sécurité, et ayant désormais acquis une confiance infaillible en la technologie que Tony avait créée pour elle, elle ferme doucement les paupières et se contente de profiter de ce moment de détente, avant qu'une nouvelle catastrophe ne vienne perturber encore son quotidien.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Mer 14 Sep - 11:39 | |
| Natasha Romanov est seule, sur une petite île oubliée de l’Océan Indien. Enfin… oubliée. En principe.
Elle l’ignore, mais des forces se massent, à proximité. Des troupes. Des troupes s’activent. Non pas sur la Terre ou dans les airs – mais bien sous l’eau.
Namor et ses Défenseurs des Profondeurs sont en marche.
Les plans du Roi d’Atlantis, au caractère si difficile, sont toujours complexes et obscurs, et nul ne sait pourquoi le Prince des Mers agit ainsi. Ni pourquoi il sollicite les surhumains de son royaume atlante.
Le fait est que Namor et un commando atlante évolue à quelques dizaines de kilomètres de l’île de Natasha. C’est loin ; et proche, à la fois.
Au point que… cette proximité déclenche quelque chose, pour ceux qui peuvent détecter la localisation de l’armure BALERINA – et s’assurer d’un isolement général, pour elle et sa porteuse.
Quelque chose, oui. Une réaction. … bruyante. Car, soudain, alors qu’elle évolue dans l’eau douce et agréable, pour soigner son corps usé, fatigué mais toujours formidable, Black Widow peut entendre… un bruit de fin du monde.
Le mur du son est rompu.
Par un être, qui émerge des cieux – à une vitesse extraordinaire. « ROMANOV !! »L’appel n’est pas formé sur le système de communication de BALERINA – car il a été identifié qu’elle ne la porte plus. L’appel est lancé via des hauts-parleurs, capables d’être entendus sur des distances longues ; très longues. Très, très longues. « ROMANOV, BON SANG !! »Malgré le vernis mécanique du son, l’inquiétude se fait entendre dans la voix de celui qui ralentit – et finit par se figer, au-dessus de l’eau. A proximité de Natasha. Qui peut le reconnaître, alors.
Iron Man.
Non pas War Machine, même si les couleurs auraient pu y faire penser ; Iron Man, oui. Avec son armure d’infiltration. Ses couleurs d’infiltration, plutôt. Celles qu’il adopte quand il veut et doit agir discrètement – et efficacement. « BALERINA n’a pas toutes les mises à jour des systèmes Stark, bon sang ! Elle ne peut pas détecter tous les signaux avec les pare-feux habituels ! Vous vous mettez en danger, bordel ! »Il est fâché. Il flotte au-dessus de l’eau, la respiration haletante, le cœur battant la chamade ; et ça se sent. Moins dans sa voix que dans sa posture, et ses mots Il est fâché. Car il est inquiet. « Le brouillage de Namor fonctionne sur BALERINA… et Namor est dans le coin ! Il bouge des troupes ! Les Avengers le tiennent à l’œil, l’ONU aussi – surtout s’il se rapproche de Krakoa. Après tout, il se dit être le Premier Mutant, mais… ah, bref ! Romanov, tu déconnes ! Tu te mets en danger ! J’ai suivi les données, j’ai vu comment tu te pousses à bout, et… et… »Il se fige. Il s’arrête. Il s’immobilise. Il s’interrompt. Tony Stark. Tony. Stark. S’interrompt. Et, malgré l’allure évidemment froide de l’armure, l’on peut presque déceler la surprise, le trouble et la gêne qui emportent son visage… quand il comprend.
Quand le Modèle 51 qu’il porte lui transmet les données d’un scan général – ces données qui évacuent l’élément aquatique, pour identifier l’allure de Natasha. Sans eau. Sans eau autour. Juste elle ; comme elle est. Dans… le plus simple appareil. « Nom de Zeus. »Tony déglutit difficilement, en s’attardant quelques instants sur l’image – quelques instants seulement, avant de détourner le regard et d’évacuer le scan. Mais… quelques instants ; quand même. Oh oui. « Hrm. Je… je t’attends sur la plage. Voilà. Sur la plage. Abandonnée. Evidemment, que tu as choisi une plage abandonnée ! Ha-ha. Coquillages et crustacés. Ouais. La plage. Je vais sur la plage. Su-per. »Sans attendre, Iron Man réoriente son vol, et se projette vers l’avant. Il se pose sur la plage – et tourne le dos, à l’eau et à Natasha.
Ce qui ne sert à rien, car son armure dispose de caméras à trois cent soixante degrés – et a l’image de Natasha en archive, aussi. Il devrait la supprimer ; oui. Ouais. Il devrait. Mmh. Il devrait.
Il le fera. A un moment. Sûrement.
Peut-être. « Pff. »Il secoue la tête, croise les bras ; grimace. Quelle histoire… |
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Mer 14 Sep - 12:46 | |
| Pa-ni-que.
Imaginez vous un poulet que l'on balance dans l'eau pour lui apprendre à nager et c'est à peu de choses près ce à quoi doit ressembler Natasha à cette seconde. Dans un festival de pieds, mains, jambes, bras partant dans tous les sens, l'espionne finit néanmoins par stabiliser sa position et plonge dans l'eau toute entière. Sans compter qu'en plus elle a bu la tasse. Et l'eau salée ce n'est pas génial.
- Non mais ça va pas ! Pourquoi tu hurles comme ça ! Lance-t-elle aussi rouge qu'un bouquet entier de pivoines.
Non mais il est tranquille le Stark là ! Effectivement, il a l'air d'aller beaucoup mieux ! Lorsqu'il se maintient au-dessus de l'eau, donc juste au-dessus d'elle... Natasha remercie tous les dieux de tous les mondes, de tous les univers, et même au-delà... d'avoir fait en sorte qu'il fasse nuit. On ne vous raconte pas la vue plongeante sinon...
Lorsqu'il l'interpelle à nouveau, pas plus doucement que la fois précédente, c'est là qu'elle perçoit la teinte particulière de son ton. Il est... inquiet ? Vraiment...? Mais pour quelle raison...
- Tony tu...
Paf le voilà reparti en mode pas content fâché tout rouge. Mais qu'est-ce qu'il lui prend aujourd'hui... L'un de ses sourcils se hausse de surprise.
Namor. Ah.
On ne peut décidément jamais être tranquille nulle part, c'est dingue... Dans le Pacifique se sont les Mutants. En Russie tous ses anciens et actuels ennemis. Aux USA le SHIELD. Maintenant Namor dans l'océan Indien... et ne parlons pas des super vilains qui ont tendance à se répartir absolument partout. Elle extirpe un soupir.
- Tony, tout va bien. Regarde, je vais bien d'accord. Calme-toi. Dit-elle dans un sourire amusé en levant les bras hors de l'eau en guise de rédemption.
Et là... c'est le bug. Le bon gros vieux bug. Un nouveau sourcil se hausse alors qu'elle fixe l'armure qui lévite au-dessus d'elle. Evidemment, impossible de percevoir les traits de son visage, ni l'expression qui y trône à cette minute. Mais la latence est tout de même perceptible. Ne serait-ce que parce qu'il se tait -ce qui est assez rare pour être souligné- et que l'armure n'esquisse plus l'ombre d'un mouvement.
- Nom de Zeus... Répète-t-elle d'un air dubitatif, alors que son sourcil se hausse d'avantage, pour peu que ce soit possible.
Et le voilà qui file comme un V2. C'est alors qu'elle comprend... ou du moins, qu'elle croit comprendre ce qui a occasionné ce léger bug. Ses joues s'empourprent de nouveau, alors qu'une expression de pure contrariété se dessine sur son visage. Mais il n'avait qu'à pas venir lui aussi !
Extirpant un soupir, Natasha fait quelques brasses jusqu'à arriver aux abords de la plage, où elle a pieds, et sort de l'eau sans réelle hésitation. Levant les bras au-dessus de son visage, non sans lâcher une grimace de douleur lorsque son épaule se rappelle à son bon souvenir, elle entortille sa longue chevelure distraitement pour en retirer l'excédent d'eau.
- Tant qu'à être de dos, va jusqu'au bout et retire ton armure et sa super vision à 360 degrés, ou alors assume et retournes toi. Parce que je n'ai pas amené ma serviette et mon petit nécessaire de toilette, donc tu vas devoir attendre que je sèche naturellement. Lâche-t-elle dans un air mi défiant, mi amusé, en croisant les bras sur sa poitrine.
Sur ce coup là il ne pourra pas lui faire à l'envers. Il peut s'auto remercier pour cela... dans la mesure où si War Widow est capable de cerner un large périmètre, l'armure qu'il porte actuellement aussi, de fait.
Natasha n'est clairement pas ce qu'on pourrait appeler quelqu'un de pudique. Loin s'en faut... Mais elle n'est pas particulièrement à l'aise à cette minute malgré tout. Mais dans la mesure où elle n'a aucunement l'intention de revêtir sa combinaison alors qu'elle dégouline, ils vont bien devoir prendre leur mal en patience, tous les deux.
- Comment tu te sens ? Demande-t-elle d'un ton plus sérieux.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Mer 14 Sep - 14:56 | |
| Bordel. Bordel. Bordel. Bordel. Bordel. Bordel. Bordel !
Il s’est fait avoir ; comme un bleu. Comme un foutu bleu ! Bordel.
Elle l’a vu. Non. Elle a compris. Elle sait. Bien sûr qu’elle sait – c’est Natasha, hein. Super-espionne. Super-combattante. Super-manipulatrice. Super-survivante. Super-alliée. Super-camarade. Super-femme.
Bien sûr qu’elle a compris. Bien sûr qu’elle sait… qu’il l’a vue. Comme ça. Comme elle était. Comme elle… est.
Bordel. Elle le fait. Elle le fait exprès. Evidemment. « Hrm. »Tony grogne, alors qu’il se sent piégé – alors qu’il est ; comme un bleu. Il ne peut pas se retourner. Mais il ne peut pas garder l’armure. Il n’a pas la main. Il n’a plus la main. Bordel.
Natasha Romanov – blessée, fatiguée, surprise ; nue ; Oui, nue. Natasha Romanov, comme ça, dans cette situation de faiblesse… elle prend la main ; elle reprend la main. Elle conquiert le cours de l’échange.
Bordel. Quelle femme. Insupportable. Et bien plus encore. « Hey. Tu crois que les armures ne sont pas tout-terrain ? Tu me prends pour qui ? Justin Hammer ? Peuh ! »Bien. Fais ça. Continue comme ça. Diversion. Reprends le contrôle. Essaye, au moins.
Sans attendre, Tony coupe le vernis d’infiltration, afin que son Modèle 51 recouvre toutes ses capacités – beaucoup sont en pause, pour limiter son impact énergétique et sa signature thermique. Les couleurs rouge et or reviennent ; bien.
Il enchaîne directement, en poussant son armure afin qu’elle… souffle ; en arrière. Un souffle chaud. Un séchage.
Il enclenche la suite, aussi.
Rapidement, les nano-machines qui forment l’armure… s’ouvrent, se séparent. Se dispersent.
Il la retire.
Alors même qu’il sait qu’elle l’a piégé. Alors même qu’elle a repris la main. Alors même qu’elle dirige l’échange. Il retire l’armure ; comme elle le lui demande.
Son visage est fermé, bien sûr. Tony Stark n’aime pas perdre. Hé, bon sang… ils ont basé Parker Lewis et sa série sur ses années d’études ; romancées, un peu. Tout ne peut pas passer à la télé, quand même. Mais… bref.
Tony retire l’armure, qui vient se nicher dans son bracelet, à son poignet. Il est sans elle, alors. Il se sent… nu ; comme d’habitude. Vulnérable. Faible. Fragile. Nu. Même s’il porte des vêtements – jean usé, t-shirt élimé. Ses vêtements favoris. Ses vêtements.
Une grande différence avec elle. Evidemment. « Je… euh… »Il souffle, grimace. Il est mal à l’aise. Il a chaud. Pas seulement à cause de la température. Tony passe une main dans ses cheveux, et décale légèrement sa tête – pour lui parler ; vieux réflexe. Il s’arrête, cependant.
Il se coupe dans son élan – encore plus troublé. Encore moins en contrôle. Avec encore plus de contrôle pour elle. Dieu qu’il déteste ça. Non ? Si. Peut-être. Il ne sait plus. Rah ! « Je… ça va. Ouais. Ça va. Je… ah. Je vais adopter un régime… protéiné. Je rejette un peu les légumes, et tout ce qui vient des plantations en ce moment ; ha-ha. »Il glousse. Toujours gêné, évidemment. « Mais… hem. Je… je te dois… la vie. Je… merci. »Il rougit. Elle ne le voit pas ; mais elle doit le savoir. Et il sait qu’elle sait. Et il déteste ça. Non ? Pff. « Et… toi… ? »Une grimace passe sur son visage. Pathétique, pense-t-il. Il est pathétique. Reprends-toi, Stark ! Ce n’est pas ta première entrevue avec une femme nue. Encore moins avec Natasha. Ça ne change rien, non ? Rien n’a changé, non ? Toujours la même chose entre vous, non ? Non ? Non… ? … Pff. |
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Mer 14 Sep - 18:52 | |
| Ah... le revoilà. Le Tony bougon et grognon dans toute sa splendeur. C'est officiel : il va bien mieux ! Un sourire amusé étire la commissure de ses lèvres alors qu'elle l'admire en train de s'enliser dans le sable. Physiquement tout autant que psychologiquement d'ailleurs.
- Oui oui, voilà. Répond elle, à deux doigts d'éclater de rire.
Il est attendrissant quand il s'énerve. Parfaitement exaspérant, à claquer même, mais attendrissant tout de même.
Un souffle chaud sèche très rapidement sa peau. Plus par réflexe que pour constater, les prunelles claires de Natasha se baissent vers son propre corps. Sec, effectivement. Ah. C'est à ce point ? Il est si mal à l'aise que cela ? Etonnant tout de même... Ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'elle était nue devant lui qui plus est. Alors, certes, ça n'est pas non plus arrivé des millions de fois, mais quand même. Nous parlons de Tony Stark là. Monsieur playboy sur pattes, oui... Son tableau de chasse pourrait sans doute sans mal recouvrir tous les murs de son luxueux Penthouse. Et si en terme de sentiments, ce mec là est pire que le désert de Gobie, n'en reste-t-il pas moins un foutu coureur de jupons. Et là... il bug. Encore.
Mais... bizarrement... et dans un sens... ce constat lui fait étrangement plaisir. On pourrait même aller jusqu'à dire, que ça la contente véritablement.
Pendant que monsieur retire son armure tout en ronchonnant, le regard de Natasha balaye le sable qui jonche ses pieds, à la recherche de quelque chose de bien précis. De deux choses bien précises, même. Et par chance...
- Sur la plage abandonnée...
Elle s'est rapprochée à pas de loup et se trouve désormais dans son dos. Et si elle ne pousse tout de même pas la provocation jusqu'à se coller à lui, elle est tout de même en train de chantonner si près de son oreille qu'il ressentira fort probablement la tiédeur de son souffle dans son cou.
L'une de ses mains s'élève, passe par-dessus l'épaule masculine et s'ouvre pour lui laisser découvrir un...
- ...coquillage et...
Sa seconde main passe au-dessus de son autre épaule, tenant un petit crabe entre son pouce et son index, la bestiole appréciant visiblement peu d'être séparée du plancher des vaches si on en juge les pinces qui claquent à deux doigts du nez de Tony.
- ...crustacé lalala.
Natasha conclut sa chansonnette en éclatant littéralement de rire. Puis elle relâche le petit crabe qui file sans demander son reste et saisit le poignet de Tony qu'elle lève vers le ciel, y déposant le coquillage.
- Ca ira très bien dans ta salle de bain baroque.
Sa main libre longe la taille masculine, renfermant un à un ses doigts sur le petit coquillage aux reflets de nacre.
- Tony... merci d'avoir traversé la moitié du globe pour moi. Désolée de t'avoir inquiété. Dit-elle dans un murmure, alors que son visage est toujours au-dessus de son épaule.
Lorsque le poing de Tony est fermé, Natasha reste la main posée sur la sienne quelques secondes... que nous qualifierons aisément de trop. Et lorsqu'elle s'en rend compte, elle retire sa main comme si elle venait de se brûler et l'agite d'un air distrait.
- Tu me passes ma combinaison s'il te plaît ? Demande-t-elle d'un air étonnamment détaché, tout en indiquant le tissu noir froissé aux pieds de Tony.
Pendant qu'elle s'habille, elle l'écoute lui parler protéines et légumes.
- Je préconise que tu te fasses à manger tout seul comme un grand maintenant. Ou alors demande à Miss Potts. Dit-elle alors qu'elle ferme le zip de sa combinaison, tout en lâchant le nom de Pepper bien plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu.
Mais elle semble s'en rendre compte car après avoir brièvement froncé les sourcils, elle poursuit immédiatement pour passer à autre chose.
- Oh y a pas de quoi. Tu sais bien que j'irais jusqu'en enfer pour toi.
Là encore elle s'interrompt brutalement. Non mais c'est quoi ton problème Natasha ? Trop de spontanéité tue la spontanéité, et par ailleurs ça ne te ressemble pas. Mais vraiment... pas. Elle extirpe un soupir et le dépasse, se baissant pour récupérer ses sabres et ses pistolets. Puis, se tournant dans sa direction, elle écarte les bras et fait une légère révérence.
- Cette tenue convient-elle mieux à monsieur ? Bon elle est un peu déchirée, certes. Mais tu devras t'en contenter. Lance-t-elle dans un sourire tout en jetant un regard vers son bras qui se remet légèrement à saigner.
Elle a du manquer de délicatesse en enfilant sa tenue. Comme c'est étonnant. Balayant la plage du regard, elle ne trouve rien à mettre sur la plaie. Les kleenex ne poussent pas sur l'île visiblement. Quel dommage. Haussant les épaules, plus pour elle-même que pour lui, elle semble décider de faire fit de son bras et repose les yeux sur Tony qui esquisse une fort jolie grimace. Il a vraiment raté une vocation...
- ça va. Ah et moi aussi je dois te remercier. BALERINA est incroyable et l'armure tout autant. Un vrai génie monsieur Stark.
Cependant...
- Par contre... Son regard s'obscurcit très nettement alors qu'elle le dévisage sans sourciller avant de poursuivre, bien des secondes plus tard. Ce que tu m'as fait là... y a quelques jours... être malade, ne rien dire à personne et manquer d'y rester... Plus jamais ça. Jamais.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Jeu 15 Sep - 11:18 | |
| Bon. Sang.
Trois doctorats. Quatre maîtrises. Sept licences. Trois diplômes d’ingénierie. Des records dans tous les domaines de précocité intellectuelle. Une légende dans le monde professoral – positive pour ses résultats, négative pour son comportement. Une réputation, justifiée, d’orateur brouillon mais brillant. Une capacité innée et réelle à attirer l’attention, et à former des discours chaotiques mais inspirants.
Tony Stark, mesdames et messieurs. Un génie. De la technique, de la technologie – mais aussi des mots, un peu. Oui. Et…
Et voilà.
Un génie des mots, un blablateur formidable… et qui a la bouche entièrement close, alors que Natasha Romanov le surprend en… non. Elle ne le surprend pas.
Elle le cueille.
Elle le prend à vif. Elle le stupéfait. Elle fait quelque chose d’inattendu ; même pour elle. Et il ne sait pas y réagir. Enfin… si, bien sûr. Tony Stark a suffisamment d’expérience en matière de femmes pour savoir comment réagir – comment il réagirait, en fait ; avec une femme. Une autre femme. Mais là…
Là, rien.
Rien ne vient. Rien ne se passe. Il est figé, bloqué.
Dos à elle, il la sent arriver – et il sent son aura, oui, avant qu’elle parle. Il la sent s’approcher, presque le frôler ; nue. Elle le frôle, presque. En étant nue. Presque. Six lettres. Deux syllabes. Un mot commun ; qui change tout, ici.
Il déglutit difficilement – à peine, en fait. Il demeure bloqué, immobilisé ; à sa merci. Oui. Soumis. Soumis !
Tony Stark est soumis. Par la surprise. Par l’impression. Par elle. Par… Bon sang, oui. Tant d’études, tant de réussites – pour ne rien en faire ; et même dans ses pensées. Peuh. Bon sang. Il n’a pas mieux, à penser ?
Si. Et ses joues rougissent, alors que son inconscient libère ses pensées réelles – sur elle. Via, d’abord, le souvenir de l’image identifiée par son armure ; d’elle, dans l’eau. Oui, c’est mal. Mais, hé, il n’a jamais dit qu’il était aussi pur que Steve. Mais aussi… sur elle. Sur elle-même. Sur ce qu’elle est. Sur ce qu’elle incarne. Sur ce qu’elle pourrait êt…
« Hrm. »
Il grogne. Il secoue la tête. Il se reprend. Debout là-d’dans ! On se calme. On se reprend. On se retrouve. Tony Stark, mec ! On vaut mieux que ça. On doit valoir mieux que ça. On… lui doit, de valoir mieux que ça.
« Je… mmh. Ouais. Mer… ci. Ah. Ouais. Pour la… salle de bains. Ouais. »
Tony forme un sourire troublé, en baissant lentement les yeux, jusque-là fixés sur un horizon de rêves et d’images prenantes, vers le coquillage. Il souffle. Il reprend. Il se reprend.
« Je… bon, tu m’excuseras hein – mais j’vais le faire analyser, laver, sécher et purifier avant que… je l’installe. Hé. J’reviens d’un… empoisonnement, hein ! J’peux pas prendre de risque. Tu comprends, bien sûr. »
Il a un peu honte de réagir ainsi ; un peu. Il se défend. Il forme une barrière, une défense, une… ah. Bon sang.
Tony réenfile une fichue armure, pour se défendre, pour repousser quiconque ose s’approcher ; bravo. Belle idée. Super. Ça a toujours fonctionné, jusque-là.
« Hrm. »
Il grogne, et secoue la tête en se penchant pour récupérer la combinaison – ce qu’il en reste – et l’envoyer à l’aveugle vers Natasha.
« Mais… merci, ouais. C’est… ah. C’est… gentil. Et… de rien. Je… disons que… ça m’aurait inquiété, que Namor mette ses mains sur… »
War Widow, veut-il dire ; pour se défendre. Crétin.
« … toi. »
Il rougit ; tout surpris de son courage, de son audace.
« Parce que… ça aurait provoqué un incident diplomatique. Et un incendie, en fait ! Un incendie sous l’eau ; à cause de ton statut de rousse incendiaire. Evidemment, évidemment. »
Pathétique. Et il le sait.
« Et euh… hem. C’est… pour les repas, je… »
Tony détourne les yeux, et prend une grande inspiration. Il ferme les paupières, et enchaîne d’une voix plus douce, plus tendre.
« C’est Pepper Potts… Hogan. Potts-Hogan. Elle… colle son nom de jeune fille et son nom de mariage – même si Happy n’est plus. »
Il soupire. Y repenser fait mal, toujours. Happy était un ami, un vrai. Le voir épouser Pepper l’a troublé – mais ça lui a plu, de les voir heureux ; de la voir heureuse. Quand Happy a été blessé, et plongé dans un état végétatif, Tony découvrait les capacités d’Extremis. Et il a… et il a dû…
Il frissonne, et se masse les bras par réflexe. Il enchaîne. Il se précipite, pour enchaîner.
« Je… vais engager un Chef, j’pense. Ça réduira… les risques. Si un type peut se faire de la promo’ en disant qu’il me nourrit, ça… réduira les risques d’intoxication. »
Il glousse, sans joie. Il est perturbé, encore ; évidemment. Par Happy. Par la situation, surtout. Au point de ne pas vraiment entendre ce qu’elle a dit, sur l’enfer et lui ; enfin, si. Il a entendu. Il fait comme s’il n’avait pas écouté. Pour elle. Pour lui. Mais son fichu inconscient s’en souviendra ; oh oui.
« Je… »
Il se tourne, finalement. Tony se tourne, se force à se tourner après s’être empêché de la voir ; de la regarder. Il se force. Il grimace. Il la voit. Il sourit. Il se surprend à sourire.
Il la voit. Dans cette combinaison élimée. Dans ce vêtement brisé, rapiécé ; sanguinolent. Elle saigne, oui. Elle saigne.
« Hey ! »
Tony fronce les sourcils. A nouveau, Natasha se lance dans des mots, dans des remerciements, dans des compliments – dans des attitudes, troublantes. Il en fait fi. Enfin.
Il fait genre. Mais il rougit. Mais il tremble. Ce n’est pas anodin.
« Tu saignes ! T’es dingue ! »
Il s’approche, en claquant des doigts. Soudain, les nano-machines de son armure, en bracelet, s’activent et forment… une sorte de trousse de médecin. Avec des éléments mécaniques ; mais quand même.
« Laisse-moi voir. »
Sans attendre, sans jamais (oser) croiser son regard, Tony la touche. Il tremble. Il frissonne. Il la touche, la manipule ; et récupère une sorte d’engin.
« Je vais cautériser. Pff. Tu fais… n’importe quoi, hein ? Avec mon armure. Tu vas… salir BALERINA ! Pff. Et… tu vas… tu vas… »
Il murmure les prochains mots.
« Tu vas te faire du mal. C’est… mon truc, ça ; se faire du mal. Je… t’interdis de me piquer ça, Romanov. Je t’interdis. »
Il soupire. Il frissonne encore, alors qu’il la touche. Etonnamment, il sent aussi une forme de détente, dans son être ; dans son corps. Il ne l’identifie pas, il passe outre. Natasha, elle, risque de ne pas passer à côté – alors qu’elle le voit de face, désormais. Alors qu’ils sont proches. Alors, surtout, que l’émotion ressentie par Tony quand elle a failli le frôler, quand elle a chanté, quand elle l’a tant troublé… alors, donc, que cette émotion s’évapore ; et libère la tension et la dureté exprimée visuellement jusque-là.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Jeu 15 Sep - 13:38 | |
| Amusante situation que celle-ci. Pour le reste du monde... moyennement pour eux, cela va de soi. Qui pourrait imaginer que le plus grand génie que la terre porte actuellement, et l'espionne numéro un de l'une des plus puissantes organisations du monde, se retrouvent face à face, avec une maturité sentimentale frisant celle de deux adolescents de seize ans.
Et pourtant...
Elle qui provoque, un peu mais pas trop, qui pousse pour voir à quel moment il va vriller, sans mesurer réellement toutes les conséquences que cela pourrait entraîner. Lui qui ne sait où se mettre, comment réagir, quoi dire, quoi faire, et qui fixerait presque le bout de ses chaussures en priant pour disparaître six pieds sous terre.
Voilà à quoi ressemble deux des super-héros parmi les plus populaires actuellement sur terre. C'est du joli.
- Je suis vexée que tu puisses envisager que je laisserai n'importe qui me tripoter.
Celle là elle est cadeau. De rien Tony.
Plus facile de le présenter comme ça. Plus facile de l'imaginer comme ça. Plus facile d'y répondre de cette manière. Parce que ça serait nettement plus difficile de reconnaitre, d'accepter, que celui qui n'admettrait pas qu'on la touche, c'est lui.
Elle ne répond rien quand il mentionne le nom marital de Pepper. Elle sait ce que Happy représentait pour lui. Natasha n'avait pas imaginé que de mentionner son nom à elle, renverrait les pensées de Tony vers lui. Alors ne dit elle rien, ne répond elle rien, légèrement mal à l'aise.
- Un chef, oui, bonne idée. Lâche-t-elle d'une voix traînante.
Comme si sa réponse était plus automatique qu'autre chose, elle semble quelque peu... absente soudainement.
Lorsqu'il se retourne, la stupéfaction qui étire les traits du visage de la russe se lit aussi distinctement que si l'on parcourait les pages d'un livre grand ouvert. Et, effectivement, la surprise est de taille, au moins aussi grande que le sourire qu'il lui adresse. Un sourire aimable... chaleureux et... beau. Un magnifique sourire. En fait.
Il s'approche. D'un coup. Sans prévenir. Comme ça.
Elle recule d'un pas. Un seul, mais un bon pas quand même. Natasha Romanov recule mesdames et messieurs. Concept aussi aberrant quand l'on parle d'elle que lorsqu'on imagine Tony se la boucler. C'est pour dire l'incongruité, la rareté de l'évènement. Elle recule par réflexe. C'est automatique. Elle n'a pas réfléchit. Son corps a bougé tout seul.
Qu'elle contrôle la situation, c'est ok. Qu'elle choisisse délibérément de s'approche de lui, même bien trop près, c'est ok. Qu'elle maîtrise la proximité, c'est ok. Que ce soit lui qui lance l'initiative, même pour la soigner, c'est pas ok. Pas ok du tout.
Elle ne dit rien, mais son visage est un peu crispé. Et il ne la regarde pas. Toujours pas. Encore. Comme il y a 15 jours. Comme il y a 5 jours. Comme maintenant. Il ne la regarde plus. Jamais. Ca la dérange, ça la... contrarie. Oui. On pourrait se dire que c'est parce qu'il s'affaire à cautériser sa plaie -joyeux moment en perspective qui lui tire une grimace de douleur- mais non. Il lui a balancé sa combinaison, sans la regarder. Là encore.
Il soigne et il relâche un murmure. Des mots voilés, à peine prononcés, peut être plus pour lui que pour elle... qui sait... Alors elle le dévisage. Elle l'observe. Ses expressions, ses traits, son... visage. Un visage plus détendu, plus doux aussi. Plus... serein, en quelques sortes. Cet homme là est définitivement un mystère.
- Tony...
La voix est légèrement cassée, presque hésitante. Elle se retient, laisse ce nom en suspend. A-t-elle vraiment envie de connaitre la réponse...?
- Je te l'ai déjà demandé et tu n'as pas répondu...
Il semblerait que oui.
- Pourquoi tu ne me regardes plus...? Qu'ai-je fait qui t'ait contrarié à ce point...? A part essayer de te tuer... évidemment.
Elle tente le trait d'humour pour détendre l'atmosphère. La détendre elle, plus exactement. Mais force est de constater que c'est un coup d'épée dans l'eau. Le coeur n'y est pas, d'un coup. |
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Jeu 15 Sep - 15:09 | |
| Il ne dit rien. Il ne relève pas les yeux. Il ne bouge pas. Il respire à peine. Il se concentre. Il se concentre pour réussir le soin ; à la dure. Il se concentre pour ne pas déborder. Il se concentre pour ne pas la blesser outre mesure, inutilement.
Il se concentre. C’est pour cela qu’il semble devenu une statue, un être immobile et sans réaction. Oui. Oui ? Non.
Il peut le dire. Il peut le raconter. Il peut se le raconter. Mais… c’est faux. Et, au fond, il le sait bien ; et c’est le problème.
Les secondes passent. Elles défilent ; trop vite. Le moment vient, alors. Le moment où le soin est terminé. Le moment où… il n’a plus à fixer ses yeux sur un bout d’elle ; un pan de peau. Un morceau de peau.
Une peau blessée. Une peau ensanglantée. Une peau… douce. Une peau tendre. Une peau b…
« Hrm. »
Il grogne. Il se crispe. Ses muscles se figent, alors qu’il éteint l’engin ; et se redresse, lentement. Il le doit. Dieu qu’il ne le veut pas. Mais… il le doit.
« Je… »
Comme il doit… lui répondre. Il le lui doit, oui ; pour tout. Pour ce qu’ils sont. Pour ce qu’ils ont été. Pour leur passé, leur passif. Leur entente. Leur relation. Leur… le… Pff.
Il ne sait pas. Il ne sait plus.
« Et bien… »
Il essaye de gagner du temps. Il n’y arrive pas. Nouvel exploit pour Tony Stark – définitivement à la masse, aujourd’hui.
Sans un mot, sans un acte, il transmet à l’armure un ordre, et l’engin de secours se rétracte, récupère les nano-machines et file à son poignet. Il se relève, pleinement. Il soupire.
Il est là.
Debout, devant elle ; les yeux fuyants. Le corps crispé. Les mains tremblantes. La gorge sèche.
Il est là.
Incapable de répondre. Incapable de formuler une réponse. Incapable de trouver une réponse.
Il est là.
Et il ne veut pas. Et il veut. Et… il ne sait plus. Si. Mais. Il ne sait pas… s’il ose ; se l’avouer. Surtout.
« Humf. »
Il soupire. Il frissonne. Il grimace. Il… Ah. Bah. Bon sang. Assez. Assez. Ça suffit.
Ouais. Ça suffit.
« Je… ne suis pas en forme, chère agent Romanov. »
Il reprend, d’une voix lente et usée ; fatiguée.
« Je suis… impacté, par tout ça – l’empoisonnement. L’empoisonnement par mon frère ; adoptif, hein. Super ambiance familiale. On dirait les Mutants. Hé, sans racisme, hein ! Mais… bon. Y a aussi… des troubles. Le… ah. La possession, par Wanda, qui m’a marquée. Et… le Snap. Je… ne suis pas en forme, non. Je suis… faible. Fragile. Fé… brile. »
Il grimace. C’est difficile à admettre ; encore plus devant elle. Ça le surprend. Une seconde seulement, en fait.
« Alors… je… et bien… ouais. Je suis fébrile. Ça veut dire que… je peux moins… réussir. Que je peux moins être… solide. Que je peux moins… tenir. Me tenir. Bien me tenir. »
Il se tait. Il s’arrête. Il ferme les yeux. Il ne veut pas ; mais il doit. Il le lui doit.
« Ouais. J’suis… fébrile. Et ça veut dire que… que si je… te regarde… »
Et il tourne la tête. Et il la regarde. Et il fige ses yeux dans les siens. Elle voit, alors. Elle le voit. Et elle la voit ; l’émotion. L’émotion qui l’étreint – qui l’emporte. Qui le mène ; à la baguette.
« … j’pense pas pouvoir m’empêcher de… »
Il souffle. Il grimace, pour former un sourire las, fatigué ; usé. Blasé. Mélancolique. … et tellement romantique, aussi.
« … faire une bêtise – qui me hante, tellement. Natalia. »
Il finit. Il achève. Il annonce. Il tente. Il ose. Dans un murmure. Dans un souffle. Dans… une tentative ; une folie.
Une de plus, le concernant. Une… de trop, peut-être ; entre eux.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Jeu 15 Sep - 15:57 | |
| C'est de pire en pire, ou de mieux en mieux. Non. De pire en pire.
Il balbutie. Tony Stark... balbutie. Il hésite. Il est... il n'est pas comme d'habitude. Il n'est pas lui même et il le lui avoue. Il est différent, affaibli, il n'est pas bien. Physiquement. Mentalement. Sentimentalement. Il est... impacté. Ce n'est pas elle qui le dit, c'est lui. Pour la première fois de sa vie, Tony reconnait ses faiblesses. C'est une bonne chose, pour peu qu'il parvienne à en tenir compte plus de quelques minutes.
Plus il parle, plus elle se fige. Plus ses traits se... fanent ? Oui, en quelques sortes. S'en rend elle compte ? Pas vraiment. Natasha écoute, Romanov rejette, Black Widow occulte.
Pourtant.
Pourtant... quand il lève les yeux. Quand il la regarde enfin. Quand il la regarde pour la première fois depuis... longtemps. Lorsqu'elle perçoit ce qui brille au fond de ses yeux clairs. La carapace de glace de la Veuve Noire fond instantanément comme les dernières neiges sous un soleil de printemps.
Les mots sont lâchés. Murmurés, faiblement, presque sourdement. Mais ils sont dits. Et, surtout... elle les a entendus. Et comme... comme elle aurait préféré ne rien entendre. Les souvenirs la submergent. Ceux à placer dans la catégorie des peines et des douleurs. Ceux qu'il ne fait pas bon se rappeler... et avec eux, la promesse qu'elle s'était faite, il y a bien longtemps. Le jour où elle s'est éveillée dans la chambre aseptisée du SHIELD, sans le moindre souvenir de Bucky ni de leur relation.
Aimer cette femme là n'est pas de tout repos. N'est pas une sinécure. Ni pour l'autre, ni pour elle même. Elle se met en danger, constamment. Sa vie n'est jamais simple, jamais tranquille. A n'importe quel moment, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, elle est susceptible de se retrouver aux mains de ceux qui savent. Savent comment la manipuler, savent comment la retourner contre les siens.
Alors...
Sa main s'élève vers son visage. Elle se pose sur la joue de Tony. Doucement, tendrement. Tandis que son bras s'enroule autour de ses épaules, sa main venant chercher sa nuque. Délicatement, elle l'attire vers elle, vers son visage, vers son autre joue qu'elle pose contre la sienne. Son pouce caresse distraitement, presque tout naturellement, l'épiderme fin de sa pommette. Sa main se crispe un peu... faiblement sur son épaule.
- Je ne te ferai pas vivre ça... Tony. Pas à toi. Tu mérites mieux, crois-moi.
Ces quelques mots sont à peine murmurés à son oreille, alors qu'elle les ponctue en déposant un baiser sur sa joue du bout des lèvres. Puis elle rompt le contact, elle s'écarte, s'éloigne, en lui adressant un sourire. Un sourire qui sonne tellement faux, qui parait tellement... triste ? Et elle se tourne. Se détourne. Cette fois c'est elle qui rompt le contact visuel. Le contact tout court.
- Reprends des forces, reposes toi et redeviens celui que tu étais. Prends le temps de t'occuper de toi, ça changera un peu... Ok ?
Sans attendre qu'il ne réponde, elle lève le poignet, signe avant coureur qu'elle s'apprête à convoquer BALERINA. Il n'a que trop de fois accompli ce geste lui même, pour ne pas en saisir toute la portée.
- On ne se reverra pas avant un moment. Alors tache de ne pas te faire empoisonner ni déclencher la troisième guerre mondiale entre temps...
Pas avant un moment... non. Le temps pour elle de reprendre le dessus, si possible. Le temps pour lui de reprendre le dessus, si possible.
- BALERINA, on y va.
De son poignet commencent à se détacher les fines plaques de métal que Tony connait par coeur, pour les avoir lui même fabriquées, ajustées, équilibrées... pour elle. |
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Jeu 15 Sep - 16:23 | |
| « Putain, non. »La réplique est sèche et brutale – elle interpelle, clairement.
Par sa vulgarité, déjà. Même si Tony Stark n’est pas l’homme le plus distingué au monde, il bénéficie d’une réputation – justifiée – de politesse et de bonnes manières absolues. Il jure rarement. Il insulte encore plus rarement. L’entendre formuler de tels mots… surprend, assurément.
Par sa survenance, aussi. Parce qu’il n’a rien dit, jusque-là ; encore. Parce qu’il s’est laissé faire. Parce qu’il… l’a laissée faire, en fait.
Oui. Après avoir murmuré ces quelques mots, après avoir osé, il… n’a rien fait. Il l’a laissée faire. Il lui a laissé la main, encore. Il l’a laissée se rapprocher, se glisser contre lui, se coller à lui. Le toucher. Le caresser. Lui parler. … le lâcher. … l’abandonner.
Tony a laissé Natasha faire. Il l’a laissée gérer. Et là… là, elle va partir ? Elle veut partir ? Elle veut l’abandonner ainsi ? Elle veut s’enfuir ? Avec BALERINA ?
Putain. Non. « BALERINA, protocole d’urgence – ToS52, 01/64, 464.564, 874.634. Arrêt des systèmes. Reprise de contrôle. Tu restes là. »Le ton est dur, sec ; brutal. Pas agressif, mais incisif. Efficace, aussi. BALERINA s’arrête. Les nano-machines se figent. Elles ne se rétractent pas, mais elles n’avancent plus sur Natasha. « Ce… ça ne fonctionne qu’une fois, et pendant cinq minutes. Dans… quatre minutes et quarante-deux secondes, tu retrouveras le contrôle ; et ce protocole sera prescrit. Mais là… tu ne pars pas. Okay ? Tu. Ne. Pars. Pas. »Elle peut mal le prendre. Elle va mal le prendre. Elle devrait mal le prendre. Et bah c’est comme ça.
Tony Stark ne grimace pas, mais affiche un air ô combien déterminé et strict, alors que BALERINA ne répond à aucune demande de Natasha. Si celle-ci a quelques instants de réflexion, devant elle, elle peut identifier les éléments du protocole – notamment les derniers chiffres ; des données de localisation. Pour sa ville de naissance, ou celle qu’elle pense être sa ville de naissance. Une autre preuve d’intérêt de Tony, pour elle ; même s’il joue ici au Mâle Alpha relou. « Et… putain, sérieusement ? Sérieusement ?! C’est pas toi, c’est moi ? Tu me sors ça ? A moi ?! Peuh ! J’ai breveté ça, bon sang ! Et… rah ! Vraiment ? Tu veux que je prenne soin de moi ? Mais tu me connais, ou non ?! Et… je mérite mieux ? Je mérite mieux ?! Mais qui es-tu… pour dire ce que je mérite ? »Il s’énerve. Moins contre elle ; que contre ce qu’il ressent. Ce qu’ils ressentent. Ce qu’ils s’interdisent. « Je… rah. Bah. »Il se tourne. Il se détourne. Il lui tourne le dos. Il souffle. Il hésite. Il peine. Il souffre. Il veut s’enfuir. Il veut s’échapper. Il veut la laisser échapper.
Il veut se réfugier ; loin. Derrière un château. Une protection. Une armure. Il veut la repousser. Il veut la laisser le repousser.
Il veut… il… Il… ne veut plus. Ça.
Il se redresse. Il souffle. Il inspire. Il se sent plus grand. Il se sent plus fort. Il se sent. Il se sait. Il est. « Je suis… Tony Stark. Génie. Playboy. Milliardaire. Philanthrope. Businessman. Super-héros. Avenger. Sale type. Menteur. Manipulateur. Briseur de vies. Sauveur de vies, parfois. Imparfait. Maladroit. Rongé par les tocs, et les vices ; et les psychoses. »Sa voix est forte. Elle résonne autour de lui ; autour d’eux. Autour d’elle. « Je… décide ce que je veux. Je… décide ce que je fais. Je… décide ce qui me convient. Je… décide ; des erreurs que je commets. Des choix que je fais. Des… de… »Il soupire. Il frissonne. Il tremble. Il est fébrile ; fragile. Mais. Mais. Mais.
Mais. Il en a assez. Des ombres du passé. Des spectres de son âme. Il en a assez ; d’être le p’tit Tony. Il en a assez. D’être ce qu’Howard voyait en lui. « Je suis Tony Stark. Je suis… Iron Man. Et je suis… »Il se tourne. Il se retourne. Enfin. Il la voit. Il sourit. Il frissonne. Il tremble. Il se lance. « … assez fou pour oser ça – pour nous oser, nous. »Il bondit. Il se projette. Il franchit le mètre qui les sépare. Il s’empare d’elle. Il s’agrippe à elle. Il capte son visage. Il approche le sien. Il avance ses lèvres. Il…
Il ose. |
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Jeu 15 Sep - 18:55 | |
| Mais quel langage monsieur Stark ! C'est tout à fait ce qu'elle aurait pu lui sortir. En d'autres temps, un autre lieu, une autre dimension même peut-être. Mais pas aujourd'hui, pas maintenant et pas ici.
BALERINA est stoppée net dans son élan. Natasha baisse les yeux sur War Widow, pas tout à fait armure mais plus tout à fait bracelet non plus. C'est assez étrange... de constater toutes ces petites plaques métalliques, dont certaines commençaient tout juste à s'étirer, figées comme ça dans les airs. Comme ce n'est pas vraiment très pratique, la russe décroche le bracelet et, après l'avoir tenu en l'air quelques secondes, le laisse retomber dans le sable en attendant que cette pauvre BALERINA retrouve ses esprits.
Une chose l'a interpellée dans le code qu'il a énoncé à haute voix. Mais le déni c'est tellement fantastique ! Alors met-elle cela sur le compte d'une... coïncidence ? Oui, les coïncidences c'est bien, ça explique absolument tout.
- Un coup tu m'y enfermes pour que je n'en sorte pas, et maintenant tu refuses que j'y rentre. Les mecs... franchement... et après on dit que ce sont les femmes qui ne savent pas ce qu'elles veulent. Extirpe-t-elle dans un soupir.
Quel imbécile... il ne pouvait juste pas se contenter de la laisser filer, comme il l'a fait des milliers de fois lui-même ? Non bien sûr que non... Un imbécile on a dit. Il est en train de tout compliquer... comme toujours. Jamais rien n'est simple avec cet homme là.
- Ai-je vraiment le choix... Lui répond elle d'une voix monocorde, tout en restant toujours de dos.
Elle n'a pas besoin de le voir pour imaginer la tête qu'il fait à cette minute. Sa voix, le timbre qu'il emploie, suffisent largement à donner la teinte de son humeur actuelle. Donc... partant de ce principe là... il va péter une durite dans 3... 2... 1... et voilà.
- Et oui, pour une fois c'est moi et pas toi Tony. Et oui tu mérites mieux. Mais si t'as envie que je te tue dans ton sommeil parce qu'on m'aura encore lavé le cerveau, libre à toi. Et qui je suis pour dire ça ? Quelqu'un qui t'aime et te connait, quelqu'un qui se connait très bien elle-même également, pauvre imbécile.
Les mots sont calmes, détachés, mais le timbre de sa voix est cependant un peu acide tout de même. Il n'a vraiment pas l'air de se rendre compte que tout ce qu'elle fait... c'est pour lui. Quitte à piétiner ses propres sentiments et ce qu'elle souhaite vraiment au fond d'elle.
C'est plus facile à sortir qu'elle l'aurait cru en fait... Enfin... être dos à lui aide un peu, quand même. Un petit peu. Et il enchaîne avec la très longue liste de son couplet préféré. Natasha écoute, ne peut réprimer un léger sourire. Elle pourrait la réciter aussi bien que lui, cette foutue liste.
- Et un imbécile aussi. N'oublie pas l'imbécile. Ajoute-t-elle en levant l'index, mais toujours sans lui faire face, bien entendu.
Il peste, il grogne, je je je je je, il fait les cent pas comme un lion en cage. Tony. Elle est calme, placide, de dos, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Natasha.
Il ne se calme pas, mais il s'arrête. Elle entend très distinctement ses pas qui se figent dans le sable. Ses mâchoires se crispent. Un peu. Un tout petit peu. Qu'est ce qu'il s'apprête à lui sortir comme ânerie encore...
Mais contre toute attente...
Natasha fait volte-face d'un mouvement sec quand elle l'entend murmurer. Ou plutôt... lorsqu'elle entend, lorsqu'elle perçoit la nature des mots qui sont prononcés.
- Attends, tu qu...
Si elle n'était pas sûre d'avoir bien compris, ou plutôt si elle avait dans l'idée de continuer à pratiquer son sport favori : le déni bien sûr... là pour le coup...
Les mouvements sont vifs, prompts, presque aussi rapides que les siens en situation d'urgence. Ses bras s'enroulent autour d'elle, son visage se rapproche d'une Natasha au regard littéralement écarquillé. C'est pour ça... pour cette raison précise... pour cette... pulsion là... qu'elle avait décidé de partir. Car si ce n'était lui qui en prenait l'initiative, elle l'aurait fait. Et elle voulait vraiment l'éviter. Vraiment...
Mais maintenant... Maintenant... A la baille les bonnes résolutions. Au diable les inquiétudes. Et... advienne que pourra.
Alors elle s'abandonne. Natasha Romanov s'abandonne. Totalement, entièrement, sans déni, sans... rien d'autre. Rien d'autre que lui. Rien d'autre que ses bras. Rien d'autre que ses lèvres tendrement blotties contre les siennes. Rien d'autre que cette plage bercée par la lumière de la lune, cette plage où ils sont seuls tous les deux, avec leurs armures et une tortue qui a replongé dans les affres du sommeil.
Sa main se pose sur sa joue alors qu'elle cale son front contre son épaule. Sa voix, légèrement étouffée, lui parvient alors dans un murmure.
- Tu es sûr de toi ? Parce que je ne fais ni la lessive ni la bouffe. Mais je peux faire la vaisselle par contre... |
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Ven 16 Sep - 10:26 | |
| C’est… quoi ?
Que se passe-t-il ? Il ne sait pas. Il ne sait plus. Il… s’est lancé. Sur elle. Il s’est jeté sur elle ; ouille. Ça sonne mal, dit comme ça. Ça sent mauvais, lancé comme ça. Mais… ah.
Elle ne l’a pas rejeté. Elle ne l’a pas repoussé. Elle a… ils ont… Ah.
Ah.
« Ah. »
Un sourire tendre et presque niais passe sur son visage, alors que le baiser – car baiser il y a eu, oui ; elle ne l’a pas refusé, elle ne l’a pas rejeté – s’achève. Tout pourrait se briser, alors. Tout pourrait s’arrêter.
Elle pourrait fuir. Elle pourrait s’échapper. Elle pourrait le repousser, encore. Mais…
Elle le touche ; sa main, sur sa joue. Son front, contre son épaule. Elle murmure. Il sourit.
« Ah. »
Il glousse. Avec plus de candeur, plus de simplicité, plus de sérénité… que depuis bien, bien longtemps.
Quelque chose s’est brisé. Quelque chose s’est construit. Quelque chose a été lâché. Il ignore encore quoi ; il ignore son ampleur. Il ne sait pas.
Tony Stark… ne sait pas. … et ce n’est pas grave.
« Hey, Romanov. »
Sa voix aussi est à peine un souffle, un murmure. Prononcé dans un sourire, constant ; naturel.
« Je… tu sais qui je suis. Tu… crois vraiment que je n’ai pas inventé quelque chose, pour faire la vaisselle ? »
Un ricanement tendre accompagne ses mots.
« Tout… pour me faire gagner du temps. Parce que le temps, c’est de l’argent – mais pas que. »
Il baisse légèrement les yeux. Il sourit. Avec cette expression qui fait tant fondre les femmes ; mais sincère, réelle, ici. Pour une fois.
« Armures, protocole de protection. Format dôme. Merci. »
Ces mots étranges trouvent un sens, quand et le Modèle 51 d’Iron Man, et la War Widow libèrent leurs nano-machines… pour former autre chose que les combinaisons. Une structure. Un dôme, oui.
Un dôme… de protection ; de confort, avec chaleur, lumière, douce. Discrétion.
« Je sais ce que je fais, Romanov. Je sais que je fais… ce que je souhaite, réellement. »
Une émotion sincère passe dans ses yeux, alors qu’il se penche encore – et l’embrasse. Et laisse glisser ses mains, ses doigts. Sur elle ; sur la combinaison. Ce qu’il en reste. Dont il se débarrasse. Pour une suite personnelle… qui ne regarde qu’eux.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Ven 16 Sep - 11:17 | |
| - Hum...?
Le visage enfoui au creux de son épaule, les bras de Tony la recouvrant, elle ne relève pas la tête. Oh... pas qu'elle n'ait pas envie de le regarder, bien sûr que non. C'est... autre chose. Cette... sensation. Une sensation qu'elle n'a pas éprouvée depuis longtemps. Qu'elle pensait ne jamais ressentir de nouveau. Quelque chose de profondément enterré, de caché, de... perdu, dans un sens. Du moins, jusqu'à présent, jusqu'à cette seconde précise.
La sécurité.
Quand on s'appelle Natasha Romanov, on ne se sent jamais en sécurité. Nulle part, avec personne... ou presque. Même si ses amis sont là pour elle, même si Dane, Clint ou encore Logan, Bucky... sont là pour elle, sont toujours là pour elle, cette ombre demeure. Comme un poids sur ses épaules, comme un boulet accroché à sa cheville, qu'elle traîne, encore et encore. C'est notamment pour cette raison qu'elle n'a pas d'appartement, qu'elle n'a pas de logement à elle. Soit elle se repose au manoir des Avengers, soit dans l'une des nombreuses planques disséminées un peu partout sur le globe. Leur confort est sommaire et leur personnalisation, ce qui fait que l'on se sent quelque part chez soi, inexistante.
Mais là... c'est différent. Pour la première fois depuis longtemps... c'est vraiment différent. Elle se sent protégée, en sécurité. Presque comme si... pour une fois... elle pouvait se permettre de relâcher sa vigilance. Presque comme si... pour une fois... elle pouvait se permettre de faire preuve de... faiblesse.
Elle esquisse un sourire, et relève enfin le visage dans sa direction. Elle le dévisage quelques instants et, sans doute pour la première fois depuis longtemps, ça ne le mettra pas mal à l'aise, cette fois.
- Alors c'est entendu. Je ne ferai rien. Lance-t-elle d'un air amusé.
Il lance une boutade à la mode Stark, baisse les yeux vers elle et là... son coeur rate un battement. Il sait vraiment être charmant quand il veut... vraiment charmant. Alors elle esquisse un sourire. Un sourire amusé. Attendri aussi.
- Intègre. Courageux...
Sa main abandonne sa joue, glisse délicatement sur le côté de son cou et se pose sur son coeur.
- ...Séduisant.
Trois petits mots qu'elle lui a avoués il n'y a pas si longtemps et qu'elle lui répète aujourd'hui, pour qu'il les grave bien dans sa mémoire.
Il ordonne, claque des consignes, mais cette fois c'est doux, c'est calme, c'est... tempéré. Pas comme lorsqu'il a ordonné l'arrêt des programmes de BALERINA un peu plus tôt. Les prunelles d'émeraude de Natasha glissent au-dessus d'eux, observant le cocon qui se tisse en silence tout autour du couple. Un nouveau sourire se dessine sur ses lèvres, alors qu'elle passe ses bras autour de son cou, murmurant doucement alors que ses lèvres frôlent les siennes.
- Bien vu. Il ne faudrait pas choquer la tortue...
Elle lâche ces quelques mots dans un souffle, juste avant que les lèvres masculines ne viennent de nouveau chercher les siennes. Et alors que sa combinaison chute dans le sable dans un bruit étouffé, sa voix se distingue une dernière fois au creux de son cou.
- Moi aussi... je sais ce que je souhaite monsieur Stark. Maintenant... à savoir si c'est raisonnable... on se posera la question un autre jour. Ou pas.
Elle pose ses paumes sur ses joues et l'attire vers elle, l'embrassant avec plus de fougue, plus d'initiative et un... sourire. Un sourire charmant et autrement plus sensuel.
Quelques heures plus tard... (bah oui, fallait bien ça hein, pas de commentaires les lecteurs, merci)
- BALERINA. Tu peux libérer une vue sur la mer ?
Bien entendu ! J'en profite pour vous dire que FRIDAY vous félicite et moi aussi !
Lance l'IA avec une joie relativement étonnante. Tellement humaine... on l'a déjà dit.
- Quelle bande de commères toutes les deux... je te jure... Lance-t-elle dans un éclat de rire totalement spontané.
Lovée dans les bras de Tony, son dos plaqué contre le torse masculin alors qu'ils sont tous les deux assis face à la mer, le regard de Natasha s'illumine alors qu'elle fixe le soleil qui émerge de l'eau. Il ne doit pas être plus de 6 ou 6h30 du matin, à vue de nez. Rabattant les bras du -de son- mâle alpha relou sur son ventre, elle entrelace ses doigts aux siens dans un mouvement étonnamment naturel. Sans même y penser, sans l'avoir décidé.
- BALERINA. Transmets le dossier BW 1.0 TM à Tony s'il te plaît. Je ne doute pas que FRIDAY saura le décrypter, mais déverrouille le cryptage, ça ira plus vite.
Compris ! Transmission du dossier BW 1.0 TM en cours... Transfert terminé !
Natasha extirpe un soupir alors que sa nuque bascule vers l'arrière et qu'elle se pose sur l'épaule du génie, milliardaire, philanthrope, etc... et aussi maintenant son... mec ? On peut dire ça ?
- C'est le dossier que Black Cat a vendu à Taskmaster. Enfin... s'il n'a pas été modifié ou falsifié entre temps... évidemment. Tu es le seul au courant, je n'en ai parlé à personne. Pas même à Logan ou à... Barton. Figure-toi que c'est Taskmaster lui-même qui me l'a donné. Il dit que c'est une sorte de journal intime des pensées, analyses et données récoltées par Fury le père me concernant. Je ne l'ai pas encore lu... Lâche-t-elle d'une voix relativement plate, comme si elle lui donnait la météo du jour.
Elle ne sait vraiment pas... mais vraiment pas... quoi penser de tout cela pour l'instant.
- On n'a pas encore eu le temps d'en parler. Tu me racontes ce qu'il s'est passé avec les Mutants ? Demande-t-elle d'une voix songeuse.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Ven 16 Sep - 13:57 | |
| … wow.
Juste… wow.
A nouveau, Tony Stark n’arrive guère à formuler des phrases, de longues diatribes, des exposés brillants. A nouveau, il demeure figé sur un seul principe, une seule idée. Un seul mot, ici.
Wow.
Les heures sont passées ; comme dans un rêve. Tellement romantique, hé. Et romantique cela l’a été, oui – mais pas que. Il faut l’admettre. Il faut le dire. Il faut l’assumer. Cela n’a pas été que romantique. Cela a été… intense ; direct. Surprenant. Doux. Tendre, aussi. Dynamique. … formidable.
Un homme comme lui peut évaluer de tels moments, avec son expérience. Il ne le fait pas, mais il peut. Et là… ah. Nom de Zeus, hé. Nom de Zeus, comme on dit.
« Mmh. »
Un léger souffle accompagne un soupir ; d’aise, évidemment. Même si… Ack. Même si ça fait mal au dos un peu, quand même. Il est assis, mais un peu relevé ; Natasha contre lui. Une sensation formidable, agréable, tendre – qui va au-delà du simple plaisir physique d’avoir une femme avec ce corps (Ce. Corps.) contre lui. Non. C’est juste… bien. Et bon. Mais…
Bon sang. Ça fait mal au dos, aussi.
Alors que Natasha sollicite BALERINA pour ouvrir une fenêtre, pour profiter de l’aube, Tony profite de sa communication psychique avec son armure. Discrètement, des nano-machines se détachent du dôme, et viennent former un appui, dans le bas de son dos. Ah. Quand même.
« Mmmmmmh. »
Le soupir d’aise s’intensifie, alors qu’il serre avec douceur les doigts de la jeune femme. Il glousse aussi légèrement, en entendant la réplique des IA cumulées.
« Et bé… y en a qui vont subir des mises à jour, hein. On va baser ça sur mon ancienne assistante, Miss Arbogast, et ça va bien se passer ! Enfin, quoique… le côté vieille fille autoritaire et maternelle… mais mmh, ça a son charme… »
Petite pique. Petite provocation. En douceur, et tendresse.
Il se tend, cependant, alors que Natasha enchaîne – et transfère directement un fichier, puis l’explique. Le corps de Tony est crispé, contre elle ; mais pas comme avant.
« Mais… oh. »
Il grimace, puis fixe son regard vers le profil de Natasha, qu’elle lui laisse ; dieu qu’elle est belle. Mais… bigre. Qu’est-ce qu’elle est imprévisible, aussi.
« Je… bon sang, Romanov ! »
Il bombe le torse, et le rapproche encore plus d’elle ; et c’est mieux.
« Tu… t’acharnes à me couper la chique, ou quoi ? Dans cinq minutes, tu m’annonces que tu as retrouvé mon véritable père, et qu’il vient s’excuser d’avoir été un agent de l’Hydra infiltré au SHIELD ? »
C’est dit sur le ton de la plaisanterie ; mais il y a un fond dur, désagréable et douloureux. Presque autant que de n’avoir jamais pu contenter Howard, ce père adoptif dont il n’a découvert le véritable statut que bien après sa mort.
« Mais… ah. Je suis… touché. Très touché. Je… »
Il souffle. Il ne sait pas. Il n’a jamais su. Il ne sait pas. Etre en couple. Etre avec quelqu’un. Etre… sociable. Etre… bien, avec quelqu’un. Mais… ah. Mais avec elle… Il veut essayer.
Vraiment.
« Merci. »
Il se penche. Cale son menton, sur la clavicule de Natasha ; sourit. Souffle. Laisse glisser ce souffle, sur elle ; sa peau. Nue. Douce. Mmh.
« Et… bon sang. Tu recommences ! Rah ! »
Il glousse, semble s’emporter ; mais ne bouge pas. Oh non.
« Les… Mutants. Pff. »
Il soupire, avec cet air que le monde entier repose sur ses épaules ; c’est faux, bien sûr. Steve Rogers, au moins, n’est pas sa responsabilité.
« Je… bah, tu le sauras bien assez vite. J’ai… je suis allé les rencontrer, les voir. Bon, je l’avoue, j’ai peut-être… peut-être, PEUT-ÊTRE été un peu trop moi-même, dans mon approche. »
Oulà. Natasha sait ce que cela veut dire, quand Tony ose une auto-critique. Il a déclenché l’apocalypse égocentrique en allant là-bas, clairement.
« Mais… bah. Cyclope. Je… je ne lui ai jamais parlé, avant – tu vois le genre, le boy-scout renfermé. Malédiction des pouvoirs, responsabilité, zéro fun, blablabla… ouais. Mais… ah. Il a changé. Il a changé, Romanov ; vraiment. Il… ah. Il m’a reçu, il… il était froid, si froid ; si dur. Et… et quand il a refusé mes offres de partenariat – pas honteuses mais oui, je l’admets, orientées vers mon intérêt ; même si je voulais vraiment aider, hein. Bref. Quand il a refusé mes offres, il a… il a… »
Tony ferme les yeux, et détourne le regard. Il grimace ; longtemps.
« J’sais pas… ce qu’il a fait. J’ai qu’une théorie, et elle me terrifie. Phénix. Je pense que… Cyclope a accès à une minuscule part du Pouvoir du Phénix. Et il… ah. Il a… il m’a… Il m’a pousser à reprendre un verre d’alcool, Natalia. »
Il utilise rarement ce nom, son prénom ; seulement dans les moments les plus graves. Comme maintenant. Quand il avoue que lui, l’ancien alcoolique lourd, a eu de l’alcool entre les mains. Une fois de plus.
« Je… n’ai pas bu. Mais… ah. Il m’a poussé. Il s’est arrêté, avant que je boive ; pour me montrer. Qu’il peut le faire. Qu’il peut… me le faire faire. »
Il soupire ; de crispation, cette fois. Et, inconsciemment, il la relâche – il relâche l’étreinte. Il se tend. Il se crispe. Il s’éloigne. Vieux réflexe ; mais ça a la vie dure. Surtout face au pire… du monde, et de lui-même.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Ven 16 Sep - 21:44 | |
| - Si tu veux de l'autorité... ça peut s'arranger tu sais. Dit-elle d'un air sournois tout en plissant légèrement les paupières, le nez levé dans sa direction.
Installée jusqu'à présent plutôt confortablement (pas de graisse sur cet homme là, mais le confort n'en est pas moindre pour autant), elle sent les abdominaux se contracter sèchement contre son dos. Ah. Bon. Les prémices d'une certaine contrariété se font sentir.
3... 2... 1... c'est parti ! Bon sang Romanov !!! Elle rit. Oui. Franchement. De bon coeur. Elle rit. Il a des côtés tellement prévisibles parfois. C'en est attachant et en même temps terriblement agaçant. Cependant... son rire meurt au fond de sa gorge quand il poursuit. Non mais il est sérieux...
- T'étais vraiment obligé ? Lui répond elle en extirpant un soupir, tout en l'affublant d'un regard éloquent.
- Désolée, je pensais que tu voudrais le savoir... j'y réfléchirai à deux fois avant de te dire quelque chose la prochaine fois... et tu ne viendras pas me dire que je garde tout pour moi.
Vexée ? Oui, un peu. En tout cas si on en juge l'air bougon qu'elle adopte pour lui adresser ces quelques mots. Et d'un coup elle se redresse, alors qu'il poursuit, tourne son visage et une épaule dans sa direction. La bouche presque grande ouverte, ses sourcils se froncent très légèrement alors que ses paumes claquent sèchement sur ses pectoraux en y laissant deux jolies traces légèrement rosées.
- Et tu n'aurais pas pu commencer par là ?! Imbécile ! Lance-t-elle, incrédule, quand il lui dit qu'il est touché.
Elle s'exclame dans un éclat de voix. Il ne manque plus que les bras qui s'élèvent rageusement vers le ciel pour compléter le tableau. Sauf... que ses lèvres se pressent soudainement contre les siennes. Comme ça. Pour tout. Pour rien. Pour le plaisir. Pour qu'il la boucle. Ah... les femmes...? Oui, un peu sans doute.
Elle reprend sa position initiale, alors que le menton de Tony se pose sur son épaule. Machinalement, la main s'élève et se pose sur sa nuque qu'elle masse distraitement alors qu'elle l'écoute. Elle ne dit rien. Pas un mot. Elle le laisse parler et elle écoute, attentivement. Ses lèvres se pincent un peu lorsqu'il annonce la couleur. Il a fait du Tony. Et du grand Tony visiblement... Le dernier grand Tony en date ayant lancé toute la planète aux trousses de Black Cat... ça promet du joli.
Ce n'est que lorsqu'il s'arrête, hésitant, qu'elle sent son visage quitter son épaule et sa nuque se tourner vers l'extérieur, qu'elle décolle son dos de lui et pivote dans sa direction, le regard inquiet. Et là... son visage se décompose. Littéralement. Ses lèvres s'entrouvrent, ses yeux s'écarquillent d'abord, se froncent sous l'impulsion de la contrariété très rapidement après.
- Il a quoi...
Phénix est une très mauvaise nouvelle. Mais vraiment... très mauvaise. Sur le moment elle a failli réagir sous le sceau de la spontanéité par un "T'es vraiment sûr ?". Mais elle l'a retenu. Parce que la question est inutile. Face à elle se trouve l'un des esprits les plus brillants du monde, si ce n'est le plus brillant (peut-être commence-t-elle à légèrement manquer d'objectivité sur ce point, mais passons) alors... s'il a des doutes, c'est qu'ils sont fondés.
Il se recule, il... fuit. Ah non... Mais oh que non... Ils n'ont pas fait tout ce chemin pour se retrouver encore à la même intersection.
- Hey... Elle saisit son visage entre ses mains. C'était son acte, pas le tien. C'était de la manipulation, pas ta propre volonté. Et même si tu avais bu... oh Tony... je sais bien tout ce que ça représente pour toi. Mais... même si ça avait été le cas... Elle plonge son regard dans le sien et lui sourit. Aimablement, tendrement. ...ça n'aurait pas été de ta faute. Ca n'aurait pas été... une faiblesse de ta part.
Par contre... ce Cyclope est un bel enfoiré, se retint-elle d'ajouter. Natasha le dévisage. Longuement. Elle a conscience de ce qu'il est en train de faire. Elle n'a que trop conscience de la barrière qu'il est encore en train d'ériger. Alors... va-t-elle faire ce que toute femme digne de ce nom ferait à sa place. Lui faire oublier. Du moins quelques instants. Et comment fait-on oublier quelque chose à un homme ? Fa-ci-le.
- Tu sais quoi...
Elle se redresse, se met sur les genoux face à lui. Le soleil qui brille dans son dos, émergeant de plus en plus de l'océan dans lequel il s'était terré toute la nuit durant, offre un plutôt joli spectacle d'ombre et lumière sur la silhouette d'un corps qu'elle offre sans la moindre pudeur à son regard.
- J'ai eu tort. Je n'aurais pas du poser la question. Merde pour Phénix, merde pour Cyclope. Le monde attendra qu'on vienne le sauver... plus tard. On aura tout le temps d'en parler... plus tard.
Lentement, comme si le temps ralentissait le moindre de ses mouvements, elle avance un genoux, puis l'autre et, bientôt, elle s'assoit à califourchon sur ses cuisses. Le dominant de presque une tête, de par la nouvelle position adoptée, ses doigts s'enfouissent dans l'épaisse chevelure brune. Tendrement, elle bascule sa tête vers l'arrière pour qu'il lève légèrement son visage dans sa direction.
- Parce que là vois-tu... je te sens un peu crispé... Alors que tu étais si détendu jusqu'à présent. Tu viens de saboter tout mon travail... Pourtant je m'étais appliquée.
Elle lui adresse un sourire à faire fondre tous les glaciers du pôle nord, alors qu'elle prononce ses mots, ses lèvres frôlant à peine les siennes, ses grands yeux verts dans les siens.
- Je vais devoir tout recommencer maintenant. C'est malin...
A ces mots, elle récupère les mains de Tony qu'elle fait glisser le long de son dos, arrêtant leur course juste au niveau de la cambrure de ses reins. Ni trop haut, ni trop bas, mais plus trop bas que trop haut tout de même. |
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Lun 19 Sep - 9:17 | |
| « Oh. »
Un mot, ce mot, cette réaction s’échappe de ses lèvres – comme un murmure, comme un souffle. Comme un soupir ; d’aise. Mais pas uniquement. De tension, aussi. D’urgence. D’excitation. De désir. D’envie. De besoin.
Tony est étonnamment resté silencieux, durant l’essentiel des réactions de Natasha ; cela surprend. Mais il… essaye de bien faire. Il veut bien faire ; pour elle. Avec elle.
Il retient, cependant. Il retient ses mots, il retient ses observations ; ses remarques. Ses mouvements.
Ses émotions, surtout.
Tony mentirait s’il niait être impressionné, épaté, charmé, envoûté par les charmes, les formes, le corps de Natasha ; vraiment. Il avait déjà vu. Il avait déjà observé, sans forcément avoir le droit – pardon, pardon. Mais là… ah. C’est différent. C’est autrement. C’est… fort. Très fort. Intense.
Néanmoins, il se concentre sur ce qu’elle vit – ce qu’elle ressent, plus que c’est qu’elle dit. Parce que… parce que. Parce que c’est plus que physique. Parce que c’est plus que charnel. Parce que… parce que.
Il a senti, ainsi, les quelques changements de ton, de sentiments de Natasha.
Quand elle a été quelque peu déçue de sa réaction, à lui, lorsqu’elle lui a transmis les données la concernant – mais, hé ! Qu’attendait-elle ? Bien sûr qu’il allait être troublé, gêné ; intimidé. Elle s’ouvre entièrement à lui, après… ça. Il reste un homme ; et Tony Stark. Les sentiments, c’est compliqué. S’exprimer aussi, surtout.
Il a apprécié, évidemment, quand elle s’est jetée sur lui pour l’embrasser – pour plonger ses lèvres, dans les siennes. Mmh. Un goût de… ah. Indéfinissable. Il ne sait pas. Il faut retester. Héhé.
Il sent, ensuite, l’intérêt… non. L’implication réelle et sincère de Natasha, quant à son expérience avec Cyclope. Ça… le touche. Il est gêné, troublé ; encore plus. Parce que… parce qu’il avoue une faiblesse, ici ; une faille. Une vulnérabilité. Une fragilité. Une fébrilité.
Il s’ouvre à elle ; comme elle s’est ouverte à lui. Et elle… ah. Elle réagit parfaitement ; oui.
Pas pour ce qu’elle propose, ce qu’elle enclenche – ce qui provoque une légitime réaction physique, de sa part. non. Elle réagit parfaitement… parce qu’elle ne le juge pas. Et elle ne le cajole pas. Elle… lui parle. Elle le rassure. Pas comme à un enfant. Pas comme à un… faible ; un dépendant. Hrm. Même s’il l’est, encore ; même s’il le sera, toujours.
« Je… »
Il parle, doucement – parce qu’il se rend compte qu’il demeure silencieux depuis plusieurs secondes, ses doigts agiles, tendres et habiles glissant sur les formes, la peau, les charmes de Natasha ; pour les stimuler. Son regard figé dans ses yeux, sans jamais les lâcher. Happés. Par eux. Par elle.
« Mais… tu sais bien que… je suis… malin. »
Sa voix est douce, tendre ; sensuelle.
« C’est… bien pour ça que tu es d’abord venue vers moi… non ? Chère, très chère… agent Romanov… »
Un gloussement tendre accompagne ces mots, plus doux et gentiment provocants que piquants. Leurs souvenirs communs sont ce qu’ils sont. Il est heureux qu’ils existent, même s’ils ont été difficiles ; car ils permettent… ceci. Maintenant. Ici. Eux.
« Mais… ah. Je… ne t’en fais pas ; pour les Mutants. Ça… ah. Ça va… se régler. Mais… bon. Cyclope est… un souci. Un souci… pour plus tard… ouais. »
Il sourit. De cette expression coquine, canaille ; terrible. Te-rri-ble.
« Mais… mmh. Oui, je suis… crispé. Ha-ha. Mais… toi aussi… Romanov. Et bon… il faut quand même aussi… prendre soin… de toi. »
Un clin d’œil ; et il se lance. Et… Et.
Et les membres s’agitent. Et les doigts s’animent. Et les lèvres filent ; coulent, glissent, s’acharnent sur chaque pan de peau de sa nuque, de sa poitrine, de son cou. Son visage, aussi.
Ils tournent, alors. Ils tournent l’un sur l’autre. Ils s’agitent. Ils s’affolent. Ils… s’unissent.
Et dieu que c’est bon. Et dieu que c’est bien. Et dieu… qu’elle l’apaise ; enfin.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Lun 19 Sep - 12:27 | |
| Ses mains glissant sur sa peau, semblent la laisser étrangement stoïque. Stoïque ? Vous plaisantez j'espère... Car si son visage reste relativement neutre, son corps, lui, ne réagit que trop fermement à son contact. Natasha prend une grande inspiration, qu'elle ne cherche pas même à dissimuler. Comme pour se contrôler. Un peu. Juste un peu. C'est... amusant, en quelques sortes. De repousser ses limites, de faire fit du désir galopant qui parcoure son épiderme, de voir jusqu'où, jusqu'à quand elle tiendra. C'est amusant, oui. Un peu. Juste un peu. Mais pas longtemps.
- Fourbe... je dirais plutôt. Souffle-t-elle à son oreille dans un sourire, avant d'ajouter. ...mais malin ça fonctionne aussi.
Son visage se décale légèrement vers le sien, alors qu'un sourire amusé étire la commissure de ses lèvres.
- Ah... va...sa...voi...r... Dit-elle alors que son index et son majeur grimpent le long de son bras, rythmant la cadence de ses mots comme pour bien en appuyer le sens, caché, cela va sans dire.
- Oh... vraiment... je suis curieuse de voir comment tu vas t'y prendre... Lui répond elle d'un air pas moins taquin que le sien, alors que ses doigts fins s'enfouissent un peu plus dans sa chevelure sombre.
Si on lui avait dit... si on lui avait prédit ce qu'il allait se passer aujourd'hui, elle n'y aurait jamais cru. Stark et Romanov... qui pourrait se l'imaginer. Qui pourrait ne serait-ce qu'y songer. Aussi différents que la lune et le soleil. Aussi contraires que peuvent l'être deux êtres.
Et pourtant...
Tout en cet instant... que ce soit l'union de leurs corps, de leurs lèvres, la douceur des gestes qu'ils se prodiguent l'un à l'autre, la tendresse avec laquelle ils se considèrent, s'abordent l'un l'autre... pourrait laisser à penser que tout cela était écrit. Que tout cela devait avoir lieu. Pour qu'il avance... pour qu'il s'épanouisse, pour qu'il évolue, pour qu'il s'ouvre enfin à quelqu'un. Pour qu'elle se libère, pour qu'elle se retrouve, s'ouvre elle aussi, pour qu'elle se sente en sécurité... enfin. Pour une fois dans sa vie.
- Tony...
Penchée au-dessus de lui, ses mains se posent délicatement sur ses joues, encore. Comme elle l'a fait de très nombreuses fois ces dernières heures. Une douce manière de s'assurer qu'il est là. Qu'il est... bien là. On a tant de fois manipulé sa réalité... que parfois... enfin.
- Merci de m'avoir retenue. Murmure-t-elle dans un sourire.
Son buste se penche d'avantage, jusqu'à se poser sur son torse. Ses lèvres effleurent les siennes, encore. Et c'est avec autant de délectation que de passion qu'elle l'embrasse, encore. Comme si la reine des glaces, la reine absolue du self contrôle, avait soudainement décidé... de ne plus rien contrôler du tout. Avait décidé... de se laisser aller. Véritablement aller. A son contact, avec lui, dans ses bras. Pour de bond ? Espérons le. Les mauvaises habitudes ont la vie dure. Les siennes tout autant que celles de Tony, très certainement.
Avec légèreté, elle l'abandonne quelques secondes, le temps pour elle de glisser sur le sable et de s'installer sur le ventre. Ses pieds levés vers le ciel, battent une cadence imaginaire, alors que la pulpe de ses doigts semble redessiner le pourtour des abdominaux qui se trouvent à leur portée. Pour autant, c'est son visage qu'elle regarde, semblant parcourir son ventre en une caresse aussi légère que spontanée.
- Tu ne m'as pas répondu l'autre jour. Commence-t-elle d'une voix traînante. Il faut dire que c'est l'une de tes incontournables spécialités, tu ne réponds pas souvent aux questions que l'on te pose ! Poursuit-elle en lui pinçant le nez. Tu reviens parmi nous...? Parmi les Avengers je veux dire.
Soulevant une peu le ventre, elle grimpe à moitié sur lui et lui sort alors un regard de biche d'une théâtralité absolue.
- M'oblige pas à te supplier ok. Dit-elle dans un sourire amusé.
Mais bien sûr que si il va le faire ! C'est trop tentant. Et qui pourrait lui en vouloir... (et puis c'est un peu fait exprès aussi, mais chut...).
- Sérieusement Tony. On a tous besoin de toi... J'ai besoin de toi.
Natasha appuie sur son "j'ai". Démesurément, expressément, et c'est intentionnel. Pas pour flatter son égo, elle n'en a cure et il le sait. Non. Le regard est franc, perçant, pénétrant... comme elle sait si bien le faire. Elle a besoin de lui. Oui. Vraiment besoin de lui... chez les Avengers... mais plus uniquement désormais. |
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Lun 19 Sep - 15:24 | |
| … wow. Encore. Et oui.
Un sourire immense, mais un peu fatigué, trône sur le visage d’un Tony Stark… calme. Sans tremblement. Sans frisson. Sans besoin d’occuper ses mains. Sans nécessité de meubler son esprit avec des concepts, des idées, des tâches.
Juste… un sourire. Et le calme. Et… la paix. Aussi étonnant que cela puisse paraître. Aussi nouveau que cela puisse être. Oui. La paix.
« Humf. »
Un soupir d’aise s’échappe des lèvres de Tony, alors qu’il sent à regret Natasha se décaler – quitter, au moins, un peu leur étreinte ; leur intimité. Il grimace. Un peu boudeur. Il s’en rend compte, et glousse… puis glisse lentement le doigt, vers Natasha ; et sa peau. Il laisse l’index glisser le long de sa chair, de ses formes, de ses nœuds.
Il aime ça. Il aime voir ça. Il aime… Ça. Oui. Entre autres.
« Mmh… ? »
Tony relève les yeux, fronce légèrement les sourcils quand elle l’interpelle ; quand elle lui parle. Il la fixe. Il la voit. Il sourit ; grandement.
« Je… ah. »
Elle le remercie, de l’avoir retenue ; il rougit. Comme s’il avait eu le choix – comme s’il s’était laissé le choix, surtout.
« Merci… de ne pas m’avoir fait une prise de karaté, pour m’envoyer au mur parce que j’osais toucher l’indomptable, la redoutable, l’impitoyable… agente Romanov. D’aucuns s’en sont bien moins sortis que l’humble… mmh, comment me définir ? Oh, je ne sais pas… je manque de mots, je crois… »
Il glousse. Il ricane. Il amuse. Il s’amuse. Il fuit, aussi. Pas physiquement, mais moralement. Tony n’est pas à l’aise avec les compliments ; du tout. Il les évite. Il les détourne.
Parce qu’il ne les assume pas. Parce qu’il n’y croit pas. … merci Howad, encore.
« Mais… ah. Merci… d’être restée, en fait. C’est… ça… »
Il soupire. Il sourit ; tendrement. Doucement. Naïvement. Presque… comme un enfant. Avec une innocence toute surprenante, venant de loin.
« C’est ça… qui compte. Rester… malgré tout. »
Malgré lui, plutôt. Tony Stark demeure hanté par l’avis qu’il a de lui-même – et qui n’a rien de positif, oh non. Il n’a pas encore abordé le sujet avec Natasha… mais, toujours, il ne comprend pas ce qu’on lui trouve ; ce qu’elle lui trouve. Surtout elle.
… mais non. Pas ça. Pas ici. Pas maintenant. Pas comme ça.
« Merci. »
Il sourit tendrement, encore – puis fronce légèrement les sourcils, quand elle aborde un autre sujet. Une autre question. Troublante.
« Euh… »
Tony continuait à laisser glisser son index sur elle, jusque-là ; il se fige. De surprise. Il grimace, légèrement. Il l’écoute. Il l’écoute réellement.
Il acquiesce lentement, puis soupire – et grimace légèrement, en reprenant la parole d’une voix lente.
« Je… ne sais pas. »
Il hausse les épaules et passe une main dans ses cheveux ; ébouriffés. Cool.
« Je… j’ai essayé, quand… quand Thor est… mort. Mais… Wanda, je… ça m’a… »
Il frissonne. Le souvenir de la possession, de la corruption par une Wanda Maximoff hélas revenue dans un état second du Snap – par sa faute, par son action, par son incapacité à bien finir les choses – revient. Et c’est douloureux ; et culpabilisant.
« Je… crois que vous vous en sortez… mieux sans moi, non ? Et… ah. Et bien… Whitman gère… lui et Rogue se chamaillent, mais… ça devrait le faire… et bon, Nadia, tout ça, c’est… c’est bien. Moi, je… ah. Je ne sais pas… j’ai… après tout, je gênerais et… euh… Je… je risquerais aussi de… de mal faire, et… »
Il détourne les yeux. Il frissonne. Il… n’est pas bien. Il y repense ; à tout. A tout ce qu’il a mal fait. A tout ce qu’il a provoqué. A tout ce qu’il a… perdu…
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Lun 19 Sep - 22:00 | |
| - Tony Stark en perd ses mots... on va se prendre un astéroïde en plein sur la tête je pense. Dit-elle en éclatant franchement de rire.
C'est la meilleure de l'année. Et pourtant... ça n'est pas la première fois. C'est déjà arrivé avant, au moins avec elle. Il y a quinze jours. Il y a cinq jours. Maintenant. Et ça lui plaît beaucoup. Oui. Et elle le lui indique par cet index qui file sur son front, glisse le long de sa tempe, frôle sa joue, pour atterrir en douceur sur ses lèvres. Le tout, dans un charmant sourire. Car un Tony Stark qui manque de mots, qui échappe une phrase, qui en perd sa verve habituelle, c'est un Tony qui ressent. Un Tony qui éprouve, un Tony qui... se laisse un peu aller. A une légère perte de contrôle, à la légèreté de ne pas contrôler la discussion, comme il en a souvent la mauvaise habitude. Alors oui. C'est bien.
- Jusqu'en enfers...
Elle esquisse un sourire, pourtant le timbre de sa voix est on ne peut plus sérieux. Elle lui a déjà dit. Une fois, une seule, mais il y a peu. Sur cette même plage. Rester oui. Ici, maintenant, demain, dans six mois, sur cette terre ou sur une autre, et jusqu'en enfers...
- Non.
Non. Les Avengers ne s'en sortent pas mieux sans lui.
- Oui.
Oui. Dane gère et gère même très bien. Mais là n'est pas la question. Là n'est pas le problème.
- Non.
Non. Non... tu ne gêneras pas Tony. Tu ne gêneras... que toi même. Comme souvent.
- Oui.
Oui. Tu risqueras de mal agir, de faire n'importe quoi et de leur pondre du Stark dans toute sa splendeur.
Natasha se redresse, le regarde, à moins que ne ce soit le contemple. Son regard a changé. Il avait déjà commencé à changer il y a plusieurs semaines, mais il était trop absorbé par autre chose pour s'en rendre compte. Il changeait parfois, par moment, au fil des dernières années, mais il n'était pas en mesure de le discerner. Mais là il a durablement changé. Depuis... depuis cette soirée là. La soirée où son empoisonnement a été détecté, la nuit où tout est parti en vrille. La nuit où...
Elle pose sa main sur sa joue. Il est là oui... vivant et là.
- C'est bon t'as fini ? Bien. A moi.
Elle s'assoit en tailleur, le buste droit et le regard sévère. On dirait une institutrice s'apprêtant à sermonner un élève indiscipliné. Son index s'élève vers le ciel.
- Petit un. Non on ne s'en sort pas mieux sans toi, pour une raison toute simple. Tu es le meilleur dans ton domaine et personne n'égale tes compétences. C'est donc un gros manque de connaissances, d'analyses et d'expertise sur le terrain pour les Avengers.
Son majeur rejoint son index.
- Petit deux. Oui Dane gère bien, et oui on commence à avoir une bonne équipe. Mais la majorité est assez jeune et inexpérimentée et, l'alinéa Romanov renvoyant vers le petit un, on a besoin de tes compétences et de ta présence pour renforcer l'équipe. Nous ne sommes pas encore assez nombreux.
Son annulaire rejoint les deux autres.
- Petit trois. C'est nous que tu vas gêner ou c'est nous qui allons te gêner ? Réfléchis y.
Pour la première fois, une expression toute particulière ponctue sa tirade : un sourcil levé. Son auriculaire se joint à ses camarades alors qu'elle poursuit.
- Petit quatre. Oui tu feras des erreurs, comme nous tous. Mais la tienne est beaucoup plus facile à rectifier que certaines des nôtres. Car ton principal problème Tony, c'est que tu as du mal à travailler en équipe. Si tu fais un petit effort là-dessus, je suis sûre que ça se passera beaucoup mieux.
Sa main s'ouvre en grand, afin que son pouce rejoigne ses acolytes. Si ça continue... elle ne va pas avoir assez de ses dix doigts.
- Petit cinq. Oui je sais pour Wanda, je comprends pour Thor. Mais ce genre de situations n'est malheureusement pas exclusif aux Avengers et tu le sais Tony... il suffit de regarder ce qu'il s'est passé avec Cyclope. Tu n'y es pas allé au titre d'Avenger, mais de Tony Stark. Donc oui, des merdes comme ça on en aura encore... Mais... on les affrontera ensemble et ça... ça fait toute la différence. Et puis...
Elle détend ses doigts alors que sa main se repose distraitement sur sa cuisse. Ses iris d'émeraude se plongent longuement dans les siens, avant qu'elle ne lui adresse un sourire. Un beau et charmant sourire... un sourire empli d'une sincérité et d'une tendresse très touchantes.
- ...on sera plus souvent ensemble et on pourra se protéger... l'un l'autre.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Mar 20 Sep - 19:12 | |
| Tony Stark reste silencieux, alors que Natasha Romanov se lance dans une réponse fleuve, illustrée et intense, pour le convaincre. Pour le pousser. A rejoindre les Avengers ; qu'il a co-fondés, organisés et financés. Cocasse.
Plusieurs traits d'esprit glissent dans l'esprit de l'inventeur, au fil des répliques de Natasha – et il se retient fort, très fort, très-très-très-très-très fort, pour ne rien dire. Et c'est rude... mais il le faut. Il le doit. Il le lui doit.
Il finit ainsi par soupirer, et hausse lentement les épaules alors que Natasha achève son discours – en reposant sa main, ses doigts sur lesquels elle a joués. De forts jolis doigts. D'une très belle main. Mmh. Comme tout chez elle, au fond ; évidemment.
Mais hors de question de le lui dire ! Maintenant. En tout cas. Pas... alors qu'il cherche à répondre. Avec style. Et c'est difficile ; un peu. Quand même.
« Peuh. »
La réponse vient ; ô combien mature, bien sûr.
« C'est... complètement abominable, bas, petit, indigne, dégradant, et... et... et honteux, de vous lancer ainsi, agent Romanov ! »
Toujours à moitié allongé, à moitié assis, Tony relève un peu le menton, bombe le torse, et glisse une expression un peu supérieure, un peu arrogante, un peu suffisante. Pour jouer ; mais pour rappeler qui il est, aussi. D'où il vient. … ce qu'il ne pourra jamais refouler entièrement, non plus.
« Je... suis à deux doigts de déposer plainte auprès des tribunaux internationaux, agent Romanov ! Pour une sanction absolue, publique et définitive ! Oh oui ! Dis donc ! L'on ne... l'on ne... »
Il se penche en avant, soudain. Il cesse son discours enflammé, tellement habituel que ses proches – dont Natasha, qui le connaissait bien avant... tout ça ; et ça ; et ça encore – se préparent à subir plusieurs minutes de blabla lourd. Et... non.
Tony surprend. Tony change. Tony se redresse. Tony se penche, et vient happer le menton de Natasha entre ses mains. Son visage est alors à quelques centimètres du sien, et il forme un sourire... un de ses sourires. Oui. Ces sourires-là.
Ceux qui changent tout, et qu'il maîtrise parfaitement.
« L'on n'a pas le droit, d'être aussi convaincante – et aussi formidable. Et aussi jolie. Et aussi... toi. »
Le sourire perdure ; puis s'évapore, quand il ferme les yeux et l'embrasse. Longuement. Tendrement. Sensuellement. Intensément.
Cela finit par cesser, bien sûr ; malheureusement. Tony recule, et laisse ses doigts glisser le long de la joue, la nuque, l'épaule puis la hanche de Natasha. Il la garde là. Il aime ; ça. Et elle. Mmh. Bref. Bref.
« Je... ah. Je... vais baisser un peu l'armure pour une fois... Natalia. »
Sa voix est douce, lente ; humaine. Tendre.
« Je... n'ai pas d'argument à t'opposer. »
Une grande émotion passe dans ses yeux.
« Je... j'appréhende ; de revenir. Après Wanda. Après Thor. Après... Thanos. Les Avengers, je... c'est la famille, ma famille. Mais il y a eu... tellement de choses. Les oppositions avec Steve. Quand... Immortus, se faisant passer pour Kang, m'a manipulé pour que je... je... »
Pour qu'il trahisse. Pour qu'il tue. Jusqu'à... ce qu'ils le tuent ; oui. En sollicitant un Tony venu du passé. Sombres souvenirs. Sombre époque. Sombre rappel.
« Mais... ah. Oui, je... je crois que... ce n'est pas forcément mieux – ou bien, que je sois... seul. Il y a... Rhodey, oui, et même Riri, mais... ah. Avec... tout ça. Avec... l'empoisonnement... Arno... l'altercation avec Cyclope, je... »
J'ai besoin d'aide. Il veut le dire. Il a besoin de le dire. Il n'ose pas le dire. Il n'ose pas s'ouvrir. Il n'ose pas s'imposer. Il n'ose pas s'exprimer. Il n'ose pas. Être Humain. Il n'ose pas ; parce que Howard l'en a empêché. Il n'ose pas ; et ça le ronge. Mais... Mais.
Mais.
« Je... »
Il souffle. Il grimace. Il veut... Il veut fermer les yeux. Il veut détourner les yeux. Il veut s'échapper. Il veut s'enfuir. Il veut se protéger. Il veut une armure. Il veut... il veut y échapper. Mais...
« J'ai... »
Il forme un sourire ; timide et troublé. Mais il le maintient.
« Ouais. Je... j'ai... j'ai besoin... d'aide. De votre... aide. »
Il acquiesce. Il souffle. Il... sourit, encore. Il est fier ; de lui. Pour une fois.
Il s'avance. Il avance. Il échappe ; à Howard. Avec elle. Grâce à elle. Pour elle. Oui. Pour. Elle. |
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Mer 21 Sep - 10:41 | |
| - Publique...? J'aurais plutôt imaginé une sanction plus... privée... mais si tu y tiens. Lance-t-elle d'une voix suave alors que ses épaules se balancent très légèrement de droite à gauche, en guise de provocation nullement voilée, bien entendu.
Sa main s'élève, se pose, enserre son menton. Et Tony s'approche, doucement, mais sans hésitation. Leurs nez se touchent presque et Natasha bloque sa respiration. Ce n'est pas volontaire, c'est plus un réflexe. Elle ne s'y est pas encore habituée... à "ça". Car au risque de paraître foncièrement prétentieuse, c'est généralement elle qui fait de l'effet, elle qui provoque et elle qui met l'autre dans une situation délicate, plutôt que le contraire. Mais depuis quelques heures, depuis qu'elle a baissé sa garde, qu'elle a choisi de laisser libre cours à une relation qui deviendra peut-être aussi... belle... que ce qu'elle est aujourd'hui, les rôles sont parfois inversés. Et c'est le cas présentement. Alors c'est l'apnée, tandis qu'elle plonge son regard dans le sien, et que son coeur s'emballe face à un sourire qu'il convient de qualifier de désarmant, tout autant que charmant.
Ses joues s'empourprent un peu. Les compliments touchent. Profondément. Durablement. Car si Tony est capable de faire des compliments, ils sont souvent lancés avec humour, comme pour en alléger l'essence profonde. Mais pas à ce moment, pas maintenant, pas... là. Ils sont sincères, semblent vraiment l'être. Alors ça la touche. Et Natasha se laisse emporter, transporter, une fois encore. Par une douceur dont elle ne le savait pas capable, par la sensualité qu'il a toujours dégagée, mais qu'elle découvre sous un autre jour depuis quelques heures. Parce que cette sensualité là... est juste pour elle. Uniquement... pour elle.
Il tente de reculer, elle l'en empêche. Ses doigts courent de son visage jusqu'à la naissance de sa hanche, et durant tout ce temps elle le garde contre elle, dans ses bras et elle semble presque se raccrocher à lui, de peur de tomber, de peur qu'il... s'en aille. Peut être un peu. Natasha se serre contre lui, contre sa peau, enveloppe ses épaules de ses bras, soutient l'arrière de sa tête de sa paume. Tout en elle inspire l'envie, à moins que ce ne soit le besoin, de le conserver, de le garder contre elle. Pour qu'il ne s'échappe pas. Qu'il ne s'échappe plus. Jamais.
Elle recule un peu le visage quand il reprend la parole. Et ce n'est pas à regrets. Car plonger dans ces yeux là... vaut bien plus que tout. Surtout... surtout lorsqu'il la regarde comme ça. De cette façon. Surtout lorsqu'il s'apprête à... laisser tomber le voile.
Un sourire contrit et compatissant naît sur son visage, alors que sa main effleure doucement la peau de son front, repoussant l'une des nombreuses mèches brunes en bataille. Natasha a tué tant de gens... a commis tant de meurtres... que même en écartant ses trous de mémoire et ses souvenirs modifiés, elle en a perdu le compte. Mais Tony lui... Tony n'est pas comme ça. Il n'a pas appris à tuer. Il n'a pas appris à faire taire ses sentiments pour tuer. Alors... quand cela arrive, c'est quelque chose qui l'affecte. Parce qu'il a beau être playboy, milliardaire, génie et grande gueule, cet homme là reste profondément humain. Parfois un peu trop, dans un sens.
Alors elle le laisse poursuivre sans l'interrompre. Elle l'écoute, avec attention. Le laisse se décharger, un peu. Le laisse vide son sac, un peu. Dire ce qu'il a sur le coeur, ce qui le hante depuis longtemps ou plus récemment. Il avoue. Il finit par le reconnaitre. Et le sourire bienveillant, aimable et totalement... amoureux, qui illumine alors les traits de la femme qui se tient à quelques centimètres de lui, ne pourrait pas être plus éloquent. Elle est... fière de lui. Oui. Du courage dont il vient de faire preuve. Car un Tony Stark qui reconnait avoir besoin de quelqu'un, avoir besoin d'aide... c'est presque un grand pas pour l'humanité, en plus d'être un grand pas pour lui.
- Et elle t'est acquise. Totalement, sans retenue et de tout notre coeur. Et je sais que je parle au nom de tous Tony. Lui dit-elle d'une voix douce.
Elle pose ses lèvres sur les siennes, juste... posées. Un baiser différent des autres. Il n'est pas réellement sensuel, enflammé ou passionné, il n'est pas provocant. Il est... juste tendre. Mais d'une tendresse absolue, d'une douceur incomparable aux précédents. Un baiser d'amour, d'amour inconditionnel. Un baiser que l'on pourrait sans mal offrir à quelqu'un après lui avoir dit "Je t'aime". Oh elle ne le fera pas... mais... finalement... à cet instant, c'est tout comme.
D'un mouvement distrait de la main, elle balaye la nanotechnologie qui fait office de transat depuis tout à l'heure. Sous l'impulsion de BALERINA, de son armure à lui, de lui même peut-être, allez savoir... elle s'envole pour reprendre sa place au sein du dôme qui les entoure toujours. Posant sa main à plat sur le torse masculin, Natasha l'engage à s'allonger. S'installant sur le flanc, son corps se colle doucement contre le sien. Et alors que son bras passe au-dessus de lui, elle cale sa main entre le sable et son omoplate et pose sa joue au creux de son épaule.
- J'en connais un qui va être bien content de te retrouver. Dit-elle dans un sourire, avant de préciser, dans le cas où ça ne serait pas évident. Dane.
Elle relâche un léger bâillement. Natasha n'a pas fermé l'oeil depuis quarante-huit heures et la fatigue commence à se faire nettement ressentir. Alors elle se cale contre lui, extirpe un soupir d'aise et ferme doucement les yeux.
- BALERINA, tu as l'option réveil aussi ?
Bien sûr ! Je fais tout, même le café !
Natasha extirpe un bref sourire amusé, tout en relâchant un nouveau bâillement.
- Ok alors hum... réveille moi dans... disons... deux heures... sauf si... si Tony dort aussi...
Compris !
Délicatement, alors que ses paupières sont closes, elle décale légèrement son visage pour déposer un baiser à la base de son cou.
- Tu m'excuses, Morphée a décidé de me tendre un vilain piège. Je vais dormir un peu. Juste un peu...
Et il ne faut effectivement pas longtemps avant qu'elle ne s'endorme. Sa poitrine se soulève amplement, signe que le dieu a effectivement déjà rempli son office. Pourtant... de rêves, elle n'en fera aucun. Pas le moindre. Est-ce une mauvaise chose ? Pas pour Natasha.
A vrai dire... ça fait bien longtemps qu'elle n'aura pas aussi bien dormi. Pas de cauchemars. Pas de réveils impromptus en nage en se demandant où elle est ni ce que diable elle a bien pu faire. Pas de terreurs nocturnes. Pas de vigilance à fleur de peau qui la maintient toujours en alerte et ne lui permet pas de se reposer plus de deux heures d'affilé. Une vilaine habitude qui expliquera qu'elle ait demandé à l'IA de la réveiller exactement dans ce créneau horaire là.
Non... rien de tout cela... parce qu'il est là. Parce qu'il est à ses côtés et, qu'au fond d'elle, elle sait qu'il ne s'échappera pas. Que... lorsqu'elle se réveillera... il sera toujours là, près d'elle.
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Re: Un moment de paix [Tony Stark] Mer 21 Sep - 14:19 | |
| Et c’est ainsi, alors.
C’est ainsi que cet instant s’achève. C’est ainsi que cette parenthèse, littéralement paradisiaque et exotique, dans les existences si intenses, dangereuses, rythmées et variées de Black Widow et d’Iron Man s’achève.
C’est ainsi que… ce moment de paix se conclue, oui.
Dans la paix, en effet. Dans la douceur. Dans la tendresse. Tellement imprévus. Tellement inattendus ; pour eux. Mais pas pour ceux qui, attentifs, ont pu lire des signes – trouver des éléments, annonçant ceci. Tout ceci. Et tout ce qui va venir.
Un soupir long s’échappe lentement des narines de Tony Stark, alors qu’il pose avec douceur son bras sur le corps immobile et endormi de Natasha Romanov. Un corps superbe. Un corps de rêve. … d’une femme superbe ; de rêve, oui.
Il ne dit rien, encore – parce qu’il n’en ressent pas le besoin. Pour une fois.
A nouveau, Natasha parvient à couper la chique de l’un des hommes les plus bavards qui soient. Et ça ne le gêne pas.
Il sourit.
Il en sourit, déjà ; amusé par cette influence, surprenante et agréable. Mais il sourit tout court, aussi. Il est… bien. Etonnamment. Aussi fou que cela paraisse. Aussi neuf que cela soit ; car, même avec d’autres, même avec les autres, ce n’était pas aussi… bien. Ça l’a été, mais pas autant.
Il est troublé. Il est surpris. Il est dans l’inconnu. Il devrait détester. Il adore.
Il sourit. Il souffle. Il soupire. Il ferme les yeux.
Il a énormément de choses à faire. Il a plein de crises à gérer ; notamment à cause des conséquences de la lutte contre Black Cat. Il a beaucoup à régler, oui. Il devrait partir. Il doit partir. Oui ; mais non.
Tony Stark ne part pas. Il ferme les yeux. Il souffle. Il soupire. Il respire ; enfin.
Il se détend. Il se détend vraiment. Il s’installe. Contre elle. Grâce à elle. Avec elle.
Ici. Maintenant. Et… ailleurs, bientôt. Et autrement. Et… longtemps. Avec elle. Longtemps.
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