Les amères leçons du passé doivent être réapprises sans cesse [LIBRE]

L’Etat de New York. Une belle matinée d’hiver.
Il fait froid, mais pas trop.

Neuf heures du matin n’a pas encore sonné. Beaucoup de gens travaillent déjà, mais beaucoup d’autres se rendent encore sur leur lieu de travail.
Comme c’est désormais une habitude pour tous, l’essentiel des gens a le nez rivé sur leur smartphone – notamment les sites d’information.

Tous, soudain, reçoivent le même signal. La même communication.
Le même reportage.
Envoyé par une seule chaîne, qui accepte de diffuser sur d’autres vu la gravité du sujet – et des événements.

« Bonjour à tous.
Ici Trish Tilby, envoyée spéciale pour W-ARC TV.

J’ai été envoyée en urgence couvrir l’arrivée en ville d’un être que beaucoup craignent, qui provoquent une peur absolue chez beaucoup d’entre nous.
A raison, même si la morale et la loi m’imposent de rappeler qu’il bénéficie désormais d’un casier judiciaire vide, suite aux accords entre son pays et le nôtre.

Je parle bien évidemment de… Magneto.

Celui qui se surnomme le maître du magnétisme n’est plus apparu publiquement depuis son annonce, déjà en Amérique, de la colonisation de la Lune par Krakoa.
Il a été repéré à proximité de New York il y a quelques minutes – et nos sources m’ont permis de me diriger au plus près des événements, afin de couvrir l’événement.
Dans le respect des consignes de sécurité, évidemment.

Je suis dès lors en mesure de préciser où se trouve Magneto.

Nous sommes ainsi toujours à New York, plus précisément à Brighton Beach, quartier de la péninsule de Coney Island au sud de Brooklyn.

Longtemps lieu de villégiature des New-Yorkais, Brighton Beach a depuis pris des allures de quartier local classique.
Il est à noter que s’y masse une population importante originaire de l’Est de l’Europe – plus particulièrement de Russie, mais essentiellement d’Ukraine.

Brighton Beach est ainsi appelée La Petite Odessa.
Or, la venue de Magneto ici interpelle – au-delà même de l’intérêt de savoir ce que cet ancien terroriste souhaite à un quartier paisible.

En effet, Magneto a une histoire avec l’Ukraine. Nous savons désormais que Magneto, initialement Max Eisenhardt, s’est installé en Ukraine après avoir échappé aux camps de la mort de l’Allemagne Nazie.
Là-bas, avec son épouse Magda, ils ont pris les noms d’Erik et Magda Lensherr et ont essayé de mener une vie tranquille.
Ils ont eu une enfant dans la ville ukrainienne de Vinnytsia – mais la petite Anya, leur fille, est décédée dans un incendie.

De rage, Max Eisenhardt, ou Erik Lensherr, libéra ses pouvoirs et massacra tous les habitants de Vinnytsia.
Beaucoup datent de ce moment la naissance de Magneto.

Le même Magneto s’en est également pris à des Russes par la suite, mais… ah ! Il se passe quelque chose !
Magneto se pose au cœur de Brighton Beach, à proximité de la Petite Odessa.
Il se fige.

Il fixe les gens. Il observe les habitants. Il ne bouge pas.
Quelle tension…

Que va-t-il se passer ? Que vient faire Magneto ici ? Veut-il anéantir les américains d’origine ukrainienne, en souvenir de Vinnytsia ?
Nous n’en savons rien… mais je vous promets de continuer à couvrir la situation, aussi longtemps que je le pourrais ! »

(HJ/ Ouverture un peu originale pour une surprenante arrivée de Magneto à New York. A voir qui sera intéressé pour participer, et ce que nous pourrons en faire. /HJ)

Allongée sur ma chaise je profite du soleil tel un lézard se réchauffant les écailles sur une pierre de lave. La baie vitrée m'inonde de chaleur en cette belle journée. Pour passe temps je détaille les dernières nouvelles dans le journal avec comme seul bruit de fond une chaine d’information en continue qui parle des diverses facéties des célébrités.

Je profite de ce moment de calme, entre une famille que je cherche à momentanément oublier et les supers que je n’ai encore que peu fréquentés ici. Même le club est tranquille, les criminels sont tellement occupés à s’entretuer qu’ils laissent une paix royale ici, enfin, pour l’instant.

Mon regard se perd sur le cour des actions, j’en comprend le principe mais cela reste pour moi une abstraction un peu alien. Et pourtant je sais bien qu’à travers ces petits chiffres des millions de personnes deviennent riches pauvres ou sans emplois. C’est un peu comme une nouvelle religion, une self-made religion, concept parfaitement américain. Une divinité artificielle a qui ils vouent leur vies et leurs morts, leur passé et leur futur.

Citation :

« Bonjour à tous.
Ici Trish Tilby, envoyée spéciale pour W-ARC TV.

J’ai été envoyée en urgence couvrir l’arrivée en ville d’un être que beaucoup craignent, qui provoquent une peur absolue chez beaucoup d’entre nous.

A raison, même si la morale et la loi m’imposent de rappeler qu’il bénéficie désormais d’un casier judiciaire vide, suite aux accords entre son pays et le nôtre.

Je parle bien évidemment de… Magneto.

Ma lecture s'interromp, et je me tourne vers l’écran, je n’ai nul raison d’y aller, après tout je ne suis pas encore redevenue une avengers, il est parfaitement libre et il n’est pas du genre a exploser….

….. d’un autre coté ce serait intéressant de l’écouter.

Et quitte a se manger un orage autant le voir venir.

Un instant plus tard je vole rapidement jusqu’en bordure du quartier. La pomme quel lieu magique, entre le rythme de vie et la hauteur des immeuble font que bien peu de personnes ne remarque vraiment mon passage dans le ciel, entre les tours. Dans quel autre endroit du monde pourrais je voler ainsi sans trop attirer l’attention ? Il y a bien quelques hélicoptères mais leur attention semble concentré dans la direction de la venue de Magneto.

Me posant discrètement dans une petite rue, je prend la direction du fameux mutant, mais prévoyante je n’oublie pas le principal. M'arrêtant dans une petite boulangerie.


“ Bonjour, je pourrais avoir des … Verhuny ? Une douzaine de parfums variés ce serait parfait !”


Ces espèces de beignets ne sont pas mauvais, l'Europe de l’est propose quand même de bon plats même si parfois ils sont un peu lourd a digérer.

Tout en picorant, j'avance dans la rue à contre-courant des passants. Des portes se ferment, des pas accélèrent et d'autres ignorant encore les informations vaquent normalement dans les rues. Je remonte le fleuve humain et alors que je vois une forme s'approcher je lance par Télépathie un :

"Coucou"

en le saluant de la main.

Les minutes passent, et se tendent.
Les New-Yorkais, essentiellement, et les Américains, en général, stoppent leurs activités pour se figer sur les images qui défilent devant leurs yeux, retransmises par plusieurs chaînes de télévision ou d’information en continu.

Brighton Beach reçoit la visite de Magneto – et les autorités locales s’organisent, pour cela.

Des agents spécialisés arrivent, en trombe.
Le SWAT. Mais aussi l’armée.
La réplique à l’arrivée du maître du magnétisme se met en place… un peu tardivement, hélas.

Certains ne manquent pas de le relever.

« Mesdames, messieurs. Trish Tilby, toujours en direction de Brighton Beach pour W-ARC TV.
Comme vous le voyez autour de moi, la police et les autorités en général s’organisent pour gérer Magneto – si tant est que l’on peut imaginer que des hommes et femmes en armes, donc avec du métal, peuvent le gérer.
Sans vouloir évoquer des critiques qui sont sûrement trop en avance, l’on peut s’interroger sur l’organisation des autorités alors que Magneto est venu sans discrétion. D’autant que l’on peut espérer, aussi, que l’Etat de New York a en principe des mesures pour intervenir face à de telles capacités.
… en principe, oui. »

Une ombre glisse sur le visage de la journaliste, alors qu’elle enchaîne.
En parallèle, de plus en plus d’agents arrivent.

« Le fait est que Magneto demeure au cœur du carrefour… sans rien faire.
Il ne bouge pas. Il ne réagit pas.
Il laisse les autorités s’installer, et demeure figé.
Mais… oh ! REGARDEZ ! Là, quelqu’un ! »

Trish Tilby fronce les paupières, alors que Circé apparaît et vient rejoindre Magnus.
Avec un air nonchalant, les mains pleines.
Lui demeure figé, encore.

Les mains jointes dans le dos ; calme, en contrôle.
Serein, en apparence.

La tension ne cesse de monter, et Magneto en prend conscience. Il finit lentement par acquiescer, alors que Circé l’interpelle étonnamment.
Il n’apprécie guère – mais il prend sur lui. Encore.

« Je te connais de nom, Eternelle. Je sais quels sont tes liens avec ce monde, et les Humains. Je sais aussi que, jadis, tu as affronté Exodus, qui agissait pour ma cause.
Je te connais.
Avec tout le respect que je nourris envers toi, même si jamais tu n’as daigné t’intéresser et aider les Mutants… je te demande de partir.
Je vous demande TOUS de partir.
Je viens en paix. Je viens régler une affaire ancienne, et usante. Je viens en paix.
… mais je refuse de subir vos menaces. »

Et, sans attendre, Magneto joint le geste à la parole, en utilisant discrètement son pouvoir.
Sur les armes, qui l’entourent.

Elles s’envolent. Elles sont retirées des policiers.
Elles flottent, dans les airs.

Elles ne sont plus dans leurs mains. Et cela ne risque pas d’aplanir les tensions…

(HJ/ Merci de ta venue, Circé ! Le sujet demeure encore LIBRE pour d’autres intéressés, potentiellement ! /HJ)

ETERNELLE …

Le mot claque, et je sens les regards se tourner sur moi, terminé la citoyenne américaine lambda. Bon c’est vrai que je ne me cache pas vraiment mais il est tellement facile de se cacher en pleine lumière… et beaucoup plus drôle. Sauf évidemment dans le cas présent.
Je sens sur moi les regards qui se tournent, évidemment, comme Magnéto me fait l’honneur de me prendre au sérieux, ce qui ne m’arrange pas vraiment avec les caméras., agacée, je change de style vestimentaire pour un style plus … familial.


« Soit, si c’est l’Eternelle à qui Vous vous adressez, vous noterez que vous connaissez notre position. Vous êtes des humains, nous ne partageons pas vos distinctions puériles de couleur, religion où autre et si un jour vous souhaitez en parler... » Bon, sauf la corruption Déviante de cette souche précise, jugé comme normale par certains et à purger par d’autres … mais évitons ce sujet aujourd’hui et ici. Surtout que je me la joue uniquement pour éviter d’être trop reconnaissable dans ma vie de tous les jours.
*Soulevant son sac en papier de Verhuny *

« Mais vous marquez un point, toutefois … Un gâteau en bienvenue ? Il y a une bonne boutique au coin de la rue. » Je reprends mon ton normal, car je ne suis pas ici pour la bataille.

Magnéto, un plat en sucré salé, un cataclysme, une force de la nature aussi constructive que destructrice. Un Ego, une Volonté et un jusqu’auboutisme…

Exodus …..

.. oui un puissant mutant qui a fait carrière en cassant du X-men. Un mauvais garçon, une véritable usine à soucis d’une ampleur à donner la migraine. JE me demande d’ailleurs s’il n’a pas blessé plus de mutants que des citoyens ordinaires. Une parfaite illustration de l’homme de fer qui mélange avec panache le bien et le mal.

« Toutefois, vous avez raison, et j’espère que vous avez fait bonne route, j’ai été trompée par votre tenue, vous semblez lourdement habillé pour aller au bal. J’ai dû confondre avec un autre style de sport, surtout en vous voyant poser au milieu du carrefour. »

*Se tournant pour faire face à la police sans garder dans son champ visuel Magneto afin de faire un geste dans la bonne direction. *

« Je suis certaine que c’est un simple malentendu. Ce monsieur semble vouloir faire valoir son … droit à l’image. Je suis certaine qu’il va déposer vos armes sans délais et laisser la circulation continuer sans encombres. Avouez que sa position à néanmoins l’avantage de limiter les incidents collatéraux si vous aviez décidé de l’arrêter. » Tu parles, c’est juste un poseur compulsif, il aurait pu en un claquement de doigt apparaitre discrètement, non il lui fallait un défilé avec fanfare et drapeau.

*Se retournant vers Magneto.*

"Avouez que si je débarquais sur Krakatoa, sans prévenir et en tenue pour les grands événements, votre première réaction n’aurait pas été d’une cordialité excessive ?"

*Reprenant une pâtisserie. *

« Non, vous en êtes sûr, vous ne craignez rien, vous pouvez facilement dissimuler les bourrelets sous votre tenue. »




HJ : Vous allez pas me laisser toute seule avec lui

« Il n’y a aucun vocable, uniquement le semple rappel qu’ici vous êtes tous frères. » Non, je ne cherche en rien à jouer sur les mots, uniquement à rappeler une vérité qu’il est facile d’oublier des deux côtés surtout chez les guerriers.

Je termine paisiblement mes petites pâtisseries, en plus, cela me donne une contenance. Si, moi aussi je commence à gonfler mon égo comme lui, New-York sera bien trop petite pour cette rencontre.

« Je vous remercie de ces détails personnels, je sais que vous n’étiez pas obligé de partager. Je suis la première à accepter que tout un chacun a le droit à une vie privée. » C’est fou les garçons, ils commencent toujours par expliquer qu’ils veulent rester secret. Par contre, dès que vous les laisser parler ils viennent se confier.

« Je … comprend, et si vous êtes venu pour discuter paisiblement avec eux, je peux peut-être vous aider, la situation semble compliquée. » Je ne vais pas lui renvoyer ses propres mots à la figure mais à l’entendre je ne sais pas exactement ce qu’il veut faire. Mais avec cet accoutrement, il semble …

…d’humeur massacrante. Sans compter qu’il cherche clairement à se faire taper dessus. A faire un exemple devant les caméras, sinon pourquoi ?

Il aurait pu apparaitre discrètement à New-York et faire son affaire sans tambour ni trompettes.

« Toutefois, si vous souhaitez vous lancer dans une hécatombe pourrais-je plutôt vous inciter, avant, à apporter des preuves pour les trainer devant la justice ? Autant à Krakoa il est normal d’obéir à vos lois autant, la même politesse s’impose à vous. Sans compter que votre statut vous donne la préséance d’un ambassadeur et en tant que tel vous vous devez de montrer l’exemple, car vous ne parlez pas que à votre nom, aussi au nom de votre peuple. »

Pour les mots suivant, l’Eternelle fixe l’homme du regard se ses yeux perçant.

« Vous savez ce genre de vengeance froide peu se montrer bien plus efficace qu’une solution radicale. J’imagine que depuis le temps vous devez y avoir eu recours, et au vu de votre état, cela ne vous a pas soulagé.

D’ailleurs, n’hésitez pas à laisser un petit quelque chose en réparation des dommages sur les armes à feu, vous avouerez que c’était un peu cavalier. Sans compter que les orphelins de la police ont toujours besoin …

… les forces de police, elles aussi ont déjà payé le prix du sang et de la rancœur.
Alors calmons nous…. » Je vois pas en quoi déclencher un incendie aujourd'hui changerais quelque chose au passé. Bon, soyons franche, a sa place clairement si je devais me venger, ce serais déjà en cours, mais il y a tellement plus ... constructif.

Je reste de marbre devant la situation, le mutant décide de s’éloigner tout en prenant New-York en otage….

Peur et crainte… Franchement quel goujat, qu’il braque et menace d’autres hommes, ce n’est pas le premier, ni le dernier, je n’en n’ai cure. Certes c’est un comportement des plus discutable mais qu’il assume au moins ! Non, il se montre a la fois bourreau et victime dans un aveuglement purement criminel une parfaite schizophrénie d’acte et de pensée. Bref, une tête à baffe qui fait exprès de se mettre en position d’en recevoir une pour avoir l’occasion de riposter.

Se rapprochant d’un policier.

“Monsieur l’agent, vous devriez vous éloigner, je vais éliminer la menace qui pèse sur vos têtes et je vais le surveiller.”

Prenant mon envol, je passe en caressant les voitures qui menacent les forces de l’ordre. Chacune se transforme subitement en une masse de sable fin qui tombe en fine pluie sur la rue en contrebas. Certes j’ai perdu un peu de temps et d’énergie mais l’olibrius ne semble pas vouloir semer, réflexe de poseur. Me positionnant au dessus de lui afin d’éviter qu’un tir dans ma direction ne touche la ville.

“NON,Monsieur, vous représentez que vous le vouliez où non votre peuple, et il mérite, je pense un peu de considération dans vos actes, si je débarquais avec arme et armure sur Krakoa, en position pour lacher un feu divin, ne réagiriez vous pas, vous aussi, avec un peu d'énervement et de crainte pour vos concitoyens ?

Pourquoi n’allez vous pas à la nouvelle école pour surdoué, y trouver des contacts et des alliés et en toute discretion vernir paisiblement et en toute discretion faire votre … affaire. Car nous savons tous les deux que c’est autant une sambassade qu’une école.”

Circé essaye de garder son calme, mais visiblement un détail semble lui tenir à coeur.

“NON, vous avez préféré débarquez comme un envahisseur et vous vous plaigniez de l’acceuil. Je vois le style, je connais :

Oui on vient de passer des mois en mer, je dévalise la cave, le cellier et j’essaye de profiter des servantes… Certains ont même romancés la petite séance dans ma porcherie.

Alors arrêtez voulez vous bien ?

Car chacun de vos gestes est analysé par les curieux et cela fera le jeux de tous les racistes et xénophobes.

Aujourd’hui, on ne va pas parler des actes d’un citoyen mais de celui de l’ambassadeur d’une cause. Un fondateur d’une nouvelle utopie, alors de grâce, calmez vous et parlons en paix.”


Elle regarde droit dans les yeux Magneto, sans peur. Sa voix se veux paisible mais elle se positionne clairement pour encaisser le choc.