Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
New York. La ville de New York. La Grosse Pomme. La métropole qui ne dort jamais. Oui ; mais les réveils peuvent y être difficiles.
Surtout ce matin. Surtout en cette fraîche matinée de printemps, avant les grosses chaleurs et après l’hiver rude. Surtout maintenant, oui.
Où, à l’Est de New York, aux alentours des docks, sur les quais… enfin, au-dessus. Au-dessus des quais de New York. Une musique de tous les diables se fait entendre.
Un son puissant, propulsé par des enceintes massives, et balancé à forte vitesse. Très forte vitesse. Et dans les hauteurs, aussi.
Quelqu’un file au-dessus des quais de New York et se projette, pour quitter la ville et glisser vers le Fleuve puis l’Océan Atlantique. Quelqu’un. Un homme. Et quel homme ! Un homme de fer.
Iron Man.
Alors que la matinée est jeune, Tony Stark profite d’une chanson d’un de ses groupes favoris, et en fait profiter tous ceux qui l’entourent. C’est cadeau, hé.
Il n’est cependant pas pleinement serein, sous son casque. Il est un peu troublé ; un peu crispé. Il appréhende la suite.
Cette suite qui approche aussi vite que sa destination – une forme, sur l’eau. Une forme de terre et de métal. Une île.
L’Hydrobase ; ou Avengers Island, comme cela a été renommé. Il est un peu vieille école, pour cela.
L’Hydrobase, oui. Une île artificielle, conçue pour des recherches aquatiques et sous-marines. Détournée par un super-vilain, le Dr Hydro, puis occupée par des Humains transformées, appelés Hydro-Men. Gérée ensuite par le Dr Walter Newell, connu également comme le super-héros aquatique Stingray.
L’Hydrobase a servi de base aux Avengers, puis endommagée et coulée ; mais aussi reconstruite, et reconvertie en Avengers Island par l’équipe A.I.M. de Roberto Da Costa – les Advengers Idea Mechanics.
Solar, alors lié aux Avengers, a dû fuir les lieux quand le S.H.I.E.L.D. s’en est pris à lui. Une longue et difficile histoire.
Depuis, l’Hydrobase est laissée en jachère… et Tony en a récupéré la gestion, comme l’un des trois co-directeurs du S.H.I.E.L.D. nouvelle mouture. C’est la raison de sa présence ici – du rendez-vous posé ici. Notamment vers l’Est, l’ancien site d’énergie de l’île.
Stark a décidé de venir ici, pour une discussion… tranquille, et calme. Espère-t-il. Il sent déjà que ça sera compliqué.
« Ola… mais quel fouillis ! Rah, Da Costa ! Quel paysage honteux ! »
Tony grogne, puis se pose et commence à arracher les plantes galopantes qui ont pris leurs libertés en l’absence d’entretien. Il s’acharne, durement.
Il est crispé, surtout. Il l’attend, et il tue le temps avant son arrivée. En espérant son arrivée ; à elle.
Yelena Belova.
La Veuve Noire. L’autre Veuve Noire. Mortelle. Terrible. Blonde. Et… petite sœur, en gros, de Natasha Romanov ; la Veuve Noire. Et… ouais. Sa compagne. Ouais.
Tony a donné rendez-vous secrètement à une assassin notoire, brutale et terrible, pour… lui proposer de la recruter, et sûrement parler de sa relation avec sa sœur. Bon sang… mais quelle idée…
Mon retour en territoire Américain n'avait pas tardé et ma présence ne relevait pas du simple hasard, comme d'habitude des affaires m'attendaient. Fidèle à mon rôle de widow, tant qu'un contrat se présentait, j'étais partante, sans oublier que chaque contrat me permet d'en savoir un peu plus sur mes mandataires et de connaitre leurs petits secrets. Bien entendu, mon retour concernait également Natalia pour le même sujet. Une longue route nous attendait et avec toutes les épreuves traversait, il était temps de commencer l'écriture sur une nouvelle page blanche de nos aventures. Quoiqu'il en soit, ma surprise fut totale en recevant un sms du célèbre Iron Man. Bien que l'idée me plût, son invitation puait l'entourloupe ou du moins c'est ce que je pensais. Ma défiance envers les supers agrémentait de la culture américaine ne faisait pas bon ménage ensemble à mes yeux. L'énergumène me proposait une rencontre sur l'Avengers Island, une île avec de nombreux secrets et avec un historique bien chargé. En qualité de mercenaire, m'aventurer dans la gueule du loup était risqué mais ambitieux, la curiosité me poussait à saisir cette opportunité.
Pour quelle raison le grand Tony Stark s'intéressait-il à une mercenaire? sachant qu'il avait déjà une widow sous la main. Pour l'occasion je me préparais à cette rencontre atypique, le bougre était connu pour son intelligence et ses gadgets hypers hightech. Je préparais donc mon équipement de widow et mes munitions, je prenais le temps d'analyser les renseignements en ma possession pour accéder à l'île.
Sans grande surprise, je m'approchais de l'île à l'aide d'un petit bateau avant de continuer ma route sous l'eau à l'aide d'un équipement de plongée. Sans trop de mal, j'accostais sur l'île qui devait avoir déjà repéré ma présence, mais qui ne m'empêcherait pas d'atteindre mon objectif. L'endroit avait l'air assez miteux, je grippais les roches sur la côte Est, devant moi un bâtiment industriel, quelques secondes plus tôt j'avais aperçu l'homme d'affaires s'y aventurait à l'aide de son armure d'Iron Man. Plus aucun doute, l'endroit de notre rencontre est dans ce bâtiment.
à l'aide de mon grappin je survolais la partie supérieure du bâtiment afin de m'y faufiler et rencontrer mon hôte, mais avant tout, je devais m'assurer que l'endroit était safe. Un piège ne serait pas le bienvenu. Tony semblait être seul et aucune escouade trainait dans le coin.
Je balançais un poignard sur le mur à proximité de Tony pour annoncer mon arrivée.
"Tiens tiens, voilà donc Tony Stark en personne...le grand `I`Rron Maan en personne" annonçais-je avec un accent Russe bien prononcé.
J'accédais à l'estrade afin de bondir sur la zone inférieure pour faire face au super, il était bien plus grand que je le pensais.
"Que me vaut une telle invitation sup'E'r avengErRss? Une seule widow ne vous suffit pas?"
Il continuait de défricher, de débroussailler littéralement ; et c’était plutôt agréable, en soi, de faire un travail manuel. Ça lui rappelle quand il bricole, quand il monte, démonte, remonte, refait des moteurs, dans son atelier. Il adore ça, s’oublier dans des tâches manuelles, se perdre dans l’instinct, le cambouis et le goût du métal.
Il continuait, ainsi, de retirer les plantes de l’Hydrobase… quand le couteau a filé, et s’est fiché à ses côtés. Il ne bouge pas, alors.
Il relève la tête, et tourne son casque vers… elle. Celle qui vient de lancer le projectile. Celle qui vient d’arriver, discrètement et efficacement ; même si, quand même, ses capteurs poussés à fond avaient détecté une nouvelle forme de vie. Elle, donc. Son rendez-vous.
Yelena. Belova. L’autre Veuve Noire ; qui attaque franco, clairement.
« Ah, c’est bien ça le problème de l’Ouest, ma chère… le capitalisme y domine, et nous sommes ses esclaves ! Bien sûr qu’il me faut plus qu’une Veuve. Il me les faut toutes. Je dois toutes les attraper, comme des petites Pokémon mignonnes et mortelles ! »
Il glousse sous son casque, puis enchaîne doucement.
« Bonjour, en tout cas… et merci de ta venue. C’est… ça me touche, beaucoup. Je… »
Il se trouble. Il ne sait pas quoi dire – il ne sait pas comment le dire. La réplique humoristique est venue toute seule, comme d’habitude, mais Tony Stark se crispe, ensuite. A cause d’elle, déjà… parce que Yelena Belova a quand même une présence réelle, qui impressionne. Mais aussi… parce qu’elle a évoqué les Veuves ; et donc Natasha. Et ça… ça lui rappelle leur relation, leur union ; leur amour, oui. Ce qui est fort crispant, face à sa sœur adoptive mortelle et brutale.
« Euh… je, et bien… Natalia… euh, Natasha m’a… »
Et une erreur, une ! Tony a utilisé ce surnom ; Natalia. Un surnom rare, toléré par Romanov uniquement venant de ses très proches. Dont Tony. Dont Yelena, aussi ; peut-être. En tout cas, elle va comprendre – si elle n’est pas déjà au courant. Mais elle sait déjà, non ? Si ? Pouah ! Foutues espionnes. Foutu secret.
« Je… pff. Désolé. »
Il soupire et secoue la tête, gêné.
« Pardon, très chère ! La vie de génie, playboy, milliardaire et philanthrope, et accessoirement Avenger et co-directeur du S.H.I.E.L.D., use parfois quelque peu les formidables capacités qui sont les miennes. Heureusement, cela ne dure pas ! Bref. Comme je l’ai dit, je… suis co-directeur du S.H.I.E.L.D., depuis que le grand, sublime, formidable et un peu relou CAPTAIN AMERICA a découvert que Nick Fury, Junior hein, le fils de, s’était lancé dans une vendetta contre les Mutants de Krakoa. Junior a littéralement accumulé les conneries pour les gêner, et ça a été trop. Désormais, le S.H.I.E.L.D. est co-géré par ton serviteur, Miss Hulk pour le volet légal, et Cable pour le lien avec Krakoa. Sauf que… on a des besoins que la p’tite épuration des proches de NiNick Junior rend difficile, là. »
Il enchaîne, plus sérieux.
« J’ai besoin d’agents, Miss Belova. J’ai besoin d’agents efficacies, directs, clairs… et de confiance. Alors bon, hein, on ne va pas se mentir, ton nom n’est pas venu en premier. Maiiiis… Miss Romanov te fait confiance. Et ça me suffit. Alors… voilà. C’est ce que je te propose. Rejoins le S.H.I.E.L.D. ; sois notre agente spéciale. Et tu auras… la fortune et la gloire, comme on dit dans Indiana Jones ! Euh… tu connais ? Les aventures du Docteur Jones ont passé le rideau de fer, j’espère ? »
Il ricane quelque peu, puis reprend.
« Pardon… mais l’offre est sérieuse. Est-ce que… ça t’intéresse ? On peut discuter des contreparties – et je peux être généreux. »
Financièrement, évidemment… mais aussi dans les conditions d’activités de Yelena ! Avoir les validations et l’apport du S.H.I.E.L.D., ça peut débloquer quelques situations…
Il était là, devant moi en chair et en os vêtu de son énorme armure rouge, craignait-il vraiment que je l’attaque pour la porter? étais-je aussi prévisible, il fallait le croire, néanmoins l’appât du gain restait carte maitresse de ma profession de mercenaire, sans appât, il y avait peu de chances que je me mette à lui sauter dessus, bien que ce n’était pas l’envie qui me manquait. Les avengers et le S.H.I.E.L.D m’avaient laissé quelques séquelles par le passé.
« Vous les Américains et votre capitalisme, l’argent causera votre perte et tout ne s’achète pas…et encore moins l’honneur et le respect d’une widow, boite de conserve ambulante *HA* »
Je restais stoïque à l’écoute de ses blagues stupides et je changeais de posture, dubitative, je croisais les bras en faisant la moue, un sourcil relevait, j'étais intriguée par les raisons de ma présence en ces lieux.
"Le célèbre Iron Man bégaye devant une widow? ça se comprend…"
Je relâchais mon étreinte pour me saisir d’une lame, non pas pour me montrer menaçante, mais simplement pour m’occuper les mains, je le faisais glisser entre mes doigts et *hop* un demi-tour en le propulsant au dessus de ma main. Pendant ce temps, le riche homme d’affaires cafouillait hébété par ma présence..? Le nom de Natalia dans sa bouche me faisait bondir.
« Comment tu l’as appelé? comment le connais-tu? »
Le couperet venait de tomber, hélas je ne savais pas encore que Natalia entretenait une liaison avec un Avengers. Je faisais glisser la lame entre mes doigts en me rapprochant de Tony. Je tournais autour afin de l’observer minutieusement.
L’objet de cette rencontre devenait de plus en plus clair, la corruption avait encore de beaux jours à vivre, l’instabilité de telle organisation générait automatiquement des conflits en interne. En tout cas, un contrat de chasse se dessinait à l’écoute du Super.
« OHWWW je vOIS, le célèbre Tony Stark n’a donc aucun scrupule à faire ôter la vie de ses dissidents dans l’ombre du S.H.I.E.L.D, mais que vont dire les fans du grand IRONnnn MAnnn à l’écoute de cette nouvelle? » face à mon ton sarcastique, mon accent russe était plus prononcé et haché
Je comprenais à présent que cette rencontre dans cet endroit isolé et à l’abri des regards faisait tâche, un super en présence d’une criminelle sanguinaire, quelle mauvaise presse.
« C’est comme ça que vous accueillez vos hôtes? même pas un truc à boire…..tututu..on a les clients que l’on mérite et en plus on ne retire pas son casque en présence d’une demoiselle ».
Derrière mes blagues sarcastiques, j’écoutais attentivement les paroles de Tony, ce contrat m’intéressais, il était plein d’ambition de plus il me permettrait de mettre le nez dans les affaires de ce dernier et du S.H.I.E.L.D, quoi de mieux que de mettre la main sur des secrets bien dissimulés.
« Je présume que tu as la liste des cibles en question ainsi que toutes les informations relatives à leurs sujets? un travail propre, sans bavure et en toute discrétion? »
Rejoindre le S.H.I.E.L.D avec la recommandation de Natalia? je me demandais ce que tout ceci tramait.
« Natalia est au courant….elle approuve ce mandat…et elle a recommandé ma candidature pour ce job…intéressant, mais est-elle vraiment au courant de tout ceci? »
Je tapotais sur mes lèvres la lame en réfléchissant à la proposition du richissime.
« Et quelle sera ma récompense exactement ? en quoi m’engage cette proposition de rejoindre le S.H.I.E.L.D? » .
Ça part même très mal, en fait. Ça part complètement mal. Apocalyptiquement mal, ouais. Comment ça, ce mot n’existe pas ? Sûrement. Mais, aussi, parce que jamais les rédacteurs des langues et dictionnaires n’ont, certainement, été dans la situation rencontrée par Tony Stark, là, complètement crispé et mal à l’aise.
Face à Yelena Belova. Une Veuve Noire. Une tueuse / espionne / assassin / femme fatale ; tout, et tout en même temps. Ouais. Yelena Belova. Qu’il veut recrutée. Qui se vexe qu’il garde son armure – même si, hé, c’est quand plus sûr face à Miss Couteau, là. Qui vanne sur le capitalisme – alors que la Sainte Russie est désormais gangrénée par la corruption libérale, hein. Qui s’amuse de son trouble. Qui joue, presque, la vierge effarouchée face à sa proposition. Qui demande des conditions.
Oui. Yelena Belova. Elle fait tout ça. Et surtout… Elle remarque. Elle relève. Elle capte.
Yelena capte que Tony a utilisé un surnom très intime pour Natasha.
Et c’est chaud. Et c’est compliqué. Et ça va poser souci. Et… et… Stop. Et stop, ouais. Et stop. Et bien stop, même.
« Hey. »
La voix déformée par le métal de l’armure, il reprend.
« Calmons-nous, calmons-nous ma p’tite dame, hein ! Reprenons. Pas dans l’ordre, mais reprenons. Déjà, oui, l’argent causera notre perte ; merci du tuyau, hein, c’est littéralement dans l’ADN de l’Humanité. Tout comme le goût général pour l’auto-destruction. En ce sens, je suis DEFINITIVEMENT le représentant idéal de l’Humanité. Merci, de rien les copains ! »
Il glousse, un rien agressivement, et enchaîne.
« Ensuite… Non, rien à boire pour les hôtes. Parce qu’on est en entretien de recrutement, ma p’tite dame ! Dès que c’est bouclé, je t’offre la tournée des grands ducs – enfin, des grandes… camarades ? C’est ce que vous préférez comme terme, non ? Mmh ? Bref. Après… non. On s’est mal compris. Je vais être grand prince, et même évoquer la possibilité, seulement la POSSIBILITÉ, hein… bref, la possibilité que je me sois mal exprimé. Par… don. Donc. »
Oh, dieu que c’est dur. Oh, dieu qu’il n’aime pas ça. Oh… passons à autre chose.
« Bref. Je ne cherche pas une assassin. Je ne cherche pas une sbire, pour faire mes basses œuvres. Je cherche des agents. Je cherche des agents de confiance – je cherche des agents capables de m’aider, de nous aider avec Miss Hulk et Cable, parce que le S.H.I.E.L.D. a été géré comme les pieds, et je ne sais pas à qui faire confiance. C’est ça que je demande. Non pas une assassin, un peu une espionne… mais une agente spéciale. Tu vois ? »
Il souffle, et enchaîne.
« Et je vais avoir besoin… bon, franchement, je m’en fiche un peu, de ce que les gens vont penser de ça. »
Ce n’est pas vrai, mais c’est ce à quoi il aspire ; vraiment. Le chemin est encore long.
« Quant à la liste des cibles… il n’y en a qu’une, pour l’instant. Une seule. Un homme. Lui. »
Il inspire, active un mécanisme de l’armure d’une pensée – et un hologramme apparaît, alors, entre eux deux.
« C’est… Arno. Arno Stark. Stark, ouais. Mon… frère. Mon frère adoptif. Enfin… je suis l’adopté, des Stark. C’est compliqué, autant que tu l’imagines. »
Et sensible, oh oui.
« Nous… avons des différends, lourds. Arno est froid, détaché et collabore désormais avec les structures qui veulent traquer et tuer les Mutants. Il veut récupérer mon… notre entreprise, mais aussi… il a détourné une de nos stations spatiales pour créer une foutue structure de mort. Une vraie Etoile de la Mort, en vrai. J’ignore où il est – et je veux, et le S.H.I.E.L.D. veut qu’on le retrouve, et qu’on l’empêche de nuire. C’est ça la mission. Tu… prends ? »
Il acquiesce lentement, puis reprend.
« Quant à la rémunération… Je t’offre un job, une paye, un statut. Non pas une purge de ton casier judiciaire, mais a minima la suspension de tes soucis le temps de ce job ; enfin, sauf si tu re-déconnes, hein. Tu auras aussi une facilité de trajet, accès à tous les petits avantages du S.H.I.E.L.D. – transport, moyens, troupes, technologie. Pas la mienne, hé, mais c’est pas si mal. Et, évidemment, la joie de bien agir. Avec surtout, SURTOUT, le plaisir infini de bosser avec moi. Alors ? Intéressée ? »
Il sourit sous son casque – mais l’expression s’évapore, quand il repense aux autres éléments développés par Yelena.
Il s’avance d’un pas, alors que les nano-machines se rétractent pour libérer son crâne, et révéler un visage déterminé.
« Natalia, ouais. Je connais ce surnom. J’utilise ce surnom. Souvent. Je… on… Ouais, Yelena. Ouais. On est ensemble. Elle et moi, on est ensemble – et c’est comme ça. Et c’est bien. Et c’est super. Et on est bien. Et je l’aime ! Et… je… »
Il s’arrête. Il souffle. Il soupire. Il secoue la tête. Ridicule. Il est ri-di-cu-le.
« Je… pardon. »
Il grimace une petite joue gênée, et lève les mains.
« Je… m’emballe. Excuse-moi. Bref. Bref, bref, bref. Bref. Voilà tout. Tu sais tout. Et… eeet… je crois que je vais me taire, là, pour te laisser répondre. Ha-ha. »
« T’es loin d’être fun et amusant comme tu le laisses paraitre TOny ».
Sans grande surprise, Tony semblait s’agacer à l’écoute de mes blagues mesquines et pourtant ce n’était pas le premier à s’emporter. Natalia s’en agaçait déjà de base, le ton moralisateur et les blagues piquantes, c’était quelque chose de courant chez moi. C’était ma façon d’exprimer mon intérêt et une forme de gentillesse, après tout, les rapports sociaux me faisaient clairement défaut après avoir été muselet depuis gamine par le régime Russe. Néanmoins, je n’allais pas changer du jour au lendemain en un clin d’œil.
« Bon sang, qu’est-ce que tu discutes IROn Maan, je me demande comment Natalia fait pour supporter ça, tu ne vas pas me faire croire que c’est comme ça qu’elle est tombée sous ton charme » - disais-je avec impertinence tout en examinant ma manucure Par la suite j’agitais la lame entre mes doigts avant de la faire tournoyer et la ranger dans ma combinaison, je découvrais une nouvelle passion, celle de taquiner l’homme d’affaire.
« Oh je t’ai vexé ? tu dois être un grand sensible, je comprends… » - le taquinais-je pour la énième fois tout en écoutant les longues paroles de Tony, des phrases courtes, l’anglais n’étais pas ma langue maternelle, ce qui me demandait davantage de concentration pour cerner les informations qu’il me communiquait sans oublier ses blagues. Malgré tout, Tony semblait de plus en plus sur la défensive réplique après réplique. Je le laissais donc terminer ses phrases avant d’entrer dans le vif du sujet.
« Un crime fratricide ? c’est tellement théâtral…* léger gloussement* Arno a l’air charmant, as-tu creusé la question de son désir de supprimer les mutants ? seulement le business l’intéresse ou une raison plus tragique se cache derrière ses attentions. »
Le dossier était bien chargé et même géographiquement la mission semblait délicate, voyager dans l’espace ? rien que cela ?
« Et tu comptes sur moi pour retrouver sa trace…mais tu te doutes bien que la conquête de l’espace pour remonter à la source sort de mon champ de compétences ? »
Etonnement, malgré la complexité du dossier ce n’était clairement pas un souci pour une veuve aguerrie, peut-être que la mission prendrait du temps mais comme dans toute affaire d’espionnage, un travail de recherches minutieux était nécessaire.
« Ouh quelle déception, tu es dur en affaire TOny, mais je me contenterai des ressources matérielles que tu me donneras, après tout…je ne refuse jamais un nouveau contrat, cependant je demande des primes exceptionnelles en cas de situation dangereuses… »
Face au richissime, je pensais pouvoir négocier de plus grosses faveurs, malheureusement il ne semblait pas vouloir ouvrir les valves.
« Cependant Tony je ne tolérerai aucune entourloupe de la part du S.H.I.E.L.D, Fury m’a piégé plus d’une fois par le passé et j’ai bien failli y laisser ma peau…»
Mon histoire avec les US avait été suffisament difficile dans le temps et je ne gardais pas forcément de bons souvenirs, plus particulièrement des avengers.
« Tss…Natalia est une grande fille, elle fait ce qu’elle veut avec qui elle veut, par contre si j’apprends qu’un malheur lui arrive par ta faute, je ne te louperai pas »*Stares in Russian*
De façon ironique face aux révélations sentimentales d’Iron Man concernant Natalia, je m’approchais de lui afin de l’étreinte entre mes bras
«Pozdravleniya ,c'est comme ça que les américains font pour féliciter les gens? oui oui IROn MAan est un grand émotif qui a besoin d'affection, toutes mes félicitation beau-frère, une chose est sûre Natalia ne doit pas s’ennuyer au quotidien »
Je relâchais le bonhomme pour revenir sur mes pas et grimper sur un muret et m’asseoir dessus, j’attends les réponses de Tony d’afin d’en savoir plus.
Ça suffit vraiment. Ça suffit complètement. Ça suffit, absolument.
Tony Stark a été clairement troublé, gêné et crispé en organisant ce rendez-vous – et il ne le regrette pas. Il a conscience d'être un peu gamin, là, mais il tâtonne énormément dans sa reprise de la gestion, enfin co-gestion du S.H.I.E.L.D., et il a clairement besoin d'alliés. Sauf que sa précédente expérience de chef de la structure amène bien des ombres à son karma, et bien peuvent l'aider. Dont acte, alors. Il galère, il a besoin d'aide... et sa relation avec Natasha Romanov rend cet échange compliqué.
Oui. Il a été troublé, gêné... et il a été un peu niais. Oui. Mais là... Ça suffit.
Ça suffit, définitivement – comme le confirme son visage, son allure fort crispés.
« HEY ! »
Yelena Belova s'est retournée. Yelena Belova s'est détournée. Yelena Belova a répondu, répliqué et se prépare à filer. Ouais – mais non. Complètement non.
« Ça va ? Ouais ? Tranquille ? »
Son ton, jusque-là doux, gêné, un peu gentil, devient direct, sec – brut. Clairement.
« Ecoute... j'ai bien conscience que le sale caractère, l'ego, les piques, le mystère, le jeu dangereux, ça va dans les bagages de Veuves. Ouais, je sais ça. Et je sais aussi que tu n'apprécies pas que je sois avec Natalia – okay, je comprends. Mais... du calme, okay ? Ouais ? »
Il souffle, et secoue la tête ; dépité.
« Pff... écoute, c'est... oui. Ouais. Tu m'as vexé. Tu m'as vexé, et je... je n'aime pas ça. Je n'aime pas devoir m'expliquer. Je n'aime pas devoir... demander de l'aide. Je prends sur moi, là. Alors... tu peux te foutre de moi. Tu peux t'amuser de moi. Tu peux te moquer. Ouais. Je prends, j'accepte ; je gère. Mais... assure. Assure, vraiment. Tu auras les avantages, oui... mais pas de trahison, pas de coup fourré. Je... ne cache pas que ça peut être dans mon instinct, quand ça tourne mal ; ouais. Mais... c'est pour ça que Miss Hulk et Cable sont là. On va se cadrer. On va se contrôler. On va gérer – alors gère aussi. »
Il soupire, et acquiesce lentement.
« Quant à Arno... tu n'auras pas à le chercher dans l'Espace. S'il a récupéré une station spatiale Stark, j'ai contre-attaqué et j'ai bloqué ses possibilités d'aller là-haut. Ça ne durera pas, mais ça va le bloquer là, ouais. Maintenant... »
Il inspire lourdement, et reprend en adoptant un air bien plus sombre et froid. Concentré.
« Je sais très bien pourquoi il veut s'en prendre à Krakoa, et les anéantir. Les Mutants menacent sa domination. Arno... a failli mourir à la naissance, et n'a dû sa survie qu'à un androïde extraterrestre, qui a modifié son génome. Cela a provoqué des dommages, qui l'ont poussé à vivre quasi toute sa vie dans un caisson de survie, éloigné du monde. Mais surtout... Arno a été modifié ainsi pour s'opposer à ce qu'il considère comme une divinité spatiale maléfique, qui va venir sur Terre. Il se voit comme l'élu d'une prophétie, chargé de préparer la Terre face à cette menace. Ce qui l'oblige à s'organiser – et ce qui justifie, pour lui, toutes les mesures. Les Mutants gênent ses plans et menacent sa supériorité. Il n'accepte pas la concurrence, et veut les éradiquer pour récupérer leur technologie. C'est un conquérant, qui justifie sa violence par une supériorité personnelle factice. Il est... dangereux. »
Il le dit sincèrement. Il le dit vraiment. Il a peur. Tony Stark a peur de son frère adoptif... et ça veut tout dire, le connaissant.
« Calme un peu tes ardeurs et ta grande gueule, Yelena ; ou tu ne vas pas t'en sortir. Et... je n'ai aucune envie de rendre Natalia malheureuse. Okay ? »
Bon, aussi, il ne souhaite pas de mal à Yelena. Enfin, sauf si elle continue à la ramener comme ça...
Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Mar 2 Mai - 14:03
Une rencontre fortuite...
Tony ξ Yelena
Décidément, Iron Man était quelqu’un de soupe au lait, mes provocations semblaient avoir eue raison de lui. C’était amusant à voir, il était passé par différentes phases en quelques minutes, le malaise, le stress, les blagues, l’arrogance puis l’impulsivité. Le ton de sa voix venait de changer, un ton plus dur et sec. Alors que je m’installais tranquillement sur mon petit muret, je l’écoutais se mettre dans tous ses états.
« Relax IROn MaAan, tu as fini ? *soupir* tu me donnes la migraine à monter sur tes grands chevAuux, je ne fais que m’asseoir ici sur ce mUr alors détends toi, boite de conserve, si ton affaire ne m’intéressait pas, je ne serais déjà plus là pour en parler ».
Sa remarque concernant sa relation avait Natalia me faisait sourire, cette relation était sa faiblesse, rabâcher le fait que je n’approuvais pas leur relation sonnait comme une demande d’approbation de ma part, pourquoi ? en quoi mon approbation changerait quelque chose entre eux après tout ?
« As-tu vraiment peur que je n’approuve pas ton idylle avec ma sœur ? mon avis compte peu non ? je me fiche que tu sois avec Natalia ou non tout comme je n’ai rien contre toi TOony S-T-A-R-K, je t’apprécie mais je ne t’aime pas non plus, c’est comment votre expression déjà ? je ne te connais tout simplement pas, je te connais seulement comme le riche super qui parle sans s’arrêter » - Souriais-je narquoisement
Il venait d’avouer que je venais de froisser son ego, vexer Iron Man ? c’était une petite victoire, il complétait en avouant qu’il n’aimait pas demander de l’aide, chose que j’appréciais et dont j’avais conscience.
« J’entends ce que tu dis et enfin j’entends de vraies paroles sincères, je n’attends aucune fidélité de ta part en matière de loyauté tout comme toi vis-à-vis de moi, je reste un électron libre, la seule que je protège est Natalia, maintenant que nous connaissons les positions de chacun, tu n’aurais pas fait appel à mes services si tu doutais de ma fiabilité à « gérer » ce genre de chose. »
Concernant Arno, il ne semblait avoir aucune trace de lui dans l’espace, il était donc sur mon terrain de jeu, du moins pour une durée limitée. Ses ambitions concernant Krakoa relevaient de la simple ambition. Malgré sa condition d’hybride, sa folie ne semblait pas être un frein dans son assomption.
« Donc ce bonhomme a des supers pouvoirs ? les mutants n’arrivent même pas à l’arrêter ? Comment suis-je censé le stopper ? je suppose que vous avez planifié un plan pour le piéger et que je suis le simple rouage de ce plan qui vous permettra de retrouver sa trace ? »
Si ses propos étaient sincères et avérés, Arno serait une véritable menace pour l’humanité, tout reposerait sur les bras d’une veuve tête brûlée qu’il ne connait pas ? projet assez ambitieux ou désespéré ? difficile à dire, tant de questions sans réponses.
« Je veux toutes les informations en ta possession et pas de cachoterie, ses forces, ses faiblesses, les dernières traces de ses apparitions, ses capacités, les points de vigilances si je me retrouve en face de lui, ses éventuels contacts…potentiellement ma dateline ? as-tu d’autres agents qui traitent de près ou de loin sur cette affaire ? »
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Mar 2 Mai - 15:39
Tony Stark attend la réaction de Yelena Belova à ses retours – à ses réponses à cœur ouvert, où il a essayé d’avancer en prenant sur lui, en assumant ses petites erreurs, et en lançant des perches à la jeune femme.
Oui, la réaction de Yelena arrive… et elle est digne d’elle. Les premiers mots qui viennent dans l’esprit de Tony après le discours de la jeune femme sont éloquents.
Screugneugneu.
Voilà ce qu’il veut lui dire. Voilà ce qu’il veut lui balancer. En des termes plus fleuris. Il n’en fait rien, cependant. Il ne dit rien. Il prend sur lui. Il est fier de lui.
… mais son visage exprime clairement le fond de sa pensée.
Screugneugneu. Oh. Oui. Et même plus encore. Gnagnagna. Ça correspond bien, aussi. Entre autres termes plus secs, bien sûr.
« Je… vois. »
Il souffle. Lourdement. Très lourdement. Très, très lourdement. Même. Surtout, en fait. Quand même.
« Je… dois admettre que ta réputation n’est pas usurpée, Yelena. »
Un sourire factice glisse sur son visage.
« Tu… es très fine dans l’analyse, et très habile. Et très… russe, aussi. »
Ce sourire s’étend. Il se comprend. Oh oui, il se comprend.
« Mais… je vais être beau joueur, et prendre acte de tout ça. Après tout, c’est moi qui viens te chercher ! Et je suis venu avec mes gros sabots. Autant l’admettre, et avancer. Et collaborer, dans un esprit de… franche CAMARADERIE ! Comme on doit dire, chez toi. »
Il acquiesce. Et avale bien des couleuvres, en se promettant de bien, bien râler sur tout ça auprès de Natasha. Oh oui, carrément.
« Donc, pour reprendre… actuellement, personne ne travaille sur Arno. Il est trop dangereux pour que je mette quelqu’un d’autre dessus. »
Il se détend un peu, pourtant en parlant de son frère adoptif qui d’habitude le crispe. Etonnant.
Belle preuve de la crispation provoquée par Yelena chez lui.
« Je vais te donner accès à un serveur discret et sûr, où toutes les données sur lui sont réunies. Pour simplifier, cependant : il n’a pas de pouvoir, hormis un organisme humain qui a été modifié pré-accouchement afin de stopper une affection qui allait tuer le fœtus. Il ne dispose pas de super-capacités, mais a un corps différent. Il n’est pas un homme d’action, mais… ah, comment dire. Disons-le simplement : il est brillant. Il est génial. Il a… des idées formidables, en matière de technologie et de technique. Il est brillant, oui. »
Et c’est Tony Stark qui le dit ; ça doit être quelque chose.
« Mais… il n’a aucune morale. Il n’a aucun sens moral. Il ne pense pas en Bien et Mal. Il ne pense qu’à ses avantages, et ce qui doit lui revenir. Il… est proche d’un savant fou ; complètement déconnecté de l’Humanité, et de la morale. »
Et c’est encore lui qui le dit, avec toutes les casseroles qu’il traîne ; c’est dire.
« Il est formidable… et dangereux. Je n’ai pas de plan contre lui ; pas encore. Je dois d’abord en savoir. Je suis… derrière lui. Je cours derrière lui. Je réagis, actuellement, et je gère ce qu’il fait. Ce n’est pas acceptable. Je veux prendre la main. Je veux avoir l’avantage – je veux que tu me donnes l’avantage. Soit en me l’amenant, dans la meilleure version. Soit en me donnant des informations sur ce qu’il fait, avant qu’il le sache. »
Un vrai job d’espionne ; borderline, clairement.
« Quant à la date-limite… mmh. Le plus tôt possible ? Après tout, ce n’est que le destin du monde qui est en jeu. »
Il sourit, avec charme.
« Mais… bon. Nous pouvons peut-être sceller cet accord… avec un repas ? Un bon p’tit repas américain ? Allez, j’suis sûr que tu cèderas aux victuailles qu’on trouve encore ici. Il doit bien y avoir une boîte de macaronis aux fromages ici, et tu m’en diras des nouvelles ! »
Tony glousse, et fait une petite révérence pour inviter Yelena à le suivre.
Pour faire la paix, aussi.
Pour que ça se passe bien. Pour que ça avance bien. Pour que ça fonctionne. Et ça devrait fonctionner – ils devraient y arriver. Il va tout faire pour.
… même si tout n’est pas hélas entre ses mains. Même si des événements fâcheux vont bientôt arriver sur l’Hydrobase – car une forme pose pied sur une plage, à proximité. Une forme qui n’alerte pas les systèmes, et émerge de l’eau sèchement et lentement.
Une forme massive et dangereuse.
Une armure Iron Man. Différente. Divergente. Agressive. Brutale. Et qui n’a pas été créée par Tony, oh non…
Les taquineries et les mauvaises blagues de nos premiers échanges laissaient place à une situation plus sérieuse et calme. Et le premier à enterrer cette hache de guerre était Tony étonnement, ce qui me montrait un trait de caractère intéressant chez lui, qu’il n’était pas si snobe et hautain que cela. Je décidais de me canaliser un peu et de freiner mes blagues à mon tour. Le sujet de cette nouvelle mission avait toute son importance et après tout, ma présence en ce lieu en était la raison finalement.
« Hm tu deviens intéressant TOny Stark, je t’ai peut-être jugé un peu trop vite finalement, qu’est-ce que tu veux dire par un corps différent ? il n’a pas trouvé sa place au cirque des horreurs ? zut c’est plus fort que moi… »
Les propos de Tony laissaient songeur voire inquiétant, un savant comme lui qui craignant un autre géni ce n’était pas forcément de bon augure. Après tout, un savant aussi bon que lui était tout aussi vulnérable à une balle de sniper. Malheureusement, la solution de l’exécution n’était pas envisageable.
« Donc finalement c’est de lui tendre la carotte et lui faire croire qu’il peut avoir un nouvel avantage qui va finalement se retourner contre lui…cela me donne déjà quelques idées »
L’Iron man allait devoir sérieusement revoir ses priorités, il n’avait pas de plan pour le moment, n’en avait-il pas ou n’en trouvait-il tout simplement pas ? et cela changeait tout.
« Ce qui va rendre la tâche plus technique si tu n’as pas de plan et je ne peux pas l’exécuter, pas certaine qu’une simple morsure widow suffise face à un TOny Stark plus plus, quoiqu’il en soit j’ai besoin d’une base pour commencer mes recherches ».
Il arrivait encore à me regarder droit dans les yeux en me rappelant que le destin du monde était en jeu.
« Le destin du monde qui repose sur une widow, c’est bien un truc d’Avengers, c’est l’occasion de relever un défi d’envergure, si cette mission est un succès, tu vas m’en devoir une belle TOny ».
Je redescendais de mon muret tout en m’approchant de l’ingénieux, c’était une mission suicide qui ne présageait rien de bon, mais la survie du monde était en jeu, suffisamment de widow avaient souffert et beaucoup de civils continuaient de souffrir. Cette mission avait un intérêt particulier pour moi. Je tendais la main à Tony afin de sceller notre pacte.
« Tu sais enfin comment me parler TOny Stark, j’ai encore beaucoup de choses à découvrir dans ce pays, c’est un deal, j’accepte cette mission, où est mon mug de bienvenue ? »
A ce moment précis, je n’avais encore aucune idée de ce qui allait suivre à proximité de ce bâtiment….
Un sourire amusé glisse sur le visage de Tony Stark, alors qu’il entend les ultimes mots de Yelena Belova – qui surprennent, clairement. Qui surprennent, mais font quand même plaisir.
Jusque-là, la jeune femme semblait en opposition directe avec lui… il peut comprendre pourquoi. Ils ont été ennemis, adversaires ; vraiment. Moralement, déjà, car ils défendaient des postures et des camps différents, même s’ils ont vogué chacun selon l’air du temps. Frontalement, ensuite, quand Yelena a été un temps désormais oublié une combattante des Avengers.
Et… bon. Il y a aussi Natasha. Elle rôde. Elle hante. Elle erre, entre eux. Tony est crispé, par rapport à cela ; et Yelena en joue. En jouait, plutôt.
Elle a arrêté. C’est bien, c’est mieux. Autant en tirer profit… même si l’inventeur ne peut pleinement aller contre sa nature. Pas tout le temps, au moins.
« Mais… où tu te crois-tu ? Un mug ? De bienvenue ?! Ah ! Mais tu au S.H.I.E.L.D., ma bonne dame ! »
Il glousse, puis adopte une posture bienheureuse et franche.
« On n’a PAS DU TOUT le budget pour un mug ! Encore moins de bienvenue ! L’époque de l’abondance par Tonton Fury est finie ! Hop, du balai ! Si tu veux du mug et du budget, il faut venir bosser à Stark Enterprises, ma chère ! Là, j’peux te donner du mug, de la balle antistress, des stylos, des montres connectées ! Mais le S.H.I.E.L.D. non, désolé… c’est le côté bénévole et la bonne action de mon activité. Sérieusement, je ne me verse même pas de salaire ! Tu imagines, pour l’ogre capitaliste que je suis ! »
Il ricane quelques instants, puis hausse les épaules.
« Mais… blague à part, ne t’inquiète pas. Je vais te faire livrer une mallette pour ta mission – enfin, pas une mallette avec une armure, hein ! »
Seule Natasha y a eu droit. Yelena n’en aura pas. … pas s’il tient à l’armure. Et à l’équilibre de sa relation avec Natasha, aussi.
« Mais… ouais, je vais un peu jouer à Q avec toi, avec quelques gadgets ! Enfin… Qu, tu vois ce que c’est ? James Bond ? Bons baisers de Russie, au moins ! »
Il sourit et enchaîne.
« Je te transmettrais aussi tout ce qu’il faut sur Arno. Tu… ah. Son corps… est différent de celui des Humains. Il n’a pas de super-force ou autre – mais sa biologie est différente. In utero, il a été malade et un androïde extraterrestre a dû intervenir sur le fœtus pour le sauver. Cela a changé… beaucoup de choses. J’ai moi-même modifié mon ADN un temps, et… ouais. On ne s’en remet jamais vraiment. »
Son visage se ferme, et se fait plus sérieux ; plus dur.
« J’aimerais t’en dire plus sur lui… mais c’est difficile. Il s’évapore. Il disparaît. Il rôde et il attaque. Je n’arrive pas à le repérer. Je n’arrive pas à le trouver. C’est pour ça que j’ai besoin de toi. C’est pour le repérer, le trouver, le suivre et obtenir des éléments sur ce qu’il fait. Je ne sais pas où il est, et… ça me terrifie. »
Il acquiesce lentement. Il s’ouvre. Il s’exprime. Il communique. Il partage, avec Yelena.
Le moment est simple mais sincère – mais ne va pas durer, hélas.
« Tu sais, Anthony, tu aurais dû suivre l’éducation de Mère, et commencer par la base. Si tu veux quelque chose… demande-le !! »
Une voix mécanique interpelle soudain l’inventeur… alors qu’une forme émerge des ombres, et bondit vers eux.
Une armure. Une armure d’Iron Man. Avec un autre look. Bien plus agressif…
« *Raaahh* ne me fait pas regretter ma décision TOny StaRK, tu es en train de m’annoncer que je rejoins une organisation pauvre et sans moyen ? господи! Je suis un peu là pour l’appât du gain de je te signale »
Le S.H.I.E.L.D était devenue aussi faible financièrement ? tout dans l’image rien dans le pantalon, les Américains et la communication, encore une image bien marketing bien capitaliste et sans oseille pour le S.H.I.E.L.D. Parfois je me demandais ce que Natalia trouvait à cet endroit, ok c’était beau, l’american dreams, mais à côté ?
« Tu aurais commencé par ce détail, la conversation aurait été rapide, je serais déjà dans mon appartement à siroter une bonne bière devant mes macaronis à la sauce piquante »
Néanmoins, l’Iron allait tout mettre en ordre pour me permettre d’avoir les ressources nécessaires pour mener à bien ce projet, après tout j’étais un investissement pour lui, si cette mission devait réussir, il devait y mettre les moyens, et la poule aux œufs d’ors n’allait pas rechigner à la tâche.
« Une armure serait la moindre des choses pour le préjudice moral, elle serait entre de bonnes mains… »
Et là, patatra je ne comprenais plus rien de ce qu’il racontait avec ses histoires de jeux.
« De Q ?-QU.. ? mais qu’est-ce que tu racontes, vous avez de drôles de jeux ici, j’ai connu que la chambre rouge, je dois tout rattraper de votre culture cinématographique et je dois dire que c’est le temps qui me manque en ce moment »
Bien entendu que j’avais déjà entendu parler de 007, mais le voir à la télé ? ce n’était pas encore au programme.
« Très bien 0-0-7,voilà comment je vais te sUrnommé mainTenant, je prends notes de vos pratiques faMiliale étranges, je me lance dans les recherches une fois que j’ai ces informations, j’ai hâte de participer à ces retrouvailles familiales touchantes *Haa* ».
Sans crier gare, une ombre se dessinait dans la pénombre et percer le silence entre l’ingénieur et moi-même. Une armure d’Iron Man ? quelque chose clochait, en quelques secondes, je constatais que l’expression de surprise de Tony me confirmait que cette interruption n’était pas prévue au programme. Alors que l’armure bondissait vers eux, je faisais glisser au sol une petite bombe fumigène noire pour troubler la vision de l’armure. La marche de manœuvre était mince, 2 ou 3 secondes tout au plus avec une armure comme celle d’Iron Man. J’attrapais le bras de TOny pour saisir cette porte de repli et prendre du recul vers l’annexe du bâtiment.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? tu ne vas pas pas me dire que c’est ton frère ou qu’il a fait disjoncter une de tes machines ».
J’activais mes bracelets électriques de veuve, TOny et l’autre boite de converse avaient l’avantage des airs contrairement à moi, je devais me replier dans une zone dissimulée pour surprendre l’adversaire ou pour pouvoir m’enfuir en cas d’escalade. Quoiqu'il en soit, je devais trouver le moyen de lui coller un mouchar.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Mar 16 Mai - 13:01
Tony Stark est fâché – et ça se voit.
Son visage se ferme. Ses sourcils se froncent. Son air se crispe. Il s’énerve. Il s’emporte. Il enrage.
Parce qu’ils sont interrompus.
Déjà, parce qu’il avait plusieurs répliques bien senties à envoyer à Yelena Belova – et il ne le peut pas. Il aurait aimé rappeler à Yelena que la Chambre Rouge mais surtout la Russie n’avaient guère de financement, et ils s’en sont bien sortis ; malheureusement pour l’Occident. Il aurait voulu glisser quelques mots sur les conséquences, sur la ligne, de la bonne bière et des macaronis pour Yelena, tout en essayant de ne pas aller trop loin sur le sujet. Il aurait souhaité répliquer sur l’armure, la moindre des choses, et le prix incommensurable de sa technologie ; quand même. Il aurait, enfin, vraiment apprécier jouer sur les références à James Bond, et à ses opposants communistes.
Mais non. Ils sont interrompus. Ils sont gênés. Et ça l’énerve.
Notamment parce que ladite interruption est dangereuse… et personnelle.
« Pas vraiment l’un, pas vraiment l’autre, très chère. »
Sa voix est froide. Son ton est lent. Son regard est dur. Les plaisanteries et bons mots sont bien loin, tout d’un coup, alors qu’il fixe la créature mécanique figée devant eux.
« Je n’ai pas besoin de capteurs pour savoir que c’est bien ce cher Arno – mais qui contrôle l’armure à distance. Non pas une de mes armures, elle vient de lui. Enfin, sur la base de mes schémas, BIEN SÛR ; mais c’est lui qui l’a créée. On note un sens du goût fort personnel. »
Il grimace, dégoûté à l’idée que ses idées soient détournées ainsi. Cela provoque une réaction, en face. Un rire. Un ricanement. Une moquerie, qui enchaîne rapidement alors que l’entité flotte devant eux ; pleine de suffisance et de morgue.
« Quelle brillance, Anthony. Bien évidemment, tu essayes d’obtenir l’ébahissement de ton auditoire avec ces quelques mots – alors que la situation est évidente, pour quiconque connaît nos technologies. Oui, bien sûr, je ne suis pas présent. Je gère des éléments bien plus intéressants. Je dédie cependant 10% de ma concentration à la gestion à distance de cet androïde, certes d’un design moins léché que le tien… mais tu verras que j’ai habilement troqué le style pour l’efficacité. »
Ça se provoque. Ça se pique. Ça s’attaque. Des enfants, dirait-on. Hélas armés d’engins capables de raser des pays en quelques minutes.
« Ah ouais ? On va voir ça, coco ! J’en ai marre de tes saloperies, il est temps de passer à la caisse, maintenant ! »
La colère est trop forte.
Tony Stark n’est ni un stratège, ni un tacticien. Ce n’est pas non plus un homme vraiment sage. C’est un homme d’action, d’instinct. Et là… ça craque. Ça cède. Ça explose.
Y en a marre, comme on dit.
Une pensée, et le casque se retrouve sur son crâne, alors que les vibrations particulières de son armure s’enclenchent. Ça va venir ; et ça va faire mal. Même s’il n’oublie pas, pour une fois, qu’il n’est pas seul.
« Miss Belova, j’ai conscience de demander beaucoup, mais… accepteriez-vous de donner quelques bons coups à la p’tite machine de Môssieur Arno ? Ce n’est en rien un cas pratique avant embauche, maiiiiis… cela risque bien de compter sur les primes que vous pourriez recevoir ! »
Tony glousse après ces quelques mots, alors que le casque de l’androïde semble acter une crispation réelle.
« Toujours le bon mot, n’est-ce pas ? Je sais que Père appréciait cela aussi… mais il ne sacrifiait pas la réussite sur l’autel de l’humour et de la popularité. Telle est notre différence, Anthony : je tiens plus de lui. Ce qui est… légitime, finalement. Car tu n’es en rien son fils, mais bien… un remplaçant. »
Ouille. Ça pique. Ça fait mal. C’est dur. Ça énerve. Mais ce n’est que le début.
Parce que, soudain, l’androïde d’Arno Stark n’est plus seul.
Douze drones massifs arrivent, émergent aussi de l’eau – et foncent directement vers Yelena et Tony ! Il ne manquait plus que ça…
Cette situation calme venait de laisser place à un sacré bourbier que je n’avais pas envisagé. Décidément, les Avengers attiraient les ennuis comme des aimants. Le visage de Tony était marqué par la colère et étonnement cette fois-ci ce n’était pas pour mes mauvaises blagues. Même celui-ci avait tendance à digresser dans ses explications, dans le cas présent je comprenais rapidement que la situation était dangereuse et que cette boite de conserve qui venait de faire irruption était bien celui que nous recherchions, son frère Arno.
« Je vois, il n’a pas même pas la décence de venir en personne, quel courage ».
Je laissais les deux frères se retrouvaient chaleureusement et festivement pour me faire discrète telle une widow qui surgie de l’ombre. Le seul bémol, la communication, sans micro, je ne pouvais pas communiquer avec Tony à distance.
« Obligée de faire tout soi-même, ces Avengers décidément… »
Néanmoins, l’évocation de primes complémentaires étaient un axe de motivation assez parlant pour me lancer dans la bataille. Je me faufilais dans la structure pour approcher l’armure d’Arno qui prenait plaisir à rabaisser Tony. Il fallait croire que je n’étais pas la seule à prendre plaisir à le faire.
Ni une ni deux, je surgissais de la structure pour infliger une morsure de widow à l’armure, mes bracelets de widow s’activaient devenant rouge écarlate et vlan ! une décharge électrique rouge se propageait sur l’armure. Bien évidemment la décharge n’allait certainement pas mettre KO la machine, mais le courant électrique allait quelque peu brouiller les capteurs informatiques de la machine qui était contrôlée à distance et laisser une porte d’ouverture à Tony pour contre-attaquer. Telle une widow, je m’accrochais en tailleur autour de la machine qui ne semblait pas apprécier la formule premium du massage widow. En quelques secondes, Arno récupérait le contrôle et me projetait vers le sol.
« C’est ton moment TOny, ne me déçois pas après cette prise parfaite »
Dans la lancée, je venais de glisser plusieurs puces électriques qui se déclenchaient les unes après les autres. Quelques instants plus tard, des grosses machines venaient de faire irruption à leurs tours dans l’entrepôts. Nous étions en sous-effectif et très vite débordés par la situation. J’avais un plan, un plan controversait que Tony n’allait pas apprécier et peut-être pas me pardonner. Néanmoins, ce plan était un plan Z, tout allait dépendre de l’action de Tony face à ces machines.
« Tes copains AVeNgers en culottes moulantes ne sont jamais là quand on a besoin d’eux rahh ».
Je balançais une grenade en direction des machines qui étaient prête à nous décapiter en petit morceau, je pointais le canon de mon 9 mm pour tirer dessus et la faire exploser.
Tony Stark acquiesce lentement, alors que les premières manœuvres se lancent – et que les premiers coups sont échangés, surtout.
« En effet, chère Yelena… Arno révèle qu’il a hérité ici de l’un des traits de caractère les moins agréables des Stark. Une forme de suffisance aboutissant à la lâcheté, et bien trop souvent à l’échec, en étant sûr de n’avoir guère besoin d’être présent physiquement face à nous ! »
Il ricane et il glousse, en essayant d’arborer un visage sûr de lui sous son casque.
Ça fonctionne… un peu.
Il est crispé, en fait. Il est crispé et troublé. Il ne pensait pas qu’Arno attaquerait – et attaquerait ici, et maintenant. Il n’est pas prêt. Il ne se sent pas prêt, et… affronter son frère adoptif le trouble, toujours. Il avait projeté beaucoup de sentiments dans cette relation, et… Et la déception est grande.
Même si, en quelques instants, Yelena Belova se charge de lui prouver que, si lui n’est pas prêt, elle… l’est clairement déjà !
« Oh… joli… »
Un sifflement impressionné s’échappe du casque d’Iron Man, alors que l’autre Veuve Noire effectue une surprenante mais très efficace attaque sur l’androïde contrôlé à distance par Arno Stark. Sa vitesse, sa fluidité et sa brutalité font mouche, et… oui.
Ça fait mal.
Comme on le comprend, alors que la machine se fige, forme un cri silencieux et… ne bouge plus. Du tout !
« Tu… viens de bloquer la gestion à distance, chère Yelena ! Epatant ! Je vais peut-être réfléchir à une prime supplémentaire, si tu refais ça quelques fois… »
L’entité mécanique ne bouge plus, et Tony comprend le message : c’est à lui. Oh oui.
« Et… ne t’inquiète pas. Je ne laisse jamais ma place, même pour faire tapis ! »
Il se projette, enclenche le vol… et tire plusieurs projectiles vers l’androïde.
Les chocs et impacts sont brutaux, et directs. Pas assez pour que l’entité mécanique explose, mais… oui, ses capacités sont clairement affaiblies.
Et c’est d’autant plus une bonne chose que… les drones se lancent, eux, pour agir contre l’étonnant duo improvisé. Ils tirent ; tous. En même temps.
Sur eux.
« YELENA !! ATTENTION !!! »
Il hurle, et se propulse pour lancer d’autres projectiles afin de bloquer les missiles. C’est bien… mais les douze drones vont recharger. Et vite.
« Bon sang… tu as bien raison, ma chère : les Avengers ne sont jamais là quand on a besoin d’eux – c’est bien pour ça que je suis prêt à te payer, pour faire le travail ! »
Tony grimace sous le casque, puis file et vole vers les drones. Il concentre ainsi les tirs, évite les attaques… et tente une percée directe. Très directe.
« Et TOUT le travail, si je puis dire ! »
Iron Man frappe brutalement les drones, et en anéantit plusieurs… mais il en reste sept, encore. Sept. Prêts à tirer, et à faire mal.
Tandis que, à proximité, l’androïde piloté par Arno demeure sans contrôle du frère Stark… mais pas sans mouvement. Il attaque.
L’entité mécanique revient au système de base, avec très peu d’interaction et d’éléments… mais une seule commande. En cas d’attaque… l’androïde attaque, aussi ! Et tout ce qui bouge…
Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Mar 23 Mai - 21:54
Une rencontre fortuite...
Tony ξ Yelena
Tony confirmait de nouveau que l’intérêt de Arno se focalisait exclusivement sur son obsession pour le pouvoir et la domination, quant à son attrait pour la condescendance envers Tony, la génétique avait bien fait son boulot. Une tare pour ce cher Tony qui semblait bien plus qu’agacé par ses réflexions.
« Ton frérot assure ses arrières, il y a une forme d’intelligence et de malice que de jouer ses pions à distance, tu n’as pas la même armée de robots sous la main, cela serait le bon moment pour montrer ton talent »
Dans ce genre de situation, j’avais le bon réflexe des widows pour garder la tête froide et réagir avec vivacité, parfois même un peu trop ce qui peut me faire perdre des plumes. Quoiqu’il en soit, mes gadgets venaient de fonctionner ce qui allait permettre à ce cher Tony de pouvoir contre attaquer.
« Ne me tente pas TOony, tu risques de finir bankrupt à force de me donner de primes, pas sûr que tu puisses tenir la cadence. »
Dans le même moment, je voyais l’Iron Man passer à l’action et virevolter dans les airs pour canarder l’ennemi. Très vite la scène devenait chaotique, des explosions, des flammes, des projectiles. Je devais me montrer très prudente dans la situation actuelle, je restais vulnérable aux attaques et autres impacts de projectiles. Et malgré cette prudence, la voix de Tony traversait la salle me hurlant de faire attention à ce qui allait arriver. Par chance la technologie de Tony me permettait d’éviter les missiles.
« Oses-tu m’avouer que les Avengers sont une vaste propagande marketing…Hum…c’est bien ce que je pensais, cette crâneuse de Natalia *ha* »
Une chose était sûre, son armure était efficace dans ce genre de situation, en quelques secondes, il arrivait à repousser les androïdes de l’assaut. Je profitais de cette occasion pour couvrir ses arrières, je déchargeais les munitions de mes bracelets pour neutraliser les robots restants qui tentaient de l’attaquer. Un saut pas ici, un saut par-là, je tentais d’arracher tel un boucher ce qui me passait sous la main tout en infligeant des décharges dans les mécanismes des androïdes et ainsi causer des courts circuits. Dans la bataille, quelques projectiles m’éraflaient.
Pendant que Iron Man finalisait sa cascade de rugbyman, je continuais de neutraliser les sept derniers drones. La situation devenait de plus en plus calme, à mesure où les drones s’effondraient, néanmoins quelque chose clochait, le robot de Arno semblait dérailler, sans forcément comprendre ce qui se passait, l’armure lançait des flashs.
« Oh TOony, qu’est-ce que tu fiches ? c’est toi le mécano ou pas ? comment on arrête ce merdier ? ».
Je me jetais dans le décor tel un félin pour me mettre à l’abri et esquiver les attaques de la machine.
« Les drones sont HS, je ne peux même pas utiliser leurs armes pour contre-attaquer, j’espère que ton attirail est de meilleur qualité Einstein »
Je me faufilais à quatre pattes vers un panneau de contrôle afin de prendre possession d’une grue de hangar rotative, vraisemblablement utilisée pour déplacer des grosses caisses dans le hangar. La machine ne semblait pas de superbe qualité, mais elle ferait encore l’affaire. Je faisais pivoter le mat de la grue pour percuter le corps de l’armure. Une nouvelle occasion de déstabiliser la machine et permettre à Tony de la neutraliser.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Mer 24 Mai - 11:34
Le combat est bien entamé – et ça bagarre dur, clairement.
Un Iron Man fort fâché s’acharne physiquement sur plusieurs drones, tandis que Yelena Belova s’occupe des autres, et leur met aussi une sacrée misère. L’on pourrait avoir mal pour eux, si ce n’étaient pas des machines… en outre envoyées ici pour détruire et tuer.
En parallèle, la Veuve Noire (ou Blanche ?) émet quelques observations, sur lesquelles Tony Stark ne peut s’empêcher de revenir, évidemment, alors qu’il achève ses victimes mécaniques.
« Mais… bien sûr que je pourrais disposer d’une armée, très chère Yelena ! Je suis Tony Stark, hé ! Je peux m’acheter l’armée que je veux ! Je peux même en avoir une à moi, en lançant mon I.A. préférée pour gérer mes autres armures, mais… franchement, je laisse ce côté savant fou fan de Terminator à ce cher Arno. Pour ma part, je fais le choix de ne pas avoir d’armée – car j’ai mieux. »
Yelena se lance, s’empare des contrôles d’une grue et bloque l’androïde envoyé par Arno Stark – qui continue de tirer dans tous les sens, comme un poulet sans tête. Carrément, oui.
Même s’il est lent et maladroit.
« J’ai… les Avengers. Et leurs alliés, en l’espèce – car sans une Avenger, et pas loin d’être la meilleure, même si je me refuse à le lui avouer, car on ne serait de l’entendre, tu ne serais pas là… et nous ne pourrions pas faire… ÇA !! »
L’androïde est bloqué un moment – et Iron Man en tire profit, bien sûr. Il tire.
Une fois.
Juste une fois. Avec un seul projectile. Mais quel missile !
L’engin file vers l’androïde, libère une puissante décharge qui créé autant des dommages physiques que des déconnexions massives en interne. Ça fait mal. Ça pique. Et ça…
Ça laisse l’androïde dans un sale état.
L’entité mécanique s’effondre ; définitivement vaincue et brisée.
« Hey… pas mal. Peut-être que… ces fameuses primes seront bien versées, si tu hausses encore ton niveau de jeu. »
Tony se tourne vers Yelena, alors qu’il lance un scan général – qui cependant ne détecte pas d’autre menace.
« On… semble avoir fait le tour de l’attaque. Tu… ça va ? Ouais ? Vraiment ? »
Si Yelena ressemble à sa sœur, il se doute de sa réponse – mais, au moins, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas avoir demandé !
Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Jeu 25 Mai - 11:39
Une rencontre fortuite...
Tony ξ Yelena
Nous arrivons enfin au terme de cet accident orchestré par le méchant Arno, le duo infernal que nous formions repoussa l’envahisseur avec virulence. Iron Man savait toujours faire preuve de malice, intelligent mais pas assez ambitieux pour devenir impitoyable.
« La qualité de ta base mon très TOony est très laborieuse, une petite refonte du dispositif de sécurité ne serait pas de trop ».
Après tout, j’étais venue dans cet endroit comme simple invitée du grand Tony Stark et voilà que je me retrouvais à décapsuler des boîtes des conserves à la sauce contrefaite d’Iron Man. Décidemment, j’avais le don pour me retrouver au milieu des retrouvailles familiales improvisées.
« Un coup de grue et c’est le TOony StarK qui se déchaine, dans ta face la carcasse »
La tirade de Tony achevée et une explosion relativement massive impacte l’armure de Arno. Je me protège le visage de la chaleur tant l’explosion est proche de nous. Soudain, le silence, le nuage de fumé se dissipe progressivement. Et un boum survint, l’armure est KO, les flashs et les lasers n’ont plus lieu d’être.
« Comment ça peut-être ? rectification, les primes seront bien versées très cher. »
Il revient vers moi muni de son scanner tout en prenant le temps de s’inquiéter pour moi. Bien entendu, cette attention anodine me touchait particulièrement n’ayant jamais eu l’habitude d’avoir quelqu’un pour s’inquiéter pour moi, néanmoins, par fierté je n’allais pas le montrer.
« Owww le grand TOony s’inquiète pour sa petite belle-sœur, c’est touchant ».
Je tapotais ma combinaison blanche de white widow quelque peu abîmée par les projections. « Oui, ça va… » lui lançais-je discrètement avant de me racler la gorge et passer à autre chose, car j’étais gênée d’avouer mes émotions par fierté, entrainée comme un robot inhumain, c’était l’un de mes axes d’améliorations. « Je dois dire que tu m’as un peu impressionné TOony, ta réputation te précède, mais n’en fait pas tout une histoire, je refuse de t’entendre jaser avec Natalia sur cette phrase ».
Je m’avançais vers la machine pour observer la constitution de l’armure d’Arno
« Tu penses pouvoir en tirer quelque chose de cette carcasse ? on peut en tirer des informations, une trace de géolocalisation de ton frérot ? »
une autre information m'inquiétais concernant Arno
"comment a-t-il a su que nous étions-là? tu devrais te soucier de ta propre sécurité"
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Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Jeu 25 Mai - 16:50
Iron Man vérifie que tous les drones sont bien détruits et que les gravats ne posent aucun danger, tandis que Yelena Belova parle et réagit aux événements. Il se fige, cependant, quand elle termine – même si, en vérité, il s’est figé quelques instants plus tôt, lors d’une réplique précise de la jeune femme.
« Mais… pardon ?! »
Il se tourne vers mal, et affiche un regard amusé voire même coquin, sous son casque.
« C’est… un compliment ? Un vrai ?! Un vrai de vrai ? Wahou ! C’est… wow ! Je ne pensais pas ça possible. Je ne croyais pas ça possible ! Je me pincerais bien, mais ça ferait grincer le métal. Mais… wow ! Un compliment ! De Yelena Belova ! Qui, en plus, me valide comme beau-frère putatif ! OhMonDieu, comme on dit ! »
Il pousse le bouchon un peu loin, quand même. Il le sait – mais il assume. Elle l’a bien fait morfler, jusque-là. C’est bien aussi d’équilibrer.
« Mais… merci. De ton retour. Et… oui, clairement, tu… ah. Tu mérites ces primes – et tu mérites la réputation qui est la tienne, et qui t’est faite par Natalia. Tu… ouais. Je suis… ravi de t’avoir avec moi. Merci… vraiment. Je… ne m’en serais pas sorti sans toi, aujourd’hui. »
La voix déformée par le casque devient plus sérieuse et plus calme. Tony s’ouvre, et ne le regrette pas. L’événement a été plus animé que prévu – mais plus fondateur qu’il le pensait, aussi. Il se tourne ainsi vers Yelena, calme et posé ; bien qu’un peu froid, aussi, dans son armure.
« Quant au reste… Arno doit disposer de systèmes anti-brouillage supérieurs à mes systèmes de brouillage. Même s’il est aussi possible qu’il assure une surveillance passive d’endroits où je peux me rendre… L’Hydrobase est abandonnée depuis des années, mais relève des Avengers ; et je suis un Avenger. Ça a une forme de logique, que je vienne ici pour une entrevue discrète. Mmh. Plutôt que d’améliorer les défenses ici, je… devrais essayer de changer mes habitudes, et d’être moins prévisible. Ouais… »
Sacré défi. Mais Tony est définitivement un homme aimant ce genre de challenge.
« Quant à… ça… »
Il s’avance vers les restes de l’androïde d’Arno, qui n’est désormais plus qu’une coquille vide, froide. Triste et désolée.
« Je vais voir ce que je peux faire, ouais. Même si… je me doute qu’Arno protège ses arrières. C’est peut-être sur le signal que l’on peut travailler – je doute qu’Arno ait prévu de perdre le contrôle à distance. En retrouvant la fréquence de son signal de contrôle, je peux identifier sa méthode de communication, mais aussi sa localisation. La localisation aidera, mais il peut en changer. Mais la voie de communication… mmh. On pourrait avoir quelque chose à le traquer. Ça peut t’aider, non ? »
Il forme un petit sourire, derrière le métal, et acquiesce.
« Mais bon… il faut faire ranger tout ça et, surtout, je te dois un repas. C’est… je crois que c’est le moment pour ma p’tite surprise, alors. »
Le Soleil disparaît, alors. Il est occulté, en fait. Par… quelque chose. Quelque chose qui apparaît. Quelque chose qui arrive, silencieusement et discrètement – depuis les cieux.
Un Héliporteur.
Un petit Héliporteur, capable de contenir une dizaine de personnes, avec au maximum trois pièces à l’intérieur. Un Héliporteur de poche ; discret et efficace.
« Tadaaaa ! Voilà ce que je mets à disposition de la p’tite équipe dont tu fais désormais partie. Ça te plaît ? Tu veux jeter un œil, je suppose ? »
L’Héliporteur est géré automatiquement, et s’approche. Des drones de rangement et nettoyage sortent pour gérer les décombres, alors que Tony s’envole pour y rentrer… en premier.
Hey, c’est quand même à lui, avant tout ! Faut pas oublier qui règle la note, ici !
Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Jeu 25 Mai - 17:56
Une rencontre fortuite...
Tony ξ Yelena
HRP : pas biennn, déso pour la non relecture de mon précédent post >.<
La situation redevenait calme et Tony le confirmait, les machines ne fonctionnaient plus cette fois-ci. C’était le moment de souffler à nouveau et reprendre une discussion plus apaisée avec Tony. Un semblant de gentillesse fraternelle avec le bougre et il ne perdait pas une minute pour s’en amuser.
« AHHhh ! c’est parti… » - lançais-je en me prenant la tête d’une main, mon expression d’exaspération rendait d’autant plus comique la scène.
Je le laissais savourer ce moment, les secondes semblaient des heures…
« *RHA*, profite-en ce n’est pas près de se représenter de nouveau »
Une chose était sûre, il aurait toujours ce petit truc agaçant, comme une peluche à l’expression ahuri que l’on veut étriper sans raison particulière. Mais….en même temps il avait comme un « je ne sais quoi d’attachant. ».
« En général c’est plutôt moi qui surprends l’adversaire en attaquant la première et pas l’inverse, donc je dois dire que malgré les circonstances on ne s’en sort pas trop mal »
Quant à Arno, j’écoutais les analyses de Tony qui semblait largement mieux maitriser le sujet que moi en matière de génie civil et informatique.
« De toute façon, c’est la seule piste sérieuse que nous avons, commençons par ce casque et nous verrons bien où il nous emmène, après tout, une enquête c'est comme un grand puzzle à reconstituer. Ce tocard risque de nous surprendre encore surtout après cet échec. »
Et dire que mon plan Z consistait à mettre KO Tony et à le livrer à Arno pour me rapprocher de lui et m’infiltrer dans son réseau. Autant dire qu’il m’aurait détesté et Natalia la première aurait pris l’initiative de me faire la morale pour cette méthode peu conventionnelle et peu avengers. Néanmoins, avec son consentement c’était un plan envisageable pour une widow aguerrie.
Dans l’instant, un héliporter venait d’apparaitre au-dessus d’eux. Sur ce coup, je ne m’attendais pas à cette arrivée furtive. Je souriais avec satisfaction.
« Enfin on va pouvoir passer à la phase la plus intéressante de cette soirée, ça change des vieux verseaux soviétiques, allons y ne perdons pas plus de temps ici, je meurs de faim »
Voyant Tony s’envoler, je m’accrochais à la remontée pour atteindre l’héliporter.
« Wow, ça, j’aime ! je comprends mieux où va votre budget, on ne se refuse rien par ici, quelles sont ses capacités et où allons nous TOony »
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Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Ven 26 Mai - 10:57
Ils partent, ainsi.
Ils abandonnent l’Hydrobase, tandis que les drones de nettoyage se lancent et récupèrent les débris, en sécurisant la zone. Tout redevient normal – en apparence.
Yelena Belova monte dans l’Héliporteur après quelques mots, entendus par Iron Man alors qu’il pénétrait déjà dans l’appareil. Il arrive en avance. Il s’organise, se prépare tandis que la Veuve Noire a l’autorisation d’entrer dans l’appareil… et découvre son intérieur.
Les portes se ferment, et le petit Héliporteur se présente à elle.
Une entrée… froide, clairement.
Pas de véritable de décoration. Pas d’élément inutile. Juste du basique. Juste du fonctionnel. L’utile ; pas plus, pas moins.
Yelena peut se rendre compte qu’il y a de la place, assez pour quelques personnes ; mais pas plus. Quelques portes sont présentes, mais une est déjà ouverte.
L’invitation est claire, et Yelena peut passer ainsi dans une autre pièce de l’Héliporteur de poche. Une autre salle.
Une salle de réunion, ici. Avec des ordinateurs, des écrans et de très bonnes bases de données. Yelena n’a cependant pas le temps de s’en occuper, car elle est directement interpellée.
« J’ai copié-collé les bases de données du S.H.I.E.L.D. pour les intégrer ici. Il y a une fonctionnalité pour se mettre en réseau avec le système général, mais aussi pour s’en déconnecter et ainsi sécuriser les informations que vous trouverez. Vous pourrez être en vase clos, ou vous connecter. Ça me semble pertinent pour une mission secrète, hé. »
Tony l’accueille. Sans armure – car les nano-machines de celle-ci se sont rétractées, pour prendre la forme minime d’un bracelet à son bras. Tony Stark est ainsi… tout juste lui, et tout à elle ; pour l’instant, au moins.
« Tu as vu l’entrée, qui peut aussi faire office de cellule cloisonnée. Et il y a encore une pièce médicale, qui fait aussi office de zone de changement, de stockage des équipements, et de salle de repos. J’aurais pu étendre plus, mais… bon, j’ai pensé qu’il valait mieux réduire la taille. Bah oui, la taille, ça compte, hein ! »
Il glousse quelque peu, puis active plusieurs commandes sur les écrans holographiques.
« J’ai scanné tes données génétiques à ton arrivée, je les intègre pour que tu aies les commandes. Et… bon. Il y a ici une cuisine automatique, automatisée… pas la meilleure qualité, hein, mais je suppose que tu as déjà… ingéré pire. »
A ses mots, un petit pan de mur s’ouvre – et révèle la préparation mécanisée. Un repas, pour Yelena.
C’est ainsi que nous quittions ce champ de bataille de l’hydrobase, Tony n’avait pas perdu du temps, on pouvait déjà apercevoir les machines se mettrent au travail pour nettoyer la zone. Je me laisse guider par ce dernier dans le vaisseau, une chose était sûre, le véhicule était à la hauteur de mes attentes. C’était un vaisseau sans âme et gris, mais au moins il y avait de quoi faire en matière de technologie. Après tout ce n’était clairement pas le genre chose sur lequel je m’arrêtais. Je visite l’endroit qui me semble largement convenable pour cette nouvelle mission. Une mine d’information allait se retrouver sur ces ordinateurs.
« Excellent tout cela, je vais avoir de quoi m’amuser avec toutes ces infos, vais-je tomber sur le journal intime de Iron Man »
Je scrute les écrans pendant que Tony se débarrasse de son armure sans doute pour être plus à l’aise. Il m’explique que des cellules peuvent être exploitée dans l’entrée du vaisseau ainsi que les différentes salles du vaisseau.
« wow ok, tout cela rien que pour moi, je vais me sentir seule dans ce gros vaisseau, cet endroit va devenir ma nouvelle tanière. Encore mieux qu’un hôtel 4 étoiles… »
Je glisse mes doigts le long des rebords des tableaux informatiques, je pique un léger coup d’œil aux informations inscrites avant de prêter attention à la dernière blague de Tony « Oww comme c’est fin ça TOony ».
En apercevant le plat de macaronis au fromage, je me précipite comme une gosse pour m’en s’en saisir « oww ouais ça, j’adore, pas sûr que ma ligne appréciera mais c’est royal ». Je m’installe en déposant mais jambes sur un rebord de table.
« Pour le moment j’ai TOUT compris, j’espère que tu ne vas pas contrôler tous mes fais et gestes, j’aime avoir un minimum d’intimidé dira-t-on ».
Je déguste le plat chaud avec bonheur tout en pianotant sur le tableur pour récupérer de la sauce chinoise piquante et l’ajouter sur mon plat.
« Cette soirée était très conviviale, surtout la partie où j’ai failli me vider de mon sang »
Je n’oubliais ma mission qui consistait à retrouver la trace du frère démoniaque.
«Je n’oublie pas mes primes TOny, cependant je crois vraiment que tu vas devoir discuter un peu plus avec moi mon cher, tu vas devoir me communiquer quelques failles chez ton frérot d’amour…pourquoi pas ne pas s’aventurer directement chez lui, j’ai le plan idéal pour cela »
Je massacrais littéralement mon bowl de macaronis, je n’avais pas mangé depuis plusieurs heures et la bataille avait creusé l’estomac.
« Vois-tu, si je montre ma bonne foi à ce cher Arno, peut-être se montera-t-il plus conciliant à ce que je rejoigne sa bande de SUPER vilain et pour cela, un appât est nécessaire…tu vois où je veux en venir »
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Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Ven 9 Juin - 16:04
Tony Stark ne bouge pas.
C’est surprenant. C’est anormal. C’est… quelque chose à voir, en fait. Il le vit mal. Il frissonne, un peu. Il tremble, légèrement. Il a la bougeotte. Il a l’habitude de bouger. Il a besoin de bouger. Il vit, pour bouger. Mais il ne bouge pas, là.
Déjà, parce que ce petit Héliporteur est… petit ; vraiment. Et il n’a pas envie de marcher sur Yelena, ou de se rapprocher d’elle. On ne sait jamais, hé. Mais aussi… il le veut bien. Il veut s’empêcher de bouger. Il veut se contrôler. Il veut se gérer.
Il veut aller contre ses habitudes – et les contrôler ; les vaincre. Devenir imprévisible. Parce qu’il sait qu’Arno le connaît par cœur… et il refuse de laisser le moindre avantage à son frère adoptif. Oh non.
« Mmh. Navré de te décevoir, chère Yelena, mais mon journal intime est sous clé… littéralement, en fait. Il est sous clé, dans une cache secrète, à l’abri de la lumière. Il est cependant probable que ce cher journal intime, que je n’ai pas ouvert depuis mes douze ans, et donc un certain nombre d’années que la politesse, la décence et mon ego interdisent d’évoquer… bref, il est probable que la seule lumière du jour anéantisse le papier de ce cher vieux compagnon. Oupsie, comme on dit ! J’ai arrêté d’écrire dedans lors d’un énième envoi en pension, en Suisse. Je suis passé aux notes digitales – dans un langage binaire que j’ai conçu, seul. Peut-être vas-tu trouver quelque chose, mais… bon, je doute que ça te dise de plonger dans cette Matrice, très chère. »
Il sourit légèrement, puis enchaîne – avec un élément que Yelena ne veut peut-être pas apprécier, en fait.
« Oh. Oui. Ooooh… bon. Je dois quand même avouer que… cet Héliporteur n’est pas uniquement pour toi. »
Un sourire un peu gêné accompagne ses mots.
« Je… fais sincèrement le pari de te faire confiance – et c’est difficile, hé, même si ce n’est pas forcément difficile de te faire confiance, à toi directement. Mais… bon. Tu ne seras pas seule, contre Arno. Je cherche… j’entends en recruter d’autres. Vous serez autonomes, mais vous finirez par vous croiser. Mmh… est-ce que tu connais… est-ce que le nom de Sharon Carter te dit quelque chose ? »
L’inventeur ricane, bien conscient du petit effet qu’il va faire, ici.
« Vous… pourrez discuter alors ligne et régimes, entre filles. »
Très classe. Natasha va adorer.
« Mais… bien sûr, je vous laisserais gérer ça, bien que nous resterons en lien. Quant à ta demande… mmh. Oui, je vois. Je vois pourquoi ça serait bien qu’Arno pense qu’il puisse te recruter, mais… tu viens de l’affronter, là. Tu ne cesses de le rappeler, hé, que tu as risqué ta vie. Je… doute qu’Arno pense que tu sois autre chose qu’un Cheval de Troie, si tu viens comme ça – un super Cheval de Troie, hein, mais quand même. A moins… que… »
Tony se gratte la joue, et grimace.
« Tu pourrais… m’attaquer ? Nous attaquer ? Genre, vraiment ? Bon, ça serait… ça devrait être gros, hein, mais… peut-être. Enfin. Je… pour te répondre, je… ne sais même pas où il est. Je ne sais pas où il vit. Il a longtemps vécu dans une ville jadis contrôlée par le Mandarin, et que nous avions reconquise. Nous en avions fait la Nouvelle Troie, mais… c’est une ruine ; et difficilement accessible. Enfin… »
Il fronce les sourcils, pris soudain d’une révélation.
« Je… mais quel imbécile ! La Nouvelle Troie est un chef d’œuvre de technologie, complètement abandonné. En dehors des juridictions étatiques. Je… rah ! Il doit y être ! Il doit… ce salopard a dû récupérer tout ce qu’on avait construit, pour préparer ses sales coups ! »
Au fond, Tony ne sait pas ce qui l’énerve le plus : qu’Arno récupère leurs créations communes – ou qu’il ait mis tant de temps à l’envisager ! Il a encore du mal à voir ce frère imprévu comme un danger, et ça risque de lui coûter cher…
Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Mer 14 Juin - 16:31
Une rencontre fortuite...
Tony ξ Yelena
Bien que Tony trouvât l’endroit étroit, personnellement je m’en satisfaisais amplement, au moins j’étais tranquille dans cet endroit. Je le sentais encore irrité et agacé par les enjeux de cette mission, il ne fallait pas être très perspicace pour s’en rendre compte.
« Quelle déception, je me faisais une joie de découvrir votre enfance fratricide, quoiqu’il en soit j’ai hâte de mettre la main à la pate et en découvre avec ce génie du mal. »
Mon regard changeait d’un coup lorsqu’il évoquait la présence d’autre membres dans cette équipe qui n’était pas prévu à la base.
« Pardoooonnn, attends une minute Toony, tu m’arnaques là, ce n’était pas prévu au programme…Carter qui ? une américaine…en plus ? avoue tout de suite que c’est plutôt pour me surveiller avec ton agent »
Je plantais ma fourchette dans mon plat telle une fourche dans une botte de paille mécontente de cette nouvelle. J’avais pour habitude de bosser en solo sauf avec Natalia.
« Je te le dis tout de suite, j’agirai comme bon me le semble et je ne suis pas garante de sa sécurité »
Quant à mon plan d’infiltration, il était bancal mais pas foncièrement irréalisable, mais je gardais cette idée plus loin dans mon esprit, je devais d’abord retrouver sa trace pour lui faire la peau.
« Dommage pour lui, je n’aime pas les parties d’échecs, je laisse ça à la famille stark »
Le cerveau frétillant de Tony venait de connecter sur une nouvelle information et pas des moindre puisqu’il pensait avoir une piste sérieuse pour retrouver la trace de son frère.
« Hmm j’aime ce TOony StarK, celui qui fait travailler ses méninges, dis-m’en plus sur cet endroit »
Je recroisais les jambes en m’installant confortablement dans mon siège.
« Et sinon, j’espère que je vais bénéficier de tes améliorations en matière d’équipement, pour une fois que je peux profiter de la technologie Stark…munitions, balles perforantes, flingues, armes blanches, accessoires, si tu veux que je fasse la peau de ce cher Arno, je dois utiliser des armes qui peuvent le neutraliser n’est-ce pas ? »
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Re: Dirty Deeds Done Dirt Cheap [Yelena Belova] Ven 16 Juin - 14:57
« Alors… attends, quand même. »
Tony Stark lève une main, en fronçant les sourcils, après le flot de réactions de Yelena Belova – sur lesquelles il va revenir en détails, même si la dernière l’interpelle et exige une réponse directe. Et définitive.
« Je… n’ai pas dit que je voulais que tu fasses la peau d’Arno, hein. Je veux que… tu me le ramènes. Je veux le mettre hors d’état de nuire – mais pas hors d’état tout court. C’est… »
Il grimace, visiblement troublé par l’idée… et par ses émotions à ce titre. Il ne sait pas, en fait. Il ne sait pas quoi en penser, parce que… parce que ses relations avec Arno ont toujours été difficiles. Et vont sûrement continuer à l’être longtemps, là.
« Oui. Ouais. Oui, oui. Je veux que tu… le neutralises, ouais. Et pour ça… okay. Okay, je vais te… je vais t’armer ! Même si… ah. Même si je ne suis vraiment plus spécialiste en matière d’armes – parce que j’ai abandonné ça, il y a longtemps. »
Plusieurs années, officiellement – légalement, structurellement, économiquement. Oui. Mais cela a été le temps nécessaire pour réorienter son entreprise, pour lui faire changer de domaine sans risquer la banqueroute. En vérité, Tony Stark a abandonné le principe, l’idée et la vocation de construire des armes… dès qu’il a été enlevé, emprisonné, et forcé à en construire pour des monstres. Il a alors compris que ces terroristes étaient la face visible et assumée du commerce qui était le sien, et il ne l’a pas supporté.
« Et… ouais, j’me doute que tu vas dire que l’armure est une arme – et c’est pas faux ! Mais elle n’est pas que ça. Et si c’est bancal, ça me suffit pour dormir. »
Ouais. C’est ce qu’on dit. Bien sûr.
« Après… bon, je t’enverrais des colis, tu feras ton marché dedans, okay ? Enfin… VOUS ferez votre marché dedans, ouais. L’implication de Sharon Carter n’est pas négociable, Yelena. »
Son visage est calme, posé ; presque souriant. Presque, oui. Parce qu’il est sérieux, là, et il n’entend pas discuter ce point.
« Ce n’est pas que je ne te fais pas confiance – je te fais confiance. Et ouais, ça me fait bizarre de dire ça, comme ça doit te le faire à toi. Je te fais confiance, mais je sais qu’Arno est prêt à tout, et capable de tout. Tu es formidable, extra’, merveilleusement dangereuse, mais… tu es seule ; et ça n’est pas un job qui peut être pleinement fait seul. Sharon Carter est… Américaine, ouais. Mais… elle ne sera pas là pour te surveiller, et tu n’auras pas à assurer sa sécurité. Sapristi, je peux même te confirmer que… ouais, elle n’est vraiment pas à mes ordres. »
Il grimace, et passe une main gênée dans ses cheveux ; évidemment proches de la perfection.
« Elle… est une agente chevronnée du S.H.I.E.L.D. – et c’est la compagne de Captain America. Ouais, carrément, je sais ! »
Il lève les mains au ciel, comme pour marquer l’ampleur du Super-Couple que le héros patriotique et l’espionne forment.
« Elle… n’aime pas mes méthodes, elle ne m’aime pas vraiment, et… elle ne suit pas toutes les positions morales de Cap’. Mais… elle est forte ; très forte. Très compétente. Très dure. Très badass. Et c’est une formidable espionne. J’suis sûr que vous allez vous entendre – deux blondes mortelles ensemble, wouhou ! Allez, au moins, vous vous entendrez pour dire du mal de moi… »
Il hausse les épaules, clairement habitué à provoquer cela chez la gente féminine.
« Quant à la Nouvelle Troie, où Arno doit se trouver… »
Tony soupire, visiblement affecté par ce shoot de souvenirs – mais il fait avec, et se dirige vers un ordinateur. Il y pianote rapidement, puis enclenche des images, ainsi qu’une explication.
« Voilà la Nouvelle Troie. Enfin, appelée précédemment Mandarin City ; la ville du Mandarin, ouais. Ce bon vieux tyran asiatique avait récupéré une île abandonnée, oubliée presque du gouvernement chinois. Il l’a poussée dans des eaux plus ou moins neutres, et en a fait sa base. Bon, hein, ça s’est mal passé, et y a eu bagarre. J’ai gagné ; évidemment. J’ai décidé, ensuite, de profiter des ruines de Mandarin City pour construire une ville – ma ville. Enfin, une ville Stark. Une ville du futur. C’était super ! Mais, parce que j’y étais souvent, elle était régulièrement attaquée… alors j’ai pris du recul, et j’en ai confié la direction à un proche - Arno. »
Il croise les bras, et ferme son visage en fixant les images.
« Il doit y être – une ville de pure science-fiction, automatisée, ultra-surveillée, remplie de robots de technologie Stark… juste pour lui… »