Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
"De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique...
Hannibal King
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"De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Jeu 19 Jan - 0:47
Parmi tous les gratte-ciels de Manhattan, l'un d'entre eux détonne plus encore que les autres. Alors que New-York baigne dans une ambiance art deco que la modernité ne semble pas réussir à entamer, une tour s'affirme comme symbole du monde de demain, comme parangon d'un futur hautement scientifique: le Baxter Building. Ceux qui vivent dans ses alentours ont fini par être habitué aux passages d'aéronefs, attaques interdimensionnelles et explosions en tous genres, si bien que le Bowie passe presque inaperçu alors qu'il s'approche de l'héliport.
Manié d'une main de maître par son propriétaire, le vaisseau spatial s'installe alors avec fluidité sur la couche de polymères multimorphoabsorbants on ne sait trop quoi ni comment dont est composée la surface de la tour. Identifiés comme amicaux par les systèmes de sécurité dernier cri, les Gardiens de la Galaxie assez fraîchement arrivés sur Terre n'ont guère de souci à se faire... sauf s'ils tentent d'emprunter quelque matériel pour le revendre à prix d'or ailleurs.
Mais ce n'est pas leur genre, non. Pas celui de Peter Quill, en tous cas.
Un Peter Quill qui s'apprête à abaisser la rampe d'atterrissage, d'ailleurs. Avec un raton-laveur génétiquement modifié et passablement vindicatif aux basques.
- T'es sûr de vouloir revoir cette boîte de conserve exaspérante ?
Bonne question. Là, comme ça, c'est un grand "non" qui lui vient en tête. Les relations entre Tony Stark et les divers rejetons de l'espace n'ont jamais mené à rien de bon. Le paquet de moments où Nova s'est plaint du milliardaire après la Vague d'Annihilation... si on leur avait donné dix crédits à chaque fois, les Gardiens pourraient sûrement s'acheter un deuxième astronef entier.
Mais malgré l'antipathie qu'il peut ressentir pour le bonhomme, Peter a compris son inquiétude. Il y a tellement de fous furieux dans le cosmos, et tellement d'occasions d'utiliser les pierres pour faire le mal... c'est effrayant. Une peur partagée, qui pousse le meilleur pilote de l'univers (au bas mot) à accepter cet échange.
- Hm hm.
- Vous avez failli vous sauter à la gorge par messages interposés. J'dis ça j'dis rien.
Peter aurait envie de dire que Stark ne connaît rien aux us et coutumes intergalactique, ce qui ne serait pas entièrement faux, mais pas totalement vrai non plus. Les Gardiens et les Avengers fonctionnent différemment par essence, un ravin encore renforcé par le choc des égos.
- On fait souvent ça aussi, toi et moi.
- Il est pas de la famille, lui.
Touché. Et touchant. Hors de question de se faire avoir par le sentimentalisme grandissant de cette boule de poils !
- T'as raison, mon vieux... N'empêche qu'un Tony Stark angoissé par les pierres, c'est un Tony Stark qui risque de faire n'importe quoi avec quand il les trouvera.
- Ca m'arrache la fourrure de le dire, mais tu marques un point.
Un point partout, balle au centre ! Remise en jeu... avortée, puisque le raton se contente finalement de lever bras et yeux au ciel en guise de reddition. Après tout, si Quill veut se prendre la tête avec le roi de l'humilité en personne, grand bien lui fasse !
Satisfait de cet abandon, Peter fait descendre la rampe, et s'y avance.
- Juste...
Trois pas le séparent du grand 4 apposé sur le toit. Trois pas et les derniers mots d'un Rocket qui croise les bras. D'un mouvement de tête entendu, l'invitation à continuer est lancée.
- Te laisse pas faire.
En guise de réponse, Quill se contente d'éclater de rire. Oh oui il ne compte pas se faire manger tout cru par quelqu'un de plus intelligent que lui. Sauf en cas de piège trop élaboré. Ou d'armure améliorée à grands renfort d'artefact cosmiques. Ou de réplique de fou furieux, il ne faut pas négliger ça aussi. Parfois, elle jaillit venue de nulle part, et cloue le bec même au plus fin des orateurs.
Enfin, il fait quatre pas. Quatre petits pas, qui lui font enfin toucher le fameux port. Sous ses semelles s'étendent le Baxter Building et sa myriade de mystères. Le genre qui ne figure dans aucun livre, pas même ceux des plus grands esprits de l'univers. Tant mieux, les Quatre Fantastiques sont quand même plus dignes de confiance que le Collectionneur, pour ne citer que lui. Et rarement on aura vu terranniens aussi respectés loin de leur planète. Raison pour laquelle Iron Man a voulu poser ce rendez-vous ici, sans aucun doute.
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Jeu 19 Jan - 12:26
Le Bowie est posé.
Le formidable vaisseau spatial actuellement piloté par Peter Quill – officiellement, car Les Vrais savent que le véritable pilote de l’engin a plus de poils et un museau plus long que quoi que ce soit chez Star-Lord – est posé. Sur le Baxter Building.
L’extraordinaire immeuble qui accueille les Fantastiques depuis des années, après avoir eu précédemment de précédentes vies avec d’autres super-héros, excite depuis toujours l’imagination et les envies. Peter vient, ici, accomplir le rêve de beaucoup, en se posant… et en attendant, en fait.
Son rendez-vous n’est pas là. Un silence pesant et puissant s’installe, tandis que Quill doit sûrement déjà imaginer les commentaires des Gardiens. La famille, oui ; jamais aussi cruelle qu’envers les siens.
L’attente, cependant, finit par être rompue – quand une porte s’ouvre. Ce qui en sort peut l’interpeller, cependant.
« Salutations, Peter Jason Quill. Votre venue et votre visite sont tolérés par les autorisations préenregistrées par les Fantastiques, et validées par Ant-Man. »
Un robot. Un petit robot. Pas Nono, par contre.
« Je suis un agent de Reed Richards, un Robot Humanoïde Expérimental à Electronique Intégrée de Type-B. H.E.R.B.I.E., car il est dit que cela sonne mieux. Je suis votre hôte, sur accord des systèmes de sécurité du Baxter Building. »
Le petit engin se fige devant Peter, et acquiesce vigoureusement.
« Je suis cependant dans l’obligation de vous interroger sur la raison de votre ven… »
Il s’interrompt, cependant. H.E.R.B.I.E. s’interrompt – car une musique puissante et intense résonne soudain. Ce qui interpelle, aussi loin du sol.
Environnement musical:
Même si l’origine ne tarde pas à apparaître… en filant entre les immeubles, véritable feu follet rouge et or.
Iron Man. Evidemment. Evidemment en retard. Evidemment en arrivée remarquée. Evidemment en bon accompagnement musical.
« Heyyyyyyy ! Ground control to Major Tom, les amis ! La fameuse tour de contrôle a appelé, et la police du style te cherche, Quill ! Il faut absolument se débarrasser de ce fichu manteau, on dirait le cliché du magicien moderne ombrageux et fumeur ! Bouh ! »
Il se pose, avec fracas ; parce qu’il le veut bien.
« Salut, H.E.R.B.I.E., la forme ? Ouais ? Super. Bon, je… ah, ouais. Je crois que j’ai… zappé de demander l’accord de Scott, de venir ici. Bon, okay. »
Il s’approche, et les nano-machines de son armure répondent soudain à son ordre mental – en se retirant, pour révéler l’homme en dessous.
Tony Stark. En chair, en os. En style, et en chromes.
« Bon, ça va l’faire, Reed m’a aussi à la bonne. Nan ? »
« Il est confirmé que vous bénéficiez de l’accès au Baxter Building, Anthony Edward Stark. »
« Génial ! Allons-y, mes p’tits Alonsos ! »
H.E.R.B.I.E. fait fi de l’attitude du nouveau venu, et se détourne pour rentrer dans l’immeuble en laissant la porte ouverte pour les deux autres. Tony prend sa suite, et s’avance en glissant les mains dans ses poches, pour échanger avec Peter.
« Alors, ça va ? T’as pu te garer facilement ? »
Il ricane, et s’avance – mais observe, aussi, Peter. Il est sincère dans son humour et sa légèreté, qu’il s’impose pour apaiser son esprit constamment sur la brèche et usé. Mais il est appliqué dans cette démarche, pour voir comment va réagir Quill – un type qu’il connaît finalement peu, alors qu’il assure la sécurité de la Galaxie. Enfin, une partie.
Tony veut en savoir plus sur Peter… et notamment si Quill a lui aussi une fichue malchance, comme l’autre que Stark connaît !
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Jeu 19 Jan - 23:39
Mais. Quel. Frimeur.
C'est pas croyable de se la péter autant. L'armure rouge et or, les réacteurs qui font "pfuiiit" et "bang" et "boum", les haut-parleurs à fond, et l'exubérance, surtout l'exubérance, comme si le monde lui appartenait de A à Z en passant par l'alphabet shi'ar. Les poings sur les hanches le temps que le milliardaire finisse son petit spectacle, Peter fait mine d'être le plus adulte des deux. Cela ne dure qu'un temps. Car au fond de lui, ce n'est pas la maturité d'un homme dans une belle trentaine qui s'éveille; une touche de jalousie lui vole la place. Y a pas à dire, Stark a du style.
Et ça l'emmerde fort, le Quill.
Très très fort.
- Space Oddity, pas mal, pas mal.
David Bowie, c'est une valeur sûre, un diamant dans le firmament de la musique. Quill porte la main à son oreille. Les nanorobots de son casque s'activent, et se manifestent soudainement. Avec un index et un majeur triomphants, il pianote sur quelques touches discrètes, jusqu'à ce que...
Musique du Bowie:
Rocket mentirait en affirmant être surpris. Dès les premières notes émises par l'armure merveilleuse, il a pu prédire la réaction de son ami. Dans le vaisseau, le raton-laveur voit s'activer les systèmes et sourit en s'adossant à son siège, satisfait.
- Mais je préfère mes enceintes à moi.
Et avec quelques décibels de plus, pour faire bonne mesure.
Mais faire un concours des plus grosses baffles, ce n'est pas la raison de cette rencontre. Après quelques secondes à profiter du gros son, la musique est coupée pour permettre à la conversation de reprendre... sur une critique immédiate ! Sa tenue, une atteinte au bon goût et au style ?! Alors que c'est une vraie tenue d'aventurier cosmique interstellaire qui envoie du pâté spatial par paquets de douze ! Outré, et bien déterminé à ne pas le montrer plus que de raison, Quill se contente de lâcher un petit:
- Ah la la, vous êtes tellement timorés sur Terra avec vos fringues...
Il se retiendra bien de dire que ce sont les shows de son enfance qui ont façonné chez lui cette image d'intrépide explorateur en long manteau coloré.
Quelques pas aux côtés de l'Avenger le mènent à l'intérieur de la tour, H.E.R.B.I.E. en tête. Le petit robot, sans aucun doute plus vivable que Mr. Chevilles Enflées y Têtenpastèque, ouvre la voie en bon gardien des lieux. La bataille d'egos et de piques ne le concerne, ni ne l'intéresse, pas. Il faudrait qu'il soit programmé pour ça, déjà ! Mais qui sait ? Au contact des deux insupportables, peut-être dépassera-t-il son code et fournira-t-il aux Quatre Fantastiques des répliques bien senties ? Comme celle que le fils du Missouri entend servir ici:
- Au début ça allait, pis quand je t'ai vu arriver avec ton tas de boue pétaradant, j'ai pris peur pour la carrosserie du Bowie, je t'avoue.
Enfin, une dernière porte s'ouvre. Sous les yeux d'un Peter Quill abasourdi, le laboratoire de Reed Richards se dévoile. Un laboratoire... définitivement fantastique, mais quelque peu laissé en friche.
Et ce n'est que le premier niveau ! Plus touche-à-tout que véritablement scientifique, Peter a tout de même vu sa compréhension des choses s'étendre au fur et à mesure de ses aventures, et des événements auxquels il a eu la chance (et parfois la malchance) d'assister. Ce qui fait qu'il reconnaît, grossièrement, plusieurs des machineries présentes; il ne pensait pas trouver du tel matériel sur Terra, même s'il aurait pu s'en douter. Les Quatre Fantastiques ont voyagé aux confins de l'univers, des univers, alors si des humains sont en position de posséder autant de matériel de pointe, ce sont bien eux.
- C'est pas moi le techie de la famille, mais y a pas à dire, ça claque sa maman la kree.
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Ven 20 Jan - 10:52
Le concours a commencé.
Qui a la plus grosse. Qui a la meilleure carrière. Qui a la meilleure compagne. Qui a le meilleur flingue. Qui a les meilleurs habits. Qui est le meilleur, oui. Qui a la plus grosse, définitivement.
Le concours a commencé entre Peter Quill et Tony Stark – sans aucun remords, pour ce dernier. Pas. Du. Tout. Si l’inventeur ne nourrit aucune mauvaise pensée envers Star-Lord, son temps avec les Gardiens lui a certes fait prendre conscience de la valeur héroïque de ce dernier… mais il ne nourrit pas, non plus, d’idées forcément positives sur lui.
Pour Tony, Quill se la raconte bien trop, et a un humour pourri. Comme lui. Et… c’est là le problème : deux coqs dans la basse-cour, ça ne passe pas. Jamais !
Même s’ils peuvent être civilisés, quand même.
« Tes… enceintes ? Ouais, c’est pas mal, Quill ; pas mal. Moi aussi, j’aime le old school ! »
Un peu.
« Le son dégueulasse, les retards audios, le grésillement, les piles qui se déchargent, les bouchons d’oreille… Ouais. J’adore ce sentiment d’être coincé dans une boucle temporelle ravagée ! »
Un peu, seulement.
« Mais… Terra, sérieusement ? Terraa ? Bah ! C’est… franchement, j’peux comprendre, hein, l’envie de nommer ce qu’on découvre, même si ça a déjà un nom. Nos ancêtres ont joué à ça en venant d’Europe – et c’est pour ça que Red Wolf nous sort un cours militant dès qu’on ose l’appeler indien. Mais… Terra ? Mec, quand même ! Respectez-nous ! C’est la Terre ici, mon grand. La Terre. On aime bien les A – mais seulement sur mes devoirs, ou pour vérifier si on a une angine ! »
Il ricane, en continuant d’avancer dans les couloirs de haute technologie du Baxter Building. Les mains dans les poches, calme ; en contrôle. Ça va. Ça vaaa. Un peu.
« Après, ne t’inquiète pas, je n’vais rien faire à ton cher Bowie ; trop de respect pour David, trop peur du constat amiable galactique ! Mais… j’avoue que je préférais l’ancien. Le Milano, nan ? Du nom d’Alissa ? Haaa, Alissa… elle et moi, ça date un peu ; l’époque de Charmed, t’as pas dû connaître. Série un peu naze, mais… ha-ha. Des avantages réels d’y être producteur, je peux te l’assurer ! »
Ce n’est pas beau ça, non plus. Tony sait bien que Peter a eu un crush d’enfance envers l’actrice – et rappeler qu’il a eu une relation avec elle est assez puéril. Il le sait. Il en a honte. … un peu. Seulement.
« Après… ah. Ouais. »
Il se fige aussi, cependant, quand Peter s’arrête et s’émerveille devant l’un des laboratoires de Reed. Un léger sourire glisse sur son visage.
« Je… j’suis d’accord avec toi, Quill. Ça… me tue de l’admettre, mais… Reed a définitivement les meilleurs jouets – et le meilleur esprit pour les construire. C’est… le meilleur. »
De tels mots peuvent surprendre dans sa bouche, au vu de son arrogance. Ça le surprend, aussi. Mais… c’est bien. Il avance, il évolue.
Il mûrit.
Même s’il a longtemps fui cette idée, Tony assume désormais de ne pas être le meilleur – tout court ; en tout. Reed l’est. Reed est formidable dans tous les domaines de la Science. C’est insupportable, mais c’est ainsi.
Stark demeure sans égal dans l’ingénierie, l’électronique et la technologie en général… mais Reed le talonne ; et le surpasse, ailleurs. C’est ainsi, ouais. C’est… rageant, mais c’est ainsi.
« Il… ils sont dans l’Espace, là. Ils suivent des signaux des Célestes. Une nouvelle aventure des Fantastiques, hé ! Bref. On s’lance ? »
Sa voix se fait plus douce, son sourire moins agressif. Ce rappel d’humilité calme un petit peu l’inventeur. C’est déjà ça.
Il se dirige avec la force de l’habitude vers un pan du laboratoire, plus organisé et précis.
Une zone de suivi, d’analyse ; de recherche.
« Bon, Reed a énormément de laboratoires ici, et plein d’endroits où checker des signaux spatiaux, mais… ici, ça va le faire. Bon… H.E.R.B.I.E. ? »
« Présent, Anthony Edward Stark. »
« Tu valides mon autorisation d’accès aux données ? »
« Validation confirmée. »
Le petit robot acquiesce, et se tient aux côtés des visiteurs. Calme et serein. Disponible.
« Okay, on se lance… alors, Quill ? Où ces fichues Pierres ont été vues, pour la dernière fois ? »
Tony se place devant un ordinateur, et active l’ensemble – en étant désormais attentif aux mots de Peter, qui a la main. Qu’il en profite !
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Lun 23 Jan - 22:55
- La Terre ? C'est son seul et unique nom ? Tout le monde l'appelle vraiment comme ça ici ? Bwah ah ah, va donc demander ça au monde latin, il va te rire au nez, Stark. Tout comme moi. Le nombrilisme américain, ça s'arrange pas.
Avoir voyagé aux quatre coins du cosmos, et posséder un traducteur universel soit dit en passant, ça aide à relativiser sur les différences de mentalité induites dans les langues. Dans toutes les langues. Il y en a un paquet. Vu la tronche de certaines cultures associées, c'est déjà un premier pas gigantesque.
A l'occasion, ça permet aussi de mettre un pain dans les dents aux orgueilleux.
Dédicace spéciale de la boucle temporelle ravagée, ducon.
Sauf que pour chaque mandale filée, une riposte suit aussitôt. Et le genre qui cible juste en brûlant tout sur son passage. Comment est-ce que Stark sait pour Alyssa ?! A croire qu'il est un cyborg mi-homme, mi-Nick Fury, mi-rappeur de la fin du siècle dernier. Si ça se trouve, Terra a été conquise par des Terminators depuis bien des années, sans que la galaxie ne soit au courant... théorie à confirmer ou infirmer dans les semaines à venir...
- Gna gna gna, moi aussi j'ai connu de près des actrices de renom... mais pour les connaître, faudrait que vous vous ouvriez un peu au reste de l'univers, ici. J'ai pas envie qu'on passe plus que ça pour des rednecks !
Arrivé dans le cocon des Fantastiques, Quill s'adoucit aussi. La science joue un peu, pour un fanatique de SF comme lui, mais c'est à l'atmosphère éminemment familiale qu'il doit ce calme retrouvé. L'ambiance lui fait penser à celle des Gardiens, oui. En moins dysfonctionnel. Et destructeur. Et meurtrier. Et explosif. Et musical. Et Groot.
Il y a dans ces appartement juste ce qu'il faut pour se rendre compte qu'il... n'en veut pas tant que ça à Stark, en fait. Peter éprouve surtout du ressentiment envers sa propre petite personne, depuis toujours, et retrouver des traits de caractère communs chez le génial inventeur l'irrite.
- On se lancera quand tu m'auras dit quelle mouche te pique avec les Pierres. Ouais, c'est flippant de les savoir dans la nature, j'dis pas. On est jamais trop à l'aise quand on sait ça. Mais pourquoi là, maintenant, et pas avant ? Pas plus tard ? Le grrrrrrand Tony Stark dort mal sur ses deux oreilles ?
Bien sûr, il y a de la moquerie, impossible d'y couper... mais pas tant que ça, au final. Surtout en surface. Et cela se sent dans le ton employé, et le regard lancé à la suite. Un sincère intérêt est exprimé, en partie parce que les inquiétudes du milliardaire terranien se reflètent dans celles du capitaine interstellaire. Bien que fruits et piliers du cosmos, les Pierres d'Infinités sont une source incroyable de pouvoir, de laquelle rien de bon n'est jamais sorti.
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Mar 24 Jan - 10:46
Assis devant l’un des ordinateurs puissants et formidables de Reed Richards, Tony Stark sourit régulièrement aux piques, répliques et autres observations de Peter Quill. Il a de quoi répondre, oh oui. Il aurait de quoi rabattre son caquet à Star-Lord.
… mais il ne le fait pas.
Il reste silencieux. Il devient plus froid, plus sombre. Son visage se ferme. Son regard, même, se perd dans le vague alors que Peter évoque sa légitime curiosité sur les raisons qui poussent l’inventeur à se lancer dans une telle enquête sur les Gemmes d’Infini.
Une mélancolie réelle se dégage de lui, soudain. Cela surprend. Cela interpelle. Cela intrigue, assurément.
Tout autant que la réponse qu’il formule, d’une voix douce et lente.
« Oui. »
Il acquiesce, le regard toujours perdu.
« C’est… je pourrais mentir, Quill. Je pourrais déconner. Je pourrais faire des pirouettes, des vannes. Tu sais que j’aime ça. Tu sais que je suis bon à ça. Tu sais que… c’est ce qu’on attend de moi. Ouais. Mais… nan. Là, nan. »
Il souffle, lourdement. Et brise sa rêverie, pour figer un regard usé sur Peter.
« C’est… ça ne va pas, mec. Ça… je ne vais pas bien. Depuis… le Gant. Depuis l’énième crise avec Thanos. J’ai eu… bon, ça va mieux, quand même. Je… j’ai eu des soucis. J’me suis enfermé après le Gant, hanté par le fait de… de ne pas en avoir fait assez, avec. Ensuite, j’ai… été contrôlé par une autre Avenger ; la Sorcière Rouge, troublée elle aussi. J’ai… déconné, mais j’ai… j’me suis repris. Grâce à… ah. Grâce à une femme. »
Et quelle femme. Même s’il n’entend pas s’épancher dessus, ici.
« Et… ça va mieux. Ça reste le bordel dans ma vie – j’ai déconné avec Black Cat, j’me suis mis le monde à dos, ça s’est réglé, je co-dirige le S.H.I.E.L.D., j’me suis fait manipuler le crâne par des Mutants, j’me prends la tête avec leur pays… Une semaine normale pour Tony Stark, hein ? Ouais. Mais nan. »
Il grimace.
« C’est… ça me hante, Quill. Je l’ai dit, avant. Ça me hante encore. Les Pierres, les Gemmes, qu’importe leur foutu nom. Le Gant d’Infini. Ça me hante. Ce que j’ai fait avec, ce que j’aurais pu faire ; dû faire. Je… ça m’fait peur. J’te l’ai dit, je pourrais faire des vannes – revenir sur le nom de la Terre, qui est définitivement la Terre, hein, on arrête de déconner. Ou évoquer les extraterrestres avec qui j’ai couché quand j’ai squatté avec les Gardiens ; même si, bon, ça n’a pas été le plus brillant. Mais… nan. Là nan. Je… ça m’fait peur, Quill. Ce que le Gant peut faire – car je sais. Je l’ai eu. Je sais ce que ça fait, ce que ça peut faire. Et ça… me terrifie, que d’autres puissent l’avoir. Je… ne le veux pas, pour moi. Je ne cherche pas à le retrouver, à l’avoir encore. Mais… je ne veux pas que le pire se reproduise ; et je sais que certains chercheront, encore et encore, à les réunir. Je… ouais, pour te répondre. Je dors mal, à cause de ça – et je veux bien agir. Je veux… bien agir, ouais. Pour une fois, diraient de mauvaises langues. Qui n’ont pas forcément tort. »
Tony hausse les épaules, et forme un sourire triste. C’est comme ça.
Il fixe Peter encore quelques instants, puis refixe son attention sur l’écran. Une image se matérialise rapidement.
« Bon. Les Gemmes d’Infini. Espace. Esprit. Ame. Réalité. Temps. Pouvoir. Yeah. Où est-ce qu’on peut les trouver, mmh… »
L’inventeur pianote sur le clavier, et enclenche une recherche basée sur les énergies de chaque Pierre. Un détecteur. Un détecteur spatial.
Le super-ordinateur se lance dans un scan de l’Espace.
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Lun 30 Jan - 22:39
Avec ses beaux mots, Tony Stark n'aurait jamais pu rabattre son caquet à Peter Quill. Pas de vantardise, juste un fait: tel un punching-ball, plus on le frappe fort, plus il revient fort.
Alors plutôt que d'échouer à tenter l'impossible, l'Avenger change de fusil d'épaule: il utilise l'honnêteté, et s'ouvre complètement. Un filou de la pire espèce, cet Iron Man ! Même en faisant pas exprès, il arrive à ses fins.
Désarçonné un bref instant, cela s'est vu dans son regard, Quill s'adapte très vite... en se taisant, et en écoutant. Le mal-être de l'homme devant lui, ses doutes, ses insécurités, son parcours de ces derniers mois, depuis l'utilisation des gemmes. Il ne l'avouera jamais, mais ça le touche. La confiance est une chose rare et précieuse dans l'univers, surtout pour quelqu'un comme lui, solitaire de longues années durant, marqué par des conflits que toute l'imagination du monde ne suffirait pas à concevoir. Sentir ce lien soudain se créer avec Tony Stark, ça le surprend, ça l'étonne, ça le rend quelque peu méfiant, même.
Mais plus les mots s'enchaînent, plus le doute s'évapore. L'excentrique playboy ne se sert pas de son long monologue pour le retourner, ou préparer une contre-attaque rhétorique du feu des Célestes, non. Tel le pus d'un abcès, tout le mal-être s'échappe; et c'est tant mieux !
Lorsque l'aparté prend fin, et qu'est venu le moment de rentrer à nouveau en mode "serious business", Peter prend quand même le temps de poser une main réconfortante sur l'épaule de son compagnon d'infortune. Ils ont vécu des trucs pas jojo tous les deux, quand même... être humains (ou proche) au milieu de cette débauche de pouvoir, ça a de quoi rendre fou. De frustration. De peur. D'impuissance.
Ouais, c'est la loose d'être un "simple gus" dans ce monde de fous.
Et avec cette angoisse vient naturellement le besoin de surcompenser. En étant un philanthrope génie milliardaire par exemple, ou tout simplement légendaire.
- Si Adam Warlock a "disparu", comme je te disais y a quelques heures, c'est parce qu'il vadrouille pour trouver la pierre de l'âme en ce moment même. Là où aucun de nous ne peut la trouver. Ou un truc métaphysique du même genre. Allégeons donc les pauvres composants de cet ordinateur - j'avais envie de dire limité, mais restons en à terran... terrien - en lui épargnant une recherche inutile.
Peter tire à lui un clavier sur lequel il se met à pianoter sans trop d'hésitation. Loin, trèèèèèèèès loin d'être une aussi grosse tête que Stark ou Richards, il a tout de même l'expérience des technologies d'innombrables mondes, assez pour ne pas être perdu ici. Mais une fois les extraordinaires machineries du Baxter Building lancées, il ne reste qu'une chose à faire: les laisser œuvrer. Trouver d'aussi petites pierres dans un aussi vaste univers, cela prend du temps, malgré leur infinie puissance. Et encore, cela pourrait ne pas aboutir...
Alors en attendant, porté par cette soudaine ambiance de partage, le cœur lui aussi alourdi par des troubles personnels, Quill se racle la gorge, se frotte fébrilement les mains et se lance:
- Hé, c'est un peu à brûle pourpoint, mais tu penses qu'c'est normal de se mettre à douter de ce qui est réel et de ce qui l'est pas ? Genre, comme dans Matrix. J'veux dire, pas exactement comme Matrix, mais en entendant des voix, en ayant des visions, en ressentant une espèce d'instinct au fond de soi ?
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Mar 31 Jan - 11:30
« … pardon ? »
Tony Stark, qui a apprécié le mutisme de Peter Quill durant ses révélations, ses aveux, ses confidences un rien (trop) intimes, se tourne vers ce dernier. Et fronce les sourcils ; vraiment.
« Bon, déjà, c’est assez… cool de parler quelqu’un qui a une référence à Matrix. Je veux dire, pff… tu verrais les jeunes actuellement, zéro culture ! Bref. Après, euh… Franchement, je suis navré, mais… ah. Ce que tu me dis, ça me rappelle… ah. Ça me rappelle… »
Il inspire, et forme une mine contrite.
« Ça me rappelle quand j’étais alcoolique, Quill. Quand je ne me contrôlais pas. Quand une addiction me contrôlait. Quand j’étais soumis à une soif si forte, si terrible que mon esprit et mon corps me trahissaient. Là… ouais. Ouais, ouais, ouais. Ouais. J’ai eu des visions. J’ai entendu des voix. J’ai même eu… cet instinct, là. … mais pour me détruire. »
L’inventeur croise les bras, par réflexe. Pas par gêne – il assume ; difficilement, mais il assume. Raviver tout ça est difficile, mais utile et indispensable. Bien que, instinctivement, il croise les bras pour se défendre ; se défendre d’y replonger.
« Maintenant… j’crois pas que tu boives, hein, donc c’est p’têt pas ça. Une… addiction, peut-être ? Je ne veux pas être relou, hein… mais interroge-toi dessus. Ou bien… un contrôle ? Une possession ? C’est ça aussi, hein. Mais… bon, avec les Gardiens, tu erres dans l’Espace – la Galaxie, yeah ! Peut-être… peut-être que t’as chopé un virus, ou un truc, ou un symbiote, ou un virus symbiotique truc, nan ? Tu t’es fait scanner, récemment ? »
Il fronce les sourcils, et commence déjà à se demander où Reed cache ses scanners généraux. Ça ne sert à rien de perdre du temps.
… même si, en fait, les circonstances vont plus vite qu’eux.
BIP – BIP – BIP – BIP
« Mmh… ? »
Tony se tourne, quand l’ordinateur émet un son – une alarme. A proximité, H.E.R.B.I.E. glisse quelques mots pour préciser la situation.
« Une Pierre d’Infini a été identifiée. L’affinage de la recherche par Peter Jason Quill a permis de réorienter la recherche, et d’identifier une Pierre. »
« Déjà ?! Mais ça veut dire que… c’est proche ? »
« En effet. »
L’écran précise l’identification, la localisation. O combien proche, en effet.
« Brooklyn ? Sérieusement ?! Une Pierre d’Infini est à Brooklyn ?! Mais… »
« Le système permet de confirmer l’identité de la Pierre. Il s’agit de celle de l’Espace. »
Stark grimace, et se tourne vers Quill – déjà levé, et crispé. Il veut y aller. Il doit y aller. Ils doivent y aller… même s’ils n’ont aucune information, aucune donnée ; c’est donc suicidaire, au pire. Audacieux, au mieux. Tellement Iron Man et Star-Lord, hé.
Même si l’inventeur s’inquiète pour Quill, et ne le lâchera pas pour le scanner. Bien qu’un autre, sur l’instant, ait besoin d’aide sans que les deux héros le sachent. Un autre héros, en fait. … qui n’a sûrement pas la référence à Matrix, d’ailleurs.
Miles Morales. En grande difficulté dans un immeuble anonyme de Brooklyn, à fuir des sales types – et qui découvre, soudain, un nouvel être devant lui. Le même qui intéresse Tony et Peter, même s’ils ignorent encore qu’il s’appelle Quantum – et que la rencontre à venir va mal se passer !
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Jeu 16 Fév - 16:33
- Tony Stark est si vieux que le seul gars qui arrive à lui faire des références qu’il apprécie, c’est celui qui remet le pied sur terre que tous les vingt ans ? Eh bah.
C’est normal d’avoir été bercé par les trucs géniaux de son époque, et de peiner à suivre une société en constante réinvention. En vingt ans, la culture américaine est passée par une quantité improbable et terrifiante de nouvelles modes plus bizarres les unes que les autres, pour l’observateur extérieur. Ce qui n’est pas prêt de s’arrêter. Peter Quill s’en tient à ce qui l’a marqué ; se frotter à tant de civilisations différentes l’a apaisé avec le fait de ne pas être à la page vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Ou, en tous cas, il arrive à vivre avec le fait d’être un fossile sans trop déprimer, maintenant. Sauf le samedi soir, parfois. Dur.
L’emportement de Tony le surprend un peu, et avec un petit geste des mains se voulant rassurant, il enchaîne derrière:
- Relax, relax. Avant de venir vous faire coucou, je passe toujours une batterie de tests. J’voudrais pas provoquer la fin de l’espèce humaine par pandémie cosmique. Ça ferait mauvais genre sur mon CV.
Ou ça réveillerait de bien vilaines blessures, plutôt, remontant à ses premiers affrontements cosmiques. Aveleen-4 lui doit la vie, au prix de son innocence et de trois cent cinquante mille âmes sacrifiées. L’envie de réitérer la chose ne botte pas plus que ça le pilote des Gardiens, étonnamment. En tous cas, les machineries médicales n’ont rien relevé, ni virus, ni bactérie, ni parasite, ni symbiote (ça a l’air de le crisper, le Tony), ni infection, rien de rien de rien. Juste du pur Star-Lord, en chair et en os. Un constat qui pourrait apaiser la situation, si les ordinateurs du Baxter Building ne venaient pas de prêcher l’impossible.
Une pierre, ici, à New-York ! Et utilisée, en plus ! Comme si les criminels costumés survitaminés ne suffisaient pas. Immédiatement, Peter lance un code Omega Bleu au Bowie, pour qu’en aucun cas Rocket ne démarre le vaisseau. Hors de question de se retrouver à nouveau coincé ici… même si ça arrangerait bien le fils de Spartax.
- Ce n’est pas nous qui avons choisi la quête d’infinité, c’est la quête d’infinité qui nous a choisi. Ou un truc du genre.
Si Iron Man bénéficie de toutes les autorisations possibles et imaginables, ce n’est pas le cas de Quill. Alors, bien que ce ne soit pas très poli, il dégaine un petit bidule magnétique de sa ceinture pour venir le plaquer sur le l’ordinateur des Quatre Fantastiques. En quelques secondes, une connexion s’établit entre l’extraordinaire machine et le masque en nano-machines du voyageur stellaire. Les barrières informatiques empêchent une intrusion en profondeur, mais ce n’est pas l’objectif ; Peter entend surtout avoir accès aux informations sur la pierre new-yorkaise, rien d’autre pour le moment.
Croisant le regard de son allié du jour, Peter hausse les épaules, sans gêne.
- On fera plus propre en rentrant, hé. Le dernier arrivé doit laisser un message chelou sur le répondeur de Captain Marvel !
Son goût pour l’aventure se réveille en un clin d’œil, quelque peu parasité par la sourde inquiétude d’avoir une gemme de l’infini au milieu d’une des mégalopoles les plus peuplées de ce monde. Les vibrations de ses bottes fusées l’aident quand même à se détendre, alors qu’il navigue entre les buildings, porté par les indications de l’ordinateur piraté.
Une vitre valant mille fois moins que la vie d’un p’tit gars, et accessoirement que celle de huit millions de personnes, Star-Lord n’hésite pas un seul instant à entrer dans le fracas du verre et de son pistolet élémentaire, braqué sur le gugusse brillant en bleu.
- Sympa le nouveau costume, Spider-Man. Content que tu te sois rabiboché avec le noir… oh. T’es l’autre, le nouveau. Mes excuses. Vous vous ressemblez tous un peu, avec le masque… ouais, laisse tomber. Je m’enfonce.
Oui, il s’enfonce. Habituel pour lui. Classique.
Mais toute son attention se concentre plutôt sur la source du rayonnement énergétique. Ca pulse. Ca pulse très très fort, même. Fier à défaut d’être prudent, Quill se lance dans un de ses dialogues de héros. Pendant lumineux du monologue de vilain, il permet de maintenir occupé l’esprit du méchant pas beau pour permettre au gentil très beau de triompher. Quand ça fonctionne.
- Toi par contre, c’est sûr, j’te connais pas. C’est quoi ton p’tit nom ? Le Grand Bleu ?
Autre référence de vieux, pire encore que Matrix, que Miles Morales risque de ne pas comprendre.
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Sam 18 Fév - 19:33
Il faut bien l'avouer – Peter Quill a de la répartie ; et de la bonne ! Mais... oui, il faut l'admettre aussi. Tony Stark refusera toujours de l'avouer... parce que lui et Quill se ressemblent trop, et il ne peut juste pas aller en ce sens.
Dommage. En d'autres moments, d'autres temps, d'autres possibilités, ils auraient pu être plus qu'ils ne sont – des amis, des proches, des purs copains. Un vrai duo. Dynamique, et tout. Mais... non. Nope. Nan. Né-né.
Ça ne se fera pas. Même si, heureusement, ils arrivent à collaborer, et à travailler ensemble. Sans trop se marcher sur les pieds. … mais, quand même, en s'énervant l'un l'autre ; vraiment.
Iron Man grogne, grommelle et livre quelques piques à Star-Lord en réaction à ses observations – mais il le suit, bien sûr. Il suit le mouvement. Et il n'aime pas ça. Lui le futuriste. Lui le créateur de l'avenir. Lui le forgeur de demain... qui suit le mouvement ?! Pouah ! Honteux.
Sans attendre, le Vengeur Rouge et Or quitte le Baxter Building avec Quill, envoie quelques messages drôles à Rocket – pour se moquer de Peter, évidemment – et arrive avec les Gardiens à distance. Brooklyn. Une zone anonyme. Un endroit anodin. Foyer d'une Pierre d'Infini ; é-vi-dem-ment.
Peter Quill est le premier à rentrer dans la zone, et à lancer quelques commentaires pour se faire connaître. Bien sûr. Mais... ah. Cela ne rencontre pas forcément la réaction attendue.
« Euh... salut... ? »
Miles Morales est troublé ; très. Et ça se voit, en fait – comme ça se voit que le mystérieux Quantum est aussi interpellé par l'arrivée de Star-Lord.
« Mais... euh... t'es... tu.. de quoi tu parles... ? »
Miles a pu glisser son masque sur son visage, et combattait Quantum à l'arrivée de Peter. Un silence lourd s'impose, soudain. Heureusement brisé par une voix mécanique... mais assez salée, il faut l'avouer.
« Nan mais... sérieusement, Star-Lord ? Sérieusement ?! Tu me vannes sur mes références – alors que, clairement, elles sont vintage donc très cool – mais tu évoques le Grand Bleu ? Vraiment ? Pouah, hein ! Et ça s'la raconte après ! Bref. On va éviter de faire d'la pub' au type qui plombe le cinéma français – français en plus, ouais – et on se présente. Bonjour, bonjour. Comment ça va bien ? »
Iron Man se présente aux côtés de Peter. En armure, massive et puissante. Calme ; en apparence.
Mais prêt à tout, surtout.
« Dites donc... on ne nous cacherait pas une p'tite Pie-pierre ici, mmh ? »
« Mais... m'sieur Stark, ça va ?! Je... j'comprends rien ! J'ai... j'me suis fait piéger ici, là, et ce... ce taré s'en est pris à moi ! Je... j'comprends rien ! Il parle pas ! Il dit rien ! Il fait que m'attaque... HEEEEEY !! »
Miles hurle, et bondit – parce que Quantum enchaîne, enfin. Il attaque. Mais... le jeune Spider-Man réagit, aussi.
Quantum tente de frapper Miles – mais celui-ci utilise sa morsure d'araignée, pour le repousser. Et ça fonctionne !
« Hughn ! »
Quantum grogne ; souffre. Et ça interpelle, rapidement.
« Ah... ça sait parler ! Fort bien ! C'est donc organique, ou on peut l'espérer ! C'est déjà ça. »
Quantum recule... et se concentre ; concentre son énergie. Son pouvoir.
Et plusieurs volutes d'énergie s'échappent de son torse – ce que les systèmes de Tony ne manquent pas de remarquer.
« Quill ! P'tit ! J'ai... la Pierre est identifiée ! Elle est là ! Sur lui... non, en lui ! »
Stark grimace, et réagit par instinct. Ses nano-machines aussi. Elles s'arment.
Elles l'arment, même. Pas sûr que ça soit la meilleure chose à faire face à une Pierre d'Infini... mais l'inventeur reste marqué par celles-ci, et suit sa nature. Il a peur. Et ce qui lui fait peur reste rarement debout...
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Ven 3 Mar - 13:16
P’tit ? P’TIT ?! Non mais il se refuse rien, le gars. Sous prétexte qu’ils ont huit ans d’écart, et sûrement un peu plus de points de QI que ça d’ailleurs, tout est soudainement permis ! Outré, préférant laisser le silence répondre à sa place, Peter se tourne vers l’autre Spider-Man, celui qu’il a pu entrapercevoir lors de cette étrange guerre civile entre les héros.
- T'es ? Star-Lord, le légendaire capitaine stellaire. Tu ? Viens récupérer ce que ce gus a dans le bide, et te donner un coup de main bienvenu en passant. Quant au reste, je me contente juste de faire plaisir à Mr. J'ai-l'âge-d'avoir-connu-Charlie-Chaplin. Sinon, il ronchonne, se sent plus à la page, et déprime au point de vouloir partir en chasse des Gemmes de l'Infini avec moi.
Hé, c’est vrai ! Bien sûr, de nobles intentions servent de moteur à cette quête insensée… mais Quill a aussi entendu toute l’individualité de Stark dans le Baxter Building. Ce n’est pas pour autant qu’il compte juger le milliardaire; à son grand dam, lui aussi fonctionne comme ça. Un peu. Beaucoup même. Pfff… quelle idée il a eu de s’acoquiner avec des gens qui lui ressemblent trop.
Le capitaine se tourne ensuite vers ce fameux Grand Bleu qu'il ne faut d’ailleurs plus appeler ainsi. Mais depuis quand Luc Besson n'est plus un grand réalisateur ? Le 5ème Elément, c'était un truc de ouf, quand même ! Bon, si ça hérisse le poil de Stark, changer se révèle nécessaire. Y en a marre de l'entendre grogner ses opinions à tout va.
- Et donc, Dr. Manhattan, c'est le moment où tu arrêtes de jouer au con, et... urgh !
Une décharge d’énergie le frappe, et… l’amène d’un coup d’un seul à plusieurs mètres au-dessus du sol, à l’autre bout de la pièce. La chute fait mal, le bruit est sourd. Malgré une épaule bien endolorie, Quill ne se laisse pas abattre. Rejetant derrière lui les pans de son grand manteau, le voilà sur pieds en deux secondes à peine, prêt à retourner à la castagne.
- Ok, d'accord, je vois.
Prêt à se battre, donc, mais intelligemment.
Habile de ses doigts, quelle que soit les circonstances (eh oui), il dégaine son pistolet élémentaire en un clin d’œil, et pointe à son tour Quantum. Un mexican standoff comme dans Le Bon, la Brute et le Truand, mais avec une alliance des deux premiers contre le troisième. Donc plus du tout un mexican standoff, mais chut, ça fait plaisir.
- L'espace, c'est le mouvement constant ! Qu'est-ce qui est l'antithèse du mouvement ?
Une question qui perturbe encore un peu plus Spider-Man.
- Euuuuuh... ?
L’air déçu de Star-Lord est à fendre le cœur, mais ce n’est pas grave. Il saura endurer pareille déception. Une de plus, une de moins, ça ne change plus grand-chose à la fin. Un petit clin d’œil malicieux vient cependant éclaircir la pensée du héros spatial, avant qu’il n’enchaîne :
- On vous apprend plus rien à l'école, de nos jours ? Le froid ! Le froid, c'est ce qui nous attend tous, quand l'entropie aura vaincu, et que l'univers cessera de... ouais, bon, je casse l'ambiance à défaut de briser la glace, mais vous avez saisi l'idée.
Sur ces belles paroles, il active son pistolet élémentaire pour faire se rapprocher les volutes d'énergie du zéro absolu. Un flot d’hydrogène liquide vient affronter la volonté de Quantum, en espérant que cela suffise à l’affaiblir assez pour récupérer la pierre…
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Ven 3 Mar - 15:16
Ça ne va pas.
Ça ne va pas du tout, en fait – et de tous les côtés ! Tony Stark grimace sous son casque d’Iron Man, alors que son esprit multiplie les calculs, les analyses, les liens logiques… et les réflexions personnelles. Elles ne sont pas positives.
Ça ne va pas.
Déjà, parce que… le gamin, le jeune, le p’tit Spider-Man est en mauvaise posture. Déjà. Encore. Evidemment ! La malchance doit être liée au nom. Faudra penser à proposer à Peter d’en changer, juste pour voir s’il passe enfin une bonne semaine.
Bref. Miles Morales est en mauvaise posture.
Le mystérieux Quantum s’en prend à lui ; violemment. Très violemment.
« Ack ! »
Trop violemment. Sûrement parce que l’arrivée de Star-Lord et du Vengeur Rouge et Or trouble les plans de l’homme possédant ou possédé une Pierre d’Infini. C’est… une bonne chose, au fond ; mais pas sur l’instant, clairement.
Les systèmes ont achevé les calculs, Iron Man bondit – et active une commande, un élément de son armure. Il tire.
Pas juste de l’énergie. Pas juste un élément de ses rayons répulseurs. Tony a formé, dans son esprit puis dans son armure, un savant mélange de diverses sources de puissances dans sa combinaison ; toutes froides, bien sûr. Mais avec une modulation spécifique. Afin de réussir.
Afin de toucher Quantum, de le bloquer, de le geler… de réussir, oui. En le refroidissant.
… comme Quill l’a proposé.
« Hrm. C’est… mmh. Pas mal, Pete. Pas mal, c’est… ouais. Pas mal, ton idée. Hé. Après, ah… sérieusement ? Charlie Chaplin ? Et pis quoi encore ? J’pensais que tu sortirais une meilleure vanne. Tu vois, moi, j’pourrais dire qu’t’as une tronche de dompteur de dinosaure, hé… mais j’me retiens ! Bref, j’suis poli. Et toi ? La forme ? Mmh ? Sympa’, le p’tit flingue. J’crois que j’ai construit l’même, quand j’avais douze ans… »
Il parle beaucoup. Il lance beaucoup. Il attaque beaucoup. … il jalouse, beaucoup.
Tony cache, inconsciemment souvent, consciemment très rarement, ses complexes d’infériorité sous sa tonne de plaisanteries et son arrogance ; qui est troublante, car mi-feinte, mi-réelle. Soit. Il est complexe – et jaloux, ici.
Jaloux de l’idée de Quill. Jaloux de l’arme de Quill. Jaloux… Jaloux du style de Quill. Et sa jeunesse. Et ouais.
« Hey… ça fonctionne ! Faites gaffe !! »
Par réflexe, Tony active un bouclier pour protéger le trio – alors que les attaques liées aboutissent à ce qu’ils espéraient. Quantum… est figé.
Quantum est stoppé par l’action des super-héros.
… mais ce qui en découle va vous surprendre.
« RAAAAAAAAAAAAAH !! QU’AVEZ-VOUS FAIT ! JE… JE NE CONTRÔLE PLUS RIEN !! »
Quantum hurle – alors que son visage se révèle ; et son corps, aussi. Avec à l’intérieur…
La Pierre d’Infini. Ils voient tous la Pierre d’Infini – au cœur du torse de Quantum. Et qui le dévore, en fait.
La Pierre dévore l’inconnu de l’intérieur… et le phénomène s’étend, très vite !
« QUILL, BON SANG ! TU VOIS CE QUE TON IDEE A FAIT, BOUGRE D’IDIOT !! »
Ce n’est pas beau, ça ; mais Tony stresse, et file pour tenter de faire au mieux – sans réfléchir pour sa propre vie. Ce n’est pas, non… mais c’est comme ça. Et il faut faire avec ! Au moins le temps qu’il leur reste…
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Ven 3 Mar - 16:58
Les fondations de son existence sont fausses.
Peter Quill le sent, le ressent, alors que Quantum se transforme en une espèce de bombe spatiale. Une bombe de l'infini. Le genre d’explosif qui ferait s’évanouir d’émoi Rocket, et d’effroi n’importe quel être sensé. Mais là, d’autres choses occupent l’attention du fils de Spartoi, dans l’intervalle infinitésimal entre deux secondes.
Quelque chose ne tourne pas rond, en lui comme autour de lui.
Comme une surperception apparaît devant lui l'image du vieil homme qui le hante depuis des semaines désormais. Véritable Merlin cosmique, dans l'apparence tout du moins, il trône sur un siège flottant au milieu du vide, sans se départir d'un air austère. De lui émane une lueur incroyable... qui n'avait jamais été aussi réelle qu'en ce jour.
Les fondations de l'existence de Peter Jason Quill sont fausses.
Cette affirmation, farfelue au demeurant, résonne pourtant jusqu'au plus profond de son être. Quelque chose s'est réveillé en lui. Comment ? Pourquoi ? Il ne saurait dire. Peut-être n'en saura-t-il jamais rien, d'ailleurs, et devra-t-il composer avec cette sensation pour toujours. Mais cette étrange certitude le tenaille, surtout face à ce formidable déploiement d'énergie primordial.
Arrêté, presque hypnotisé par les éclats de lumière émanant de Quantum, il prend un bref instant pour lutter contre ces étranges instincts ; on a besoin de lui dans le monde réel, et pas dans les bizarreries de son esprit. Elles attendront un autre jour.
S’arrachant tant bien que mal de sa rêverie, Quill jaillit juste à temps pour entendre Iron Man le traiter de bougre d’idiot (rien que ça) avant de s’élancer héroïquement (stupidement) vers la source de leurs ennuis du jour.
- Non !
Pour être tout à fait honnête, le tir de pistolet élémentaire qui s’ensuit est tout à la fois un moyen de sauver la vie de cette tête brûlée de playboy, génie, philanthrope, milliardaire… et de lui faire payer la petite insulte vocale reçue quelques instants plus tôt. Un gros bloc de roche vient ainsi dévier le vol de l’armure, suffisamment pour qu’elle ne rentre pas en contact avec l’énergie. Suffisamment pour que les altérations spatiales commençant à se former autour du criminel ne la mettent en pièce, et son pilote avec.
Le regard de Quantum se pose ensuite sur le jeune Miles, avec un savant mélange de peur et de colère, que seuls les plus détraqués des êtres humains savent concocter. Peter comprend immédiatement : le froid ne fait plus assez effet pour retenir la déflagration dévastatrice qui s’annonce, et parmi tous les héros présents, Spider-Man a été pris comme cible.
Hors de question.
Dans un geste tout aussi stupide qu’Iron Man, peut-être encore plus, Star-Lord s’élance pour se placer entre le p’tit gars de Brooklyn et les calamités de la Gemme de l’Espace. Pas désireux de mourir pour un sou, il pointe son arme vers Quantum, prêt à décharger l’enfer si possible.
Et…
*Batterie: déchargée.*
Pu. Tain. De. Mer. De.
*Mode élémentaire: recharge via toutes les sources disponibles.*
Oh ? Un dernier espoir ? Peut-être qu’il y en a eu un, oui. Jusqu’à ce que la décharge de Quantum vienne le frapper de plein fouet.
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Lun 6 Mar - 11:01
Tony Stark grimace sous son casque, alors que la Gemme d’Infini semble dévorer le torse de Quantum… mais ce n’est pas le pire. Non, le pire – c’est comme l’enfer. C’est les autres.
C’est…
« QUILL !! »
Quill, évidemment. Peter Quill, ce formidable Star-Lord – qui semble bien décidé à jouer les martyrs, et se projette au plus près de l’énergie adverse. Pour… quoi faire, on ne peut le savoir ; mais c’est ainsi.
« Espèce d’imbécile ! Tu vas te faire tuer ! QUILL !! »
Il enrage, et se projette ainsi aux côtés du Gardien de la Galaxie – mais c’est trop tard. Il est trop tard. Ils arrivent trop tard.
Car, soudain, une puissante vague d’énergie s’échappe de Quantum.
Une vague d’énergie bleutée, cosmique irradie depuis le torse de l’homme, et entoure entièrement tous ceux qui sont présents dans cette zone anonyme.
« Mes capteurs s’affolent ! Il… bon sang. Il se passe quelque chose de gros, là ! »
Sans déconner, génie. Iron Man a lui-même envie de se tacler, mais la situation va trop vite pour qu’il le fasse ; heureusement.
Mais l’ensemble devient angoissant, clairement.
« Hey ! C’est… ça devient un rien trop cosmique pour moi, là ! »
La peur se lit dans les mots de Miles Morales, alors qu’il essaye de bien faire – en voletant, en swinguant dans cette nouvelle et étrange atmosphère.
« Je… c’est pas contre vous, mais… mais j’ai bien envie d’vous laisser, là ! »
Le jeune Spider-Man a envie de fuir – mais il ne pourra pas. Il est trop tard, encore.
Il est happé… comme les autres. Il est happé.
Il est pris, par l’énergie bleutée cosmique.
Miles pénètre dans un tunnel d’énergie – avec Peter, Tony et Quantum à côté. Ils glissent. Ils essayent de lutter… mais ils n’y arrivent pas.
Ils hurlent, tous. Ils se battent, tous. Ils se crispent, tous. Ils échouent ; tous.
Ils sont transportés par l’énergie cosmique – mais cela finit par s’achever. Cela s’achève.
Heureusement, cela s’achève.
« Bon sang… c’est… bordel. Bordel ! Je… n’ai plus aucune donnée. On est paumé ! »
Tony grimace, alors qu’enfin le phénomène s’arrête. Il s’élève légèrement au-dessus du sol, et tente de comprendre ce qui leur arrive. Difficilement.
« On… oh, bigre. Nous… ah. Nous sommes… je crois que nous sommes… dans la Pierre. Ou la Gemme. Qu’importe ! Nous… sommes dedans. Bordel. Nous… sommes dedans. »
Il soupire, et secoue la tête – en découvrant leur nouvel environnement. Immense.
Terrifiante. Angoissante. Etouffante. Abominable. Et sans voie de sortie visible, pour l’instant…
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Lun 13 Mar - 14:23
Peter Quill... est avec Tony Stark et Miles Morales. Allongé par terre. Auréolé d'une lueur étrange. Et en même temps, il se trouve ailleurs, durant un moment qui lui semble infini, mais qui pourrait aussi bien n'avoir duré qu'une petite seconde. L'explosion d'énergie cosmique l'a comme décalé dans l’esprit, tant et si bien que lorsqu’il ouvre les yeux… ce n’est pas le plafond sans queue ni tête de la gemme de l’infini qu’il découvre. Devant lui, portant sur de frêles épaules ce qui semble être tout le poids de l’univers, un vieillard attend. Mais pas n’importe quel vieillard : celui, très très barbu, de ses visions. La raison, peut-être mystique, définitivement étrange de sa venue sur Terra, comme un écho lointain dans le fond de son esprit.
- Peter Jason Quill. Tu as été choisi. Rarement l’opportunité aura été donnée. Plus rarement encore elle aura été acceptée.
Sur ces mots ô combien mystérieux, le Gardien ouvre les yeux, et redécouvre avec fort peu de joie les douleurs dont son corps est perclus. Outch. Se prendre une décharge pareil, il évitera de recommencer. Bon, il se dit ça à chaque fois, mais l’espoir subsiste ! Tous les muscles de son corps le lancent, alors même qu’il ne bouge pas encore. Et bingo, c’est encore pire quand il décide de se lever.
- ... hey. Je suis pas resté mort trop longtemps ?
Cela prend quelques secondes, mais son pauvre cerveau encore secoué par tout ça finit par comprendre qu’ils ne sont plus au Kansas, Dorothy. Les étranges parois saphir de la gemme qui les accueille envoient mille et un reflets dans ses yeux pourtant déjà très bleus.
- On se trouve o... ah. Ok, je vois. Enfin, je devrais pas voir, mais je vois. C'est bizarre ça, d'ailleurs. Encore une fois, y a que moi qui a vu le vieux magicien de l'espace sur son fauteuil, je suppose ? Hé, Spider-Man, content de voir que ça va ! Machin aussi, là. Toi, oui, le gars qui pensait pouvoir faire joujou avec l’espace fait caillou.
Une lueur quelque peu hallucinée éclaire le regard de Quill, alors qu’il parle beaucoup, vite et fort. Plus que d’ordinaire. Certains pourraient attribuer cela à une attaque de panique, ou à de l’excitation, mais non. Pas là. Pas cette fois. Quelque chose d’autre anime l’exceptionnel pilote: une forme d’illumination.
- Je... ouahou. C'est ouf ici, c'est... c'est...
D’un coup, il dégaine son pistolet élémentaire, et tire deux puissants jets d’eau. Ils glissent doucement sur la surface, et viennent mouiller ses pieds.
- Au moins, on aura pas soif. Pistolet, état de la charge s’il te plaît.
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Lun 13 Mar - 16:30
Peter Quill se réveille, et parle, et réagit, et agit... comme à son habitude. Dans son style. Dans ses réflexes. Dans sa nature même – assez individualiste, certes drôle, mais quand même cryptique.
C'est souvent drôle et agréable. … sauf lorsqu'on est plongé au cœur d'une dimension inconnue, sans apparente solution de repli.
« Je pense à ce que je p... mais t'es sérieux ? »
Tony Stark, le casque retroussé, dos à Star-Lord, fixait la zone, la structure même de la dimension quand le Gardien de la Galaxie s'est éveillé. Il a entendu ses mots, et grimacé ; mais il n'a rien dit. Il s'est concentré, et a fait fi de Quill. Jusque-là.
Jusqu'à... ce que ça soit trop.
« Mais t'es sérieux ?! »
Rageur, l'inventeur se tourne et rejette toute sa colère et sa frustration sur son allié si surprenant.
« Mais ferme-la, Quill ! FERME-LA ! J'pense à rien, là ! J'pense à rien, sauf à nous sortir de là ! J'pense pas à un foutu sorcier de l'espace ! J'pense pas appeler Ben Kenobi à l'aide, non, même s'il est DEFINITIVEMENT notre dernier espoir, ici ! J'pense pas à la ramener sur notre guéguerre puérile ! J'pense pas à la soif, même si j'ai soif, ouais ! J'pense pas à mon p'tit jouet ! J'pense pas à moi ! Et, surtout... j'pense pas à tirer sur la foutue paroi de la foutue dimension qui nous entoure, sans savoir si ça va nous retomber sur la tronche !! »
Il hurle. Il est dur, cruel ; trop. Il s'en voudra, plus tard. Quand ils seront rentrés. S'ils rentrent.
Stark rejette ainsi sur Quill ses propres peurs, ses propres hantises, ses propres culpabilités. C'est moche ; mais c'est comme ça.
Même si...
« H... hey... »
Même si cela doit cesser, quand même. Et vite.
« Vous... vous pouvez... baisser un peu... s'vouplaît ? »
A quelques mètres, une forme frêle et crispée laisse son regard dériver dans le vide. Il s'est démasqué, aussi. Il respire difficilement. Il a peur.
Miles Morales a peur de ne pas pouvoir rentrer chez lui – et il n'a franchement pas tort.
« Je... ouais. »
Tony grimace, en se rendant compte de la situation. Il secoue la tête, et se tourne vers Quille en levant les bras ; pardon, dit-il ainsi. Pardon. Mais il ne force quand même pas dessus.
« On... va trouver une solution, ouais. »
Il soupire, puis plusieurs nano-machines se rétractent. L'armure disparaît quasiment de sa personne.
« J'économise l'énergie. Je mise tout sur l'analyse de l'environnement, la gestion des hypothèses et les calculs. Allez, un peu d'hologrammes. »
Il acquiesce, puis se lance alors que plusieurs images bleutées illustrent ses propos.
« Bon, bon, bon... c'est la merde, hein. Mon armure n'identifie pas où nous sommes, même s'il est probable que nous soyons dans la Gemme de l'Espace. Si l'armure n'identifie pas, c'est que nous sommes en dehors des canaux de communication, donc de téléportation. Su-per. Le piou-piou cosmique de Quill... pardon, STAR-LORD, a aussi une réserve d'énergie inconnue, ce qui implique une coupure des données et des accès au reste de l'Univers. La Gemme qui permet d'aller partout, et ben dedans... c'est nulle part. Ça a du sens, hein. Bref. L'idée, c'est... ben, c'est à parfaire, hein. Mais l'idée, ce serait d'essayer de copier l'énergie qui déclenche la Gemme de l'Espace. On peut imaginer que la Gemme a un fonctionnement similaire à un moteur – en pause au repos, quasi éteinte ; et activée lorsqu'on l'enclenche. Bref, quand on l'allume. Et pour allumer un moteur, il faut créer l'étincelle, lance le carburateur. Bon. On peut imaginer que l'énergie de la Gemme enclenche la Gemme elle-même – et je n'en ai pas, hé. Mais... mon armure a pu analyser l'énergie qui nous a emmenés. Quill, est-ce que tu penses que ton piou-piou peut copier cette énergie ? Au moins un peu ? Si je te transfère les données, on peut fausser la Gemme... et lui donner envie de s'activer, pour qu'on file d'ici... »
C'est audacieux ; et un peu fou. Mais ont-ils le choix ? Non, pas vraiment. Personne ne viendra les sauver. … même si quelqu'un sait qu'ils y sont.
Au loin, quelqu'un les fixe en silence.
Adam Warlock. Un héros, en principe ; c'est là tout le sel de la chose. En principe...
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Mar 14 Mar - 12:58
Tony Stark ne connaît pas Peter Quill. C'est normal. Ce n'est pas un mal. Les deux aventuriers, l'un de l'espace, l'autre du capitalisme n'ont guère eu l'occasion de se côtoyer. Et souvent, dans ces moments là, ils se sont opposés. Le pilote s'en veut encore pour la Seconde Guerre Civile des héros. Quelle sombre farce, cette période.
Ainsi, Peter Quill n'est pas drôle, ici. Il n'est pas agréable et encore moins individualiste. Il n'est pas lui, ou en tous cas pas entièrement. Il est pénétré. Sans le moindre sous-entendu graveleux, tenons le nous pour dit.
Cela le rend volubile, fantasque et irritant (plus que d'ordinaire). Désavantage. Cela lui permet d'un peu dépasser les limites scientifiques auxquelles s'attache son compagnon de galère. Avantage.
Cet état fébrile, fruit plus que probable des visions apportées par ce vieux "Ben Kenobi" d'opérette ne durera pas. Il le sait, il le sent. Après avoir touché le soleil du bout des doigts, tel un Icare moins mal équipé que l'original, la fraîcheur du retour à la normale ne saurait être ignorée. Conscient, bien plus qu'il ne l'a jamais été, Quill laisse Stark s'énerver puis se calmer, sans cesser de regarder son pistolet.
Puis Miles. Ce pauvre père qui n'a rien cherché d'autre qu'à aider ceux qui l'entourent.
- Hé p'tit gars.
Peter vient s'accroupir près du garçon, à qui il n'hésite pas à donner une douce accolade, comme un grand frère.
- Tu vas rentrer chez toi, je te le promets. Foi de Star-Lord.
Parce queeeee...
- Je suis heureux de le dire, Tony: tu te trompes.
Oups. Une seconde trop tard, le fringant aventurier se rend compte de ce qu'il vient de dire, et agite les mains devant lui, comme pour effacer ses dernières paroles. Manquerait plus de froisser définitivement le scientifique de la bande.
- Non non, c'est pas de la provoc, promis !
Et pour le prouver, il s'approche de l'ingénieur pour lui montrer l'arme. La jauge de charge, représentée sur le côté par des petites barres verticales formant une jauge, est pleine. Si pleine qu'elle brille comme elle n'a jamais brillé.
- Regarde, il n'est pas coupé de tout, au contraire ! La pierre, elle l'a connecté avec tout ! La puce vocale n'est pas calibrée pour comprendre, donc elle bugue. Et, je crois que moi aussi, je suis connecté.
La sensation est diffuse, en arrière-fond, comme incomplète. Par le fait qu'il n'y a pas beaucoup de choses avec lesquelles entrer en contact ici, il est vrai, et parce que Peter suppose qu'il faudra creuser davantage la question une fois sortis. Parce qu'ils vont sortir, c'est une absolue certitude.
- Même avec tes données, ça ne devrait pas marcher. Mais quelque chose me dit que, si je me concentre assez...
Il sort un emballage de gâteau d'une de ses poches, et le jette par terre. A peine arrivé dans un nouveau monde et déjà pollueur. Très urbain, Quill, très urbain. Il pointe le canon de son arme vers le déchet, alors que des rides d'effort se dessinent sur son front. Creuser, il faut creuser jusqu'à cette sensation particulière, enfouie. C'est dur... très dur... ça ne fonctionne pas, pendant de longues secondes, jusqu'à ce que...
PZIOU
... Peter ne considère plus son pistolet comme une arme, mais un prisme au travers duquel focaliser sa volonté. La découverte, brève découverte, de l'orbite cachée du Moi.
- OH ! Hé, t'as vu ! Ca a fonctionné ! Il a pas aimé, donc on pourra pas le faire trop souvent, mais le voilà notre moyen de sortir !
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Mar 14 Mar - 14:05
« Hrm. »
Tony Stark grogne. Il est fâché ; non. Pire encore. Il est vexé.
« Je… ouais. »
Il grimace, en jetant un œil qui se veut dédaigneux à l’arme de Peter Quill – son piou-piou, comme il le dit – mais qui devient rapidement intéressé, intrigué. Passionné. Et il n’aime pas ça.
Il n’aime pas sa curiosité envers l’arme de Star-Lord. Il n’aime pas ses sentiments, d’éprouver une envie totale d’en savoir plus dessus. Il n’aime pas, surtout, que Quill ait raison ; et que lui se soit trompé.
Il n’aime pas ça. Il ne supporte pas ça. … mais il va faire avec.
Enfin.
« Ouais, okay. Mais… »
Il se redresse, recule ; lutte pour reculer. Et il lance un regard un peu sombre, un peu ombrageux, un peu ridicule vers le Gardien de la Galaxie.
« … tu pouvais pas être clair avant ? Hein ? »
Voilà. Garder la face ; essayer, en tout cas. Renvoyer la faute sur l’autre ; tenter, au moins. Voilà. Une belle attitude de gamin de sept ans. Nat’ adorerait ça. Heureusement, elle n’est pas là et n’en entendra pas parler – enfin, définitivement, s’ils n’arrivent pas à rentrer.
Et pour rentrer… il va falloir collaborer avec Quill. Et vite !
« Euh… okay. Mais euh… j’veux dire, j’pense que si on suit quelques calculs, là… »
Miles Morales a apprécié les gestes et attentions de Peter, à qui il a répondu avec quelques sourires timides. Avec un moral légèrement remonté, il s’est tourné quand Quill a expliqué la situation à Stark – et le jeune homme, accroupi par terre, fixe désormais la situation, en pianotant sur son téléphone.
« Je, bon… j’débute encore, hein, mais j’pense que… si on suit l’idée de M’sieur Stark sur l’énergie et tout… et si on voit que le… super flingue de M’sieur Quill fait ça… ouais, p’têt. Ouais, p’têt que ça peut l’faire. Enfin, faudrait aussi voir pour la surface du lieu et tout, mais… »
Miles débute en effet dans la science des super-héros – mais il débute bien. Tony Stark s’en rend compte, en s’approchant doucement pour suivre les calculs et le cheminement de la pensée du jeune homme.
Il acquiesce, et enchaîne.
« Mmh… okay. Okay, okay. Super, ça. Su-per. »
Il croise les bras, et réfléchit posément – puis à voix haute.
Ils échangent.
Au fil des instants, des minutes, le mauvais caractère de Tony s’efface pour révéler, enfin, ce qu’il y a de meilleur en lui. Son génie. Son génie collaboratif.
Même s’il dispose d’un ego – et quel ego – Stark demeure quelqu’un qui adore travailler en équipe ; bien que, souvent, les autres aient du mal à le suivre. Ça va, là. Ça passe, là.
Ils échangent. Ils collaborent. Ils avancent. Ils réussissent.
Tout est préparé, tout est lancé pour que Star-Lord tente le coup. Miles se place à ses côtés. Tony fait de même, en réactivant à la dernière minute ses nano-machines.
Ça va y aller. Ça va le faire. Il… faut que ça le fasse. Il faut qu’ils rentrent.
Tony doit se faire engueuler par Nat’. Ça lui manquerait trop, assurément…
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Ven 17 Mar - 15:24
Parmi tous les gratte-ciels de Manhattan, l'un d'entre eux détonne plus encore que les autres. Alors que New-York baigne dans une ambiance art deco que la modernité ne semble pas réussir à entamer, une tour s'affirme comme symbole du monde de demain, comme parangon d'un futur hautement scientifique: le Baxt... hé. Que voici une drôle de sensation de déjà vu. Moins grande que celle de Peter Quill quand il ouvre les yeux, cela dit. Moins plaisante, aussi.
- ... hé.
Après avoir utilisé l’énergie de la gemme pour sortir de la gemme, il n’était pas sûr d’où il allait atterrir. Ni si ça allait fonctionner. Mais preuve en est, ils sont de retour. Le grand hall de sciences des Quatre Fantastiques est impressionnant, et cool, et génial, et fantastique, oui, mais jamais il n’aurait pensé être aussi content de le retrouver. Même si ça implique de reprendre le duel de piques avec Stark, alors que la seule envie qui lui reste, c’est de s’effondrer sur sa couchette. Aspirer une part d’énergie d’infinité, voyager dans un caillou originel et se fritter avec l’un des plus gros cerveaux de Terra, ça a de quoi épuiser jusqu’au Surfeur d’Argent. Mais le plus important, ça reste qu’ils ne sont plus enfermés dans un espace entre les espaces !
- WOUHOU !
Wouhou, oui. Sauf qu’avec Spider-Man et Iron Man revient également Quantum. Qui, malgré ses multiples traumatismes du jour, n'entend pas attendre qu'on l'appréhende. Déjà, des flux brûlants remontent de ses bras jusqu’à son torse, pour charger une attaque dévastatrice.
Mais Peter le voit, et réagit: dégainant plus vite qu’un de ces cow-boys du Far West, il inflige un bon gros coup de poignée de pistolet. Et blam. Couché panier ! Hé, comme quoi, le pistolet élémentaire n'est pas qu'une arme de destruction, mais ça fait drôlement bien le job.
- Ah ah ah, non mon gars, t'en as assez fait comme ça !
Et le calme revient. Enfin. Le calme new-yorkais, s’entend, pas celui de la gemme. Les tut tut, vroum vroum, regarde où tu vas ducon font du bien. Le regard de Quill passe de Quantum aux machineries cliquetantes de Reed Richards, au degré de charge de son arme, pour finir sur un siège. Un joli siège à roulettes, dans lequel il va se laisser tomber avec un grand soupir.
Allez, c’est bon. Fini, rideau. Si le monde a besoin d’être sauvé, ce sera par les Avengers qui ont encore rien fait aujourd’hui. Nah.
En tournant sur lui-même, Peter s’arrête finalement devant Tony et Miles, avec un petit sourire de satisfaction, quand même. C’est pas tout le monde qui a visité Space World. Ils sont peut-être même les premiers !
Il soupire, et finit par se calmer ; et par se poser quelques questions.
« Mais, euh… on est… à Manhattan ?! Mais… on n’est pas partis de là ! Euh… »
« Il est probable que Monsieur Quill ait donné l’indication, a minima inconsciente, de nous ramener en lieu sûr – et donc, ici. Mais… ah. »
Aux côtés de Miles, Tony Stark reste figé un peu – prostré, dans son armure. Troublé.
Mais rassuré. Ils ont réussi. Aussi fou que cela paraisse… ils ont réussi. Heureusement.
« Bravo, Peter. C’est… du bon travail. Et… ça aussi, là. Hein. »
L’inventeur acquiesce, et forme un sourire timide alors que Star-Lord met K.O. Quantum ; enfin, aussi. Une bonne chose de faite.
« Mon armure m’indique que Quantum est sous contrôle – mais il va avoir besoin de soins, et de surveillance. Ant-Man ne m’en voudra pas d’annexer quelques éléments du Baxter Building, pour gérer ça. Et… bon. Mon armure m’indique aussi que nous ne sommes partis que quelques minutes. C’est… déjà ça. »
« Ouais, super ! »
Miles remet sa capuche, et se redresse.
« Va falloir que j’file, moi ! J’ai d’la route pour rentrer, et pas être en retard à mon cou… à mes engagements ! »
Tony acquiesce, mais ne dit rien. Il sourit sous son casque – même si la fougue de la jeunesse le trouble quelque peu ; parce qu’elle lui paraît lointaine. Il vieillit. Tout le monde vieillit, mais… oui ; lui, il le sent un peu plus, là.
Il le laisse. Il laisse Quill s’occuper du gamin, et s’amuser avec. Ça pince un peu ; mais Peter l’a mérité. Et, après tout, ils sont plus proches eux, quand même…
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Mar 21 Mar - 16:40
Ils sourient, oui, ensemble. Car pour une fois, tout est bien qui finit bien. Ils sont revenus entiers, sains de corps et d’esprit, sans perdre des années d’existence coincés dans un maudit caillou bleu. Que demander de plus ?
Des informations. Peter tuerait pour savoir ce qui lui est arrivé, ce qui lui arrive encore, d’ailleurs. Son pistolet élémentaire et son corps ont aspiré une partie de la décharge d’infinité infligée par Quantum, sans être détruits. Surprenant, enthousiasmant. Inquiétant, aussi. Cela signifie que ses visions ne sont pas juste le fruit de son imagination, ou d’une maladie mentale cosmique: cette curiosité s’est transformée en mystère, à résoudre au plus vite. Les vieux magiciens de l’espace, c’est stylé, mais c’est quand même un peu flippant.
Le pilote n’est tiré de sa rêverie que par un véritable outrage.
- Monsieur Quill ?!
En réaction, il bondit sur ses pieds avec une rare intensité. Touché jusqu’au plus profond de son être, il entend corriger cette insulte de son verbe agile.
- NON, NON, NON. STAR-LORD, ENFIN !
Dix secondes. Il ne parvient pas à tenir plus longtemps avant de pouffer, et venir mettre une grosse tape dans le dos armuré de rouge et d’or de Tony. Le regret est immédiat. Ça fait un peu mal, quand même. Il l’a faite solide, le bougre !
Mais moins solide que la contenance de Quill, qui dissimule tant bien que mal un gémissement de douleur derrière une approche rapide mais souple du jeune Miles Morales, sacrément à la bourre, apparemment. C’est pas nécessaire de finir ses études pour réussir dans la vie, la preuve… mais ça peut éviter de sacrées galères de commencer sa vie la tête pleine.
- Alors mon p'tit père, tu aimes les films de gladiateurs ?
- Euh quoi ?
- Non rien. Mes vieilles références ciné. T'en fais pas, tu seras dans la position du vieux un jour, toi aussi. En attendant, ça te dit de rentrer en vaisseau ?
Face à l’enthousiasme soudain du jeune Spider-Man, Peter s’éloigne vers l’héliport avec lui, pour lui faire découvrir l’intérieur d’un authentique antre de héros intergalactiques ! Mais à mi-chemin vers la sortie, il ralentit le pas, pivote un peu, et fait un signe de téléphone qui vibre avec ses doigts à l’attention de Stark.
- On s'rappelle., fait-il à voix basse, en articulant grandement chaque syllable.
Puis, il disparaît dans le couloir menant au toit du Baxter Building. Vers plein de nouvelles aventures palpitantes ! Ou, dans le cas présent, vers Brooklyn.
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Re: "De six pierres deux c*ns", ou les prémices d'une épopée cosmique... Mer 22 Mar - 11:01
Ça rigole.
Ça plaisante. Ça se vanne. Ça échange. Ça rigole, oui.
Peter Quill, comme à son habitude, s’amuse et amuse la galerie ; et c’est bien. Même si Tony Stark nourrit une jalousie réelle envers lui, ainsi qu’une envie sincère au vu de la famille que Star-Lord a construit autour de lui, il apprécie ces moments, et sourit réellement aussi.
« Pauvre gosse, il va subir une rétrospective des navets de la fin des années 90. Bon courage, p’tit ! Et à bientôt ! »
L’inventeur sourit, et lance un dernier tacle au Gardien de la Galaxie… alors que les nano-machines de son armure se sont retirées.
C’est bien en civil, et calme, qu’il salue Quill, qui l’abandonne après cette tape dans le dos – pour laquelle lui avait gardé l’armure. Hé, quand même ; il ne va pas tout lui laisser, hein.
Le Vengeur Rouge et Or acquiesce lentement aux mots murmurés par Peter, et confirme ainsi que… leurs pérégrinations ne font que commencer, concernant les Pierres d’Infini. Ce n’est que le début, en effet, mais il faut bien se lancer.
Il croise lentement les bras, alors que les nano-machines du modèle 51 d’Iron Man se déploient… autrement.
Un ordre mental a en effet suffi pour qu’elle le laisse – et pour qu’elles se dispersent, ailleurs. A proximité.
Sur Quantum.
L’inconnu possédant une Pierre dans le torse, carrément, est ainsi recouvert de nanobots, qui forment une prison rougeâtre et mécanique. Une bonne façon de le garder sous surveillance, le temps de le mettre en lieu sûr.
… mais le Baxter Building ne sera jamais celui-ci.
En effet, alors même qu’il a indiqué l’inverse à Peter et Miles, Tony refuse de laisser Quantum ici. Déjà, parce qu’il n’aime pas l’idée de transférer un de ses problèmes à un ami – que ça soit Reed ou Scott Lang. Ensuite… parce qu’il veut pouvoir étudier Quantum au calme, en sécurité et en paix ; pour l’aider, bien sûr. Pour aider le monde, surtout.
Stark attend ainsi que les deux autres super-héros partent… pour s’effacer aussi. Il part, discrètement. Il part – et rejoint un sous-sol obscur, inconnu de tous, et particulièrement discret.
Un laboratoire.
Un laboratoire secret.
Il n’aime pas ça… mais il n’a pas le choix. Il pense n’avoir pas le choix.
Il sait qu’il replonge ainsi dans des pratiques obscures, anciennes – mais le sujet est sérieux. Les Pierres, ou Gemmes d’Infini, c’est… trop. Beaucoup trop, pour ne pas faire attention ; et s’en occuper, en maximisant la sécurité.
C’est ce qu’il fait. C’est ce qu’il dit, en fixant la bulle de détention où Quantum est placé ; inconscient, volontairement. C’est ce qu’il dit, oui.
Il fait bien. Il fait ce qu’il faut. Il doit le faire.
Ouais. Son visage est aussi froid que son armure, aussi fermé que son plastron. Ouais, bien sûr. On y croit.
Il souffle, et grimace. Il espère, surtout. Il espère ne pas se perdre encore… et perdre tout ce qu’il commence à construire – même s’il veut bien faire…