Home Sweet Home [Tony]

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Le Baxter Building est plus grand que dans ses souvenirs. Au moins quelques étages de plus. Johnny commence tout juste, en le voyant de près et tout, à comprendre ENFIN qu’il a vraiment fait un bond dans le futur de plusieurs années…

Et ça le fige.

Il stoppe à quelques distance du gratte-ciel, sa maison, et ne fait que regarder intensément. Son expression laisse bien voir à quel point il est déboussolé.

Il comprend tout, enfin.

Toutes les références de Tony a des évènement qu’il ne peut pas se rappeler, toutes ces images… Les petits de Sue et Reed.

« Tony. » Il appelle finalement, puis plus fort quand l’autre continue sur sa lancée sans s’arrêter. « TONY! Stop! Il faut… faut que je… »

Il continue de flotter entre Stark Tower et le Baxter Building, apparemment piéger dans une sorte de bulle de sa propre confection. Une bulle qui est plus émotionnelle et mentale que physique.

« C’est vrai. Tout ça… c’est vraiment vrai. »

Il n’y a plus aucuns doutes dans son ton maintenant. C’est comme… si tout venait de cliquer en place comme les pièces d’un puzzle. Et il n’aime pas du tout l’image qui a été formée. Son expression s’assombrie, et il prends une profonde inspiration, encore, pour se calmer. Pour se recentrer en faire le point.

« Ok, ok, c’est bon… ça va bien, tout va bien, on va gérer. J’ai juste perdu quelques années de ma vie, c’est pas dramatique! »

Il a une sorte de rire a moitié hystérique qui ressemble plus a un sanglot alors. C’est presque douloureux a entendre. C’Est le son d’un homme qui a visiblement l’impression d’avoir tout perdu mais tente de n’en rien laisser paraitre.

Puis il se secoue et son expression change encore, déterminée et contrôlée cette fois. S’il veut des réponses, c’est au Baxter Building qu’elles seront. Et enfin, il laisse Tony ouvrir le chemin de nouveau vers la tour et ils s’y posent…

Puis sont accueillis par un petit robot hyperactif bien connu.

« HERBIE! T’es encore là! Enfin quelque chose de familier! »

Le petit robot a quelque chose de presque frénétique cependant, et malgré qu’il ait statué reconnaitre son ADN, il agit presque comme s’il allait attaquer. Ou exploser de confusion. Johnny se met dans son chemin et tente de l’attraper.

« HERBIE, c’est moi! Calme-toi! Qu’est-ce qui se passe? »

 « Mon... sieur... Johnny ? »

La voix mécanique et traînante du robot HERBIE s'élève, soudain bien moins agressive et brutale qu'avant. A peine Johnny Storm a-t-il parlé et rappelé l'androïde à l'ordre que ce dernier... change, du tout au tout.
Il abandonne l'attitude menaçante, et semble... tout doux, d'un coup.

Il s'avance, lentement. Il s'approche, doucement. Il analyse l'homme qui est là, après avoir écarté Iron Man, dont les données sont rapidement validées.
HERBIE checke tout ça, et... et décide, en fait.

 « MONSIEUR JOHNNY ! »

HERBIE valide ce qu'il capte, et décide – en se précipitant directement vers la Torche Humaine.

Avec un énorme sourire sur son visage mécanique.

 « MONSIEUR JOHNNY ! Je suis tellement content de vous revoir !! »

HERBIE réagit comme un enfant, et saute au cou de la Torche Humaine – ce qui est fort mignon et touchant, mais provoque quand même une réaction chez Iron Man.
Il glousse.

 « Et bé... je ne savais pas que tu avais du succès même chez les robots, mon p'tit Johnny ! »

Tony Stark ricane – mais la pique n'est pas méchante. Il est content, en fait.
Il est content que Johnny soit accueilli ainsi... et, surtout, que l'amnésie de la Torche Humaine s'améliore. Il comprend bien que ce dernier a besoin, pour avancer, de ne plus forcément plonger dans sa mémoire – et l'inventeur va respecter ça.
Bien satisfait, au fond, de ne pas avoir à reculpabiliser sur ce qu'il a pu faire... ou mal faire.

Il se place ainsi aux côtés des deux habitants du Baxter Building, en se plaçant en retrait.
Présent, mais... plus discret.

Alors que, rapidement, HERBIE reprend la parole – et commence à s'expliquer.

 « Pardon, Monsieur Johnny... et bienvenue, Monsieur Tony. J'admets avoir surréagi car nos systèmes viennent d'être déclenchés. Un des adversaires des Fantastiques s'est signalé, et... je ne savais pas quoi faire. »

 « Pardon ? Où ça ? Et que se passe-t-il ? »

Tony fronce les sourcils, et grimace.
HERBIE les guide en parlant, alors qu'ils pénètrent dans plusieurs niveaux du Baxter Building. Stark se dit qu'il va sûrement être trop long d'appeler Scott Lang... et, bon, il y a ici un Fantastique, quand même.
Johnny va pouvoir gérer – et lui va peut-être pouvoir aider, aussi.

 « Je vous montre. »

HERBIE ouvre une porte, et amène l'étonnant duo à destination.

L'un des laboratoires de Reed Richards – avec plusieurs écrans allumés, signalant une alerte importante.
Ça ne dit rien qui vaille...

(HJ/ Je te laisse décider si tu veux choisir l'ennemi ou non, si ça t'intéresse !  /HJ)

Johnny se retrouve soudainement avec les bras plein de robot enthousiaste et il est un peu prit au dépourvu.

« WHOA! Du calme HERBIE! Oui, c’est moi! Content de te voir aussi! »

Il se sent toujours un peu idiot a donner des câlins a une machine alors il met vite fin a l’accolade puis fronce les sourcils aux explications du petit bonhomme mécanique.

Ça parait louche tout ça… Apparemment, le building est sous la supervision de Scott Lang, mais le mec ne peut de toute évidence pas être là tout le temps.

« Ok, ok, HERBIE, du calme, et montre nous ce que tu as. » Dit-il a haute voix, puis plus bas entre ses dents. « J’espère que c’est quelqu’un que je connais… »

En bref, quelqu’un qu’ils ont rencontré avant le moment ou sa mémoire a disparue. Tony et lui suivent HERBIE dans les couloirs du Baxter Building et entrent dans un des labos privés de Reed. Une alarme y retentis et plusieurs des écrans flashent un rouge alarmant.

« Euh… Putain ok, je vois. Bon, euh, voyons ce qui se passe... »

Il s’approche d’une console et y jette un coup d’œil. Et est tout de suite complètement perdu parce que tout ce qui y est affiché sont des lignes de code complexe qui défilent a une vitesse hallucinante.

Ok, il a besoin d’un visuel. Ou sont les foutus moniteurs de sécurité?!

« HERBIE! J’ai besoin d’un visuel! Montre-moi ce qui se passe! »

« Tout de suite Monsieur Johnny! »

Le petit robot zoome vers un autre banc de moniteurs qui montre différentes caméras tout autour du Baxter Building, situé dans les zones les plus importantes.

« Rien. Rien. Nada. AH! Ce garde de sécurité joue à Candy Crush! »

Il pointe en s’exclamant, puis reprends son sérieux quand personne d’autre ne semble amusé. Il hausse les épaules et retourne aux écrans.

« Rien. Rien. R- Attends! »

Cette fois-ci il stoppe le défilement des différents écrans et regarde de plus proche ce qu’il a aperçu. Il fronce les sourcils de concentration, et puis semble vraiment confus. Et il jette derrière son épaule.

« Hey, Tony, c’est toi le génie! Ça te dit quelque chose ce truc? »

Sur l’écrans qui occupe maintenant le grand moniteur au milieu de la pièce, la salle principale des ordinateurs du Baxteur Building, l’un des endroits les plus stratégiques de l’immeuble, remplis la vue. A l’une des tours énormes qui constitue l’un des ordinateurs a la puissance presque infinie du système crée par Reed Richards pour ses recherches, se tiens une silhouette qu’il n’arrive pas à identifier.

Johnny reconnait enfin la menace pour ce qu’elle est, et jure entre ses dents serrées. Les quelques fois ou les Fantastiques ont rencontré le Super-Skrull, ce fut toujours assez intense et difficile pour l’équipe entière.

Il est tout seul aujourd’hui, des 4 Fantastiques originaux, et ce méchant vert semble penser qu’ils sont tous de retour.

« Je sais pas d’où il tiens ses informations, mais il a tout faux. Il y a que moi ici – et toi mec, pas d’offense! Grand, vert et méchant y va être salement déçu! »

Il s’attend de toute évidence a affronter tous les 4 Fantastiques, et semble pompé a l’os pour le combat a venir. Peut-être même trop. Y a quelque chose de louche… Johnny n’est peut-être pas le cerveau de l’équipe, mais il n’est pas un complet imbécile non plus. Et il a un très bon instinct de survie, quand il vient le temps de sauver sa peau et celle de ses proches.

« Pourquoi il est tout seul? Ils viennent toujours e équipe, au moins deux, ces salopards… Il y en a surement un autre-. »

BOOOOM!

Le building est secouée par une explosion qui vient de quelque part sous leur pieds, des niveaux souterrains secrets, ou les recherches et les labos les plus sensibles de Reed sont construits à l’abri.

Plusieurs choses arrivent simultanément.

HERBIE se met a voler de manière erratique autour de la pièce, émettant des sons et des grésillement de fréquence déréglée, visiblement affecté par la dysfonction actuelle. Le petit robot ne leur sera d’aucune aide tant que le problème ne sera pas réglé, de toute évidence.

Les alarmes du labo se remettent à sonner et tous les écrans deviennent rouge et clignotent furieusement, et toutes les sorties et toutes les voies d’accès du building, et de la salle ou ils se trouvent, sont bloqués par d’épaisses portes en titanium renforcé conçues par Reed comme moyen de défense en cas d’intrusion.

Ce système a deux fonctions principales. A la fois protéger d’une attaque par des forces extérieurs dangereuses… Ou pour piéger des intrus a l’intérieur d’une pièce en attendant de pouvoir les neutraliser!

--ALERTE D’INTRUSION! ALERTE D’INTRUSION! –

Quand toutes les armes et systèmes de d.fenses de la pièce – et probablement du building entier – se tournent vers eux et des lasers se mettent a les viser et tirer, il est clair qu’ils sont considérés comme les intrus...

« Rendez-vous et battez vous, Fantastiques, ou soyez des lâches et laissez vos propres armes vous anéantir! »

La voix retentis de toutes les sources audios de la pièce et est donc tonitruante. Johnny est… impressionné. Habituellement, ce n’est pas le genre de stratégie que les Skrulls, particulièrement le Super-Skrull, utiliseraient. A moins qu’ils ne soient pas seuls…

Un robot a la forme bien trop reconnaissable monte d’une trappe du sol qui s’est ouverte au milieu de la tempête de lasers dans la pièce, et Johnny le reconnait immédiatement pour ce qu’il est6 Et jure profusément. Tout en tentant d’éviter de se faire frire.

« Un DoomBot?! Ils travaillent ensemble maintenant ?! Comme si le Super-Skrull était pas assez! »

HP : SI je vais trop loin/ne fait pas de sens, dis-le-moi, ok? Doom était en quelques sorte ma première idée lol

(HJ/ Pardon, je n’avais pas compris ! On corrige. /HJ)

Quelque chose ne tourne pas rond, en effet.
Alors que tout le Baxter Building se referme sur lui-même, en véritable forteresse assiégée qui se prépare au pire, Tony Stark a pu passer avant la fermeture des portes. C’était juste, mais c’est bon ; et c’est mieux pour lui, en fait.
Parce qu’il n’a pas à affronter… ce qui surgit au cœur du laboratoire, et menace Johnny Storm.

Un Doombot.
L’un des robots de Dr Doom – d’où le nom de cet androïde terrible, à l’intelligence certes limitée, car son créateur ne veut pas d’ombre, mais au potentiel de nuisance très important. Parce que ce même créateur veut le maximum de dégâts, quand il les déploie.

Un Doombot.
Sa présence est surprenante, et inquiétante. Surprenante, parce qu’il n’y a à priori pas de collaboration entre le Super-Skrull et Dr Doom – et inquiétante, car toute implication du monarque de Latvérie fait peur.
Et interroge.

Notamment Iron Man, qui émerge du Baxter Building… et obtient les relevés de son armure, différents légèrement de ceux des systèmes de Reed Richards.


« Hey… Johnny, HERBIE ? Je sors, mais… mes capteurs relèvent des données différentes. Je… ah. Ah bon sang. Ah, les salopards ! »

L’inventeur grimace sous son casque, et enchaîne.

« C’est un piège ! Tout ça est un piège, Johnny ! Quelque chose doit perturber le Baxter Building, et uniquement lui… parce que, à peine sorti, je capte que ce n’est pas le Super-Skrull !
C’est… on dirait lui, mais c’est un robot ! C’est un Doombot à l’allure du Super-Skrull ! »

Un ricanement mauvais s’échappe de la créature, alors qu’elle s’enflamme – mais patiente. Comme en attente. Comme un… logiciel en attente.


« Doom doit être derrière tout ça ! Il a dû perturber à distance vos capteurs pour faire croire que le Super-Skrull attaque vraiment… afin de séparer les Fantastiques ! Et il envoie un Doombot dedans pour briser ceux qui restent !
Je… pense d’ailleurs qu’il n’est pas le seul, Johnny ! C’est… ça va aller… ? Je m’occupe de lui, là, et j’arrive ! »

Tony sait que Storm est pleinement capable face à un Doombot – mais il craint qu’il y en ait plus ; et il craint aussi que Johnny peine, un peu, après toutes ces nouvelles.
Il doit agir. Il doit se débarrasser du… Super-Doombot-Skrull ? Pouah, quel nom…


« Allez, cow-boy… c’est l’heure du duel, mon p’tit ! »

C’est le chaos!

Après l’arrivée du premier Doombot, qui s’attaque immédiatement a l’occupant des lieux a coup de lasers et d’explosions, le plafond s’ouvre également et un autre descend et joint le premier.

Johnny a à peine vu Stark sortir juste avant la fermeture hermétique de la salle, mais il a bien trop de problème de son côté pour y prêter attention.

« AAAH! Putain de salopard! »

Un laser lui frôle l’épaule gauche et il sent une douleur brève mais intense. Ça craint un max! La chaleur ne lui fait rien mais les dommages physiques, c’est une autre histoire… et le Doombot semble avoir déjà reconnu sa cible et une voix robotique s'échappe de la machine infernale.

« CIBLE IDENTIFIÉE. TORCHE HUMAINE. RECTIFICATION DES ATTAQUES. »

Et la alle dans laquelle il se trouve… commence a se refroidi rapidement. HERBIE semble avoir reprit le contrôle de lui-même car il vole a gauche et a droite pour tenter de reprendre le contrôle de la situation, très paniqué.

« Monsieur Johnny! Les systèmes sont infiltrés par un programme étranger! Je… Ah oui! Je reconnais la signature de Dr Doom! Tentative de blocage en cours! »

Le deuxième Doombot attaque à cet instant alors que Johnny est toujours concentré sur le premier et n’a pas vu un autre de ces connards entrer par le plafond. Il est frappé par quelques chose et un froid intense, douloureux, l’envahi entièrement.

Il se rends comte qu’il est couvert d’une substance qui ressemble a de l’eau mais n’en est clairement pas… de l’hydrogène liquide! Il est presque immobilisé, les lèvres bleues et le visage teinté de la même couleur!

Il est incapable d’utiliser ses flammes…

« S-Sta-ar-kkk. » Réussi-t-il a dire dans le communicateur, qui par pur chance fonctionne encore. « P-p-pié-é-égé. Hy-yy-drog-gg-gène l-li-qui-ii-de. P-peu-eut p-p-ppas fl-la-lamm-mmes. »

Il espère qu’il se fait comprendre… Sinon il est mort. Une autre douche massive de cette substance, et malgré ses pouvoirs il sera congelé vivant. Ce sont ses pouvoirs, sa température interne pus élevée que la normale, qui l’ont sauvé de la première attaque. Il ne veut pas mourir… pas après qu’ils ne viennent de revenir, et qu’il a tant de chose a se rappeler!

Sa vision forme un tunnel de plus en plus étroit et le noir l’envahie de plus en plus. Il entends vaguement quelque chose alors qu’il sait qu’il est sur le point de perdre conscience, comme une explosion assez proche. Et il voit aussi le Doombot qui l’a douché s’approcher de lui avec une seringue hypodermique qui sort de son poignet a la place d’une main.

Et qu’il se prépare a lui planter dans le corps.

Et s’il y arrive… quelque chose lui dit qu’il ne survivra pas a l’expérience.

« N-n-uuh… »

Il tente désespérément de secouer le froid, d’appeler le feu a la surface… Il n’arrive même pas à générer une flammèche… Sa seule chance est soit que Stark ne revienne, ou qu’HERBIE ne réussisse a reprendre la contrôle…

Tout ce que Johnny voit, c’est le Doombot qui s’avance de plus en plus près avec sa seringue prête.

Tout ce qu’il entend c’est le grondement de son propre cœur de plus en plus lent dans ses oreilles.

Tout ce qu’il sent est un froid mortel qui étouffe même ses flammes.

Son univers se rétrécit de plus en plus jusqu’à n’être plus qu’un point lumineux entouré d’obscurité.

Ba-Duuuuuum… Ba-Duuuuuuuuuum… Sa-Duuuuuuuuuuuuum…

De plus en plus lent, de plus en plus frigide…

Est-ce que c’est ce qu’on ressent quand on meurt?

Il n’a pas envie de le savoir. Il est trop jeune pour le découvrir! Il tente encore de rallumer ses flammes et encore une fois, rien ne se passe.

« S-S-Suu-ue-sie…” Il arrive a peine a prononcer.

…

…

BOOOOOM!!!

La pièce est secouée par une explosion intense, et le Doombot en face de lui explose et libère sa vision – ce qu’il en reste – sur le reste de la pièce. Et tous les Doombots sont en pièce, un seul demeure actif, et il lui manque un bras et une partie du torse.

Et au milieu de ce carnage se tiens…

HERBIE!!!

Le petit robot est hérisséd’armes, il pointe un de ses énormes canons sur le dernier ennemi visible, tire et encore une fois…

BOOOOOM!

Le dernier Doombot explose dans une boule de feu.

Du feu…

Johnny se concentre et appelle les flammes vers lui.


Elles bougent, convergent, toutes les flammes de la pièce se mettent èa l’entourer lui et a s’imprégner dans son corps. Qui reprends de plus en plus une couleur vivante, de plus en plus saine. Jusqu’è ce que la dernière flammèche ait été absorbée, et qu’il ne reste rien que des ruines froides autour de la pièce.

Il n’a que le temps de faire un demi-tour quand…

« MONSIEUR JOHNNY! »

Un petit corps métallique lui saute au cou et s’y pend comme si sa vie en dépendait.

« WHOA! Doucement HERBIE! »

« Monsieur Johnny vous allez bien! Le Créateur soit loué! »

Il est sure que s’il le pouvait le petit robot pleurerait des larmes de joie. Il ne penses même pas a contacter Tony pour lui assurer que la situation est maintenant sous contrôle.

Et juste comme ça… Tout est fini.

Les sirènes d’alarme se taise, les lumières d’urgence s’éteigne et les lumières normales retournent à l’intensité habituelle.

« Hé bin… C’est tout un comité d’accueil! »

Évidement il faut que Johnny lance une plaisanterie pour détendre l’atmosphère, même si son seul auditoire actuellement est HERBIE. Il tapote d’ailleurs joyeusement la tête plate du petit androïde avec un sourire et dit jovialement.

« T’en fait pas pour le bordel, HERBIE! Y a des robots pour s’occuper de ça aussi! »

C’est alors que la porte extérieure s’ouvre et Tony entre dans la pièce, et Johnny se contente de hausser les épaules a son commentaires, regardant autour de lui avec un air blasé.

C’était juste une journée normale chez les Fantastiques après tout! Une petite bagarre avant le déjeuner rien de mieux pour bien se réveiller!

« T’en fais pas mon vieux, y a des robot juste pour ça! Reed a pensé a tout! »

Ok, a bien y penser – et malgré son flirt rapproché avec le baisé froid de la mort – ce fut presque trop facile a son opinion. Y avait anguille sous roche!

« Mmm… Ce n’est pas du genre a ce vieux Victor d’abandonner aussi facilement… Y a quelques chose qui va pas. Il doit surement y avoir autre chose qui mijote! »

Il regarde encore une fois autour aux différentes carcasses de robots en pièces qui décorent la pièce, et s’approche du plus près pour prendre la tête.

« Voyons voir ce qu’il a dans le crane ce tas de ferraille! »

Il s’approche d’une des consoles d’ordinateurs et a l’intention d’y brancher la tête en question pour voir s’il peut en extirper quelque chose. D’après lui, ça ne doit pas être si compliqué d’extirper des informations a un cerveau aussi rudimentaire que celui que Victor utilise généralement pour ses robots.

Ou du moins... c’est ce que Reed aurait dit.

« Voyons voir… Ça doit pas être si compliqué… »

Bien sur, puisque la journée s’est jusqu’à présent déroulé de manière terrible, ce qu’il s’apprête a faire ne va sans doute pas l’arranger. Il regarde autour de la console, tenant sa tête décapitée dans une main, a la recherche d’un câble de connexion…

Dès que la voix bien connue et détestée de Doom se fait entendre a travers le robot décapité, Johnny serre les poings et étrécit les yeux comme des fentes.

Ais quel culot, quelle arrogance, quelle... quelle…

Il en perd les mots, et bien sur son tempérament aussi brûlant que ses flammes s’allument comme un incendie. Il tente d’interrompre la lancée de Doom d’une exclamation des plus colorée et très typique du jeune homme.

« Et tu te crois bien malin, hein, Vic? Tu-! »

Évidement il ne le laisse pas finir et continue comme si Johnny n,avait rien dit du tout, ce qui ne fait qu’attiser davantage la flamme de la Torche Humaine. Il se tiens aussi rigide et droit qu’une statue et s’enflamme physiquement bien assez vite, tout comme son humeur.

Puis l’hlogramme se tait aussi vite qu’il a débuté et disparait comme un fantôme, la tête du Doombot redevenant momentanément inerte…

Jusqu’à ce qu’un sifflement intense n’en sorte et qu’elle n’explose VIOLEMENT une seconde plus tard! Johnny a tout juste le temps de se mettre devant et d’absorbers le pire de l’explosion – mais pas tout. Les débris volent quand même autour et une partie du plaind ainsi que la console sur laquelle était posée la tête ne sont plus que ruines fumantes. Johnny, heureusement, s’en sort avec quelques blessures mineures. De toute évidence, ce cher Victor ne voulait pas le tuer ou même le blesser sérieusement, juste faire une sortie théâtrale, prouver son point en quelques sorte… comme c’est son habitude, stupide bouffon arrogant et égomaniaque qu’il est!

Après ce petit acte final de cette scène Johnny ne peut quand même empêcher un sentiment incomfortable de croitre et faire son nid dans ses entrailles.

« Espèce d’enfant de salaud. »

Sa voix est d’apparence calme et collectée. Mais a un très léger tremblement qui pourrait être soit une colère bien contenue, de la peur – mais Johnny ne l’admettrait JAMAIS – mais est plus probablement un savant mélange des deux.

Il se met a faire le cents pas, et puis stoppe devant Tony au milieu du labo a moitié détruit. Il doit éclaircir un point immédiatement, parce qu’il a le sentiment d’entrer dans ce conflit entièrement aveugle et il n’aime vraiment pas ce sentiment.

« J’ai besoin de savoir, est-ce que Victor a été affecté par ce truc… Snap… que Thanos a fait? Puis que t’as défait? Parce qu’autrement… Il a un avantage sur moi que je peux même pas commencer a comprendre… et c’est vraiment pas bon. »

Il avait l’impression de déjà connaitre la réponse à cette question, et la masse froide qui semblait avoir fait son nid dans ses trippes décide de peser juste un peu plus a cette idée. Il n’a pas l’habitude des sueurs froides, et il n’aime vraiment pas…

« Bienvenue a la maison mon p’tit Johnny… »

Aussi étrange que ça puisse paraitre, les paroles de réconfort – ou ce qui se veut des paroles de réconfort, venant de Tony Stark – aident Johnny a se calmer et a remettre en perspective tout ce qui vient de e passer dans la dernière heure.

Il émet même un petit reniflement amusé par le nez et secoue la tête, puis se pince l’arête du nez comme pour tenter de stopper la montée d’une migraine carabinée.

« Arrête, Tony, tu vas te faire du mal. » Finit-il par dire, ayant pitié du pauvre mec.

Puis il prends une grande inspiration, regarde autour de lui le mini champ de bataille qu’est devenu ce labo, puis…

Il éclate de rire.

Tout sinplement, il éclate d’un bon rire gras du ventre bien sonné et honnête, qui fini par le faire se plier en deux en se tenant les côtes, des larmes coulant sur ses joues.

« S-S’te plait Tony… Arrête avant de m’tuer! »

Il se reprends bien sûr, et arrête enfin de rire, juste de petits gloussement lui échappe encore à intervalle irrégulier, puis il s’essuie les yeux et les joues du revers de la main.

« Sérieux, tu dois avoir épuisé ton quotas annuel de gentillesse jute dans la dernière heure. Laisses-en un peu pour las autres. J’suis bon, j’vais gérer! Je suis Johnny Storm! La Torche Humaine! Je suis a mon meilleur quand l’reste est à son pire! »

En effet, il ne va pas bien, pas du tout même, mais il ne serait pas qui il est, le fameux Johnny Storm, pilote de course extraordinaire, aventurier a ses heures, et membre clé du plus fameux groupe de superhéros du monde… s’il ne avait pas gérer une situation difficile, mentalement, émotionnellement ou physiquement.

Oui, il va s’en sortir, il va gérer, et même si ses souvenirs ne reviennent jamais…

Ce n’est pas la fin du monde.

Il a encore des amis, il va entrer en contact avec de vieux pote, des alliés, même des peut-être alliés... comme ce vieux Deadpool, ce trou du cul de première. Spidey aussi, Peter, s’il est dans le coin. Puis les membres des Nouveaux Fantastiques bien sûr, pour se mettre a jour a propos de tout ce qu’il a manqué dans les dernières années.

« Tout va bien aller Tony. J’vais bien, et pour être honnête, ton… réconfort… m’a actuellement aidé. A tout remettre en perspective, a commencer a digérer tout ça… T’as changé, je l’vois clair comme le jour. Et moi… »

Il hause les épaules et a un grand sourire qui se veut débordant de confiance en soi et d’aplomb.

« J’suis toujours moi et rien va l’changer, et puis Victor, j’vais lui botter le train en temps en lieu, ses menaces, elles ne me font pas peur. »

HERBIE l’approche alors et e colle a ses jambes comme un chiot en manque d’attention, et Johnny lui pose une main distraite sur sa tête métallique.

« Et puis j’suis pas tout seul. J’ai HERBIE! Un petit mardi comme les autres, comme tu dis! »

« Ah… d’accord. »

Tony Stark murmure quelques mots de surprise, face à l’attitude troublante de Johnny Storm – qui explose de rire devant lui.
Carrément. Complètement, même. Définitivement.
Ça… interpelle. Ça interroge. Ça pourrait vexer, même, notamment quelqu’un disposant d’un ego aussi fort que l’inventeur. Mais…

Mais non.
Pas ici. Pas maintenant. Pas comme ça.
Pas avec lui.

Tony se détend, se relâche et sourit aussi.

Un petit sourire en coin. Une petite expression douce, mais un peu piquante. Une approche sympathique, mais avec un pas de recul quand même.
Il ne faut pas abuser, hé. Johnny rit avec lui… mais rit de lui, malgré tout. Et l’ego… l’ego demeure une chose complexe. Oh oui.

« C’est… une bonne chose. »

Le Vengeur Rouge et Or acquiesce lentement, et enchaîne.

« Je n’ai en effet aucune crainte sur tes capacités pour rebondir, pour… rallumer la flamme. »

Clin d’œil complice. C’était facile, mais efficace.

« D’autant que les Fantastiques ont toujours eu plein d’alliés, d’amis… et ce cher HERBIE veille, idéalement ! »

Un petit grésillement se fait entendre, tandis que HERBIE lui-même réagit aux mots de Johnny et de Tony.

S’il pouvait réagir, il le ferait – mais Reed Richards ne l’a pas prévu. Hélas.
HERBIE se cantonne ainsi à un sourire réel, confirmant que l’âme n’est pas uniquement une donnée des entités organiques. Oh non.

« Et… même. Tu vas pouvoir contacter Scott Lang, pour te tenir à jour, et voir le Chevalier Noir – il dirige les Avengers, mais il a aussi aidé les Fantastiques. Bref, tu ne vas pas t’ennuyer… et t’as mon numéro !
Surtout si tu retrouves un peu de courage pour sortir avec moi, et tenir la distance… »

Nouveau clin d’œil, plus provocant cette fois-ci. Il faut ce qu’il faut, hé.

« Allez… j’te laisse retrouver ton foyer, mon grand. N’hésite pas si besoin, et… »

Il inspire.
Tony n’est définitivement pas à l’aise avec la vie sociale, mais… il essaye. Vraiment.

« Je suis content… que tu sois revenu. C’est… cool. »

Il grimace de gêne, puis se détourne.
Il s’en va.

Il fait un petit signe à Johnny, salue aussi HERBIE… et s’en va.
Autant troublé que léger.
Troublé par cette étonnante journée – cette découverte du retour d’un Fantastique, d’un seul ; ce qui interroge sur les autres, qui sont des amis proches. Avec aussi cette menace de l’autre malade en armure, avec qui les liens sont compliqués.
Mais… plus léger, aussi. Car un Fantastique est revenu ; et c’est bien. Et ça fait du bien.

Johnny Storm rallume la petite flamme de l’espoir, en faisant son retour – et Tony espère que ça formera un beau p’tit feu de joie !
Leur monde en a bien besoin…

(HJ/ Merci pour ce RP bien agréable, j’espère qu’il t’a permis de te remettre. Au plaisir de se recroiser. /HJ)