Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
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Re: Lectures comics du moment Ven 3 Fév - 10:48
Moon Knight #20 Sympa'. Comme à son habitude, Jed McKay va doucement pour introduire une nouvelle saga, ici où deux super-vilains normalement nazes et ennemis de Speedball deviennent des assassins dévoués à un téléphone fantôme. Ils tuent les membres de l'ancien Shadow Cabinet de Moon Knight, vieille idée des années 90 singeant le réseau d'agents du Shadow. Marc remonte la piste et s'emporte, évidemment. Bon, ça se lit bien, mais sans entrain. Jed McKay va doucement mais sûrement, l'ensemble demeure agréable grâce à un Alessandro Capuccio au style toujours nerveux et agréable. Le jeu de massacre est facile mais je suis curieux. Une back-up de Lore & Height montre comment Blade a connu une précédente Moon Knight dans les années 1970, et accepte d'aider l'assistante de Marc à vivre son vampirisme en hommage. Sympa' mais vite lu et oublié.
Un bon numéro de la série, avec son rythme lent.
Scarlet Witch #2 C'est bien cool, ça. Steve Orlando me surprend agréablement en tenant très bien sa série, ses personnages et son concept. L'on plonge ainsi dans l'esprit de Viv Vision, qui souffre de cauchemars basés sur sa mère décédée - une mère robote créée sur la base de l'esprit de Wanda. D'où le lien que ressent Wanda pour elle (une Wanda qui, de toute façon, n'a que des enfants "directement indirects" peut-on dire). Wanda va dans son esprit avec l'aide de Darcy, qui reste en arrière (que j'ai confondue avec l'ex-assistante de Strange, mais non ! c'est bien le perso' joué par Kat Dennings, cool). L'on trouve rapidement l'origine :
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Dreamqueen, alias Insomnia en VF.
Wanda l'affronte, la stoppe en la piégeant pour lui offrir un "shoot" de désespoir, qui la changera chez elle. Viv est libérée, Wanda est heureuse et la suite se prépare car Darcy est aussi arrivée par The Last Door et elle est recherchée. C'est bien cool. Steve Orlando gère bien la relation familiale difficile, l'ensemble est très intimiste et touchant. C'est bien fait, même si j'espère que tout ne sera pas réglé "facilement" à chaque fois par Wanda. Graphiquement, Sara Pichelli assure encore, avec de vraies jolies planches, très inspirées. C'est vraiment top. Une back-up par Williams & Allen montre un étonnant duo entre Wanda et Storm, pour aller récupérer des ingrédients pour... un thé. C'est assez fun, léger même si ça évoque la mort de Magneto et l'impact sur Wanda. Bien fait et prenant.
Un coup de coeur qui se confirme.
Captain America: Sentinel of Liberty #9 Sympa' mais un peu maladroit. Jackson Lanzing & Colin Kelly lancent l'invasion d'une Manhattan prise en otage par l'AIM, via les Invaders de Cap'. On voit plusieurs duos en action, c'est assez cool et bien mené. Surtout pour le duo Peggy / Cap', avec la première qui "pousse" Steve à parler de ses sentiments vis-à-vis de la trahison de Bucky. On sent que Peggy penche du côté de Bucky, d'ailleurs, et ça risque de clasher bientôt. J'aime bien aussi Nick Fury Jr qui collabore avec les voisins et amis "normaux" de Steve, c'est sympa'. M'enfin, tout ça finit mal car ils sont tous attaqués par
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MODOC, la version télépathe de MODOK, qui a laissé des traces psychiques en eux pour les soumettre ; et c'est ce qu'il fait, plusieurs fois, pour s'amuser.
C'est sympa', oui, mais confus sur la fin car je n'ai pas bien compris si l'ennemi a créé une illusion pour tout ce qu'il se passe ou seulement une partie. Ca gêne un peu la lecture et la compréhension, et c'est dommage car l'épisode est sinon bien mené et cool. Les deux scénaristes gèrent bien leurs duos, avec de belles interactions. Carmen Carnero livre de jolies planches, mais sa narration m'a semblé moins fluide. Notamment sur deux double-pages : une où Sharon bondit pour faire venir Destroyer avec un filin, mais l'enchaînement est peu lisible ; une où Peggy agit avec Cap', et des flashs d'images à côté, et c'est mal foutu. Dommage, car sinon c'est fort joli.
Ca continue bien, malgré quelques maladresses. Pas grave, mais un peu moins bien.
Silver Surfer: Ghost Light #1 Sympa', mais un peu lent. On a ici un épisode entier sur une petite famille, qui vient de s'installer dans une ville perdue, précisément la maison de l'oncle Al, disparu depuis plus de dix ans mystérieusement. Une ville qui fête encore un événement intervenu il y a onze ans, où tous ont oublié une journée entière, sans explication. L'aînée de la famille est blasée de vivre loin de ses proches, le petit frère est fan de jazz et curieux. Ils profitent d'un dîner en ville des parents pour enquêter sur l'oncle disparu, découvrir un labo' secret et enclencher une machine qui "éveille" un être lumineux, que la gamine voyait en rêve. Une agence secrète détecte l'énergie et l'être, mais aussi le Silver Surfer - qui vient exiger des comptes pour savoir qui vient profaner le repos de son ami Al B. Harper, vieux perso' vu dans un épisode jadis. C'est bien, oui, mais un peu long. John Jennings est quand même très bavard sur cette famille, fort sympathique mais ça reste très lent. On voit venir au loin le twist sur l'être lumineux, mais c'est cool qu'on sache vite qui il est pour l'identifier via l'apparition initiale. On reste sur un épisode introductif classique mais bien réalisé, bien qu'assez longuet. C'est cependant fort bien dessiné par un Valentine de Landro très inspiré, avec un très beau style européen et une belle ambiance.
Sympa' mais lent. A voir la suite, je reste intrigué.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 9 Fév - 8:55
Bishop: War College #1 Quelle étrange histoire. J. Holtham lance la mini-série avec un numéro solide, mais qui finit sur un contexte très différent de ce qui est montré jusque-là ; surprenant. Ici, on voit essentiellement Bishop qui entraîne à la (très, très) dure quelques jeunes Mutants dans un "War College", pour préparer la défense forte de Krakoa. On a tous les poncifs de la formation brutale, avec Dani Moonstar qui vient essayer de calmer Bishop, Bishop qui doute et fait des cauchemars mais continue. Il y a la menace des Fenris qui rôde, mais Bishop demande à Tempo d'étirer le temps de la dernière journée de formation (car le Conseil Silencieux stoppe l'initiative suite aux plaintes). Sauf que la bagarre avec les Strucker gêne Tempo, et Bishop disparaît pour arriver
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dans ce qui semble être une autre réalité, où les X-Men sont afro-américains.
Etrange, oui. Le cliffhanger amène sur un Bishop perdu "ailleurs", alors que la mini-série vise à montrer en principe sa formation à la dure. Bon, la lecture est assez classique, les personnages sont écrits sans faute mais sans briller. Ca se lit, sans plus. Idem pour le graphisme de Sean Damien Hill, efficace mais sans jamais épater ou impressionner.
Sans le cliffhanger, je n'y reviendrais pas. Mais je suis un peu curieux.
Storm & The Brotherhood of Mutants #1 Moui, pas fou. Al Ewing suit l'événement Sins of Sinister, avec ici ses personnages de X-Men Red projetés dans les moments sombres qui suivent la mainmise de Sinistre sur une ligne temporelle. Là, nous sommes dix ans après le présent, et donc dix ans après la chute de Mars / Arakko. Une Storm "magneto-isée" continue de résister à Sinistre avec sa Brotherhood, et mène une croisade brutale contre Sinistre et son labo' pour l'empêcher de réutiliser les clones de Moira-X. Il y a trahison de Mystique, cependant, dans un grand plan de Destinée, qui échange avec
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le Sinistre chef d'Orchis.
Ca se lit, mais sans passion. Al Ewing continue quelques éléments de X-Men Red, mais je trouve pour une fois ses personnages un peu "faux", dans le sens où l'énervement et la fureur semblent être les seuls traits d'une Storm, par exemple. Ca se comprend, mais c'est un peu lourd et facile. Graphiquement, Paco Medina assure dans un style clair et correct ; solide, mais sans briller.
Un vrai bof ici, car il semble que Ewing soit peu inspiré par cet énième événement qui le coupe dans ses sagas, qu'il a d'ailleurs du mal à gérer en soi. Un gâchis de tous les côtés.
Captain America: Symbol of Truth #10 Bagarre, encore ! Mais ici fratricide. Un Falcon transformé et possédé est envoyé contre SamCap et Nomad, et ça tape sévère. Ca en vient aux réflexions en forme de coups bas, et Sam doit s'acharner pour stopper Falcon (qui finalement n'a pas dévoré ses proches, mais uniquement les chevaux ; snif, snif). White Wolf prend définitivement le pouvoir dans le pays, et Sam décide qu'il en a assez et envisage clairement de tuer l'ennemi pour ce qu'il a fait à Falcon. Bon, ça se lit agréablement mais ça se lit vite, et ça s'oublie un peu. Tochi Onyebuchi joue la montre et fait traîner en longueur, ça reste plaisant et prenant mais c'est très prévisible et lent. La bagarre est bonne, mais cela demeure déjà-vu et assez facile. RB Silva continue d'assurer graphiquement, avec de belles planches même si, parfois, il est un peu dur de suivre quelques cadrages.
Agréable en lisant, mais quand même trop décompressé.
Secret Invasion #4 Plutôt bien, mais je pense que la mini-série sera finalement une déception par son manque d'ampleur. Après la fin choquante du #3, où Maria Hill a tué froidement des Skrulls pourtant volontaires pour aider Iron Man qu'il a formés et coachés (une idée WTF a priori "réelle", ce qui n'a aucun sens pour Tony), la même Maria vient provoquer la Skrull prisonnière pour la narguer. Super. Iron Man vient demander des comptes, bagarre avec les dispositifs de protection de Maria, dont une armure (évidemment). La Skrull s'enfuit, Maria saute dans le vide pour la stopper mais ça se retourne contre elle. Bon, que dire ? D'un côté, Ryan North gère "bien" une Maria Hill définitivement terrible, froide mortelle. L'idée WTF des Skrulls alliés de Stark n'a pas de sens, mais cette Maria est correcte et cohérente. Mais, en même temps, on nous vend une Invasion Secrète qu'on ne voit que par le prisme de la seule Maria, qui croise vingt Skrulls à tout casser. C'est trop petit, trop "micro" et trop peu. Quel dommage, car fondamentalement la saga n'est pas mal, mais fonctionnerait mieux en tie-in d'une vraie intrigue Secret Invasion. Là, ça tombe à plat malgré de forts jolies planches d'un Francesco Mobili cependant moins à l'aise sur la bagarre.
C'est bientôt fini, ça reste prenant malgré des incohérences et surtout la future déception de son manque d'ampleur.
(allez, dernière critique avant les vacances, youhou !)
Mmmouais, pas grand chose de fameux en ce moment. Je me cramponne à Daredevil, mais même ça n'est pas aussi hypant que ça a pu l'être. Les nouveaux titres ne m'emballent pas plus que ça, en tout cas...
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Re: Lectures comics du moment Ven 10 Fév - 14:46
On est sur une p'tite fin de règne de quelques séries. Il faut attendre quelques relances, pour voir.
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Re: Lectures comics du moment Mer 15 Fév - 21:38
Avengers Forever #14 Bon, c'est plutôt bien fait, quand même. Encore une fois, ça ne "rattrape" pas toute la prestation de Jason Aaron sur la franchise, mais c'est plutôt bon, oui. Ici, on est sur la bagarre finale (encore) entre les gentils (les Avengers, les Prehistoric Avengers, les Avengers du Multivers) et les Dooms, menés par Supreme Doom (ou All-Doom, qu'importe). On suit l'ensemble via la voix-off d'un Steve malingre, dans la troupe des fantassins Captain America. Ce même Steve qui est digne d'un marteau de Thor, et a écrit une lettre en craignant de périr. Agamotto meurt, le Doom planète est détruit par le Star Panther et les Phénix (Logan Phénix et Echo Phénix), Tony / Ant-Man rencontre Tony / Iron Man (et c'est drôle), et le Steve malingre meurt dans les bras d'un Steve obèse (et c'est déchirant, comme le destinataire de sa lettre ; à savoir
Spoiler:
personne car il n'a jamais pu se lier à personne hormis ses dessins.)
Cet autre Steve s'empare du marteau, la bagarre continue mais, dans le sous-sol, les Mephistos sont défaits... alors que
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le Mephisto 616 prépare son véritable plan.
C'est bien, oui. Ca reste de la bagarre classique, un peu facile (Agamotto est bien faible, quand même), mais il y a quelques bons moments. Je pense notamment au sort du Steve malingre, qui prend quand même au coeur avec une bonne gestion de la voix-off. Le final est prévisible, mais ça donne envie de comprendre "enfin" l'idée de Mephisto. Bon, par contre, graphiquement, c'est pas fou : Jim Towe propose des planches passe-partout, solides mais qui ne brillent pas. Ca fait le job, à peine.
Une bonne bagarre avec quelques fulgurances. Belle bagarre, oui.
Captain Marvel #46 Efficace. Kelly Thompson amène doucement son crossover officieux Carol (& Friends) / X-Men vers la fin, avec un numéro qui guide les personnages là où il le faut. Une Carol troublée que Binaire subisse ce qu'elle a vécu la retrouve, torturée mais vivante, après quelques échanges avec Kwannon et Spider-Woman. Un Gambit inquiet retrouve Rogue, et Lorna protège les autres d'Hazmat qui libère ses pouvoirs contre les Broods, protégée par X-23. Ca fait le job. Kelly Thompson propose un bon épisode, avec quelques bons dialogues mais ça reste des avancées classiques, de points A vers des points B. C'est bien fléché, c'est prévisible mais je reste accroché par l'ensemble. Graphiquement, Javier Pina arrive et ça fonctionne bien, avec des traits ronds et des héros, surtout héroïnes, bien croqués. C'est pro' et fort joli.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 16 Fév - 7:52
X-Men #19 Pas mal. Mais... c'est toujours pas mal, en fait, sans jamais pleinement briller. Ici, on suit un peu le pari fou de Forge, avec Monet, d'aller dans une porte de Krakoa qui donne sur Knowhere, perdu dans un trou noir. Où ils voient des cadavres d'eux-mêmes dans un paradoxe temporel. En parallèle, les X-Men vont chercher Corsaire infecté par les Broods. Certains bloquent l'ennemi, d'autres cherchent Broo, alors que X-23 (âgée), Synch et Cyclope récupèrent et sauvent Corsaire. Ca se lit bien. Le passage sur Forge est cool pour la SF, alors que Scott est un peu "trop" gnangnan avec son père. Le duo X-23/Synch est bien, Firestar/Iceman aussi mais... bon, ça n'est pas emballant non plus. Ca se lit sans déplaisir, mais sans passion. Stefano Caselli arrive ici en l'absence de X-Men Red, il assure sans forcer. Solide et efficace.
Pas mal, mais assez passe-partout.
Nightcrawlers #1 Bien mais un peu lourd. Toujours dix ans après la prise de contrôle d'Essex, on voit qu'il a une Legion of the Night, des clones hybrides entre Nightcrawler et d'autres surhumains ou mutants. Le Banshee possédé par Vox Ignis parvient à en libérer certains, qu'il amène à Mother Righteous, que l'on voit derrière les événements de la série Legion of X. On découvre, quand elle arrive à une rencontre entre le Essex d'Orchis et le Essex Captain Stasis, qu'elle est aussi une forme dérivée d'Essex, mais veut s'en libérer. Elle tue Stasis, tente d'envahir le labo' d'Essex mais son Wallcrawler échoue. Elle envoie ses sbires récupérer des artefacts magiques pour avancer. Bon, sur le papier, c'est plutôt fun et emballant mais... non. Simon Spurrier ne parvient pas à m'emporter dans sa saga, malgré les idées funs de plusieurs Nightcrawlers. La faute à une approche lourde, en fait, basée sur cette Mother Righteous grandiloquente et chiante dans son délire religieux et extrémiste. Le passage sur un Kurt désormais animalisé et pitoyable pique un peu, aussi. Graphiquement, Paco Medina assure dans son style solide et efficace, mais sans âme et sans folie. Un ouvrage pro', sans plus.
De bonnes idées mais une approche qui alourdit l'ensemble. Dommage.
Fantastic Four #4 Bon, la révélation sur la raison de la scission entre les Fantastiques, et le rejet des gens envers eux, est là... et ça fonctionne plutôt bien ! Ryan North passe ça en flashback alors que son intrigue principale vise à libérer Alicia et Ben de parasites qui les bloquent et leur font revivre ces moments difficiles. Reed, Sue et Johnny s'allient pour une solution facile - mais l'intérêt est clairement en flashback. On voit ainsi que, cinq mois plus tôt, l'armée d'Annihilus envahit New York sans que les Fantastiques arrivent à les stopper. Reed déclenche un dispositif expérimental, pour "déplacer" temporellement les insectes un an dans le passé (sans l'élément qui permet de se lier à la Terre qui bouge ; les insectes arrivent ainsi dans l'espace, sans planète pour les accueillir). Mais, pour cela, il déplace aussi le Baxter Building et les éléments environnants... qui doivent revenir un an dans le futur. Avec, dedans, des gens normaux... mais aussi les enfants ! D'où la rupture entre le groupe, même s'ils se remettent ensemble quand ils comprennent que Reed en est déchiré aussi. C'est bien. Ryan North m'a surpris avec un début troublant pour sa série, et je continue de penser que ce n'était pas la meilleure façon de la lancer. Mais la raison de cette rupture, si elle est générique avec la Zone Négative et l'erreur de Reed, est bien écrite avec des belles réactions humaines aux événements. C'est fin, pertinent et bien fait. Avec un Iban Coello en très, très grande forme, qui propose des planches super dynamiques, notamment les effets de coups donnés par Ben. C'est en outre fort joli et agréable.
Une bonne révélation, malgré un classicisme certain. Pas sûr que le volume reste dans les annales, mais les personnages sont bien écrits.
Invincible Iron Man #3 Moui, moui, moui. Gerry Duggan avance doucement sa saga, ici en présentant Zhong Wei, "conscience" de Tony dans son conseil d'administration, créé rétrospectivement et tué dans le précédent numéro. On voit qu'ils se sont connus durant Armor Wars, et si le récit est efficace, cela reste un retcon assez lourd. On aurait pu revoir d'autres personnages de runs passés à cette place. On enchaîne avec la découverte du double de Tony, enfermé dans Stark Industries et piloté à distance. Tony sait qui est derrière tout ça, la future couverture l'indique :
Spoiler:
Fei Long, le super-humain ennemi des mutants.
Bon, ça se lit mais j'adhère peu à l'ensemble. On a moins de Tony dépressif, ici, mais Gerry Duggan me lasse avec ce nouveau perso' si important mais méconnu jusque-là. Le scénariste passe aussi à côté du duo avec War Machine, trop générique ici. La bagarre avec le double est sympa', mais trop rapide. Juan Frigeri commence à tirer la langue, avec une prestation efficace mais moins réussie, moins fine qu'avant. Déjà.
Je reste peu convaincu. Pas sûr que je continue longtemps.
Wasp #2 Très bien. Fort différemment de la mini-série Ant-Man, Al Ewing plonge dans l'univers Wasp en faisant une analyse fine et discrète de la psychologie des personnages. On voit ainsi que Nadia et Jan interrogent Whirlwind, l'auteur ressuscite alors l'organisation WHISPER pour en faire une structure secrète et ultra dangereuse, basée sur les guêpes. Janet comprend vite le lien avec la créature du Kosmos qui a tué son père grâce à l'énergie retrouvée, l'enquête se lance, elles sont confrontées par des robotes contrôlées par Fantasma puis sont soumises à l'ennemi... et disparaissent quand il les fixe. C'est très bien, oui. Al Ewing propose un récit fondamentalement plus lent, même si cela reste très dynamique, avec une voix-off posée et très pertinente de Janet. Nadia semble en retrait mais incarne le meilleur pour Jan, qui veut en être digne. C'est très fin, le jeu sur la continuité est top et l'ensemble se révèle très prenant et émouvant. Graphiquement, Kasia Nie assure dans un style classique et efficace, très joli et maîtrisé.
Une mini-série moins bondissante mais très intense.
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J'aime beaucoup Sinistre, mais je trouve que c'est « trop », en fait. Comme souvent ces temps-ci avec Marvel, j'ai l'impression qu'ils sont constamment dans l'excès, dans la volonté d'en mettre plein les yeux, au point que c'en soit écœurant. En tentant de retrouver un « effet choc », ça en devient absurde. Je pense au run Avengers d'Aaron, mais aussi à Spider-Man (en particulier avec tout ce qu'a subi le personnage de Ben), à tout ce qui se passe avec Venom dans sa propre série... Même le délire de faire d'Iron Man un dieu dans sa série précédente, à quoi est-ce que ça menait ?
Je n'ai rien contre le fait de développer et faire évoluer des concepts, mais pas si c'est juste pour surprendre sans savoir où ça va ensuite. Et j'ai l'impression qu'on a beaucoup de ça, que trop de choses sont lancées sans savoir (ou si peu) comment ça va finir et ce qui va en résulter. Je ne dis pas qu'il faut faire des plans sur plusieurs années non plus (quoique), mais un peu plus de planification ne ferait pas de mal, ça éviterait de lancer des trucs au pif pour les voir aller dans le mur.
Dans ce cas précis, l'idée de base n'est pas mauvaise, mais ça aurait dû être expédié plus vite, pas faire l'objet d'un arc entier avec son lot de mini-séries et autres. Surtout si c'est pour balayer le tout d'un revers de main ensuite parce que « c'était une réalité provisoire créée par Moïra » - et donc que tout ça n'a au final rien apporté. On va avoir une douzaine de volumes sur un arc « qui ne compte pas » et va à priori n'avoir que peu de conséquences durables (si ça en a tout court) ; du meublage, en somme. Ce n'est pas nouveau, je trouve que les X-Men et tout ce qui tourne autour manquent de direction depuis un moment et d'autant plus depuis le départ d'Hickman (même si ce n'était déjà plus au beau fixe auparavant), et ça ne fait que me le confirmer.
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« The only thing worse than being blind is having sight and no vision. »
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Re: Lectures comics du moment Sam 18 Fév - 21:14
Ah, je ne suis pas d'accord avec tout.
Oui, clairement, Marvel tire sur la corde de la moindre idée qui peut aboutir à un event, ou un crossover. Même le sympathique A.X.E.: Judgment Day n'est, au final, qu'un story-arc très étiré de la série Eternals. Rien ne justifiait en soi d'en faire un si gros event. C'était bien, mais ça n'a pas vendu tant que ça. En ce sens, A.X.E. mais aussi ce Sins of Sinister (qui me semble aussi trop étendu, tant Al Ewing et Simon Spurrier semblent peu inspirés dans leurs tie-ins qui bloquent leurs séries) sont des héritiers de Fear Itself, prévu de base comme seul crossover entre Thor et Captain America, et étendu en méga event mal fichu. Marvel était un moment revenu sur ça, quand ça ne prenait plus. On peut l'espérer ici.
Par contre, pour Tony devenant un dieu dans sa série, ça ne me choque pas car c'est resté dans la série. Ca prouve, à mon sens, que c'était le seul projet de l'auteur, à qui on n'a pas imposé d'event ou de tie-in. Bon, ce n'était pas de grande qualité ; mais c'était son projet, et ça correspondait à la saga Korvac.
Pour Ben Reilly, je pense que Marvel en est au même stade que DC avec Wally West pendant un temps : ils ont cédé en faisant revenir un favori des fans, mais ne savent pas quoi en faire car il fait doublon avec le perso' en place. DC a assumé de mettre Barry en pause, pour ramener Wally en avant ; et c'est top. Mais je ne sais pas ce que ça va donner.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 23 Fév - 9:40
Betsy Braddock: Captain Britain #1 C'est pratique : ça fait des mois que j'ai lâché la proposition Excalibur de Tini Howard, je reviens par curiosité dans cette suite... et rien n'a changé. Rien. N'a. Changé. Hormis la spécificité du couple Betsy / Rachel (très artificiellement animé ici), il n'y a rien de neuf. Je retrouve les mêmes éléments, les mêmes intrigues qu'avant. Betsy est contestée dans son titre de Captain Britain par les Britanniques, des Variantes l'appellent à l'aide via son Corps, Brian l'aide en jugeant un peu, Jamie fait n'importe quoi, et Morgan LeFay manipule dans l'ombre contre elle. Toujours la même chose. Pratique, hein, pour ne pas se sentir dépaysé, mais surtout pour confirmer mon départ. Les défauts de Tini Howard demeurent et rendent l'ensemble lourd à lire, alors que le graphisme de Vasco Georgiev est moyen mais se laisse lire.
Un retour régulier aux mêmes choses, c'est lassant et toujours aussi faible.
Immoral X-Men #1 Bon, ça commence à me fatiguer déjà, Sins of Sinister. Même cet épisode par Kieron Gillen me lasse, car la corde est déjà trop tirée. Ici, nous sommes encore dix ans après la prise de contrôle du monde par Sinistre, et les membres du Conseil Silencieux Sinistréisés. Son labo' secret avec les Moiras a été volé par Storm, et Sinistre sent que ses sbires se retournent contre lui, ou veulent leur autonomie. Il tente de les tuer en commençant par Emma Frost, mais elle se défend puis lance une chasse pour le retrouver. Elle le fait elle-même, et accepte sa soumission quand il propose de surarmer les Mutants avec ses manipulations génétiques, pour conquérir l'Univers. C'est lourd, en fait. C'est toujours sympa' de lire Sinistre en roue libre, mais ce n'est que ça et c'est lassant. La discussion entre Essex et un double est bonne, mais sa soumission à Emma Sinistréisée est ennuyeuse tellement ça ne va nulle part, et ça ne va pas tout court. Et bon, un Sinistre ainsi vaincu, c'est pas top-top quand même. Paco Medina assure aux dessins dans son style, mais jamais brillant.
Lourd et déjà lassant. Super.
Punisher War Journal: Base #1 Moui, moui, moui. Torunn Gronbekk propose un nouvel (et énième) one-shot accompagnant la maxi-série de Jason Aaron. Et s'il y a eu des bonnes choses, elles restent une redite de la saga principale, en plus d'être gênées par des éléments bien lourds autour. Ici, l'on voit les "débuts" du journal de Frank Castle qui, avant d'être un fameux War Journal, a été un journal demandé dans le cadre de la thérapie de couple avec Maria. On revoit le quotidien difficile des Castle après le retour de la guerre, les troubles d'un Frank paumé et mutique, qui cependant va découvrir par curiosité que ses voisins sont des criminels. Et pas n'importe qui, car on voit
Spoiler:
Ma Gnucci et le Russe
avant qu'il libère des otages torturés pour pousser des témoins proches à ne pas aller devant le juge. Il agit, même si ça lui coûte aux yeux de Maria. Bon, ça se lit hein, mais c'est lourd. Lourd en parallèle de la saga principale, car c'est une redite des flashbacks de Jason Aaron qui disaient tout ce qu'il fallait sur les difficultés quotidiennes des Castle. Lourd car on le voit jouer au justicier avant la mort des siens. Lourd car les clins d'oeil sont trop appuyés et c'est désagréable. Ca se lit, mais ça n'apporte rien et même le graphisme de Djibril Morissette-Phan ne relève pas l'ensemble. Là aussi, ça fonctionne mais sans briller, et sans marquer réellement.
Pas désagréable, mais lourd et "inutile" en soi.
Savage Avengers #10 C'est bien, ça finit bien et l'ensemble était quand même bien, en fait. David Pepose achève sa saga et sa série avec efficacité, en rangeant les jouets et en livrant une prestation très correcte, autant ici que sur l'ensemble du titre. Les Savage Avengers sont ressuscités en 2099 et affrontent Ultron, pour l'empêcher d'étendre son empire Deathlok dans le passé via le gant temporel de Doom 2099. Grosse bagarre contre l'armée Deathlok, et le Punisher 2099 Deathlokisé aussi. Doom 2099 provoque Punisher 2099 pour le libérer de l'influence, alors que Elektra libère les prisonniers d'Ultron (dont Ravage, youhou) pour mener les Savage Avengers 2099 (évidemment). Ultron est bloqué et gêné par Black Knight, qui l'isole de ses sbires informatiquement, et Miles/Deathlok récupère son bras dans le passé pour anéantir cette ligne temporelle. Le Gardien lui rend sa vie d'avant Deathlok en remerciements, et les Savage Avengers reviennent au présent, hésitant à se disperser... mais continuant une dernière fois pour stopper Fin Fang Foom ! C'est bien, oui. C'est bien parce que c'est bien mené, c'est rempli de rebondissements, ça cherche à évoquer chaque personnage (chacun a son moment, chacun a sa façon de briller, et c'est quand même très agréable et cool). Ca veut aussi amuser et s'amuser, avec des clins d'oeil comme les personnages 2099. Surtout, ça ne cherche pas à en faire trop, ou à être autre chose qu'une bonne saga d'action, qui joue avec la continuité et lance une intrigue capillotractée mais qui fonctionne quand même. La fin ouverte est sympathique, et l'ensemble reste une vraie bonne prestation d'un David Pepose qui a bien compris ses personnages, les utilise bien et les sert bien. Le tout dans une histoire globale dynamique, qui fonctionne. En parallèle, Carlos Magno livre de bonnes planches, avec un encrage gras un peu lourd mais qui est pertinent dans ce futur sombre. Sa prestation globale a été de bonne qualité.
Une bonne fin pour une vraie bonne série.
Concernant Black Knight, il brille ici en stoppant Ultron, grâce à ses connaissances scientifiques. David Pepose l'a très bien défini dans ses petites cases de présentation de chaque personnage : Crusader of sword and science. Le scénariste utilise très bien l'aspect scientifique de Dane, il n'oublie pas ses échecs mais le montre déterminé à bien agir, à dépasser la malédiction de l'Epée d'Ebène et à trouver la rédemption et l'héroïsme. Je ressors très content de son utilisation ici et je dois admettre que, si j'apprécie la mini-série Black Knight: Curse of the Ebony Blade, et beaucoup d'apports de Simon Spurrier, je trouve que David Pepose est celui qui écrit "le mieux" Dane Whitman ces dernières années. Il lui fait perdre son côté "délirant" et trop paumé, pour en reste à "juste" un héros un peu perdu, ayant trop flirté avec l'ombre, mais qui s'accroche pour avancer et bien mettre en avant ses compétences. C'est mieux, c'est bien et je suis très content d'avoir lu ça !
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Jeu 23 Fév - 14:23
Strange Academy Finals #4 Le grand final approche, et Skottie Young le prépare classiquement mais efficacement. D'un côté, les élèves de la Strange Academy se préparent à aider la Nouvelle-Orléans car une terrible tornade approche. Ils se lancent, forment des barrages, accompagnent les gens dans un ensemble chou et prenant. De l'autre, Emily prépare son attaque avec son allié Dormammu, mais voit Iric la lâcher face à ça. Dessy et lui s'affrontent, il la blesse puis part. Il obtient difficilement le pardon d'Alvi, mais Doyle fait preuve de grand coeur avant d'apprendre le lien entre son ex et son père. Bon, clairement, il n'y a pas grand-chose de neuf ici. Skottie Young réunit les éléments, range les jouets avant le grand final. Du très classique, mais du très efficace finalement, bien que le début soit une parenthèse longue où Shaylee s'excuse auprès de Magik pour son retard. Les retrouvailles entre frères sont très bien faites, l'échange Iric / Doyle aussi. C'est simple, sobre mais efficace. Humberto Ramos continue de livrer une grande et belle prestation, superbe à suivre.
Classique mais prenant. Je crains le final.
She-Hulk #10 Quel petit bijou de caractérisation et de soap-opera. Rainbow Rowell met de côté l'intrigue de la scientifique qui s'est enfuie avec le sang de Jen, pour se concentrer sur l'apparent sacrifice de Jack-of-Hearts. Celui-ci se réveille devant une Jen éplorée - mais s'enfuie, et file ! Les jours passent, Jen tente de le retrouver, en vain. Elle mène sa vie tristement, gagne le procès contre Doombot (toujours drôle, lui) mais refuse une proposition de fête par Mallory et s'abime dans la déprime. Patsy Walker vient débriefer et la réconforter, pour comprendre que Jen tient tant à Jack car il est le seul à l'avoir acceptée comme Jen et Miss Hulk. Et, finalement, Jack revient en costume, après avoir libéré son énergie. Ils ne peuvent cependant pas se toucher, il ne sait plus ce qu'il en est mais Jen veut lui faire à manger. Jack pense qu'elle mérite mieux que ça, mais elle préfère être seule juge. C'est beau. Je comprends amplement que l'on puisse ne pas apprécier ou adhérer, car je vois ici une sorte de bluette, d'histoire romantique alternant entre le touchant et le drame, comme l'on peut voir à la TV l'après-midi. Mais moi... j'aime bien. C'est mon côté sentimental, mais je trouve que Rainbow Rowell gère très bien l'ensemble, avec des personnages touchants, humains, qui galèrent et peinent et ne savent pas ce qu'ils veulent ou ce qu'ils méritent. C'est juste mignon, et très humain, et j'adhère énormément. Takeshi Miyazawa illustre l'ensemble dans un style sans grande folie, mais ça fait le job.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 2 Mar - 11:00
Captain America: Sentinel of Liberty #10 Bien mais un peu maladroit. Jackson Lanzing & Colin Kelly confrontent les nouveaux Invaders au MODOC, l'agresseur psychique. Chacun revit un moment très dur et violent, mais Peggy Carter ne se laisse pas faire et annonce surtout que Destroyer ne cèdera pas. Et, en effet, le vieux guerrier repousse l'agression psychique grâce à ses valeurs, libère les copains et les ramène dans le vrai monde. Sauf que, dehors, The Power permet à MODOC de switcher pour redevenir MODOK... qui tire immédiatement sur
Spoiler:
Destroyer et semble le tuer !
C'est bien, oui, mais il y a des maladresses dans la narration. Les premières pages de confrontation sont assez lourdes à chaque fois, avec des répétitions qui lassent. La sublimation de Destroyer est cool, notamment parce que Carmen Carnero livre de belles double-pages, même si le début de l'épisode est un peu survolé. Le final est prenant, et Cap' est presque secondaire ici, ce qui n'est pas forcément un mal sur quelques chapitres. Mais ça reste un peu maladroit sur la façon de raconter.
Bien mais quand même un peu flou.
Rogue & Gambit #1 Bouh, la déception. Stephanie Phillips revient sur le couple Rogue & Gambit, très bien animé par Kelly Thompson dans un autre volume du même nom et la série Mr. & Mrs. X ; et c'était très bien ! Mais ce n'est pas le cas ici. Ici, la scénariste se perd et me perd dans une intrigue bateau, où Destinée vient exiger que Rogue cherche Manifold, le téléporteur, "parce que" il va être utile. Manifold refuse, mais accepte que Rogue et Gambit l'aident à remonter la piste de super-vilains enlevés, a priori pour être revendus à des ennemis, comme ici Deathstrike transmise au Ministre britannique ennemi de Betsy. Et, dans tout ça, Gambit est un neuneu bourré et concon, qui fait d'la merde... C'est très moyen, oui. En fait, je ne retiens que les dessins de Carlos Gomez, très réussis sur Manifold et Rogue, mais qui correspondent plus à du Paco Medina sur Gambit. Ce n'est pas une insulte, mais c'est plus moyen. Le scénario lui-même est assez naze et lourd. Je ne suis pas sûr de poursuivre.
Grosse déception.
I Am Iron Man #1 C'est... surprenant. Murewa Ayodele propose un scénario étrange, sur plusieurs époques, où une voyageuse temporelle qui créé des constructions géantes grâce à sa basse (?) "harcèle" Iron Man sur plusieurs périodes. Parce que, dans le futur, des éruptions solaires vont menacer New York, Stark va transférer les gens dans une micro-dimension, et il ne pourra pas en ramener sa famille, ce qui va l'anéantir et l'empêchera d'être à la hauteur face à un certain événement. C'est surprenant, oui. Il y a énormément d'action, assez basique. L'ennemie est une proposition bien mystérieuse, et on ne voit quasi rien de Tony, quelle que soit l'époque. Ca se lit, ça donne un peu envie d'en voir plus, et les dessins de Dotun Akande sont un peu figés et froids, mais pas désagréables. Mais... surprenant, oui. Très.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 9 Mar - 14:45
Amazing Spider-Man #21 C'est sinistre. J'ai repris ici, après avoir tenté le début puis essayé et lâché le crossover déprimant avec les X-Men, et... ouais, c'est sinistre. J'ai survolé. On comprend que de vieux ennemis oubliés sont à l'origine du schisme entre Peter et MJ, et l'isolement de Parker ensuite. Et... bon, John Romita Jr est usé, ça reste solide dans les bagarres et intense, mais le reste fait mal au coeur. Mais c'est surtout le scénario qui me gêne. C'est sinistre. C'est sombre, froid ; pas "sympa", pas agréable à suivre. C'est sinistre, et triste.
Ca fout l'bourdon, ce truc. Je n'y reviendrais vraiment pas.
Avengrs #66 C'est un peu con-con dans le délire, mais c'est quand même fun. Jason Aaron continue d'avancer vers son grand final, et fait littéralement feu de tout bois. "Notre" Mephisto, le 616, laisse Kid Thanos récupérer les corps de Ghost Goblin, King Killmonger et le Black Skull vaincu pour ses expériences. Mephisto est pris à parti par ce qu'il reste du Council of Red, où ses Variants veulent le tuer pour ses mensonges. Il les bat, il les tue, il assume les avoir fait mourir pour faire "craquer" le sol de la dimension God Quarry, afin de libérer ce qu'il y a en dessous. Il absorbe les Mephistos morts pour devenir géant, puis va anéantir l'Héliporteur du Carol Corps, bien agressé déjà par les Dooms, comme les Steves qui prennent cher. Doom Supreme maltraite l'Avenger Prime, le Super-Loki, mais de l'aide arrive ! Ka-Zar, disparu dans Avengers #50, arrive avec... le Pouvoir Cosmique et son maître, car il est le héraut de Galactus ! Idéal pour la Doom Planet... Gorilla-Man arrive aussi, avec son pote Ursa Major, en... pilotant l'Avenger Mountain, désormais Deathlok-isé pour détruire les Dooms. Les petites-filles de Thor chopent des Mjolnirs, et tous hurlent un bon vieux AVENGERS ASSEMBLE. Ca va castagner. C'est bien, ouais. Clairement, Jason Aaron s'amuse et m'amuse dans son délire final. Je reste gêné de faire de Mephisto le grand méchant (ça ne "colle" pas à l'image que j'ai de lui), et partagé par Doom (ce n'est pas un vilain des Avengers, au fond), mais ça rend bien. C'est une très grosse bagarre bien menée, avec de l'épique et des moments WTF. On en a ici deux, avec Galactus (énorme) et l'Avenger-Deathlok Mountain. Le retour de Gorilla-Man et Ursa Major fait plaisir. C'est fun, bourrin mais j'aime bien. Javier Garron tire un peu la langue, quelques panels sont moins réussis, mais ça reste solide à défaut d'être joli.
Délirant, bourrin, fun ; cool !
Fantastic Four #5 C'est sympa'. Ryan North semble vouloir animer une série "pépère", où il prend le temps d'amener doucement ses personnages en avant, par des petites oppositions "longues" dans l'épisode, mais efficaces. C'est sympa', oui. Ici, après la révélation sur la raison de la dissolution initiale du groupe et la haine des gens envers eux, les Fantastiques décident d'aller chez Tante Petunia. Mais... ils sont gênés dans leur voyage, car Nicholas Scratch et les Sept de Salem s'en prennent à eux. Les Fantastiques gèrent, mais ils découvrent qu'ils ont été "décalés" au niveau moléculaire par un sortilège lié à la Dimension Noire ; ils ne peuvent plus manger ou boire ce qui vient de leur monde, ils sont décalés. Reed les emmène dans la Dimension Noire, parvient à les "recadrer" pendant la bagarre, et ils reviennent pour repartir chez Petunia. Sympa', oui. Un p'tit épisode agréable, avec des vilains drôles à retrouver, un problème scientifique sur lequel Reed ET Sue dissertent, une solution originale, et des personnages qui échangent bien entre eux. Sympa', comme les dessins d'Ivan Fiorelli, très proche dans le style d'Iban Coello, pour des planches claires et lisibles.
Sympa'. Ca ne marquera pas, mais ça se lit bien.
Moon Knight #21 Jed McKay continue d'avancer tout doucement ses intrigues, avec des épisodes décompressés... mais très agréables à suivre, pour l'ambiance. Ici, la vampire Reese fait une sortie en boîte avec Soldier, récent vampire, pour se détendre. Ils sont guidés par Jake, qui les fait rentrer là où il veut, et les rassure sur le fait que lui et "les gars" gèrent la menace qui s'en est prise aux anciens alliés de Moon Knight. Sauf que, dans la boîte, un super-vilain inconnu lance une attaque sonique qui pousse les gens à s'entretuer, hormis les vampires dont l'ouïe est différente. Moon Knight aide, Reese utilise l'entraînement donné par Blade pour stopper l'ennemi mais elle est blessée. La menace de Zodiac rôde, mais ils sentent qu'une attaque sur le son, après déjà les sbires du précédent guidés par des appels téléphoniques, approche... C'est bien, oui. J'apprécie cette parenthèse sur Reese, sympathique personnage, avec toujours Soldier qui rôde. C'est cool de voir un peu Jake, et j'aime ce mystère sur le son. Jed McKay gère bien l'ensemble, mais c'est encore une fois Alessandro Capuccio qui livre une prestation superbe, qui me plaît énormément dans son atmosphère lourde, ésotérique et intense.
Très décompressé, mais j'aime ce que je lis ici.
Nightcrawlers #2 Je suis partagé, et c'est désagréable. D'un côté, je reste soûlé par cette saga Sins of Sinister, dont la grandiloquence me fatigue. Ici, je suis usé par la multiplication des Nightcrawlers, fusionnés avec tout et n'importe quoi ; mais aussi par Mother Righteous, personnage que je n'apprécie pas et qui me lasse par son dirigisme. Mais de l'autre... de l'autre, je dois admettre 1/ m'être un peu amusé dans les premières pages, où l'on apprend comment les Mutants Sinistralisés s'en prennent à Asgard ou d'autres formes magiques 2/ être très touché par la Nightcrawler-X23, première à avoir pu enfanter (car les autres sont stérilisés mais son ADN a guéri cela), mais dont l'enfant est tué par Mother Righteous pour nourrir le dogme de sa religion pour pousser ses sbires à chercher le labo' secret de Sinistre. Alors oui, je suis partagé. On passe ici en avant dans le futur, 90 ans après le début de Sins of Sinister. Il y a du bon, du mauvais... Simon Spurrier ne me convainc pas vraiment, mais il y a une fulgurance qui me touche. Graphiquement, Andrea Di Vito a un style clair et classique que j'apprécie énormément. Je suis très content de le revoir.
L'événement me gave, la série ne m'emballe pas, mais il y a une fulgurance qui me touche.
X-23: Deadly Regenesis #1 La mode semble être aux flashbacks, dans les mini-séries Marvel, entre celles thématisées (Maestro, New F.F., Spider-Man Black...) ou les retours à des périodes passées. Il y a un petit volume de X-Treme X-Men chez les Mutants, sympathique mais vain donc j'ai arrêté, et cette saga. Où, à l'époque Utopia, X-23 tente de trouver sa place, agit héroïquement mais est identifiée par de vieux ennemis, comme Kimura qui l'a formée et maltraitée dans l'enfance. Kimura envoie un autre "élève", qui en veut personnellement à Laura et semble réussir à bloquer ses pouvoirs. Bon. Ca se lit, sans plus. Erica Schultz écrit une bonne voix-off à Laura, et Edgar Salazar propose des planches efficaces et fluides... mais ça n'a pas grand intérêt.
Ca a déjà été fait, et mieux. Sans moi pour la suite.
X-Men #20 C'est bien sympa', ça. Déjà, Gerry Duggan me fait plaisir en évoquant la saga Brood parallèle chez Captain Marvel, et en revenant sur les acquis sur Broo. Alors que l'essentiel de l'équipe repousse durement les Broods, car Cyclope est fâché que Corsaire ait failli y passer et il veut se les faire, avec ici un Iceberg bien badass et cool, où l'on retrouve des pouvoirs très étendus, Jean et Magik vont voir Broo sur Arakko/Mars. Et on apprend que si Broo contrôle les Broods, ce... n'est pas le cas quand il dort ! Car
Spoiler:
Nightmare, vu dans le #4 de cette série,
se venge en récupérant les Broods durant le sommeil de Broo, et engage des rêves de conquête pour eux, afin que l'Univers entier sache que les Mutants lancent les Broods sur eux ! Et, sur Krakoa, Sage est interpellée par l'arrivée d'une Mutante, qui fait une demande spéciale : Typhoid Mary souhaite en effet que son mariage donne par procuration la nationalité krakoanne à... Wilson Fisk, effectivement son mari et recherché dans le monde entier ! Oh, et en parallèle, Forge semble ramener Knowhere de son trou noir. C'est bien, oui. Bon, je tique sur la grosse violence des X-Men envers les Broods, mais l'on peut "comprendre" la rage de Cyclope. Le passage sur Bobby est cool, mais c'est bien le passage sur Broo qui est bon, avec un beau retour d'adversaire et un bon plan vicieux. Mais, surtout, c'est bien la fin qui surprend, mais qui est une fichue bonne idée cocasse ! C'est bien fun, mais c'est surtout bien intelligent et je suis curieux de la suite. Graphiquement, Stefano Caselli assure, dans son style et j'aime bien. Solide et propre.
Une série qui a peu de bas, parfois des hauts ; là, c'en est un, et c'est assez fun.
Scarlet Witch #3 Roh, c'est vraiment bien, ça. Troisième épisode, troisième réussite pour Steve Orlando (mais que se passe-t-il, toi qui m'a toujours déçu jusque-là ?) et Sara Pichelli (mais que se passe-t-il, toi qui semblait ne plus savoir dessiner ?). Quel plaisir ! Ici, Wanda retrouve Polaris, qu'elle considère comme sa soeur adoptive. Elles sont cependant interrompues par l'ouverture de The Last Door, qui les emmène en Sub-Atomica, où une jeune fille veut lutter contre des envahisseurs en retrouvant une épée sacrée. Elles l'aident, mais l'épée est absente de son lieu d'enfermement. Wanda et Polaris en créent une, aident à repousser les envahisseurs d'une ville, puis laissent la jeune fille mener la révolte sur son monde entier. Wanda et Polaris se séparent, proches, mais Wanda découvre son magasin en flammes... car une barbare veut faire payer Darcy pour ses crimes ! C'est bien, oui. Au-delà du léger bémol d'un petit manque d'explications sur le lien Wanda / Polaris, et une Lorna drôle car sarcastique mais un peu en retrait, tout est bien... et beau ! Orlando laisse Pichelli livrer de superbes planches, des illustrations de pleines pages pour ce qui est essentiellement un récit visuel avec quelques explications en voix-off. C'est beau, c'est fluide, c'est envoûtant, c'est prenant et c'est vraiment top.
Quel beau petit plaisir. La formule est top, Wanda est bien servie sans jamais oublier ses failles et erreurs passées. Pourvu que ça dure !
Silver Surfer: Ghost Light #2 Pas mal, pas mal. Après un premier épisode agréable mais quand même décompressé, on rentre dans le coeur du sujet. L'entité est bien Al, qui explique avoir été en fait "happé" par l'Etranger, mené sur Labworld où il a été torturé des années. Il bénéficie de nano-machines qui lui donnent des pouvoirs. Le Surfeur explique à sa famille la situation, alors que l'Etranger, qui semble perdre toute contenance psychologique, envoie des sbires pour récupérer Al ; en vain. Mais la nièce et le neveu d'Al sont habités par une étrange énergie... C'est pas mal, oui. Je reste très surpris par cette idée de revenir sur un personnage d'un épisode unique d'une série de très, très grande qualité, mais un peu "oubliée" maintenant. Le projet surprend, oui, mais l'ensemble est bien fait, et ça fonctionne bien. John Jennings rééquilibre son ensemble, se lance dans plus de bagarre, et ça se lit bien. Graphiquement, Valentine de Landro propose de belles planches, avec une atmosphère qui rappelle Jorge Fornes.
On est d'accord sur le Spider-Man : ça craint. (Et en plus c'est moche.)
Avengers, j'y arrive plus, c'est vraiment trop con pour moi. C'est vraiment de la surenchère au point que je ne trouve plus ça attrayant tant on en perd toute mesure, en fait ; c'est ce genre « d'excès » qui a fait les grandes heures de Marvel plus d'une fois, j'suis d'accord, mais là je sature.
Pour Nightcrawlers, comme toi j'y trouve quelques qualités, mais dans l'ensemble... Mouais.
J'ai survolé le début de la nouvelle série X-23, et ça me donne juste l'impression qu'on l'a « séparée » de la vieille Laura juste pour revenir en arrière. Tout ce qu'on voit, tout ce qui se passe dans la tête de Laura, c'est des choses qu'elle a déjà fait dans ses séries précédentes (notamment quand Logan était mort et qu'elle vivait en coloc' avec Gaby), sans doute en mieux, donc si ça continue dans cette voie, je vais sans doute pas chercher plus loin.
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Re: Lectures comics du moment Ven 10 Mar - 9:03
Spider-Man a écrit:
Avengers, j'y arrive plus, c'est vraiment trop con pour moi. C'est vraiment de la surenchère au point que je ne trouve plus ça attrayant tant on en perd toute mesure, en fait ; c'est ce genre « d'excès » qui a fait les grandes heures de Marvel plus d'une fois, j'suis d'accord, mais là je sature.
J'entends, mais ce sont ces excès qui m'amusent ici, après un run qui m'est passé à côté. Et, objectivement, appeler Galactus pour stopper une planète Doom, c'est cool et pas con !
Spider-Man a écrit:
Pour Nightcrawlers, comme toi j'y trouve quelques qualités, mais dans l'ensemble... Mouais.
Tu as lu les autres ?
Spider-Man a écrit:
J'ai survolé le début de la nouvelle série X-23, et ça me donne juste l'impression qu'on l'a « séparée » de la vieille Laura juste pour revenir en arrière. Tout ce qu'on voit, tout ce qui se passe dans la tête de Laura, c'est des choses qu'elle a déjà fait dans ses séries précédentes (notamment quand Logan était mort et qu'elle vivait en coloc' avec Gaby), sans doute en mieux, donc si ça continue dans cette voie, je vais sans doute pas chercher plus loin.
En fait, on est vraiment en arrière : ce n'est pas la X-23 "normale", ressuscitée et en âge classique, à la différence de celle ramenée de la Voûte. C'est un flashback qui se passe à l'époque d'Utopia, une histoire "cachée" jusque-là.
Oui, j'essaie d'au moins survoler tout ce qui se fait côté X-Men, même si j'y trouve rarement mon compte ces jours-ci.
Black Knight a écrit:
En fait, on est vraiment en arrière : ce n'est pas la X-23 "normale", ressuscitée et en âge classique, à la différence de celle ramenée de la Voûte. C'est un flashback qui se passe à l'époque d'Utopia, une histoire "cachée" jusque-là.
Ah ! J'avais raté ce détail, comme quoi effectivement j'ai dû lire trop en diagonale. Cela étant, ça ne règle pas le problème de la redondance, c'est une « phase » du personnage qui a déjà été largement explorée, et je ne suis pas sûr qu'il reste quelque chose à ajouter. On verra bien.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
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Re: Lectures comics du moment Lun 13 Mar - 8:32
Oui, et ça a déjà été fait sur X-23, et mieux. Ma femme en est fan et m'a fait découvrir les mini-séries de départ, de qualité et qui rendent celle-ci redondante.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Jeu 16 Mar - 10:08
Captain Marvel #47 Maladroit. Kelly Thompson se perd dans un numéro qui semble trop grand pour le peu qu'elle a raconté, avant d'embrayer sur le crossover avec la série X-Men, qui traite déjà des Broods. Ici, hormis une petite vanne surprenante sur le sort de Malicia (les personnages disent eux-mêmes que la Brood Malicia qu'ils ont tuée est "un trou du scénario"...), c'est quand même un peu long, avec Carol qui prend la place de Binary dans la machine Brood (pourquoi ? parce que les tentacules l'enserrent ? elle ne peut pas se libérer). Je ne garde que le bon échange Malicia / Hazmat sur leurs pouvoirs qui les coupent du monde, mais c'est peu. Dommage, Kelly Thompson m'avait bien amusé jusque-là. Sergio Davila peine aussi, avec des visages plus grossiers et moins de fluidité.
Un épisode un peu trop grand pour le peu à raconter. Allez, continuons sur le crossover officiel.
Immoral X-Men #2 Pas mal mais la saga me soûle. Kieron Gillen embraye sur cent ans après la prise de pouvoir de Sinistre et des Sinistralisés, avec un focus sur Jean Grey Sinistralisée, affrontant Exodus après avoir jadis soumis l'Espace. En parallèle, on revoit la Chimère Rasputin IV entrevue dans un futur annulé de PoX. Un Sinistre vieillissant la libère de ses chaînes psychiques, pour stopper toute cette folie qu'il a enclenchée lui-même. Avec, en parallèle, Mother Righteous qui rôde. Sincèrement, ça se lit mieux que le #1, notamment pour le bon échange Sinistre / Rasputin IV. Mais l'ensemble reste très, très lourd et usant, avec bien trop de Sinistres et une trop grosse facilité pour stopper toute menace. Kieron Gillen me lasse malgré quelques bons moments. Andrea Di Vito assure aux dessins, dans son style classique et clair que j'aime beaucoup.
Quelques fulgurances mais une saga vraiment lourde.
Bishop: War College #2 Surprenant, tout ça. J'ignore ce que veut raconter J Holtham, mais ce n'est pas désagréable même si c'est troublant. D'un côté, Bishop arrive sur une autre Terre, où les X-Men sont tous afro-américains. Avec son équivalent lui aussi afro-américain, mais pacifiste ; okay. En parallèle, ses élèves du War College affrontent les Fenris à qui ORCHIS et surtout Moira-X ont donné une arme pour couper temporairement les pouvoirs mutants. Ca bagarre dans les profondeurs. C'est surprenant, oui. Clairement, le segment dans les sous-sols de Krakoa n'est pas passionnant, avec des jeunes grossièrement écrits et des Fenris neuneus. Le passage sur l'autre monde n'est pas formidable non plus, mais ça reste "étonnant" et donc un peu grisant à découvrir, même si les dialogues de ces X-Men afro-américains sont un peu clichés. Graphiquement, Sean Damien Hill partage le dessin avec Alberto Foche selon les mondes. Les deux passent, sans briller.
Une saga étonnante sur son principe ; mais pas sûr que ça soit suffisant pour tenir.
Avengers Forever #15 C'est bien, mais moins intense, et surtout je suis déçu de ce qui semble s'annoncer. Je m'explique : Jason Aaron amène ici son crossover entre les séries sur la fin, en amenant les jouets où il le faut pour l'épisode Omega conclusif. Et il le fait bien, ça. Il s'acharne à revenir en voix-off et dans les dialogues sur "AVENGERS ASSEMBLE", mantra répété par tous pour donner de l'espoir, se donner de la force et de la fougue. Et c'est bien. Un peu facile, mais très efficace et prenant. On voit ainsi la fin de la Doom Planet, Mephisto géant qui prend cher via l'Avengers Mountain Deathlok-isée, et les troupes se réunissent. Mais... bon. Déjà, c'est clairement moins intense, car l'épisode vise uniquement à placer les jouets ; pas grave, mais ça se sent. Surtout, Mephisto révèle ce qu'il y a "en dessous" de la dimension God Quarry, ce qui a justifié qu'il organise ce bordel pour le sortir. Et c'est...
Spoiler:
du Néant, pour anéantir la Création, dans l'idée.
Ce sera sûrement affiné mais là, en l'état, ça paraît "peu" et assez faible, en soi. Assez décevant, clairement. Parce que j'attendais plus, parce qu'on peut attendre plus, tout simplement, du grand plan de Mephisto. A voir ainsi la fin définitive mais là, c'est une petite déception. Malgré un Aaron Kuder en grande forme, et surtout très impliqué.
Bien, mais moins qu'avant, et petite déception sur le fond.
Captain America: Symbol of Truth #11 Bonne bagarre, bonne fin, même si ça se lit vite. On a ainsi l'affrontement entre Sam et le White Wolf, qui objectivement se prend quand même une sacrée branlée. C'est presque trop facile, en fait, même si la lecture est fluide et intense. Sam est arrêté alors qu'il va trop loin contre l'ennemi, car ses alliés veulent reconstruire sur des bases saines. Revenu chez lui, Sam emballe Misty Knight et recréé du lien avec Nomad, qui décide d'aller revoir Steve. C'est bien, ouais. Tochi Onyebuchi décompresse quand même beaucoup, mais c'est plutôt efficace et prenant, même si ça se lit vite. Je reste un peu gêné par ce Sam, qui oscille entre celui du MCU et le Faucon que je connais un peu, mais pourquoi pas. Dommage quand même que White Wolf soit vaincu aussi "facilement". Graphiquement, RB Silva assure énormément, et livre de formidables planches, très dynamiques et intenses. Superbe.
Un bon moment, mais quand même décompressé.
Secret Invasion #5 Un bon final, qui me surprend agréablement même si ce n'est pas fou-fou non plus. Alors que les Skrulls ont vaincu et soumis Maria Hill et Nick Fury Jr, ils les tabassent en révélant que leurs agents remplacent plusieurs officiels américains. Une petite pique sur la première invasion "ridicule", et hop la conquête est complète. Oui ? Mais non ! Car on apprend que, en fait, Maria n'a pas tué les Skrulls alliés de Tony, mais les a recrutés. Et cette Maria est une Skrull, alors que les super-héros stoppent les attaques et viennent tout arrêter. Et hop, on finit sur un dialogue Maria / Nick Jr qui reviennent sur leurs fautes, Fury qui veut recruter les Skrulls alliés et, en scène post-générique, une nouvelle Super-Skrullisation. Bon, c'est plutôt bien. Ryan North retombe sur ses pattes, avec une révélation en Deus Ex Machin un peu facile mais efficace. La pique sur la précédente invasion est drôle, et l'ensemble fonctionne... mais c'est quand même rapide et facile, oui. Dommage, hein, parce que ça partait mieux et ça fonctionnait bien, mais le scénariste s'est un peu perdu sur ces Skrulls gentils mais non mais si. Francesco Mobili assure, lui, aux dessins, dans une belle atmosphère générale, assez lourde, même si ses super-héros sont moins réussis.
Efficace, bonne surprise finale, mais le sentiment d'avoir loupé quelque chose qui aurait pu être meilleur.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Jeu 23 Mar - 9:22
She-Hulk #11 Bon nouveau début de saga, dans la lignée de l'approche sentimentale, personnelle et touchante de la série. Jennifer a retrouvé Jack-of-Hearts, mais ses pouvoirs sont revenus et ils ne peuvent plus se toucher. Le quotidien est difficile, frustrant ; déchirant. Jen gère ça avec son Fight Club amical, avec Titania, Vulcania mais aussi la Chose ou encore Luke Cage. Elle répond favorablement à un appel bienvenu des Fantastiques pour protéger une base menacée, où elle rencontre et affronte un séduisant surhumain troublant... C'est bien. Rainbow Rowell continue de surfer sur la même ligne, et je reste très client. Sa Jen est touchante, comme sa relation déchirante avec Jack. She-Hulk est ici extrêmement humaine et troublante, avec beaucoup de "réalité" dans ses réactions, je trouve. C'est top ; lent, mais top. Andres Genolet gère le graphisme, avec un début un peu moyen mais plus de fluidité au fil des pages. Ca fait le job.
Je reste très fan de cette approche intimiste et sentimentale.
Punisher #10 Jason Aaron avance ses pions pour approcher de la fin, et elle s'annonce imprévisible et déchirante. Alors que Maria a compris ce qu'il se passe, elle semble accepter la situation et Frank se lance pour "finir" sa mission. A savoir utiliser la Main et ses pouvoirs pour anéantir tous ceux qui semblaient hors de sa portée, entre les criminels internationaux en fuite, un général coupable de génocide caché dans un bunker, mais aussi le Bagalia voire la Latvérie. Sauf que, via une discussion avec l'Archiprêtresse et via des flashbacks, Maria se rappelle et comprend qu'elle "aime" voir Frank en action, se battre et châtier les salauds. Elle "pousse" ainsi Frank à chercher de nouveaux ennemis, via ses pouvoirs de la Bête. Mais alors que Maria découvre plusieurs tombes de ses enfants, Frank se retient face à un gamin ennemi et refuse de poursuivre. Il veut rentrer auprès de Maria, s'arrêter, mais... les super-héros sont là pour l'arrêter. C'est bien, encore. Ca surprend encore de voir Punisher avec des pouvoirs, mais ils renforcent son côté bulldozer. Ca fonctionne bien, mais c'est surtout l'approche de Maria qui est bonne : elle est loin de la sainte épouse si souvent mise en avant, mais ses failles et troubles renforcent l'affection que j'ai pour elle. C'est bien fait, et bien géré, avec toujours beaucoup d'imprévisibilité. Graphiquement, Paul Azaceta assure dans le passé et Jesus Saiz est superbe au présent. Toujours au top.
Encore des surprises et une très belle approche troublante. Je suis vraiment curieux de la suite et fin.
Storm & The Brotherhood of Mutants #2 Nouveau segment de Sins of Sinister. Toujours les mêmes défauts, mais un Al Ewing qui gère bien la grandiloquence cosmique. Ici, cent ans après que Sinistre ait pris le contrôle du Conseil Silencieux, Storm et sa Brotherhood continuent de lutter pour venger Arakko et stopper Orbis Stellaris, notamment. Une Destinée rageuse après la mort de Mystique via une nouvelle Freedom Force vient donner des clés pour, en apparence, détruire les clones de Moira gardés par Orbis Stellaris, et ainsi tout relancer. Mais si Storm lance ses troupes, elle
Spoiler:
fait tuer Destinée et ne détruit pas les clones, car elle ne veut pas "tuer" cette ligne temporelle et ceux qui y vivent. Elle bloque les clones, le laboratoire et les acquis d'Orbis Stellaris dans un trou noir qu'elle déclenche, puis décède en ayant rappelé sa grandeur.
C'est bien pour ce que c'est. Al Ewing gère bien Destinée et Storm, en continuant de faire briller Ororo par sa grandeur, sa détermination et sa noblesse. Ca se lit, c'est surprenant et grandiloquent, mais... pff, ce contexte Sins of Sinister me gave beaucoup trop pour que je m'investisse plus. Graphiquement, Andrea Di Vito livre de très belles planches, qui me conviennent beaucoup.
Un épisode réussi mais dans un contexte qui m'a déjà lassé.
Doctor Strange #1 Un bon début, très agréable, mais un peu frustrant sur le personnage de Clea. Je m'explique : Jed MacKay m'a beaucoup plu sur La Mort du Dr Strange, et encore plus sur la série Strange, centrée sur Clea. J'ai énormément apprécié son approche de celle-ci, en la rendant attachante, avec un sacré caractère et une grosse présence. Or, ici... on a ça de manière trop sporadique. Certes, Stephen est revenu et c'est "la star", mais Clea semble vraiment en arrière. On la voit, elle agit, interagit et a encore de son caractère, mais elle paraît plus en retrait. Certes, le récit est sur le point de vue de Stephen, avec notamment sa semaine de consultant occulte qui se relance, et c'est bien. Mais j'ai cette frustration que Clea redevienne un personnage secondaire, et ça m'embête. En dehors de ça, l'intrigue porte sur des réfugiés de l'exode magique, qui sont envoyés dans la Dimension Pourpre pour y devenir des esclaves. Stephen et Clea vont les récupérer, défient le tyran et Sorcier Suprême local, et Stephen doit calmer sa femme pour qu'elle ne le tue pas. Sauf que, plus tard, il est mystérieusement tué... suspense. En parallèle, la back-up montre que Wong relance avec une agente le WAND, la section magique du SHIELD, en recrutant un sorcier fou et en se lançant sur cette enquête. Bon, c'est quand même bien, hein ! Jed MacKay gère bien sa narration, son récit et ses personnages. Stephen est cool et sage, Clea est piquante même si on la voit trop peu. Wong en agent surprend agréablement. Ca se lit bien, même si ça reste très classique dans l'approche. Graphiquement, Pasqual Ferry propose de très belles planches, assez envoûtantes et agréables à l'oeil. Très joli.
Un bon début, mais frustrant pour Clea.
Wasp #3 Très intense, très surprenant et très différent de la mini-série sur Ant-Man. Après avoir créé des liens entre l'organisation WHISPER, le grand-père de Nadia et la créature du Kosmos, Al Ewing enchaîne. On voit ainsi que la créature plonge Nadia et Janet dans des fictions pour absorber leurs peurs en les laissant dans des mondes où Hank Pym (duquel elles se voient si dépendantes) n'existe pas. Janet est ainsi soupçonnée du meurtre de son père, car le mystère reste entier. Nadia est maltraitée dans la Red Room. Si Jarvis vient les aider, il ne trouve pas d'aide et est aussi pris dans l'illusion. Sauf que... même seules, surtout seules, elles se révèlent. Janet mène l'enquête et révèle la vérité, en devenant une détective badass nommée The Avenger, qui dirige les super-héros (et a une relation avec Dane, yeah !). Nadia devient la meilleure et la plus terrible de la Red Room. Frustrée, la créature entend les anéantir quand même... en poussant Nadia à tuer Janet dans une mission ! C'est bien. Très intense, car énormément versé dans l'émotion et la caractérisation. Al Ewing rendait hommage à l'Histoire des Ant-Men en faisant une revue de ceux-ci et de leurs styles. Ici, il rend hommages aux Wasps en soulignant leurs caractères, leur abnégation et surtout le fait qu'elles ne dépendent en rien de Pym pour être les meilleures dans leur partie. C'est fort, réussi et très prenant. Kasia Nie conserve un style graphique surprenant, mais très efficace dans cette ambiance lourde.
Un récit très intense et accrocheur. Vivement la suite et fin.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Jeu 30 Mar - 19:16
Strange Academy: Finals #5 Allez, c'est parti. Skottie Young et Humberto Ramos enclenchent leur grand final, à la faveur d'une cérémonie annuelle pour récompenser les étudiants de la Strange Academy. L'occasion d'inviter les parents, et notamment la... mère de Doyle Dormammu ! On apprend ainsi "la vraie" origine du jeune homme,
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né Humain normal mais condamné par une tumeur. Sa mère a suivi une voie sombre pour le sauver, faisant un pacte avec Dormammu qui lui a transmis son essence pour survivre.
Suprenant, mais pourquoi pas. Bien sûr, Dormammu et ses sbires arrivent (car il est "parent d'élève", aussi...), et ça bagarre très vite. Dormammu est renvoyé devant les Vishanti, mais "les jeunes" vont en découdre. Sauf que...
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les parents d'Emily sont amenés et exigent que leur fille se calme, maintenant !
C'est cool. Les auteurs tirent désormais les noeuds et fils bien préparés, dans un final intense mais pas (encore ?) déchirant. L'origine de Doyle surprend, mais est vite remplacée par l'affrontement. Emily est terrible, quelques moments sont rudes mais l'ensemble demeure et prenant et plutôt "positif", en tout cas dans l'ambiance en début d'épisode. Humberto Ramos continue d'assurer aux dessins, avec ici la confirmation qu'il s'agit de l'une de ses toutes meilleures prestations.
C'est parti, et bien parti pour la fin !
The Invincible Iron Man #4 Pas mal, pas mal. Gerry Duggan orchestre une bonne bagarre ici, en faisant du jusque-là assez creux vilain Feilong un bel opposant à un Tony Stark froidement en colère, et diablement efficace. Après avoir découvert que Feilong, cet Humain amélioré opposé aux Mutants par "jalousie" qu'ils aient terraformé Mars avant lui, avait tué ses proches pour s'emparer de Stark Industries (par principe, pour ne pas laisser l'entreprise "en jachère", et pour se "venger" d'Iron Man qui a laissé Mars s'effondrer après la terraformation au début du run d'Hickman sur Avengers), Tony assiste à la prise de pouvoir à la Bourse de New York. Sauf que Stark refuse de se laisser faire. Il rappelle habilement le choix "dangereux" de s'opposer ainsi à lui (en convoquant le souvenir des Stane et Hammer, pères et enfants, qui s'y sont cassés les dents), puis défie Feilong à l'extérieur. Et ça bagarre, dur. Un Tony absolument froid et déterminé fout une sacrée branlée à Feilong, qui souffre mais est tout heureux d'avoir trouvé une "vraie" Némésis. Bon, Tony va avoir des soucis de propriété intellectuelle sur l'armure, mais il est déjà plus loin : il file sur Krakoa, pour s'allier à Emma Frost contre Feilong ! C'est plutôt bien, en fait. La série reste un peu lente, mais il est très (très) agréable de retrouver un Tony en contrôle ici. Certes, la bagarre publique est un peu "trop", mais c'est quand même fun et jouissif de voir Iron Man foutre une branlée à Feilong, pour le calmer un peu. Bon, ça va empirer, hein, mais c'est cool, oui. D'autant que Gerry Duggan prend mieux la main sur Tony, toujours mélancolique et en (petite) dépression, mais ça fonctionne mieux ici, notamment avec ses réflexions sur sa responsabilité face aux génies humains qui partent en vrilles, et le final a du sens. Graphiquement, Juan Frigeri est bon, moins figé qu'avant, et livre des planches dynamiques pour une belle bagarre.
C'est mieux, ça a du sens, et j'ai bien aimé. Allez, j'espère que ça démarre enfin.
Je suis plutôt client de ce qui est fait en ce moment avec le Punisher : ça change drastiquement de l'approche habituelle, et ce n'est pas plus mal. Associer des éléments « mystiques » avec le personnage s'est déjà fait avec un succès discutable, mais je trouve que le dosage est ici assez réussi pour que ça ne le dénature pas - même si j'ai du mal à voir comment on va pouvoir revenir « facilement » au statu quo après une telle aventure (et il serait dommage de la passer sous silence). Je pense d'ores et déjà que c'est une série qui va me manquer quand elle arrivera à son terme.
Pour Sins of Sinister, comme je l'ai dit, j'en ai déjà marre ; je feuillette, mais ça ne m'intéresse pas | plus (si on considère que ça l'a fait au départ). On rejoint finalement un peu le débat de l'autre jour sur les films : certes, j'aimerais pouvoir apprécier ces comics pour ce qu'ils sont séparément, mais j'ai du mal à en voir l'intérêt dans le plan d'ensemble, et ça les rend fatalement insignifiants dès leur sortie. Dans une certaine mesure, je pense que ça démontre que la plupart des auteurs ne sont pas à l'aise avec l'immensité de ce que « représente » Krakoa, et que toute tentative de l'utiliser dans sa pleine mesure sera nécessairement maladroite. Dommage, mais prévisible.
Les séries Iron Man me passionnent difficilement (ça va souvent un peu « trop loin » pour moi, d'une manière ou d'une autre, et me gâche le pseudo-réalisme des merveilles technologiques que j'espère y trouver), mais il y a dans celles-ci quelques miettes de caractérisation qui me plaisent bien, notamment lors de la brève pause que prend Tony dans l'espace au cours de ce tome. Espérons que ça continue dans la bonne voie - même si, comme on a pu le voir, le personnage a l'air parti pour se retrouver mêlé à des histoires qui ne le concernent que très peu.
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« The only thing worse than being blind is having sight and no vision. »