Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Lun 3 Avr - 9:20
Cyclope a écrit:
Je suis plutôt client de ce qui est fait en ce moment avec le Punisher : ça change drastiquement de l'approche habituelle, et ce n'est pas plus mal. Associer des éléments « mystiques » avec le personnage s'est déjà fait avec un succès discutable, mais je trouve que le dosage est ici assez réussi pour que ça ne le dénature pas - même si j'ai du mal à voir comment on va pouvoir revenir « facilement » au statu quo après une telle aventure (et il serait dommage de la passer sous silence). Je pense d'ores et déjà que c'est une série qui va me manquer quand elle arrivera à son terme.
Oui, et c'est d'autant plus agréable que l'ensemble est prévisible : je ne sais pas où ça va, et je suis toujours surpris. Mais, même si ça n'arrivera pas, ça peut aussi sonner comme l'ultime aventure de Frank Castle.
Cyclope a écrit:
Pour Sins of Sinister, comme je l'ai dit, j'en ai déjà marre ; je feuillette, mais ça ne m'intéresse pas | plus (si on considère que ça l'a fait au départ). On rejoint finalement un peu le débat de l'autre jour sur les films : certes, j'aimerais pouvoir apprécier ces comics pour ce qu'ils sont séparément, mais j'ai du mal à en voir l'intérêt dans le plan d'ensemble, et ça les rend fatalement insignifiants dès leur sortie. Dans une certaine mesure, je pense que ça démontre que la plupart des auteurs ne sont pas à l'aise avec l'immensité de ce que « représente » Krakoa, et que toute tentative de l'utiliser dans sa pleine mesure sera nécessairement maladroite. Dommage, mais prévisible.
Je me demande si ce n'est pas lié au délire délirant attaché à Sinistre depuis dix ans. Avec des personnages moins délirants, les auteurs s'en sortiraient sûrement mieux.
Cyclope a écrit:
Les séries Iron Man me passionnent difficilement (ça va souvent un peu « trop loin » pour moi, d'une manière ou d'une autre, et me gâche le pseudo-réalisme des merveilles technologiques que j'espère y trouver), mais il y a dans celles-ci quelques miettes de caractérisation qui me plaisent bien, notamment lors de la brève pause que prend Tony dans l'espace au cours de ce tome. Espérons que ça continue dans la bonne voie - même si, comme on a pu le voir, le personnage a l'air parti pour se retrouver mêlé à des histoires qui ne le concernent que très peu.
Bah, Feilong "sonne" comme un bon ennemi d'Iron Man : génie égocentrique et suffisant, qui améliore son corps par la science, qui domine par l'argent... lier Iron Man à Krakoa et la "supériorité" naturelle mutante, ça a aussi du sens.
Oui, et c'est d'autant plus agréable que l'ensemble est prévisible : je ne sais pas où ça va, et je suis toujours surpris. Mais, même si ça n'arrivera pas, ça peut aussi sonner comme l'ultime aventure de Frank Castle.
Aussi ! Et puis c'est très joli, ce qui ne gâche rien. Non, vraiment, je n'aurais pas cru à cette association, comme quoi on peut marier tout et n'importe quoi tant que c'est bien fait.
Citation :
Je me demande si ce n'est pas lié au délire délirant attaché à Sinistre depuis dix ans. Avec des personnages moins délirants, les auteurs s'en sortiraient sûrement mieux.
Au-delà de Sinistre, le problème est ici le fonctionnement de Moïra : on sait que rien de tout ça ne va durer et n'avoir de conséquence durable, puisque le but est de montrer un « scénario catastrophe » - qu'on annulera dès que quelqu'un aura réussi à appuyer sur le bouton reset, mais j'ai du mal à croire que ça aura des retombées (outre peut-être le bannissement définitif de Sinistre de Krakoa, mais bon, c'était « déjà fait » en soi). Je n'y « crois » pas, en fait, parce qu'on sait que ça ne va nulle part, que ce faux futur ne durera pas, et que rien ne sera gardé - c'est souvent le cas avec les retours subits au statu quo, mais c'est d'autant plus perceptible ici que ça va (trop) loin d'entrée de jeu. Même si les personnages sont contrôlés, on sait qu'il sera fait en sorte qu'ils n'aient pas à se reprocher tout le mal qu'ils ont fait sous l'influence de Sinistre, entre autres (et tant mieux en soi, car c'est très creux). J'y vois presque un méta-commentaire du type « Vous voyez pourquoi on ne fait jamais gagner les méchants ? Parce que c'est nul ».
Citation :
Bah, Feilong "sonne" comme un bon ennemi d'Iron Man : génie égocentrique et suffisant, qui améliore son corps par la science, qui domine par l'argent... lier Iron Man à Krakoa et la "supériorité" naturelle mutante, ça a aussi du sens.
Je ne sais pas, ça me semble aller à contre-courant de la tendance récente à vouloir ramener le personnage aux « fondamentaux » en lui retirant son argent, son luxe, ses facilités, ... Et de façon générale, les personnages « externes » se lient rarement longtemps aux mutants, sauf quand c'est dans un cadre fait exprès pour (Uncanny Avengers, etc). Il faut aussi voir si c'est « les mutants » et pas juste Emma, d'ailleurs.
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« The only thing worse than being blind is having sight and no vision. »
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Re: Lectures comics du moment Lun 3 Avr - 21:37
Cyclope a écrit:
Citation :
Je me demande si ce n'est pas lié au délire délirant attaché à Sinistre depuis dix ans. Avec des personnages moins délirants, les auteurs s'en sortiraient sûrement mieux.
Au-delà de Sinistre, le problème est ici le fonctionnement de Moïra : on sait que rien de tout ça ne va durer et n'avoir de conséquence durable, puisque le but est de montrer un « scénario catastrophe » - qu'on annulera dès que quelqu'un aura réussi à appuyer sur le bouton reset, mais j'ai du mal à croire que ça aura des retombées (outre peut-être le bannissement définitif de Sinistre de Krakoa, mais bon, c'était « déjà fait » en soi). Je n'y « crois » pas, en fait, parce qu'on sait que ça ne va nulle part, que ce faux futur ne durera pas, et que rien ne sera gardé - c'est souvent le cas avec les retours subits au statu quo, mais c'est d'autant plus perceptible ici que ça va (trop) loin d'entrée de jeu. Même si les personnages sont contrôlés, on sait qu'il sera fait en sorte qu'ils n'aient pas à se reprocher tout le mal qu'ils ont fait sous l'influence de Sinistre, entre autres (et tant mieux en soi, car c'est très creux). J'y vois presque un méta-commentaire du type « Vous voyez pourquoi on ne fait jamais gagner les méchants ? Parce que c'est nul ».
Ah bah clairement, tout ça ne sert qu'à évacuer Sinistre de Krakoa. Ce qui aurait été fait jadis en trois pages prend désormais treize épisodes.
Cyclope a écrit:
Citation :
Bah, Feilong "sonne" comme un bon ennemi d'Iron Man : génie égocentrique et suffisant, qui améliore son corps par la science, qui domine par l'argent... lier Iron Man à Krakoa et la "supériorité" naturelle mutante, ça a aussi du sens.
Je ne sais pas, ça me semble aller à contre-courant de la tendance récente à vouloir ramener le personnage aux « fondamentaux » en lui retirant son argent, son luxe, ses facilités, ... Et de façon générale, les personnages « externes » se lient rarement longtemps aux mutants, sauf quand c'est dans un cadre fait exprès pour (Uncanny Avengers, etc). Il faut aussi voir si c'est « les mutants » et pas juste Emma, d'ailleurs.
Je ne sais pas. Ca peut faire du bien que Tony collabore / aide, plutôt que tout tirer à lui.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 6 Avr - 22:00
Scarlet Witch #4 Petit changement dans l'approche de la série, qui perd ici sa belle spécificité... mais le graphisme tabasse, grandement ! Steve Orlando abandonne ainsi le format un épisode / une personne inconnue à aider, pour expliquer pourquoi Darcy est avec Wanda. Une super tueuse amazone vient la récupérer, car Darcy a intégré et trahi une secte féminine violente en tuant l'une des leurs, en légitime défense. Wanda la protège, exile l'ennemie, comprend plus, mais... l'adversaire va revenir, et vite. Honnêtement, je suis un peu frustré de quitter le format fort sympathique vu jusque-là, surtout pour cette intrigue super basique de vengeance, et cette ennemie qui ne me passionne pas du tout. Wanda assure, mais... bon, ce n'est pas emballant. Par contre, Sara Pichelli assure énormément ! C'est beau, intense, dynamique, puissant. Formidable. Une super claque.
Magnifique et intense, mais frustrant sur le scénario. Allez, espérons qu'après la suite et fin au prochain, on revienne sur ce bon format anthologique.
Immoral X-Men #3 Oh, très bien... dommage que ça arrive si tard dans l'événement. Kieron Gillen livre ici le meilleur épisode de Sins of Sinister, avec un très bon numéro dans le très grand futur. Un Sinistre épuisé, quasi sans atout, joue ses dernières cartes, en trahissant Rasputin à regret, en retrouvant Moira-X et un Doom brisé, pour échapper au Quiet Council Sinistralisé, et qui ont tous bien changé. Un message d'outre-tombe et vieux de plusieurs siècles de Destinée lui donne de l'espoir... mais sauf pour devenir un Dominion. A voir ce qu'il va pouvoir sauver, maintenant, de tout ce désastre. C'est très bien, oui, parce que Kieron Gillen trouve enfin la bonne voie, la façon de faire. Il abandonne les délires lourds sur Sinistre, pour jouer avec un futur déviant, terrible et bien fichu, avec un Sinistre "sur l'os", qui rend bien. C'est efficace et intense. Alessandro Vitti assure aux dessins, avec un graphisme assez sec, sombre et une belle ambiance. Top.
C'est très bien, mais ça vient trop tard.
Captain America: Sentinel of Liberty #11 Très agréable et prenant. Jackson Lanzing et Colin Kelly achèvent un bon pan de leur belle saga, avec ici la bagarre des Invaders contre le Power et ses sbires. Cap' laisse ses Invaders anéantir ce MODOK vicieux, alors qu'il affronte le Power lui-même, en le faisant tomber durement. Il tente de ramener Bucky à lui, mais ce dernier reste dans son rôle de Revolution et s'enfuie. Plus tard, Cap' retrouve ses voisins et ses amis, Peggy semble toujours oeuvrer dans l'ombre, tout le monde pleure Roger et Steve demande à Sharon de vivre avec lui. C'est bien... surtout que Ian les rejoint, enfin ! C'est très bien, oui. Il y a des défauts, quand même, et notamment quelques facilités de résolution générale, mais... c'est très prenant. C'est intense, parce que les scénaristes parviennent à bien m'intégrer dans tout ça, en gérant très bien les Invaders, Cap' et surtout Bucky, quand même très bien caractérisé ici. Les pages d'épilogue sont agréables, sympathiques, et c'est cool de voir une "vraie vie" à Steve. Et le final est mignon ! Graphiquement, Carmen Carnero assure toujours. Bon, c'est parfois un peu "limite" dans les doubles-pages ou la narration un peu forcée, mais... ça reste assez joli, et finalement très réussi. Les dessins sont léchés, et créent une ambiance top.
Je suis content d'avoir continué, car ça me plaît bien tout ça !
I Am Iron Man #2 C'est... étrange. Très troublant, complètement hermétique même dans l'idée et le lien entre les épisodes, mais... ça a un certain charme, et une vraie émotion. Dans le passé, Iron Man essaye d'empêcher une chute de météorites sur la Norvège. Il réussit, mais certains pans tombent dans l'eau... et lui aussi ! L'armure le protège, et il rencontre un étonnant poisson télépathe, qu'il comprend avoir été transformé par le météore. Un bout est coincé sur une baleine immense, et le contact est un peu rude. Tony arrive à retirer le météore, mais le copain disparaît. L'armure cesse de fonctionner, l'empêchant de bien agir. Le SHIELD vient le récupérer plus tard, heureusement. C'est étonnant, oui. Ca n'a aucun lien avec l'épisode précédent, qui pourtant appelait une suite. Il n'y a aucune contextualisation, les éléments sont quand même étranges, avec ces poissons télépathes, il n'y a aucune explication... mais ça me touche. C'est prenant, il y a une vraie émotion dans l'hermétisme, et la page finale où les auteurs rendent hommage à ceux et celles dont les corps les empêchent d'agir ou les bloquent, c'est beau. Murewa Ayodele a un scénario un peu maladroit et froid, et Dotun Akande a des planches très froides, aussi, et sans chaleur, mais... mais ça reste prenant.
Je suis d'accord avec toi : le Immoral X-Men est bien (et bien dessiné, par-dessus le marché), mais ça arrive trop tard. Et puis, si Krakoa annonçait une ère plus cynique qui ne me dérangeait pas forcément à l'époque, tout ça devient si sombre - voire sordide - que j'ai du mal à m'y retrouver. Les X-Men ont souvent été prétexte à des trames assez sinistres (ha !), mais en terme de futurs dystopiques, ça se pose là. J'aimerais pouvoir me dire qu'on va vers quelque chose d'un peu plus léger, mais les nouveaux titres annoncés ne semblent pas dans cette optique. C'était une bonne proposition, mais il est peut-être temps de sortir un peu de ces délires abscons.
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Re: Lectures comics du moment Mar 11 Avr - 8:47
Oui. J'espérais que le volume actuel des X-Men, en super-héros, apporterait de la fraîcheur, mais non.
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Re: Lectures comics du moment Mer 12 Avr - 21:47
Captain America: Cold War Alpha #1 Très réussi. Collin Kelly & Jackson Lanzing se réunissent avec Tochi Onyebuchi pour lier leurs séries et lancer le crossover. Et ça fonctionne bien ! Bucky libère le White Wolf contre des accès précis aux données sensibles, alors que Steve renoue tendrement avec Ian. Mais Peggy Carter, agente de Bucky / The Revolution, enlève Ian brutalement. Steve et Sharon retrouvent Sam et Misty, tout le monde met tout au point. Ils filent en Alaska où des factions de l'Outer Circle s'affrontent, ça se bagarre, mais... des sbires de la Dimension Z arrivent. Et pour cause ! Bucky a eu besoin de Ian pour lui prendre son ADN, lié à Zola, et le transmettre à Hunter, pour que ce dernier devienne dirigeant de la Dimension Z, qu'il envoie à la guerre. Les Captains veulent s'y opposer, mais Bucky semble prêt à les tuer pour gagner... C'est bien, oui. Le trio de scénaristes gère bien ses personnages, et lie plutôt intelligemment Hunter et Bucky. Le rappel de la Dimension Z est pertinent, et l'ensemble est très fluide et dynamique. Ca donne très envie de lire la suite, et j'apprécie les différences entre Steve et Sam, mais aussi les rapprochements entre leurs compagnes. Graphiquement, Carlos Magno assure. Ca reste chargé, mais très efficace et prenant.
Un beau lancement de crossover, dans la continuité des deux séries, même si le titre de Steve a quand même "la main" ici.
Captain Marvel #48 Final efficace et rude, qui amène bien vers le crossover. Kelly Thompson accélère pour cette conclusion, après une cinquième partie un peu loupée. Carol est bloquée par les Broods, et lutte intérieurement contre la corruption. Les autres aident, se bagarrent, et Binary s'en prend à l'Impératrice. Hélas, celle-ci la blesse mortellement, et Binary "contacte" Carol mentalement pour la faire revenir. Rogue et Hazmat viennent aider, mais Binary est morte... et une Carol ivre de pouvoir et de rage entend faire sentir aux Broods ce qu'elle ressent après ça. C'est bien. Kelly Thompson s'est (encore une fois) loupée sur le rythme de sa saga, mais se rattrape avec quelques bons dialogues, une bonne caractérisation et un final badass. Dommage pour Binary, fort sympathique jusque-là, et qui "part" un peu facilement. Je suis curieux de la suite, qui s'annonce rude. Graphiquement, Sergio Davila tire un peu la langue, est un peu en roue libre sur quelques panels, mais ça reste plutôt efficace.
Une bonne fin, qui ouvre sur une suite qui s'annonce brutale.
X-Men #21 Gerry Duggan finalise aussi ses personnages pour le crossover avec Captain Marvel face aux Broods, et ça fonctionne bien, notamment pour la diversité des points de vue. Jean Grey maltraite sèchement Cauchemar, et lui promet le pire s'il la ramène encore. Les survivants emmenés par les X-Men se révèlent être infectés par les Broods, et Synch les tue en utilisant les pouvoirs de Polaris ; pour le "mieux", mais aussi le pire. Forge et M reviennent de l'autre dimension avec Knowhere, alors qu'un Cyclope enragé veut littéralement causer un génocide sur les Broods. Broo s'y oppose, Jean valide et un Scott remis à sa place accepte de laisser vivre les Broods encore sous contrôle de Broo. L'équipe file vers les Mutants avec Captain Marvel, tandis que Jean amène Broo et les siens sur Knowhere - avec ordre de ne jamais en sortir. C'est bien, oui. Gerry Duggan gère bien ses personnages, l'émotion de Synch et la fureur de Cyclope. L'extrémisme de ce dernier se "comprend" ici, avec le cas Corsaire mais aussi la violence des Broods. Ca s'entend, et la position très juste et digne de Jean est très bonne. C'est bien de voir ce débat, c'est bien de voir que Jean "domine", et ça rend la lecture très agréable. Stefano Caselli tire un peu la langue, gère un peu moins les planches, mais ça reste solide et efficace.
C'est bien, et c'est surtout bien caractérisé.
Storm & the Brotherhood of Mutants #3 Très bon dernier épisode, qui hélas là aussi vient tard. Mille ans dans le futur, les reliquats de la Confrérie tiennent le Système Storm rejoint par Sinistre, qui a enfin retrouvé les clones de Moira mais est suivi par l'Empire d'Emma. La Confrérie a des New Five, qui ressuscitent une Ororo puissante mais inexpérimentée. La bagarre est terrible, les pertes sont nombreuses. Emma disparaît, mais Ororo meurt aussi. Sinistre achève le meneur de la Confrérie, et va enfin retrouver les clones. C'est très bien, oui. Très intense, très dramatique, très apocalyptique, très envoûtant dans son approche désespérée et terrible. Il y a une poésie de mort ici, et ça fonctionne admirablement bien. Dommage qu'on ait eu avant deux épisodes dispensables, mal gérés, et Al Ewing finit bien ce qui a été mal commencé et mal mené. Alessandro Vitti assure aux dessins, avec un trait soigné, intense et très inspiré.
Très bien, mais trop tard.
Fantastic Four #6 C'est cool. Ryan North oriente sa série vers de la super-science et des relations humaines, et c'est cool autant que charmant. Suite au passage dans la Dimension Noire, une bactérie est restée et infecte un lac, puis s'est dispersée ailleurs. Tout l'écosystème terrien est menacé, les Fantastiques ne peuvent pas "taper" dessus, mais... Johnny trouve une idée, affinée par Reed et Sue. Sue va "occulter" le Soleil pendant trois jours au-dessus de la zone terrestre, pour "tuer" les bactéries par le froid sans les rayons solaires. Johnny file avec elle dans l'espace pour lui tenir compagnie, alors que les autres communiquent la nouvelle, gèrent le chaos local et subissent les foudres des gens. Les Storm se rapprochent encore, Sue réussit, mais leur retour mène à un accueil brutal de Maria Hill. Sue et Johnny s'enfuient, et deviennent des fugitifs. C'est cool, oui. Ryan North maîtrise bien les interactions, notamment entre le frère et la soeur. C'est très fluide, pertinent, touchant. Johnny est bien écrit, mais c'est surtout Sue qui est vraiment très bien abordée, et ça fait du bien après le bon run de Dan Slott, qui hélas la laissait de côté. Et tout cet aspect de super-science est très fun et charmant, car ce n'est ni glauque, ni violent ; juste fun et intense. Ivan Fiorelli assure aux dessins, dans une approche très fluide, douce, "gentille". C'est cool et dynamique.
Un volume sans grande ambition, mais qui gère très bien les personnages et la super-science. C'est top.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 13 Avr - 19:35
Moon Knight #22 Jed McKay offre cet épisode à Tigra, personnage secondaire depuis quelques numéros, et c'est une très bonne idée ! On voit ainsi Tigra avec son fils, qui tique sur l'apparition d'un nouveau (et troisième) Midnight Man, qui vole d'abord des criminels puis semble s'en prendre à des gens riches et louches. Elle est surprise que Moon Knight, avec qui elle partage des soirées vidéos avec son fils, ne réagisse pas. Greer mène l'enquête, croise quelques amis, puis chope le Midnight Man qui est... Moon Knight lui-même ! Ce dernier est sans le sou depuis les attaques de Zodiac, et s'est remplumé ainsi. Il remonte aussi la piste de gens riches jadis liés face à Jack Russell, et qui portaient le même masque que l'homme responsable de l'attaque de la discothèque. Greer est vexée qu'il ne lui ait rien dit, et cela rappelle que le père de son fils était une Skrull infiltrée, ce qu'elle refuse de dire au petit. Plus tard, Marc vient s'excuser, sans masque pour une fois, et Tigra
Spoiler:
l'embrasse, émue, et indique qu'ils semblent être ensemble !
C'est bien. Jed McKay gère et écrit très bien Tigra et son fils, tour-à-tour mignons mais aussi très pertinents dans leur fonctionnement familial. Il revient habilement sur les conséquences du Skrull, et Greer retrouve son épaisseur après avoir été mise de côté si longtemps. Je suis surpris que Marc s'abaisse ainsi, mais ça correspond aussi au flou moral qui l'accompagne. La femme est surprenante mais mignonne. Graphiquement, Alessandro Cappuccio continue sa très belle prestation, avec une Tigra superbe et très expressive.
Une belle et bonne parenthèse.
Guardians of the Galaxy #1 Je ne sais pas quoi en penser. Ca a des qualités, ça se lit bien, c'est dynamique, mais... pff. Je trouve que l'on s'acharne encore (ENCORE) sur un membre du groupe, sans raison claire hormis le goût du drama, et l'ambiance western n'a pas de sens au-delà du style et de la recherche du style. Gros mouais, donc. Sinon, ça raconte que les Gardiens, en roue libre depuis des mois, avec une allure de cowboys fatigués, errent pour "sauver" des gens de menaces programmées et terribles. Mantis est arrivée plus tôt et a selon toute vraisemblance plusieurs "versions" d'elle-même. Ici, elle joue la danseuse de revue tandis que Star-Lord est le lonesome cowboy sec, alors que Gamora est la tireuse badass. Drax joue la brute, Nebula est la commentatrice piquante. Ils tentent de sauver des gens, filent au moment d'un
Spoiler:
"Grootfall", une chute d'un immense Groot dont les racines se libèrent pour arracher / transformer / dévorer les gens.
Les Gardiens sauvent la moitié des gens, et voilà. Bon, bon, bon... franchement, ça se lit, hein. Colin Kelly & Jackson Lanzing gèrent bien l'ambiance western, les personnages ont des rôles cohérents, c'est dynamique. L'événement est bien amené, l'influence western est complète et fonctionne. Ca se lit bien, et Kev Walker assure aux dessins, avec moins d'ombres et beaucoup de solidité. Ca se lit bien, mais... je n'adhère ni au fait de "charger" encore un des membres, ni au projet du western juste comme ça. Je ne suis pas dedans.
Bien fait, mais une lourdeur du drama, une approche un peu vaine. Pas sûr de rester longtemps.
Silver Surfer: Ghost Light #3 C'est sympa', quand même. John Jennings assure dans sa p'tite histoire, qui étend un vieux numéro d'une série mythique mais désormais un peu méconnue. Il poursuit sa saga, avec Al qui a le premier rôle et le Surfeur de côté. Ledit Al aide sa famille à gérer les troublants événements affectant son neveu et sa nièce, leur ment pour chercher une solution alors que, ailleurs, l'Etranger se perd en lui-même. L'AIM débarque, ça bagarre de tous les côtés, et Al découvre que
Spoiler:
une part de l'Etranger, celle saine d'esprit, est en lui et a besoin de lui pour "recadrer" l'autre.
Sauf que le temps presse, et la cheffe de l'AIM arrive chez l'Etranger, prêt à s'occuper salement d'elle. C'est bien, oui. C'est bavard, dense mais agréable à suivre. John Jennings gère bien sa saga, le Surfeur est secondaire mais reste présent, et Al est un bon personnage, même si tout est un peu "facile" le concernant. Valentine De Landro livre de très bonnes planches, très agréables et très réussies.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 20 Avr - 7:59
She-Hulk #12 Je reste très fan de ces petites bluettes fort bien caractérisées. Rainbow Rowell enchaîne avec cette difficile situation où Miss Hulk a échoué à aider les Fantastiques, et les Fantastiques ne veulent pas vraiment qu'elle se rattrape. Entre deux cas juridiques surhumains un peu prenants, elle essaye d'aider un Jack qui sombre lentement dans la dépression en rejetant la poésie, et force la main de Reed pour essayer d'aider. Elle recroise l'étonnant voleur séduisant, qui file mais qui n'a pas pu voler ce qu'il voulait... mais le trouble demeure. En back-up, on voit une première session du Book Club de Jen, avec surtout une "confrontation" avec Janet sur l'appartement que celle-ci lui prête. C'est bien. J'aime bien la saga principale, même si elle est "déchirante" car on sent le lent éloignement entre Jen et Jack, du fait des circonstances. Le voleur séduisant est un prétexte, c'est objectivement moins fluide que les premières intrigues mais ça se lit bien. Jen est très agréable à suivre, avec du sentimentalisme qui me plaît beaucoup. Le graphisme de Genolet est efficace, mais pas très "beau". La back-up m'a plus plu encore, avec de bonnes interactions entre les filles, du fun, de l'humour mais aussi de l'émotion entre Jen et Jan, et une fin rigolote avec Cap'. Et le graphisme est joli, aussi.
Je reste fan de ce soap assumé et touchant.
Punisher #11 Bon sang, mais comment ça va finir ?! Jason Aaron me surprend, encore, me choque et m'emporte, dans un torrent d'émotions, via un léger retcon si terrible et intense. Wow. Ici, Frank décide de rentrer pour renoncer au Punisher et au pouvoir de la Bête, mais les super-héros veulent l'arrêter. Dr Strange tente de le purger, tandis que Cap', Black Widow, Wolverine et Moon Knight stoppent ses ninjas. Frank se rebiffe, file, lutte contre eux et s'échappe difficilement. En parallèle, Maria exige de consulter les archives sur Frank et découvre ce qu'il a fait en son nom, et au nom des enfants ; et elle n'aime pas le Punisher. En flashback, on apprend que Maria avait fait suivre Frank mais a finalement compris que ça n'allait pas. A la sortie au parc, les tirs débutent au moment où Maria allait...
Spoiler:
demander le divorce !
Dans le présent, un Frank blessé et troublé revient vers Maria pour dire qu'il arrête tout, mais Maria lui tire dessus pour le rejetter, et "proclamer" le saint des tueurs. Wow, oui. Jason Aaron est extrêmement puissant dans cette saga riche et intense, extrêmement brute mais extrêmement réussie, surtout. Je ne vois jamais rien arriver, je suis complètement cueilli par les événements. Je n'ai aucune idée de comment ça va finir, et c'est particulièrement grisant et prenant ! Le retcon est léger et ne change rien pour Frank, mais "tout" sur la situation et c'est extrêmement malin et réussi. Quelle claque, quelle réussite. D'autant que Jesus Saiz et Paul Azaceta assurent énormément aux dessins, dans des prestations complémentaires sublimes.
Quelle claque. Quel suspense. Quelle histoire.
Nightcrawlers #3 Dieu que c'est chiant, dieu que ça me passe à côté, dieu que c'est long. Alors que les #3 des autres mini-séries m'avaient convaincu, celui-ci tape à côté. Simon Spurrier poursuit et "achève" son approche, avec Mother Rigtheous qui tente aussi de récupérer les clones de Moira, donne "tout", quitte à utiliser le Fléau comme "balle" contre le corps d'un Galactus lancé dans l'Univers (oui, oui), pour éviter que le Sinistre original la dépasse. Sauf que la Nightcrawler-X-23 vient se venger, "tue" Mother Righteous et récupère son bébé. Guère longtemps, car une Moira se libère, supprime un Sean libéré de la Magie et décide de se gérer seule. Super. Gros bof. Simon Spurrier m'ennuie ici, sa Mother Righteous ne me plaît pas. La vengeance de la Nightcrawler est bienvenue, mais n'a pas la force qu'on pouvait espérer après le choc du précédent épisode la concernant. Tout cela est fort long et, finalement, désagréable. Pouah. Graphiquement, Lorenzo Tammetta est efficace mais ne brille pas.
Un échec complet, ici.
Bishop: War College #3 Quel étrange machin. J Holtham poursuit sa double saga surprenante. D'un côté, Bishop erre dans un monde "dominé" par des versions afro-américaines des X-Men, avec un univers plus calme, plus juste, plus agréable. Mais le Bishop local est pacifiste (haha ; d'ailleurs, comment peut-il être là alors qu'il doit venir du futur) et la Tempo n'a pas de pouvoir. Il y a bien sûr un Front de Libération Humain, et ça va taper. Et, d'un autre côté, les Fenris attaquent les jeunes Mutants sur ordre d'ORCHIS, qui veulent libérer les prisonniers de la Fosse pour foutre le bordel. C'est étrange, oui. Il y a deux sagas en une, et... aucune n'est vraiment bonne. Le segment Krakoa est basique et sans grand intérêt. Le segment Bishop est troublant, mais paraît assez neuneu en soi. D'autant que les traits de Sean Damien Hill et Alberto Foche fonctionnent mais sans plus. Ca fait le job, à peine.
Que c'est étrange, et maladroit.
Avengers Assemble Omega #1 Voilà, c'est fini. Et si la lecture de ce gros numéro est agréable et prenante, sur l'instant, cela ne résiste pas à l'analyse a posteriori, et encore moins au bilan général de Jason Aaron sur la franchise. Bref, c'est le grand final. Mephisto, le seul qui reste, a tué tous les autres et organisé tout ça pour libérer l'Entropie afin de tout détruire car... il est lassé de vivre, de subir les gens, les âmes, l'Enfer ; il en a marre et veut en finir, avec un boom. Les Omni-Avengers tentent de gérer, mais ça galère. Doom Supreme fait son kéké à vouloir contrôler l'Entropie, mais il se fait piéger par le Ant-Man Stark, que je surnomme AntTony tiens, et Iron Man. Doom Supreme est figé en pierre et rapetissé pour la peine. Old Man Phoenix et EchoPhoenix tabassent la Dark Phoenix Mystique, comme ça c'est fait. Les Omni-Avengers tentent de bloquer l'Entropie, en bouchant le trou avec la main de l'Avengers Mountain Deathlokisé, mais ça ne prend pas. Robbie Reyes joue son All-Rider en "pilotant" la Doom Planet pour boucher le trou, mais ça ne suffit pas. Les petites-filles de Thor et Jane en Valkyrie utilisent les marteaux pour faire pression, mais ça ne suffit pas. En désespoir, Robbie se sacrifie pour fermer le canal depuis le coeur de l'Entropie, et s'échappe pour en finir seul. C'est terminé sur ce point, mais des centaines de mondes sont fracassés par les Maîtres du Mal Multiversels - alors la Phoenix rousse de la Préhistoire agit avec Starbrand pour détruire/recréer, en happant ainsi la Force Phénix d'Old Man Phoenix et d'Echo. Et hop, c'est réglé ! Les Avengers rentrent pour rendre hommage à Robbie et Starbrand, qui s'est sacrifiée définitivement. Ailleurs, les Omni-Avengers forment une police du Multivers, alors que Thor renonce dans le passé à Mjolnir et Agamotto créé ses fameux artefacts. Mephisto est "condamné" à l'Enfer avec Orb qui parle tout le temps, tandis que Namor est arrêté et coupé des Avengers et d'Atlantis. Enfin, dans l'Entropie, Robbie répare sa voiture et se force à se souvenir qui il est... Voilà, c'est fini. Je l'ai dit, la lecture du one-shot est fluide et agréable, très prenant. Jason Aaron gère et organise bien son grand barnum, avec plein de bons moments... qui cependant paraissent faciles après. Facile la chute de Doom Supreme. Facile le plan de Mephisto et facile son but principal. Facile Agamotto qui banie Mephisto alors qu'il galérait avant contre lui. Facile Robbie qui ferme la porte mais ne meurt pas. Facile le reboot Phénix/Starbrand. Facile, facile, facile. Pas désagréable, mais facile. Jason Aaron range bien les jouets, Echo n'est plus Phénix, les Prehistoric Avengers n'auront pas forcément de suite. Tout a plutôt du sens, mais tout est facile. C'est finalement un bon résumé de son run, rempli d'idées délirantes, souvent funs et surprenantes, mais aux résolutions faciles et qui tombent à plat après de belles montées en puissance. Mephisto en grand vilain n'aura été qu'un soufflé qui s'effondre, Doom Supreme paraît bien piteux. Il restera quelques bons moments, quelques vrais délires, la réussite de Heroes Reborn, et la frustration d'être passé à côté de meilleures gestions de sagas. Graphiquement, c'est un peu le bordel sur ce final mais ça reste sur cette "norme" solide mais qui ne brille pas incarnée par Javier Garron depuis plusieurs épisodes.
Allez, c'est fini. Ca aurait pu, ça aurait dû être mieux, mais le sprint final était cool même si ça retombe aussi. Un run frustrant. Pas bon, pas mauvais, mais très frustrant.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Je ne sais pas, je n'ai pas encore lu, c'était justement pour savoir si ça en valait la peine. Je pense que c'est pour surfer sur la sortie prochaine des Gardiens, et les séries opportunistes du genre sont rarement très développées, mais on ne sait jamais !
Sinon, j'ai apprécié de voir que même dans cet état et acculé à plusieurs contre un, le Punisher refuse toujours initialement d'affronter Captain tant qu'il n'y est pas forcé, c'est un détail plaisant.
Avengers, c'était... Ouais. Content que ce soit fini, même si la suite ne s'annonce pas forcément très enthousiasmante. Trop de surenchère et de démesure jusqu'à la toute fin (le feu de Thor, bordel), mais au moins les jouets sont rangés, en effet. (Et la plupart de ce qui a été installé ici ne servira sans doute plus jamais, m'enfin.)
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« The only thing worse than being blind is having sight and no vision. »
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Re: Lectures comics du moment Jeu 20 Avr - 20:02
Cyclope a écrit:
Je ne sais pas, je n'ai pas encore lu, c'était justement pour savoir si ça en valait la peine. Je pense que c'est pour surfer sur la sortie prochaine des Gardiens, et les séries opportunistes du genre sont rarement très développées, mais on ne sait jamais !
J'ai survolé, ça semble un chapitre dans le passé. Bon, de toute façon, c'est fait par Ron Marz et Ron Lim, de "grands anciens" qui par principe ne vont pas apporter grand-chose.
Cyclope a écrit:
Sinon, j'ai apprécié de voir que même dans cet état et acculé à plusieurs contre un, le Punisher refuse toujours initialement d'affronter Captain tant qu'il n'y est pas forcé, c'est un détail plaisant.
Une bonne caractérisation.
Cyclope a écrit:
Avengers, c'était... Ouais. Content que ce soit fini, même si la suite ne s'annonce pas forcément très enthousiasmante. Trop de surenchère et de démesure jusqu'à la toute fin (le feu de Thor, bordel), mais au moins les jouets sont rangés, en effet. (Et la plupart de ce qui a été installé ici ne servira sans doute plus jamais, m'enfin.)
Bah, quitte à faire de Thor un type "ressuscité" par le Phénix à la naissance, autant que le Feu serve... et soit "évacué" ici, si j'ai bien compris.
Oui, c'est comme ça que je l'ai compris aussi. De toute façon, ça fait partie des choses que les autres auteurs préféreront oublier, je pense (ils essayaient déjà alors que la série était encore en cours), donc c'est pas plus mal. Après, ce n'est pas la seule chose qui va « trop loin » : Robbie qui contrôle une planète, Agamotto qui scelle Mephisto, les dizaines de marteaux... C'est ce qui me crispe facilement dans les histoires à base de Multivers, ça met facilement en exergue à quel point les personnages ne sont pas aussi uniques et spéciaux qu'ils devraient l'être, et ils sont si nombreux ici que c'est impossible pour moi d'échapper à ce sentiment. Et on va si loin dans l'absurde que ce qui devrait être « émouvant » ne l'est pas, comme le sacrifice de Robbie (qui n'a absolument pas sa tête habituelle sous forme humaine d'ailleurs, je n'ai pas compris), ou celui de Starbrand (même si le fait que je me foute du personnage n'a pas dû aider - et que j'ai l'impression que là encore, on lui prête peut-être plus de pouvoir qu'elle n'est censée en avoir). Enfin, au moins c'est terminé.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 20 Avr - 21:46
Cyclope a écrit:
Oui, c'est comme ça que je l'ai compris aussi. De toute façon, ça fait partie des choses que les autres auteurs préféreront oublier, je pense (ils essayaient déjà alors que la série était encore en cours), donc c'est pas plus mal.
C'est ce que je trouve dommage avec les comics actuels : oui, chaque nouvel auteur est libre et chaque lecteur peut venir sans être gêné de ne pas avoir lu ce qu'il y avait avant. Mais c'était aussi bien d'avoir un suivi, des éléments qui évoluent et perdurent et des rappels du passé pour donner envie de lire le passé.
Cyclope a écrit:
Après, ce n'est pas la seule chose qui va « trop loin » : Robbie qui contrôle une planète, Agamotto qui scelle Mephisto, les dizaines de marteaux... C'est ce qui me crispe facilement dans les histoires à base de Multivers, ça met facilement en exergue à quel point les personnages ne sont pas aussi uniques et spéciaux qu'ils devraient l'être, et ils sont si nombreux ici que c'est impossible pour moi d'échapper à ce sentiment.
Oui. Mais pourtant, les épisodes sur Steve m'ont ému avec le sort du Steve rachitique qui se sacrifie et le marteau qui arrive au Steve obèse. Les marteaux ne m'ont pas gêné, Robbie et la planète je l'accepte parce qu'on a déjà eu le Ghost Rider Mammouth... Mais ouais, Mephisto est bien piteux. Hélas.
Cyclope a écrit:
Et on va si loin dans l'absurde que ce qui devrait être « émouvant » ne l'est pas, comme le sacrifice de Robbie (qui n'a absolument pas sa tête habituelle sous forme humaine d'ailleurs, je n'ai pas compris), ou celui de Starbrand (même si le fait que je me foute du personnage n'a pas dû aider - et que j'ai l'impression que là encore, on lui prête peut-être plus de pouvoir qu'elle n'est censée en avoir). Enfin, au moins c'est terminé.
Robbie a pris cher dans Avengers Forever et y a changé pour aboutir à ça. Starbrand, j'y ai peu adhéré mais ça va avec le personnage défini par Hickman dans ses numéros. Il l'a repris du New Universe où Starbrand est une force de l'univers. Ça passe mais bon, pas sûr qu'on en revoit.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 27 Avr - 16:02
Doctor Strange #2 Très sympathique. Jed MacKay enchaîne bien, rééquilibre un peu entre Stephen et Clea, et mène bien sa marque. Ici, les Strange viennent aider Moon Knight, sollicité par des parents d'une enfant catatonique ; mais Spector ne peut rien faire, enfin ne veut pas tenter de lier son esprit chaotique à l'enfant. Même si Stephen n'aime pas MK, et l'assume, notamment parce que MK est ami avec Clea (oh le jaloux), il vient aider la p'tite, et lui et Clea plongent dans le Monde de Cauchemar. Ils y découvrent ledit Cauchemar crucifié, avec un étrange discours suppliant Clea de faire cesser son châtiment. Ils ne comprennent rien, libèrent difficilement l'âme de la p'tite emprisonnée dans une construction magique intense, et rentrent. Mais Wong les interpelle pour évoquer la mort à la fin du #1. La peur de Clea, révélée dans le Monde de Cauchemar, à savoir d'être un monstre et/ou d'être considérée comme telle par Stephen, revient... C'est bien, oui. Le doute sur les événements et Clea est bien amené, mais pas trop lourd. La double voix off, enfin la succession entre celle piquante de Clea et plus douce de Stephen, ça fonctionne très bien. Jed MacKay gère très bien les dialogues, notamment la jalousie de Stephen, le bourrinage de sa femme et leur relation. C'est bien, mais c'est aussi joli car Pasqual Ferry livre réellement de bien belles images, très dynamiques et inspirées.
Bien, beau, bon. Top !
Captain America: Symbol of Truth #12 Dynamique et efficace. Tochi Onyebuchi embraye après le one-shot de bilan / lancement, avec une bonne grosse d'action, un peu d'engagement, quelques échanges et un cliffhanger pertinent. Ici, donc, le duo de couples (Steve / Sharon et Sam / Misty) doit gérer la guerre entre les factions de l'Outer Circle, et Bucky qui manipule en s'alliant au White Wolf, à qui il a offert la Dimension Z après avoir enlevé Ian. Sam met les choses au clair avec Steve, en disant qu'il refuse qu'on soit "gentil" avec Bucky, vu le danger posé par Hunter. Ca se bagarre de tous les côtés, ça s'entraide, ça gère bien entre les duos qui se recomposent. Les couples doivent aider des réfugiés d'Alaska en sale posture, alors que Bucky enferme Ian dans son ancienne chambre et se fait attaquer par... Black Widow, qui exige des réponses ! C'est bien, oui. Tochi Onyebuchi gère bien le duo de couples et, même si la saga n'avance pas trop, la lecture est agréable. J'apprécie aussi l'échange Bucky / Ian, et le final a du sens avec le lien Bucky / Natasha. Graphiquement, RB Silva livre de très belles planches, avec de fort belles couleurs ici.
Une bonne lecture, même si au fond, ça n'avance pas trop.
Invincible Iron Man #5 Très bon. Gerry Duggan embraye en faisant bien, bien chuter Tony, et en faisant de Feilong autant un salopard qu'un vrai opposant. Très bon, oui. Tony passe sur Krakoa papoter avec Emma Frost et Sunfire, qui résume l'essentiel de Feilong vu dans la série X-Men par le même scénariste. Tony prend acte, file et découvre que Feilong a déjà commencé à détourner sa technologie. En parallèle, Feilong accède aux données de Tony et d'Howard, trouve un vieux hangar plein de "souvenirs" légués à Tony. Derrière la toile d'une peinture, il trouve de vieux films que Tony n'a jamais découverts. Howard y laisse des messages s'expliquant sur l'adoption, son absence, ses travaux avec Nathaniel Richards et Blue Marvel, puis annonce qu'il va essayer de trouver un "Métal Miracle". Tony arrive, découvre une Sentinelle avec la techno' Iron Man, et voit Feilong brûler les films. Feilong le tabasse, la Sentinelle le tabasse... et Tony fuit, la queue entre les jambes. Très bon, oui. Après la démonstration Stark au précédent, voici la présentation et démonstration Feilong. Les films d'Howard rappellent le film Iron Man 2, et ça fonctionne bien. Gerry Duggan gère bien la continuité, la sienne avec Sunfire, la générale avec les liens d'Howard et l'adoption. C'est bien, la Sentinelle fait peur, Feilong tabasse. Bon, on se doute que Tony va trouver un truc génial pour s'en sortir, comme face à tant d'autres similaires (genre Zeke Stane), mais... ça fonctionne bien. Juan Frigeri gère bien, il livre de bonnes planches, très cadrées et carrées. C'est efficace et solide.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 27 Avr - 22:15
Strange Academy: Finals #6 Voilà, c'est fini. Une fin attendue, classique, "prévisible", mais bien réalisée et prenante, qui appelle une suite qu'on peut entrevoir dans les mots de fin des auteurs. Cool. Grosse bagarre, donc. Alors que les adultes essayent de contenir Dormammu, Emily Bright pète définitivement son câble et veut anéantir l'Académie, avec le pouvoir de Dormammu et le sien. Doyle s'y oppose, prend cher. Emily entend réaliser sa part de la prophétie et le tuer, mais... Iric se sacrifie pour sauver Doyle ; et ouais. Cela pousse Doyle à oser l'impossible, et il réabsorbe le pouvoir qu'Emily avait pris de lui lors de sa mort. Emily est libérée du pouvoir, il la laisse s'enfuir alors que Doyle va littéralement exploser. Dormammu file, Hoggoth cependant salue l'attitude de Doyle et absorbe son trop-plein. Youhou, tout le monde est sauvé... sauf Iric. L'Académie perdure, rend hommage à ce dernier et Voodoo accueille des nouveaux à découvrir un jour. C'est bien, oui. Attendu, prévisible mais efficace et prenant. Au fond "aucune surprise", mais un ouvrage bien réalisé, qui ne prend pas forcément trop au coeur mais gère bien. J'aurais aimé un petit épilogue sur Emily, ça manque un peu, comme une "explication" sur son pétage de plomb (ouais, c'est une ado' ; ouais, le Pouvoir corrompt, mais quand même) mais le reste tient bien la route. Skottie Young livre une bonne fin ouverte, et Humberto Ramos assure complètement aux dessins, avec des planches superbes.
Une vraie bonne saga globale. J'espère une suite, mais c'est déjà bien, tout ça.
Wasp #4 Cool, prenant, pertinent et inspirant. Al Ewing achève sa belle mini-série, moins un hommage général à la lignée Ant-Man et aux spécificités de chacun comme dans la saga précédente, qu'un hymne à Janet et Nadia. Les Guêpes, oui, mais avant tout les femmes qu'elles sont. Et c'est top ! Dans le monde virtuel créé par Kosmos, Nadia de la Red Room est envoyée tuer Janet la femme fatale dite The Avenger. Leur rencontre leur rappelle des souvenirs, Jan "sent" que Nadia est sa fille, Nadia hésite mais se reprend quand elle revoit Jarvis, qui a appris à se baser sur les souvenirs de son corps, de son être. Ils reviennent ainsi dans le vrai monde, confrontent Kosmos. Nadia stoppe Fantasma sèchement et classement, alors que Janet lutte contre Kosmos, qui a tué son père, quand même. Le duo repousse Kosmos en opposant les rayons cosmiques à son énergie gamma, et ça fait mal. Le grand-père de Nadia se remet, explique un peu tout, et Janet baptise son bar en hommage à Jarvis. Hélas, Whirlwind a été tué dans sa cellule... et les Guêpes vont revenir, selon l'annonce ! C'est bien et beau, et fort. Al Ewing livre ici deux très beaux portraits de femme, bien que Jan est un peu plus mise en avant ici. C'est intense, prenant et autant efficace qu'inspirant. Jarvis est aussi très bien écrit, et la gestion de la super-science de Nadia est très cool, avec un bon rappel de son côté badass. Graphiquement, Kasia Nie et Carola Borelli maintiennent le style un peu simple et sec, mais plutôt efficace et dynamique. Ce n'est pas "beau" mais solide.
Très fort, je suis bien curieux de ce qu'Al Ewing a envie de faire encore.
Sins of Sinister: Dominion #1 Je ne sais pas quoi en penser. Déjà, clairement, tout ça n'a que trop duré, a été mal fichu, mal animé et mal amené. Déjà. Et là... toute la première partie de l'épisode est lourde, délirante dans le mauvais sens, et usante. Mais la deuxième, quand tout s'achève, quand tout revient au présent, quand avant on parle de Dominion... c'est bien. Très bien, même. Mais très tard. Bref, que se passe-t-il ? Le bordel. 1000 ans dans le futur, Sinistre essaye d'accéder aux clones de Moira-X pour revenir en arrière. Emma est morte, son empire est récupéré par Beast qui est "possédé" par un Xavier délirant et vicieux, qui veut les clones. Le dernier membre de la Brotherhood l'occupe, Sinistre retrouve les clones avec Moira-X elle-même. Sinistre tue, littéralement, tous les Mutants car ils ont tous son gène et il a, à distance, un moyen de tous les tuer. Il accède ainsi à la possibilité de devenir Dominion en surfant sur tout ça, et il se lance mais... la place est déjà prise. La zone de Dominion est en dehors du Temps et de l'Espace, donc un autre Sinistre, une des autres versions forgées initialement a réussi dans une autre ligne temporelle. Sinistre revient, se fait tuer, Moira-X relance la machine en tuant une clone. Hop, retour à l'époque d'Immortal X-Men #10, quand le Conseil Silencieux a été massacré. Sinistre hésite sur la suite, obtient les données de la clone de Moira-X mais la Moira a implanté un virus qui détruit ses fichiers, les clones et le gène de Moira-X ; plus d'utilisation possible. Le virus fait aussi "naître" Rasputin IV, qui arrête Sinistre pour ses crimes. Elle le mène au Conseil Silencieux, et révèle qui a organisé tout ça - Mother Righteous ! Le virus du futur était son idée, mais Moira l'a changé et voilà. Sinistre est enfermé dans la Fosse, mais aussi Hope, Emma, Exodus et Xavier car Rigtheous révèle qu'ils sont "infectés" par le gène Sinistre et ils sont trop dangereux. Rigtheous se place ainsi dans Krakoa... Ouf, c'est dense ! Kieron Gillen m'interpelle ici, clairement. Toute la première partie est vraiment lourde et désagréable, avec ce délire futuriste trop délirant et trop con-con, clairement. Je n'y adhère pas et ça m'a soûlé. Mais, dès le retour au présent, avec le plan de la Righteous du futur modifié par Moira, Sinistre qui perd tout, qui se fait enfermer et le reste... oui, ça rend bien. C'est habile et bien fichu. D'autant que le passage Dominion est bien fait, aussi, et créé de bonnes pistes. Idem pour le cliffhanger, avec un Krakoa très affaibli. Je suis partagé, clairement. La deuxième partie est d'enfer, la première proche de l'abominable. Un peu pareil sur le graphisme, avec un Lucas Werneck plutôt bon et solide, et un Paco Medina qui essaye de bien faire, mais semble vraiment précipité ici.
Dommage. Tout ça aurait mérité d'être moins long, moins lourd et plus resserré. Il y a plein d'idées - beaucoup de bonnes, mais aussi beaucoup de mauvaises. Quel dommage, oui !
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Re: Lectures comics du moment Jeu 4 Mai - 10:05
Moon Knight #23 Une bonne histoire où le nouveau Venom ne fait que passer, pour une jolie rencontre et quelques éléments sur la saga. Décompressé, comme souvent, mais efficace et prenant. Ici, Dylan Brock vient chercher refuge et assistance chez Moon Knight, car Eddie lui avait dit de le faire après une première rencontre avec Marc. Les New Enforcers sont envoyés l'enlever par la Life Foundation et Alchemax, mais Dylan est affaibli par un fond de bruit sonique dans New York. Moon Knight et lui tabassent les super-vilains, puis remontent la piste sonique car cela correspond à la piste de l'agresseur de boîte de nuit. Ils le retrouvent, mais il s'enferme dans une Panic Room et appelle la police pour "échapper" à l'interrogatoire de MK. Dylan le remercie, mais lui dit que se plonger autant dans les missions a mené son père à "la mort"... C'est bien, oui. Pas un crossover mais une apparition en guest, qui fonctionne bien. Dylan est écrit convenablement, MK est bien mené et l'ensemble a du sens. Ca ne révolutionne rien, mais l'ambiance du titre continue de me plaire et Jed McKay assure. Alessandro Capuccio maîtrise aux dessins, même si son Venom n'est pas fou.
Un bon numéro. Pas plus, mais pas moins.
Immortal X-Men #11 Bonne reprise. Kieron Gillen retombe sur ses pieds après Sins of Sinister, et relance intelligemment sa série en se centrant et se jouant de Storm. Ainsi, Ororo mène la narration ici, avec elle qui fait remonter du Puits Xavier, Emma, Hope et Exodus, contaminés par le gène Sinistre. Forge parvient à le leur retirer, mais... personne n'est sûr que cela ne va pas revenir. Ils perdent ainsi leurs prérogatives, peuvent siéger au Conseil Silencieux mais sans voter ; pour les apparences. Le quatuor "voit" les flashs de l'avenir de Sins of Sinister, nés de la mémoire de Rasputin IV et des éléments de Mother Righteous. Hope s'énerve contre Exodus qui l'a trahi, et Ororo doit les calmer. Xavier reste fermé, même vis-à-vis de Magneto, et Ororo désespère. Elle est remise à sa place par Emma, qui rappelle que Storm n'a "rien vu" pendant cinq ans dans la ligne temporelle de Sins of Sinister, et Ororo comprend qu'elle ne peut pas être au four et au moulin. Elle donne ainsi mandat à quelqu'un de décider et veiller en son nom au Conseil... Colossus, pourtant "traître" selon X-Force. C'est bien, oui. Kieron Gillen gère bien Storm, mais se "joue" un peu d'elle, quand même. La discussion avec Emma est bonne et pertinente, et Gillen ramène intelligemment le quatuor Sinistré. Bon, ça fait "bizarre" car ils n'ont été absents qu'entre deux numéros, mais ça fonctionne bien. L'ensemble reste pertinent et fluide. Graphiquement, Lucas Werneck est solide mais quelques panels sont moins réussis. Ca reste bien, mais moins que d'autres fois.
Solide et réussi, pour avancer après Sins of Sinister.
X-Men - Before The Fall: Sons of X #1 Je suis honnête : je ne suis venu ici que pour voir si Jackie Chopra, la Black Knight fille de Dane Whitman, survivait après la parenthèse Sins of Sinister. Et... oui. Bonne nouvelle : Jackie survit à sa rencontre brutale après Mother Righteous ! Bon, en soi, elle a ressuscité via l'Epée d'Ebène, mais l'idée est là. Mauvaise nouvelle : Simon Spurrier l'intègre à la famille-équipe autour de Légion, donc je me force à suivre tout ce bordel... Clairement, je n'ai pas grand-chose à dire. Jackie fait tapisserie, tandis que Légion s'entraîne pour stopper Nimrod. Un Banshee fracassé par Mother Rigtheous est aidé par Légion, aussi, alors que la même Mother Righteous rôde gentiment et prépare ses plans. En parallèle, Kurt parvient à se libérer de son aspect démoniaque, grâce à ses proches et un affrontement avec Mother Righteous. C'est bien mais Kurt traverse une crise, et quitte le Conseil pour se retrouver et protéger l'âme de Krakoa. Bon... je ne sais pas quoi dire. Clairement, le fond de la saga est pertinent, mais l'approche de Spurrier est lourde, maladroite, désagréable. Mother Rigtheous me gave déjà, et l'ensemble me paraît vraiment crispant. D'autant que Phil Noto n'est pas très bon ici, avec des traits moins clairs et réussis.
Quelques avancées, mais tant de maladresses...
Scarlet Witch #5 Plutôt bon et très beau, mais dommage que le principe de la série semble déjà vraiment détourné. Ici, Steve Orlando rompt avec la démarche un épisode / une personne à aider, avec deux numéros pour protéger Darcy de Scythia, la super-tueuse amazone que Wanda a vaincu dans l'épisode précédent. Scythia revient, recouverte de la roche Mysterium qui bloque la Magie de Wanda. Grosse bagarre, Wanda prend cher... en apparence, car elle "prouve" ainsi à Scythia jusqu'où elle est prête à aller pour aider Darcy. Wanda fait changer Scythia, reconstruit la ville, embauche définitivement Darcy, et tout va bien. Sauf que, ailleurs, dans une grotte, deux Humains sont agressés par...
Spoiler:
Magneto, apparemment revenu d'entre les morts !
Je suis partagé. D'un côté, l'épisode est bon : Wanda assure, Scythia est un perso' bourrin sans grand intérêt, mais l'approche est pertinente, et la relation avec Darcy est touchante. C'est surtout extrêmement joli, car Sara Pichelli est ici (déjà) remplacée par un Russell Dauterman en feu, qui livre des planches superbes, envoûtantes, bluffantes. C'est vraiment magnifique. Mais en même temps... Steve Orlando rompt avec le bon principe de la série, et la suite le confirme avec ce cliffhanger intriguant mais qui va encore amener un élément personnel sur Wanda. Alors que j'aime vraiment l'idée d'une Wanda qui aide des gens qui arrivent par hasard chez elle.
Bon et surtout magnifique numéro, mais de légitimes interrogations sur l'orientation.
Sons of X m'a légitimement écœuré. Je n'ai pas d'autre mot. Ça peut sembler excessif, mais pour le titre censé donner le coup d'envoi du nouvel arc majeur mutant, je le trouve juste... Pesant et à côté de la plaque, au point que ça me reste sur l'estomac. Le personnage de Mother Righteous ne ressemble à rien et le manque de sens de ses pouvoirs me crispe, je n'ai jamais eu de passion pour Legion, Nimrod (qui est peut-être l'élément le plus pertinent dans le plan d'ensemble) n'est que survolé, on persiste et signe sur cette histoire de mutation dégénérescente de Kurt... Qui au moins est réglée, enfin, mais c'est bien la seule vertu du chapitre. Les mots sont durs, mais je ne vois absolument rien qui m'intéresse dans tout ça... Ça ne fait pour moi que confirmer qu'ils se sont perdus en route, et que tout ça n'a plus grand chose à voir avec les mutants, si ce n'est que ça se passe chez eux. (Puis bon, c'est subjectif mais je l'ai trouvé assez moche, en prime.)
Heureusement, Immortal X-Men rattrape le coup, même si oui, on peut s'étonner de voir Xavier et les autres revenir si vite après leur emprisonnement théâtral au tome juste avant. J'ai du mal à ne pas y voir une divergence de choix scénaristique (l'auteur ne voulant pas se passer des personnages), tant ça n'avait pas grand intérêt de les enfermer de la sorte si c'était pour que ça dure littéralement trois pages. Cela dit oui, les interactions sont intéressantes et bien écrites, ça rattrape (et je suis assez content de voir Rasputin rester, le personnage me plait, même si c'est un mashup éhonté).
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- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
D'une part, oui, mais c'est aussi, je pense, parce que c'est « quelque chose de beau né de quelque chose de laid » ; conceptuellement, j'aime l'idée que Sinistre ait créé quelque chose qui lui soit si drastiquement opposé, et elle a - a priori - une personnalité propre plus qu'elle n'est un amalgame de ses divers composants.
En gros, elle est meilleure que la somme de toutes ses parties, et je pense que ça peut donner quelque chose de sympa (d'autant qu'elle échappe pour l'heure à une crise existentielle que ses origines pourraient facilement justifier, semblant au contraire très sûre de savoir qui elle est et ce qu'elle doit faire ; ça change, un peu).
Puis bon, moi et les clones et autres bidouillages génétiques...
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« The only thing worse than being blind is having sight and no vision. »
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Lectures comics du moment Dim 7 Mai - 18:21
C'est ta grande passion. Elle semble aussi une pure croyante de Krakoa. A l'heure des comportements déviants à la Beast ou aux distances prises par Emma et Storm, ça change.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Jeu 11 Mai - 11:38
FCBD 2023 Avengers/X-Men Marvel profite du FCBD 2023 pour annoncer ses projets et relances, en se concentrant sur les productions de Gerry Duggan : X-Men et la future série Uncanny Avengers, avec des liens très forts. Les deux premiers segments sont ainsi complémentaires. Au début, version X-Men, on voit un étonnant ancien soldat âgé, au visage caché mais avec de grandes capacités et un rejet des Mutants (allez, je parie sur
Spoiler:
US Agent)
qui s'insère dans la Maison X-Men à New York durant le nouveau Hellfire Gala. Il y vole le costume de Captain Krakoa, tabasse Cyclope venu là après une alarme (retour de l'ancien costume, Scott ? et je t'ai connu plus doué au combat), et s'enfuie. Ensuite, version Uncanny Avengers, cet ancien soldat "pilote" le costume de Captain Krakoa et attaque une commission sénatoriale. Captain America veut agir, mais est attaqué par ORCHIS puis sauvé par Rogue. Des temps sombres approchent, alors qu'une Sentinelle Stark créée par ORCHIS "visite" une famille abritant un Mutant. Bon, ça se lit bien. Gerry Duggan maîtrise l'ensemble, s'amuse et m'amuse aussi à lier X-Men, Uncanny Avengers et Invincible Iron Man. Ca ne révolutionne rien, mais c'est efficace, même si son Cap' a l'air un peu neuneu et Cyclope se fait étaler facilement. Joshua Cassara assure au début, Javier Garron est efficace dans la suite. Un bon début.
En parallèle, on a quelques pages du projet GODS de Jonathan Hickman, qui n'apportent rien de neuf.
FCBD 2023 Spider-Man/Venom Bon, j'ai survolé Amazing Spider-Man #25, formidablement risible dans sa bêtise, son manque de courage et le foutage de gueule généralisé sur MJ & Peter. Je me concentre ici sur le FCBD, avec donc d'abord un segment de Zeb Wells et Patrick Gleason où on voit Spider-Man qui stoppe (difficilement) un gorille enragé et se fait critiquer par les New-Yorkais. On comprend que le gorille a été envoyé par Kraven, missionné par Dr Octopus pour récupérer quelque chose en parallèle. C'est fondamentalement inintéressant, déjà-vu et lourd ; une belle synthèse du run de Zeb Wells à ce jour, même si Gleason est fluide et dynamique. On a ensuite un segment Venom où, en janvier 1940, deux types évoquent à un auteur de comics comment "Flexo", une sorte de robot, les a aidés et sauvés, car il répond à leurs appels. Sauf que "Flexo" semble être un robot avec un symbiote, et il fait des dégâts, et il va s'opposer à Venom. C'est sympa' mais incompréhensible pour qui ne suit pas la série Venom, ce qui est mon cas. Al Ewing tape à côté, CAFU assure aux dessins dans une ambiance datée. Enfin, on a une petite preview d'Ultimate Invasion par Jonathan Hickman et Bryan Hitch, avec le Maker qui vient voir Miles Morales pour demander son aide pour retrouver/ramener leur univers. Gentil mais bien trop court.
Un ensemble fort raté, hélas.
X-Men Red #11 Cette série devrait s'appeler "Storm and Friends", tant Ororo est mise en avant - et fort bien écrite, il faut l'avouer. Ca fait plaisir, d'autant qu'Al Ewing semble (vraiment) trouver une voie et une voix pour l'ensemble. Allez, on y croit malgré le final qui annonce un (énième) crossover. Ici, on voit ainsi Storm qui a un rendez-vous avec l'astronaute humain qui avait sauvé des enfants arakkii, et ça flirte joyeusement. L'ensemble est rompu par l'appel exigeant du Professeur X, qui demande (exige) que Storm vienne lui parler des derniers moments de Magneto. Ororo vient, ça se passe mal, ça tourne au bilan personnel de Charles, qui est perdu sans son vieil ami et qui pense devoir tout gérer seul. Storm le remet salement à sa place, mais refuse de le revoir. Elle repart tandis que, sur Arakko/Mars, Nova est dans un jacuzzi avec Solar et un Arakkii, mais ils sont interrompus par quelqu'un arrivant via le portail d'Outremonde - un
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survivant d'Amenth, qui vient dire que Genesis, la femme d'Apocalypse, arrive...
C'est très bien. Il est très agréable de voir Ororo flirter (elle le dit elle-même), et sa confrontation avec Xavier est top. Al Ewing écrit certes très bien l'héroïne, mais aussi Charles très "pathétique" et touchant. C'est fort bien fait, très prenant, et il est aussi très cool de retrouver Nova, avec un Bobby fun à suivre. "Hélas", le final évoque un futur crossover, et la petite rumeur d'une réforme à venir de Krakoa via
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Apocalypse.
Graphiquement, Jacopo Camagni a un style plutôt agréable, fluide avec des moments jolis. Solide.
De très bons moments, même s'il faudrait quand même laisser Al Ewing tranquille.
Captain Marvel #49 Fort, intense mais un peu précipité ; hélas. Kelly Thompson finit au #50, et doit aller vite pour tout gérer, notamment le crossover officieux avec les X-Men de Gerry Duggan, qui traitaient eux aussi de la menace Brood. Ca va vite, ça passe mais bon. Ici, en gros, Carol Danvers est fâchée tout rouge. La mort de Binaire l'enrage, et elle décide d'anéantir tous les Broods, et notamment la planète où elle est avec ses proches et quelques X-Men. Elle les libère de l'infection Brood, passe en super-méga-puissance alors que les X-Men de Duggan arrivent. Ca discute, Rogue décide d'aller "voir" Carol et lui parle pour essayer de la calmer, et absorber un peu de son énergie qui menaçait de créer un trou noir gigantesque et dangereux. Carol se calme, s'apaise un peu, et va enterrer Binaire sur la "Planète Marvel" où elle a été créée, et où Mar-Vell ressuscité s'était sacrifié. C'est bien, en fait. Le résumé est rapide, mais parce qu'il n'y a pas beaucoup d'événements, et surtout des échanges touchants entre personnages. Kelly Thompson a toujours été la meilleure dans les caractérisations, les interactions, et elle réussit encore ici. Ca va un peu vite pour la TeamCarol, mais l'échange Carol / Rogue est formidable au vu de leur historique. C'est donc bien, mais un peu rapide, même si Sergio Davila assure aux dessins, avec un style joli et efficace.
Allez, j'espère une bonne fin pour le #50, malgré la précipitation.
Invincible Iron Man #6 Agréable mais surprenant dans la démarche. Alors que Gerry Duggan se lançait très fort dans l'opposition à Feilong et ORCHIS, avec Stark Industries (ou Unlimited, qu'importe) sous contrôle ennemi, voici... un épisode "off", où Tony continue ses mémoires avec un flashback. Surprenant mais agréable. Tony se souvient de l'époque Silver Centurion, avec en gros son premier contact avec Emma Frost, qui vole une technologie militaire pour bloquer la télépathie et contrôle des super-vilains contre Tony. A la fin, Rhodey rejoint Tony au présent avec des armes, pour s'en prendre à l'entreprise Stark. C'est bien, en fait, mais ça coupe l'élan. Gerry Duggan a plutôt une bonne voix pour un Tony moins dépressif que chez Cantwell, mais pas en pleine maîtrise. Ca fonctionne bien, le flashback est efficace et réussi, et j'aime y revoir Andrea Di Vito, même si le dessinateur a déjà fait mieux. C'est cependant une coupure dans le rythme, et un peu dommage.
Bien mais étrangement placé dans la chronologie de la série.
I Am Iron Man #3 Franchement, je ne comprends pas le "projet" de cette mini-série, mais... les épisodes sont réussis et surtout très, très touchants. Ici, dans l'époque fin des années 90, en gros Heroes Return, Iron Man et War Machine aident un gamin à retrouver sa mère enlevée par Mojo, et ils suivent ainsi un scénario où Tony devient le Iron Shogun. Ils arrivent à libérer la mère, qui devient bien fan d'Iron Man, et l'enfant est heureux. Tony est satisfait, puis va déposer des fleurs sur la tombe de sa mère (Maria Stark), "la meilleure amie de Tony" selon sa tombe, avec des souvenirs de leur lien. Je l'admets, je suis très sensible au lien mère/fils pour des raisons personnelles, peu après la première année passée après la disparition de la mienne. L'épisode scénarisé par Murewa Ayodele est relativement "basique" dans son essence, avec un petit délire limité contre Mojo, qui est cependant une bonne idée d'adversaire contre le grandiloquent Tony. L'implantation dans les années 90 est superficielle, mais... c'est bien le final, ces dernières pages quasi mutiques avec des flashbacks sur l'enfance de Tony jusqu'à la mort de sa mère, qui me marque. C'est simple, fort, beau ; puissant. Dotun Akande a toujours un style figé, mais ça fonctionne et ces dernières planches sont intenses. Surtout avec la postface explicative (on est à la fête des mères en Amérique, là).
Non pas que j'avais encore grand espoir, mais je pense qu'il est temps de déconseiller officiellement de toucher même avec un bâton à l'actuelle série Amazing Spider-Man. Elle ne sert qu'à humilier Peter un peu plus qu'il ne l'est déjà, et à démolir au tractopelle une relation que les auteurs précédents avaient pris soin de ne pas reconstruire trop vite pour que ça ait du sens. Je ne sais pas ce que Zeb Wells a fait d'autre, et après ça, je ne tiens pas à le découvrir ; c'est juste déplorable, et les dessins de Romita Jr par-dessus n'arrangent rien (sans parler de l'ennemi actuel, qui n'a rien d'intéressant et sera sans doute oublié sitôt la fin de l'arc, dans lequel il est presque secondaire à côté des déboires « privés » des personnages). Il est triste de constater que Spider-Man est mieux écrit dans les séries où il n'apparaît que ponctuellement que dans ses propres titres, mais c'est hélas un problème récurrent désormais.
Pour avoir survolé les FCBD, le plus intéressant reste encore les teasers des prochains titres d'Hickman pour moi... Le segment sur Venom n'est pas beaucoup plus clair même si on suit sa série, si ça peut te rassurer. L'idée-même de Captain Krakoa me fait rouler des yeux depuis son insertion, et j'ai presque l'impression qu'elle ne servait qu'à amener ce détournement (qui ne marche normalement pas, puisque l'identité de la plupart des mutants majeurs est publique...). Mouais.
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« The only thing worse than being blind is having sight and no vision. »
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Sam 13 Mai - 20:02
Cyclope a écrit:
Non pas que j'avais encore grand espoir, mais je pense qu'il est temps de déconseiller officiellement de toucher même avec un bâton à l'actuelle série Amazing Spider-Man. Elle ne sert qu'à humilier Peter un peu plus qu'il ne l'est déjà, et à démolir au tractopelle une relation que les auteurs précédents avaient pris soin de ne pas reconstruire trop vite pour que ça ait du sens. Je ne sais pas ce que Zeb Wells a fait d'autre, et après ça, je ne tiens pas à le découvrir ; c'est juste déplorable, et les dessins de Romita Jr par-dessus n'arrangent rien (sans parler de l'ennemi actuel, qui n'a rien d'intéressant et sera sans doute oublié sitôt la fin de l'arc, dans lequel il est presque secondaire à côté des déboires « privés » des personnages). Il est triste de constater que Spider-Man est mieux écrit dans les séries où il n'apparaît que ponctuellement que dans ses propres titres, mais c'est hélas un problème récurrent désormais.
C'est risible et pathétique, en fait. Car ça veut tout et rien faire à la fois. D'une part, ils veulent séparer Peter/MJ, sans qu'on comprenne pourquoi (et c'est un choix d'éditeur, Wells n'est qu'un sbire ici). De l'autre, ils ne veulent pas y aller trop fort, pour pouvoir revenir au cas où. Là, MJ a un mari et des enfants ? Ok, mais
Spoiler:
ce ne sont pas les siens et elle pourra aisément s'en débarrasser.
Comme disait un sinistre sire...
Cyclope a écrit:
Pour avoir survolé les FCBD, le plus intéressant reste encore les teasers des prochains titres d'Hickman pour moi... Le segment sur Venom n'est pas beaucoup plus clair même si on suit sa série, si ça peut te rassurer. L'idée-même de Captain Krakoa me fait rouler des yeux depuis son insertion, et j'ai presque l'impression qu'elle ne servait qu'à amener ce détournement (qui ne marche normalement pas, puisque l'identité de la plupart des mutants majeurs est publique...). Mouais.
Finalement, je pense que le nouveau Captain Krakoa est