Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Ça prend trop de temps, en fait. Je te rejoins complètement sur le fait que l'évasion est inutilement longue, et ne sert finalement qu'à mettre en évidence l'intelligence du Maker... Comme s'il y en avait besoin, surtout qu'il le refait - en pire - juste après en humiliant tous les Illuminatis ensemble (littéralement, puisqu'ils en arrivent eux-mêmes à cette conclusion). J'ai peine à croire qu'ils n'auraient pas pu l'arrêter s'ils y avaient mis tous leurs moyens (Strange seul, fut un temps, aurait sans doute suffi), et j'ai directement l'impression qu'on rend les personnages moins malins | compétents qu'ils ne sont censés l'être pour le mettre en valeur. Ça ne me plait pas trop.
L'échange avec Miles n'est pas inintéressant et montre une facette plus « empathique » du Maker (chose rare, certains auteurs se plaisant à l'écrire juste comme un Reed psychopathe), mais oui, la question de savoir si oui ou non ils se rappellent d'où ils viennent n'a eu de cesse de passer du oui au non et inversement selon les titres et les auteurs. Ça a été très mal géré en amont. On peut cependant estimer que c'est donc la « version définitive » jusqu'à nouvel ordre ; Miles oui, Maker non, donc. Admettons. Quant à la conclusion... Si c'est « logique » que le personnage essaie d'empêcher son « nouvel » univers de reprendre sa forme exacte s'il peut en anticiper les événements (surtout avec son speech plus tôt sur la surabondance de héros et tutti quanti), j'avoue avoir peur qu'on se dirige vers un Sins of Sinister-bis à moindre échelle en nous donnant un monde entièrement façonné par le Maker à son image. C'est évidemment trop tôt pour statuer là-dessus avec un seul tome, et je m'attends à mieux de la part d'Hickman malgré ce début très hésitant, mais le souvenir est encore trop frais pour ne pas voir les parallèles. J'espère me tromper.
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Re: Lectures comics du moment Lun 26 Juin - 8:38
En fait, ça sonne plus comme un #0 promotionnel que comme un vrai début.
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Re: Lectures comics du moment Lun 3 Juil - 13:36
She-Hulk #14 Je reste charmé et très pris par ce soap-opera si touchant et humain. Rainbow Rowell poursuit sa jolie saga, où Jennifer est perdue entre un Jack aux abonnés absents, lui rongé par ses pouvoirs qui reviennent et sa "charge" de les utiliser pour évacuer des radiations sur Terre, elle perdue face à ce compagnon trop absent, alors que le Scoundrel rôde et la charme. Les échanges avec les Fantastiques sont froids, la drague intense du Scoundrel fonctionne lors d'un rendez-vous improvisé, quasi surréel avec cette danse si romantique et intense dans son vaisseau... juste avant qu'il gâche tout en révélant la raison des vols (fabriquer une bombe) et l'objet (la faire sauter ce soir, car l'employeur l'a décidé). Miss Hulk s'énerve, et ça va chauffer. Ca me charme, oui. Je trouve que Rainbow Rowell écrit formidablement bien Jennifer, "juste" une femme perdue dans ses sentiments, dans une relation naissante qui explose, avec des proches qui ne comprennent pas mais jugent, et un autre si charmant mais si différent, et finalement si excitant. C'est beau, juste, humain ; romantique, et j'admets l'être. C'est en outre fort joliment dessiné par Andres Genolet, avec une poésie réelle dans des planches simples et justes.
Quel plaisir de retrouver ça.
Captain America: Symbol of Truth #14 Un bon épisode de relance... qui est finalement une conclusion précipitée, hélas. Tochi Onyebuchi semble enfin, à mon sens, avoir la recette pour bien écrire Sam et la série, et cela s'arrête. Dommage. L'ensemble se conclue ainsi sur le retour de Sam à Harlem après Cold War, où il a du mal à se réjouir de la fête pour son anniversaire à cause de la transformation monstrueuse de Joaquin. Ses proches l'aident, les scientifiques du Mohanda trouvent un remède pour Joaquin mais ce dernier hésite, car il se "maîtrise" et a peur de tout perdre en redevenant humain. Sam vient l'aider, et tous deux finissent par voler ensemble. C'est réussi. Tochi Onyebuchi maîtrise enfin Sam, entre sa colère, ses indignations, son volet social et son intimité. Le passage sur l'humoriste qui se moque de SamCap est un peu lourd, mais l'ensemble est pertinent et juste. Quel dommage que ça s'achève là, au final ce SamCap qui pouvait-on penser devait être le plus social des deux a passé son temps à l'étranger. Frustrant. Graphiquement, Zé Carlos assure dans des planches solides, qui ne brillent pas mais font le job.
Un numéro frustrant dans l'ensemble mais réussi en lui-même.
Silver Surfer: Ghost Light #5 Suite et fin de cet étonnant projet, où le Silver Surfer est personnage secondaire d'une saga qui ramène et déploie un obscur personnage secondaire de la série de Stan Lee et John Buscema. Objectivement, ce final est précipité car John Jennings se perd dans du brouhaha d'action et de la science blabla un peu obscure. C'est sympathique, car les personnages le sont et l'ensemble est prenant, mais ça n'a pas grand sens. Al s'en sort, sa nièce et son neveu sauvent l'ensemble par le pouvoir de l'impro' du jazz (ça a presque du sens dans le récit), l'Etranger redevient entier et va explorer l'univers avec la scientifique dérangée de l'AIM (dans une ode à Doctor Who), et Al retrouve son fils. C'est mignon, un peu cool, mais un peu trop long, aussi. L'ensemble aurait été mieux en un gros one-shot, voire en deux épisodes. Mais bon, c'est un projet surprenant, intriguant, un peu grisant vu que Marvel permet quelque chose d'aussi étonnant. Et ça se lit quand même bien. D'autant que Valentine De Landro a toujours donné de très belles ambiances dans des planches très réussies.
Une anomalie imparfaite mais sympathique.
X-Men - Before The Fall: Heralds of Apocalypse #1 Al Ewing poursuit et complète ce qui, à mon sens, demeure la plus grande réussite de l'ère Krakoa : la redéfinition complète du personnage d'Apocalypse, passé de super-vilain basique et peu intéressant, à personnage tragique et passionnant. Ici, Al Ewing livre un récit long et posé, où Apocalypse échange d'abord avec un Daemon d'Amenth puis avec Genesis. L'on voit ainsi pleinement la naissance de leurs enfants, comment Apocalypse a été transformé par Okkara pour découvrir le bonheur de la paix, puis la violence de l'attaque d'Amenth. L'on comprend que Genesis s'attendait à la guerre, l'espérait au fond, et s'est gorgée de la gloire de la bataille, au point de l'épouser. L'on voit comment ORCHIS a pu "appeler" Genesis pour la retourner contre Krakoa, trop faible, et Genesis en vient à frapper et vaincre Apocalypse, qui cependant prépare un autre plan, lui finalement "le mage" dans leur couple, et de loin pas le plus terrible. Et c'est bien. Al Ewing poursuit l'approche de Jonathan Hickman, avec un peu plus de grandiloquence, là où l'écriture sèche et brute de Hickman apportait beaucoup à la redéfinition d'Apocalypse. Ca blablate un peu, ici, mais ça fonctionne, et j'aime définitivement beaucoup ces ajouts, qui ne trahissent pas mais étendent tellement En Sabah Nur, complètement passionnant maintenant. Graphiquement, Luca Pizzari, Stefano Landini et Raphael Pimento se succèdent dans des styles proches, sans briller mais en restant très solides.
Agréable et passionnant pour la redéfinition d'Apocalypse.
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Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
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Re: Lectures comics du moment Ven 7 Juil - 11:28
X-Men #24 Plus une grosse revue de micro-événements avant le Hellfire Gala (définitivement infernal, vu ce qu'il se prépare), mais ça se lit bien. Gerry Duggan brasse en effet plusieurs personnages et situations : il règle le cas Pogg avec un peu d'humour, il montre Kid Cable de retour pour empêcher ORCHIS d'agir mais il se fait amputer le bras bionique et geler, il révèle que Destinée tente de convaincre Rogue de ne rien faire pour avertir les X-Men du destin de Manifold, et l'on voit Magik emmener Sunfire en Outremonde pour récupérer un Arakkii perdu, mais... ça va mal se passer. Ca se lit bien, mais c'est plus un catalogue qu'une histoire. Le passage sur Pogg est rigolo mais un peu lourd sur les rimes, même si Gerry Duggan écrit très bien Forge, cynique mais pas aussi mauvais que d'autres fois. C'est efficace, mais il est quand même temps que ce Gala infernal arrive après tant de préparation. Graphiquement, Joshua Cassara assure solidement, mais il ne m'épate plus.
Ultime préparation bienvenue : c'est efficace, et il temps d'y aller.
Doctor Strange #5 J'espérais, à la fin du #4, que l'intrigue avance... et elle bondit, même ! C'est agréable, et c'est en outre bien fait et intéressant. Stephen et Clea vont donc au mariage d'Umar et Tiboro, un autre Sorcier Suprême qui a participé à l'assassinat de Strange. L'ensemble est tendu, mais plus du côté de Clea, qui retient difficilement sa rage. Umar lui explique que cette union est liée par la peur, une alliance entre Sorciers pour éviter les attaques mystérieuses. Umar révèle avoir formé avec Tiboro un autre héritier, un bébé fille que Clea devra élever si Umar disparaît. Dormammu vient célébrer le mariage, avec des piques, mais l'ensemble est gâché par une attaque... celle
Spoiler:
du Général Strange, un Stephen âgé et militaire !
Très bien, oui. Jed MacKay assure réellement, livre de bons dialogues, et gère complètement bien ses personnages. Bon, Stephen a l'avantage, ce qui m'embête tant j'ai apprécié la Clea solo du même scénariste, mais ça se lit fort bien. L'échange avec Umar est pertinent, et le final est surprenant mais donne de bonnes idées. Graphiquement, Pasqual Ferry est en effet très bon, avec un style qui colle très bien à l'onirisme magique, et des personnages bien croqués.
Une série qui fonctionne vraiment bien.
Fantastic Four #9 Très bon. Ryan North achève sa micro-saga, avec ici un focus surprenant mais réussi sur un personnage trop souvent secondaire : Alicia. Tout l'épisode est sous son point de vue, avec sa voix-off mais aussi ses idées pour combattre Xargorr, le monstre extraterrestre mise en lien avec un vieil épisode du Marvel des années 50. Alicia modèle des formes projetées par Sue, et toutes deux parviennent à vaincre Xargorr en évitant les attaques de leurs proches possédés. Tout finit bien, ici grâce à Alicia. C'est top, oui. Ryan North maîtrise extrêmement bien Alicia, qu'il rend passionnante. L'épisode est vraiment tourné vers elle, avec de très bonnes idées dans son rapport aux autres, notamment ce qu'elle vit quand ça se bagarre (elle ne voit rien, entend les sons, les mouvements). Son plan est bon, l'initiative de Sue aussi, et toutes deux ressortent très grande de cette petite intrigue, agréable et intelligente. Graphiquement, Ivan Fiorelli ne casse pas la baraque, mais son style fluide et clair fonctionne bien.
Chaque épisode me plaît énormément, cette série est un vrai bon p'tit plaisir.
Captain Marvel: Dark Tempest #1 Très bavard, quand même, mais plutôt réussi. Après la fin du volume de Captain Marvel ayant eu le plus de numéros (50), Kelly Thompson est partie et, avant un nouveau titre sûrement en lien avec le film à venir, Marvel maintient Carol mensuellement par cette mini-série. Bon, ça se lit plutôt bien. Ann Nocenti lance Carol dans plusieurs activités, entre une soirée entre copains d'enfance marins un soir de tempête, elle qui sauve leurs bateaux à la dure, puis un coucou à Spider-Woman, puis un discours de motivation auprès de jeunes blasés et désespérés par le monde, puis un trou noir à gérer, et enfin une entité qui erre et recrute Nitro (tiens, tiens) contre elle. Oui, ça se lit bien. Il y a beaucoup de choses, c'est dense, Carol est bien écrite. C'est assez intense et riche, mais... maladroit sur les mots employés. Déjà, il y a trop de voix-off, c'est un peu lourd. Ensuite, tous les dialogues de marins sont aussi lourds, ça me fait passer à côté. Enfin, le dialogue entre Carol et les jeunes blasés a du sens, mais ça fait un peu donneur de leçons, et c'est un rien bof. Graphiquement, Paolo Villanelli assure aux dessins, sans briller mais avec des planches correctes.
Un numéro avec des maladresses, mais une vraie richesse d'événements. On en a pour son argent.
Captain America #750 Ah ça, c'est un numéro anniversaire ! Alors que DC a livré des versions un peu tièdes pour les anniversaires de The Flash et Wonder Woman, Marvel y va à fond et propose un épisode riche, gras, avec des maladresses, mais un vrai festival global. Pas mal !
On commence avec "A cup of tea", où Tochi Onyebuchi et RB Silva révèlent comment et pourquoi Sam a obtenu son nouveau bouclier, et est redevenu Captain America. Cela vient de Misty qui, avec plein de proches, a forgé le bouclier, non pas pour que Sam redevienne Cap', mais pour qu'il assume pleinement sa grandeur en agissant ainsi. Sam conteste puis accepte après une attaque mystérieuse. Bon, ça se lit bien mais c'est poussif. En fait, j'aime beaucoup l'idée que Misty et d'autres veuillent pousser Sam à assumer qui il est, mais c'est quand même "beaucoup de bruit" juste pour expliquer ce bouclier. Ca lui donne une aura énorme, qui n'est pas forcément justifiée par la série qui vient de se finir. Et cette attaque finale est un peu piteuse, même si le discours de Sam à ses parents est émouvant. Graphiquement, c'est beau et très réussi, même si je ne suis pas fan des couleurs.
On enchaîne avec "Nothing but a fight", où Jackson Lanzing & Collin Kelly proposent au fond la conclusion de Cold War, et une première approche de fin de série. Les funérailles de Roger permettent une réunion globale, avec Sharon qui révèle devenir Destroyer pour lui, le robot qui devient Nomad, et finalement Steve qui parle à Bucky. Ce dernier révèle avoir organisé Cold War pour "booster" Ian, mais surtout le protéger : l'Outer Circle le voulait, Bucky en a fait Roi de la Dimension Z et intouchable. Steve est content, mais l'héritier du créateur secret du bouclier les trouve et leur donne une lettre qui ne devait sortir que lorsque le QG volant ennemi apparaîtrait. L'ingénieur a créé une faille dans le vaisseau, l'occasion d'en finir ! Alors que Peggy a aussi son épilogue. Bon, c'est bien. Lanzing & Kelly se précipitent, et ça se sent, mais ça ne se voit pas trop. C'est plutôt efficace et réussi, hormis ce moment gênant de Sharon qui révèle masque et costume en plein enterrement ; c'est too much. L'échange Steve / Bucky est top, très réussi et émouvant, et l'héritier qui amène la solution contre l'Outer Circle, c'est facile mais ça passe. Graphiquement, Carmen Carnero livre une très jolie prestation, en retenue, mais elle ressort grandie de ses prestations.
On continue avec des petits récits, des hommages. "Reflections" de Stephanie Williams et Rachael Stott est un discours inspirant de Sam auprès de jeunes afro-américains. Un peu lourd, mais ça se laisse lire. "The Hero" de J.M. DeMatteis et Sara Pichelli évoque un ami de Steve qui a été son premier protecteur et héros, et que Steve a retrouvé puis évidemment accepté comme homosexuel avant un final déchirant lié à ses ennemis. Emouvant, touchant, bien fait ; un sans-faute, et même un graphisme efficace. "Then & Now" de Dan Jurgens évoque, par Jarvis, ses liens avec Cap', et notamment comment il l'a aidé à s'habituer au monde, via le maintien de goûts culinaires des années 40. Bon, ça s'oublie vite mais c'est mignon. "The Mantle" par Cody Ziglar et Marcus Williams montre un entraînement de Steve et Sam avec leurs boucliers, en échangeant sur l'héritage du titre. Pas joli, pas bien colorisé, pas intéressant. Et "One Lucky Shot" de Gail Simone et Daniel Acuna voient des gamins de Brooklyn récupérer le bouclier après qu'un agent d'Hydra ait tiré sur Cap', on le pense mort, les gamins résistent mais Cap' revient aider. Simple et prévisible, mais efficace et prévisible, avec de bons moments bien organisés, et bien dessinés.
Un numéro anniversaire maladroit, avec des segments précipités pour les séries qui se finissent, mais de bonnes choses quand même, et un vrai sentiment de festival global.
Je ne sais pas si tu l'as vu (ou même si ça t'intéresse), mais on a aussi la conclusion de l'actuelle série Thor par un annuel, avec un petit prologue au Immortal Thor annoncé il y a quelques temps de ça (dont le début ne m'impressionne pas, pour le coup ; à voir).
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Re: Lectures comics du moment Dim 9 Juil - 21:27
Sur ta suggestion, j'ai lu Thor Annual #1 de 2023. Bon, j'ai tenté cet Annual car j'aime bien les deux scénaristes (ailleurs), et j'étais curieux de ce prologue de la série Immortal Thor à venir. J'avoue que j'en ressors non pas déçu, mais vraiment pas emballé. Jackson Lanzing & Collin Kelly livrent un gros épisode sans surprise et sans grand intérêt pour la franchise, mais efficace en soi. Un MODOK a récupéré des bouts du Pont Arc-en-Ciel (oui, oui) et est devenu MYTHOS, une super-entité qui joue sur les 10 Mondes. Il change la Réalité à sa convenance après avoir vaincu Thor, qui d'abord suit la tactique de son père Odin (se retirer d'une bataille perdue d'abance), puis se rebooste auprès d'un Peter Parker différent mais courageux. Thor se relance dans la bataille et gagne, mais ne tue pas MODOK et le laisse chercher qui il est vraiment ; comme Thor vient de se le rappeler, ici. Bon, c'est prévisible mais efficace. Les deux scénaristes ne surprennent pas, mais c'est plutôt plaisant, bien que ce MODOK devenu MYTHOS lasse vite, et surtout cette autre Réalité est bien fade. M'enfin, ça se laisse lire, avec un Ibraim Roberson lui aussi solide, mais sans briller. Vite lu et oublié, mais agréable en soi.
Et vient ainsi le prologue d'Immortal Thor, par Al Ewing et Martin Coccolo... et je ne suis vraiment pas emballé. Ca devient une habitude sur les séries Thor de vite évacuer les conséquences du run précédent, mais j'apprécie peu ici de voir
Spoiler:
Thor "soigner" Mjolnir, qui n'a donc plus de marques et de brisures. Thor sacrifie pour cela une partie de l'Odin-Force, "juste" pour ramener ainsi Mjolnir,
alors qu'il a retrouvé son vieux costume, pour rappeler qu'il demeure Thor, et pas uniquement le Haut-Père. Oui, je ne suis pas emballé. Il y a peu de pages, et si l'échange Thor / Sif est efficace, je trouve que cette approche est un peu superficielle, que ça soit pour le spoiler ou même le retour du costume. Ouais, ça ne m'emballe pas, avec aussi un graphisme efficace mais sans briller, et j'espère qu'Al Ewing sera meilleur sur le #1 et ses suites.
X-Men: Before The Fall - The Sinister Four Un bon one-shot sur des "Variants" de Mr Sinistre, et sûrement l'une des rares fois où je les trouve "supportables". Ici, on a Dr Stasis (qui se pense le "digne" héritier du Nathaniel Essex originel, car il est le pinacle de l'avancée humaine à son niveau) qui invite à un rencard Mother Righetous (elle aussi dérivée d'Essex, mais basée sur sa femme Rebecca décédée). Ca papote, ça flirte, ça se lance quelques piques vu la fin du couple Essex (leur premier fils malade, Nathaniel se perd dans ses recherches pour le sauver, l'enfant décède, un deuxième arrive mais Nathaniel est hanté par ses travaux, Rebecca décède...). Finalement, Mother Righetous apprend à Stasis qu'un quatrième existe (Orbis Stellaris), puis ils reviennent dans la maison du premier couple, et conviennent d'une alliance. En vérité, Stasis savait déjà pour Orbis, ils collaborent, et là veulent piéger Mother pour lui rappeler qu'elle doit... obéir. C'est bien, oui. Kieron Gillen gère bien l'ensemble et, sans le côtéd décadent de Mr Sinistre, ses "Variants" et leurs intrigues me sont plus agréables. Stasis est bien écrit, il est pertinent de le voir lié à des grandes expériences humaines (le Sérum du Super-Soldat, par exemple), et l'échange avec Mother Righetous est intense et très réussi. C'est très bien, oui, et Paco Medina assure, dans un style classique et solide, sans briller mais avec efficacité.
Un bon one-shot, avec une intrigue maîtrisée et débarrassée du style décadent de Mr Sinistre, fun mais devenu lourd.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 13 Juil - 22:44
Scarlet Witch #6 Pas mal, pas mal du tout. Steve Orlando reprend le système un épisode / une histoire, et c'est autant agréable que pertinent, ici. En effet, une extraterrestre est attirée dans la Porte Rouge, mais elle est une terroriste qui s'en prend à l'Alliance Kree / Skrull. Elle explique à Wanda que sa communauté a été liquidée par des Skrulls, et elle a été réveillée elle, et veut se venger. Wanda profite de ses liens avec Wiccan, consort de l'Empereur de l'Alliance, pour une audience, et ils apprennent que les Skrulls responsables sont des extrémistes exilés. Hulkling permet une sanction, en confiant son épée, et Wanda et la victime se battent ensemble et réussissent. Wanda échange avec son fils, lie l'extraterrestre à l'ennemie d'avant, et rentre... pour découvrir chez elle
Spoiler:
Magneto !
C'est bien, oui. Steve Orlando propose un numéro assez dense et réussi, qui gère bien le contexte de l'Alliance, mais surtout propose de beaux moments entre Wanda et Wiccan. C'est bien rythmé, bien mené, et le cliffhanger est surprenant, et efficace. Graphiquement, Sara Pichelli et Lorenzo Tammetta ont des styles qui font le job, sans être forcément trop complémentaires. Mais ça passe.
Un bon épisode, et ça fait plaisir.
Immortal X-Men #13 La Chute s'approche, et Kieron Gillen l'organise bien, même si la note devient quand même bien salée. Ici, on a le point de vue de Doug, qui voit le Conseil Silencieux se déchirer encore. L'arrivée de Selene en crispe beaucoup, et Destinée essaye de pousser Exodus à la tuer... pour que la résurrection par Les 5 la rende aussi "impure", et donc qu'elle ne puisse pas voter. Ca ne fonctionne pas, hélas, et Exodus se sent trahi par Krakoa, alors que le Professeur X se perd aussi dans un "besoin" de tout assumer, de tout réussir. Doug est finalement "happé" par Krakoa pour le protéger, alors que le Conseil se dévore et se perd. C'est bien, oui. Kieron Gillen gère bien Doug, mais surtout le Conseil, qui se déchire. L'épisode est essentiellement fait de dialogues réussis et pertinents, qui tapent dur, hormis l'attaque échouée d'Exodus. C'est donc bien, oui, mais... mais ça fait quand même "lourd" pour les Mutants, et il semble temps que ce troisième Hellfire Gala arrive, pour que la Chute s'accomplisse. Graphiquement, Lucas Werneck livre une copie solide, même si ce n'est plus aussi brillant qu'au début.
Bien, oui, mais le contexte est bien lourd.
Fallen Friend: The Death of Ms. Marvel #1 Un beau et bon numéro, finalement moins sur Ms. Marvel que sur son casting secondaire. G. Willow Wilson et Takeshi Miyazawa évoquent en premier les proches de Kamala, que l'on pense décédée sans faire le lien avec Ms. Marvel. Ceux qui savent sont anéantis par ce poids à cette cérémonie musulmane d'hommage aux défunts. C'est sobre et juste, avec de beaux moments, notamment cette apparition très juste d'un Wolverine respectueux, après une Carol sobre. Mark Waid et Humberto Ramos enchaînent avec la réaction des Champions, et notamment Viv qui s'accorde des émotions, et se perd dans le deuil. Un bon segment, avec de bons rappels sur l'historique du groupe, et une très belle gestion du chagrin pour Viv. Puissant. Enfin, Saladin Ahmed et Andrea Di Vito montrent grosso-modo la réaction des Avengers, avec Iron Man, Dr Strange (bel échange entre eux sur la tentation de ressusciter) et Captain America, avant qu'un super-vilain ait la mauvaise idée de passer par là (et une dernière page "cachée" sur un twist à venir). C'est efficace et pertinent, moins intense mais plutôt bien fait, notamment Peter Parker sur une seule bonne page (mais ça n'a aucun sens de le mettre autant en avant sur la couverture).
Un bon numéro, donc. Mais pas tant sur Ms. Marvel que ses proches.
Moon Knight #25 Gros, gros épisode pour marquer le début de la fin du run de Jed McKay - et il faut avouer que, si le pire attend le héros, ça s'annonce solide, quand même. En fait, on a plusieurs récits en un. Essentiellement, on voit Moon Knight enquêter sur Black Spectre, et il remonte la piste en interrogeant 8-Ball, qui le piège. Marc affronte d'anciens ennemis, morfle, mais parvient à s'en tirer... grâce à 8-Ball, qui a des remords. Black Spectre promet le pire, tandis qu'il libère Zodiac (interrogé avant par Steven Grant, et qui a ensuite voulu rencontrer ce Black Spectre). On voit aussi, dans le passé, comment Marc a "perdu" le savant à l'origine de la technologie de possession via l'ouïe, alors qu'il était... en couple avec Layla, adaptée de la série Disney+, et qui va faire ses débuts de Silver Scarab dans une mini-série proche. Franchement, c'est bien. Jed McKay réunit ses éléments, rappelle les ennemis de son run, prépare le pire, et c'est efficace. Sa gestion des flashbacks est bonne et, même si l'intégration de Layla est brutale, ça reste plutôt bon en soi. On reste dans du violent, du glauque et du rude, mais... oui, ça fonctionne bien, et c'est grisant pour ceux qui, comme moi, apprécient la série. Graphiquement, on a Partha Pratim, Alessandro Capuccio et Alessandro Vitti. Des styles proches, un ensemble cohérent, de jolies pages, et de belles atmosphères. Cool !
Un numéro solide, qui prépare le pire et le fait bien, avec générosité.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Lectures comics du moment Sam 22 Juil - 19:22
X-Men: Red #13 Bien en soi... mais je ne suis pas emballé. Al Ewing enchaîne apres le one-shot sur Genesis et Apocalypse, avec Genesis qui arrive sur Arakko / Mars et exige des explications sur le "radoucissement" des Arakkii avec Ororo. Son bâton Annihilation, anciennement un masque, manipule des membres du Conseil et ça va tourner à la bagarre quand l'un téléporte les résistants, dont Storm. Genesis entend récupérer les Arakkii pour aller en guerre. si, oui, mais je ne suis pas touché. Déjà, je galère à m'attacher et à reconnaître les Arakkii, j'ai l'impression qu'ils sont différents à chaque épisode. Et, surtout, Ororo est trop passive, le futur affrontement est trop teasé, avec une Genesis trop teasé. Graphiquement, ça se lit, sans marquer.
En fait, c'est bien mais ça ne me parle pas.
Guardians of the Galaxy #4 Troublant mais bien. Ici, Collin Kelly & Jackson Lanzing se concentrent sur Rocket, shérif d'une planète dans cette galaxie reculée qu'ils protègent de Grootfall. Il dirige un système de défense pour intercepter les astéroïdes Groot avec un assistant robot limité, basé sur Groot. Des religieux adeptes de la mort par Grootfall perturbent l'ensemble et Rocket échoue à sauver ce monde, avant d'être rapatrié par les Gardiens pour aller parler à Groot. C'est bien, oui. Les scénaristes continuent cette étrange veine de western spatial désespéré, qui trouble mais fonctionne à la lecture. Rocket est bien écrit, les religieux sont une bonne idée et l'ensemble est désespérant mais prenant. Graphiquement, Kev Walker continue son festival.
Déprimant, surprenant mais efficace.
Blade #1 Très bonne et belle surprise. Blade est appelé par un allié loup garou pour retrouver Dana, une jeune femme dont le petit ami a été tué mystérieusement. Des monstres la suivent pour la tuer, et ça peut déclencher l'apocalypse. Blade la retrouve, la sauve de vampires puis stoppe un étonnant escrimeur asiatique. Blade le tue mais
Spoiler:
l'on découvre que Dana est Adana, une entité maléfique que le guerrier devait stopper. Blade a fait le sale boulot, Adana le tabasse et part lancer l'apocalypse.
Plus tard, Blade est torturé par les copains du guerrier mais la soeur de celui-ci le libère pour l'aider à finir le travail. C'est top. Pas du tout original en soi, même j'ai été pris par le twist, mais très efficace. Blade est ici chasseur de monstres, a priori comme dans le futur film, et ça fonctionne car Bryan Hill a une écriture très cinématographique. C'est efficace, y a des bons mots et c'est prenant. En plus, Elena Casagrande assure aux dessins avec de superbes planches.
Une très bonne surprise.
Moon Knight: City of the Dead #1 Efficace. David Pepose lance correctement une mini série sensée amenée la Layla / Scarlet Scarab de la série Disney+ en comics, et ça fonctionne. Ici, Moon Knight plonge dans le Duat, le royaume des morts, pour ramener l'âme d'un gamin tué par des adeptes d'Anubis et il y croise Layla, qu'il pensait morte mais qui est désormais Avatar. Avec Ammutt qui rôde. C'est très inspiré de la série mais ça se lit bien. Ce n'est pas formidable mais ça fait le job, et le scénariste s'est bien renseigné sur l'Égypte, ça fait plaisir. Graphiquement, Marcelo Ferreira a un style nerveux qui ne me passionne pas mais ça se lit.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 27 Juil - 11:47
X-Men - Hellfire Gala 2023 #1 Purée, mais l'épisode qui rend dépressif, quoi. Ça fait clairement des mois que les auteurs X-Men, et notamment Gerry Duggan, préparent cet Hellfire Gala qui s'annonce terrible pour tous les plans contre Krakoa. Et on a sincèrement ce qu'on attendait : un désastre complet, énormément de pertes, et un sentiment général de dépression intense après lecture. Pour résumer : le Gala se lance, les gros bras humains et mutants répondent à l'appel de Steve Rogers pour la diversion d'Orchis dans Uncanny Avengers, Ms Marvel est ressuscitée car elle aurait dû être Mutante mais les Brumes l'ont rendue Inhumaine avant le déclenchement des pouvoirs mutants à définir encore, Cyclope et Jean renoncent aux X-Men qu'ils laissent à Synch et la vieille X-23, de nouveaux X-Men sont nommés. Mais... l'équipe est immédiatement massacrée par Nimrod, les Sentinelles Stark attaquent, Orchis passe les portes de Krakoa grâce aux tuyaux d'Hordeculture, Dr Stasis et Karima arrivent. Moira X plante Jean qui gérait la défense avec une lame liée à Outremonde (donc Jean pourrait ne pas revenir), Cyclope ne sent plus ses jambes à New York, MODOK révèle l'empoisonnement des médicaments krakoans à Xavier, qui cède et se rend. Il manipule les Mutants à prendre les portes pour aller en dehors de la planète, alors que Jean crée un faux souvenir en Stasis pour qu'il croit que Firestar soit une taupe d'Orchis, pour que la résistance puisse l'utiliser. Iceberg meurt, les Mutants connus résistent à l'ordre de Xavier et sont exfiltrés par Lourdes avec Fisk qui aide. Stasis menace de tuer des Humains si les Mutants reviennent, les téléportés ne peuvent plus utiliser les portes, Kitty y arrive enfin mais arrive en Israël, Rogue vient sauver Xavier mais il lui dit de le laisser sur Krakoa car il comprend que... tout ou une partie des Mutants ayant passé les portes, et notamment ceux de Krakoa, n'ont pas été bougés mais tués... par sa "faute". Mais quelle dépression, bon sang. Gerry Duggan ne livre pas un épisode abusivement désespéré par simple envie personnelle, je pense, c'est le grand plan Marvel. Mais quelle dépression. En soi, ça se lit bien, c'est le résultat d'une bonne préparation, ça fonctionne, c'est dynamique et déchirant. Trop pour moi. Bien trop. Marvel va trop fort, trop dur, trop brutalement. On repasse d'un extrême à l'autre : du triomphe mutant, on va au génocide et à la résistance cachée. Au-delà du fait que c'était l'objet littéralement du run d'avant Krakoa (les numéros de Matthew Rosenberg parlaient exactement de quelques Mutants survivants luttant après une disparition globale), c'est juste "trop" pour moi. Surtout avec ce body count, que ça soit en masse (ce génocide facile, pff) et individuellement (Jean, sérieusement ?!). Encore une fois, ça se lit mais ce projet éditorial me déplaît. Graphiquement, c'est l'auberge espagnole mais ça passe plutôt, avec quelques hauts et bas et beaucoup de moyen.
Je vais un peu lire la suite mais dieu que c'est déprimant et redondant.
The Invincible Iron Man #8 Une bonne suite au Hellfire Gala, une bonne suite de la série, un bon épisode tout court. Gerry Duggan enchaîne complètement et c'est agréable. Moss Hulk informe Tony que les acquis juridiques obtenus après Armor Wars sur l'utilisation par autrui d'une technologie privée se retournent contre lui, maintenant que Feilong a son entreprise. Tony se prépare à abandonner son armure Modèle 70, quand les alertes à Washington pour l'attaque de Captain Krakoa et celle sur Steve Rogers à Brooklyn arrivent. Il vient aider puis rentre, et voit une Sentinelle Stark attaquer un immeuble où se trouve Emma Frost et Wilson Fisk. Il aide, se fait maltraiter et permet à Emma de fuir. Mais il est sur le point de mourir et appelle à l'aide, elle revient et le ramène, mais la Sentinelle met un collier inhibiteur à Emma. Tony abandonne l'armure puis la met à Emma pour qu'elle s'enfuie et il se rend à Feilong. C'est bien, oui. De bonnes suites à la série et au déprimant Hellfire Gala, avec un Tony usé mais combatif et de très bonnes interactions avec Emma. Je suis curieux de voir leur futur mariage. Graphiquement, Juan Frigeri assure et livre des planches dynamiques avec une Emma superbe.
Très bonne gestion de la continuité et bon épisode.
The Incredible Hulk #2 Wow, ça n'avance pas trop, mais quelle ambiance ! Phillip Kennedy Johnson avance lentement mais efficacement sa série. Là, la jeune Charlie exige de rester avec Banner malgré ses doutes, car elle veut suivre Hulk pour, dans l'idée, profiter de sa protection et de sa force après la violence paternelle et sa mutilation au visage. Ils sont obligés de suivre un flic qui les amène dans une ville zombifiée, avec une communauté religieuse extrême qui en viennent à sacrifier Banner pour Dieu et leur montagne, le tout en lien avec The Eldest. Hulk laisse Banner prendre le coup de lame et s'éveille ensuite. C'est bien, oui. L'ambiance horrifique est formidable, avec une atmosphère lourde et prenante super intense. Ça avance très peu mais le travail sur Charlie, Banner et Hulk qui sont en froid est vraiment top. Les monstres ici sont un peu déjà-vus mais ça passe très bien. Surtout, Nic Klein est extra dans ses planches qui rendent idéalement cette atmosphère sèche et horrifique. Top.
Peu d'avancées mais quelle ambiance.
The Avengers #3 J'aime vraiment bien, même si la narration est convenue. La première menace annoncée par Kang arrive sur Terre : The Impossible City, avec dedans des créatures qui viennent détruire des villes de façon différente. Ils se lancent, Carol veut envoyer directement les Avengers mais Black Panther l'invite à recueillir des données avant. Elle accepte, pour mieux agir avec un BP qui ne veut que conseiller, et divise l'équipe. Chacun va voir un ennemi, hormis BP et SamCap qui vont dans le vaisseau Impossible City. Franchement, j'aime bien. Jed McKay ne propose rien de neuf en soi, même ses méchants ne sont pas criants d'originalité, mais j'aime la dynamique générale. La narration est basique avec présentation de chaque ennemi puis un Avenger chacun, mais j'en ressors content et intéressé. Même le groupe vit bien, je trouve, et ça fait plaisir. Dommage, juste, que le fait de mettre à jour les costumes de Thor et Iron Man vienne casser le petit suspense de la série Stark : le numéro sorti le même jour que celui-ci annonce pour le prochain la révélation de la nouvelle armure... qu'on voit déjà ici. Dommage, oui. Graphiquement, CF Villa assure dans un style classique et rond. Pas beau en soi mais efficace.
Ce n'est pas fou mais j'aime lire ça.
Ultimate Invasion #2 Pas mal, tiens. Jonathan Hickman enchaîne avec un Maker qui a empêché ou modifié des événements de.ce nouveau monde Ultimate, pour ne pas être gêné. Peter n'est pas mordu par une araignée, Loki dirige Asgard coupée de la Terre. Les Fantastiques sont partis en retard donc n'ont pas de rayons cosmiques (et ne sont pas jeunes et liés au téléporteur de la Zone Négative ?), et... Howard Stark est Iron Man et meilleur ami avec un Obadiah Stane afro américain. Tous deux sont invités à la Cité du Maker, en Latvérie, où l'on voit un Hulk apaisé chef d'une secte zen, une alliance asiatique avec Sunfire et le Samouraï d'argent et une Russie dirigée par les Rasputin. Le Maker semble la super star de ce monde mais ils sont attaqués par des commandos de Captain America, Thor, Guêpe et Vision. Il y a des morts, Howard vit et rencontre le Maker, qui explique que c'est une attaque du futur et il a déjà perdu un bout de tête (littéralement) par une autre. Et il a besoin de Stark, car il semble que ça soit Howard qui envoie ça du futur... C'est plutôt bien, oui. J'ai toujours aimé les récits alternatifs alors ça m'amuse ici, notamment ce copier/coller de la première apparition du Ultimate Iron Man, bien fidèle mais avec Howard et Obadiah plutôt que Tony (là en assistant) et Nick Fury. La bagarre est longue mais l'ensemble rend curieux, même si ce n'est pas non plus passionnant et que c'est un peu rallongé pour rien. Graphiquement, Bryan Hitch assure et livre un très beaux travail... sorti la même semaine qu'un autre long numéro avec Superman: The Last Days of Lex Luthor. Bravo quand même.
Pas mal et rigolo mais un peu trop rallongé.
She-Hulk #15 Très bon final. Rainbow Rowell achève ce volume en respectant ses lecteurs et son approche, avec cette immense dose d'humanité, de sentiments et de soap-opera que j'aime énormément. Ici, Miss Hulk lutte avec Scoundrel pour stopper l'attaque de New York, mais il refuse d'aider. Jen le rejette, laisse un message à Jack pour de l'aide (il ne répond pas) et part, pour rejoindre par hasard ses proches du Punch Club qui stoppent la horde de l'employeur de Scoundrel. Ils cherchent la bombe volée par Scoundrel et placée dans une fontaine, mais... Jack est déjà là, et l'absorbe. Il partage un baiser avec Jen, pour libérer un peu d'énergie, puis part, avec Miss Hulk soulagée et, peut-être, plus sûre de ses sentiments. C'est bien, oui. Rainbow Rowell gère bien la fin de son intrigue, avec des personnages bien écrits et un ensemble très bien mené. La détresse et le trouble de Jen sont évidents, c'est bien fichu et très prenant. L'arrivée de Jack est prévisible mais fait plaisir, et l'ensemble a un parfum touchant très agréable. En outre, Andres Genolet livre des planches très jolies, agréables et dynamiques, avec un style classique fort joli.
Mon coup de coeur perdure, et je suis heureux de retrouver ces auteurs et ce titre dans quelques temps.
Sentiments partagés, dans l'ensemble. Je suis moins enthousiaste pour Ultimate Invasion, parce que je ne vois toujours pas où ça veut aller - surtout si ce nouvel univers est censé être « durable », ce que suggérait la publicité qui en était faite -, et ça vire un peu trop au « Maker-fest » pour le moment à mon goût (il a tout prévu, il contrôle tout, c'est lui le meilleur, etc). C'est un très bon personnage, mais j'avoue espérer que le titre ne serve pas qu'à chanter ses louanges, ou ça va fatiguer très vite (même si le fait qu'il se soit déjà fait estropier prouve au moins qu'il n'est pas intouchable). le Hellfire Gala a le mérite d'être très chargé là où, souvent, beaucoup de titres X-Men récents étaient un peu vides, mais là c'est presque trop - et surtout, c'est trop radical. J'ai vraiment l'impression que Marvel ne sait pas | plus quoi faire de Krakoa et tente des manœuvres pour s'en débarrasser en nous montrant que c'est une « bonne » chose que ça s'arrête parce que ça a trop mal tourné, mais ça n'excuse pas à mon sens la brutalité avec laquelle c'est fait. Si Krakoa était déjà très cynique, ce n'est pas de passer le karcher dessus qui va arranger les choses...
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« The only thing worse than being blind is having sight and no vision. »
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Jeu 27 Juil - 20:49
Cyclope a écrit:
Sentiments partagés, dans l'ensemble. Je suis moins enthousiaste pour Ultimate Invasion, parce que je ne vois toujours pas où ça veut aller - surtout si ce nouvel univers est censé être « durable », ce que suggérait la publicité qui en était faite -, et ça vire un peu trop au « Maker-fest » pour le moment à mon goût (il a tout prévu, il contrôle tout, c'est lui le meilleur, etc). C'est un très bon personnage, mais j'avoue espérer que le titre ne serve pas qu'à chanter ses louanges, ou ça va fatiguer très vite (même si le fait qu'il se soit déjà fait estropier prouve au moins qu'il n'est pas intouchable).
Non, je pense que ça ne va pas durer. Je pense que l'univers Ultimate V2 sera une fusion entre l'Ultimate original et les apports du Maker. Là, on voit le Maker en charge, qui réussit ; mais ça ne va pas tenir, ça va foirer, et le final sera un mix des deux.
Cyclope a écrit:
le Hellfire Gala a le mérite d'être très chargé là où, souvent, beaucoup de titres X-Men récents étaient un peu vides, mais là c'est presque trop - et surtout, c'est trop radical. J'ai vraiment l'impression que Marvel ne sait pas | plus quoi faire de Krakoa et tente des manœuvres pour s'en débarrasser en nous montrant que c'est une « bonne » chose que ça s'arrête parce que ça a trop mal tourné, mais ça n'excuse pas à mon sens la brutalité avec laquelle c'est fait. Si Krakoa était déjà très cynique, ce n'est pas de passer le karcher dessus qui va arranger les choses...
Oui. Perso', je préférerais que Krakoa soit dirigé par Apocalypse avec des personnages entre antihéros et gris, et quelques "gentils" historiques (Angel, par exemple), et avec des X-Men installés à l'Institut pour la routine. Krakoa serait un nouveau Genosha, mais qui réussit.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 3 Aoû - 9:03
X-Men #25 Tellement de pages, pour ramener les X-Men tellement loin en arrière, avec une bonne dose de dépression et de la maladresse. Su-per. Gerry Duggan après le dernier Hellfire Gala, intense et riche mais, à mon sens, bien trop fourni en éléments désespérants et mortifères. Ici, il pose la nouvelle situation et, objectivement, le fait bien ; mais ça ne m'emballe pas, moi. On y voit ainsi le monde plusieurs semaines après le Hellfire Gala, avec Orchis qui se présente en sauveurs et protecteurs des Humains face aux Mutants, Feilong qui impose les Sentinelles Stark au Président américain, des Mutants enlevés et torturés ou envoyés sur Mars / Arakko en pleine guerre civile. On voit aussi quelques Mutants, comme Synch qui dirige les X-Men chez les Morlocks, une alliance avec les Uncanny Avengers et Tony Stark, Emma Frost sous l'identité d'une assistante de Tony qui "reprogramme" les parents de Kamala Khan pour qu'ils pensent qu'elle n'est jamais morte et offrir à celle-ci une vraie vie, Kamala qui décide de revenir quand même pour aider, et... Kitty. Kitty qui est devenue Shadowkat (avec un K, ouais), qui reprend la lame d'Ogun, qui est désormais une ninja brutale et violente, une franc-tireuse qui fuit les autres et est très froide. On apprend aussi qu'elle peut désormais passer les portes de Krakoa, elle est la seule. Au Hellfire Gala, elle est tombée dans l'une d'elles et est arrivée à Jérusalem, et elle a massacré les agents d'Orchis pour que personne ne le sache. Maintenant, elle veut aller tuer Firestar. Su-per, oui. En soi, je le redis : c'est bien fait. Hormis la maladresse sur Ms Marvel, avec plusieurs pages classiques mais réussies où Emma "arrange" la pensée de ses proches pour qu'elle ait une vie, avec un discours efficace et cohérent pour elle, on pense dès la page d'après à trois cases où Kamala dit "merci mais non merci, je veux aider". C'est étrange et ça passe mal. Mais, en dehors de ça, ça se lit bien, c'est efficace, la continuité avec Uncanny Avengers et The Invincible Iron Man est très cool et pertinente, et c'est bien fichu. Mais... pff, hein. Déjà, on n'a rien de neuf ici, on a clairement un gros retour en arrière, avec ce goût de Mutants post-Decimation ou pas loin, et les Sentinelles Stark pourraient aussi être l'O*N*E* qu'on ne dirait rien. Et surtout, quelle approche dépressive, quelle démarche sombre et mortifère, incarnée par Shadowkat avec son K ridicule et son côté ninja mortelle si naze, au fond. C'est vraiment "trop". Graphiquement, Stefano Caselli assure sur beaucoup de pages réussies avec une belle ambiance. Très belle prestation.
Astonishing Iceman #1 Je n'attendais rien mais j'ai été quand même déçu. Steve Orlando propose un scénario lourd pour cette mini-série sur Iceman, alors qu'il a été tué par Nimrod durant le dernier Hellfire Gala. On voit d'abord Bobby en action pour sauver quelqu'un visé par des têtes chercheuses surprenantes d'Orchis, en vérité un Humain qui a utilisé jadis une drogue donnant un temps des capacités mutantes. Bobby le sauve, l'embrasse au passage (bah oui, hein) puis s'enfuie, et retourne dans son palais de glace où l'attend Roméo, l'Inhumain empathique capable de faire des "trucs" avec les émotions. On apprend que Roméo a refusé que Bobby meurt et, s'accrochant aux émotions ressenties par chacun, a pu le "ramener" en étant dans une zone gelée. Cependant, Bobby ne peut pas durer longtemps loin de Roméo et du palais, et il va et vient en jouant au héros. Une équipe d'Orchis veut le piéger, en semblant assez naze en soi, et ils le provoquent en attaquant sa mère. Petite cata', ici. Que ça soit sur le fond ou la forme, en fait. Sur le fond, Steve Orlando continue de maltraiter Iceman, et c'est fort gênant. Le motif de son retour en veut un autre, mais c'est plus le fait que Bobby embrasse à la volée un type avant de revenir vers Roméo qui me semble lourd, et dans le cliché. Surtout, les opposants Orchis paraissent bien nazes, et c'est quand même dommage d'aller dans le débilisme de l'ennemi. Enfin, la forme est désagréable : les longs tunnels de dialogue pour tout expliquer en flashback, c'est quand même vu et revu. Graphiquement, Vincenzo Carratu est plutôt bon, avec de jolies images et un certain dynamisme. C'est solide.
Un vrai coup de froid sur mes espoirs d'une bonne histoire sur Bobby (j'assume).
Ce ne sera jamais que... Quoi, la cinquième identité de Kitty ? Sixième ? J'ai l'impression qu'ils ne savent pas (plus) vraiment quoi faire du personnage, elle sert à tout (et donc à rien) au gré des arcs. Après une caractérisation douteuse en Red Queen du Hellfire Club, maintenant on a ça... Qui est peut-être un peu plus en phase avec son passé, certes, mais on est quand même loin de ce qui a fait jadis son succès. Pour Kamala, c'est mal géré de A à Z, on sentait qu'ils étaient déjà pressés de la ressusciter et de la remettre en avant à peine le cadavre froid (il faut bien qu'elle soit là avant The Marvels, je suppose), donc bon, c'est un peu ridicule.
Je n'ai plus grand espoir pour Bobby depuis les deux séries consécutives sur lui il y a quelques années dont le seul but était, finalement, de parler de son homosexualité en long, en large et en travers (et si c'est normal que ce soit un sujet, résumer le personnage à ses seules préférences est affreusement réducteur). De ce que j'en lis là, on est à peu près dans la même démarche, donc je ferai l'impasse.
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Re: Lectures comics du moment Ven 4 Aoû - 8:41
Spider-Man a écrit:
Ce ne sera jamais que... Quoi, la cinquième identité de Kitty ? Sixième ?
Sixième, oui. Ariel, Sprite, Shadowcat, Star-Lady, Red Queen et donc Shadowkat. Même si ce dernier n'est qu'un ersatz de Shadowcat, et que Star-Lady était une vanne. C'est le souci des personnages qui sont essentiellement connus par leurs noms et prénoms. Kitty a débuté "civile", et les Mutants n'ayant pas d'identité pleinement secrète avec entourage ignorant leur nature, on parle aussi plus souvent d'eux avec leurs prénoms. On parle d'Ororo et pas forcément de Storm.
Spider-Man a écrit:
J'ai l'impression qu'ils ne savent pas (plus) vraiment quoi faire du personnage, elle sert à tout (et donc à rien) au gré des arcs. Après une caractérisation douteuse en Red Queen du Hellfire Club, maintenant on a ça... Qui est peut-être un peu plus en phase avec son passé, certes, mais on est quand même loin de ce qui a fait jadis son succès.
Ce passage ne sort pas non plus de nulle part : c'est cohérent avec la première saga d'Ogun sur Kitty et Wolverine, et ça poursuit aussi l'approche un peu dark de la Revolution de Chris Claremont après Les Douze. La Kitty de X-Treme X-Men était aussi un peu badass, et ça rappelle surtout la Kitty de Age of Apocalypse. Après, oui, je n'ai pas adhéré à la période Red Queen, clairement.
Spider-Man a écrit:
Pour Kamala, c'est mal géré de A à Z, on sentait qu'ils étaient déjà pressés de la ressusciter et de la remettre en avant à peine le cadavre froid (il faut bien qu'elle soit là avant The Marvels, je suppose), donc bon, c'est un peu ridicule.
Oui.
Spider-Man a écrit:
Je n'ai plus grand espoir pour Bobby depuis les deux séries consécutives sur lui il y a quelques années dont le seul but était, finalement, de parler de son homosexualité en long, en large et en travers (et si c'est normal que ce soit un sujet, résumer le personnage à ses seules préférences est affreusement réducteur). De ce que j'en lis là, on est à peu près dans la même démarche, donc je ferai l'impasse.
Ce qui me gêne, c'est qu'on en vient à une telle "démonstration" d'une sexualité libérée depuis qu'il s'est révélé homosexuel que ça tranche trop avec le Bobby d'avant. On peut envisager qu'il se sente pleinement mieux et capable d'agir comme il le veut maintenant, mais ça rappelle aussi des clichés lourds sur l'homosexualité. C'est un peu malaisant.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
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Re: Lectures comics du moment Dim 6 Aoû - 21:28
Moon Knight #26 Proche de la fin de son run, Jed McKay prend un épisode pour creuser Hunter's Moon, l'autre adepte de Khonshu et "frère" moral de Moon Knight. Bien mais un peu tardif. On voit ainsi Badr discuter avec la psychologue de Marc après sa résurrection et son trouble, révélant finalement que ce retour est différent car il semble "fusionné" avec d'anciens MK. Badr est aussi perdu dans son être et son identité, mais tente de bien paraître et d'agir pour Khonshu. C'est bien. Jed McKay revient plus sur ce personnage un rien trop oublié jusque-là, ça fonctionne efficacement et les dialogues psy sont plutôt bons. Ça vient quand même un tard dans le run mais au moins ça existe, et peut-être que le personnage reviendra. Graphiquement, Federico Sabbatini livre des planches dynamiques toujours dans cette bonne atmosphère globale. Cool.
Un bon portrait, quand même tardif.
Fantastic Four #10 Très bonne histoire de SF. Ryan North livre un beau petit récit ici, où des extraterrestres dans un grand vaisseau de survie avec des caissons de sommeil étendu. Là, un technicien s'éveille, voit d'étranges gravures de son prédécesseur montrant les Fantastiques et comprend que le vaisseau est bloqué. D'étranges apparitions mutiques et quasi immobiles du quatuor vont pousser le technicien et d'autres à des extrémités... C'est très bien. Ça ne révolutionne rien, le canevas est très connu et on a vu plus efficacement mis en œuvre, mais ça fonctionne. C'est agréable de poursuivre cette veine SF de la série. Graphiquement, Leandro Fernandez propose des planches efficaces, plus sur les extraterrestres que sur les Fantastiques où il est moins concaincant.
Très bon petit moment.
Scarlet Witch #7 Pas mal, pas mal. Steve Orlando déjoue les attentes : il annonçait à la fin du précédent Wanda reconnaissant Magnéto pourtant décédé qui arrivait chez elle... mais c'est Joseph ! Quelques échanges avec un Joseph qui veut s'amender, avant une plongée pour aider un sale type qui a magiquement crée le Pays d'Oz et asservi des gens mais la sorcière s'est retournée contre lui. Wanda gère et punit tout le monde, rentre mais une chasseuse de sorcière approche. Efficace. Je suis un peu déçu du twist sur Magneto mais Orlando gère bien Joseph, trop maltraité jusque-là. Le délire Oz ne m'a pas emballé mais ça fonctionne. Graphiquement, Sara Pichelli & Lorenzo Tammetta assurent avec des planches jolies zt entraînantes.
Une bonne gestion globale.
Doctor Strange #6 Très bon épisode. Jed McKay nous ramène dans la Guerre des Sept Sphères où Stephen a passé 5000 ans mais n'a vieilli en vérité que d'une année et n'en a gardé aucun souvenir. On voit ici qu'il y a été transformé en terrible Général Strange, enragé et rendu ultra violent au point de refuser la paix. Les Vishanti l'ont sacrifié en enfermant ce Stephen et en ramenant celui parti, mais la mort récente de Stephen a libéré le Général... C'est très bon oui. McKay gère bien l'évolution du personnage, sa plongée en enfer et dans la violence. Je connais mal la période alors ça me donne envie d'en voir plus et j'aime ce Stephen alternatif. Graphiquement, ils sont nombreux mais bons globalement même si ça aurait mérité plus de soin dans l'illustration de la guerre.
Une très bonne idée.
Strange Academy: Miles Morales #1 Fort sympathique. Je n'attendais rien de cette série de numéros mais ça démarre bien. Durant l'été, Zelda emmène quelques élèves restés à l'académie et menant en secret un podcast sur des maths ésotériques à un grand championnat de maths du Multivers. Miles Morales est le maître de cérémonie, avec comme invité un ancien Fée devenu matheux opposé à la Magie. Des Fées attaquent mais sont repoussées, le championnat continue mais les élèves découvrent un sombre complot. C'est bien, oui. Carlos Hernandez livre un scénario efficace et riche, où ça ne traîne pas avec de bons rebondissements. Les élèves choisis sont bons, l'ensemble est prenant, Miles ne vampirise pas le tout et ça se lit bien. C'est cool. Graphiquement, Juann Cabal livre de bonnes planches, plus carrées que d'habitude.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
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- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Jeu 10 Aoû - 10:18
Immortal X-Men #14 Des précisions bienvenues sur les X-Men post The Fall. Kieron Gillen enchaîne après le troisième Hellfire Gala pour confirmer et prolonger les chocs intervenus sous la plume de Gerry Duggan. Ici, on va surtout suivre Sebastian Shaw et Charles Xavier confrontés aux conséquences de leurs actes. Shaw a trahi en s'alliant à Mother Righteous et Orchis, mais a été piégé : il n'a pas récupéré l'argent de Krakoa mais "juste" la terre, le sol de l'île en étant de semi-conscience. Shaw est même exclu du Hellfire Club, dont le Roi Blanc est désormais
Spoiler:
Wilson Fisk.
Il tente d'exploiter Krakoa en lien avec Selene, mais les sbires d'Orchis sont terrorisés car ils voient des monstres - des flashs mentaux de Charles Xavier, qui refuse que Krakoa soit utilisée. Quelques échanges rapides d'Emma Frost interviennent, mais on a un Charles brisé, sûr d'avoir envoyé les Mutants à la mort car il ne les sent plus. Et pourtant... et pourtant, Hope, Destinee et Exodus, avec toute la population de Krakoa, sont vivants et dans un désert. Exodus décide de mener le peuple vers la Terre Promise, et entame un livre saint dans les fameuses pages d'écriture. Efficace mais sans grand dynamisme. Kieron Gillen gère surtout, ici, en montrant ce qu'il se passe et comment. J'aime bien sa façon d'écrire Shaw, et je suis curieux de toute ces avancées sur lui et le Hellfire Club. Xavier est brisé, et on a déjà la confirmation que les Mutants ne sont pas morts. Le destin d'Exodus est pertinent avec le personnage, mais c'est bien d'en faire un Moïse mutant, après avoir été un suiveur zélé de Hope ; c'est intéressant. Graphiquement, je n'aime pas le Xavier barbu de Lucas Werneck mais le reste fonctionne bien, même s c'est moins léché que d'autres fois.
Une bonne gestion globale, sans trop de dynamisme quand même.
Children of the Vault #1 Sympathique mais de gros sentiments de déjà-vu. Deniz Camp surfe sur le Hellfire Gala pour mettre en avant les Enfants de la Voûte, en pompant joyeusement dans de bonnes références mais trop présentes. Ainsi, la Chute de Krakoa entraîne le bug du montage de Forge pour bloquer des Enfants dans des rêves de réussite. Ils s'éveillent, se fâchent et retournent dans la Voûte, pour préparer la suite. La suite, ça intervient X semaines après, où ils apparaissent à bord d'une cité volante, se disent les Enfants de Demain, venus du futur pour aider le présent sinistré. Un "virus" mental est lancé pour que le monde leur fasse confiance, alors que Bishop, survivant du Gala, anéantit base après base d'Orchis et libère finalement Cable, torturé depuis des semaines. Le duo fonctionne malgré les troubles passés. En soi, c'est bien. Deniz Camp gère bien Bishop et Cable, redonnant ce côté de surpuissance zen à Nathan que j'aimais bien il y a une vingtaine d'années ; ce n'est pas Soldier-X, mais c'est plutôt bien. Le duo avec Bishop est forcé mais fonctionne bien, et c'est fluide. Les Enfants, bah... ça pompe joyeusement la Cité de The Maker, le Reed Ultimate devenu mauvais, mais aussi l'Hyperclan de DC, avec les Martiens Blancs se présentant en héros et manipulant le monde. Ce n'est pas grave en soi, mais les ficelles sont grosses. Graphiquement, Lucas Maresca propose de belles planches, agréables à l'oeil.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
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Re: Lectures comics du moment Sam 12 Aoû - 13:34
Captain Marvel: Dark Tempest #2 Riche mais ça ne m'emballe pas. Ann Nocenti poursuit sa petite saga avec un épisode intense, mais où je ne m'amuse pas des masses. Ici, Carol est perdue dans l'espace avec des jeunes en colère contre la société, qu'elle force à se bouger sur un autre monde. Nitro est boosté par la femme mystérieuse, affronte Carol puis ils viennent confronter les jeunes. Il se passe des choses, c'est une avancée logique mais je n'accroche pas. Le segment Nitro est agréable mais convenu, les gamins sont insupportables et lourds. Carol est bien écrite, Spider Woman aussi qui veut la secourir, mais ça reste peu. Graphiquement, Paolo Villanelli propose des planches solides mais pas forcément belles.
On en a pour son argent mais ça ne m'éclate pas.
Guardians of the Galaxy #5 Du surplace agréable mais du surplace quand même. Les Gardiens ont récupéré Rocket et filent cers une zone où plusieurs boules de Groot doivent arriver, car Peter pense pouvoir y parler avec Groot. Les Gardiens n'y croient pas, ils sont brisés et usés. La zone esr un champ de bataille entre les deux camps vus avant, les Gardiens ne peuvent les stopper. Tout le monde finit absorbé par Groot. Collin Kelly et Jackson Lanzing livrent un épisode utile, pas désagréable mais pas passionnant. Les échanges désabusés entre Gardiens expliquent un peu leur état, l'échec du sauvetage est cependant prévisible comme la fin qui semble un passage obligé. Graphiquement, Kev Walker continue d'assurer et de livrer des planches intenses et jolies, même si ça manque souvent de décor.
Pas mauvais mais juste un passage obligé.
The Avengers #4 Très prévisible et au fond pas extraordinaire, mais j'aime bien. Sur Terre, les Avengers affrontent les membres de Ashen Combine alors que T'Challa et Sam, qui ne s'aiment pas, visitent The Impossible City pour la faire exploser. Ils s'en empêchent quand la ville volante leur parle, alors que Iron Man, Thor et Wanda sont vaincus sur Terre. Jed McKay enchaîne avec fort peu d'originalité mais... j'aime bien. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais j'aime bien lire ça, du Avengers classique et efficace, avec des choses très attendues mais agréables à trouver. J'aime aussi les dialogues, notamment entre Sam et Black Panther. Graphiquement, CF Villa propose des planches solides, pas belles en soi mais dynamiques.
Je n'ai lu que le dernier Amazing Spider-Man cette semaine, qui est... Inégal, mais a au moins le mérite de proposer un segment à peu près potable au milieu de la soupe infecte que nous sert Zeb Wells depuis son arrivée sur le titre. Celui qui précède le mariage de Randy offre une belle interaction entre Peter et lui, et la rupture avec Felicia (déjà ?) est joliment traitée sans tomber dans un pathos superflu. Bon, c'est immédiatement gâché par le reste du tome et notamment les retrouvailles entre Peter et Kamala (qui sont très poussives et même presque déplacées par moments ; souiller une des meilleures histoires passées du personnage pour une blague douteuse qui y fait allusion, il fallait l'oser), mais j'imagine que c'était un passage obligé - même si, comme souvent ces derniers temps, on aurait pu espérer mieux.
Je vais voir pour Avengers, c'est pas mal jusque là mais j'ai un peu de mal à vraiment m'intéresser. Je crois que le run précédent m'a un peu coupé l'envie, espérons que ça revienne.
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« The only thing worse than being blind is having sight and no vision. »
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Lun 14 Aoû - 8:54
Parfois, il faut créer une coupure pour recréer l'envie.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 17 Aoû - 14:54
Alpha Flight #1 Un bon début. Ed Brisson lance cette mini-série se concentrant sur la réaction canadienne à Fall of X, avec le Département H qui collabore avec Orchis pour rejeter aussi les Mutants du Canada. Alpha Flight se relocalise sur Terre (je n'ai jamais lu ni compris pourquoi ça a été transformé en station spatiale, en fait), et Guardian mène Snowbird, Shaman et Puck pour traquer des Mutants. Ils travaillent aussi avec Roger Bochs Jr, le fils du créateur de Box, qui créé des Box Sentinels pour aider. Alpha Flight affronte une résistance chez des manifestants, mais aussi avec Aurora, Daken (désormais Fang, ah bon ?), Northstar et Nemesis qui viennent sauver des Mutants. Un ancien alphan est en fuite, alors que les résistants préparent une fuite vers Chandilar. Mais le temps presse... heureusement, ils sont aidés par
Spoiler:
Alpha Flight, car Mac et les autres jouent double-jeu et sont finalement du bon côté !
C'est bien, oui. Je craignais que les Alphans soient transformés en chasseurs de Mutants, eux qui ont été maltraités ces dernières années avec des orientations surprenantes. Le twist final est agréable et bien vu, et l'ensemble fonctionne bien. Le Département H a sa lourdeur oppressante habituelle, les personnages parlent peu mais interagissent bien. Ca ne révolutionne rien, mais ça gère bien le contexte et les héros. Graphiquement, Scott Godlewski assure dans un style différent de ce que j'ai vu chez DC, plus agréable à l'oeil. Cool.
Un bon début, qui respecte et traite bien ses personnages.
Dark X-Men #1 Un début efficace, aussi. Steve Foxe, dont je ne sais rien, reprend des personnages bien maltraités, et en fait quelque chose de correct. Ici, dans l'ambassade des Limbes à New York (ce qui conforte mon choix de ne pas avoir fini Dark Web), Madelyne s'éveille avec Alex en ayant autour d'eux des Mutants "décalés", survivants et souvent monstrueux. Maddie a senti la peine psychique de Jean à son décès, et décide d'agir pour ce qui est juste, qu'importe ce que pense Havok. Des membres des faux Mutants Children of the Atom, dont certains l'étaient quand même, se font arrêter et Gambit, Archangel et Maggot viennent aider la prisonnière principale. Ca bagarre sec, Archangel est blessé lourdement, mais les X-Men de Maddie viennent aider... sauf que Havok se fait blesser par le cyborg Wolverine Albert, piloté par Orchis. Tout le monde s'en va, Archangel est laissé derrière, des chefs d'Orchis manoeuvrent et on voit qu'ils ont emprisonner
Spoiler:
la Goblin Queen alternative, celle issue de Secret Wars et vue dans les All-New X-Men.
C'est efficace, oui. Steve Foxe n'est ni révolutionnaire ni brillant, mais la lecture est agréable. Je reste gêné par le côté toutou d'Alex envers Maddie, et l'essentiel des personnages fait figuration, mais ça reste fluide. Ca fonctionne bien dans le tout global de Fall of X, dont je n'adhère pas au fond mais qui se révèle plutôt plaisant à lire, dans un ensemble très cohérent entre les sagas. Graphiquement, Jonas Scharf propose des planches assez réussies, avec quelques belles ambiances.
Pas fou, mais agréable à lire en parallèle des autres mini-séries.
Uncanny Avengers #1 Très efficace et agréable. Gerry Duggan surfe sur Fall of X, qu'il gère et pilote en grande partie, pour livrer un début prenant, cohérent avec les autres séries et réussi, même si on peut tiquer sur quelques choix de Cap' (bien que la porte ait été ouverte avant). Ici, Psylocke (Kwannon) et Penance massacrent des agents d'Orchis gardant des camps de Mutants, mais sont sollicités par Cap', Deadpool et Quicksilver pour intégrer les Avengers ; elles acceptent. On voit Dr Stasis et MODOK transformer et convaincre, en flashback, l'homme mystérieux derrière Captain Krakoa, qui a d'ailleurs convaincu les imbéciles Blob et Wildfire de l'aider à libérer les Fenris. Ils forment ensemble le New Mutant Liberation Front, pour mal agir et gêner les Mutants. Les Uncanny Avengers, avec Rogue crispée, les confrontent après avoir croisé les X-Men résistants et Stark (belle reprise d'une scène déjà vue dans X-Men #30), et Cap' comprend que le Captain Krakoa cache quelque chose... mais l'ennemi brise littéralement le bras de Steve ! C'est mal parti... C'est très agréable, oui. Gerry Duggan livre un récit efficace, prenant, avec un souffle, une fougue réelle. Les événements sont pertinents même s'ils ne surprennent pas, hormis le recrutement de tueuses par Cap', ça me gêne toujours même si on a déjà vu ça depuis des années. Les personnages fonctionnent bien ensemble, Deadpool n'est pas trop lourd, Quicksilver passe bien, et Captain Krakoa est un opposant imposant, même si j'espère que le mystère ne va pas trop durer. Graphiquement, surtout, c'est très réussi. Javier Garron ne m'a jamais convaincu pleinement sur les Avengers de Jason Aaron, je le trouve ici très inspiré avec des planches très jolies et dynamiques. Top.
Un très bon début.
X-Men Red #14 Sympa' mais quand même très brouillon. Al Ewing continue sa petite saga dans son coin, avec la guerre civile sur Mars/Arakko. On ne voit jamais Genesis ici mais son ombre plane constamment, avec les Arakkii troublés par leur échappée puis les batailles brutales qui se succèdent. Nova aide la Brotherhood d'Ororo, Bobby Da Costa vient révéler les événements du Hellfire Gala et les troubles se poursuivent, alors que des Arakkii dont le Fisher King commencent à changer physiquement. Oh, et Isca s'est terrée dans les montagnes, et mieux vaut ne pas l'approcher. C'est bien. Al Ewing fait bien sentir cette guerre civile, c'est intense et brutal. La bataille est bonne, l'oppression est grande et l'ensemble fonctionne. C'est juste que... les très nombreux Arakkii qui sont ici me paraissent quand même bien obscurs, et je n'arrive ni à les reconnaître, ni à m'accrocher ou même m'intéresser à eux. Il y a un effet de confusion, de maladresse dans la gestion de ces personnages trop vite envoyés au premier plan du front, et c'est dommage. Bon, après, Al Ewing continue d'écrire formidablement bien Solar et Nova (aucune idée de ce qu'il fait ici, mais que ça continue), et gère bien Ororo. Quand même. Graphiquement, Yildiray Cinar livre des planches classiques et solides, agréables à l'oeil.
Une grosse guerre dans son coin, mais ça reste confus vu l'absence de présentation réelle de bon nombre de personnages.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 24 Aoû - 9:57
The Immortal Thor #1 Début intéressant et intriguant, malgré quelques bémols. Al Ewing lance ainsi sa nouvelle série, avec la pression du titre Immortal Hulk si réussi et si proche. Ici, il s'empare du Dieu du Tonnerre, et enclenche plusieurs rebondissements avec quelques pistes. On débute avec des Géants de Glace menés par le sorcier Skrymir, qui prend pour lui le nom Utgard-Loki afin d'en prendre le pouvoir, en pleine attaque d'Asgard avec un blizzard convoqué par sa magie. Thor arrive et stoppe le blizzard... en le grondant, car le blizzard demeure une tempête, certes de neige, et il doit lui obéir. Le blizzard cesse, les Géants fuient, Skrymir s'acharne mais est vaincu. Thor est ravi, s'interroge sur l'attitude de Loki qui dirige Jotunheim. Loki arrive (désormais non-binaire ?), révèle avoir abandonné son trône et, pour acter son retour à Asgard, recréé le Bifrost mais disparaît - avec un sacrifice à venir. Thor est ravi, retourne sur Midgard, aide et croise des Humains, souffle... mais une super-tempête attaque. Thor est confronté par le mystérieux Géant Toranos, qui se présente comme Utgard-Thor, venu d'un Royaume en dehors des Royaumes car "la roue a tourné". En parallèle, le mystérieux véritable Utgard-Loki, échange avec Gaia, sa soeur et geôlière, pour révéler que tout ceci est un test pour Thor et le monde... C'est prenant et intriguant, oui. Al Ewing livre de bons moments, et axe clairement son récit en lien avec Thor #272 de 1978, qui reprenait une légende scandinave sur une leçon apprise par Thor face à Utgard-Loki, qui lui apprenait l'humilité. C'est pertinent d'amener ça ainsi, d'autant que le scénariste propose de bonnes choses sur son approche globale : ce Thor souriant fait plaisir après tant d'années sinistres, le retour du Bifrost avec un Loki plus léger (en apparence) aussi, la gestion du blizzard est cool et épique... c'est top, oui. Même si... Même si ça n'est pas forcément "nouveau" non plus, en fait. Que ça soit Utgard comme "lieu extérieur", ça rappelle Those Who Sit Above in Shadow, ces divinités qui commandent en secret aux destinées des dieux. Mais aussi les nombreux "tests" subis par Thor pour être digne. Même la super-tempête de Toranos rappelle le Black Winter encore récent de Donny Cates. Un peu dommage. Graphiquement, Martin Coccolo assure avec des planches colorées, joyeuses, positives et intenses. C'est réussi et fort joli, mais j'ai là aussi deux bémols. Le premier concerne Thor lui-même : je suis certes habitué au Thor post Jurgens, avec barbe et tout, mais je trouve que Coccolo lui donne un air "niais" un peu naze. Et, en outre, je n'y arrive pas avec ce casque, qui me paraît vraiment neuneu et me "sort" de la lecture. Dommage aussi.
Un début prenant et bien mené, mais avec des bémols quand même.
Captain America - Finale #1 Un final précipité, par principe frustrant, mais qui retombe sur ses pieds. Collin Kelly & Jackson Lanzing ont trop peu de pages pour finir réellement leur saga sur l'Outer Circle, donc ils font vite et presque bien. Ici, Bucky vient confronter les survivants de l'Outer Circle dans leur citadelle, construite et dirigée par The Machine. En parallèle, Cap' attaque avec Sharon/Destroyer et le robot désormais Nomad. Ils découvrent que l'Outer Circle a réuni des super-vilains pour les stopper (Vipère, Crossbones, Taskmaster), mais ils les battent (en une double page). Ils se séparent, Cap' file vers le coeur de l'action alors que Sharon et Nomad doivent gérer une armée de robots. Ils commencent à céder, mais Ian arrive avec les troupes de la Dimension Z connues comme ses Howling Commandos. Au coeur de l'Outer Circle, The Love fuit, Bucky confronte les autres. The Money veut s'échapper mais le chat de Bucky le gêne et il tombe mortellement. Cap' affronte The Machine, qui révèle être la mère du créateur du bouclier, et l'a donc manipulé. Cap' lui envoie le bouclier, et un dispositif caché anéantit The Machine de l'intérieur. The Power provoque Bucky, qui le met en joue. Cap' arrive, ils parlent... et Bucky décide de ne pas le tuer. Finalement, ils l'amènent en Latvérie car The Power est le frère de l'ancien Roi, qui a provoqué la mort des parents de Doom ; qui entend parfaire sa vengeance avec lui. Finalement, Steve et Sharon rentrent, Steve retrouve ses voisins et valorise l'action "tous ensemble". Ce n'est pas loupé, et c'est déjà ça. Les deux scénaristes ont trop peu d'espace pour bien finir leur saga, et font ce qu'ils peuvent. On a clairement un embryon de ce que ça aurait pu être, avec notamment les oppositions aux super-vilains face aux Invaders menés par Cap'. L'ensemble donne un sentiment de facilité, avec The Love qui part, The Machine vaincue par un dispositif top secret, The Money qui trébuche... ça passe, mais c'est facile. Même la posture de Bucky est trop facile : il se contente d'être là et de sourire, puis de décider de ne pas tuer. Dommage, vraiment, mais la lecture n'est pas non plus désagréable : ça se lit, ça reste prenant et c'est agréable d'avoir une fin. Elle est juste très frustrante. Graphiquement, Carmen Carnero assure : ses planches sont belles, réussies et riches. La double-page contre les super-vilains est top, ses personnages aussi. Belle révélation ici.
Une fin frustrante, mais cohérente et correcte. C'est déjà ça.
Moon Knight: City of the Dead #2 Efficace mais convenu. David Pepose enchaîne un récit qui se lit bien, mais reste très balisé. Dans le Duat, Moon Knight collabore avec Layla pour remonter la piste des Chacals, qui échappent constamment au jugement et à la justice en "volant" des coeurs d'enfants sur Terre, pour passer encore et encore sous les mailles du filet. Marc et Layla enchaînent les rencontres et bagarres, il est troublé de la retrouver alors qu'elle explique comment elle est devenue Scarlet Scarab. Lors d'une bagarre, elle fuit sous l'attaque et MK est emprisonné, amené devant le chef des Chacals qui est... son frère. Efficace, oui. David Pepose déroule une saga qui se lit bien, relativement dynamique mais très prévisible. Tout est bien balisé, que ça soit l'objet des rapts d'enfant, ou le lien entre Layla et sa déesse principale, comme dans la série Disney+. Même l'identité du méchant principal ne surprend pas, dans ce type de récit, bien qu'il n'y ait pas de déception au fond, juste une information attendue. Graphiquement, Marcelo Ferreira a un style finalement proche de Sal Velluto, ce que j'aime bien avec un style nerveux. Pas mon grand kiff, mais ça fonctionne.
Ca fait le job mais ça ne surprend pas.
The Invincible Iron Man #9 Efficace et réussi, mais ça arrive un peu "tard" par rapport aux autres séries. Soit un souci de rythme entre les épisodes, soit des retards. Ici, Gerry Duggan confirme l'alliance entre Tony et Emma et pose définitivement les débats. Tony évacue Emma pour la sauver en l'enfermant dans son armure, s'enfuie lui-même car Feilong ne veut pas le tuer en public, et refuse l'aide de Cap' et Thor pour ne pas les associer à lui. Il retrouve Emma dans les tunnels des Morlocks, en sécurité, et lui dit qu'il va revenir pour l'aider. Il apprend de Miss Hulk que Rhodey se fait tabasser dans sa prison au Texas, et il "donne" son armure à Feilong comme demandé, pour que ça cesse. Tony souffre, est blessé mais offre une couverture à Emma, avec aussi un élément technologique qui protège son identité. Emma échange avec lui dans son "palais mental", où ils sont beaux et en forme, et ils acceptent de s'allier "jusqu'à la mort" de leurs ennemis. Emma l'amène ainsi vers un allié, le nouveau Roi Blanc du Club des Damnés : Wilson Fisk ! C'est bien, oui. Dommage que l'essentiel des "chocs" ou rebondissements aient déjà été évoqués ailleurs, en réaction : l'alliance Emma / Tony et le statut de Fisk ont été vus dans d'autres titres, et ça casse un peu la dynamique. Dommage, donc, car l'épisode est bon, avec un Tony brisé mais qui veut aider Emma, et une Emma peste mais qui en vient à apprécier voire même "admirer" Tony. C'est cohérent et bien. Graphiquement, Juan Frigeri assure avec des planches travaillées, une ambiance dépressive bienvenue et réussie.
Un bon épisode, bien caractérisé, mais qui arrive tard dans le grand ensemble.
Jean Grey #1 Un début surprenant et prenant. Louise Simonson enchaîne directement après le Hellfire Gala 2023, où Jean a "dispatché" les Mutants survivants juste avant de... mourir. Elle a en effet été tuée par une lame d'Outremonde, ce qui empêche en principe sa résurrection. Que se passe-t-il après, donc ? Alors qu'elle se sent mourir, Jean lutte, refuse et se demande... quelles erreurs elle a commises. Car, forcément, tout est de sa faute. Elle replonge alors mentalement dans ses souvenirs, et se demande ce qu'elle aurait pu changer. Elle se fixe au moment où les All-New X-Men reviennent dans leur passé, et où la jeune Jean "supprime" leurs souvenirs de leur temps au présent ; finalement, elle ne le fait pas. Jean et les X-Men se libèrent ainsi de l'influence de Xavier, décident d'agir directement en ayant connaissance des événements à venir. Ils décident d'agir publiquement, deviennent célèbres et appréciés, mais Jean maltraite violemment Magneto (devenu quasi légume et paraplégique après son attaque), et cache également que des Mutants provoquent des dégâts. Trask enquête, révèle ces mensonges. Jean mène les X-Men, décide de les faire passer pour morts et enlève de jeunes Mutants ou futurs Mutants (Dani, Kitty, Sam) pour les "protéger" de Trask en amont. Ils les amènent chez Xavier, un schisme se créé. La jeune Jean appelle le Phénix, dégage encore plus de puissance, et va de plus en plus loin... C'est surprenant, oui. Louise Simonson part dans une approche intrigante, qui ne déroule pas des flashbacks pour flatter Jean, mais montre comment elle aurait mal tournée en étant bien intentionnée mais trop puissante. Ca correspond plutôt bien à la jeune Jean Grey, d'ailleurs, qui tapait souvent à côté en voulant bien faire (coucou, le coming-out de Bobby). Il y a quelques facilités, comme l'arrivée du Phénix ou le rétablissement de ceux qu'elle agresse mentalement, mais c'est prenant. Graphiquement, Bernard Chang propose de belles planches, très réussies, mais les couleurs un peu fades gênent l'ensemble. Quel dommage.
Une approche intéressante et intrigante.
Realm of X #1 Pas passionnant mais pas mauvais. Torunn Gronbekk est chargée ici de révéler le destin d'une partie des Mutants disparus dans les portes de Krakoa, confirmant définitivement qu'ils ne sont pas morts, malgré ce que Charles Xavier croit. Ici, plusieurs Mutants anonymes arrivent sur Vanaheim en pleine guerre entre les Vanirs et les forces de la mystérieuse Sorcière Blanche. Magik (sans pouvoir et troublée), Moonstar, Marrow, Dust et Typhoyd Mary prennent le commandement pour gérer, alors que les Vanirs révèlent que leurs visions du futur les ont annoncées, avec la Mutante Curse liée à de futurs bouleversements. L'idée est de retrouver Curse, qui erre sur Vanaheim comme dans un conte de fées, alors que la Sorcière Blanche finit par la prendre avec elle et se révéler comme
Spoiler:
Opal Luna Saturnyne !
C'est surprenant, en fait. A peu près tout surprend ici : le choix d'amener ces personnages sur Vanaheim, le choix de ces personnages, le choix de Curse au coeur de tout ça, le choix de la Sorcière Blanche... ça surprend, et c'est bien. Ca fait plaisir de revoir Marrow et Dust, même si elles sont un rien trop éloignées de leurs caractères (elles sont trop génériques ici). Typhoyd Mary jouent la "méchante" du lot, alors que Moonstar reste trop mutique face à Vanaheim. Magik est trop en retrait aussi, et ça reste l'ensemble moins prenant, moins réussi. D'autant que, je l'avoue, je n'éprouve pas de passion pour ce qui est raconté ici. Graphiquement, Diogenes Neves propose des planches solides et fluides, mais qui elles aussi ne m'emballent pas. Il réussit des illustrations réussies de bataille, mais ça n'est pas mon kiff.
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Re: Lectures comics du moment Jeu 31 Aoû - 11:51
Ultimate Invasion #3 Je n'ai aucune idée de ce que veut raconter Jonathan Hickman, ici, et comment il va finir, mais... c'est agréable à lire. Bien qu'il y ait un gros risque de soufflé qui retombe à la fin. On continue ici avec Howard Stark perdu en Latvérie, au sein d'un sommet de grandes puissances marqué par une attaque d'une Légion de soldats Avengers venus du futur. The Maker, marqué par une attaque antérieure, explique "tout" à Howard, notamment qu'il semble que ces attaques viennent d'Howard dans l'avenir. Howard découvre ainsi "le secret", à savoir que les grandes puissances sont toutes alliées et feignent entre elles de mener des guerres, pour occuper les petites gens. Howard est perturbé, rentre dans la Ville et rencontre "l'homme le plus intelligent du monde" : Reed Richards, avec un masque de fer, pour travaille avec lui. Le lendemain, en flashforward constant, Howard dit tout à son jeune fils Tony, et se demande quoi faire, bien que son fils veuille qu'il se batte. Oh, et dans le futur, les soldats Avengers sont motivés et menés par un Kang en armure proche d'Iron Man (Tony ?). C'est intéressant mais troublant. J'ai toujours aimé les réécritures et réalités alternatives, ainsi que la géopolitique. Voir ici Hickman mêler les deux est assez prenant, surtout qu'il s'amuse avec des postures et idées pertinentes sur le fonctionnement global. Mais... bon, il ne reste qu'un épisode, et je ne comprends rien du projet. Je ne vois pas comment Jonathan Hickman peut finir en un numéro, en tout cas finir en ramenant un univers Ultimate "propre", capable d'accueillir de nouvelles aventures. J'ai plus l'impression qu'il se fait plaisir avec des personnages-doudous, comme The Maker et Howard Stark (déjà utilisé dans Shield). C'est agréable à suivre, mais perturbant et sans grand "avenir", en fait. Graphiquement, Bryan Hitch assure même si ses personnages sont un peu figés. C'est efficace, mais pas son meilleur travail récent.
Un épisode fluide, un contexte prenant, mais de gros doutes sur le fait de réussir à livrer quelque chose de "propre" pour relancer Ultimate ensuite. Et où est Miles, au fait ?
The Incredible Hulk #3 Je suis très fan. Phillip Kennedy Johnson me plaît énormément dans sa proposition ici, connexe de celle d'Al Ewing, mais plus dans une religiosité accrue. On reste dans le même domaine, mais on explore autrement ; top. Ici, on continue doucement mais intensément. Charlie et Hulk sont attaqués par les morts-vivants liés à Brother Deep, l'entité de la montagne. Hulk s'en débarrasse, détruit tout et part ; seul. Charlie enrage de ce rejet, mais tombe dans le trou formé par les années de mines ici. Hulk vient la sauver, ils arrivent dans une caverne où un mort-vivant révèle que Brother Deep a été emprisonné ici jadis par un dieu doré aux yeux verts, et Brother Deep "veut" Hulk, un Fractured Son. Hulk affronte cette créature très Cthulhu-ienne, et l'anéantit. Il part, Charlie écrase un mort-vivant en reprenant le langage de Hulk, et Hulk apprécie. Il la tolère, si elle n'aide pas Banner. En conclusion, un texte évoque Udru, alias Brother Deep, créé par la Mother of Horrors pour provoquer The One Above All ("dieu") sur Terre... J'aime beaucoup. Phillip Kennedy Johnson fait peu avancer son intrigue, mais j'aime l'ambiance qu'il intègre à son récit. Le ressort avec Charlie, rejetée puis validée par Hulk, est classique mais fonctionne, car il est cohérent avec Hulk et "rassurant". Toute la mythologie religieuse et abominable qui se créée est top, et c'est très prenant de découvrir tout ça. Le texte conclusif est très révélateur du projet, encore une fois connexe à l'approche d'Al Ewing, tout en s'en différenciant. Surtout, c'est extrêmement bien dessiné. Nic Klein est en feu, avec des planches très travaillées, avec une atmosphère idéale pour cette horreur épatante. Quelle réussite.
Je suis très fan, oui !
Blade #2 Ca ne raconte pas grand-chose, mais ça le fait bien et c'est fun. Bryan Hill avance à peine sa saga, en montrant non pas la traque de l'Adana par Blade et la jeune fille qui l'a libéré, mais Blade qui cherche à s'armer contre la démone... et rencontre d'autres soucis. Il va ainsi au Japon, chez Tulip, une dealeuse d'armes mystiques qui "sent" ce dont un client a besoin. Il la sauve d'un client agressif, recouche avec elle, puis tente de la sauver d'une attaque ; et échoue. Tulip est enlevée par les sbires d'un pseudo Shogun ingrat, Blade et la jeune fille viennent aider mais l'homme semble réussir à posséder/corrompre Blade. Ca n'avance pas, en fait, mais quelle belle ambiance. Bryan Hill donne du "cool" à Blade, dans un récit assez convenu, mais qui surfe sur les bons clichés des récits noirs avec des personnages badass. C'est agréable, en tout cas j'aime bien, et je trouve que ce Blade est top, très Wesley Snipes sans trop en faire non plus. D'autant que sa fille Bloodline est évoquée, cool ce lien de continuité. Graphiquement, surtout, c'est top. Elena Casagrande livre des planches idéales, avec une ambiance travaillée qui apporte énormément au "cool" de l'histoire. J'adore.
Ca n'avance pas mais c'est cool.
Ms. Marvel: The New Mutant #1 Bon début. Iman Vellani et Sabir Pirzada lancent efficacement ce renouveau de Ms. Marvel, et se concentrent intelligemment sur Kamala, ses proches et son ressenti pour faire passer tout ça ; top. Ici, une Kamala ressuscitée (mais ses proches ont "oublié" grâce à Emma Frost qu'elle est morte) part pour un été studieux à une université financée par... Orchis. Bruno l'accompagne, les au-revoirs sont tendres avec la famille, et Kamala s'installe troublée. Elle rejoint les X-Men dans les tunnels des Morlocks, confirme qu'elle espionnera pour eux et ne parle pas d'un cauchemar récurrent, où elle s'affronte elle-même sous plusieurs costumes/statuts (perte d'identité ?). Kamala révèle finalement à Bruno son statut de Mutante, Bruno accepte (alors que les X-Men l'ont alertée sur le risque), et Kamala stoppe finalement un Chitauri blessé et torturé, échappé des sous-sols de l'Université où il est torturé. Le costume d'X-Woman de Ms. Marvel attire des critiques des étudiants et d'Internet, et Kamala se sent rejetée. D'autant que, en sous-sol, Orchis s'organise contre elle, et Karima Shapandar a des projets pour utiliser Ms. Marvel contre les X-Men... C'est bien, oui. Pas vraiment sur l'intrigue elle-même, qui reste très basique : espionnage d'Orchis, secrets, contre-attaque, etc. Non, c'est bien sur tout ce qui a toujours fait le sel de Ms. Marvel en comics et sur Disney+ : Kamala elle-même, sa famille, ses proches, son ressenti. Ici, Iman Vellani et Sabir Pirzada se fixent beaucoup sur l'ambiance de la série Disney+ dans les interactions familiales, mais ça fonctionne bien. Kamala est perdue, paumée dans son nouveau statut, et c'est pertinent autant que bien fait. Cette saga vise aussi et surtout à "justifier", pacifier ce changement, et ça débute bien car l'héroïne est bien écrite... humainement. Graphiquement, Carlos Gomez et Adam Gorham proposent des planches assez classiques, lumineuses et efficaces. C'est pas formidable mais ça se lit bien.
Un bon début, notamment sur Kamala elle-même.
Marvel Age #1000 Un one-shot plutôt sympathique et de qualité. Tout n'est pas formidable, mais rien n'est mauvais, et il y a de vrais bons moments.
Mark Waid et Alessandro Cappuccio débutent avec Machine Learning, sur l'androïde Human Torch. Ce dernier "grandit" en écoutant des feuilletons radiophoniques sur un flic badass, avec des répliques qui tuent et le bon sens inné. Le professeur Horton est ravi que Torch puisse agir seul, et défende la Justice, mais surtout qu'il parvienne à éteindre ses flammes ; car ça rendra Horton riche ! Torch se sent trahi par cette approche pécuniaire, et surtout qu'en allant à la police, il apprend que le héros radio soit fictif. Un flic sympa' lui dit cependant que ce héros qu'il cherche est finalement en lui, au vu de ses actes. C'est sympathique, mais le "flou" graphique sur la période me gêne un peu. Tout le script donne l'impression de se trouver dans les années 40, ce qui a du sens et ce qu'il faut dans la chronologie, mais le design des flics donne l'impression de personnages contemporains. Et c'est dommage, car ça n'a pas de sens et ça gêne d'envisager déplacer Torch temporellement. M'enfin, ça reste sympathique, "mignon", avec un graphisme cependant un peu trop brouillon ici.
On continue avec Sunday Dinner par Ryan Stegman. Spider-Man textotte en attendant puis affrontant le Lézard, devant gérer son coloc' demandant le loyer, ses proches lui rappelant que le dîner du dimanche commence bientôt et qu'il ne faut pas être en retard. Son portable est brisé, mais il arrive... avec cinq minutes de retard, ce qui est presque applaudi avant une photo familiale finale sympathique. C'est cool. Ryan Stegman ne révolutionne rien, mais livre un script efficace, avec des SMS bien vus, une voix-off fluide, et des rebondissements attendus mais efficaces. Tout simplement un bon moment sur Spider-Man, pas dramatique ou débile, et des dessins nerveux, réussi, très McFarlane dans l'esprit. Cool.
On enchaîne avec People Wonder Why... par Rainbow Rowell et Marguerite Sauvage. Une succession de petits moments dans la jeunesse des premiers X-Men, montrant les rapprochements timides de Scott et Jean, ici pièce centrale du récit. Jusqu'à ce que la chevalerie de Scott soit usante en combat, mais que Jean comprenne grâce à Hank les raisons de cette présence. Et l'accord pour un premier rendez-vous... J'ai adoré. C'est complètement romantique, une vraie bluette, comme la série She-Hulk de la même autrice ; et j'adore. Rainbow Rowell maîtrise complètement la douceur des premiers échanges, la timidité des adolescents, et ce côté si mignon des rapprochements difficiles et prudents. C'est top, prenant et adorable. C'est en outre très joli, avec Marguerite Sauvage idéale pour cette bluette avec son style éthéré, si poétique et mignon. Coup de coeur.
On poursuit avec Captain Marvel in "Earth's Greatest Weapon!" par Dan Slott et Michael & Laura Allred. A ses débuts, Mar-Vell apprend que la NASA va envoyer une fusée dans l'Espace, avec quelque chose qui semble être une grande arme. Les Kree veulent l'empêcher, ça part dans tous les sens. Finalement, Mar-Vell apprend ce que contenait la fusée... de la musique terrienne. Il se lance circonspect, puis est changé par la musique et voit la Terre différemment. C'est bien sur le principe, mais trop bavard et lourd dans la réalisation. Dan Slott en fait trop en rappelant le bavardage des comics des années 60, et j'ai très vite survolé les dialogues par usure de tant de mots. Dommage, car l'idée est agréable, et le final émouvant Graphiquement, les Allred font du Allred : ce n'est pas mon "délire", mais ça fonctionne en soi.
On avance avec Overload par Armando Iannucci et Adam Kubert. En affrontant des petites frappes, Daredevil entend "brutalement" le pouls des gens qui mentent, au point de le rendre dingue. Ca se poursuit au quotidien, un médecin évoque le Tinnitus ; ça passera quand Matt acceptera et se contrôlera. Il n'y arrive pas, s'emporte mais réussit quand même, car il n'abandonne pas, même quand la vie lui met de nouveaux coups. Mouais. Le scénario est très faible, l'idée surprend et la réalisation tape à côté. Je trouve que c'est juste foiré, et c'est dommage car Adam Kubert livre quelques belles illustrations, même s'il ne se donne pas à fond non plus. Une occasion ratée.
On passe à Deaf Heaven de Steve McNiven. Le Silver Surfer erre sur un charnier, un champ de bataille sur Terre, moqué et tenté par Mephisto ; avant de réussir à le repousser. Bon. C'est beau, mais vide. Steve McNiven s'inspire de très grands, ici, et livre de très belles planches, qui en soi sont surtout de magnifiques illustrations. Ses dialogues ne sont pas "bons", pas mauvais non plus, mais viennent quand même gêner le parcours de ses planches. Un récit muet aurait été meilleur. M'enfin, c'est très beau. C'est déjà ça.
On rejoint Jason Aaron et Pepe Larraz sur The Girl Who Hates Super Heroes. Une jeune fille est soulée de l'intervention des super-héros en ville, notamment car sa mère a eu une attaque et est morte après trois jours au sol, sans que personne ne vienne la sauver. Elle rejette ainsi les super-héros, alors qu'elle multiplie les boulots pour survivre. Elle croise cependant une fois The Mighty Thor face à des troupes envoyées par Malekith, et la jeune fille voit Jane redevenir elle-même en étant trop éloignée du marteau. Jane le retrouve, s'y remet, mais la gamine est marquée par cette femme malade qui se bat. Elle module alors son avis : ce n'est pas qu'elle n'aime pas les super-héros... elle en aime certains, elle qui porte un blouson avec Mjolnir dessus désormais. Mignon. Prévisible, inoffensif mais mignon. Jason Aaron ne force pas le scénario, ça fonctionne mais ça reste quand même très accessoire. Dommage, ça aurait pu être plus grand, quand même. Graphiquement, Pepe Larraz assure avec notamment de belles planches de transformation de Jane. C'est beau, quand même.
Enfin, J. Michael Straczynski et Kaare Andrews finissent avec Observations From The Backyard. Dans un petit jardin, il y a trois gamins : le ramassé et grognon Jack, le volubile Stan et le renfermé et bizarre Steve, surnommé D. Ils discutent de l'avenir, mais aussi de ce qu'ils voient par un trou de mur - un monde de miracles, de monstres. Qu'ils décident de partager avec autrui, pour amuser et divertir, et ne pas juste être en arrière. C'est mignon. On a une fable sur la création de l'univers Marvel, c'est sympathique mais sans grosse ambition. Straczynski gère bien les trois profils, Andrews livre des dessins efficaces. Mais ça ne dépasse jamais le pitch et la blague, au fond. Une fable mignonne, sans plus.
Bref, un gros one-shot inégal, mais avec quand même de la qualité. Sympathique !
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Jeu 7 Sep - 13:47
Fantastic Four #11 Définitivement une approche "anodine", sans ambition extraordinaire, mais définitivement sympathique, notamment sur cet épisode. Ryan North se concentre ici sur Ben, qui refuse qu'un p'tit chien s'installe avec eux. Alicia se demande si ça ne vient pas du fait que Ben se ferme à tous ceux qui ne sont pas de son cercle depuis la disparition des enfants, par chagrin. Cependant, Ben se réveille soudain seul, avec le chien... dans une illusion, où la maison ne cesse de tomber. Il parvient à en sortir en réfléchissant, en "démontant" l'illusion et confronte alors Miracle Man, venu voler des inventions de Reed (mais il ne trouve rien). Ben bat Miracle Man physiquement, les autres se réveillent et Ben décide de garder le chien... la petite Princess Masters-Grimm ! C'est mignon. J'aime bien cette orientation "anodine" de la série, où aucune saga ne vise la fin du monde, mais où les personnages sont bien creusés, avec beaucoup d'éléments scientifiques pertinents et bien amenés. Là, il est agréable de suivre Ben ainsi, notamment un Ben qui "pense" et réfléchit, avec son expérience de pilote. Bon, c'est un peu bavard, mais c'est chou. Graphiquement, Iban Coello livre de bonnes planches, avec notamment un Ben très bien croqué. Top.
Une vraie p'tite bulle de plaisir, cette série.
Immortal X-Men #15 Sympathique plongée chez les "pas-gentils" du Conseil Silencieux, avec Shaw et Selene, tandis qu'Exodus mène son troupeau de Mutants dans le désert ; avec ses dangers. Kieron Gillen continue de jouer avec les membres "restants" du Conseil Silencieux, avec focus ici sur Selene. Celle-ci joue le jeu de Shaw dans l'espoir de récupérer les corps des Externals sacrifiés par Apocalypse pour former la porte menant à Amenth, où était perdu Arakko. Elle tente ainsi d'améliorer les troupes Orchis, qui cependant ne tiennent pas face à un Charles Xavier particulièrement agressif pour quiconque approche de Krakoa. Selene révèle en off qu'Orchis n'est PAS responsable de la disparition des Mutants dans les portails : ils devaient bien aller sur Mars/Arakko, ils ne savent pas où ils sont. Shaw est gêné, alors qu'Exodus tente d'organiser les Mutants perdus dans le désert. Ils croisent finalement Mother Righteous, qui se révèle Mutante aussi (ah bon ?), et surtout qu'ils sont à proximité d'une ville et d'un oasis géant. Les Mutants sont a priori sur un autre pan de Krakoa, dans l'Océan Atlantique... C'est pas mal. Kieron Gillen ne donne pas un souffle de fou-fou, mais il s'amuse beaucoup avec Selene et Shaw, et ça se sent. C'est assez fun de les suivre, surtout avec leurs tentatives de mal agir qui ne fonctionnent pas forcément. Je suis plus réservé sur un Xavier violent, mais ça a du sens dans le récit. Le passage sur Exodus et le troupeau est efficace, mais j'en ai soupé des Sinistres et revoir Mother Righteous me soûle un peu, déjà. Graphiquement, Paco Medina est là : ce n'est pas beau, ce n'est pas fou, mais c'est efficace, solide et correct. Je prends pour ce que c'est.
Sympathique, même si ça ne vole pas haut.
X-Men #26 Un peu maladroit mais sympathique. Gerry Duggan enchaîne sa saga étalée sur plusieurs séries, avec un vrai souffle mais quelques maladresses. Ici, on voit en gros quelques Mutants essayer de gérer le contexte Orchis : Kamala qui s'empêche d'utiliser ses pouvoirs contre des anti-mutants mais aide quand même ; Shadowkat qui veut tuer Firestar cachée sur une station Orchis (mais Angelina lui révèle la vérité sur le plan de Jean, Kitty accepte mais exige que Firestar ne dise rien ; et Angelina semble agir en sous-main pour influer à distance en utilisant son père et Tony Stark) ; et Emma Frost. Celle-ci, sous l'identité de l'assistante de Tony, travaille avec Wilson Fisk, Roi Blanc du Hellfire Club, alors que Stark alterne entre soirées décadentes et travail sur une super armure. Emma veut s'associer à Shadowkat pour tuer leurs ennemis, notamment Feilong, mais Tony la stoppe pour éviter une escalade. Ils se débattent, elle retire l'anneau bloquant ses pouvoirs, il le récupère, ils sont interrompus et... Feilong pense alors que Tony demande son assistante en mariage ! C'est pas mal, oui, mais un peu maladroit. Disons que le cliffhanger est cocasse, mais un peu facile voire lourdaud. L'ensemble se lit, mais le fait que le mariage soit amené ainsi, ça fait plus grosse blague qu'élément travaillé dans un contexte très sérieux et sombre. C'est un rien dommage, comme la rencontre Kitty/Firestar, qui aurait mérité plus de puissance émotionnelle. Dommage. Graphiquement, Jim Towe et Javier Pina proposent des planches correctes, mais qui ne brillent pas. C'est solide, c'est déjà ça.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: Lectures comics du moment Ven 8 Sep - 17:53
Moon Knight #27 On avance doucement mais sûrement vers la fin, et ça reste sympathique. Ici, Jed McKay dédie un épisode entier à Moon Knight et Hunter's Moon qui, par magie, pénètrent dans l'esprit du super-vilain Vibro, dans un état catatonique après une rencontre avec MK. Ils croisent un pauvre type, poursuivi par des avatars du super-vilain, et MK "laisse" Steven et Jake l'aider, tandis que Badr "libère" d'anciens MK pour gagner du temps. L'on comprend que le pauvre type incarne le dernier "reste" de bonté dans Vibro, il révèle le plan de Black Spectre (utiliser les vibrations des mécanismes de Vibro et la manipulation du son pour pousser New York à la folie). MK et Hunter's Moon sortent, mais Black Spectre & Co. enclenchent la suite dès ce soir. C'est efficace. Jed McKay reste sur la même ligne, la même façon de faire, et l'on aurait été déçu qu'il change. Je reste client, même si ça demeure très décompressé. Il est agréable de voir la collaboration entre Marc et Badr, bien que je reste un peu "déçu" que Steven et Jake acceptent tellement leur mise de côté. Mais c'est efficace. Graphiquement, Federico Sabbatini reste sur la bonne ligne de la série, avec une bonne ambiance. Je suis aussi client.
Toujours la même voie, que j'apprécie, vers le final désormais.
Scarlet Witch #8 Sympathique. Steve Orlando continue sa bonne p'tite série, en poursuivant son idée d'un épisode / une personne surprenante à aider, avec néanmoins des éléments réguliers. Là, on a toujours Joseph en quête de sens, que Wanda aide et amène avec elle quand un Géant de Jotunheim, dont la peuplade a été massacrée par Malekith lorsqu'ils se sont opposés à lui, souhaite une assistance pour imposer à Loki, Roi de Jotunheim et son cousin, d'être le représentant des survivants. Wanda vient, Joseph gère les monstres extérieurs, Wanda impose un "combat de la vérité" à Loki, et chacun dit tout ce qu'il a sur lui-même. Au point de se découvrir très proches, très liés... mais la romance que l'on peut entrevoir n'arrivera pas, car Loki n'acceptera jamais d'être vraiment lui-même. Dommage, mais Loki cède au cousin, Wanda est ravie, bien que... en secret, Joseph collabore avec la chasseuse de sorcière qui arrive ! C'est bien, oui. Bon, ça reste un peu bavard ici, et Wanda apparaît comme "très facile" dans ses résolutions de danger. On la sent rarement menacée, en tout cas elle reste très en contrôle ; ce qui est aussi une optique pour elle, ça a du sens au vu de son passé. L'épisode est agréable, les liens avec Loki sont pertinents, et l'ensemble demeure sympathique, oui. Graphiquement, Sara Pichelli et Lorenzo Tammetta proposent des planches agréables, parfois jolies, généralement solides. Ca a déjà été mieux ici, mais c'est bien.
La poursuite d'une bonne p'tite série, qui traite bien ses personnages.
Doctor Strange #7 Entraînant et maîtrisé. Jed McKay enchaîne : après la révélation que le tueur de mauvais Sorciers est le Général Strange, puis une présentation de ce dernier (le Stephen qui a passé des millénaires dans la guerre des Vishanti, banni pour la paix entre les camps, ramené à la mort de Stephen, et désormais enragé), voici la suite. Stephen est marqué et troublé par le Général Strange, qui a formé un corps depuis les "restes" de ses victimes. Il veut reprendre la guerre, anéantir l'ennemi enfin, et lance des perches vers Clea, pour lui promettre de la traiter en égale. Il part, le nouveau mari d'Umar s'énerve sur Stephen, Stephen craque un peu mais Umar, qui lui demande de sauver sa fille à naître, le ramène à ce qu'il veut être : un docteur. Il rentre avec Clea, discute de ses troubles, prépare la suite, mais... le Général Strange fait de même. Et semble déjà comploter avec... Clea ! C'est bien, oui. Jed McKay gère bien ses personnages, j'apprécie de voir un Stephen choqué, marqué par cette version abominable de lui-même, mais pourtant si proche car crédible. L'échange est fort, mais celui avec le mari d'Umar l'est encore plus. L'ensemble est réussi, très entraînant, notamment quand Stephen fait le point avec Wong et son organisation WAND. Le cliffhanger prépare assurément des twists, mais c'est intense. Graphiquement, Pasqual Ferry assure et livre des planches solides, avec une très belle ambiance éthérée, qui fonctionne très bien.
Je suis bien fan et bien accroché.
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Et c'est par ces quelques avis que je cesse de poster chaque semaine mes critiques sur les sorties VO. Je parlerais toujours comics ici, mais moins mécaniquement, et plus longuement, pour livrer non pas mes chroniques hebdomadaires, mais mes coups de coeur ! Merci de m'avoir lu jusque-là.