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I. Maneater (Avec Black Knight) Sam 16 Jan - 16:14
" ... Sinon, tu pourrais trouver un emploi régulier. "
Face-à-face, Layla Miller et Monet St. Croix. La première, affalée sur le canapé, une tablette dans la main et une sucette dans la bouche, la seconde, dans une robe affriolante. Derrière la beauté orientale, sur la porte, un tableau de liège couvert par une constellation de punaises soutenant des photographies d'hommes imprimées et découpées à la hâte sur du papier de mauvaise qualité.
" Bien sûr, Layla, j'imagine qu'ils ont tous besoin de secrétaires. " ironise l'"adulte" de la salle.
Layla ne daigne même pas lever les yeux de l'écran pour répondre.
" Le terme consacré est "Assistante de direction" ...Et puis, qui parle d'une poste de subalterne ? Ma fille, tu es une compagnie de déménagement à toi toute seule. " Avant que sa colocataire ne puisse riposter, elle détourne l'attention du puzzle game sur son écran, l'index levé, " Non, mieux ! Tu pourrais être serrurière ! Tu sais combien de personnes perdent leurs clés chaque jour à New York ? Avec ton doigté, tu ferais un massacre ! " Toujours moqueuse, elle adresse une droite dans l'air en mimant la concentration, " Serrurerie St. Croix, satisfait ou on vous ravale la façade ! "
" J'ai- ... "
Comme une prophétie, la serrure cliquette et un coup de pied entrouvre la fragile porte de l'appartement. Monet a à peine le temps de se retourner que le seuil vient à sa rencontre et s'arrête, net. Une botte traverse le cadre comme un mauvais décor de théâtre. Elle est suivie d'une jambe, puis d'un corps entier ; la porte entière se fend sur le regard surpris d'une maléficienne gothique aux bras chargés de courses.
Ses yeux croisent ceux de Monet, trahissant eux aussi la surprise. Nico continue sa chute, non sans avoir sauvé son butin d'une savante rotation, s'effondrant lamentablement sur le dos, aux pieds de la mutante.
" Nico ? "
" Couche-toi ! " lui hurle Layla.
" Qu- ? "
Elle ne finit pas son interrogation, car la réponse est déjà là. C'est son nez qui la lui indique d'abord, une flagrance métallique distinctive. Puis ce sont les gouttelettes qui, déjà, ont taché la moquette et les débris de la porte.
" Oh. " a-t-elle le temps d'émettre avant que l'évidence ne vienne la percuter en pleine figure.
***
Quand elle revient à elle, Monet doit retirer un bout de viande congelé de son visage pour recouvrer la vue.
" -onc tout repose sur ce type. Dane Whitman. Le Black Knight. "
" Le propriétaire du château ? LE Black Knight ?"
" Yup ! Normalement, il est célibataire. "
" Et s'il est ... ? "
" "Je suis parfaite, tous les hommes me veulent", duh. "
" Ah ben oui, évidemment ... C'est tellement bancal comme plan ... Il faut que je le voie en action. "
L'imitation, c'était Layla ... Ce qui voulait que l'autre voix était Nico. Monet ne put s'empêcher d'opposer un véhément réquisitoire.
" Gnnnnh ... "
Ou tenta, du moins.
" Ah, Elle est réveillée ! " Layla était beaucoup trop emphatique, " Hey, j'ai expliqué ton plan à Nico ! Elle vient. Et je viens aussi ! "
" Yep. J'ai réparé la porte, d'ailleurs. " rajouta la Minoru.
" Gnnnnnh ... "
Layla vint lui tapoter la tête.
" C'est tout vu, donc ! "
***
" Je suis Nicole Minor, et voici Layla von Millersberg. "
Le maître d'hôtel se pencha sur le registre. Il tourna quelque pages, survolant les noms de son stylo.
" Je suis navré. Il semble que vous ne soyez pas sur la liste ... "
" Quel outrage ! " tonna Layla, alors que Nico marmonnait quelque chose en resserant sa prise sur le Sceptre qu'elle avait déguisé en canne, " Voyez-vous cela, ma tante ? J'ai dû faire le trajet de Latvérie ! Et maintenant cet affront ? "
Nico posa sa main sur l'épaule de Layla, et invita du regard le maître d'hôtel à revérifier. Celui-ci posa les yeux sur son registre et sombra dans la confusion.
" Ahem ... Excusez-moi, mesdames, c'est une terrible méprise. Je vous en prie, entrez, et une très agréable soirée à vous ! "
Les deux jeunes femmes s’empressèrent de passer le seuil pour pénétrer dans la réception. Elles furent très vite submergées par la divine senteur des buffets garnis et la délicate empreinte sonore d'un menuet de Schubert interprété par une virtuose.
" J'avais pas besoin de faire les courses ... " constata la professeur de magie, peinant à contenir sa salive, " Tu crois qu'ils font des doggy bag ? "
" Reste concentrée, Sabrina. " lui rétorqua la plus jeune en uniforme scolaire latvérien, " Regarde plutôt l'escalier. "
" Quoi ? Ah. Oh. "
Mademoiselle St. Croix venait de faire son entrée, au moment opportun, une seconde à peine après la dernière note de Schubert. Les regards s'étaient tous, rapidement, posés sur elle. Son port, sa tenue, sa suffisance malicieuse et sa manière toute particulière d'inspecter l'assemblée comme si elle était elle-même la maîtresse des lieux. Ce n'étaient que les expressions les plus subtiles de l'aura presque magnétique qui avait capturé le regard de toute l'assistance. Ici, un convive manqua de s'étouffer sur un petit four. Là, un petit groupe de femmes de dignitaires trouvaient déjà à la calomnier en la jalousant secrètement.
Les premières notes d'une valse de Chopin résonnèrent, et Monet leur adressa à tous un subtil signe de tête, comme une invitation tacite de la maîtresse de maison à continuer. "Ne vous interrompez donc pas pour moi" semblait-elle annoncer avec un simple mouvement de nuque.
Elle descendit l'escalier avec une grâce angélique, semblant flotter au-dessus des marches, un verre de vin à la main. Sur son chemin, elle serra la main et échangea quelque bons mots avec nombre de personnalités de la bonne société new-yorkaise. On s'écartait de son chemin, et jamais on n'osait même l'adresser sans y être d'abord invité par la madone elle-même, de peur de se rendre coupable de lèse-majesté. Finalement, elle prit la direction de l'organisateur de ce gala de charité lui-même, le fameux Dane Whitman, et s’immisça dans son cercle de discussion avec une inertie et une inévitabilité que n'auraient pu connaître que les infortunées victimes d'un Titan Fou.
" Mr. Whitman. Je crois que nous n'avons pas été encore introduits. Je suis Monet St. Croix. " se présenta la mutante, venant plonger directement son regard dans celui du maître des lieux, en lui offrant sa main.
Dernière édition par Monet St. Croix le Dim 17 Jan - 18:36, édité 2 fois
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Dim 17 Jan - 17:44
L'Etat de New York est un domaine vaste, presque immense pour beaucoup. Une majorité de résidents pensent connaître la zone, et la cantonner à la ville de New York – mais il se trompe. Il y a surtout New York dans l'Etat... mais il y a d'autres choses, aussi. Bien qu'on les oublie souvent, bien qu'on les ignore régulièrement. Cela les arrange, souvent.
L'on peut évoquer les étrangetés qui interviennent régulièrement dans la ville moyenne de Westchester... mais il y a d'autres particularités, également. Notamment ici.
Notamment... dans le Château Garrett.
Cette bâtisse immense et puissante a été construite il y a des siècles... de l'autre côté de l'Océan Atlantique ; en Angleterre, dans l'ancien territoire de Scandia. Le château y est demeuré l'essentiel de son existence, survivant aux attaques, aux guerres. Aux coups, quels qu'ils soient.
Cela a changé, au XXe siècle.
Nathan Garrett, héritier de Sir Percy, le plus connu des propriétaires initiaux, vit en Amérique et fait venir la bâtisse familiale par caprice, financé par des activités illicites. Cela fonctionne – mais Nathan Garrett périt par ses mauvaises actions, dans les premiers Maîtres du Mal. Il s'était inspiré de la tradition familiale pour porter le nom du Chevalier Noir... mais il n'en a jamais été digne.
Ni du titre. Ni de l'arme transmise de génération en génération. Comme une charge. Une... malédiction.
Celle-ci s'est finalement abattue sur Dane Whitman, son neveu et unique héritier, convoqué au chevet du super-vilain mourant et plein de regrets. Nathan fait promettre à Dane de laver le nom familial – et Dane abandonne alors son destin de scientifique de renom, pour aider les Avengers... et mener bien d'autres aventures.
Il n'a cependant jamais oublié son origine ; ses origines.
Dane a toujours veillé à faire entretenir le Château Garrett, quand il n'était pas là – quand il était chez les Avengers, ou les Defenders, ou les Heroes for Hire. Ou sur un autre monde.
Longtemps, Victoria Bentley s'en est occupée... mais elle est tuée par Bloodwraith, l'écuyer de Dane devenu maléfique après contact avec la malédiction de la famille. L'Epée d'Ebène. L'abominable lame forgée par Merlin à partir d'un astéroïde noir – une arme capable de tout trancher, de tout détruire. Mais qui dispose d'une conscience, avec un goût pour le combat... le meurtre. Le sang.
Le Château Garrett est resté à l'abandon un temps, avant d'être repris récemment en main par Dane, qui en fait un musée en l'honneur des précédents Chevaliers Noirs. Il essaye d'y passer plus, aussi... et d'en profiter pour mener des actions qui peuvent aider autrui.
Une soirée mondaine qui bat son plein, où le champagne coule, où les célébrités de New York croisent les plus riches, les plus discrets. Le meilleur de l'Etat de New York est ici. Les dons sont nombreux, et l'ambiance est bonne.
… mais l'organisateur ne rêve que de s'en échapper.
« Mmh. »
Un léger souffle s'échappe des lèvres de Dane, alors qu'il esquisse un énième sourire à une énième plaisanterie d'un crétin qui s'amuse de son pseudonyme. Le Chevalier Noir. Oui, ça fait vieux jeu... oui, ça ressemble plus à la vieille Europe qu'à l'Amérique. Mais merde, hein. Certains mériteraient quelques coups au cul. Ou des coups d'épée... même s'il chasse cette pensée ; par peur d'y céder.
Heureusement, les circonstances l'aident à penser à autre chose. Enfin.
« Oh. »
Les circonstances l'aident surtout à ne plus penser du tout, en fait. Plus. Du. Tout.
Au point que son visage se fige. Au point que son regard se bloque. Au point que sa mâchoire se crispe, aussi. En la voyant. Elle.
La... plus belle femme de la soirée.
De la soirée, oui. Dane en a le souffle coupé – mais pas suffisamment pour y voir la plus belle femme qu'il ait jamais vue. Elle s'en rapproche. Mais il faut faire avec la concurrence de Crystal et Circé aussi, hé.
Même si l'inconnue gagne des points... en s'approchant de lui.
« Hem. »
Dane inspire difficilement, mais la remercie intérieurement de faire s'échapper les relous qui l'ennuient, jusque-là. Ils se dispersent en la voyant... ils se dispersent devant sa beauté. Pratique.
« Bon... soir. »
Dane réussit à se reprendre un peu – et redresse son torse, instinctivement. Il esquisse un léger sourire, et essaye de se donner plus de prestance... au moins un peu, espère-t-il.
Il s'est quand même rasé, ce soir ; et il a mis un smoking. Bel effort. Ce serait dommage de gâcher ça... en donnant l'impression d'être un demeuré, incapable de répondre à une jolie fille.
« En effet... je pense n'avoir jamais eu le plaisir de vous croiser. »
Sa voix prend de l'assurance, alors qu'il parvient à bouger, enfin.
« Je m'en serais souvenu... je pense. »
Un sourire amusé et taquin glisse sur ses lèvres, alors qu'il s'avance vers elle et s'empare de la main de Monet... mais pas pour la serrer. Pour esquisser une petite révérence, et former un baise-main.
Sobre, vieux jeu... mais efficace, sûrement.
« Enchanté de vous rencontrer, Mademoiselle... mais je dois d'ores et déjà vous remercier. »
Il se redresse, et passe lentement sa main dans ses cheveux mi-longs.
« Vous venez de me sauver d'une soirée fort ennuyeuse. J'ignore l'objet de votre venue, et j'ignore si vous allez rester... mais votre seule présence donne de l'intérêt à ce que je craignais être un long couloir de discussions niaises. Merci, donc. Merci mille fois. J'ignore si votre venue a ce but – mais elle a cette réussite, déjà. »
Sa voix est douce, chaude. Rassurante, même. Voire séduisante, disait Crystal, jadis.
Dane se tourne, et s'empare de deux verres tenus sur un plateau par un serveur. Il en tend un à Monet.
« Champagne ? »
Il sourit – amusé et heureux ; mais aussi curieux. De qui elle, de ce qu'elle veut... et de ce que peut donner cette soirée, maintenant !
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Lun 18 Jan - 22:03
Nico avait été époustouflée par l'entrée en scène de sa colocataire, sans pour autant tomber victimes de réactions aussi excessives que celles que l'on pouvait constater dans l'assemblée. Enfin, elle confia tout de même à Layla qu'elle n'avait jamais ressenti une telle envie d'intimité avec une autre femme. "On rigole, mais elle est très, très forte ..." avait rétorqué la gamine, un sourire en coin.
Elle ne cilla pas non plus au moment du baise-main.
La professeure s'étonna. "Ça se fait encore ?" demanda-t-elle. "Ça se fait encore." confirma Layla.
Non, ce n'est que quand Layla lui révéla le prix de cette opération séduction qu'elle recracha le champagne par le nez.
" 7.500 dollars ? Mais elle les sort d'où ?! "
" Pour la robe et les sous-vêtements, oui. Et tu peux en rajouter au moins 6 autres pour sa limousine et ses divers frais. "
" Et c'est MOI la sorcière ?! "
***
Monet offrit au propriétaire du château un charmant sourire en acceptant le compliment.
" Bien volontiers. " accepta-t-elle en recevant la coupe de champagne.
Son plan, pour l'instant, fonctionnait à merveille: Dane Whitman, le Chevalier Noir, le vétéran des Vengeurs et d'Excalibur, n'avait d'yeux que pour elle ... Et qui aurait pu lui en vouloir ?
" Tout le plaisir de votre sauvetage fut pour moi. " plaisanta la féconde mutante, " Vous n'avez pas idée de ce que ces soirées peuvent m'épuiser, moi aussi ... Toute une vie passée dans la haute société ne vous préparera jamais à toutes ces platitudes. J'ai toujours l'impression d'être capturée dans une dimension d'éternelles mondanités et platitudes, hors du temps. "
Elle feint un frisson, excuse supplémentaire pour faire étalage de ses charmes naturelles en profitant de ses atours aguicheurs.
" J'ai croisé le consul général de Pologne et ses histoires de chiens. Brrr... Autant mourir ! "
Monet était évidemment en plein dans son élément, et jamais - oh grand jamais ! - aurait-elle échangé ce gala de charité pour les enfers... Ici, on était dans le domaine du secret et des faux-semblants. Un royaume du mensonge et de l'artifice sur lequel elle régnait sans partage.
" Du reste, j'ai fait parti des X-Men ... Je sais ce que vous ressentez " plaisanta-t-elle en adressant à Dane un clin d’œil malicieux, " Entre héros, il faut se serrer les coudes ! "
On aurait pu voir dans cette remarque la reconnaissance d'un égal : on se serait trompé. Monet ne voyait dans cet homme que le réceptacle de ses désirs. Une relation de plus, purement intéressée. Le chevalier était bel homme, c'était vrai, mais ils ne jouaient pas dans la même cour. Monet, en effet, était persuadée de voir derrière la façade. Elle voyait l'héritier, elle voyait l'universitaire et, plus que le héros de légende porteur de l’épée d’Ébène, elle voyait un homme désespérée, sorti de son bain. L'intellectuel mal-à-l'aise en société.
" Je dois vous complimenter sur votre demeure, d'ailleurs. Ce château apporte une tradition et une subtilité qu'il manque trop souvent à l’État de New-York. "
Des comme-lui, songea la mutante, je les avale tout crus dès le petit déjeuner.
" Je brûle d'envie de vous demander s'il serait possible de m'accorder une visite, mais je ne saurais vous ravir à vos obligations. Le devoir avant tout. S'il est quelque chose que je peux faire en plus ... " s'aventura-t-elle, " pour vous aider dans vos efforts de ce soir ... n'importe quoi. "
Connaissait-elle la vie privée de son interlocuteur ? Avait-elle seulement idée de celles avec qui il avait noué des relations ?
Pas la moindre ... Et quand bien même, elle y aurait vu un défi amusant.
Non, dans son esprit, tout était déjà joué. Elle prévoyait déjà où - et comment - cela allait se terminer, et comment elle allait se délecter du résumé qu'elle offrirait au matin à une Nico probablement jalouse, en insistant sur le commun de cet homme pour la tourmenter.
Car après tout, comment pouvait bien se terminer cette soirée, sinon comme son intellect supérieur l'avait prédit ?
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
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Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Mar 19 Jan - 9:15
Les plus terribles désillusions sont nées des plus grandes attentes.
Monet St-Croix, par son charisme, par sa beauté, par ses atouts, par l’effet provoqué sur autrui, fait naître d’immenses espoirs chez Dane Whitman. Des espoirs de conversation agréable, de moment intéressant… et, oui, évidemment, d’instants intimes partagés.
Mais.
Mais il suffit qu’elle commence à parler, qu’elle parle… pour que l’intérêt du maître des lieux s’effondre, comme un château de cartes.
« … ha. »
Il maintient un sourire, mais uniquement de façade.
« Je… vois. »
Il se réfugie quelques instants dans sa flûte de champagne, pour chercher quoi dire – pour chercher quoi faire. Comment faire, plutôt.
Comment faire pour s’échapper.
« Je… ne peux que louer votre force et votre courage, pour avoir subi toute une vie de mondanités, comme vous le dites. »
Sa voix demeure calme, mais moins douce qu’avant.
« Tout ceci… est assez nouveau pour moi, je dois l’avouer. J’ai hérité du château il y a quelques années seulement, et mon oncle était un ermite, reclus ici pour ses expériences et pour ses projets criminels. Le château n’a vraiment été ouvert que récemment, lorsque j’ai lancé le musée sur les Chevaliers Noirs. Ceci est donc l’une de mes premières soirées mondaines – je n’ai ni votre expérience, ni votre vécu. »
Ni son goût pour la chose, a priori.
« J’ignore même qui est qui, et je ne saurais identifier le Consul Général de Pologne – mais si quelqu’un me parle de ses propriétés, je saurais à quoi m’en tenir ! »
Un gloussement poli et sans joie accompagne ses mots.
« Je… pense être plus habitué aux mondanités des Eternels que des Humains, en fait. »
Son regard glisse un moment sur la foule, laissant sa phase en suspens. Il la reprend quelques instants après, en se tournant vers Monet.
« Pardon… vous connaissez les Eternels ? Je fais parfois des raccourcis difficiles à suivre, j’en suis désolé. C’est… ça d’avoir vécu avec eux un temps, quand j’étais avec Circé. Vous connaissez Circé ? Grande, brune, magnifique ? Sorcière, aussi ? Bref. J’ai bien noté que vous faites partie des X-Men, mais… je n’ai jamais eu le plaisir de combattre avec vous. Je me souviens de plusieurs X-Men lors de l’aventure sur Genosha pour sauver la fille de Crystal, mais je ne pense pas vous y avoir croisée. Peut-être… peut-être étiez-vous encore en apprentissage, alors ? »
Un sourire plus incisif qu’il ne le voulait ponctue ses mots. Il est un peu dur. Mais Monet l’a déçu, avec son approche mondaine et sophistiquée. Il faut que ça sorte – il faut qu’il s’en sorte.
« Enfin… le château est joli, oui, même si la tradition familiale est plus basée sur une épée maudite et un destin contrarié. Vous comprendrez alors que ça ne soit pas ma passion. »
Dane détourne les yeux, et repose sa flûte vide sur le plateau d’un serveur, à proximité.
« Toute visite est bien sûr possible, ma chère. Je pense que Mademoiselle Perkins, la responsable du musée, se fera une joie de vous accompagner. La voilà, au fond. »
Il désigne discrètement une vieille femme, qui a tout de la bibliothécaire zélée. Et passionnée par son envie de faire apprendre à autrui tous les éléments de la longue Histoire du Château Garrett.
« Quant à votre proposition… je la garde en tête, avec plaisir. »
Un sourire poli passe alors sur ses lèvres.
« Continuez à impressionner les invités, et à utiliser vos armes forgées dans vos longs combats mondains, Mademoiselle St-Croix. Cela me permettra sûrement de souffler ! »
Il la salue, avec un rire feint, puis fait quelques pas en arrière. Il se prépare. Il se prépare à partir. Il se prépare à lui fausser compagnie… à elle, Monet St-Croix !
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Mar 19 Jan - 15:35
Les deux invités clandestines se délectaient du spectacle. Layla d'autant plus qu'elle ... l'"avait vu", meilleur terme faisant défaut. Il existait, quelque part dans un possible futur apocalyptique où les mutants étaient persécutés, le rayon de soleil du récit fantasque des fanfaronnades déçues de Monet St. Croix, déesse de la forfanterie !
" Bon, Nico, il va falloir aller réparer ça. "
" Et comment on répare ça ? Pourquoi d'ailleurs ? "
"Le Paradis n'a d'ire, comme l'amour en haine tournée, Ni l'Enfer de fureur, comme une femme méprisée.* "
Nico soupesa son verre, et hocha la tête en esquissant de ses lèvres l'expression d'une sincère approbation, de celles qui reconnaissent un pair.
" ... Et Monet en Zara, reine maure manipulatrice ... Ça doit être l'utilisation la plus à-propos de cette citation que j'ai jamais entendu. Bravo. "
" Merci, ma chère, " exagéra la petite, " J'ai attendu des années de pouvoir parler à une femme de culture à même de saisir la référence. "
" Uh-uh, cessez donc cela, chère amie, " fit sa partenaire, sur le même ton désuet, " je vais rougir ! "
" Allons, Lady Minoru, volons à la rescousse de son Éminence ! "
" Euh, attends, Layla, " La sorcière posa une main sur l'épaule de sa colocataire, soudain inquiète, " Je fais quoi, moi ? Je lui ai jamais parlé, à ce type ! On est même pas officiellement invitées, on va se faire cramer ! "
Layla, du haut de toute la sagesse que son passé antérieur lui conférait, vint rencontrer son regard pour la rassurer.
" Mais non. Tu fais l'exact opposé de Monet : tu restes toi-même. Crois-moi, ça sera bien accueilli. "
***
Monet était abasourdie.
Choquée, même.
C'était elle qui disait non. Qu'il ne la connaisse pas, cela s'excusait ... Mais qu'il essaye de l'éconduire aussi ... aussi misérablement ? Calomnie ! Parjure !
" Je ne doute pas que vivre avec les Éternels doit être une expérience fascinante, en effet. Je n'ai pas eu l'honneur de rencontrer cette Circe, mais vous en peignez un portrait admirable. J'aurais grand plaisir à la rencontrer ! "
Elle avalait des couleuvres de la taille d'hydres. Et se retenait de lui faire sauter son sourire.
En apprentissage ? Savait-il seulement de quoi il parlait ?
La coupe de champagne qu'elle portait entre ses doigts se mit soudainement à être parcourue de fêlures
" Je n'ai pas pu me rendre à Genosha à cette époque, en effet, mais mes aînés n'ont pas manqué de nous compter vos exploits. J'étais moi-même ... indisposée, dirons-nous. Piégée dans une enveloppe qui n'était pas la mienne par une odieuse machination. Des souvenirs douloureux, vous en conviendrez. "
Entre cette coupe menaçant de se rompre, le dédain à peine voilé à l'égard de cette gratte-papier qu'elle n'avait même pas mentionné et ce sourire qui commençait à faiblir, on ne pouvait que donner raison à Dane Whitman de vouloir s'esquiver. Évoquer la jeunesse de Monet, surtout sur un ton aussi léger, c'était probablement courir le plus grand risque de la soirée. La mutante avait le sang chaud, et plus encore quand on venait la moquer.
" Monet ! " émit une jeune fille enjouée, dans une tenue latvérienne impeccablement repassée, " Incroyable ! Tu es impayable ! Directement sur le patron ! "
Elle se retourna face au vétéran des Vengeurs et profita de la surprise pour lui serrer la main.
" Layla Miller, grande fan. Je viens sauver Monet avant qu'une réalité alternative ne vienne tenter de se venger d'elle ! " plaisanta-t-elle, " Oh, pourquoi cette tête, M ? Oh non, je sais ce que ça veut dire. Il a parlé de Penance ! Aïe aïe aïe, Mr. Whitman ! Quel manque de doigté ! Là, là, viens par là, ma chérie, c'est fini... "
La jeune femme embarqua sa consœur mutante, non sans des protestations véhémentes - mais polies et silencieuses, par égard pour le gala -.
Ne restait plus face au Black Knight que Nico Minoru, un charmant sourire au visage. Un sourire de gène plus que toute autre chose, d'ailleurs.
Elle aussi était prise dans les phares d'un camion, et cherchait à se dépêtrer de ce carnage social.
" Euuuh ... Bonsoir, " tenta-t-elle, entamant la conversation avec une gaucherie presque rafraichissante, quand on avait été confronté à l'ouragan Monet, " Nico Minoru. Je suis la coloc' de Monet et Layla ... Euh, je sais pas de quoi elles parlaient ... Je suis professeur, aussi ... Sinon j'ai un sceptre magique maudit et une famille qui faisait des rituels bizarres ... Du coup, euh, j'imagine qu'on est un peu dans le même secteur d'activité ... "
C'était presque douloureux à regarder.
***
Dans les toilettes pour femmes :
" Je l'AVAIS, Layla ! Il me mangeait dans la main !.. S'il n'avait pas ... "
" Hey, on se calme, M. " rétorqua son amie, " Il allait te lourder. Tu l'as pas entendu ? Il est encore dingue de son ex ! Avec son sens de l'honneur, jamais tu lui mettras le grappin dessus ! "
" Ah oui ? C'est pour ça que tu es venue, alors ! Pour m'humilier ? "
Le poing aux ongles manucurés de Monet fusa et percuta le miroir, le faisant voler en éclats et laissant le cadre s'effondrer autour du lavabo.
" Un peu, oui. Mais y'a surtout autre chose ... Tu sais, ces "zones d'ombre" que j'ai, dans mes souvenirs ? "
" Oui. Qu'est-ce qu'elles ont ? "
" Il y en a une ce soir, ici précisément. Il va se passer quelque chose, et je ne sais pas quoi. J'avais besoin de toi ici ... "
***
Serveur, personnel de restauration, traiteur ... Tant de petites mains invisibles dédiées toutes entières à la réalisation d'une soirée parfaite. Tant d'anonymes insoupçonnables. Tant de visages interchangeables. Tant de couvertures parfaites ...
Dans la cour, à l'arrière d'une camionnette de traiteur, on entendit des fermetures éclairs coulisser. Puis le tintement distinctif du métal percutant le métal. Puis le claquement des armes. A l'arrière, tous cagoulés, tous lourdement équipés, ils préparaient leur coup.
La porte arrière de la camionnette s'ouvrit sur un mystérieux visage à l'expression résolue, lunettes masquant son identité.
" Messieurs, rappelez-vous : Pas de quartiers. "
* Heav'n has no rage, like love to hatred turn'd, Nor hell a fury, like a woman scorn'd. (The Mourning Bride, Acte 3, scène 2, William Congreve, 1697)
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Mar 19 Jan - 16:07
Il se prépare à partir. Il est quasiment parti, en fait. Dane Whitman n’a plus qu’un pas à faire, et la foule l’avale – la réception mondaine le fait s’évaporer, entre les serveurs et les invités.
C’est ce qu’il veut faire. C’est ce qu’il va faire. Pour lui échapper.
Pour échapper à Monet St-Croix – mademoiselle condescendance, princesse de la haute société, impératrice des mondanités. Magnifique, sublime, superbe ; une beauté à se damner. Un esprit qui le lasse et qui l’ennuie, par contre.
Dane pense un moment qu’il se trompe sur elle, peut-être. Non pas quand elle masque mal sa jalousie lorsqu’il évoque Circé – un coup bas, clairement ; même si ça fait plaisir. Non. Plutôt quand elle cite une difficulté passée… une enveloppe qui n’était pas la sienne ; une machination.
« Mmh. »
Un léger souffle s’échappe de ses lèvres, alors que ses sourcils se froncent en entendant cela. Il se fige, alors. Il se fixe. Il ne fuit plus. Il l’écoute.
Quelque chose retient son attention. Quelque chose l’intéresse. Quelque chose… lui donne l’impression que Monet est plus que l’imbécile sociale qu’elle semble être.
Hélas, la suite empêche de confirmer ou d’infirmer cette sensation.
Car déboulent deux étranges jeunes femmes, qui viennent les interrompre – mais aussi gérer la situation, finalement.
« Ha… ? »
Le visage de Dane exprime la surprise, l’incompréhension puis l’amusement en voyant une jeune fille prendre le contrôle, et exfiltrer Monet St-Croix… sans qu’elle soit informée, sans qu’elle soit ravie, non plus. Il retient un petit ricanement amusé – mais se fige, en voyant qu’il n’est toujours pas seul.
Quelqu’un est resté.
« Ha. »
Quelqu’un d’autre. Une autre jeune fille – belle, aussi ; mais dans un style plus différent que Monet. Plus troublée, aussi… quoique. Son trouble est compréhensible, là où le discours de St-Croix était trop contrôlé, trop lisse. Elle semble plus… humaine.
C’est agréable.
« Bon… soir. Oui. »
Dane passe sa main dans ses cheveux mi-longs, et hausse les épaules. Son sourire amusé demeure.
« Elle… fait ça souvent ? »
Il désigne du pouce Layla Miller, qui traîne rapidement Monet ailleurs.
« La tornade blonde, là ? Elle fait ça souvent ? Enlever des top-models pour faire semblant de les consoler aux toilettes, alors qu’elle va l’engueuler ? C’est… un peu ce qu’elle va faire, nan ? »
Il glousse légèrement, puis s’approche de Nico. Il effectue une nouvelle petite révérence, et forme un baise-main moins travaillé qu’avec Monet, mais sincère.
« Enchanté, Mademoiselle Minoru. Je suis… Dane Whitman, même si vous devez déjà le savoir. »
Il se redresse, toujours souriant.
« Vous… comptez me dire ce qu’il se passe, ou je dois jouer les détectives ? Je n’ai rien contre, hein. Ça m’occupera durant cette soirée. »
Son regard glisse encore sur les mondains, et il grimace en les voyant ainsi. Il ne les aime pas, vraiment.
« Mais… je crois vous connaître, non ? Je… n’ai pas toujours la mémoire des mots, mais… une jeune fille avec un sceptre magique maudit ? Rituels bizarres dans la famille ? C’est… il y avait une bande de jeunes, des gamins qui fuyaient leurs parents tarés qui faisaient partie d’une sorte de secte de super-vilains. J’avais lu ça dans les fichiers des Avengers… c’est vous, non ? Vous avez traîné à l’Initiative des Avengers, non ? »
Il croise lentement ses bras, et affiche un regard calme, doux.
« Je… ne peux que compatir, à cette histoire. Vous savez pour moi – la lignée des Chevaliers Noirs, l’Epée d’Ebène, tout ça, tout ça. Je… ne vais pas faire semblant de vous comprendre, mais… ouais, je comprends parfois la difficulté à exprimer aux autres ce qu’on ressent. Le lien avec l’artefact magique, qui nous a si souvent sauvé la peau – mais qui nous ruine la vie, et finira peut-être par nous la prendre. Pas facile, hein ? Vous… tenez le coup ? »
Son ton est fluide, rapide. Il est agréable de lui parler, même s’il se rend compte qu’il va peut-être vite.
« Pardon… je ne veux pas gêner, ou vous ennuyer. Je… disons que je suis tellement peu à l’aise ce soir que… j’ai envie de parler d’autre chose, mais je vous gêne peut-être. Je vous présente mes excuses, Mademoiselle Minoru. Et… »
Ses yeux filent alors vers les toilettes, alors qu’il grimace.
« … j’aimerais faire de même avec Mademoiselle St-Croix. Je… ne pense pas tout comprendre, mais les fichiers des Avengers ont des liens avec ceux des X-Men. Ça m’a marqué, quand la tornade blonde a parlé de Penance. J’avais lu des éléments sur une jeune Mutante piégée dans le corps d’une créature à la peau tranchante, comme une malédiction – c’est elle, nan ? Je… n’aurais peut-être pas dû me comporter ainsi. J’aimerais lui présenter mes excuses… si vous pensez qu’elle peut les accepter. »
Le regard de Dane revient sur Nico, et il sourit tendrement. Sa volonté est sincère, touchante. Mais son visage se fige, et son expression se crispe.
ZTING
Alors qu’un bruit de verre se fait entendre, et que plusieurs cris retentissent soudain. Les respirations s’arrêtent. Les regards se concentrent. Les discussions cessent.
La peur grandit.
Ils sont là.
Des hommes. Des hommes armés. Des hommes cagoulés. Des hommes dangereux.
« Euh… en parlant de ce sceptre… vous ne l’auriez pas près de vous, peut-être… ? »
Dane murmure quelques mots à Nico, en plongeant sa main dans son dos à la recherche de son épée photonique ; en vain. Elle n’est pas là, il n’a pas pensé à la prendre.
C’est malin, se dit-il en voyant les hommes avancer. C’est malin, oui !
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Mer 20 Jan - 13:45
Nico se passa une main dans les cheveux, autant pas mimétisme social que par gène.
" Layla ?.. Je pourrais pas dire, c'est la première fois que je vais à une soirée avec elle. On se connait pas depuis très longtemps, mais elle est plus calme d'habitude. " avoua-t-elle, " Elle est toujours flippante par contre... Ce truc avec les réalités alternatives ? Je suis sûre qu'il va vous arriver un truc du genre ... Genre un double maléfique ?.. Ou alors c'est déjà arrivé et elle se moquait de vous ?.. Enfin, euh ... Faites gaffe, elle ... euh ... sait des trucs... Je crois qu'elle est précognitive... "
Évidemment, elle avait monopolisé la parole sans même y être invitée ... Sans même qu'il ne se soit présenté ... Et en plein baise-main !
" Oh, pardon ! Oui ... euh ... je savais ... " Son sourire se fit d'autant plus gênée, " Quelle cruche !.. Euh, alors, en fait, il y a quelque chose de super compliqué derrière ... Mais je pense que ça se résume surtout au fait que Monet a un énorme déficit ... Surtout affectif. Enfin, voilà quoi. Je suis un peu triste pour elle quand même ... Voilà voilà ... "
Petit blanc. Il regarde l'assemblée ... Et là, il la replace.
Il avait entendu parler d'elle et de ses amis ! Que Captain America ou Iron Man la connaisse, elle y était habitué ... Mais que tous les Avengers puissent avoir accès à un dossier sur elle ? Était-elle si importante ?
L'espace d'un instant, elle ne savait pas si elle devait se sentir honorée ou menacée.
Vu l'allure de la soirée et celle de ce preux chevalier aux manières sorties d'un autre temps, elle pencherait, pour ce soir au moins, pour la première solution.
" Yep... On a fait deux-trois coups avec les jeunes de chez vous ... C'était nous, Les Fugitifs ! Héhé ... Le nom sonnait mieux sur le moment ... "
Puis elle le laisse parler, enfin, et l'écoute. Layla lui avait fait un briefing succinct, à elle qui n'avait qu'une connaissance franchement très parcellaire des "grands" héros du Monde. Cependant, pouvoir parler à quelqu'un avec les troubles duquel elle pouvait s'identifier ...
C'était bienvenu.
Elle n'en ressortirait pas avec une image grandie des Vengeurs, certes ... Mais savoir que tout n'était pas rose au pays des Super-Héros en costume, qu'il y en avaient avec de véritables problèmes personnels auxquels elle pouvait compatir et qui même, seulement, étaient disposés à en parler...
Peut-être aurait-elle eu une image différente des collants bariolés, si elle avait grandi en le sachant.
" Ne vous excusez pas, oh là ! " l'arrêta-t-elle, " Parler avec quelqu'un qui peut comprendre ce lien, c'est rare ... En parler avec vous, ça ne me gène absolument pas !.. "
Elle s'arrêta elle-même, cette fois-ci.
" Monet, par contre ?.. Ouais, je sais pas ce que vous lui avez dit, mais parler de son passé, c'était pas très heureux ... mais honnêtement, entre nous, à part céder à tous ses caprices tout de suite, vous ne pouviez rien faire. " Nico hocha des épaules, accueillant son sourire pour essayer de rassurer Dane sur le ton de la plaisanterie, " Peut-être que si vous vous excusez, le château sera encore debout demain ! "
On put entendre des bris de verre sur le sol ...
***
" Tu entends ce que j'entends ? "
" Les tueurs d'élites qui se sont infiltrés dans le gala ? Évidemment que non, Monet. Le seul pouvoir que j'ai en commun avec toi, c'est le sarcasme. "
M s'éleva à la hauteur des meurtrières de la pièce, ignorant la pique.
" Te dérange pas. " continua Layla, " Fais comme si j'étais pas là. "
Du haut de son perchoir immatériel, la mutante en robe de soirée put apercevoir plusieurs colonnes de gaillards surarmés se diriger vers le château, au sortir de plusieurs camionnettes ... Et de voitures arrivant par l'entrée principale, dont la grille avait été ouverte par des complices !
" Monet ? Que voient vos yeux d'elfes ? "
" Ssssh. " intima-t-elle à la chipie.
Il lui fallut plusieurs longues secondes pour prendre la mesure de l'étendue de la situation, et repérer la grand croix blanches que certains arboraient sur leurs gilets-pare balles, leurs casques, ou la portant autour du cou. Des voitures, ils en sortaient même qui ne se souciaient pas de la discrétion, arborant de longues robes rouges porteuses de la même croix.
Une croix lourde de sens pour les mutants...
" Layla... Ce sont les Purificateurs ... Qu'est-ce qu'ils font ici ? "
" Quoi ? " Le son probablement le plus effrayant de la soirée : Celui d'une Layla Miller prise au dépourvu, " Mais ... Ils sont censés avoir été dissous, et on est les seules mutantes de la soirée ! "
On commençait à entendre des détonations, visant les infortunés convives qui flânaient dans les couloirs proches de l'entrée ...
***
" Je ne m'en sépare jamais. " répondit-elle à l'interrogation du Black Knight.
Ça allait être un massacre. Une véritable boucherie. A cette distance, avec leur arsenal, les terroristes ne laisseraient personne debout.
" Sus aux apostats ! " hurla l'un d'entre eux, apparemment autant pour lui que pour ses victimes.
Il fallait agir, et vite !
Nico tapa du bout de sa canne par terre, et un tourbillon de formes et de couleurs kaléidoscopiques l'enveloppa.
Un instant plus tard, l'illusion/fantasme de sa tenue/enveloppe s'était levée/consumée.
La sorcière leva son sceptre, et incanta un simple mot, le premier qui, dans le temps qui lui était imparti, lui venait à l'esprit pour remédier à la situation.
" Stormtroopers. "
Un déluge de feu et de plomb s'abattit dans la salle de réception. Les armes automatiques délivrèrent un staccato assourdissant accompagné du tintement des étuis de laiton percutant les dalles du sol. Des centaines d'ogives fendirent l'air jusque là enjoué du gala.
Rien ne fut épargné : les vitrines furent dévastées, les pièces inestimables cabossées par les balles, les tables perforés, les plats et les bouteilles transformés en œuvres d'art moderne.
Rien, sinon les convives, car pas une seule balle n'avait trouvé sa cible.
Les terroristes parurent surpris, échangeant des regards et vérifiant leurs armes. L'un d'eux empoigna un pistolet à sa ceinture et le déchargea.
Nico sursauta instinctivement aux détonations sourdes, mais le meurtrier de masse n'eût pas plus de chance qu'avec son fusil d'assaut : les balles fracassèrent dramatiquement les flûtes à champagne d'un plateau voisin ou rebondirent à ses pieds pour finir dans un mur du château.
"Euh ... Par contre, j'aurais bien besoin d'aide ... je ne suis pas sûre que le sortilège tienne si j'en essaye un autre... " susurra-t-elle au Black Knight désarmé.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Mer 20 Jan - 15:00
Dane Whitman sourit à de nombreuses reprises, quand Nico Minoru lui répond. Il l’aime bien, oui.
Il apprécie son bavardage, les informations qu’elle donne au fil de ses réponses, mais aussi ses réactions un peu maladroites – un peu gênées. Il comprend. Il la comprend.
Lui non plus n’est pas à l’aise, ici et maintenant. Lui non plus ne sait pas forcément comment se comporter. Il est perdu, un peu.
Même s’il essaye de l’accompagner, de la rassurer par quelques réponses calmes et douces.
« Ouais… j’espère que Mademoiselle St-Croix ne détruira pas le Château – ça serait dommage que j’engage Jen’ pour un procès. Jen’, Miss Hulk, hein. Bref. Je… j’ignorais son passé, et j’ai surtout essayé de… me débarrasser d’elle. Ce n’est pas très propre, mais elle m’a paru très… à l’aise dans les mondanités, et moi… pas du tout. J’ai cru qu’elle n’était qu’une jetsetteuse de plus, au fond. Moi, j’suis dans mon élément avec… ce que vous évoquiez, en fait. Réalités alternatives, doubles maléfiques ? Je connais. »
Il détourne les yeux, et laisse son regard se perdre dans quelques rêveries passées.
« Le mien s’appelle Proctor. Super nom, hein ? On dirait un outil pour coloscopie. Comment je peux garder ma dignité après ça, hein ! »
Un gloussement amusé accompagne ses mots, alors qu’il regarde à nouveau Nico.
« Et d’ailleurs, en parlant de dignité… franchement, les Fugitifs, y a pire comme nom, faut pas vous en vouloir. J’ai quand même bossé chez les Heroes for Hire, vive la classe, quoi… Nan, en soi, c’est pas le nom qui fait le truc, mais ce qu’on en fait – et vous, vous avez assuré. »
Dane hoche la tête, pour confirmer son avis positif.
« Vous vous êtes opposés à vos parents, vous avez aidé quand il le fallait… ça mérite des félicitations, même si au fond personne ne doit vous valider. Je trouve que vous êtes supers – les Fugitifs, et vous, Mademoiselle. Je… j’imagine que le sceptre doit être dur à gérer… Si jamais, on peut peut-être rester en contact, si ça vous dit. Entre maudits et dépendants à des artefacts familiaux, on aura sûrement de quoi parler ! »
Il hausse les épaules et ricane – mais se fige, alors que la situation explose. Littéralement.
Les hommes armés arrivent. Les menaces sont lancées. Les uniformes sont identifiés. Ils attaquent.
Les Purificateurs.
Des enfoirés d’extrémistes. Des tarés. Des assassins. Des monstres.
Dane se prépare à agir, quand Nico le prend de vitesse – et il aime ça. Il sourit, alors qu’il l’entend lancer son sortilège, et suit de loin les événements… de plus en plus loin, en fait. Parce qu’il se déplace.
Parce que Dane Whitman… recule, et part. Littéralement.
Il semble s’échapper de la salle de réception, il semble s’enfuir ; sauf que non. Il file vers l’une des sorties des serveurs, et frappe violemment sur une paroi. Un coffre secret se déclenche, alors, et quelque chose en tombe. Quelque chose qu’il attrape.
Quelque chose qui change tout.
« Hey, les connards ? Vous avez pas vu le panneau, à l’entrée ? C’est interdit aux salauds bas-du-front ! »
Il se tourne vers eux, alors que les tirs s’achèvent dans l’incompréhension et la surprise ; et l’échec de leurs attaques. Le sortilège de Nico a réussi. Et Dane…
Dane a récupéré son épée photonique, semblable à un sabre-laser. Il a enlevé sa veste de smoking et sa chemise, pour être plus à l’aise, révélant ainsi un t-shirt avec le symbole familial. On ne se refait pas.
« Monsieur Whitman ! »
Une voix aigüe se fait entendre, alors que Mademoiselle Perkins, guide principale du Musée des Chevaliers Noirs, se précipite vers Dane… et lui envoie quelque chose. Quelque chose qu’il attrape au vol, et met de suite.
Un de ses casques. Un sourire mauvais passe sur son visage, alors qu’il bande les muscles face aux Purificateurs.
« J’ai jamais pu blairer les extrémistes… encore moins chez vous ! »
Il n’attend pas leur réaction, et se projette alors sur eux. Littéralement.
Le Chevalier Noir bondit vers les Purificateurs, et provoque un mouvement de foule – pour faire reculer les invités, et concentrer le feu sur lui. Et son épée photonique. Qui s’abat sur ses ennemis… même si l’énergie est calibrée pour blesser et bloquer, sans faire trop de dégâts.
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Sam 23 Jan - 0:24
En voyant le carnage qui se présentait devant elle, Nico Minoru ne put s'empêcher de lâcher un "Wow."
Pas vraiment le "Wow." blasé et sarcastique, tel qu'il est trop souvent représenté, mais plutôt ce signe de surprise et d'émerveillement teinté d'une pointe d'horreur, quasiment cosmique, devant la réalisation futile que l'on ne pourrait jamais véritablement refouler la brutalité presque instinctive de l'esprit humain.
Elle ne put s'empêcher, bien malgré elle, de se sentir presque mal pour cette brochette de terroristes vidant chargeur sur chargeur, condamnés à subir sans jamais être en mesure de réagir.
Presque. Son empathie, même aigüe, ne pouvait se départir de la tentative réelle de ces fous-furieux de massacrer une assemblée entière d'innocents.
" Ah ... j'ai rien dit... Si jamais vous avez besoin de quelque chose ... Et bien ... " La sorcière dévia gauchement de son sceptre la moitié d'un fusil qui manqua de lui percuter le crâne, " ... Je suis là ! "
Ce n'était pas qu'elle n'avait pas l'habitude du combat - quoique -, c'était surtout qu'elle avait perdu l'habitude d'être confrontée à une telle ... intensité. Elle se serait crue de retour à Bagalia, quand elle était encore pleine de cette rage aveugle contre les méfaits d'Arcade ! Ah, il était de ces jours où elle regrettait ce bras mécanique qui lui avait simplifié bien des confrontations !
***
Pendant ce temps-là, Monet St. Croix avait déjà perforé les fenêtres des toilettes pour déboucher sur l'extérieur, avec Layla lui enserrant le cou. Il ne leur fallut qu'une seconde pour rejoindre la voiture que la jeune fille et Nico avaient utilisé pour venir.
" Reste-là. Je vais aller sécuriser Nico et la salle de réception. "
La gamine ouvrit le coffre et en sortit un sac à dos, un skateboard et son bracelet latvérien semblable à une attelle qu'elle enfila en le resserrant au maximum. Elle en profita également pour jeter l'une des tenues super-héroïques de Monet sur sa comparse.
" ... Et je viens. " fit Layla en se retournant, son skateboard dans une main et de l'autre, elle fit un mouvement sec avec son bracelet. Celui-ci émit un son à mi-chemin entre l'armement d'un fusil et la mise en route d'un générateur.
Monet soupira.
" Je passe devant. " fit-elle simplement, disparaissant dans une bourrasque qui fit voleter les mèches de la petite blonde et les feuilles.
" C'était le plan. " répondit Layla pour elle-même.
Il ne fallut pas longtemps pour que la mutante surhumaine se fraye un chemin à l'intérieur du bâtiment, traitant les purificateurs sur son chemin avec la même sauvagerie dont ils avaient fait preuve à l'égard de ses congénères par le passé, et dont ils avaient tenté de faire preuve, ce soit, sur de nouveaux innocents. Leurs armes se révélèrent inefficaces contre elle, le peu de balles réussissant à la toucher s'écrasant mollement ou ricochant. Cela provoqua une panique d'autant plus vive parmi les assaillants.
On leur avait promis une purge aisée ! Personne n'avait mentionné d'héroïne pare-balles ou de sorcellerie ! Le Black Knight lui-même aurait dû être pris par surprise et facilement éliminé !
C'est finalement trois d'entre eux qui ouvrent la porte de la Grande Salle en la percutant de plein fouet. Ils continuèrent leur vol planée pour s'écraser et glisser quasiment aux pieds du Black Knight, qui avait déjà fait un carnage auprès de la première vague.
Un premier se relevant, titubant, pour aller se faire accueillir par l'épée photonique.
Le second, en meilleur état, se releva pour courir dans la direction opposé, apeuré qu'il était par la vision de cette lame incandescente. Il fut accueilli par un coup de manchette de M, qui lui fit un salto arrière et le fit atterrir de tout son long, immobile.
" J'espère que vous avez faits vos adieux à vos proches et bien prié avant de venir, car je n'ai pas l'intention d'avoir de pitié ce soir. "
Elle flotta jusqu'au troisième larron, salement amoché, et l'agrippa par le col d'une main.
" Si tu résistes, je te transforme en légume. " l'instruit-elle en portant sa main libre sur son visage, pour fouiller dans son esprit et trouver la raison de toute cette folie ...
***
A l'extérieur, Layla était occupée à courir derrière Monet, et à trouver ce qu'il se tramait réellement.
Occupée à fouiller un Purificateur agonisant, elle entendit le bruit de pas sur la route. Ce n'était pas la course d'une nouvelle escouade de Purificateurs. Ceux-ci semblaient encore trop occupés à essayer de maîtriser l'intérieur pour se soucier d'elle.
Non, celui-là était calme, ce qui était déjà une mauvaise nouvelle par défaut.
" Bonsoir Layla. Comment apprécies-tu la soirée ? "
La jeune fille leva la tête, et la surprise envahit son visage.
" Non, c'est impossible ... Mais qu'est-ce que tu fais ici ?.. "
***
Monet lâcha le Purificateur aussi vite qu'elle l'avait attrapé. Elle lâcha un grognement irrité ... Dans son esprit, elle avait retrouvé une influence mauvaise. Une influence qu'elle avait déjà confronté ...
Nico tenta de la prévenir, mais il était déjà trop tard.
" Monet ! Derrière toi ! "
Une douleur sourde saisit soudain ses côtes. Comment cela était-il possible ? Les Purificateurs n'avaient pourtant pas d'armes à même de la blesser ! Pas ici ! En baissant les yeux, elle put faire un abondant filet de sang couler de ses côtes ... Et en s'effondrant, elle put voir son agresseur.
Lady ... Deathstrike en liberté ?!
Sans un mot, mais avec un sourire carnassier, elle retira ses griffes et se retourna vers la sorcière et Black Knight, prête à bondir.
Parmi les convives, on avait filmé toute la scène depuis des smartphones. Le retour des Purificateurs, leurs méfaits, les sauveurs du jour ... Mais également le combat à venir !
Nico fit tournoyer son sceptre et le braqua en direction de la nouvelle-venue, mais elle n'était pas vaillante :
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Lun 25 Jan - 8:47
« Lady Deathstrike ?! »
Une expression de surprise contrariée passe sur le visage de Dane Whitman, sous son célèbre casque, en découvrant celle qui agresse Monet St-Croix. Une Monet St-Croix qui grandit dans l’estime du maître des lieux, en la voyant agir et bien agir pour protéger des innocents… et qui est douloureusement payée pour cela.
« Mais c’est… impossible… »
L’Avenger donne un violent coup de genou dans le visage d’un sbire ennemi, mis à genoux par quelques coups de son épée photonique. Il fait cela sans un regard, avec la force de l’habitude. Les yeux rivés sur la souffrance de Monet, qui le touche – et sur son ennemie, qui le stupéfait.
« C’est… ça pue, Mademoiselle Minoru. Essayez… récupérez Mademoiselle St-Croix, okay ? C’est… ça serait dommage qu’une héroïne subisse le pire, pour avoir voulu bien faire. Je… m’occupe de la suite. »
Dane bombe le torse, et se redresse après ces quelques mots – fier et fort. En apparence seulement.
Il sait qu’il a déjà affronté Lady Deathstroke, et il n’y a survécu… que par chance. Une chance sûrement liée à la présence de Domino, qui brille aujourd’hui par son absence. Ça ne sent pas bon, donc. Mais… ça n’est pas comme s’il avait le choix.
Des invités sont encore là. Les sbires ennemis rôdent. Monet saigne. Il ne peut rester immobile. Il ne peut laisser d’autres souffrir – pas tant qu’il a un souffle de vie, et une épée dans la main !
« Hey ! Le thème de la soirée, c’est médiéval, Yuriko ! Pas mexicano-japonais ! L’idée est bonne, mais pour un autre soir ! »
Dane bondit, directement vers elle. Il attaque. Il frappe.
Directement avec son épée photonique – directement vers le visage, à l’ultime degré de puissance avant la charge létale. Il faut ce qu’il faut.
… et ça ne suffit pas.
« Mais… »
Dane s’est avancé pour frapper, et tourne sur lui-même pour parer un coup – mais rien ne vient. Et pour cause.
Lady Deathstrike lui fait face.
Avec un sourire mutique et triomphant… mais également des circuits électroniques entre ses griffes. Il fixe alors son épée photonique.
« Non ! NON ! »
Dane hurle, alors qu’il sent la puissance vibrer entre ses doigts… l’énergie. Qui s’échappe.
Qui s’évapore du pommeau – parce que Lady Deathstrike a endommagé les commandes. L’épée photonique est hors-service.
« RAH ! »
Dane jette l’arme inutile… et se retrouve seul, devant Lady Deathstrike. Sans allié proche. Sans arme.
Enfin… comme le pense l’ennemie.
« Tu… vas regretter cela. »
Il adresse un regard terrible et intense vers son adversaire. Il la fixe.
Avec les yeux d’un homme habitué au pire… et qui en est toujours revenu, et entend toujours en revenir. Quel qu’en soit le prix.
« J’étais… gentil, jusque-là. Je prenais sur moi. J’étais bon, avec vous ; tolérant. Mais… tu as détruit mon invention. Tu menaces mes invités. Tu… blesses une formidable super-héroïne, devant moi. Devant moi. C’en est assez. »
Dane prend une grande inspiration – et agit, alors. En… levant sa main.
« Sache que… ce qui va survenir est de ton seul fait. Ta seule responsabilité. »
Il lève sa main. Comme s’il voulait prendre quelque chose ; toucher quelque chose. Atteindre quelque chose.
Appeler… quelque chose.
Quelque chose qui finit par arriver, avec un sifflement aigu et violent – celui d’un objet, lancé comme un projectile au cœur même du Château Garrett. Un objet.
Un artefact.
Une arme.
L’Epée d’Ebène.
Qui répond à la demande silencieuse de son porteur, comme Mjolnir. Et arrive ainsi aux mains de son propriétaire actuel.
Dane Whitman. Soudain transformé par les capacités de la lame forgée par Merlin.
Et désormais pleinement… le Chevalier Noir.
Dont l’aura irradie de puissance – mais aussi de ténèbres. Lourdes et puissantes. Comme les pulsions que fait naître l’Epée d’Ebène dans le cœur de Dane – des pulsions de vengeance, de revanche ; de violence. De sang. De mort.
Il parvient à les contrôler, au moins pour l’instant. Mais y cède, pour se précipiter.
Pour bondir vers Lady Deathstrike. Pour reprendre le combat – désormais avec un équilibre différent. Avec une force différente. Avec une rage différente.
Les coups s’abattent sur elle. Le plat mais aussi le tranchant de l’Epée d’Ebène filent vers Lady Deathstrike – oui, même le tranchant.
Le tranchant de l’Epée d’Ebène, lame qui peut tout couper… tout détruire. Au prix de l’âme de son porteur.
Un coup que Dane semble prêt à payer aujourd’hui – au moins au vu de l’acharnement qu’il met à frapper Lady Deathstrike ! Il veut s’en débarrasser, clairement. Quel qu’en soit le coût…
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Mer 3 Fév - 21:20
Monet peinait à rester consciente. Elle voyait flou. Devant elle, des formes s'agitaient comme un spectacle d'ombres chinoises.
" Oh merde, merde, merde ! "
Elle reconnaissait la voix. C'était Nico, penchée sur elle.
" Ne bouge pas ! Tu es en train de ... "
" Je ... vais très ... bien ... "
Dans son râle, elle prit appui sur l'une des innombrables plateaux surélevés qui décoraient la réception.
Elle l'emporta avec elle en trébuchant vaillamment.
" Inkathalo ! "
Une onde lui caressa l'échine, alors que tout le verre de la pièce se transforma instantanément en nougatine.
" Merde ! Nego !.. Merde, merde ! Curam ! "
Le Sceptre balança une mousse rosée l'espace d'un instant, avant qu'un nouveau maléfice ne soit déclaré, et ne semble pas avoir d'effet.
Avec le stress de la situation, Nico était à court de langues obscures à essayer pour soigner Monet.
" Un médecin ! Vite ! J'ai besoin d'un toubib ! "
Mais ce n'était pas pour autant que la mutante était prête à laisser passer sa rage. C'était là son plus puissant moteur, et elle s'en servit pour se hisser péniblement sur les genoux. Elle ne percevait plus que des halos troublant le voile carmin qui lui recouvrait la vue. Des halos couronnés par la sombre lumière de la Lame d'Ebène du Black Knight.
Elle mettait un pied devant l'autre, patiemment, titubant. Tous les efforts de Monet pour la retenir semblaient vains.
Entre le Black Knight et Lady Deathstrike, l'équilibre semblait déjà de toutes façons brisé. Elle avait hurlé en encaissant le premier coup, qui lui couta apparemment une paire d'ongles.
L'assaillante avait eu la présence d'esprit d'esquiver au dernier moment.
Elle ne pouvait d'ailleurs plus espérer le toucher. Cette Lame, effrayante comme son porteur, l'avait transformé. Elle parvint à porter quelques coups, mais ceux-ci ne semblaient pas toucher.
Elle parvenait encore à esquiver ... Jusqu'à ce que même cela, elle ne puisse plus le faire.
Et un seul coup, abominable, vint l'écharper durablement. Avec lui, un grésillement terrible, et une lumière aveuglante.
Et quand celle-ci s'estompa ...
Révélant en fait une étrange jeune femme à la peau d'un rouge cristallin, qui semblait soudainement bien plus craintive que la Lady Deathstrike d'il y a quelques minutes à peine ! Si Monet avait été en état de l'identifier, elle aurait pu y voir Penance ... l'ancienne forme dans laquelle elle avait été emprisonnée, il y avait de cela des années. Penance, aussi connue sous le nom de Hollow, la mutante à la peau aiguisée comme un rasoir, et l'enveloppe à l'intérieur de laquelle étaient supposément présentes les deux plus jeunes jumelles St. Croix !
***
A l'extérieur, Layla étaient aux prises avec le mystérieux inconnu. Le dangereux témoin de toutes ces atrocités.
Cortex. Une émanation de Jamie Madrox, Multiple Man, rendue folle par un voyage dans le futur duquel elle est revenue ... transformée.
Un cyborg tout entier couvert de technologie techno-organique.
" Comment ... as-tu fait pour revenir ? "
" Et comment as-tu fait pour retomber dans ce corps ? Il existe tant de possibilités qui ne demandent qu'à être explorées ! "
" Et tout cela ... C'est une autre machination du futur ? "
" Ça ? Oh ... Non, c'est une machination bien présente. Cette foule était déjà chauffée à blanc ... Elle n'avait besoin que d'une cible ... "
Tout cela ne faisait aucun sens. Aucun sens au vu des données de la mutante.
" Et ils ont visé des ... humains ? Tu leur a tous injecté ton virus ? "
" Non ! Rien d'aussi compliqué ! Je me suis contenté de leur montrer la vérité : toutes ces grandes fortunes qui profitent de leur misère tout en profitant de la charité pour donner sans compter et sans distinction ... Même, et surtout, aux mutants. Avec toute cette oppression dont nous avons toujours été les victimes et des figures comme Charles Xavier, il sera toujours plus judicieux pour se faire bien voir d'arroser les mutants ! "
Il semblait en confiance. Il faisait les cent pas, discourant comme un sophiste, les bras dans le dos et le ton neutre. Son regard n'était même braqué sur elle qu'irrégulièrement...
Serait-ce aussi facile ? Layla devait essayer :
" Et qu'est-ce que tu espères atteindre ? "
" Une excellente question, Layla !.. A laquelle je te laisse trouver une réponse. J'ai déjà perdu suffisamment de temps ... Rassure-toi, te tourmenter était mon plaisir ! "
Et, aussi vite qu'il s'était manifesté à la jeune fille, le clone venu du futur disparut dans un portail lumineux, vers une destination inconnue.
Elle laissa échapper un cri de rage et de désespoir, en allant évacuer sa frustration sur le banc le plus proche.
Dernière édition par Monet St. Croix le Ven 12 Fév - 18:14, édité 1 fois
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Jeu 4 Fév - 9:59
Le combat est brutal.
Dane Whitman est encore crispé par la catastrophe qui touche sa soirée de bienfaisance – et sa colère demeure, après les dommages causés à sa lame photonique. Il se contrôle, cependant.
Il entend, il sent l’influence maléfique de l’Epée d’Ebène. Ses pulsions de violence, ses appels à la haine ; au sang. Il subit cela… comme d’habitude.
Mais il reste dans le contrôle.
Il manipule, utilise, joue de l’Epée d’Ebène avec puissance et adresse. Lady Deathstrike tente de faire le maximum, mais… elle recule. Elle échoue. Elle souffre.
Elle commet des erreurs, alors.
Des erreurs que le Chevalier Noir identifie… et qu’il utilise.
Pour un coup.
Un coup bien placé. Un coup violent. Un coup sec. Un coup… efficace.
« Hein ?! »
Le coup porte – mais le résultat surprend, interpelle. Choque.
« Mais… bordel. »
L’Avenger recule, et grimace en voyant… ce qu’il se passe. Ce qui arrive. Ce qui arrive à Lady Deathstrike. Elle change.
Elle… disparaît, en fait. Pour être remplacée par… autre chose. Quelqu’un d’autre.
Quelqu’un… que Dane a déjà vu, en fait.
« Hey… ça va ? »
Il lève sa lame, et se maintient en posture défensive ; prêt, au cas où. Face… à elle.
L’autre. L’autre femme. L’autre personne. L’étrange créature écarlate… qui est apparue dans quelques fichiers des Avengers.
Sur… les X-Men.
Notamment leurs étudiants.
« Hey ! Mademoiselle St-Croix ? Mademoiselle Minoru ? C’est… elle ne vous dit rien ? Je… je crois qu’elle était à l’Institut, non ? C’est… une alliée ? Une copine ? »
Il grimace, puis se tourne – et découvre la salle, entièrement vide. Sauf eux.
La nouvelle. Monet. Nico. Lui.
Mais…
« Au fait… elle est où, votre pote ? La p’tite cheffe, là ? Elle… va bien ? »
Dane brûle de courir pour voir comment vont les invités – mais il reste encore ici. Il reste sur la défensive. Il attend la réaction de la fille écarlate… et des autres. Il attend.
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Dim 7 Fév - 4:45
Dans des circonstances normales, M aurait probablement réagi posément et avec logique ... Mais son impulsivité prenait le dessus quand elle était blessé aussi profondément, et aussi surprenamment.
Quoiqu'on en dise, Monet n'avait pas l'habitude de la douleur physique. Elle ne savait pas comment réagir à cette information qui, pour tant d'autres personnes, signifiait la nécessité de se mettre à l'abri.
Elle était sur la défensive, oui, mais sa réaction première, primale ... était de neutraliser la menace. Peut-être était-ce ses gènes, qui réagissaient comme l'aurait fait le prédateur parfait ... Ou bien son esprit qui s'était tant accoutumée à sa condition qu'il s'était aussi convaincu de la supériorité qu'elle affichait à l'extérieur...
Un choix certainement louable. Un choix qui devait néanmoins composer avec une cécité subite.
Oui, Monet ne voyait presque rien, mais restait braquée avec la volonté d'exterminer toute opposition.
Elle titubait comme une folle, un rictus de haine sur le visage. Trop faible pour poser une menace véritable, mais encore bien trop puissante pour qu'une simple sorcière puisse la retenir.
" Monet ! Arrête ! Il s'est passé un truc ! C'est pas Deathstrike ! "
Nico n'avait jamais vu cette créature, et n'aurait ainsi pas pu convaincre sa colocataire ... Pas plus que comprendre ce à quoi Black Knight faisait référence.
" M'en ... fous ... Je vais ... me la faire ... "
Évidemment.
" Réfléchis un peu ! Je sais pas ... Sers-toi de ton cerveau ! Tu la reconnais ... ? "
Elle reçut pour toute réponse un grognement.
La sorcière regarda la mutante continuer sa folle tentative, avançant pitoyablement.
Elle tourna la tête vers Dane Whitman, puis à nouveau vers Monet et ses blessures qui semblaient déjà commencer à se résorber. Une fois de plus vers le Black Knight. Elle fit une petite moue.
" M'en veux pas, Monet. " s'excusa-t-elle.
Avant de lui faucher les jambes avec son Sceptre.
Hollow, de son côté, n'avait toujours pas bougé. Pas de manière agressive, en tout cas. Elle s'était recroquevillée derrière un pied de table, apparemment apeurée par l'épée et la posture de l'Avenger et propriétaire des lieux.
Monet, lamentablement clouée au sol par un vicieux croche-pattes, déploya son esprit pour venir envahir celui de l'intruse. Elle ne voyait pas. On ne voulait pas qu'elle l'atteigne ... Mais elle l'aurait tout de même.
Et elle l'eût.
Et elle sembla se calmer instantanément.
C'était le doute qui semblait l'avoir maintenant envahi.
Elle avait reconnu cette assaillante inconnue, et cela l'avait catapulté dans un état catatonique.
Nico s'était déjà penché sur Monet, et elle paniquait à nouveau.
Ce fut à cet instant que la bien-nommée "petite cheffe" choisit pour réapparaître.
Elle fit irruption par la grande porte. Celle-même qu'avait employé les terroristes pour entrer. Elle avait couru pour les rejoindre au plus vite, et était essoufflée.
" Les gars ! C'est bien plus grave qu'une simple attaque de Purificateurs ! " débuta-t-elle en esquivant les assaillants encore assommés par terre, " Monet ! Cortex était dehors ! C'est un gros coup ! Énorme ! "
Son regard vint trouver son amie à terre, la chose qui ressemblait à Penance derrière sa table, et Black Knight, sa Lame d'Ebène au clair.
Au loin, on pouvait entendre les sirènes arriver et le bruit d'hélicoptères approchant dans le ciel.
" Bon ... " soupira la gamine, décontenancé l'espace d'un instant, " Je sais pas ce qui s'est passé, mais vu la tronche du décor, je vais tout mettre sur le dos de Nico. "
" Monet est en train de mourir ! " s'offusqua la sorcière.
Layla s'était déjà ressaisie.
" Son corps est increvable, je suis pas sûre qu'embrasser un couteau à saucisson, maudit ou pas ... " elle désigna négligemment la Lame d'Ebène, " ... suffise à la tuer. Deadpool y est allé bien plus violemment, et il a juste réussi à lui faire une coupe à la Rihanna. C'est son esprit qui manque de résilience... "
Elle pointa la jeune chose cramoisie.
" ... Et Penance là-bas, elle n'aide pas. "
"Penance" réagit à son nom en sortant la tête de dessous la table, et en émettant un petit bruit.
" Oui, je parle de toi ! "
Layla se retourna vers l'Avenger en chef de la pièce - et le seul, à bien y réfléchir. -
" Bon, Boss. Résumé rapide : " commença-t-elle en se dirigeant vers Monet, " J'ai rencontré un double de mon ex-mari bardé d'augmentations techno-organiques. C'est lui qui a envoyé les Purificateurs ici pour dégommer tout ceux qui pourraient donner à des œuvres caritatives dédiées aux mutants. " Elle reprit son souffle, et, penchée sur Monet, écarta prestement Nico pour examiner les plaies, " Là où c'est problématique, c'est que je n'ai pas la moindre foutue idée de ce qu'il veut ... Ni même de ce qui va arriver. "
Elle prit les mains de Nico, encore sous le choc, et la fit faire pression avec des serviettes et un morceau de nappe enroulé en bandage de fortune.
" J'ai pas envie d'avoir l'air de donner des ordres ... " fit-elle au Black Knight, en se relevant, " ... Mais ça pue, très fort. Il faut que vous préveniez les Avengers et le SHIELD. Faites comme vous voulez, mais Cortex est extrêmement dangereux. A sa prochaine apparition, on pourrait très bien voir débarquer des Sentinelles du futur ... Voir même une armée de foutus Doombots du futur ... Et vu qu'il n'a plus de scrupules à s'en prendre à des humains, je pense que c'est un problème qui nous concerne tous. "
Les secours commençaient à arriver, escortés par des policiers éberlués par la scène.
" Faites ce que vous voulez. Nous, on va aller prévenir les X-Men... Et je vais mener mon enquête. "
Et elle signala un brancard pour Monet, partant pour l'hôpital avec Nico.
Et oubliant la petite Penance sur la scène, laissée là par hasard aux bons soins de Dane Whitman ...
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: I. Maneater (Avec Black Knight) Lun 8 Fév - 9:22
« Ha… cela devait être une bien belle soirée, Monsieur Whitman. Dommage qu’elle ait été gâchée ainsi. »
Une voix douce et calme s’élève, dans la salle de réception en chantier. Bien après les réactions de Monet, Nico et Layla. Bien après que cette fameuse petite cheffe soit revenue, pour expliquer la situation – et partir après, comme un cow-boy.
Les secours sont arrivés conjointement, ainsi que le SHIELD. Et l’agent chargé d’organiser les événements, après le combat.
Phil Coulson. Qui sourit, en regardant toute la zone… mais dirige aussi ses troupes.
« Fitz et Simmons, poursuivez les relevés sur les Purificateurs et lancez ensuite des scans pour identifier la technologie de ce Cortex. Agent May, pouvez-vous amener cette… pauvre jeune fille en sécurité ? »
Il parle d’elle, bien sûr. Celle qui a plongé Monet St-Croix dans un choc terrible – celle que le Chevalier Noir a failli blesser lourdement.
Penance. Ou Hollow. Whatever.
Melinda May esquisse l’ombre d’un sourire, et l’aide à se relever ; elle était cachée sous une table.
« L’agent May prendra soin d’elle… nous en aurons bientôt terminés. Vous… ça va, Monsieur Whitman ? »
« Mmh-mmh. »
Dane Whitman acquiesce, en laissant son regard se perdre dans le vague.
Il réfléchit. Quelle étrange soirée… quelles troublantes rencontres.
Il ignore le lien réel entre Monet et Penance, mais il sent qu’il y a quelque chose entre elles. Et leurs douleurs, leurs émotions le touchent. Alors que les quelques informations abandonnées par Layla Miller l’inquiètent – notamment parce que Cortex s’en est pris à lui. Une erreur, qu’il regrettera.
Il salue et congédie Coulson, et continue sa rêverie. Quelles rencontres, oui. Nul doute qu’il retrouvera ces Drôles de Dames. Nul doute qu’il essayera de les aider.
Nul doute, surtout, qu’elles le feront encore tourner en bourrique !