Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales. |
[Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] | [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Mar 6 Avr - 18:17 | |
| Deux policiers essoufflés enjambent le muret qui sépare cette partie de Central Park et la 66eme rue. Une fois sur le trottoir, ils me déposent au sol avant de jeter un œil en arrière pour voir si personne ne les a suivis. Le bruit de l'ambulance se fait de plus en plus fort, et déjà on voit le reflet des gyrophares approcher. L'un des policier m'examine tandis que l'autre fait reculer les badauds. L'ambulance s'arrête à mon niveau dans un crissement de pneus et immédiatement les portes arrières s'ouvrent tandis que trois personnes sortent en courant. La première pose un sac médical à coté de moi et commence à m'examiner tandis que les deux autres installent le brancard.
Homme, entre 65 et 70 ans, type caucasien. Inconscient, multiples petites plaies sur le visage et les mains, pas de trace d’hémorragie. Respiration lente mais régulière, je le met en position latérale de sécurité.
Les trois secouristes me hissent sur le brancard et remontent dans l'ambulance. Sitôt les portes refermées le chauffeur démarre en trombe plein ouest sur la 66eme. A peine arrivé sur la 66eme traverse road, il effectue un demi tour pour rejoindre la 65eme en coupant le terre plein séparant les deux voies et repart dans l'autre sens.
Hey fait gaffe, on est pas dans un rallye.
Occupez vous du blessé et laissez moi gérer la conduite, je viens de vous faire gagner 10 minutes au bas mot.
L'infirmier m'examine à nouveau et faute de mieux, me place un masque à oxygène sur le visage. Moins de 10 minutes plus tard, l'ambulance arrive au Memorial Hospital et je me retrouve bien vite aux urgences, examiné par un médecin. La suite est floue et lorsque je me réveille, je suis allongé dans un lit d'hôpital, des électrodes sur la poitrine et un tuyau d'oxygène dans les narines. La pièce est relativement calme, on entend à peine quelques bruits au dehors seulement interrompus par les bip bip de la machine qui surveille mes fonctions vitales. Je tourne la tête et je vois une perfusion dans mon bras droit relié à une poche de liquide transparent. La lumière est tamisée et il semblerait que ce soit la nuit. Mon lit est entouré de paravents sur roulettes qui sans doute me séparent d'autres patients. Mon examen de l'endroit ne dure pas longtemps, je sens ma tête tourner et ma vision se brouiller avant de sombrer de nouveau. A mon réveil je sens le sol bouger. J'entrouvre les yeux et je m'aperçois que quelqu'un pousse mon lit à travers les couloirs de l'hôpital. On prends l'ascenseur jusqu'au 5eme et ensuite je suis installé dans une chambre. J'ai gardé les yeux mi clos tout le long du trajet sans bouger, comme si je dormais toujours. Le brancardier quitte les lieux sans un mot et je me retrouve seul. Je me sens un peu vaseux, mais je n'ai plus mal du tout. Quant tout à coup une infirmière et un homme en blouse entrent dans ma chambre. Ils examinent les apareils ainsi que la fiche accrochée au pied de mon lit. Je ne bouge pas d'un pouce.
Bon, où en sommes nous avec cet homme ?
Identité inconnue, il n'avait pas de papiers sur lui. Il a semble t-il été pris au milieu d'un affrontement entre supers.
Un SDF ?
Difficile à dire, ses vêtements ne sont pas de première jeunesse, mais il étaient propres, ainsi que lui. Nous n'avons pas trouvé de parasites ni de carences majeures, même s'il semble légèrement sous alimenté.
Je vois qu'il avait un hématome à la hanche gauche en arrivant. Mais aucune autre plaie sérieuse à part quelques égratignures. Pas de plaie à la tête qui expliqueraient sa perte de conscience ?
Non, docteur aucune explication plausible, la radio n'a révélé aucune fracture et les analyse d'urine et de sang n'ont rien noté d'anormal.
Une radio sur une personne qui risque fort d'être SDF ? L'hôpital ne peut se permettre de payer de sa poche des examens inutiles.
Veuillez m'excuser docteur, l'interne de service aux urgences à préféré être certain qu'il n'y avait ni trauma crânien ni fracture de la hanche. De plus ayant été victime de supers, l'hôpital pourra être remboursé par la ville au titre du décret sur les victimes de personnes ayant des pouvoirs.
Vu le temps et la paperasse qu'il faut faire pour obtenir le moindre remboursement je ne veux plus aucun examen sur ce patient tant que l'on ne sera pas sûrs et certains qu'il est assuré. Retirez lui également tout traitement superflu. Plus de morphine ni d'antibiotiques, ils sont superflu maintenant, laissez lui juste une poche de NaCl en garde veine.
Mais docteur, il risque fort d'avoir très mal en se réveillant !
Ne discutez pas. De toute façon la police va vouloir l'interroger au plus tôt, et je ne veux pas qu'il soit complètement shooté lorsqu'ils viendront.
Le docteur quitte la pièce tandis que l'infirmière remplace les poches et retire le pousse-seringue de morphine avant de partir elle aussi. Je me rendors un certain temps avant que la douleur ne me réveille tout à fait. C'est supportable mais ma hanche me fait à nouveau mal. Par contre j'ai de nouveau les idées claires.
Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas envie de parler avec la police. En plus je n'aime pas cet endroit, en fait je crois que je n'aime pas les hôpitaux.
Je respire un grand coup et je me redresse dans mon lit. J'ai la tête qui tourne un peu mais rien de bien grave. Je finit par m'asseoir au bord du lit en attendant que les vertiges s'estompent un peu. Je me redresse au pied du lit pour voir si je tiens debout. Tout va bien. J'attrape le pied à perfusion et je me dirige vers les toilettes. Les électrodes de l'électrocardiogramme me gênent, alors je les enlève. L'appareil se met à sonner et après quelques secondes, je trouve le bouton qui coupe l'alarme. Je me dirige vers la salle de bain et je referme derrière moi. Le reflet dans le miroir me fait sursauter. Tout d’abord je ne me reconnais pas, ensuite j'ai vraiment une tête de déterré, avec des poches sous les yeux et les traits tirés. J'entends du buit dans la chambre.
Vous êtes là, tout va bien ?
Oui, oui, j'avais juste besoin d'aller aux toilettes.
Prenez votre temps, une fois recouché, vous n'aurez qu'à sonner je viendrai remettre les électrodes. Ne tardez pas trop tout de même, maintenant que vous êtes réveillé, la police va vouloir vous parler.
Merci.
Une fois l'infirmière partie, je m'approche du miroir. D'un geste sec, j'arrache le cathéter de mon bras, provoquant un saignement léger mais suffisant pour tacher ma blouse et le miroir. Je me déshabille et me rince vite fait sous la douche avant de me sécher. Je ressort aussitôt de la salle de bain et fouille les placards pour trouver mes vêtements. Une fois habillé, je jette un coup d’œil dans le couloir avant de sortir de ma chambre sans que personne ne me voit. Pour prendre les ascenseurs, il me faut passer devant le local des infirmières, aussi je passe par les escaliers. Cinq étages à descendre ce n'est pas trop difficile. Heureusement qu'il y a une rampe pour m'aider. Arrivé au rez de chaussé, je suis en nage. Je souffle un peu derrière la porte avant de m'engager dans le hall de l'hôpital d'un pas faussement assuré. Je marche lentement, sans me presser, comme si de rien n'était. Personne ne semble faire attention à moi, et après quelques minutes je suis sur le trottoir devant l'hôpital. |
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Lun 10 Mai - 14:10 | |
| Aby sortait de l’hôpital salement amoché, son nez cassé avait été réparé, son épaule blessée par un couteau avait été bandée et mise en écharpe, de la ouate couvrait son oreille droite. Elle avait prétexté une agression nocturne à son employeur et à l’hôpital. Aucun d’entre eux n’avait pensé qu’une métahumaine capable de voler et ne s’en privant pas ne traversait pas à pied les ruelles obscures et dangereuses de Hell Kitchen. Petite, légere, banale, personne n’arrivait à se rappeler convenablement que Abygail Boylen avait été une héroïne employée par l’état fédéral, ce qui l’arrangeait bien. Elle n’avait aucune envie de devoir expliquer qu’elle avait violé l’espace aérien d’une dizaine de pays pour tabasser un groupe de terroriste afin neutraliser une ogive nucléaire et encore moins pour dire qu’elle avait été payée pour ça. Elle sortait donc de l’hôpital le nuage surchargé de repas asiatique, Monsieur Hong l’appréciait énormément, elle était sa meilleure livreuse et une des raisons pour laquelle son restaurant était si bien noté sur les sites de restaurations. Livrer chaud en moins de quinze minutes sur la quasi-totalité de l’espace New-Yorkais n’avait pas de prix, il la chouchoutait. En contrepartie, elle avait dû mémoriser la majorité de la ville, les GPS fonctionnaient mal avec les nuages.
Habituée à chercher les détails, elle remarqua celui que personne ne veut remarquer. Les humains avaient cette salle habitude d’ignorer ce qui les met mal à l’aise. Elle, elle voit l’homme seul. Le sang qui coule le long de son bras indique qu’il a fui son lit pour une raison que seul lui connaît. Aby aurait voulu l’ignorer, prendre une douche chaude et réinstaller un jeu de cartes en ligne. Elle aurait voulu croire qu’elle ne pouvait rien faire pour lui. Ce n’était pas la vérité.
La vérité, elle l’avait découverte en s’intéressant après son départ de l’Iniative à la première guerre civil des héros. Habitante de l’Illinois et adolescente dépressive, cet évènement l’avait à l’époque laissé de marbre, il était pourtant à l’origine de ce qu’elle était aujourd’hui. Au cours de ces recherches, elle avait redécouvert le héros urbain Spiderman, son parcours fascinant et surtout sa philosophie qu’on pouvait résumer à « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». Le personnage était fascinant sur bien d’autre point, mais seul comptait le mantra. Elle pouvait, elle devait donc agir.
Las, elle s’approcha de l’homme pour l’aborder de face, lui parlant doucement pour éviter de l’effrayer. Derrière elle, son nuage la suivait docilement.
-Bonjour, monsieur, vous êtes perdu ?
Dernière édition par Cloud 9/Abigail Boylen le Lun 21 Juin - 11:51, édité 1 fois |
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Ven 14 Mai - 19:16 | |
| Je fais quelques pas hésitants le long du trottoir devant l’hôpital avant de devoir faire une pause en me soutenant au mur du bâtiment. J’ai le souffle court, et ma hanche me fait de nouveau souffrir. Je suis trop las pour remarquer que du sang coule à nouveau de mon bras gauche et goutte doucement sur le sol. Je ne vois pas non plus la jeune femme qui est sortie juste après moi de l’hôpital et qui semble être la seule à avoir remarqué ma détresse.
-Bonjour, monsieur, vous êtes perdu ?
Surpris, je me retourne et me retrouve en face d’une charmante jeune femme blonde, un bras en écharpe, un pansement sur le nez et un autre sur son oreille droite. Visiblement elle a plus dégusté que moi. Ensuite je ne peux m’empêcher de remarquer l’étrange nuage qui flotte derrière elle avec, posés dessus, plusieurs boites en carton.
Non, pas vraiment mademoiselle. Juste un peu fatigué. J’avais oublié combien le système de santé de notre pays était efficace. Ils vous font un diagnostic en quelques secondes. Vous n’êtes pas assuré ou vous n’avez pas d’argent : vous n’êtes pas malade ! Mais merci de vous inquiéter pour moi, c’est rare de nos jours.
Sans le vouloir, mon regard se fixe sur l’étrange nuage qui se tient derrière elle et surtout sur les étranges petits paquets qui semblent flotter dessus. On dirait de la nourriture, et la délicieuse odeur qui s’en échappe ne fait que le confirmer: asiatique. Sans que je ne puisse rien y faire, mon ventre se met à gargouiller. Je n’ai rien mangé depuis au moins 24h voire plus.
Encore merci, mais je vais essayer de rentrer à pied. Heu.. Central Park, c’est bien dans cette direction ?
J’étais un peu groggy quant j’ai été embarqué dans l’ambulance, et je n’ai pas vraiment fait attention à l’endroit où l’on m’avait conduit. En levant la tête je vois le nom de l’hôpital : Le Mémorial Hospital. Je suis donc à l’est de Central Park, à au moins 7 blocs de distance, une sacrée trotte pour un vieil homme avec une hanche en compote. D’ailleurs comment se fait-il que je connaisse aussi bien Manhattan alors que je n’arrive même pas à me souvenir de mon propre nom ? |
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Lun 21 Juin - 11:50 | |
| Aby regarde l’homme toujours désorienté, il souffre à chaque pas. C’était soit le genou soit la hanche. Dans tous les cas, c’est loin d’être bénin, en cas de problème, il serait probablement incapable de fuir. Il a aussi un certain sens de l’humour. Elle écoute son histoire qu’il cache derrière le sarcasme. Il n’a pas d’argent, et l’hôpital refuse de le soigner. Malgré cela, l’homme fier refuse de demander de l’aide, d’être aidé. Il veut rentrer à pied à Central Park. Elle est toujours partagée, entre son envie d’aider et refuser d’enlever à l’homme ce qui lui reste dans sa vie, sa fierté. La pitié est dure à vivre pour un sans-abri, car c’est qu’il semble être. Pas d’argent, cherche à rejoindre Central Park qui sert d’abris à une partis de cette communauté.
Bien entendu, il avait remarqué le nuage, et surtout la nourriture qui est entreposée dessus. Son estomac gargouille indiquant sa faim. Aby réfléchit un peu et finit par répondre tranquillement.
-Non, non, c’est normal. Central Park est à sept blocs d’ici. Si vous voulez, je peux vous déposer ? Quoique j’ai entendu à la radio parler d’un accident avec des métahumains, ce n’est peut-être pas la meilleure idée.
Elle prend une pose, réfléchit à comment elle peut aider le vieil homme. Elle trouve la réponse en cinq lettres : F.E.A.S.T. L’association caritative tenue par Martin Li, a pour but de nourrir les sans-abris et d’aider leur soin. La solution étant trouvé, il s’agit maintenant de le convaincre. Elle aurait pu s’emparer de lui, et l’emmener de force, mais on ne peut vraiment aider que les personnes qui le souhaitent.
-Sinon, je connais un endroit où il pourrait regarder pour votre genou. Ne soyez pas surpris, ça se voit. Sur le chemin, vous pourriez m’aider à me débarrasser de la nourriture, c’est périssable et je n’ai pas la place pour tout manger ? Enfin si vous voulez.
Brutal, sans réelle subtilité ? Elle a tendance à préférer être franche plutôt que tourner du pot. |
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Lun 21 Juin - 17:43 | |
| Décidément, j'ai de la chance de toujours tomber sur de braves personnes qui s'inquiètent de mon sort. En général c'est après que ça se complique et que je me retrouve au milieu d'un affrontement entre supers avec des rayons d'énergie qui fusent de tous cotés. Mon instinct me dit de me méfier de cette jeune femme. Le nuage qui flotte derrière elle indique clairement qu'elle possède des pouvoirs.
Encore une ! Décidément soit tout Manhattan est envahi par les mutants et autres méta humains, soit je les attire comme un aimant !
J'aimerai décliner poliment son aide, mais je dois me rendre à l'évidence. Je n'arriverai pas à rentrer à Central Park à pied tout seul, et en plus l'odeur de cette nourriture est beaucoup trop tentante. A cette idée mon ventre se remet à gargouiller.
Encore merci de vous soucier du sort d'un pauvre inconnu. En fait ce n'est pas mon genou, mais ma hanche qui me fait souffrir. J'avais une cane pour m'aider à marcher, mais je crains de l'avoir égarée quant on m'a emmené ici. Du coup si vous pouviez me soutenir de votre bras valide, je devrais arriver à marcher un peu plus facilement.
Nous ne sommes qu'à une quinzaine de mètres de l'entrée de l'hôpital. La jeune femme qui me fait face lui tourne le dos, aussi ne voit-elle pas les deux agents de sécurité en uniforme qui sont sortis précipitamment et qui regardent dans toutes les directions, comme s'ils cherchaient quelqu'un. Sans attendre de réponse de sa part, je pose ma pain sur l'épaule valide de la jeune femme et je l'entraine d'un pas décidé dans la direction opposée aux gardiens, vers Central Park.
Allons y. Je crains de ne pas pouvoir marcher bien vite, même avec votre aide, alors ne perdons pas de temps. Par contre il sera difficile de manger en marchant, je crains d'avoir besoin de votre soutien pour pouvoir marcher sans trop réveiller la douleur de ma hanche. Nous trouverons bien un endroit plus calme pour déguster cette merveilleuse nourriture asiatique que j'ai senti et que vous m'avez si généreusement proposé.
Même si le trottoir est peu encombré, il y a suffisamment de monde entre nous et les gardiens pour qu'ils ne puissent pas nous repérer au premier coup d’œil. En plus, ils cherchent un vieil homme seul, pas un grand père accompagné de sa petite fille. Tandis que j'essaye de mettre le plus de distance entre l'hôpital et nous, je reprends la conversation, histoire de garder l'attention de mon bon samaritain loin de l'entrée des gardiens.
Vous avez raison à propos de l'accident avec les métahumains, c'est sans aucun doute dangereux dans cette zone, mais Central Park est grand et je peux aller ailleurs. Au fait, où se trouve cet endroit où vous voulez m'emmener ? J'ai été dans un centre pour SDF non loin d'ici, et si j'y ai été bien accueilli, j'y ai croisé une personne qui m'a attiré les pires ennuis.
Je ne peux pas vraiment lui parler de ce qui m'est arrivé dans le park. Soit elle ne me croirait pas, soit elle penserai que je suis impliqué dans cette histoire de fous.
|
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Sam 17 Juil - 4:13 | |
| Aby écoute le vieil homme dont la langue se délit, le plus dur est donc fait : il a accepté son aide. Elle répond à l'ensemble de ses demandes poliment, et doucement le prévient qu'elle va utiliser son nuage pour éviter de lui faire peur.
-Si vous voulez je peux vous proposer une place sur le nuage, ça nous évitera la foule et vous pourrez reposer votre hanche et je pourrais vous emmener où vous voulez !
Et dire que du temps de l'Iniative, son pouvoirs étaient considéré comme partiellement inutile à côté des power house. Puis elle prends le temps de lui parler du F.E.A.S.T.
-Le F.E.A.S.T, c'est un autre centre de sans-abris dans China Town, il est dirigé en partie par May Parker, une gentille vieille dame et on raconte que le chef Martin Li est plutôt doué pour soulager certaine douleur. Rien d'obligatoire, c'est juste que je le connais bien il est proche de mon travail et j'y aide de manière occasionnelle.
Aby est principalement concentré sur son objectif et la fuite du vieil homme ne la concerne pas vraiment, l'important est qu'il soit en sécurité et à l'aise. |
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Jeu 22 Juil - 13:01 | |
| Bien décidé à m'éloigner le plus vite possible de l'hôpital et des deux vigiles qui semblent me chercher, je commence à m'éloigner doucement en faisant très attention à ne pas réveiller la douleur dans ma hanche. Lorsque la jeune femme me propose de monter avec elle sur l'étrange nuage qui semble la suivre partout, je ne peux réprimer une grimace.
Si vous voulez je peux vous proposer une place sur le nuage, ça nous évitera la foule et vous pourrez reposer votre hanche et je pourrais vous emmener où vous voulez !
Désolé, j'ai peur d'avoir le vertige, et puis tous ces trucs de pouvoirs et autres, ça me terrifie un peu. Non pas que je n'aime pas les mutants ou autres méta humains, mais après les évènements de Central Park, je suis un peu traumatisé.
Même si je veux m'éloigner au plus vite de cet endroit, je ne crois pas que le plus discret serait de m'envoler sur un nuage avec cette inconnue. Elle semble gentille et attentionnée, mais qui sait ?
Alors que je continue tant bien que mal à marcher vers l'ouest et Central Park, la jeune femme me parle d'un centre d'aide aux sans abris qu'elle connait.
Le F.E.A.S.T, c'est un autre centre de sans-abris dans China Town, il est dirigé en partie par May Parker, une gentille vieille dame et on raconte que le chef Martin Li est plutôt doué pour soulager certaine douleur. Rien d'obligatoire, c'est juste que je le connais bien il est proche de mon travail et j'y aide de manière occasionnelle.
China Town !!! Désolé mademoiselle, mais c'est à l’extrême sud de Manhattan, bien trop loin de Central Park et de mes habitudes. Si ça ne vous dérange pas, je préfère retourner dans un endroit familier, histoire de me remettre de mes émotions. Peut être qu'une fois reposé, j'irai à China Town voir votre ami. Pour l'instant, j'ai seulement besoin d'une épaule secourable pour soulager ma hanche le temps quelle chauffe un peu. Après ça devrait aller mieux.
Levant la main droite pour inviter la jeune femme à venir à coté de moi pour me soutenir, j'essaye de me montrer un peu plus sympathique qu'au premier abord. Après tout ce n'est pas parce-que les dernières personnes à m'avoir aidé m'ont attiré autant d'ennuis que ce sera le cas à chaque fois.
Au fait mademoiselle, merci encore une fois de votre sollicitude. C'est tellement rare de nos jours. J'aimerai beaucoup connaitre vôtre nom, histoire d'arrêter de vous appeler juste mademoiselle à tout bout de champ. Normalement la politesse aurait voulu que je vous donne le mien en premier, malheureusement je l'ignore. J'ai peur de souffrir d'une sorte d'amnésie, et mes plus vieux souvenirs ne remontent qu'à quelques jours.
En pensant à mon nom je remarque le bracelet en plastique autour de mon poignet. Dessus l'hôpital a écrit John Doe. C'est le nom qui est couramment utilisé pour désigner les personnes dont on ignore l'identité. En essayant vainement de l'arracher, je remarque qu'il est parcouru de minuscules fils métalliques sur sa face intérieure.
Mince, c'est un système d'alarme ! Voila pourquoi les vigiles sont arrivés aussi vite. Ce satané bracelet a du déclencher une alerte quant j'ai quitté ma chambre et quant je suis sorti de l'hôpital. Je ne crois pas qu'ils puissent s'en servir pour me repérer hors de l'hôpital, mais on ne sait jamais, il faut que je m'en débarrasse.
Levant la main vers la jeune femme pour lui montrer mon poignet et le bracelet, je lui demande.
Excusez moi, vous n'auriez pas quelque chose de tranchant ou une paire de ciseaux pour m'enlever ça ? |
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Sam 31 Juil - 12:49 | |
| Le vieil homme préférait rester près de ses habitudes et éviter le nuage. Ils semblaient avoir eu quelque difficultés avec d'autres méta-humains. Aby ne rechigna pas et passa le bras droit du vieil homme au-dessus de ses épaules et déclina son identité. Une personne attentive aurai remarqué la scène comique, une jeune femme de 1m65 et d'à peine 45 kg essayant de soutenir son père si elle ne s'était aider d'une fine brune pour se soutenir
-Je m'appelle Abigail. Je ne sais pas trop quoi faire pour votre amnésie si vous ne pouvez pas rester à l’hôpital. Peut-être que je peux voir avec vous pour qu'il vous prennent?
Elle commença à se déplacer doucement en direction de Central Park, elle aurait tout le temps de la convaincre de consulter en mangeant.Même avec l'aide de son nuage, la situation était frustrante, transbahuter un homme plus grands qu'elle avec son propre bras en écharpe n'était pas aisé. La situation empira quand il lui demanda si elle avait de quoi le débarrasser de son bracelet. Elle avait bien son couteau mais elle hésitait à le lui prêter. Méfiance et entrainement commandait d'éviter de céder l'arme. Sa raison lui disait cependant que l'homme n'était guère une menace.
-J'ai un couteau. On va se trouver un banc pour manger et vous débarrassez de ce bracelet.
Le ton était moins enjoué. La situation frustrante l'était d'autant plus que l'homme ne semblait pas vraiment vouloir s'aider lui-même.
|
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Mer 4 Aoû - 16:59 | |
| Aidé par Abigail, j'arrive à marcher sans que ma hanche ne me fasse trop souffrir et mon pas s'accélère doucement. Après quelques centaines de mètres l'exercice ayant réchauffé mes articulations je ne sens presque plus la douleur et je m'appuie de moins en moins sur l'épaule de la jeune femme. Je sens encore une douleur sourde et lancinante mais elle est largement supportable. Je ne pense pas que l'on puisse trouver un endroit tranquille pour manger sur cette rue, et je crains que si je m'assois, ma hanche se refroidisse et ne me fasse à nouveau mal en repartant.
Encore merci pour votre aide Abigail. Je crois que cette petite marche m'a fait le plus grand bien, je ne sens presque plus la douleur dans ma hanche, plus besoin de me soutenir comme un vieil impotent. Par contre j'ai peur que si l'on s'arrête par ici pour manger un peu je ne puisse pas repartir sans votre aide. Il vaudrait mieux en profiter pour aller jusqu'à Central Park d'une traite. Ce n'est pas si loin que ça et on y trouvera tous les bancs que l'on veut sans être obligés de rester au beau milieu de la 65eme rue.
J'enlève mon bras de l'épaule d'Abigail et me lance seul. Je boite légèrement mais la douleur est à peine perceptible. Il faudra que je songe à marcher plus régulièrement pour calmer cette blessure. La jeune femme se tient à mon niveau et cale son pas sur le mien. Il n'est pas très rapide mais j'ai nettement accéléré depuis mon départ de l'hôpital. Finalement après une vingtaine de minutes nous arrivons en vue de la 5eme avenue et de Central Park.
Le mieux serait d'aller au sud de la 65eme, vers le Zoo. L'endroit est agréable et il y a toujours de la place pour les promeneurs fatigués.
C'est surtout qu'au nord de cette rue il y a le lieu où j'ai eu quelques soucis avec ces méta-humains. Et j'ignore encore si je suis recherché par la police.
Je m'arrête au feu pour traverser la 65eme rue vers le sud quant j'aperçois de l'autre coté deux policiers en uniforme qui attendent eux aussi. Une boule se forme dans mon estomac et lorsque le feu passe au vert j'ai un temps d'hésitation avant que la foule ne me fasse avancer. Alors que je croise les deux policiers je regarde le sol et ma main serre le bras d'Abigail sans que j'en ai conscience. Les deux policiers poursuivent leur route sans même un regard vers nous et nous arrivons de l'autre coté. Nous traversons ensuite la 5eme avenue pour arriver aux abords de Central Park. Il y a une entrée un peu plus bas sur l'avenue et j'y vais d'un pas décidé.
Nous y sommes presque Abigail. Nous n'aurons aucun mal à trouver un banc par ici pour déjeuner et discuter tranquillement. Vous pourrez me poser toutes les questions que vous voudrez, et j'essayerai d'y répondre le plus honnêtement possible. Même si à cause de ma mémoire défaillante, j'ai peur de ne pas pouvoir répondre à toutes vos interrogations. Mais c'est la moindre des choses après ce que vous avez fait pour moi... |
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Dim 22 Aoû - 11:47 | |
| Après quelques minutes, le vieil homme semble avoir repris ces forces et être en mesure de marcher doucement et lentement. Aby fait de son mieux pour être attentive à rester à son rythme. Habituée à la vie étudiante, super héroïque et militaire, la jeune femme trouvait l’effort presque douloureux. Sur le plan physique comme mentale, elle est trop énergique, énervée. Un syndrome que d’autres de ses collègues connaissent. Habitué à l’action, au risque et à être surchargé, ils sont atteints d’une forme d’addiction. Melati lui avait expliqué que les hormones produites par le cerveau lors de combat de sauvetage avaient des effet euphorisant et similaire à certaines drogues. L’addiction au jeu notamment s’explique en partie par les pics de l’hormone du bonheur, l’endor… machin chose lors des gains. En bref, les héros ont une tendance à avoir une forme de dépendance à l’action pour diverses raisons : sensation de contrôle, de pouvoir, gloire. Pour se détendre, Aby, tout en discutant et maintenant ce rythme lent, scrute le ciel et nomme les nuages, les dénombre. Cumulus nimbus, strato et les magnifiques bans d’altocumulus dérivaient dans le ciel. Et pendant ce temps, elle suit et acquiesce à ce que dit l’homme. Elle n’est pas très causante, elle n’a jamais été douée pour faire la conversation. Trop timide, trop renfermé, et aujourd’hui trop indifférente pour être réellement empathique. Elle ne réagit que quand il lui agrippe le bras et qu’elle se contient de pas le balancer par-dessus son épaule. Elle se contente de lui dégripper la main délicatement en souriant.
Effectivement, ils arrivent près d’un banc où ils peuvent s’asseoir et discuter. Et vu que Aby ne sait pas par où commencer, elle choisit le thème primordial de la bouffe : Chinoise en l’occurrence.
– Alors nous avons du port de Sichuan, des raviolis, des nouilles sautées, pas de hotpot, mais c’est normal, il n’est pas proposé à emporté, riz frit, des rouleaux de vermicelle. Vous avez une préférence ? Sinon pas de nom ? Pas de souvenir ? Vous savez, vous devriez voir ça avec un centre d’abri, les pertes de mémoire c’est parfois mauvais signe.
Tout en faisant la liste, elle sent l’eau montée à la bouche. La véritable raison pour laquelle elle a candidaté chez son employeur est que c’est l’un des meilleurs cantiniers chinois de la ville. |
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] Jeu 2 Sep - 16:02 | |
| Une fois confortablement installés sur l'un des bancs de Central Park, je profite d'un peu de répit pour me reposer de la longue marche que nous avons fait pour arriver jusqu'ici. Abigail énumère le contenu des paquets de nourriture chinoise qu'elle a transporté, et entre l'odeur alléchante et l'évocation des plats, je ne tarde pas à saliver.
– Alors nous avons du porc de Sichuan, des raviolis, des nouilles sautées, pas de hotpot, mais c’est normal, il n’est pas proposé à emporter, riz frit, des rouleaux de vermicelles. Vous avez une préférence ? Sinon pas de nom ? Pas de souvenir ? Vous savez, vous devriez voir ça avec un centre d’abri, les pertes de mémoire c’est parfois mauvais signe.
- Je crains de n'avoir pas de souvenirs de plus d'une semaine. Je me suis réveillé nu pas très loin d'ici et sans savoir qui je suis. D'ailleurs, même si tous ces plats me mettent l'eau à la bouche, j’ignore si j'aime la nourriture chinoise et même quel est mon plat préféré. Mais je me laisserai bien tenter par le porc et quelques nouilles sautées.
Tandis qu'Abigail prépare les boites que je lui ait demandé ainsi qu'une paire de baguettes et une serviette en papier, je continue à discuter avec elle. Je suis détendu, en confiance. Je ne sais pas pourquoi, sans doute à cause de cette générosité soudaine et intéressé dont fait preuve cette jeune femme à mon égard.
- Je n'ai pas encore eu le temps de chercher mon passé et mes souvenirs. Même si je ne me souviens de rien, je sens que j'ai vécu dans cette ville. Je reconnais ses rues et je sais où aller. Mais pour l'instant c'est à peu près tout.
Abigail me donne les boites que j'ai choisi et j'attaque avec avidité la viande et les nouilles. Sans m'en rendre compte j'utilise assez facilement les baguettes pour manger et je suis obligé de ralentir pour ne pas m'étouffer tellement j'ai faim. La nourriture est plus qu’excellente et je vide très vite mes boites. Absorbé par ce festin, je ne remarque pas les deux policiers qui passent devant nous sur le chemin, et qui sans marquer d’arrêt me jettent en coup d’œil insistant. Puis après s'être éloignés quelque peu l'un d'eux utilise sa radio.
Central, ici patrouille 34 à proximité du zoo de Central Park. Nous avons localisé le suspect, demandons conduite à tenir.
Patrouille 34, ici central. Vous pouvez aborder le suspect. Il n'est probablement pas armé ni dangereux, mais à cause de son implication avec des mutants et autres métas humains, restez sur vos gardes.
Les deux policiers font demi-tour, l'un d'eux s'approche de moi tandis que l'autre se tient en retrait la main posée sur son arme encore dans son étui.
Monsieur ! Je vais vous demander de nous suivre jusqu'au commissariat, nous avons des questions à vous poser. |
| | Re: [Memorial Hospital] Un court séjour. [Libre] [Suite Central Park] | |
| |
| | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|