Here we go again

Date d'inscription : 24/08/2020

Spoiler:

Il en faudrait beaucoup pour sortir le soldat de sa retraite. Une retraite bien méritée, celle d’un ancien combattant, ancien héro, ancien tout court d’ailleurs. Des cheveux gris apparaissent çà et là mais la blondeur des autres les empêche de jurer même si leur trahison ne serait pas infondée. A son âge tout de même, il en faut bien quelques uns.

Mais il ne reste pas inactif et s’entraine régulièrement. File des coups de main à des amis à droite à gauche, des coups de poing à droite à gauche aussi, pour quelques malfrats de Brooklyn. Mais le coin est calme, tu m’étonne. Captain America y crèche.

Dis à Tony de tout arrêter. Tout de suite.

Il en fallait beaucoup pour qu’il change la fréquence de sa radio collaborative. Une radio qu’ils tiennent entre ancien combattants qui s’envoient des morceaux de jazz des 40’s comme si c’était le dernier tube. Il en fallait pour qu'il écoute les infos. Et pourquoi pas soyons fou, allume une télévision car rien que la radio suffisait en elle même. Il en fallait beaucoup pour sortir le plus grand soldat du monde de sa retraite ou bien il suffirait d’un homme. Tony Stark, et c’est déjà beaucoup.

Arrivé à la tour en moto vêtu de son costume l’information ne fut pas donnée par Friday à Tony. Une fois arrivé devant l’ascenseur de la tour situé-au-rez de chaussée il s’arrêta devant la camera pour s’adresser à celle ci comme si c’était une personne. Et c'est une personne, d'une certaine façon. Enfin on lui a dit.

"Je viens lui parler"

Trahi par sa propre création Tony rencontrerait le Captain quand il serait là dans son Penthouse. Autrement dit trop tard pour éviter la conversation.

"Que se passe t'il Tony?"

Steve Rogers pose une question. C'est un bon gars même s'il est coincé sur pas mal de trucs. Il pose une question et celle ci n'est pas agressive ou même sur le ton du reproche. Grave, très certainement. Alors autant en profiter et discuter gentiment avec le vieux.

Date d'inscription : 11/01/2022

Tout le monde connaît la Tour Stark, à New York. Celle-ci a régulièrement changé de place, de localisation ; d'emplacement.
Merci les combats super-héroïques.

La Tour Stark demeure cependant une évidence, une certitude. Une marque, et un symbole.
Tout le monde la connaît, oui.
Mais... rares sont ceux qui connaissent l'intérieur ; et encore plus les appartements du propriétaire.

Le penthouse de Tony Stark intrigue, et intéresse beaucoup.
A raison – c'est magnifique.

Très bien décoré. Très bien organisé. Très bien fait.
Très bien, oui.
… mais très froid, aussi.

Surtout quand le maître des lieux s'y est replié, depuis plusieurs heures ; ou plusieurs jours, il ne sait plus.
Depuis que Natasha Romanov est venue, et lui a révélé que l'évasion qu'il a organisée pour Felicia Hardy... a été l'une des plus mauvaises idées de sa vie.

Tony a réagi, ensuite. Il a libéré sa fureur, en livrant Black Cat à un enfer numérique, légal et même commun, en lançant absolument tout le monde derrière elle.
Il ne regrette rien ; ou si.
Il regrette tout. Comme d'habitude.

« Humf. »

Tony soupire, en traînant dans le penthouse – mais il sursaute, quand la porte de son ascenseur privé s'ouvre.

« … hein ? »

Lui seul peut l'activer ; ou FRIDAY. Et FRIDAY ne l'a pas prévenu. Alors qu...
Oh.
Oooooh.
Oh.

« Oh. »

Il se fige.
Il le voit.
Il se redresse. Il soulève le torse. Il relève les épaules.
Instinctivement ; comme chaque fois qu'il le voit.

« H... hey. »

Captain America. Captain... Fucking America, a-t-il envie de dire ; mais même lui ne va pas au bout de celle-ci.
Steve Rogers.
L'incarnation idéale du Rêve Américain – la mâchoire américaine parfaite, le visage parfait. Le caractère parfait.
Bordel ; même les fesses parfaites.

« C'est... que se passe-t-il ? Et bien, euh... »

Il n'est pas bien. Il déprime. Il s'enfonce.
Mais... Steve est là.
Il doit faire bonne figure. Il doit s'en sortir ; d'une pirouette.

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« Et bien... que se passe-t-il ? Tu... viens chez moi, sans autorisation. A priori, après avoir corrompu, soumis ou chargé FRIDAY – j'ignorais qu'elle pouvait être séduite par tes muscles, Cap'. Mais pourquoi pas, hein ! Tu pourras rajouter une nouvelle ligne à ton tableau de chasse.
Donc... voilà ce qu'il se passe. Tu viens voir un vieux copain... chez lui, sans prévenir. T'as de la chance que je sois habillé, hé ! »

Ses yeux sont ouverts. Son visage exprime un sourire amusé. Sa voix est douce et enjouée.
Ouais.
Mais non.

Il essaye. Il essaye vraiment. Mais...

« Hrm. »

Tony grogne, et se détourne ; c'est Cap'. Non.
C'est Steve.
Pff.
C'est Steve. Ça... ça ne peut pas fonctionner, avec lui. Ça ne fonctionne pas. Pff.

« Bordel. »

Il se détourne de la Bannière Etoilée, et grimace. Il croise les bras, et s'avance vers l'une des nombreuses fenêtres du penthouse.
Il frissonne, en sentant son regard sur lui.

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« J'ai... merdé, Steve. J'ai merdé. »

Sa voix devient soudain plus lasse, plus fatiguée. Ses épaules ne tiennent plus, et se voûtent.
Elles tombent. Il tombe.

« Comme... ah. Comme d'habitude, hein ? J'ai... j'ai cru pouvoir tout gérer seul – et ça se retourne contre moi.
Comme... comme quand j'ai... comme quand j'ai foncé sur tout le monde, pour récupérer ma technologie. En m'en prenant à Stingray, aux Gardiens de la Voûte, et tout. Comme quand... je... »

Quand il a trahi Steve, qui se mettait entre lui et les autres. La marque demeure, même après toutes ces années.

« Je... suppose que tu... sais ? Hein ? Alors... ah. Vas-y. Lance-toi. Lance ton discours.
Vas-y. »

Ces derniers mots s'échappent avec acidité de ses lèvres ; de ses dents crispées. Ses mains sont serrées, son cœur s'affole.
Il se contrôle ; encore. Mais cela ne va pas durer.
Tony attend – et sent la fureur monter en lui. Il ne veut pas exploser sur Steve, mais il sent que ça peut arriver ; ça va arriver.

Parce que Steve est parfait ; et pas lui. Parce que Steve n'aurait pas fait ça ; mais lui si.
Parce que Steve... était l'idole d'Howard ; et pas lui.
Ça marque. Ça reste. Et, quand ça ne va pas... ça ressort ; ça va ressortir. Qu'importe ce que ça dire Steve...

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Date d'inscription : 24/08/2020

Tony commence d’abord en faisant du Tony. Beau parleur, malin, moqueur. Puis il change de registre. Parce que celui là ne fonctionne pas pareil avec Steve, que l’heure est grave. Qu’il a merdé comme il dit. Le fantôme de la Civil War plane sans doute un peu autour d’eux, tant chez Stark que Rogers. Dos au Captain et face à Manhattan Tony s’est livré avec franchise au vieux et le connait si bien qu’il anticipe déjà la suite.

Le discours. La morale. Le truc qu’il fait tout le temps, le truc qui peut l’énerver aussi sans doute, enfin des fois. Dépend le contexte. Il se passa pas mal de secondes avant qu’il ne réponde à Tony du centre de la pièce, à une quinzaine de mètres. Pas un pas de plus n’est nécessaire, il est peut être âgé mais pas dur d’oreille.

“On verra. Parles moi de cette base que tu aurais attaqué. Dis mois ce qu’il y avait. Quel genre d’individus y étaient, quel genre d’armes. A qui elle appartenait, à quoi elle servait. Et pourquoi çà c’est passé ainsi.”

Steve réserve son jugement, a besoin d’en savoir plus. Il doit comprendre pourquoi il en est arrivé là, comment cette femme a pu s’emparer des secrets du SHIELD qui menaçaient ses camarades. Quelle est la part de responsabilité de Tony dans tout çà pour dissocier les erreurs des fautes, ce que Cap sait très bien faire. Il n’est pas là pour le charger mais comprendre avant de faire ce qu’il pensera la chose à faire. Pas aux ordres de Natascha, de Tony, des Avengers, ni même de l’armée américaine. Mais de ce que sa conscience lui indique comme étant la chose a faire, la chose juste. Le SHIELD viendra à un moment ou un autre tomber sur Tony si cette histoire est vraie et cela est pour lui un effet miroir du début de la Civil War des super héros où c’était lui Steve Rogers, qui avait du fuir en sautant par une baie vitrée. Que Stark reste en face de la fenêtre n’est pas sans lui rappeler.

"On a pas à s'opposer et tu n'as plus à agir seul. Mais tu ne dois plus avoir de secrets pour moi au sujet de cette affaire. C'est important si on veux protéger ceux que ces informations entre de mauvaises mains mettent en danger."

Il discute, tente d'arranger les choses par le dialogue.

Date d'inscription : 11/01/2022

« Pff. »

Un soupir lourd s’échappe des lèvres de Tony, qui tourne toujours le dos à Steve ; volontairement.
Il ne peut pas.
Il ne peut pas le regarder. Il peut déjà difficilement sentir son regard… et il ne peut pas le croiser.

Même s’il s’en défend, même s’il le nie, même s’il l’a rejeté… oui. Steve compte, pour Tony. Pas parce que Howard a passé son enfance à le comparer au grand héros américain, lui rappelant ainsi que son fils (adoptif, mais cela a été su plus tard ; merci pour les secrets, p’pa, ça ne vient pas de nulle part) n’était pas à la hauteur.
Mais parce que… ah.

Parce que Steve mérite sa légende, bordel. Et si ça l’a longtemps énervé, rendu fou… Tony doit bien admettre que c’est un soulagement.
De savoir qu’un homme comme Steve Rogers continue de vivre et d’agir dans ce monde dingue qui est le leur.

« Droit au but, hein ? Je… ah. J’aurais bien une vanne, une pirouette sur les préliminaires – mais bon sang, Steve, tu me coupes les jambes, même sur ça. T’es… tu devrais participer aux campagnes de prévention contre le VIH et les grossesses adolescentes. Je suis sûr que ton air et ta voix feraient des merveilles, pour culpabiliser les gosses. »

Il hausse les épaules, las.
Allez.
Il a fait sa petite pique, il a lancé sa micro-blague. Il est temps d’y aller, pleinement.

« Base du SHIELD. Secrète, évidemment. »

Le ton change.
Sa voix devient plus froide, plus sérieuse ; plus concentrée. Son allure elle-même se redresse, son esprit se discipline.
Pour Steve. Pour le sujet, aussi.

« J’ai appris que Felicia Hardy, Black Cat, y était après une rencontre brutale et difficile avec le Punisher. J’ai voulu aller voir comment elle allait – pas par grandeur d’âme, hein ; parce que j’avais une idée.
J’ai… un conflit avec mon frère ; Arno. Arno Stark, mon frère adoptif. Et… bref.
J’avais besoin d’une voleuse, Steve – et je sais, c’est pas bien, c’est pas beau… mais c’est comme ça.
J’ai voulu l’aider, pour l’avoir avec moi après. »

Il grimace. Avouer ça à Steve… est difficile ; presque douloureux.
Super.
C’est comme parler à Howard ; avec moins de violence, et moins d’alcool.

« Je l’ai trouvée… en vrac ; très mal. J’ai rapidement compris que le SHIELD la gardait pour leurs propres intérêts – mais, surtout, je me suis rendu compte que ce complexe avait des expériences… dégueulasses.
Mutants enfermés. Plantes modifiées. Ouais, ça s’organise contre Krakoa.
Je… vais être honnête : je m’organise aussi, vis-à-vis de Krakoa. Je suis allé les voir – et Cyclope m’a mal reçu. Mais mal reçu en mode… je crois qu’ils ont le Phénix, Steve. Je… ouais. Je crois qu’ils ont le Phénix. »

Il frissonne, en disant cela. Il n’a même pas besoin d’entendre ce que Steve va dire – en se lançant ainsi à haute voix, il le sait.
Il aurait dû en parler. Il aurait dû… lui en parler.

« Du coup… ouais, je m’organise. Mais là, ce que faisait le SHIELD… non. C’est trop.
Je suis intervenu. Je me suis… énervé.
US Agent était là, il a pris cher. Ses sbires Mentallo et Bullseye aussi – ouais, Bullseye. J’pense que tu devrais parler à John Walker, là. Il avait l’armure Iron Patriot, au fait ; j’ai adoré.
Bref.
Après… ah. Après, j’ai… été attaqué ; par une Sentinelle. Modifiée. Par Arno. »

Il se tait, un instant. Un long instant.
Un instant de douleur et de tristesse ; palpable.

Steve sait combien Tony a mal vécu son enfance avec Howard. Il sait aussi combien Tony, même s’il s’en défend, a besoin de proches, d’amis.
De frères.
Trouver Arno a été formidable. Découvrir comment il est vraiment… est désagréable ; au mieux.

« On… Felicia a eu accès aux systèmes du SHIELD, via mon armure, et… bon, elle m’a aidé ; beaucoup. Je… lui ai fait confiance.
Et après… après… »

Tony serre les poings, et son débit devient plus agressif.

« Elle m’a trahi. Elle a récupéré des données sensibles – et cette saloperie est en train de les vendre ! Des données sur nous, Steve ! Et… et sur… Natasha… »

Sa voix se brise, alors qu’il évoque la Veuve Noire ; celle qui lui a révélé tout cela. Celle qu’il blesse, ainsi.
Celle qui… bref. Bref.
Natasha.

« Et… voilà. J’ai fait confiance ; et ça se retourne contre moi. Evidemment. »

C’est un résumé grossier et facile – mais c’est le sien. Même s’il se doute que Steve n’aura pas le même avis…

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Date d'inscription : 24/08/2020

Steve Rogers écoute les explications de Stark. Sa volonté de recruter une voleuse pour régler son conflit avec son frère adoptif, la base du SHIELD, le phénix qui serait récupéré par les mutants. Cap reste silencieux durant toutes ses explications et détend son bras pour poser son bouclier devant ses jambes, la résonnance de celui ci faisant vibrer le sol jusqu’aux pieds de Tony. Il n’avait fait que le poser en douceur pourtant.

"Je comprend mieux. Comme tu as aidé cette voleuse a aboutir à ce problème tu as voulu être celui qui apporterait la solution. Mais il ne s’agit pas de ta conscience Tony, du moins pas maintenant. On s'en occupera quand la crise sera réglée. Des erreurs on en fait et lui faire confiance ’en était une."

Sa mâchoire se serre et ses mains glissent sur les flancs de son bouclier. Là il est en colère. Cela se voit, même si c’est le genre colère a être sourde.

“...Mais pour le SHIELD c’est des fautes et graves. Anthony ils emprisonnent des gens sans procès c’est quoi çà un nouveau Guantánamo? Tu le reconnais notre pays là? A quel moment c’est un problème secondaire, quelque chose que tu m’apprends au détour d’une autre crise?”

Là. Là le reproche est arrivé. Et pourtant Cap prend sur lui.

“Le SHIELD se joue des libertés individuelles qui forment les fondements de ce pays, il espionne tout le monde et ne sait même pas protéger les données qu’il récolte. C’est la deuxième fois Tony, la deuxième fois en deux ans qu’ils se font voler leurs secrets. Ce "bouclier" nous fait renoncer a des libertés et n’apporte même pas la sécurité, nous sommes tous en danger maintenant. Parce que ces données existent et parce qu’ils ne savent pas les protéger des criminels nous menacent désormais.“

D’un geste il ramassa son bouclier pour le passer dans son dos. Il venait a peine d’arriver mais semblait déjà sur le départ.

“C’est trop. Mes amis ne sont pas morts à la guerre pour qu'aujourd'hui je tolère pareils agissements dans notre propre pays. Je vais aller parler à Fury, le père, pas le fils. Lui c’est un incompétent et on va le faire virer t’entends? Il met tout le monde en danger par son incompétence et surtout, il cautionne des horreurs. Je vais parler aux institutions de régulation après pareil revers de leur part on va remettre le père en place, je sais il est discutable mais pas à ce point là. Et le problème principal sera réglé.”

Peut être Stark ne se serait pas attendu à ce que Cap parte bille en tête contre le SHIELD et pourtant il aurait du s’en douter en lui annonçant tout çà.

“Laisse les Avengers régler la crise des données. Et pour le phénix si c'est vrai il nous faut un mutant fiable pour nous renseigner, vérifier si c'est certain. Une idée de qui?”

Après le dossier le "SHIELD est dangereux et incompétent" voilà le dossier " Les mutants conservent un destructeur de mondes". La joie se lit sur le visage du vieux.

Date d'inscription : 11/01/2022

Captain America, mesdames et messieurs.

Steve Rogers. Le fils prodigue de l’Amérique. L’incarnation du Rêve américain.
Le premier Avenger. Le meilleur d’entre nous.
Le meilleur, oui.

Formidable à avoir, avec soi… sauf pour l’estime personnelle.

« Hrm. »

Tony Stark grogne, alors que Steve poursuit son discours, en se relançant ; en reprenant le mouvement, qu’il a à peine quitté. C’est habituel.
Steve bouge, tout le temps. Il est en mouvement. Il est le mouvement.
Il est la tornade. Il est le Bien, lancé en pleine vitesse vers le Mal, sous toutes ses formes.

C’est super. C’est génial.
C’est insupportable.

Notamment parce qu’il a raison.

Bien sûr qu’il a raison. Au-delà du fait qu’il est Cap’… tout ce qu’il dit est juste, et sensé.
Oui, ce sont des fautes graves du SHIELD. Oui, Tony aurait dû en parler à Steve. Oui, il faut agir contre le SHIELD, autant pour cette situation que pour l’intérêt commun.
Oui, il faut solliciter Nick Fury Sr – même si Tony n’est pas autant emballé sur la grandeur morale de l’ancien espion principal du monde – et voir à stopper les manœuvres de Junior, qui semble s’enfoncer.
Oui, il faut gérer le Phénix avec un Mutant fiable, et compétent.
Oui, il est mieux que les Avengers gèrent collectivement, collégialement et sans affect la crise des données volées par Black Cat.

Oui. Oui. Oui.
Mais…
Mais.

« Non. »

Il grimace, puis se retourne enfin vers Steve, et reprend ; vite.

« Enfin… si. Ouais, ouais, ouais. Ouais. Il faut… il faut quelqu’un, sur place ; d’intégré. Hem. Ouais, ça… ouais. Ouais. »

Il se perd. Il s’emballe. Il se trouble.
Super.
Devant Steve, en plus.
Encore mieux.
Howard serait tellement fier.

« Humf. Pardon. »

Tony souffle lourdement, et se reprend ; un peu.

« Oui. Un Mutant de confiance. Mmh… j’aurais bien dit… Hank ? Hank McCoy ? Il a été longtemps un Avenger, il a été fondateur des X-Men… j’sais pas ce qu’il devient. Mais ça peut le faire.
J’aurais bien dit Wanda ou Pietro, mais… ils ne sont plus vraiment Mutants ; super. Mmh.
Logan ? Mouais. Havok ? P’têt trop proche de Cyclope… ah. Ah. AH. Je sais.
Rogue.
On a échangé récemment, elle n’est pas… enthousiaste, sur les manœuvres de Krakoa. Elle s’y oppose un peu, en interne. Elle. Il nous faut… elle.
Tu… la contactes ? Moi ? Nous ? Bref. »

Il marche. Il remarche. Il tourne, au cœur de son penthouse.
Il se reprend.

« Et sinon… ouais, sur tout. Je… ouais. Le SHIELD doit être calmé ; encore. Fury Junior doit avoir les oreilles tirées. Ouais, je…j’aurais dû communiquer. J’aurais dû. Ouais.
Mais… nan, sinon. Nan, je… je ne peux pas. Je ne peux pas… abandonner. Arrêter. »

Il se fige, et pose un regard troublé, animé d’une angoisse réelle, sur Steve.

« Je… c’est… ma faute. Ma faute. Si… ma faute. C’est ma faute. Je… ne peux pas, Steve. Je ne peux pas. Je ne peux pas.
Je… ne veux pas. »

Son visage se referme. Son corps se raidit.
Il souffle.
Il se redresse. Il s’assume.

Il continuera. Même si Steve est en désaccord.
Et, au fond… surtout si Steve est en désaccord ; il faut l’avouer.

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Date d'inscription : 24/08/2020

Spoiler:

Cap écoute Tony qui se montre étrangement coopératif. Non pas qu’il ai des raisons de ne pas l’être mais parce qu’il a sa fierté, et qu’il faut souvent pas mal de temps pour ravaler celle ci et écouter des conseils. Surtout quand ces conseils sont formulés à l’impératif.

Cependant s’il s’est montré coopératif au départ il se ravise. Il ne veux pas arrêter. Arrêter quoi? Que faisait il en ce moment? Il avait lancé des chasseurs de primes et mercenaires sur Black Cat. Steve bougea de sa place pour s’approcher de lui et lui faire face au centre de la pièce.

"Anne Marie c’est une bonne idée. Si elle t’a partagée son manque d’enthousiasme concernant la nation mutante alors c’est à toi de lui demander car elle ne l'a pas fait sans raison."

Il fit une pause en relevant la tête pour se tenir bien droit et regarder Tony dans les yeux.

"Ne te laisse pas abattre. Tu as fait des erreurs mais ce n’est pas toi qui a pris les plus mauvaises décisions en connaissance de cause dans cette affaire."

Puis alors qu’il venait a peine d’avoir un mot gentil:

"Le SHIELD va venir te chercher Anthony. Tu as attaqué une base et si ils auraient pu faire comme s’ils n’avaient rien remarqué pour espérer un donnant donnant avec toi ton silence sur leurs agissements contre le fait qu’ils ferment les yeux ce n’est plus possible. Pas maintenant que tout ce pays est au courant que tu les a attaqué sans connaitre leurs crimes pour autant.

Il va falloir qu’ils t’arrêtent pour montrer que Iron Man n’est pas un citoyen au dessus des lois.

Je... vais travailler à nouveau avec le SHIELD. Pour garder le père Fury à l’oeil alors j’ai une question simple. Est ce que tu te rends sans résistance?"

Puis alors qu’il venait de poser cette question qui sonnait pareille à une déclaration de guerre son visage changea pour qu’un sourire sympathique apparaisse et qu’il dise plus bas:

"Et aussi...de combien de temps aurais tu besoin pour filer? "

Cap pose à Iron Man un sacré dilemme mais il sait qu’il le doit s'il veux pouvoir rejoindre le SHIELD et de l’intérieur déterrer d’autres secrets qui permettront de démontrer qu’il fallait attaquer cette base, peut être même qu’il y en avait d’autres dans le même genre que l’Amérique ne saurait tolérer. Ou que lui même ne saurait tolérer.

Cependant il ne sera pas dit qu’il ne laisserait pas à Tony une occasion de réparer ses erreurs autrement que seul. Mais pour cela encore devait il s’échapper en donnant le change. Qu’ils fassent croire que Cap avait vraiment tenté de l’arrêter. Bref que çà fasse vrai. Le vieux passe doucement sa main dans son dos pour prendre son bouclier, le regard plein de la malice lui donnant l'air beaucoup plus jeune. Tic tac tic tac...

Date d'inscription : 11/01/2022

« Pardon ?! »

La surprise se lit dans le mot mais aussi sur le visage de Tony Stark, alors qu’il se tourne vers Captain America quand celui-ci l’informe que… le SHIELD vient le chercher.

Son expression se ferme, se crispe.

Auparavant, il a écouté les mots de Steve – notamment quand ce dernier a fait fi des arguments, des positions de l’inventeur.
Captain America considère qu’il doit arrêter… et qu’il doit appeler Rogue lui-même ; hop, hop, exécution.
Une part de Tony – assez importante et bruyante – lui hurle de répliquer, d’envoyer bouler la Bannière étoilée, mais… il le laisse finir. Et il a raison.

Déjà, parce que Steve révèle le plan du SHIELD.
Ensuite…
Parce que Steve révèle son propre plan ; à lui.

« Mmh. »

Un léger souffle s’échappe de ses lèvres, alors que Tony s’avance, se lance ; se relève, se redresse.
Il se reprend.
Il s’empare d’une veste, abandonnée là, et retrouve… une stature. Une présence.

Il se retrouve.
Face au danger. Face au risque. Face à une menace.
Et… avec la complicité d’un ami ; et modèle, même s’il ne l’admettra pas.

Tony Stark retrouve… Tony Stark.

« Je… prends acte, cher Captain, de l’importance de la situation. Je prends acte que le SHIELD, une structure para-gouvernementale, au mandat mondial, mais aux statuts volontairement obscurs, entend s’en prendre à moi.
Pour… quoi, en fait ? Ah, oui. Destruction de biens, participation à l’évasion de… qui, au fait ?
Ah, oui ! Des prisonniers non déclarés. Donc illégaux.
Formidable. J’adore. J’adore ! Pour les archives, pour l’enregistrement – j’adore.
Parfait. Bon. Que les agents du SHIELD s’attendent à voir la porte de la Tour Stark fermée, sauf mandat – et s’ils entrent de force, un signalement sera fait aux autorités. Et sur Internet.
On me voit beaucoup en ligne, en ce moment. Ça ne gênera pas qu’on m’y voit pour ça.
Et sinon… mmh. Pour savoir si je vais me rendre… attendez. Je dois réfléchir. Songer. Penser ! »

Tony forme un sourire narquois, puis s’assoit sur un siège, collé à un mur.
Un siège étonnant.
Un siège peu luxueux. Pas très beau. Pas très intéressant.
Pourquoi ce siège ? Pourquoi là ? Pourquoi ce manque de goût ?
Parce. Que.

« Et vous savez, Captain… que mes pensées vont vers l’infini et… au-delà. »

Tony s’installe, puis lance un clin d’œil complice à Steve ; puis se lance.
Il appuie sur un bouton.
Et tout s’enclenche.

Les nano-machines le recouvrent. L’armure s’empare de lui.
Il s’arme ; en moins de dix secondes.

Et, dans le même mouvement, le siège recule, s’enfonce dans le mur – et révèle une ouverture, dans laquelle il file.
Il s’échappe, dans un couloir au cœur de la Tour Stark. Dans une allée dédiée, pour une fuite… pour une évasion.

Avec style, toujours !

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Date d'inscription : 24/08/2020

En demandant à Tony combien de temps il lui aurait fallu pour filler il ne se serait pas attendu à ce qu’il le fasse aussi vite. Pas même un petit tir de repulseur ou un petit coup sur le bouclier en souvenir du -pas si bon- vieux temps? Tony aurait il eu peur de l’abimer? Steve Rogers aurait presque pu se vexer.

“Bon vol Anthony.”

Marmonna t’il avant de se retourner pour aller parler à FRIDAY et convenir avec elle de la suite. De la protection des enregistrements, de leur sauvegarde. Les techniciens du SHIELD auraient la plus grande peine du monde a accéder aux données de la Tour Stark alors autant modifier quelques détails importants pour que la supercherie ne soit pas découverte. Tout ce qui compterait réellement serait dissimulé.

Le soir même l’Helicarrier du SHIELD survolerait le ciel de Manhatan. A son bord Captain et les Fury père et fils auraient une discussion dans le secret de l’une de ses salles de réunion.

Il y est question des lignes qui avaient été franchies, celles ci l’avaient déjà été par le père d’ailleurs. Mais pas autant, pas si souvent. Pas avec si peu de “Raisons d’Etats”. Il était aussi question du danger dans lequel tous leurs agents étaient maintenant, du fait de leurs fuites de données. D’a quel point le monde était moins sûr à cause de leurs errances.

Cap attaque. Le fils encaisse. Le père reste silencieux. Bientôt la tête de l’organisation changera. Ce n’était désormais plus qu'une question de temps pour que les Nations Unies demandent au dirigeant actuel du SHIELD de prendre ses responsabilités.

En attendant Tony Stark était toujours convoqué par l’organisation et uniquement elle pour répondre de l’attaque de leur base, même si Fury Jr ne redoutait qu’une chose dans le fond, qu’il accepte. Qu'il fasse que les explications soient publiques. Cette "fuite" arrangeait bien tout le monde.