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La vie en rose... [Tony Stark] | |
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Re: La vie en rose... [Tony Stark] Mer 4 Oct - 14:56 | |
| Il ouvre la bouche. Tony Stark ouvre la bouche, alors que Natasha Romanov agit… réagit à ses propres actes, ses propres mots. Elle se lance. Elle se projette. Elle s’arme. Elle abat son arme ; deux fois. Et… elle parle. D’une voix froide. D’une voix terrible. D’une voix inhumaine. D’une voix espionne. Elle parle. Elle agresse. Elle coupe. Elle ampute. Elle mutile. Elle questionne. Elle exige. Elle interroge. … elle torture.
Et lui… oui, lui ouvre la bouche. Mais rien n’en sort. « … »Ses lèvres sont ouvertes. Sa langue est figée ; et sèche. Toute sa bouche s’assèche, alors qu’il inspire grandement… et ne respire plus. Un instant. Un long instant. Durant lequel Morgan… ne parle même pas ; ne crie plus. Il chouine. Il pleurniche. Il pleure. De douleur. De stupeur. De terreur.
Cela ne dure qu’un instant, ainsi. Un seul instant. Qui va tant marquer. Mais qui s’évapore – alors que Tony reprend sa respiration… et se relance. « NON !! »Il hurle, alors que son casque s’est refermé ; par réflexe. Mais il n’est pas contre, bien au contraire. Tony n’est pas un lâche, mais… l’armure a toujours servi à le protéger. Du monde extérieur. De ceux qui l’agressent. De ceux qu’il déçoit… et avec qui c’est compliqué.
Iron Man se projette, ainsi, et réactive un de ses répulseurs.
Il tire, encore ; mais il a bien choisi l’effet, une fois de plus. Ce n’est pas un tir d’énergie. Ce n’est pas un tir visuel, non plus. C’est un tir différent… basé sur la température. Sur le froid, ici.
Un puissant jet glacé s’échappe ainsi de l’armure, et vient directement toucher… le doigt, ainsi que la main de Morgan, qui gisent au sol. Sanguinolents et pathétiques. Quelques secondes suffisent pour les transformer.
Pour les bloquer. Dans la glace. Et ainsi les préserver, pour… les remettre. Les remettre en place, autant que possible. « Merde. »Il se redresse, alors. A ses pieds, Morgan chouine, pleure ; dans un état second. Les genoux et chevilles dans son urine. Incapable de répondre, de toute façon. Incapable de quoi que ce soit. De toute façon. Encore. « Merde ! »La vraie voix de Tony résonne, sans accompagnement mécanique – car une pensée lui a suffi à retirer son casque. Il révèle son visage. Il libère son visage. Il… ne cache plus son visage ; et ne cache plus sous le casque.
C’est beaucoup, pour lui ; mais ça n’est pas agréable pour autant. « Tu… t’es… tu étais… obligée ?! »Il ne la regarde pas. Il n’y arrive pas. Il fixe Morgan. Il ne se concentre que sur Morgan. Il ne voit que Morgan. Et le sang. Et le moignon. Et les infections, à venir. Et… Et le reste. Et tout le reste. Et tous les autres ; qu’elle a dû interroger, ainsi. Qu’elle a interrogés, ainsi.
Il l’a toujours su. Non. Il s’en est toujours douté ; sans vouloir savoir. Là, il sait. Là, elle lui fait savoir. Volontairement. Directement. Brutalement. Frontalement. Pour… lui donner une leçon. Pour lui faire la leçon. Pour lui montrer. Pour lui montrer qu’il a tort, et… oui.
Merde. Comme il a dit. « Calme-toi, Morgie. »Sa voix est froide. Mais il utilise volontairement le surnom donné au petit Morgan Stark, par toute la famille – dont il fait partie. Ils sont de la même famille. Merde. « Tu vas t’en sortir. »Il soupire. Il formule une autre pensée, et… l’armure réagit. L’armure prend son autonomie ; et son envol. Elle le quitte.
Et vient directement se figer… autour de Morgan Stark. Pour que ses systèmes médicaux prennent le relais, et gère l’hémorragie ; avant de partir à l’hôpital. Avec les membres amputés.
Morgan est sauvé. Youhou. Aucun sourire n’accompagne ces moments, cependant. Le fameux cousin s’effondre dans l’inconscience, au cœur de l’armure, et Tony… Tony souffle. Tony soupire. Et Tony… lentement, difficilement, douloureusement…
Tony se tourne vers elle.
Qu’il appelle Nat’, en public. Qu’il appelle Agent Romanov, en intervention et pour l’asticoter ; détendre l’atmosphère. Qu’il appelle Natalia, dans les moments intimes. Qu’il appelle… qu’il aime. Elle… qu’il voit autrement, là.
Ce n’est pas Nat’, ou Agent Romanov, ou Natalia ici. Il le sent, il le sait. Il le comprend. C’est… l’autre. Natasha Romanov. La survivante de la Red Room. L’espionne. La femme fatale. L’agente russe. La tueuse. La guerrière. La survivante.
Black Widow.
Il acquiesce lentement à cette pensée… et n’offre qu’un visage fermé. Pas agressif. Pas opposé. Pas adversaire. Juste fermé… et un peu cassé ; beaucoup cassé.
Ils se voient, là. Ils se voient… comme ils n’auraient sûrement jamais vu voir l’autre ; et se présenter à l’autre. Mais c’est ainsi. C’est ainsi. C’est… « Tu… »Sa voix se brise. Pas dans un sanglot. Pas loin. Il la fixe. Longuement. Et baisse les yeux… pour les figer sur son bras ; sa main. Le couteau. Le sang. Il détourne les yeux, alors. Et parle d’une voix lente… et brisée. Vraiment. « Pas de plaisir ce soir… Black Widow. » |
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Re: La vie en rose... [Tony Stark] Mer 4 Oct - 15:46 | |
| Un hurlement. Strident. Terrifié. Peut être écoeuré, qui sait... Mais ce hurlement ne provient pas de Morgan, qui aurait pourtant toutes les raisons du monde de hurler jusqu'à s'en rompre les cordes vocales.
Le hachoir chute sur le sol et, dans un concours de circonstances poussé par une ironie presque surnaturelle, se plante dans le parquet de bois ciré. Parfaitement droit, parfaitement aligné, la lame dans le prolongement de son manche en plastique sombre. Le tout... au coeur de la flaque de sang qui a ruisselée du plastron de Tony jusqu'au sol. Une mise en scène que certains considéreront comme une oeuvre d'art contemporaine, quand d'autres la trouveront parfaitement abjecte.
Natasha, elle, n'en a cure. Tout ce qui compte, et qu'il ne comprendra sans doute pas, sans doute jamais, c'est lui. Tony.
Un sourire relativement hors de propos, presque dérangeant tant il n'a rien à faire au beau milieu de ce spectacle désastreux, illumine brièvement le visage de Natasha. Dommage qu'il ait fallu en arriver à cette extrêmité pour le réveiller. Dommage qu'il ait fallu lui montrer ce que c'est que d'être le bourreau... pour qu'il réalise enfin que ce n'est ni sa nature ni son souhait.
Il faut parfois se salir les mains pour montrer l'exemple. Ou du moins... montrer à l'autre ce qu'il ne faut pas faire. Et, ça tombe plutôt bien, elle est depuis bien longtemps experte dans cet art.
Elle ramasse la bouteille de whisky qui traîne sur le sol, et la balance d'un geste distrait dans la poubelle de la cuisine, avant de réapparaître dans le salon, bras relevés au-dessus de la tête alors qu'elle remonte ses longs cheveux roux en une natte qu'elle entoure d'un élastique d'un blanc immaculé. Car c'est peut-être cela aussi, qui pourrait choquer le plus... Pas une goutte de sang. Ni sur sa chemise de neige, ni sur sa peau. Aucune éclaboussure, quand le doigt tout autant que la main de Morgan, avaient été plus que généreux à ce niveau.
Non. Rien. Une experte en la matière.
- A toi de me le dire. Tu étais obligé de le rendre aveugle ? Répond t'elle d'une voix on ne peut plus détachée, resserrant le noeud autour de ses cheveux sans lui adresser l'ombre d'un regard.
Elle le laisse vaquer à ses urgences, tandis qu'elle s'assoit sur l'un des fauteuils du salon avec une rigidité toute mercenariale. Elle observe, le suit des yeux, fixe l'armure recouvrir Morgan, commencer les premiers soins. Elle ne dit rien. Elle est calme, posée, attentive. Pas plus. Pas moins.
Ce n'est que lorsqu'il se place face à elle, qu'elle poursuit la phrase qu'elle avait commencée un peu plus tôt.
- Dis moi Tony... qu'est-ce qui est le plus utile pour toi. Une main ou des yeux ? Parce que la question mérite visiblement d'être posée.
Elle extirpe un soupir alors qu'il parle, prononce quelques mots d'une voix éteinte. Et qu'il l'appelle par son nom de code. Quelque chose semble s'animer en elle. Comme si elle sortait d'une quelconque léthargie.
- Hey...
Sa main saisit la sienne, alors qu'elle le force, gentiment, doucement, mais avec une certaine fermeté, à se tourner vers elle. Son bras libre s'enroule autour de ses épaules et elle colle son front contre le sien.
- C'est dur. Je sais. Dit-elle d'une voix à demi éteinte, alors que ses paupières se ferment, se contractent l'une contre l'autre, comme si elle éprouvait quelque douleur lancinante.
- Mais c'était nécessaire. Si je ne t'avais pas choqué. Si je ne t'avais pas rappelé ce que c'est que la torture, ce que c'est que d'en vouloir à la vie de quelqu'un, ce que ça donne quand on provoque la souffrance d'autrui... Tu aurais perdu le contrôle comme tu avais commencé à le faire. A ce stade... c'est sur ma conscience que ça pèsera et pas sur la tienne. C'est mieux comme ça.
Et c'est tout ce qui compte. Car... Tony... Quoi que tu t'imagines... tu n'es pas un tueur et encore moins un tortionnaire.
Elle s'écarte de lui et se détourne.
- Je pense qu'il est préférable que je parte maintenant. Je ne te serai d'aucune aide pour FRIDAY.
Ni pour rien d'autre, se retient elle d'ajouter.
- Tu trouveras un moyen. Tu es Tony Stark. |
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Re: La vie en rose... [Tony Stark] Jeu 5 Oct - 14:04 | |
| « … quoi ? »La réplique est directe. Le mot est unique. La pensée est simple. Quoi ? Ce qu’on peut étendre en… qu’est-ce que tu dis ? Qu’est-ce qu’elle dit ? Qu’est-ce qu’elle vient de dire ? Qu’est-ce qu’elle vient de faire ? Quoi ? La pensée l’obsède, et le mot est sorti. Tandis que Tony Stark exprime clairement et pleinement sa surprise, son incompréhension… son trouble.
Il la fixe. Sans bouger. Sans réagir. Presque sans respirer. Presque, seulement ; c’est déjà ça.
Tony fixe Natasha Romanov, qui vient de… changer, du tout au tout. La terrifiante et froide et cruelle et directe et efficace et inhumaine Black Widow avait pris le contrôle, remplacé… Natasha, ou même Nat’ ; et surtout Natalia. Sa chère Natalia. Black Widow avait pris le contrôle, et… et il… et il était perdu. Et il était happé. Et il était troublé. Et il était marqué. Et… là… ?
Là, et bien… il est marqué. Il est troublé. Il est happé. Il est perdu. Car… Nat’ est de retour. Et même Natalia. Elle le touche. Elle lui prend la main ; avec douceur. Il en frissonne. Il manque d’envisager de retirer ses doigts, après avoir vu ceux de Nat’ trancher le doigt puis la main de Morgie – mais il n’en fait rien.
Il se laisse faire. Il la laisse faire. Et il la fixe. Et il se demande. Et il s’interroge. Quoi ? Quoi ? Quoi ?!
Son esprit, si vif et intense, parvient à des conclusions logiques – que son cœur a du mal à intégrer ; accepter. Tolérer. Il y vient, cependant. Elles viennent, cependant. Et il… « Mais… tu… tu as… volontairement… »Oui. Il ne le dit pas. Il ne le finit pas. Mais il le sait ; mais ils le savent, tous deux. Oui. Nat’ a volontairement choisi de passer en mode Black Widow – pour le choquer. Pour le marquer. Pour le faire sortir de lui-même… et le ramener. En allant jusqu’à mutiler un homme, pour cela.
Tony ne peut s’empêcher un mouvement ; de visage et de corps.
Il ne fuit pas. Il ne la lâche pas. Mais… Il recule. Un peu. Pas beaucoup. Mais quand même. Il recule. Il encaisse, surtout. Il… Il soupire.
Il secoue la tête, alors que Nat’ finit de tout expliquer… et le lâche. Il en frissonne. Il en grimace. Mais c’est bien. Mais c’est mieux, surtout.
A proximité, l’armure part d’elle-même, pilotée par des fonctions basiques. Morgan demeure inconscient, et il est emmené aux urgences ; qui sont déjà contactées, avec un bilan qui leur est transmis.
Un des nombreux écrans de la pièce montre l’avancée de l’armure, mais aussi le bilan transmis. Le bilan des lésions, des blessures, des plaies. Amputation d’un doigt. Amputation d’une main. Blessure aux yeux. … une blessure temporaire, au vu des données transmises – parce que l’attaque de Tony n’était définitive que dans ses mots.
Même là, il n’a pas osé. Même là, il n’a pas vrillé. Mais… mais est-ce qu’il… est-ce qu’il aurait… Il ne sait pas. Il ne sait plus. Il n’est pas bien. Il aimerait qu’elle reste… mais il sait qu’il ne faut pas. Pas maintenant. Pas comme ça.
Elle se détourne de lui. Elle se glisse loin de lui. Elle le quitte ; ce soir, au moins. Elle le laisse. Dans cette pièce qui, d’un coup, semble devenir plus sombre – plus froide. Plus seule.
Elle part. Elle le laisse, face aux écrans – face aux données, au codage. A FRIDAY ; en miettes. Elle le laisse, alors que la luminosité semble décliner… et sur ces derniers mots.
Tu trouveras un moyen. Tu es Tony Stark.
Il fixe les écrans, en se les rappelant… en sentant tout le poids de ces mots sur ses épaules, face aux défis qui l’attendent. Seul.
Il soupire, et baisse les yeux. Il trouvera un moyen, hein. Il est Tony Stark, hé.
Ouais, il paraît. Il paraît… |
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