Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales. | What we do in the shadows [Black Knight] | Messages : 2406
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Situation : Détective privé noctambule
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What we do in the shadows [Black Knight] Jeu 26 Sep - 17:05 | |
| Minuit sonne, minuit résonne, et le pire de Hell's Kitchen s'éveille à nouveau. Plaie suintante, point noir sur le visage grandiose de Manhattan, le quartier cosmopolite baigne dans une criminalité galopante. De nuit, du moins, quand l'honnêteté part bien sagement se coucher. Une situation que son Diable rouge s'est juré de combattre, jusqu'à son dernier souffle. Une grande croisade, l’œuvre d'une vie. Un travail de titan, qui ne saurait réellement trouver de fin. Surtout pas quand s'ajoute à cela les menaces occultes du monde des ténèbres. Présentes à New York depuis toujours, elles ont toutefois trouvé une vigueur nouvelle avec l'avènement des forces de l'être primordial Cthon, le pourvoyeur de chaos, l'entropie incarnée. En résulte une agitation certaine, annonce de bien sombres présages. Et parmi les rejetons de ce dieu impie se trouvent les prédateurs nocturnes ultimes: les vampires. Des monstres tous plus différents les uns que les autres, à ceci près qu'ils partagent des tares communes. Comme la peur de l'argent, la désintégration pure et simple sous la lumière du soleil et une terrible soif de sang. Un état de non-vie corrupteur, dans lequel se perdent tous ceux qui y sont soumis. Ou presque. Dans la Grande Pomme, il est possible de trouver tous les styles vestimentaires, venus de tous les horizons. Amérique du sud, Asie, Europe, Afrique, les influences sont nombreuses, surtout au sein d'un quartier populaire comme celui d'Hell's Kitchen. Et depuis plusieurs décennies désormais, au cosmopolite de la ville se greffe les étendards colorés des héros locaux, ajoutant encore à ce joyeux chaos. Pourtant, la silhouette qui déambule dans cette rue à peine éclairée par quelque lampadaire défectueux détonne. Vêtu à la mode d'antan, en noir, en blanc et en rouge, foulard sur la poitrine, queue de cheval châtain battant sa nuque à chaque pas, lourd équipement technologique à son flanc, Frank Drake l'ingénieur occulte avance. Ses yeux cherchent quelque chose dans les ombres. Quelque chose qui le force à plisser les yeux. Des yeux habitués à scruter le noir à la recherche de ce qui y rôde. - Tu en as mis du temps, Frankie.Il sursaute, lorsque la voix lui parvient. Un frisson lui parcourt l'échine, accueilli avec soulagement. Souvent, Frank se dit que le jour où il ne l'aura plus sera son dernier dans le métier. Avoir peur, c'est essentiel pour rester en vie. Enfin, il perçoit cette odeur caractéristique de sang et de cigarette, et le grésillement orangée de cette dernière. C'est familier, et ça lui convient bien. - T'es un con Hannibal, tu le sais ?Un petit rire secoue la lueur dans le noir. - Savoir soigner ses entrées, c'est la moitié de notre travail.Et, comme pour appuyer ses dires, ledit Hannibal sort de son cocon obscur, enveloppé d'une légère brume qui semble le suivre. Son allure générale, définitivement marquée par tous ces films hard-boiled qu'il a pu voir étant jeune, ne choque pourtant pas ici. New York est la ville parfaite pour accueillir de vieux détectives usés, même au XXIème siècle. Cela fait près d'une heure qu'il patiente là, la tombée de la nuit. Ses indics et contacts l'ont informé que quelque chose se tramait non loin, dans les recoins les moins fréquentables, là où personne ne veut vraiment regarder. L'abîme a cela d'effrayant qu'elle aussi voit, observe, prend note, attendant son heure pour rendre la monnaie de sa pièce à ceux qui ont le courage de l'affronter. Mais Hannibal n'est pas du genre à se laisser intimider, et à l'instant où il a entendu parler "de monstres" et "d'ombres mouvantes" dans son secteur, il a bondi. Et le voilà donc prêt à donner du sien avec son plus fidèle coéquipier, un ami même, alors que la lune opaline brille au-dessus d'eux. Il leur faudra encore du temps avant de trouver et de remonter cette piste qui les intéresse tant, mais ce n'est pas bien grave: l'aube fatale est encore loin, et leur ténacité bien supérieure à la discrétion de leurs proies. |
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Emploi/loisirs : Aventurier, scientifique, super-héros.
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Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
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Re: What we do in the shadows [Black Knight] Ven 27 Sep - 10:59 | |
| « … rentre bientôt, oui. (…) Si, si, je… j’ai un dernier truc à faire. (…) Hey, je ne te fixe pas de couvre-feu, alors tu ne m’en mets pas, okay ? (…) Oui, d’accord, je te dirais. Et pas de bêtise ! Et pas de commande abusive sur la VOD ! C’est pas budget limité ! »La communication se coupe avant qu’il sache si ses mots ont été bien entendus – même s’il a conscience que, quoi qu’il arrive, son interlocutrice fera comme elle voudra. Et ce n’est pas si désagréable que cela, de la voir encore grandir et se développer. Dane Whitman est un père, maintenant, et il a le plaisir d’accompagner sa fille Jackie Chopra dans la vie… même s’il ne l’a connue qu’à l’âge presque adulte, et ça impose de se fixer des règles. Qui s’appliquent même à lui, et surtout quand il sort la nuit dans une New York agréable mais toujours dangereuse. « Mmh… brrr. »Un léger souffle s’échappe de ses lèvres, ainsi qu’un petit frémissement né du coup de froid qui s’installe sur la ville. Du givre accompagne sa respiration, alors que son regard se perd dans la nuit d’automne.
Que fait-il là ? Il ne devrait pas être là. Il ne veut pas être là. Il veut être… chez lui ; au chaud. Avec Jackie. Avec Phillip, aussi. A se détendre, à profiter, à vivre avec sa fille qu’il a la chance de découvrir, malgré les circonstances si difficiles de leurs existences. Il n’a aucune envie d’être là, oui – mais il doit l’être.
La mission le demande. L’engagement. Le serment. Le choix de sa famille. La destinée de sa lignée, dont l’ancêtre a accepté de lier tous ses descendants dans la lutte contre le Mal… par le Mal, alors. Par l’entremise de l’Epée d’Ebène, lame puissante mais maléfique, qui corrompt son porteur et le condamne à la malédiction.
Sir Percy a débuté cela, et ses héritiers ont suivi. Dane Whitman aussi. … mais lui a vaincu la malédiction. Il a brisé le cycle. Il a bloqué la lame dans la pierre. Il l’a conquise et soumise, et est même désormais digne de porter Excalibur ; l’arme mystique, magique et surtout pure.
Il poursuit sa mission, malgré tout. Il continue la lutte contre le Mal. Par engagement familial. Par sentiment d’obligation, aussi. Parce que… il le faut. Le Mal rôde. Le Mal menace. Et il faut bien quelqu’un pour le stopper… alors pourquoi pas lui, qui est déjà marqué et damné ?
Il y a quelques temps, lui et Blade ont croisé des Vampires à New York et il y a désormais une certitude qu’ils tentent de s’imposer ici. Il vérifie, alors. Il veille. Il rôde, lui aussi. Il mène sa ronde. Il cherche, notamment dans les coins les plus sombres.
Dans les allées les plus glauques, oui.
Dane Whitman s’y présente en civil, en jean, petit pull, petit veste, petite écharpe. Elégant, mais basique ; normal. Une cible, en un sens. Une cible de choix. Une cible directe. Une cible claire. Une cible… qui espère une attaque, afin de briser les Vampires et d’en savoir plus sur eux.
Dane ignore qu’il n’est pas le seul à attendre et chercher, ce soir. Ça va venir. Mais avant… avant, Whitman va être confronté sous peu à une menace bien plus directe, et bien plus troublante.
« Hello… mon mignon. »
Une voix sensuelle et entraînante s’élève en bout de rue, au fond de l’allée – qui aboutit directement sur un petit parc, donnant sur le fleuve.
Une femme ; rousse, sublime, magnifique, séduisante. Qui mange une pomme. Mais qui a encore faim, assurément… |
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Re: What we do in the shadows [Black Knight] Dim 29 Sep - 14:41 | |
| Les vampires s'enhardissent. Leur emprise sur la nuit devient plus ferme encore. Après tant d'années à se cacher, à comploter, ils suivent un plan, celui d'un esprit supérieur à même de les diriger. Pour agir ainsi, aussi librement, aussi publiquement, aux yeux de tous, il ne peut en être autrement. Leur confiance vient de quelque part, voire de quelqu'un. Et c'est une bien mauvaise nouvelle pour leurs victimes. C'est une bien mauvaise nouvelle pour tout ce qui n'est pas déjà un vampire, en fait. Là, dans cette ruelle, c'est aussi une bien mauvaise nouvelle pour Dane Whitman. Du moins, du point de vue de deux détectives privés de l'occulte embusqués, n'ayant aucune idée du potentiel caché sous cette allure on ne peut plus décontractée. Pour eux, une victime naïve s'avance vers cette Sirène, aux pouvoirs hypnotiques et manipulateurs. Alors pour éviter ce qui n'est, à leurs yeux, qu'un massacre en devenir, ils agissent. Ils prennent les devants. Ils fondent sur leur proie. A leur manière. Un grondement se fait sentir dans le sol, venu de sous le bitume, de sous les pavés. Une vibration infime pour commencer, qui grandit, grandit, grandit à chaque instant, comme un petit tremblement de terre causé... par des milliers de pattes minuscules. Dans un chaos terrible, des centaines, des milliers de rats jaillissent des bouches d'égouts et autres évacuations bordant les trottoirs, comme une vague noire et griffue. Les piaillements emplissent l'air, presque autant que l'odeur de renfermé émanant des profondeurs. C'est terrifiant, c'est désagréable... mais cela semble efficace. Les lumières des lampadaires s'affadissent, étouffées par une soudaine obscurité. Un tourbillon nuageux s'abat ensuite entre Dane et la vampire, dans lequel se distingue parfois les traits d'un visage allongé, d'un nez un peu pointu et d'yeux aussi laiteux que la brume dont ils sont constitués. Une force de la nature qui, couplée à l'invasion soudaine de rats, fait reculer celle qui s'imaginait un bon repas bien chaud ce soir. Agitée par ce qu'elle reconnaît être un concurrent, elle se transforme elle aussi en fumée opaque et virevoltante, prête à se battre contre cet outrecuidant adversaire. Un sifflement envoûtant se dégage de ce nouveau tournoiement nébuleux, bien plus élégant dans son apparence. Envoûtant et magique. Mais il n'a pas le temps de faire effet, car un petit appareil atterrit juste en-dessous, lancé par un Frank Drake manifestement en grande forme. Le petit dispositif glisse donc jusque sous la Sirène transformée, et s'ouvre avec un chuintement sec. Un bruit de succion issu des tréfonds abyssaux se fait alors entendre, bien vite suivi par un mouvement d'air puissant. Le son merveilleux du tourbillon vampirique se mue en hurlement strident alors que la forme vaporeuse se fait aspirer entièrement. Les rats s'enfuient vers les profondeurs urbaines, libérés du contrôle qui leur était imposé. Ca crie, ça chouine, mais ça disparaît bien vite. Enfin, le silence se fait, le calme retombe et quelques fenêtres alentours s'ouvrent sur le visage de New-yorkais secoués par ce qu'ils viennent d'entendre. De son côté, la brume survivante reprend forme, celle d'Hannibal King le détective vampire, qui se tourne d'abord vers son acolyte, un sourcil haussé pour exprimer une certaine surprise. - Frank, sérieusement ? fait-il en désignant l'attrape-sangsue. L'inventeur occulte hausse fort les épaules, l'air manifestement coupable. - C'est pas de ma faute si j'aime ces films. En plus, ils n'ont sans doute pas fait exprès, mais c'est un design bougrement efficace. Et puis ça a marché, on va pouvoir l'interroger, hé ! rétorque-t-il, pour justifier tant bien que mal sa décision de fan. Hannibal ne peut que secouer la tête en soupirant, avant de lâcher un léger sourire plein de canines pointues. Ce genre de petite bêtise est toujours plus agréable à non-vivre que le stoïcisme exacerbé de Blade, après tout. Et il aime bien cet enthousiasme: ça aide à garder en tête et dans le coeur les raisons pour lesquelles ils se battent. Donc plutôt que de continuer à ronchonner contre ce qui ne mérite pas vraiment de brimade (même si leur réputation risque d'en prendre un coup, un de ces jours), le détective se tourne vers la victime du soir. - Tout va bien de votre côté ? demande-t-il, avec son étrange accent mêlant londonien et chicagoan. |
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Re: What we do in the shadows [Black Knight] Lun 30 Sep - 13:21 | |
| Il… est pris ; happé, même. Charmé. Séduit. Ensorcelé, fondamentalement.
Dane Whitman s’avance, quitte la ruelle sombre et sale de New York, et s’approche du parc donnant sur le fleuve. Sans détacher son regard. Sans dévier son attention. Sans voir autre chose. Qu’elle.
Elle l’interpelle. Elle l’absorbe. Elle le hante. Elle le charme ; elle l’influence. Elle s’empare de lui… petit à petit. Au fil de ses pas, au fil de sa démarche gauche et maladroite. Au fil de son avancée lente et difficile. … parce qu’une part de lui lutte, en vérité.
La Sirène est surprise, à son niveau, mais n’en montre rien – car elle concentre toute son énergie, toutes ses capacités, sur son action. Son influence, son charme, son sortilège. Elle ne comprend pas, en vérité, comment cet homme, cette victime, cette poche de sang mouvante et bientôt morte, peut résister ainsi ; car elle ne sait rien, en vérité. Elle ne sait rien de l’esprit de sa cible, elle ne sait rien de l’âme de Dane Whitman, qui a su résister et combattre l’influence de l’Epée d’Ebène et remporter cette terrible bataille personnelle.
Il subit, ainsi. Il est influencé, pris, happé, charmé. Mais il résiste ; mais il tient. Et cela… cela permet à une aide imprévue, mais ô combien bienvenue, d’intervenir – et d’agir sous des formes étranges, troublantes. « Mmh… ? »Cela sort quelque peu Dane de sa rêverie, qui relève les yeux et parvient enfin à dévier son regard de la Sirène. Il voit, alors. Il voit ce qu’il se passe. Il voit… les rats ; et la tornade. Il voit. Il est surpris, troublé.
Pas terrifié, cependant. Pas terrorisé. Juste troublé. Juste surpris. Parce que son existence, riche et intense, mais surtout brutale et difficile, l’a habitué à des événements de ce genre – et il recule, en reprenant de plus en plus le contrôle de lui-même, à mesure que la Sirène lutte pour se défendre… et cède, finalement. « Hrm. »Il grogne, finalement, quand la Sirène est littéralement évaporée, absorbée, disparue de force par un mécanisme surprenant. Sans rien dire, Dane fixe le dispositif étonnant, au look familier mais inadapté ici, et sent la venue de deux autres personnes, à l’allure troublante, et qui échangent d’abord sur l’engin avant de s’intéresser à lui. « Ah… bonsoir. »Il inspire, et se tourne vers les deux inconnus – en restant abusivement flegmatique, et en plissant les yeux pour mieux les découvrir. « Et bien… oui, ça va. Un peu… surpris par tout ça, j’avoue que… venir ici sans protection n’est pas très malin, finalement. Je n’imaginais pas l’influence d’une Vampire ainsi. C’est spécifique, non ? Un groupe particulier, je suppose ? Je ne suis pas un spécialiste, mais… j’imagine qu’il y a des capacités différentes. Twilight n’a pas tout inventé, hé. »Il hausse les épaules, puis sourit en tendant une main détendue – bien conscient que ce fameux flegme peut surprendre. « Pardon… Dane Whitman, des Avengers. Bon… qui est Egon, qui est Ray ? Pitié, pas de Venkman – j’suis trop crevé pour ce genre de cynisme. »Il sourit encore plus, pour participer au petit jeu lancé par les camarades qui viennent de le sauver. Hé, autant la jouer cool quand ils le peuvent, hein ! |
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Re: What we do in the shadows [Black Knight] Mar 1 Oct - 22:25 | |
| La Sirène tentatrice disparaît sous les yeux de Dane Whitman, bien trop habitué à ce genre de phénomène surnaturel. Son attitude décontractée attire nécessairement le regard de ses sauveurs, bien que le plus mordant des deux doute qu'une seule vampire aurait suffi pour se débarrasser du bonhomme. Après tout, le Chevalier noir est un dur à cuire, le genre à affronter dieux et monstres pour protéger le monde. Un héros d'un calibre largement supérieur au leur. - Ah ! lâche Hannibal, surpris. - Ah ! s'exclame Frank, ravi. Il faut dire que croiser un Avenger de nuit, dans pareil quartier malfamé de New-York a de quoi étonner. Surtout ce que le descendant de Dracula (ce qu'est absolument l'hurluberlu du groupe) considère comme un confrère à cheval entre la science et la magie. Entre ses technologies de clonage de chevaux ailés et ses épées magiques, Dane occupe un espace rare mais remarquable dans le paysage des deux mondes. - Frank Drake, enchanté. Il vient tendre la main au chevalier en vadrouille. J'ai le caractère de Ray et, en toute modestie, le champ de compétence d'Egon. Hannibal, lui... ce serait plutôt l'inverse, hu hu aoutch hé !Une pichenette savamment dosée du vertueux vampire vient mettre un terme amusé aux plaisanteries de l'inventeur. Nulle violence dans ce geste, juste le moyen pour son ami de juguler un flot de parole qui risquerait de tous les engloutir. Après tout, King le connaît: c'est une vraie pipelette, attachante comme pas deux, mais parfois terriblement fatigante. - C'est pour notre bien à tous, mon vieux. Tu étais à deux doigts de te qualifier expert en "vamprisonnement".Et il croise les bras tandis que Frank se drape dans sa dignité, autant que faire se peut au milieu d'une rue malpropre qui regorgeait encore il y a quelques instants de rats, de fumée et d'une vampire hypnotique assoiffée de sang humain. Un mardi soir en somme, parmi tous ceux passés et tous ceux à venir. - Et ça n'aurait été que la plus pure des vérités, humpf. ronchonne-t-il, avant d'aller vérifier de plus près le petit boitier. Un moyen comme un autre de mettre fin à cet échange qu'il sait ne pas pouvoir remporter face à un Hannibal bien trop en forme. Ce dernier n'hésite d'ailleurs pas à porter l'estocade finale, le mot concluant cette brève passe de mots. - Toute vérité n'est pas bonne à dire. Ou à entendre.Contrairement à celles qu'il entend proposer au sieur Whitman. Du bout du pied, il vient tapoter le piège à brume, un de leurs nouveaux moyens pour capturer efficacement les vampires en vue d'un interrogatoire. Frank vocalise un avertissement, reçu cinq sur cinq. Pas touche à ce bidule. Il se retourne plutôt vers le héros en pull-over, attendant probablement une réponse à ses questions. - Cette charmante rouquine fait partie d'une sous-espèce spéciale, en effet. Homonus nocturna sirenae, la Secte des Sirènes. Exclusivement des femmes, capables d'empathie et d'un don de séduction hypnotique. Une bien belle saloperie, qu'il faut toujours neutraliser en priorité.Sans quoi le combat risque de sévèrement se compliquer. Il s'agit en effet d'une expérience vécue. Mal vécue même. Le calme revenu, et l'enthousiasme de Frank retombée, les instincts les plus élémentaires d'Hannibal se réveillent, et avec eux toute la force de sa curiosité. Il s'allume une cigarette, tire dessus une ou deux fois avant de continuer, enveloppé d'un léger nuage de fumée âcre. L'odeur désagréable étouffe quelque peu son odorat surdéveloppé écrasé par les odeurs urbaines, l'aidant à se concentrer sur les détails juste sous son nez. - Pardon de me la jouer suspicieux d'un coup, mais qu'est-ce qu'un Avenger fiche au milieu d'Hell's Kitchen à minuit, en pull, jeans et baskets ?"C'est vrai ça, tiens, qu'est-ce que Dane Whitman fait là à se promener ?" semble exprimer la tête du scientifique agenouillé, jusque là occupé par la sécurisation de son petit dispositif. Un peu plus naïf que son partenaire, Frank Drake n'avait même pas envisagé une seule seconde creuser davantage les prémisses de situation particulière. Un héros est un héros, et il "fait ce qu'il veut" pour aider la veuve et l'orphelin, dans son esprit. Mais Hannibal King n'est pas fait du même bois. Il est un détective chevronné, un chercheur de vérité, qui se pose des questions en tout temps, en toute heure. Sur tout. Trop pour son propre bien, souvent. Trop pour se faire bien voir par ceux qui prennent la vie plus légèrement, aussi. En espérant que le Chevalier noir ne soit pas de ceux là. |
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Re: What we do in the shadows [Black Knight] Mer 2 Oct - 14:03 | |
| « Ah… quand même. »La réplique de Dane Whitman fuse, après les échanges nombreux, vifs, intenses et un peu humoristiques entre ces deux comiques doués – dont l’un s’appelle Frank Drake, et dont l’autre conserve une forme d’anonymat mystérieux et efficace. Le Chevalier Noir les a écoutés avec intérêt, et ne retient pas sa surprise, qui se voit autant dans ses mots, son ton que son visage, clairement stupéfait par cette légèreté globale ; agréable, mais troublante en l’état. « A vrai dire, je… me sens comme Winston, en fait. Face à des pros, des spécialistes clairement, des gars sûrs qui viennent de me sauver – et je vous en remercie sincèrement, comme de vos éclairages sur cette… Sirène, c’est ça ? Bigre, on ne voyait pas ça, chez Anne Rice. Je crois que je préférais. Bref. C’est cool, merci, mais… dites-moi, vous faites aussi les anniversaires, les mariages ? Parce que le spectacle paraît rôdé, là ! »Il glousse, un peu sèchement mais sans être méchant. Il se reprend néanmoins, et enchaîne de manière plus calme, plus posée. « Quant à votre suspicion… légitime, hein, d’ailleurs… et bien, je pourrais vous poser la même question. Que font Frank Drake et John Smith, parce que je ne sais pas votre nom, m’sieur, à traquer des Sirènes sur le territoire du Diable de Hell’s Kitchen ? Sincèrement, si Tête-à-Cornes vous avait vu plutôt que moi, j’suis pas sûr que vous auriez encore toutes vos dents pour vous expliquer. »Il hausse les épaules, bien conscient des dangers de traîner ici la nuit venue – même si on n’a pas toujours le choix, hé. Il continue, en plissant les yeux pour poursuivre ses explications plus sérieuses. « Mais pour vous répondre… je rôde, en fait. Je cherche ce qui a failli avoir ma peau, ce soir, et ce dont vous m’avez sauvé. Des Vampires. Il y a quelques temps, Blade et moi avons découvert un retour des Vampires sur New York, et avons mis un coup de pression aux bandes locales. Ça a fait mal, mais… je sais que ce n’est pas suffisant pour les écarter pleinement. Je rôde, je patrouille alors, je joue la victime – et on voit mon talent naturel pour ça – en cherchant qui taper pour remonter la piste. Blade et moi, on avait rencontré et tabassé ce type, là… ah, son nom m’échappe… ah, si. Xarus. Il se disait fils de Dracula… je ne sais pas si c’est vrai, mais il est agréable de lui taper dessus. Ça… vous dit quelque chose ? »Sûrement ; et il va être intéressant d’en savoir plus sur ce qu’ils connaissent de tout ceci… |
| | Re: What we do in the shadows [Black Knight] | |
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