Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
[Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight)
Delirium
Vilain
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[Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Jeu 18 Fév - 3:14
Aéroport International d'Incheon, 14 heures, premier jour.
Layla Miller, Nico Minoru et Monet St. Croix montent dans le métro express vers Séoul.
Monet est très peu satisfaite d'avoir à voyager "comme les gens normaux". Elle utilise le super-pouvoir le plus commun des étrangers en Asie et s'asseoit sur une place pour femme enceinte en prétendant ne lire ni le Coréen ni l'Anglais.
Passé la gène, Layla Miller profite du trajet pour les briefer : les services secrets coréens ont arrêté "Jamie Madrox" alors qu'il tentait de poser une bombe dans la résidence du président. Le vrai Jamie est encore aux Etats-Unis. C'est la piste la plus crédible qu'elle ait trouvé pour Cortex.
" Je vais voir ce que je vais faire pour accéder à sa cellule. " avait dit la petite blonde, " En attendant, occupez-vous. Faites du tourisme, je sais pas. "
Monet et Nico s'étaient exécutées.
Le premier soir, elles le passent à Hongdae, le quartier branché de Séoul. Il s'avère que Monet connaît déjà les bonnes adresses séoulites. Après un bon repas, elles se finissent dans un mélange improbable de champagne et de soju dans un club branché où Monet sympathise avec des starlettes locales.
Si Monet paraît flotter en rentrant, cette nuit-là, sa sorcière de colocatrice accrochée au bras, c'est parce qu'elle flotte bel et bien : ni l'une ni l'autre ne sont capables de mettre un pied devant l'autre. Les amis de Monet ne se débrouillent guère mieux, mais ils sont coréens, alors ils se motivent en racontant absolument n'importe quoi très fort.
***
Deuxième jour.
" Alors ? " demande Nico au matin.
" Décevant. Toi ? " répond Monet en sortant de la chambre sur la pointe des pieds.
" Meh. "
La française regarde l'appartement en désordre, avec un comparse de la veille affalé sur le canapé.
" On dégage ? " demande Nico.
" On dégage. " confirme Monet.
Le deuxième jour, elles visitent les différents palais de la ville, font des photos en tenues traditionnelles comme de joyeuses touristes et déjeunent dans un marché couvert, avec beaucoup d'alcool. Monet fait essayer rigoureusement tous les plats bizarres du marché à Nico, en lui assurant que c'est très bon. Elle n'y a en fait jamais touché. Elles en rigolent niaisement.
L'après-midi, sur le chemin de retour vers Hongdae, Nico arrête Monet dans la moitié des GS25 de Séoul. Nico est fascinée par le prix dérisoire de l'alcool. Monet a la présence d'esprit de ne pas recommencer à boire trop tôt. Bien lui en fait quand elle doit négocier une sortie de crise avec des policiers suspicieux de l'alcoolémie de sa comparse : Nico, en effet, a hurlé à un croisement un slogan nationaliste japonais particulièrement malaisant qu'elle tiendrait d'une discussion avec son grand-père.
" Chiche ! " avait-elle dit à Monet avant d'aller se planter devant une voiture de police.
Un effacement de mémoire de dépositaires de l'autorité publique plus tard, elles retrouvent Layla.
Layla juge Nico. Nico a l'alcool trop festif pour s'en rendre compte.
" J'ai des contacts avec le NIS. Ils sont au karaoké ce soir. " avait dit Layla.
Layla, Monet et Nico - utilisant son sceptre comme canne et fermement tenue par Monet - vont manger dans un boui-boui avant de se diriger vers le karaoké.
Seule Layla entrera sobre dans le karaoké. La soirée sera concluante, notamment grâce au talent insoupçonné de Nico pour improviser des freestyles sur du Cypress Hill.
***
Troisième jour.
" Alors ? " demande Layla au matin.
" Je crois qu'il s'est passé des trucs, mais j'ai aucun souvenir d'hier ... " répond une Nico à l'allure de morte-vivante, en sortant de sa chambre.
Quelques secondes plus tard, une coréenne avec une moitié de scalp blanc sort à sa suite et vient lui ébourriffer les cheveux avec un grand sourire.
Layla, qui a reconnu Luna Snow, ne peut se retenir de pouffer. Nico ne bouge pas, et semble même quasiment en état de choc.
Monet les rejoint, apparemment complètement fraîche. Parfaitement fraîche, ironisera Layla. Elle leur confiera plus tard que Taegukgi était plus décevant que le groupe de k-pop de la veille.
L'héroïne coréenne les emmènent se balader dans Gangnam. Monet ne peut s'empêcher de transformer la virée en excursion shopping. Elle crame quasiment tout le budget du voyage en accessoires de mode pour garder la face devant leur guide héroïque - et starlette -.
Layla a une urgence, mais ne les quittent pas avant de leur donner son rendez-vous avec la directrice du National Intelligence Service, Ami Han.
Elles la retrouve au restaurant. Le courant passe bien. Elles finissent au bar.
***
Hannam-dong, Est de Séoul, 9 heures 16 du matin, quatrième jour.
Monet ouvre les yeux.
Nico ouvre les yeux.
Nico regarde et caresse la couverture de soie. Très bonne facture.
Monet se tourne vers Nico. Elle ouvre les yeux très grands.
Nico se tourne vers Monet. Elle ouvre aussi les yeux très grands.
" Oh merde. Oh putain de couille de nom de Dieu de bordel de ...1 " s'exclama la française en se relevant couverte par la couette.
" Oh shit ... Piss cake of a ... dick ...2 " lâcha la nippo-américaine, sur le même ton et en faisant la même action.
" ... de chiotte1de son père qui pue de la gueule ... 3 " continua Monet, avant de prendre une grande inspiration, " ... Ok, bon. Écoute, c'était une erreur. On aurait jamais dû faire ça. "
" Totalement. Totalement... Toooo-talement. " acquiesça la sorcière, " On était complètement déchirées. C'était qu'une seule fois ... "
" ... On est deux adultes responsables. On est deux amies. C'était juste par curiosité. C'est complètement la faute des lobbies. " résuma la mutante, en se rhabillant " On est pas du tout ... "
Nico secoua la tête, en se rhabillant elle-aussi de son côté.
" Non. Non. Nope. Jamais. Évidemment. "
L'incident est clos.
Au moins en apparence. Au moins pour l'instant.
***
Elles retrouvent l'agent que leur a envoyé Ami Han. Toutes deux avec des lunettes de soleil et des chapeaux à large bord pour cacher leur gueule de bois, elle rencontrent White Fox. Celle-ci doit les emmener voir Cortex dans sa cellule.
Celle-ci les informent qu'on a retrouvé le skateboard de Layla Miller sur le lieu d'une fusillade catastrophique dans la nuit.
Layla a donc disparu.
Il s'avère que Cortex également. Une autre attaque avait eu lieu sur le centre de détention du NIS.
Une attaque sortie de nulle part sur ce qui devait être l'endroit le plus sécurisé de ce côté du 38ème Parallèle.
" Quelle type d'attaque ? " demanda niaisement Monet.
" Du type militaire. " rétorqua laconiquement White Fox, " Le type d'attaque qui, moins d'une semaine après un attentat manqué contre le président, menace dangereusement l'équilibre avec nos voisins du Nord. Le type franchement suspect. "
" Oh. " se contenta de répondre la mutante.
Les quatre journées d'abus alcoolisés se faisaient sentir, dans son analyse - ou son manque d'analyse, pour tout dire -. Dans l'absence de sorts de détox de Nico, qui avait épuisé son réservoir de métaphores.
Monet devait reprendre la main.
" J'appelle du renfort. " émit-elle, au bout de quelques secondes d'une douloureuse réflexion.
White Fox leva un sourcil de dépit.
" Ce sont des Vengeurs. " compléta-t-elle, s'essayant à son air hautain caractéristique malgré la céphalée. " Ils sont spécialisés dans ce genre de trucs. Ce sont des trucs de Vengeurs. "
Tout en dégainant son téléphone, Monet se tint bien de rajouter un "Enfin, je crois."
***
Aéroport International d'Incheon, Quatrième Jour.
Retour à la case départ pour Nico et Monet, accompagnées de l'agente White Fox - qui ne manque pas de faire valoir son autorité pour leur faire passer les barrages de sécurité -.
Sur le tarmac, elles attendent l'arrivée du Quinjet, sous le regard de plusieurs véhicules blindés et de soldats sud-coréens.
Devant tout ce contingent se tenait Monet, Ray-Bans Aviator sur le visage et bras croisés sur sa veste neuve.
Même avec une gueule de bois et les cheveux presque en bataille et presque disgracieux, elle réussissait à dégager une allure d'autorité. A la voir accompagnée de toute cette brochette armée en uniforme, on aurait pu voir en elle une barbouze d'expérience accueillant une équipe de mercenaires pour un coup pendable.
Oui. Voilà, un style cinématographique. Monet était de celles qui était capable de retourner n'importe quelle bévue visuelle à son avantage.
" Messieurs, bienvenue en Corée du Sud ! " fit-elle finalement lorsque ses "renforts" arrivèrent, " Black Knight, Cable. Voici White Fox, des renseignements sud-coréens, et vous connaissez Nico Minoru. "
Nico, qui n'avait pas quitté son chapeau à large bord de touriste et ses verres teintés bien moins classes, hasarda un salut poli de la main. White Fox vint directement leur serrer la main.
" Messieurs, voici le topo : Nos services ont mis la main sur Cortex. Il s'est évadé dans la nuit au cours d'une attaque sur le QG du NIS ... Et pour couronner le tout, Layla Miller a aussi disparu, elle aussi dans une attaque, en plein centre-ville. On a besoin de votre aide pour les retrouver. "
Et tout cela, White Fox l'avait déclaré alors que M avait gardé un professionnalisme confondant, ne tanguant presque pas sur ses appuis. Elle était toute fière de ne pas trahir une seule fois sa lente cuvée...
1 En français (courroucé) dans le texte. 2 En anglais dans le texte. 3 En arabe (très idiomatique) dans le texte.
Dernière édition par Monet St. Croix le Jeu 18 Fév - 11:35, édité 1 fois
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Jeu 18 Fév - 11:05
Un moteur puissant se fait entendre à proximité du tarmac de l’aéroport international d’Incheon, à Séoul. Un véhicule défiant la technologie et les rêves les plus fous s’approche.
Un Quinjet.
L’engin est issu initialement de l’esprit de la Panthère Noire, et construit par une société du Wakanda. Plusieurs autres scientifiques ont ensuite modifié les designs, les commandes et les éléments, de sorte que les Quinjets sont désormais la somme des génies qui sont passés au sein des Avengers.
Le modèle actuel est en plusieurs exemplaires dans le Manoir des Avengers, même si plusieurs ont été endommagés car utilisés durant le Déluge de New York. Une sacrée histoire, qui laisse des marques ; mais surtout des souvenirs, et des réussites communes.
« … ouais, franchement, je pense que tu devrais plus t’entraîner à l’épée, Nathan. J’pense que tes dons psychiques peuvent te permettre d’être encore plus fluide et efficace. »
La voix du pilote se fait entendre sur le terrain d’atterrissage, alors que le Quinjet s’est posé et s’ouvre. Deux hommes en sortent.
L’un d’eux, un peu plus âgé, échange tranquillement avec son camarade, plus jeune.
Le Chevalier Noir esquisse un sourire, à destination du jeune Cable. Il l’aime bien.
« On peut en reparler, si tu veux. J’suis en contact avec une jeune fille, qui a une épée un peu comme moi… et y a tout un truc, sur les épées mystiques, en ce moment. Ça me surprendrait pas qu’on découvre qu’il y ait aussi des épées magiques liées aux Mutants, tiens ! »
Il hausse les épaules, amusé et un peu blasé.
« Bon, allez. »
Dane Whitman détourne le regard, et quitte ainsi des yeux Nathan Dayspring Summers.
Il a récupéré Cable à New York, après contact par Monet et Nico. Il a croisé les deux jeunes femmes lors d’une réception récente dans le Château Garrett – qui s’est terminée en fiasco. Dane mentirait en disant qu’il est enthousiaste à l’idée de venir ici… et il a franchement hésité à rejoindre Séoul.
Mais la demande d’aide de Monet St.-Croix, l’envie surtout de revoir la jeune Nico qui lui a semblé bien sympathique, et enfin le besoin presque viscéral de régler cette affaire avec le salopard qui a ruiné sa soirée… tout cela l’a convaincu, malgré tout.
L’Avenger a ainsi pris Cable au passage, et tous deux ont passé le voyage à échanger, autant sur les Avengers que sur leurs points communs. Une relation commence doucement à se nouer entre eux. Il faut dire que, entre coéquipiers, mais surtout entre voyageurs temporels atteints d’une malédiction, des liens peuvent se nouer… bien que cela attendra plus tard pour se confirmer.
« Hey. »
Il se plante devant Monet, Nico et White Fox, qu’il salue poliment. Il retient un ricanement amusé en voyant l’état de M, et enchaîne rapidement.
« Bonjour. Vous êtes… très en beauté, mesdemoiselles. »
Il sourit légèrement, puis reprend son sérieux quand White Fox enchaîne.
« Ouais, je vois. Ça pue, et c’est la merde ; super. Y a moyen de détecter Layla ? Ou Cortex ? Je suppose qu’il n’y a pas de Minus pour nous rencarder, mmh ? »
Les plus jeunes ne comprendront sûrement pas la référence. Une génération perdue.
« Les systèmes du Quinjet peuvent checker ça, mais… je suppose que vous n’avez pas de Cerebro de poche ici, nan ? »
Ce serait trop simple. Et même s’il les connaît encore peu, Dane est déjà sûr d’une chose : rien n’est jamais simple pour Monet, Nico et Layla !
Inventaire : - Communicateur des Avengers
- Virus techno-organique dans le bras gauche
- Téléporteur spatio-temporel portatif à commande vocale
- Poches, bandoulières et ceinturons contenant un nombre impossible de gadgets futuristes et d'armes énergétiques énormes
- Épée extraterrestre 'La Lumière De Galador'
- Pierre de Lune
- Un carnet qui lui sert de journal
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Jeu 18 Fév - 17:34
Pour un jeune soldat comme Nate Dayspring Summers, il y a deux types de conversation dans un transport de troupes. Celles qui ont un rapport avec le plan. Et celles qui ne servent qu'à se détendre.
Alors, quand la conversation de New York à Incheon finit par tourner autour des épées... Nathan n'en saisit pas l'intérêt d'anticipation ; il voit ça comme des échanges en l'air.
Le Chevalier Noir lui donne gentiment un conseil sur son entraînement martial. Ce qui donne quelques idées au mercenaire en dilettante.
Genre, comme Psylocke ?
Et... Cable passe à côté du point de son coéquipier plus expérimenté. Il faut avouer aussi que tout un trajet aérien même à la vitesse d'un Quinjet, ça use un peu. Aussi, l'Askani'son a été élevé dans la vénération des anciens membres des X-Men alors, pour lui, toute occasion est bonne de les prendre comme point de repère même lorsque l'histoire n'a clairement aucun rapport. Il s'est laissé promener dans les airs par le scientifique doué pour le pilotage, et pareil dans la conversation. Au point qu'il manquait un peu le propos, oui. Lui qui trouvait que les Avengers manquaient d'efficience dans leur anticipation tactique... était passé à côté de celle, bienveillante en plus, de son camarade plus âgé.
Il mime encore naïvement la gestuelle ninja de l'X-Woman, quand Whitman le prévient que quelque chose se trame avec les épées, qui pourrait aussi bien impliquer les Mutants. Cela le fait... délirer. Oui, ça le fait ouvrir de grands yeux et sourire aux mouches.
Bwaah, c'est dingue ! J'vais finir par croire Gwenny quand elle dit que...
L'adolescent Mutant se coupe net dans ses propos quand la trappe de l'appareil se dépressurise. Conversation pour passer le temps, donc... la mission avant tout, là.
Ils descendent, et avant même de croiser le regard du comité d'accueil, Nate use de ses talents télépathiques pour glaner toutes les notions de coréen directement dans son esprit. Un tour qu'il a appris au sein du Clan Askani, où apprendre le patois des autres peut faire la différence sur une mission - ou sur un ravitaillement au marché du coin.
Ensuite, il laisse la partie de son cerveau dédiée aux automatismes du langage se charger du switch. Après tout, quand on maîtrise une langue, on ne le fait pas consciemment à chaque instant. Ce serait épuisant, et Nate est déjà fourbu du voyage ; autant laisser la merveilleuse machinerie qu'est le cerveau d'homo sapiens faire son œuvre, après les pouvoirs.
En levant les yeux vers les jeunes femmes venues pour les accueillir, Nathan pique un fard. L'une d'entre elles, la plus grande et élancée, avec le teint basané... Il la regarde et ne voit que beaucoup trop de force d'attraction physique. L'adolescent encore inexpérimenté est envahi d'émotions contradictoires à la vue de telle Vénus. En grande partie il voudrait surtout disparaître et s'excuser auprès d'elle de devoir exister. La timidité et le malaise de l'ado sont clairement visibles... Et il le sait. Il sait le genre de personnes qu'il a devant lui ; il a écouté le briefing de Dane avec attention.
Il hoche vigoureusement de la tête quand la magnifique européenne fait les présentations. Très vigoureusement, si bien qu'il sent l'air déplacé lui chatouiller ses oreilles rouge pivoine.
Et puis, une autre femme s'avance - White Fox donc - jolie hein, mais d'une beauté moins menaçante... Elle reprend le briefing. Dans une langue qui pourrait être de l'anglais ou du coréen - Nate laisse la partie dédiée au langage faire son œuvre. Nate se rassérène, se calme, et souhaite prendre part à tout échange qui serait profitable pour triompher.
Il écoute Dane commenter le bousin absolu, et ne peut s'empêcher de le corriger, amusé et un peu choqué. Coup de coude à son camarade.
Hrrm. Knight, nous ne sommes que des invités, ici. Pardonnez le langage fleuri de mon officier supérieur. Il est.. Bah essentiellement américain.
Nathan Summers ne l'était-il pas ? Eh bien si, mais il n'avait découvert que sur le tard cette culture, après avoir quitté le futur dystopique où il a grandi.
Black Knight enchaîne cependant en suggérant que l'on puisse traquer ou détecter les disparus. Cela tombe sous le sens. Trop évident pour ne pas avoir été fait avant, donc...
Et... Voilà. Un Cérébro de poche. Nathan en est un, en chair et en os. Il hésite un instant à se signaler, car si les Coréens ont ce genre de technologies, il aimerait le savoir. Mais cela soulèverait plus de questions qu'ils n'ont le temps d'en résoudre. Donc, finalement, sans attendre une demi-seconde de plus...
Bah... Ce serait peut-être pertinent que je dise que je sais détecter les esprits Mutants à proximité ?
Carton rouge. Il avait fauté, en ne donnant pas ce genre de détails à Whitman au premier briefing. Pour être honnête, il aurait pu trouver une excuse comme quoi il n'aimait pas qu'on sache que les Mutants pouvaient être traqués par une personne. Inconsciemment, peut-être. Là, il n'aurait pas vraiment su dire pourquoi ça lui était sorti de la tête.
Après avoir consulté du regard pour accord l'autochtone aux cheveux blancs, Dayspring ferme les yeux. Il sonde les parages... Et...
Nah. Nyet. Zilch. Nada. On pourrait toujours essayer le centre-ville, ou autre, mais là, j'ai rien.
En même temps cela aurait été curieux qu'ils soient dans le même aéroport... Non ?
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Ven 26 Fév - 22:06
Indéniablement, le genre de traits d'esprit dont faisait preuve Black Knight passait au-dessus de l'esprit de la mutante franco-algérienne et de l'héroïne sud-coréenne.
Une lourdeur que White Fox ne semblait pas avoir trouvé dans le jeune Cable.
" Votre maîtrise du Coréen est très impressionnante, jeune homme. " complimenta-t-elle même Nathan dans sa langue maternelle, "Il est excusé, même si j'espère que votre supérieur est aussi efficace que sa langue est pendue ! "
"Sa langue, c'est rien. Attendez qu'il sorte son épée..." lâcha Monet, elle aussi en Coréen, avec une rigueur de ton à même de laisser croire qu'il n'y avait pas de sous-entendu ... jusqu'à ce qu'elle laisse échapper un petit "Hin-hin" nasal.
Et pendant ce temps-là. Nico regardait la scène, oscillant d'avant en arrière sur ses talons, avec l'air certain de la touriste qui n'avait vraisemblablement rien à faire là ... Probablement à cause de son absence quasiment totale de notions en langue coréenne.
Mais étonnamment, de toutes les personnes sur place, la référence obscure de Black Knight ne fit réagir que la sorcière.
Elle souffla du nez en hochant la tête, adressant au chevalier noir un pouce levé d'approbation.
La nippo-américaine était en effet la seule à avoir grandi dans un milieu propice à ce genre de galéjades : un foyer américain avec beaucoup trop de chaînes sur le câble.
Monet la regarda avec dépit, baissant ses Ray-Bans d'un index manucuré avec une grâce tout aussi insolente qu'exagérée ... Mais totalement involontaire. Elle fonctionnait comme ça.
" Les deux souris qui veulent conquérir le monde ? " se défendit faiblement la touriste. White Fox haussa les épaules, " L'une est débile et l'autre intelligente ? Non ?.. Moi je trouvais ça marrant ... "
Non, ce trait d'esprit en particulier était bien trop subtil pour la majorité des protagonistes présents.
Cet intermède laissa suffisamment de temps au mutant métallique pour apporter une solution au problème, avant que Monet ne puisse rétorquer que non, les "Cerebro de poche" ne poussent pas sur les arbres.
Car non, il ne suffisait pas de penser très fort à quelque chose pour qu'il se matérialise. Ce n'était pas comme cela que fonctionnait le cerveau des espèces humaines. Elle en savait quelque chose, elle était elle-même psionique. Certes, on pourrait arguer qu'il était possible de matérialiser des instruments d'esprit par le biais de ses seules ondes psychiques, car tel était l'apanage de Psylocke ou de Quentin Quire mais il n'était question que d'armes simples destinées à focaliser un penchant précis de leur brutalité. Rien que l'on ne puisse qualifier d'utilisation mature de ses capacités à même de mener à la recréation d'un système de repérage mutant...
... Et ... il avait déjà fini.
" Ça règle le problème. " conclut donc Monet, laconique par les mots et pourtant si loquace par l'esprit.
" Il pourrait être judicieux de tenter le bâtiment du NIS. " proposa à son tour White Fox, qui rebondit sur l'initiative de Cable, " Nous avons des aéronefs au bout de la piste qui peuvent y être en ... "
" Je vous retrouve là-bas. " énonça simplement la grande mutante.
Et puis il y eût un craquement, et puis une détonation assourdissante dans le ciel ... Elle était simplement parti, ne laissant à sa place que des fissures sur le bitume qui avait été son lieu de décollage.
Un tel comportement avait surpris la quasi-totalité de l'assistance, qui n'avait pas planifié ça dans son plan de route. Il fallait dire que tout s'était improvisé très vite.
Le Renard Blanc semblait bien plus passablement courroucé par un comportement aussi cavalier. Ce n'était pas tant ce décollage que la politique du fait accompli que semblait appliquer la française sans-gène. Un soufflement irrité plus tard, elle dut se résoudre à confier des instructions en coréen dans son oreillette, probablement à destination du bâtiment où ils devaient se rendre.
" Elle fait souvent ça ? " en vint finalement à demander l'agente sud-coréenne aux deux Avengers qui, du peu qu'elle en savait, étaient censés mieux connaître la mutante qu'elle. Après tout, pour connaître la plus grande équipe du Monde (ou au moins la plus médiatisée), elle devait au moins en être, non ?
Elle attendit la réponse, mais son regard ne put s'empêcher de vagabonder vers la sorcière d'origine japonaise, apparemment encore sous le choc physiologique et psychologique de sa nuit, sous ses grands carreaux polarisés.
Et Nico, d'un air absent, était occupée à aspirer goulument à la paille le contenu d'un thermos opaque.
" Euh. Jus détox ? Quelqu'un ? " hasarda-t-elle maladroitement, en tendant son thermos.
Ce n'en était pas.
Ou pas totalement, du moins. Entre la carotte, la betterave, l'abricot, la menthe et le persil, il y avait le contenu restant d'une bouteille de soju de la veille.
Dire que la descente de Nico avait été courte était un doux euphémisme, tant elle semblait déjà avoir attrapé la remontée mécanique.
Plutôt que de rester affligée par ce que la porteuse d'odorat surdéveloppée qu'elle était avait d'emblée décelée, White Fox invita tout le monde à monter dans l'appareil du NIS. Un appareil qui ressemblait, il fallait le souligner, curieusement à un Quinjet plus ramassé. Celui-ci ne laissait que peu de place à l'imagination pour ce qui était de l'inspiration, mais était pour autant bien plus rustique dans son raffinement technologique.
Le trajet en lui-même ne connut aucun événement notable, et permettait même d'admirer la très élégante et moderne capitale sud-coréenne depuis les cieux de par les vitres de l'appareil. Il fallait pour cela néanmoins composer avec l'étroitesse d'une carlingue qui n'avait pas forcément été conçue pour une armure d'inspiration médiévale, un barda futuriste et du Sceptre qui composait peut-être la seule pièce non-touristique de l'alcoolique auto-infligée du bord.
Si tout de fois ils avaient accompagné Nico Minoru et White Fox dans l'appareil.
Vu depuis les airs, le QG du National Intelligence Service était semblable toute autre institution gouvernementale moderne, avec son style immaculé d'inspiration néoclassique. Une présence rassurante dans le paysage et un rappel de la souveraineté de la nation sur son territoire. Une marque aussi indélébile que pouvait l'être une structure institutionnelle qui ne se voulait pas militaire par essence.
Une marque qui, alors que l'appareil entamait son approche finale, fut victime d'un ravalement soudain et sonore de façade.
Une explosion, en effet, retentit dans ce qui devait être le hall, la boule de feu faisant voler en éclat toutes les vitres et une partie de la structure !
Toutes les alarmes se mirent à résonner dans l'aéronef, qui fut balloté comme une feuille en pleine tempête.
On peut reconnaître Monet d'ailleurs, pas tant à ses vêtements ou à son comportement qu'au fait qu'elle était la seule personne qui fut projeté du bâtiment pour atterrir tête la première dans le trafic et causer un carambolage.
Inutile de préciser que la mutante, la moitié des vêtements en charpie et les lunettes fissurées, était remontée.
Au sol, c'était le chaos, comme d'ailleurs on pouvait le comprendre aux communications passablement irritées de White Fox, qui semblait demander agressivement des comptes aux responsables de la sécurité...
... Puis les premiers coups de feu retentirent, prenant par surprise les rares gardes en armes du bâtiment comme l'immense majorité des fonctionnaires en costume.
Comme à New York, le chaos semblait les avoir suivis ... Mais ces forcenés là apparaissaient moins brutaux et beaucoup plus méthodiques, n'abattant pas au hasard et semblant à la recherche de quelque chose ... Mais n'hésitant pas à offrir à quiconque esquisserait le moindre signe de résistance une paire de balles dans la tête ... Et une seconde rafale dans le cadavre fraichement tombé, par mesure de précaution.
" Ils se dirigent vers le quartier des détentions ! " relaya White Fox aux Vengeurs - et à Nico - qui venait d'avoir l'info dans son oreillette.
Elle actionna l'ouverture d'urgence des portes de l'appareil et intima un ordre simple :
" Rendez-vous utiles ! "
Et elle sauta en marche pour se diriger vers les combats, laissant les autres combattants - et Nico - à eux-mêmes.
HRP :
- White Fox est impressionnée par le niveau de langue de Cable. - Nico Minoru est impressionnée par la référence de Black Knight - Monet est impressionnée par le fait qu'on ait même pensé qu'elle accepterait qu'on la laisse se traîner les fesses en opération dans un aéronef.
- L'analyse de Cable n'étant pas fructueuse, White Fox propose aux Vengeurs d'aller mener l'enquête au QG du NIS, l'équivalent sud-coréen de la CIA, où était incarcéré Cortex. Elle propose de les emmener dans un aéronef ressemblant à une petite copie bon marché de Quinjet.
- Arrivé au QG du NIS, le bâtiment est soudainement attaqué par un groupe inconnu qui fait exploser une bombe dans le bâtiment et commence à avancer vers le secteur des détentions du bâtiment !
- White Fox intime aux Vengeurs - et à Nico - de se rendre utiles et d'aider à contenir cette attaque.
- Monet, comme à son habitude, était aux premières loges pour s'en prendre plein les gencives, et a subi l'explosion de plein fouet. La bonne nouvelle, c'est que sa coupe de cheveux ne pouvait de toutes façons pas aller plus mal.
Dernière édition par Monet St. Croix le Jeu 18 Mar - 8:59, édité 1 fois
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Lun 1 Mar - 12:18
White Fox hurle aux Avengers de se rendre utiles, alors que des agresseurs inconnus s’en prennent au siège du NIS et visent le quartier de détention. Un bon réflexe ; mais inutile.
« Cable ! Tir de couverture ! »
Parce que le Chevalier Noir est déjà en action, en fait.
Le vaisseau coréen est troublé par le choc de l’explosion et les tirs des attaquants… et Dane Whitman n’aide pas à le stabiliser, en ouvrant la porte. Et en se jetant dans le vide.
Littéralement.
L’Avenger se projette dans le vide, et file directement vers les terroristes. Sa cape freine légèrement la chute, mais le choc est rude… bien qu’il ne l’encaisse pas pleinement. Le bougre vise bien, en effet.
Dane vient de chuter sur un ennemi, dont quelques craquements sinistres actent les dommages. Cela ne gêne pas outre mesure l’aventurier, qui roule sur le côté… et sourit.
Les balles fusent. Les tirs se multiplient. Les incendies se déclenchent. La panique explose. Et Dane Whitman sourit.
Pas uniquement parce que Monet St.-Croix a vu son allure encore plus maltraitée par l’attaque, même si cela joue. Il apprécie ça, en fait. L’action. Le combat. L’adrénaline. La guerre ; la guerre sans fin, éternelle. La mission infinie.
Il aime ça – et il s’y adonne allègrement.
En bondissant notamment sur l’un des tireurs, qu’il étend violemment par son Epée d’Ebène. Par le plat de son Epée d’Ebène, plutôt. Il se contrôle ; pour l’instant.
« Cable ! Lien télépathique, go ! »
Le Chevalier Noir tranche un pan de béton, à proximité, et fait ainsi glisser une défense de fortune devant les tirs. C’est déjà ça.
** Comme ça, tu mettras à profit ta formidable télépathie, mmh ? **
La pique mentale est légère, bien que remarquée. Dane n’a guère apprécié les réactions et événements suivants son arrivée sur le tarmac de l’aéroport de Séoul. Il est venu ici en allié, en soutien – et les regards suffisants de White Fox et surtout M l’ont crispé, grandement.
Oh, il a gloussé en voyant l’effet que faisait Monet sur Cable, qui découvre autant le monde du présent que les hormones. Mais l’arrogance crasse du sentiment de supériorité des deux super-héroïnes l’a gênée, et il s’est plongé dans un mutisme lourd. Il s’est vexé, oui ; mais il avait quand même des raisons.
Dane a néanmoins adressé un clin d’œil complice à Nico Minoru, définitivement une jeune femme qu’il apprécie beaucoup – et seule personne digne d’intérêt ici, assurément.
** Cable, intègre White Fox et Nico au lien télépathique, si tu peux ; et Miss St.-Croix. C’est trop gros pour gérer ça en freestyle. **
Les tirs cessent légèrement ; le besoin de recharger s’en fait sentir. Il en profite.
Le Chevalier Noir émerge de sa cachette de fortune, et s’avance vers ses ennemis. Une expression dure sur le visage. Les mains fermes autour de l’Epée d’Ebène. L’esprit clair. Le cœur encore crispé par la suffisance des filles.
Ces types n’ont aucune chance.
Et effectivement, l’Epée d’Ebène s’abat brutalement sur ces pauvres âmes, qui sont agressivement pris à partie ainsi. Cela fait mal, vraiment.
** Que peuvent-ils chercher ? Je veux un point complet sur le bâtiment, ce qu’il peut contenir et ce qu’on peut utiliser. Maintenant ! **
Mais toujours moins que le ton de ses pensées, tranchantes et directes. Dane Whitman ne rigole plus, là.
Le Chevalier Noir est en action. Et il s’avance, sûr et déterminé. Ça va continuer à faire mal.
(HJ/ Résumé rapide : - Sur le tarmac, BK reste silencieux et se vexe devant les réactions, même s’il fait un clin d’œil à Nico, qu’il apprécie ; - Dans le vaisseau, alors que tout explose, il saute dans le vide et hurle à Cable de le couvrir ; - BK tombe sur un ennemi, roule sur le côté, frappe un autre, puis se créé une protection de béton ; - BK demande une discussion télépathique à Cable, puis reprend le combat ; - BK exige de savoir ce qu’il y a dans le bâtiment, et continue son avancée. /HJ)
Inventaire : - Communicateur des Avengers
- Virus techno-organique dans le bras gauche
- Téléporteur spatio-temporel portatif à commande vocale
- Poches, bandoulières et ceinturons contenant un nombre impossible de gadgets futuristes et d'armes énergétiques énormes
- Épée extraterrestre 'La Lumière De Galador'
- Pierre de Lune
- Un carnet qui lui sert de journal
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Lun 1 Mar - 15:02
Bien reçu, Black Knight.
Une attaque surprise sur le siège du N.I.S. tient lieu d'animation touristique pour ses visiteurs invités. Écoutant bien plus que son courage, l'Avenger vétéran entame une avancée en force coordonnée.
Au signal du Chevalier Noir, Dayspring s'exécute et effectue le tir de couverture requis par celui-ci.
L'écoutille est ouverte en plein vol pour laisser passer Dane Whitman qui s'éloigne rapidement de l'origine des tirs d'énergie.
Grâce au communicateur des Vengeurs, le Fils de Demain reçoit l'ordre d'ouvrir un canal télépathique entre eux. Le jeune homme s'exécute sans mot dire. Malgré l'énergie habituelle de Dane Whitman à se jeter dans la bataille, Cable ne peut que cautionner sa prudence. Aussi maintient-il sa cadence de tir bien au-delà de la première manoeuvre de l'épéiste.
Profitant que l'homme à l'épée aie causé un barrage de bitume sur son chemin, le jeune Summers amorce sa sortie de l'appareil.
Profitant de la descente pour remplacer ses charges usées de munitions plasmiques, Nate reçoit l'invitation à étendre le canal.
Yes, sir !
Ayant référé de ce qu'il avait reçu et initié l'exécution de l'ordre, Cable étrécit ses fameuses perceptions télépathiques pour localiser les esprits de Nico Minoru, White Fox ainsi que M si des défenses mentales abaissées le lui permettent et les amarrer au hub de son lien psychique.
Comité d'accueil, ici Cable Askani'son. Le Chevalier Noir se fraie un chemin à travers les terroristes et je suis dans son aile.
Ayant en effet ses bottes sur la terre ferme, Dayspring Askani'son continue de couvrir la progression de son équipier.
Le duo s'avance dans le sang et le vacarme d'une véritable scène de guerre, alliant technique ancestrale et guérilla futuriste.
Bientôt, les deux héros américains s'approchent des marches du bâtiment gouvernemental local, inquiets des ressources et dangers qui s'y cachent.
Ils ont pu trouver une Monet St. Croix furibarde en cours de route, cependant sentant la puissance que la Mutante exsude en cet instant, l'adolescent armé jusqu'aux dents ne prend pas la peine de l'aider à se relever. D'autant que cela serait à l'opposé de sa stratégie globale de tout faire pour éviter le regard déjà intense de l'ex-mannequin.
Bientôt assuré de la progression dans les lieux de la Renarde Blanche, Cable qui se tient juste derrière l'imposante garde formée par l'Épée d'Ébène, envoie le pouvoir de son puissant esprit psionique sondée les lieux pour étayer la réponse aux questions qui assaillent le guerrier du Yang et l'esprit du Yin déployés avec lui.
On va vérifier ça tout de suite...
Émanant du guerrier du futur tel un sens radar que n'arrête aucun mur (donc pas un sens radar du tout) un sondage télékinésique de la zone s'apprête à leur révéler en temps réel l'état des lieux - les dégâts, mais aussi les dangers et atouts qui se nichent entre les cloisons du N.I.S.
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Jeu 18 Mar - 12:45
Les autorités locales s'attendaient à une attaque - une nouvelle attaque -, mais elles ne s'étaient certainement pas attendues à ce qu'elle soit aussi rapide ou aussi brutale.
Heureusement pour les Sud-Coréens, les super-héros étaient arrivés à temps pour retourner la situation. La défense désespérée, en effet, pouvait voir quelques rayons d'espoir venus des cieux.
L'attaque surprise conjointe de Black Knight et de Cable ne manqua pas de prendre au dépourvu le commando. Celui-ci, pourtant, ne détala pas et sembla même garder une très forte cohésion.
Le tir de couverture de Cable, plutôt que de les immobiliser, les fit plutôt se disperser, bondissant et glissant derrière diverses couvertures en lâchant des grenades fumigènes derrière eux, pour forcer le guerrier du futur à disperser ses tirs ... Et offrant ainsi à chacun des tireurs qui n'était pas visé l'occasion de riposter ! Pire, il semblait que même l'armement à plasma du mutant temporel, si efficace d'ordinaire dans ce genre de situations, n'occasionne que des dégâts superficiels en venant toucher les tenues de cette force mystérieuse ...
Il n'en allait pas de même pour ceux qui avaient à affronter Black Knight : ceux-là laissaient clairement paraître sous leur vague stoïcisme une panique certaine ... Car comment diable est-ce que l'on affrontait un type en armure de chevalier avec une épée ? Ils n'avaient pas le temps de viser, pas la place de manoeuvrer, non plus. Tenter de le combattre sur son terrain, avec la crosse de leurs fusils, leurs couteaux ou même en tentant de dégainer une arme de poing, était apparu trop rapidement comme futile. Trop des leurs gisaient par terre, incapacités, pour que ça n'apparaisse même comme logique.
Un destin guère plus enviable que celui de ceux sur lesquels Monet St. Croix avait jeté son dévolu, et qui comprirent trop tard que ni leur armes, ni leur entraînement, ni leur équipement n'allait les sauver de l'ancienne X-Men, particulièrement remontée.
(Une habitude dès lors qu'elle était inclue dans une rixe, pourront noter les plus perspicaces.)
Ceux-là tentèrent de fuir, également, en ordre mais dispersé, tentant de lâcher quelques rafales au hasard.
** Je ne sais pas d'où viennent ces types ... ** nota Monet, au ton mental étonnamment neutre et blasé, ** ... Mais on peut écarter tout de suite la piste des Nord-Coréens. Ils n'ont ni la tête, ni le genre de matériel qu'ils pourraient se payer. **
De son côté, Nico, elle, avait aussi sauté en vol de l'appareil. Elle avait hésité, un instant, mais elle avait vu tous les autres le faire.
Et puis il avait commencé à partir en vrille. La décision avait été simple.
Et elle aussi atterrit, indemne. Le bras gauche en avant, dans un plongeon manquant totalement de grâce ... Elle se réceptionna avec un "BONK" métallique et rebondit pour finir dans un parterre de fleurs.
" Ouch. " lâcha-t-elle en se massant le bras droit.
Celui qui n'était pas fait d'un alliage magique quasiment invulnérable, sous le sort d'illusion.
** Euh, vous savez quoi ? Je crois que je vais attendre que ça se calme ... ** communiqua la sorcière, qui venait de jeter un coup d’œil de derrière un banc, ** ... Vu que j'ai pas d'armes et que je résiste plutôt mal aux balles, je pense que je vais plus être dans vos pattes qu'autre chose ... Si jamais y'a un gros truc qui nécessite spécifiquement de la magie, vous m'appelez, hein ? **
Il n'y avait pas de mal à admettre que l'on était carrément en dehors de sa zone de confort, non ?
Cela ne voulait pas dire qu'elle resterait prostrée à ne rien faire. Nico réfléchit à ses options ... Et en vint à faire ce qui lui paraissait être le plus judicieux pour aider l'équipe.
Elle leva son Sceptre, et lança son maléfice :
" Marquage. "
Un torrent de feu-follets colorés s'échappèrent de son instrument de pouvoir pour filer de manière chaotique dans la mêlée, au travers de la fumée, et au travers des obstacles. Un à un, ils frappèrent tout les protagonistes, et toutes les personnes présentes dans le bâtiment se mirent à luire au travers des murs, en dépit de la logique la plus évidente, selon un code couleur enfantin.
Tous les assaillants s'étaient mis à briller en rouge, tandis que les forces de sécurité et les fonctionnaires piégés dans le bâtiment étaient en bleu, et que les membres du groupe apparaissaient en vert.
Nico espérerait que cela aiderait au combat, ou tout du moins à éviter les accidents, car elle ne savait pas vraiment si son groupe était capable de se débrouiller dans la visibilité réduite des décombres enfumés par les combattants ennemis.
Pour Cable, cela aurait l'avantage de contextualiser plus facilement son analyse :
Il remarquerait alors qu'une partie non-négligeable des assaillants s'étaient déjà frayé un chemin plus profondément dans le bâtiment, en piégeant les portes derrière eux et en éliminant toujours aussi méthodiquement tous les témoins.
Il pourra aussi remarquer que White Fox, étonnamment absente de la mêlée, s'était infiltrée dans les entrailles du bâtiment pour se diriger là où tout le monde semblait vouloir converger : Une salle renforcée au sous-sol où des militaires Sud-Coréens s'étaient retranchés. Une salle qui renfermait une étrange machinerie bien trop élaborée pour qu'elle ait pu être d'origine locale. Une machinerie exotique, tout lignes fines, agressives et futuristes, semblable au poste de commandement d'un véhicule dont elle avait été séparée... Une machinerie qui, pourtant, semblait complète, bien qu'inopérante.
Ce qu'il pourrait aussi remarquer, ce sont des combattants, quelques dizaines de mètres plus loin, à l'intérieur du bâtiment, qui avaient levé une grande caisse métallique couverte de nombreuses petites consoles électroniques.
Une caisse dont le couvercle explosa ... Pour révéler une forme qui s'illumina directement en rouge sous le sortilège de Nico. Et qui s'éleva dans les airs avant de se diriger vers le groupe de héros, poussé par ses fusées.
C'était ce que Black Knight, le plus expérimenté du groupe avec ce genre de situations, reconnaîtrait aisément comme un Doombot. Un automate à l'effigie du leader de Latvérie ...
Mais celui-ci était différent. Il ne portait pas les fastueuses draperies avec lesquelles s'embellissait d'ordinaire son créateur ... Celui était à l'image du groupe belliqueux qui avait pris d'assaut le NIS : un amalgame curieux entre un Doombot "ordinaire" et une unité militaire, par son accoutrement d'apparence plus martiale.
Et ce Doombot se dirigea précisément vers le Chevalier Noir, qui apparaissait distinctement comme la menace la plus sérieuse, en le noyant préventivement sous une pluie d'éclairs avant de tenter de le frapper !
HRP :
Désolé pour l'attente, voici la relance !
- Le combat dans l'entrée fait donc rage, et même si les assaillants sont disciplinés, ils sont désorganisés par les actions coordonnées du groupe. En particulier par les actions de BK, contre lesquels ils ne s'attendaient pas à tomber !
- Monet se relève et prend part au combat, avec encore moins de subtilité que Dane. - Nico s'est jetée à couvert et préfère attendre plutôt que de se mettre inutilement en danger, mais elle lance tout de même un sort qui rend visible tout le monde à travers tout les obstacles, murs, fumée et gravats compris.
- Cable peut voir grâce à son scan que l'attaque semble se diriger vers une salle renforcée en sous-sol qui protège une machine inconnue, mais certainement pas originaire de Corée du Sud... Il peut aussi voir que c'est directement là-bas que White Fox s'est dirigée, sans en faire part aux autres.
- Les agresseurs libèrent un Doombot qu'ils semblaient avoir amené avec eux. Celui-ci se dirige directement vers Black Knight pour tenter de l'exterminer !
Dernière édition par Monet St. Croix le Dim 9 Mai - 11:47, édité 1 fois
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Mar 23 Mar - 18:58
« RAH ! »
Un cri puissant s'échappe de la gorge du Chevalier Noir, alors qu'il frappe violemment un adversaire... avec ses poings. Et non pas son Epée d'Ebène.
Celle-ci a été envoyée quelques instants plus tôt vers un autre ennemi, qui a été brutalement touché à la hanche ; ça fait mal, vraiment. Dane Whitman a alors vu un nouvel opposant fondre sur lui – et il a décidé de s'en occuper seul.
Un crochet du droit, un direct du gauche. Le type recule, troublé par la rapidité des coups.
« Cap' nous permettait pas de reposer uniquement sur nos armes, mec... traîner chez les Avengers, ça te force à te former ! »
Le terroriste est en bonne place pour la suite – et la suite vient, ainsi. Un coup. Un dernier coup.
Un coup... de tête.
Qui explose littéralement le nez de l'adversaire, dont l'os s'effrite. Le sang recouvre rapidement le casque de l'Avenger, qui se redresse et souffle. Les ennemis reculent, ou tombent ; tombent, surtout.
** Merci, Nico. Le sortilège est pratique, pour voir l'ennemi. Merci également, Miss St.-Croix, pour l'efficacité et la précision de votre intervention. **
Le ton de ses pensées est calme, cordial ; en maîtrise. Il se contrôle, encore. C'est une bonne chose.
** Merci, Cable, pour tout ça. Je partage l'avis de Miss St.-Croix – je doute que nos ennemis soient Nord-Coréens. Ils sont organisés comme des entreprises de mercenaires, ou des sociétés de sécurité brutales. Ils cherchent quelque chose, mais quoi ? Je préconise un peu de prud... **
« … mais putain, NON ! »
Les pensées de Dane s'évaporent et son instinct prend le dessus, pour le faire hurler – littéralement. En découvrant ce qui fonce vers lui.
Un Doombot.
Il le reconnaît immédiatement. Un Doombot. Une des fichues machines du Dr Doom... qui se retrouve ici ? Qui fonce vers lui ?
** Les gars, c'est exactement ce que vous pensez : un robot du tyran de Latvérie. Je vais gérer ça. **
Dane souffle, puis lève la main – et attire à lui sa lame. Son Epée d'Ebène.
Celle-ci lui revient directement... pile au moment où le Doombot arrive. Bondit sur lui.
Se projette sur Dane, pour s'en prendre à lui.
Le Doombot mobilise en effet son énergie pour le frapper, en préparant une attaque brutale et directe ; faite pour tuer. Pour atomiser, surtout.
Mais... sa victime est préparée – Dane sait. Dane réagit, avant de subir le premier coup ; le premier sang.
« RAH ! »
Le Chevalier Noir frappe le Doombot avec sa lame, avant que ce dernier puisse frapper. Le Doombot a attendu le moment le plus logique pour agir... alors que Dane réagit avant, sans être sûr que ça fonctionne.
Comme une bouteille à la mer – comme un coup de batte, en espérant un homerun à la dernière minute !
(HJ/ Résumé rapide : - BK attaque d'autres terroristes, et échange rapidement avec les autres par télépathie ; - BK voit venir le Doombot, récupère son épée et le frappe brutalement ; - BK espère que son coup, imprévu et presque désespéré, va fonctionner pour se débarrasser du robot de Dr Doom. /HJ)
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Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Sam 17 Avr - 23:43
Enfant, Cable n'est pas exactement allé à l'école. Mais il a étudié. On lui a transmis du savoir. On lui a fait développer des compétences. Notamment en Histoire... et en science du voyage temporel.
Nate reconnaît un appareil qui ressemble curieusement à une machine à voyager dans le temps. Étonnamment, pas un modèle de conception latvérienne, contrairement au robot qu'il laisse à Dane Whitman d'affronter.
O.K. Knight, si jamais tu ne t'en sors pas, tu cries ! White Fox est en bas, et clairement il y a truc... encore plus préoccupant qu'un Cerebro, aux mains de n'importe quel État.
Cable ne s'agace pas. Mais il prend les choses au sérieux, cela oui.
Aidé par le code couleur fourni par Nico Minoru, il se fraie un chemin à travers le dédale cartographié par ses sens psychiques. Il arme sa pensée en avance pour balayer toute opposition d'un revers de main par télékinésie... Il progresse. Vers White Fox, qui converge avec l'ennemi et des fonctionnaires parmi les plus courageux, au sous-sol.
Vers le 4D Time Portico, ou quelque chose qui y ressemble. Deux mille ans dans le futur, Cable en a étudié les plans, comme ceux de la plate-forme temporelle de Fatalis. Il ignore le lien entre la machine à voyager dans le temps et la jeune magicienne qui l'aura aidé à l'atteindre en ciblant l'ennemi. Mais il sait le danger pour quiconque de jouer avec le flux temporel... Et prépare déjà des grenades.
Sa télékinésie lui refuse d'être bloqué par qui ou quoi que ce soit, jusqu'à rejoindre la machine, et préparer sa destruction sans poser de questions. Les fous de la guérilla ne doivent pas l'obtenir. Mais le gouvernement n'a pas davantage de droit sur la timeline.
Ce truc aurait sa place dans un Musée... Je n'ai pas le temps de vous expliquer pourquoi il n'en sera rien.
Les doigts gantés du jeune Nate se desserrent autour des explosifs miniaturisés qui, projetés par l'enfant soldat, viennent rebondir dans la pièce d'acier et de béton.
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Lun 10 Mai - 19:37
Un Doombot, un modèle de combat qui plus est, représentait une menace sérieuse. Pourquoi en faire usage, sinon ?
Bien des personnes auraient été terrassés par son seul assaut initial.
Bien des personnes avaient tenté de les affronter, avec tout autant d'armes.
Quelle menace, alors, pourrait bien représenter une simple épée face à l'un des joyaux de la machine de guerre Latvérienne ?
Il apparut bien vite que la réponse était "Une grande menace".
Car l’Épée d’Ébène n'était pas une simple épée, et le tronc sectionné du Doombot en était la preuve. Une séparation nette et sans bavure, de celles que seuls les armes mystiques d'un tel acabit pouvaient occasionner.
Emporté dans son élan, l'automate de combat partit en vrille, ses jambes à réactions continuant leur course folle sur quelques mètres tandis que le torse tenta de se stabiliser, utilisant d'autres propulseurs situés dans ses paumes et sur son dos.
De nouvelles armes fleurirent sur la cuirasse, s'apprêtant à partir en direction de Dane ... quand le Doombot fut fauché en plein vol, comme un passant devant un semi-remorque.
** Je prends. **
Arrivant en renfort, Monet s'était jeté sur la machine pour la forcer contre le sol, et la frapper avec violence. Les résultats étaient moins rapides à se faire sentir que grâce à l'épée du chevalier ... Mais ils étaient là.
Ne serait-ce que parce qu'étrangement, le Doombot semblait ne pas vouloir attaquer la mutante, se contentant ... d'essayer de l'écarter en agitant vertement les bras, sans succès.
***
Plus bas, au sous-sol, la fusillade prend des proportions hollywoodiennes, alors que les assaillants surarmés s'équipent eux-mêmes de bombes pour défoncer la porte blindée qui les séparent de ce qui paraît être leur ultime objectif.
L'un de ces 4D Portico, en effet. L'une de ces machines infernales que l'équipe d'adolescents qu'avait mené Nico Minoru ne connaissait que trop bien, pour être l'un des legs de leurs super-vilains de parents.
Mais celui-ci paraissait différent, bien plus "avancé" dans son design - ou attardé, pour l'Askanison -, et bien moins compris par ses défenseurs.
Au détail près qu'ils savaient que la machinerie était incroyablement précieuse, et qu'elle n'était pas de ce Présent ...
White Fox, pénétrant dans la salle, se rue sur les intrus pour les neutraliser ...
... Tandis que Cable révèle ses intentions et lance des explosifs sur la machinerie temporelle ... Et tous les occupants de la pièce.
Avec des effets prévisibles ...
" NON ! " hurle White Fox, avant que ne détonnent les engins explosifs, et que les dégâts soient irréversibles.
***
De l'extérieur, le sortilège de Nico révélera l'étendue de ce que venait de commettre le jeune Cable : la salle dans laquelle la machine à voyager dans le temps avait été conservée, symbolisée par une myriade d'occupants illuminés ... disparut en un instant.
Toutes les lucioles, éteintes.
La nouvelle de ce retournement de situation a des ramifications immédiatement visibles.
Un à un, recevant la nouvelle, les mystérieux assaillants abandonnent le combat, pour se volatiliser dans des flashs lumineux.
Ceux qui sont encore en état de pouvoir le faire, tout du moins.
Ne semble rester de cette bien inhabituelle confrontation que le robot Latvérien, sur laquelle Monet est encore occupée à se défouler avec une sauvagerie peu commune, la mettant en pièce au mépris des preuves qu'elle pourrait apporter à l'investigation qui suivrait.
Et les renforts Sud-Coréens ne tardent pas à arriver.
Luna Snow, la superstar cryokinésiste. Crescent, la jeune prodige du Taekwondo accompagnée d'Io, son ours fantasmatique ...
Et Taegukgi, au nom si cher à sa nation. Le pilier de la Division Tigre. La brique volante sud-coréenne.
Luna ne manque pas de faire un signe à Nico. Nico ne manque pas d'y répondre, non sans cacher un brin de gêne.
Crescent paraît prête à la bagarre, comme son ours : probablement une manière pour elle de se donner de la contenance.
C'est Taegukgi qui parle, pour s'adresser directement à Dane, avec un anglais effroyablement accentué :
" Black Knight, merci pour votre aide, à vous et à votre équipe. La République de Corée vous doit une fière chandelle ... Mais au regard de ce qu'il vient de se passer et de ses actes, je suis dans l'obligation de placer Cable en état d'arrestation. "
Son regard sérieux parcourut l'équipe d'étrangers, avant d'identifier bien vite ce qu'il se tramait entre la sorcière et la cryokinésiste.
Un regard à Luna Snow vint stopper cette fraternisation malvenue.
" Je vous prierais de nous le remettre, et de ne pas rendre la situation plus difficile qu'elle ne l'est déjà. " continua-t-il, factuellement.
La balle était maintenant dans le camp des Vengeurs...
HRP :
Fiou, désolé du retard !
Alors alors :
- Black Knight sectionne aisément le Doombot en deux, grâce à une Épée d’Ébène particulièrement indiquée pour cette tâche.
- Monet récupère la machine au vol (ou plutôt, ce qu'il en reste) pour s'acharner dessus avec beaucoup de violence. Fait étonnant : celle-ci ne réagit pas en essayant de la tuer, alors qu'elle devrait pourtant en être aisément capable ...
- Cable découvre la machinerie souterraine : un 4D Portico, une machine temporelle, en effet... Et il la détruit à l'explosif, avec tous les occupants de la pièce.
- Leur objectif détruit, les assaillants ... se volatilisent sous les yeux de l'équipe !
- Les super-héros sud-coréens Taegukgi, Luna Snow et Crescent arrivent sur les lieux, initialement pour assister ... Mais devant le dernier acte de Cable, semblent bien partis pour le placer en état d'arrestation !
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
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Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Mar 11 Mai - 16:49
« … ha. »
La voix de Dane Whitman s’élève lentement, au cœur des ruines d’un champ de bataille encore fumant. Bien des événements ont eu lieu. Bien des coups ont été échangés. Ça a fait mal, et salement.
Et ça finit mal, surtout.
« D’accord. »
Le Doombot est tombé. Un peu grâce à lui – beaucoup grâce à Monet St.Croix, que Dane a salué de la main. Guère plus, il ne faut pas abuser.
D’autant que la suite de la situation n’amène ni à rire, ni à se réjouir.
« Je vois. »
Le Chevalier Noir voit, en effet.
Cable a trouvé une machine – une machine temporelle, apparemment. M a joué son rôle de marteau piqueur surhumain à la perfection. L’ennemi est tombé. Le bon camp l’a emporté. Non ? Non.
Parce que, plutôt que de les célébrer, les Sud-Coréens entourent les super-héros occidentaux – avec des visages fermés. Impénétrables. Mais guère favorables.
Rapidement, les mots viennent confirmer les sensations : ils ne sont pas contents. Ils se crispent. Et s’ils s’adressent directement à Dane, c’est pour exiger de lui sa coopération – son aide.
Pour leur remettre Nathan Dayspring Summers, après son acte.
« Mmh. »
Un léger souffle s’échappe des lèvres de Dane, alors qu’il vient se placer devant Cable. Son regard va et vient entre lui et les Sud-Coréens. Ils sont trois. Ils sont jeunes. Ils sont forts. Ils sont motivés. Ils sont frais. Ils sont… tout ce qu’il n’est pas ; ce qu’il n’est plus.
Mais…
« Nan. »
Dane Whitman a certes vieilli et est loin de sa grande forme – mais une chose demeure. Il n’apprendra jamais. Et ne changera jamais, non plus.
« Cable n’a rien fait de mal, hormis révéler une saloperie que votre gouvernement garde, ici. Déjà, ça ne me plaît pas – mais votre ordre, là ? Encore moins. Alors nan. Je ne vais pas vous le remettre. Au contraire, vous allez nous en dire plus… et vite. Sinon… vous n’allez pas aimer. Moi non plus, hein. Surtout demain. Mais… toujours moins que vous. Les p’tites têtes. »
Un sourire provoquant glisse sur son visage un instant – avant d’être remplacé par un masque, insondable et déterminé. Dane Whitman, fatigué et usé, relève l’Epée d’Ebène… et s’efface, alors.
Le Chevalier Noir prend le relais. Et il est hors de question de laisser un copain derrière !
(HJ/ Résumé rapide : - BK salue M quand elle le sauve ; - BK reste silencieux et calme devant les événements ; - BK réfléchit puis rejette la demande des Sud-Coréens ; - BK exige de savoir ce qu’il y a ici ; - BK menace clairement les super-héros, s’ils ne répondent pas. /HJ)
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- Épée extraterrestre 'La Lumière De Galador'
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Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Mer 12 Mai - 8:26
Quelques instants plus tôt, le jeune homme projette une poignée d'explosifs. Il ne trahit personne. Il prévient. Il agit. Dangereusement, radicalement, mais sans fourberie. Le gosse ôte leur jouet à l'Intelligence Service coréen. Parce qu'ils sont les enfants, ici. Parce qu'il leur refuse de se faire les dents sur un objet plus dangereux encore... Et ce n'est pas sujet à discussion. Son instinct lui indique qu'ils ont invité à la table des joueurs bien trop redoutables par leur imprudence - son instinct, et les faits, durs comme le métal et aussi épais que le sang déjà versé ce jour.
Il projette l'arme de démolition. Il se projette en conséquence de cet acte, pour s'en prémunir des effets adverse.
Il s'en relève, comme il se doit.
Il a protégé la chronologie des ingérences futures de ces fous. Car ils le sont, s'ils pensaient pouvoir jouer avec le Temps. Aucune nation humaine ne devrait disposer du pouvoir de réécrire son Histoire, peu importe qui elle est. Malgré l'affolement de la supposée héroïne White Fox, il n'a rien fait pour stopper les conséquences de son geste... Qu'il assume.
Qu'il va devoir assumer. Car il ressent par vagues mentales la douleur des personnels balayés par le souffle de la déflagration. Car il sent bien que ceux qui ont assailli le NIS en ont vu assez, par l'évanescence de leur signatures psychiques. Car il sent la puissance et la détermination des forces coréennes se manifester finalement... contre lui.
Aucun signe de White Fox, la soi-disant justicière locale, qui les à laissés se débrouiller, pour protéger un atout qui n'aurait jamais dû tomber entre les mains de l'État en tout premier lieu. Là où elle a échoué, il a fait le nécessaire. Sans que ça n'arrange leurs hôtes.
Accusé par un type enveloppé dans le drapeau national pour toute identité, il trouve fort de café de voir qui prend le relais. Tous se cachent derrière le drapeau ? L'homme prétend que Cable a mal agi, sans même lui adresser directement la parole.
Nate sent l'adrénaline redescendre, mais pas sa fierté d'avoir agi selon ses convictions. Le Chevalier Noir le défend, ce qui apaise l'adolescent intemporel... sauf que Dane s'agace contre les coréens.
Nate sent qu'une chose est toujours vibrante en lui : la colère. Ils ont éveillé l'indignation du garçon d'emblée en jouant avec une machine temporelle.
Le sir Whitman fait jouer de son indignation à son tour - sans doute pour ses propres raisons - fierté, affection, esprit de corps.
Nathan est heureux de se trouver aussi soutenu, par un homme qui ne partage ni son sang ni l'habit de sa congrégation.
Nate et le Chevalier Noir se laissent investir de la juste colère de ceux appelés pour mener une bataille perdante par un État qui entend agir en voyou avec eux, après avoir été démasqué de son imprudence avec des forces qui manifestement le dépasse. On l'a choisi comme bouc émissaire. Soit. Son ami entend obtenir des mots d'excuse, pour cela. Dane choisit de lui passer sa violence, lui qui peine à contenir la violence dans ses menaces à peine voilées.
Et Cable saisit la balle au bond. Le Black Knight a choisi de contre-attaquer, en son nom et celui des Nouveaux Vengeurs. C'est imprudent, radical, burné... C'est le terrain de Cable, clairement. Et il n'en cèdera pas un pouce. Pas même à son frère d'armes, qu'il ne laisse pas le protéger plus longtemps.
Nathan saisit la balle au bond. Il poursuit dans la voie donnée par la diatribe de Dane Whitman, sans s'effacer. Ils sont les Avengers. Et ils ne s'excusent plus d'intervenir.
Nate saisir la balle au bond... et entend leur faire cracher dessus excuses ; plus encore : ils ont à s'expliquer. Pas lui. Eux.
Oh, que oui, vous allez chanter. Ou sinon, votre silence parlera pour vous... Et ça sera beaucoup moins flatteur que vous l'imaginiez.
Le jeune homme s'avance, les jambes flageollantes mais l'esprit calme, furieux, et incisif. Il se prend à sourire, un sourire plein de rage et de supériorité morale.
Si vous me permettez, on va rembobiner un peu, hein ? Voilà... les faits.
Il pose ses mots, autant que son regard, à destination de chacun, ici. La Division du Tigre. L'État Coréen et son Service d'Intelligence, à travers tout représentant qui voudrait se vanter de le mettre aux arrêts. Son ami, aussi, à qui il ne veut pas laisser la place d'exister. Il s'est mis sous le feu de l'inquisition, il accepte de l'assumer. Même les filles qui sont venues insouciantes passer un temps en ce pays, voient ce jeune héros de leur nation les inviter à son réquisitoire.
Vous... avez fait appel à nous.
Seulement commence-t-il après plusieurs semaines à dégager ce qu'implique l'intervention d'une équipe de héros tels que les Avengers. Désormais, il en saisit les enjeux, les symboles et l'idée de ce qu'ils représentent ensemble et chacun. Il postule que les Coréens, et les filles, devraient savoir ce que lui, le gosse venu de loin, n'a saisi que récemment. Ils sont des figures, connues, interprétées, dont s'empare le monde non sans en saisir toutes les implications. Et il se refuse de reculer dans la naïveté, de même qu'il leur refuse de se draper dans cette excuse.
Aux Avengers. À des américains.
Il appuie le mot. Il insiste comme le chirurgien avec un scalpel.
Par esprit, il s'en est amusé plus tôt, de l'exception américaine. Il en a fini de jouer, de jouer de courbettes et de double-entendre. La diplomatie n'a pas sa place. Personne n'a jamais attendu cela de leur intervention, finalement.
Ils les ont appelé en renfort... mais eux, les héros américains, ont bien davantage aidé qu'ils ne l'ont été, depuis leur arrivée. Il y a eu des promesses en l'air. Il y a eu une mise à l'épreuve de leurs forces, puis, pour sa part, de ce qu'il est prêt à accepter d'une force de la scène mondiale.
Or, oui, ils demandent de la probité, là où ils n'ont pas été francs. Du tout.
Parce que vous ne saviez pas gérer, en fait. Parce que... l'une des nôtres a disparu et... Vous... ne vouliez pas gérer ça... seuls.
Ils les ont fait contacter, et laissés tomber. Ils ont été une déception, là où les vaillants américains se sont élevés face au danger.
Et maintenant, leur force super-héroïque se révèle, pour les désapprouver ? Maintenant que Cable est la seule ressource en voyage temporel dans la pièce, ils entendent lui imposer leur scrutin ? Non.
Il détaille non sans morgue l'homme habillé du drapeau ; la jeune femme incarnant la culture montante du pays à l'international ; la gosse investie de la culture ancestrale et intime d'un peuple, représentante comme les deux autres d'un peuple qui veut réécrire son nom dans des termes les plus flatteurs.
Vous êtes mignons, les super-héros vitrines. Il y a quoi sous le vernis, bordel, hein ?! À quoi ça rime, votre parade des symboles nationaux ? Vous êtes de sacrés faux-derches, tous autant que vous êtes.
Il regarde face à l'assemblée le sang dégoulinant étalé sur ses mains. Ça, c'est réel. Ça, ce n'est pas de la patine. Ça, il est évident que ça ne ment pas ; mais il serait trop facile dans la fourberie de ne considérer que l'évidence.
Ma patrie a ses défauts... certes. Et je ne parlerai pas au nom des morts, pas plus que mon but n'est de les déshonorer. Mais... chez nous... quand quelqu'un se manifeste avec des explosifs... on a la présence d'esprit de s'écarter. Ou de l'arrêter. Si je m'en réfère à ce qu'il s'est passé...
Sa mâchoire se raidit, alors qu'il se fait le juge de l'organisation qui les a implorés de s'impliquer. Il crache un projectile de salive, droit aux pieds de Taegukgi. Ses jambes ne tremblent plus, ni sa voix malgré la juste rage qui lui gronde au ventre.
... Vos hommes n'avaient rien à foutre là.
C'est dit. Il laissera l'implicite, pour ce qui est du reste. Il n'est pas loin de crier au piège intentionnel, mais ne tient pas à se rendre ridicule. Il ne se cache pas d'avoir des opinions mitigées quant aux intentions et moyens déployés par le NIS dans ce sous-sol secret.
Vous... avez fait appel à Cable et Black Knight, des Vengeurs. Voyageurs temporels et guerriers. Le nécessaire a été fait. Parce que... vous avez passé une ligne. Vous... manifestement... ne saviez pas quoi faire de ce truc. Vous l'avez gardé pour vous ; comme vous avez gardé vos ressources quand il s'est agi de retrouver notre compatriote, Layla... voyageuse temporelle. Vous avez voulu jouer avec le feu. Pour ma part, j'ai éteint l'incendie, et l'implication d'un Doombot, création d'un voyageur temporel... encore un... prouve s'il était besoin que vous attirez davantage d'ennuis que de résultats, avec ça.
Voilà ce qu'il plaide, finalement. À demi-mots, il entend se faire comprendre. On les a pris pour des cons - pour des bourrins. Ils le sont, mais qu'on cesse de les prendre pour des enfants en faute. Que l'on cesse de leur renvoyer une responsabilité que le NIS et la Division se devraient d'endosser, et vite.
Son ton monte, à l'aune de la gravité de ses conjectures, et des trous laissés trop longtemps béants dans la transparence apparente de leurs échanges depuis Incheon.
Vous... allez nous dire où vous avez obtenu un 4D-Portico... Ou plutôt, ‘quand’. Ces gens avaient l'air de poules avec un couteau, mais... ...Il a fallu que vous vous trouviez un voyageur temporel à vous, je suppose ? Et il a foutu le camp ? Il s'est retourné contre vous ? Putain, parlez, merde ! Arrêtez de faire diversion, surtout. Je suis... désolé pour les pertes. Mais ils méritent un Darwin Award et vous aussi, si vous vous entêtez dans votre stupidité.
Nathan Summers ricane. Il manque de respect aux morts, non par jeu mais pour blesser. Pour susciter une réaction ; un peu de vérité dans le dialogue de sourds initié par Taegukgi.
L'enfant intemporel, le gardien de la chronologie, glousse, ce qui est peut-être l'arme la moins souvent dégainée à travers son Histoire.
Il croise les bras, jugeant.
Mais... c'est bien. Continuez... Drapez-vous dans votre orgueil. Ça voudra bien dire que le problème est réglé en ce qui vous concerne. Auquel cas nous partirons après vous avoir arraché les infos qui nous permettront de secourir Layla sans vous.
Ayant dit et insinué ce qu'il avait à dire, Nathaniel Summers s'écarte pour laisser le champ libre à son ami, le lion en cage.
Il est fier de l'avoir pour frère d'armes, ici encore, mais ne se leurre en rien. Il lui ressemble, plus que son propre clone. Si Dane Whitman se montre près à affronter bien plus fort que lui pour défendre l'honneur de son camarade... Le linge sale sera lavé, lui aussi. Plus tard - mais en famille. Et les oreilles de Nathan sifflent d'avance de la rouste que va lui mettre celui qui est presque son double, quand ils seront derrière des portes closes.
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Jeu 13 Mai - 13:29
" Américains typiques. "
Taegukgi secoue la tête avec dédain. D'une simple formule bien connue des Vengeurs, il balaye toute cette rhétorique ... Une formule trop familière des nationalistes en tous genres, connue aussi de tous les américains qui ont un jour mis les pieds en dehors de leur pays.
White Fox aurait certainement pu argumenter plus sérieusement, plus diplomatiquement. Faire valoir que ce n'était après tout que sur les informations d'une gamine trop culotté et sur l'appel d'une héritière en déshérence que les Avengers étaient intervenus dans la capitale du Matin Calme.
Ami Han, en directrice du NIS, aurait certainement pu désamorcer la situation.
Mais la renarde à neuf queues n'était pas là.
Ou plutôt, elle était là.
Mais elle n'était pas consciente.
Comme purent le voir tous les protagonistes de ce curieux braquage à la mexicaine, quand des forces de sécurité sud-coréennes sortirent l'agente secrète des décombres sur une civière, suivie d'un sévère appareillage médical.
" Qui êtes-vous, pour venir sur notre sol, accuser notre gouvernement ? Vous étiez invités ici ! Nous faisions confiance aux Avengers, au S.H.I.E.L.D., nous étions prêts à coopérer ... Et voilà comment les Coréens sont remerciés ! En laissant un de vos mutants tuer nos citoyens ! Détruire nos recherches ! Nos preuves ! Exiger que nous vous livrions tout ! Vous n'êtes pas différent de la racaille communiste, des Japonais ou des Chinois ! "
Les mots sont durs, et trahissent l'idéal d'un patriote aux valeurs rigides.
Un idéal qui ne manquent pas de susciter des réactions.
" Wow ! " réagit Monet, qui prend très mal l'utilisation très libérale du "mot en M".
" Wow ! " réagit Nico, qui sent que le gaillard la place dans un grand panier extrêmement caricatural.
" Wow ! " réagit Luna, qui, en bonne citoyenne du monde, ne se reconnait pas dans ce discours pompier.
Crescent aurait également pu trouver à redire ... Mais il fallait dire que du haut de ses 9 ans, de ses pouvoirs et de son envie de bagarre, elle n'était pas prête à remettre en cause ses ainés. Certainement pas pour ce qui n'était pour elle qu'un chevalier de carnaval, un fou-furieux à moitié métallique, une grande asperge trop cuite qui parlait trop et une touriste alcoolique ... et japonaise.
" Ce "4D-Portico", comme vous l'appelez, était la propriété du gouvernement de la République de Corée. Une pièce à conviction des récentes attaques terroristes qui ont frappé notre nation. " expliqua factuellement Taegukgi, sans laisser retomber la menace, " ... Et vos mots ne font que prouver que vous en savez manifestement bien plus que nous. Ils me font même penser que c'est parce que vous en savez autant que vous avez saboté notre enquête ... Comme la disparition de votre "Layla". Comme l'évasion de Cortex ... Bien des coïncidences, juste avant l'arrivée de cette X-Man, et de ses petits laquais de Vengeurs ... "
Il faisait bien évidemment référence à Monet, qui s'était relevée, et semblait monter dans les tours encore plus vite que Dane Whitman serrant la poigne de son épée.
" ... La véritable saloperie, Black Knight, c'est de voir que les mutants vous mènent tous à la baguette, et qu'après avoir tenté de tuer notre Président, ils viennent se pavaner sous notre nez avec suffisance, en pensant que leurs exactions n'auront aucune conséquence ! "
Taegukgi serre les poings et se met en garde, comme Crescent, son ours apparaissant derrière elle, colossal. Les militaires sud-coréens fraichement débarqués, eux aussi, se mettent à les braquer, sous l’œil éberlué des survivants de l'attaque.
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Ven 14 Mai - 10:14
Dane Whitman reste silencieux, après son discours – sa prise de position. Il aurait à dire, pourtant.
Il aurait à répliquer à Cable, d’abord. Cable, qui a causé ici des dégâts et des dommages dont il devra rendre compte ; mais pas comme ça. Pas pour couvrir les arrières des Sud-Coréens. Devant des gens qui sauront le juger, le punir ; le sanctionner. Les New Avengers, un peu. Des officiels sud-coréens moins agressifs et moins volontaires de protéger leur précieux pays, surtout.
Il aurait ainsi à lui dire tout cela – mais aussi à lui sourire, à applaudir, un peu. Discrètement ; mais vraiment. Le gamin parle bien. Plus que sa version âgée, en fait, qui ouvrait plus la boîte à gifles que sa bouche. Ce changement ici n’est pas désagréable, car oui… le gamin parle bien.
Les mots s’échappent de sa bouche avec violence, et viennent brutalement frapper les invités, ici. Les étrangers. Ceux qui ne devraient pas être là. Ceux qui sont là, quand même. Ceux qui ont géré – et se font sécher, maintenant.
Ceux qui se font insulter, en fait.
Là aussi, Dane aurait à dire, à réagir alors que Taegugki multiple les attaques, les insultes. Monet et Nico réagissent, un peu. Elles sont sous le choc – Cable aussi, peut-être.
C’est du racisme. C’est de la xénophobie. C’est moche. C’est petit. C’est de la merde.
C’est une menace, par un type sûr de sa force et de son bon droit. Un connard.
Et alors que Taegugki termine sa diatribe, Dane Whitman pousse un léger soupir, et hoche lentement la tête. Okay, pense-t-il alors. Okay.
« Avant toute chose… »
Sa voix reprend lentement. Doucement. Presque tendrement. Mais pas à destination de Taegugki. Mais vers Monet, Nico et Cable. Et même les autres Sud-Coréens, même si Dane se tourne vers ses alliés.
« … je vous demande pardon. Sincèrement. »
Un sourire triste glisse sur son visage, alors que ses excuses résonnent avec la lourdeur de la vérité. Il s’en veut vraiment. Il regrette ce qui va arriver ; ce qu’il va faire. Ce qu’il doit faire.
Musique:
Ce qu’il fait, directement.
En jetant littéralement l’Epée d’Ebène, devant lui.
En envoyant la lame magique devant lui, sans regarder ; en gardant son attention sur Nico, Monet et Cable. Son visage s’est fermé, cependant.
Les excuses sont formulées. Il est temps de les mériter – de les justifier.
« Il y a… beaucoup de différences entre toi et moi, p’tite tête. »
Dane se retourne enfin vers Taegugki – qui ne peut, alors, lui répondre. Car il est occupé à gérer son visage… qui a été violemment agressé par l’Epée d’Ebène. Dont le pommeau s’est écrasé sur ses yeux, son nez et sa bouche à plusieurs reprises. A super-vitesse. Et super-fort, aussi.
« T’es jeune. T’es patriote. T’as des super-pouvoirs. C’est cool. On n’est pas d’accords – mais ouais, c’est cool. Et… j’ai aussi été grande gueule, comme toi. Il y a cependant… un vrai truc, qui nous diffère. »
L’Epée d’Ebène abandonne alors Taegugki, et file ailleurs – va brutalement frapper les autres super-héros et soldats Sud-Coréens. Sans trop blesser ; mais suffisamment pour les gêner, les bloquer.
« Je ne multiplie pas les avertissements. Je ne laisse qu’une chance. Une opportunité… de s’en sortir. Et tu l’as refusée. »
Son regard se fige sur Taegugki – et son visage se ferme, entièrement.
« A toi d’assumer maintenant, p’tit. »
Un sifflement aigu accompagne ses mots, alors que l’Epée d’Ebène achève son tour.
« Tu menaces mes potes. Tu nous insultes. Tu insultes les filles – ouais, nan. Ça va pas le faire. »
Dane lève sa main, et récupère la précieuse Epée d’Ebène entre ses doigts.
« Nous sommes les New Avengers, mec. Il est temps de mériter notre nom, hein ? Et de venger ton affront – et de rabattre ton caquet. »
Surtout, en fait. Surtout ça, pense Dane en se préparant.
« Maintenant ! »
Il frappe, alors. Le Chevalier Noir récupère l’Epée d’Ebène… et frappe violemment le sol avec.
Ce qui provoque littéralement une onde de choc – et créé un cratère, juste entre les siens et Taegugki. Qui peut sentir le sol trembler, et la puissance de l’Epée d’Ebène. Qui vibre d’excitation, dans les mains de son porteur. Un peu moins enclin à la contrôler, aujourd’hui.
« J’me trompais, en fait. Et toi aussi. La vraie saloperie ici… c’est toi. T’es un putain de rat, à l’esprit aussi étroit que ses muscles sont hypertrophiés. J’connais les gars comme toi. Je te l’ai dit – je vais avoir mal demain si on continue, c’est sûr. Mais… toujours moins que toi. »
Le Chevalier Noir relève l’Epée d’Ebène, et s’avance vers Taegugki. Il n’hésite pas. Il n’hésitera pas.
Pas ici. Pas maintenant.
Pas après ses mots. Pas après ses insultes. Pas après ça, non.
Dane Whitman ne reviendra pas en arrière. Ce sale con a mérité sa volée de bois vert… et même s’il va le regretter demain, il n’hésitera pas à faire ce qu’il faut pour que Taegugki l’ait ! Ça non !
Inventaire : - Communicateur des Avengers
- Virus techno-organique dans le bras gauche
- Téléporteur spatio-temporel portatif à commande vocale
- Poches, bandoulières et ceinturons contenant un nombre impossible de gadgets futuristes et d'armes énergétiques énormes
- Épée extraterrestre 'La Lumière De Galador'
- Pierre de Lune
- Un carnet qui lui sert de journal
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Dim 23 Mai - 0:08
L'Askani'son entend les arguments de Taegukgi, et sa détermination.
Le jeune homme entend également l'opposition marquée du Black Knight, et son sentiment sur l'homme au drapeau.
Mais il entend un nom qui, plus que tout le reste, plus que le sentiment de responsabilité, le pousse à stopper Dane.
Attends, Dane.
Le message mental n'est pas une commande télépathique - mais bien une simple communication, concise et nette.
Un nom avait attiré l'attention de Nate, assez pour surmonter sa frustration mal dirigée. Un nom digne de son attention, avec tout ce que cela peut impliquer.
Cortex... Ce, Cortex ?
Le jeune homme active un projecteur holographique psychosensible à son poignet, pour révéler une image en 3 dimensions. L'image d'un personnage assez peu connu dans le présent - redouté dans certaines parts moins chanceuses du futur. La photographie avec profondeur scintille au-dessus de la main du jeune homme, qui en même temps, tâche de se souvenir ce qu'il a préalablement appris à son sujet.
Son air inoffensif sur l'image rend peu justice au tristement célèbre - en temps voulu - Cortex ; bien que ce soit le meilleur hommage à faire à sa capacité à se fondre en tant que Monsieur Tout-le-Monde. Une créature redoutable, qui prend plaisir à assister aux premiers rangs, sous le couvert d'une capuche, au sort de ses victimes. Un être qu'il n'a pas remarqué parmi les assaillants ou les présents dans le QG du NIS, mais il a aussi bien pu être là.
Cortex, le terroriste temporel Cortex ?
Un être à l'esprit retors, capable de se jouer des plus grands télépathes, et même de prendre le dessus sur eux. Un aspect de l'Homme-Multiple, en fait - l'un de ses doubles. Un double diabolique. Thème récurrent, semblait-il, notamment pour nos deux Vengeurs.
Distribuez des médailles. Organisez une cérémonie publique, où vous érigerez vos bras cassés en héros. Cortex... ne pourra pas s'empêcher de venir.
Il s'adresse à qui sera assez calme pour l'entendre. Il n'arrête en rien le Chevalier Noir dans son combat de coq, motivé par une liste longue comme le bras d'arguments.
Si l'on tente de s'en prendre à lui, il déploiera ses pouvoirs - juste ce qu'il faut pour être entendu, tandis qu'il s'exprime calmement.
Le gosse lève les yeux vers Monet, laquelle a déjà vécu une sordide expérience avec Cortex, d'après ses logs temporels.
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Dim 30 Mai - 17:10
Il fallait admirer la détermination de Cable, qui essayait de raisonner deux brutes virilistes qu'un pugilat occupait déjà. Une intention louable, bien qu'un brin futile ...
Taegukgi, en effet, sourit. Il est aux anges. Il n'a plus besoin d'excuses. Ce grossier chevalier américain a étalé sa main, avec la violence caractéristique qu'amenait partout avec elle sa nation vulgaire !
" Ainfi foit-il ! " déclame-t-il cérémonieusement, le visage intact mais la dentition sérieusement impactée par les coups de butoirs de l'Epée d'Ebène, " Fe pourrait dire que fe n'ai aucun plaivir à faire fa ... Mais fe mentirais ! "
Et, joignant le geste à la parole, le héros à la bannière du Matin Calme s'élance dans les airs en esquivant sans peine l'onde de choc généré par Black Knight. C'est à son tour, maintenant, de montrer ce qu'il sait faire face à cet impérialiste de pacotille !
Avec force et précipitation, il se jette sur le chevalier en usant de ses rayons optiques pour l'obliger à bloquer de son épée ! Sa stratégie est évidente : il compte sur sa puissance brute pour le dominer et l'écraser. Il n'aura aucun scrupule à le frapper de toute sa force, à le briser ... et à montrer au monde entier que les Avengers ne sont pas là pour se substituer à l'autorité légitime de la grande nation Coréenne !
Pendant ce temps-là, pour autant, le discours de Cable n'est pas sans trouver des oreilles attentives, ou tout du moins en partie.
Prenons Monet St. Croix, par exemple, vis-à-vis de laquelle il s'est fort gentiment préoccupé de l'état : la franco-algérienne, en effet, avait été la première frappée par les manigances du duplicata de Jamie Madrox, qui l'avait utilisé comme une vulgaire marionnette ... Qui l'avait asservie, une fois de plus.
Une fois de trop.
Quiconque l'avait côtoyé du temps où elle avait officié comme héroïne savait ce qu'une telle violation de sa personne pouvait signifier, et à quel point il était inutile d'essayer de s'enquérir sur son état.
** Évidemment que ça va aller. Pourquoi ça n'irait pas ? **
Pourquoi, en effet ? Car alors que Crescent, son gigantesque ours à sa suite, s'élançait elle aussi au combat dans l'intention d'aider Taegukgi à neutraliser Black Knight, elle se fit intercepter par l'ancienne membre des X-Men.
Une adversaire au moins à la mesure d'Io, l'esprit lunaire.
** Ça va très bien. J'adore apprendre le respect aux mouflets mal-élevés. **
Et, joignant le geste à la parole, elle infligea un uppercut terrible à la créature fantasmatique, la faisant décoller d'une dizaine de mètres dans les airs.
" Black Knight ! " cria-t-elle à son collègue de circonstance, " Si on s'y mets à deux, je peux t'immobiliser cet empaffé pour que tu l'embroches ! "
Ne restait finalement plus que Nico Minoru, qui demeurait aux côtés de Cable en braquant son sceptre comme une espèce de lance.
" Ecoutez-le, mince ! " clama la sorcière, alors que quelqu'un des militaires qui avaient réussis à se mettre à l'abri à temps pour esquiver l'assaut de la Lame d'Ebène les braquaient et se rapprochaient d'eux... Avec Luna Snow.
Luna Snow, qui semblait elle-même douter de la situation, mais qui avait ses ordres.
" Je te crois, Nico, mais regarde un peu ce qui se passe ! On ne peut pas vous laisser continuer comme ça ! " continua la chanteuse - et agente gouvernementale -, avant de s'adresser directement à Cable, " Dis-leur de déposer les armes, qu'on puisse discuter, avant que ça ne dégénère complètement ! "
Et, en effet, la situation semblait en bonne passe de virer définitivement au capharnaüm : un capharnaüm qui commençait à être retransmis en direct, d'ailleurs, à cause des hélicoptères de télévision qui commençaient à arriver en vue de ce nouveau combat opposant Avengers, Mutants et Héros Officiels Sud-Coréens !
Ce fut alors qu'un souvenir vient soudainement frapper Nathaniel Dayspring Summers.
Un souvenir qui vint s'imposer douloureusement.
Un souvenir qui, curieusement, semblait à la fois très ancien et étrangement frais.
Quelque part, deux milles ans dans le futur, le fils du Clan Askani rencontre une mystérieuse étrangère. Une étrangère qui lui offrira mille et unes histoires et anecdotes sur tous ces héros du passé que le Clan n'a jamais oublié...
Et, au milieu de ces histoires, d'étranges instructions. D'étranges instructions qu'il était persuadé d'avoir oublié, mais qui semblaient lui revenir ... Comme si elles dataient d'hier seulement.
***
" Écoute, gamin, je suis encore nouvelle dans ce domaine, mais je veux que ce que je te dise là, maintenant, se grave dans ton ciboulot. " lui avait-elle intimé, d'une manière bien sibylline, " Il va arriver un jour où tu seras dans un endroit nommé Séoul. C'était une grande ville avant que ... Enfin, ça n'est pas important. Tu seras là-bas parce qu'un type du nom de Dane Whitman t'aura emmené pour traquer un terroriste, Cortex. "
L'Etrangère à l'esprit inaccessible, qui se faisait appeler "Layla Miller", comme si elle surgissait du passé, avait pris grand soin de lui montrer tout un tas de bouts de papier étranges, des "photographies". C'était peut-être ça qui l'avait marqué, sa technologie surannée. Dane Whitman, Cortex, Monet St. Croix, Nico Minoru... Même la "véritable" Layla Miller, qui n'était guère qu'une enfant. Elle lui avait montré tous ces visages, et l'avait mis en garde.
" Des types vont venir vous attaquer. Ils viennent du Futur. Ceux-là, vous les aurez sans problème. " avait-elle expliqué, en dessinant au sol un plan de la zone de combat avec une branche morte, " Le véritable souci, il arrivera après. La Tiger Division. Il y a aura leur chef, Taegukgi : C'est lui qui m'aura eu. Il sera sous l'emprise de Cortex. Ce sera facile à constater : il va se trahir quand il révélera qu'il connaît son existence. C'est lui qui l'aura libéré, et c'est lui qui va tout faire pour vous forcer à attaquer la Tiger Division en public.
Il va falloir que tu trouves un moyen d'arrêter le massacre, et que tu retrouves Cortex.
Il sera caché dans la foule, autour, à diriger le gros débile. "
Après cela, Layla lui avait pris le visage dans les mains, pour le forcer à la regarder dans les yeux.
" Et surtout. SURTOUT. Empêche Dane Whitman ou Monet St. Croix d'entrer en contact avec Taegukgi. Si Taegukgi réussit à s'approcher de leurs visages, il va pouvoir leur injecter la saleté que Cortex utilise pour le télécommander ... Et ça va empirer. Vraiment empirer.
Bon, maintenant, désolée ... Mais ça va piquer. Mesure de précaution. Je dois crypter ta mémoire."
Toujours prisonnier de l'emprise de la curieuse étrangère, le Cable enfant avait alors pu sentir une piqûre dans son cou, et une vibration désagréable dans ses oreilles, suivi d'une étrange série de sons : des voix, des coups, des détonations ...
" Ne t'en fais pas. Je suis sûre que tu sauras te souvenir de tout cela en temps voulu ... Et puis, ce n'est pas comme si le destin du monde en dépendait, non ? "
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Dim 30 Mai - 20:36
« Hughn ! »
Une grimace de douleur glisse sur le visage de Dane Whitman, alors qu'un râle s'échappe de ses lèvres. Il a mal, vraiment. Cet enfoiré de Taegugki a certes les dents amochées, et c'est une bonne chose, mais il a encore de la réserve – et le Chevalier Noir a pris le choc en pleine face.
Ça se voit d'ailleurs sur son fameux casque.
« Tu m'énervais déjà avant, mec... là, ça va au-delà ! J'te préviens que ça devient personnel, et c'est pas une bonne chose pour toi ! »
Les coups continuent de s'échanger, entre les deux hommes ; les deux adversaires. Les deux ennemis. Acharnés, désormais.
Oh, l'Avenger a bien entendu la communication télépathique du jeune Cable – et il commence à relier les événements entre eux, dans son esprit. Cortex. Le nom lui est familier, et le souvenir de sa première rencontre avec Monet, Nico et Layla Miller revient rapidement. Sans que ça soit agréable, cependant.
« Ack ! »
Il est cependant sorti de ce retour sur une soirée caritative gâchée dans le Château Garrett, quand Taegugki le frappe parce qu'il ne l'a pas vu venir. Enfin. Parce que le sang sur son casque gêne sa vision. Ça n'a que trop duré.
« Ha, ça m'gave ! »
Dane pare une nouvelle attaque, et gagne ainsi quelques secondes – qui sont idéales pour trouver une possibilité d'agir. Une possibilité de frapper Taegugki, dont il s'empare immédiatement... non sans avoir arraché son casque, pour réussir à bien viser, au bon moment.
« RAH ! »
Il hurle dans l'effort, tandis que Taegugki sent passer le coup. Dane ne peut nier que ça lui fait plaisir – et l'Epée d'Ebène vibre, comme un ronronnement, entre ses doigts. Elle aime ça, clairement.
« Hey, Miss St. Croix. »
Son visage est marqué par la douleur, la fatigue et la colère.
« Comment refuser une telle invitation, hé ? »
Ses mots devraient sonner doux et sympathiques – mais ils résonnent comme des lames sombres et dures, qui montrent combien l'influence de la lame maléfique grandit en lui. Notamment dans les moments de tension.
« Tenez-moi ce p'tit con... que je lui montre le goût du respect pour les vrais héros ! »
Et, sans attendre, il se lance – il bondit en avant. La lame en avant.
La colère le guide. La rage le motive. La fureur l'anime. Il se perd, dans ces émotions extrêmes. Il se perd... dans l'influence de l'Epée d'Ebène, qui joue sur la propre indignation de Dane Whitman contre Taegugki pour intensifier sa prise sur son âme.
Dane se projette ainsi vers le super-héros sud-coréen... au point d'être à quelques centimètres même de son visage !
(HJ/ Résumé rapide : - BK souffre sous les coups de Taegugki ; - BK se souvient de Cortex après le message psy de Cable, mais le combat est trop intense et occupe son esprit ; - BK est blessé et arrache son casque, avant de violemment frapper Taegugki ; - BK s'emporte dans sa colère, notamment sous l'influence de sa lame ; - BK s'accorde avec M pour frapper Taegugki, mais se projette alors vers Taegugki et se rapproche dangereusement de son visage. /HJ)
Inventaire : - Communicateur des Avengers
- Virus techno-organique dans le bras gauche
- Téléporteur spatio-temporel portatif à commande vocale
- Poches, bandoulières et ceinturons contenant un nombre impossible de gadgets futuristes et d'armes énergétiques énormes
- Épée extraterrestre 'La Lumière De Galador'
- Pierre de Lune
- Un carnet qui lui sert de journal
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Sam 10 Juil - 14:48
Après la colère, Nate essaie de reprendre le contrôle. Il n'essaie pas, en fait. Il le fait... sans succès, cependant. Mais... les événements se suivent. Et...
Quelque chose se passe. Des tas de choses se passent, en fait. Ici, dans les coulisses du Monde. Et dans les coulisses de ces coulisses. Dans les coulisses du Temps, maintenant et ailleurs.
Le chaos dont Nate a été l'un des instruments ici, continue.
Mais quelque chose lui revient. Quelqu'un, ou l'ombre de quelqu'un. Le souvenir de l'oubli, le papillon caché sur le cyclone.
Elle... Layla. La lueur d'inéluctabilité dans son regard.
Cette lumière intense, même longtemps après qu'elle ait disparu, deux fois maintenant... est là. La même lumière connue par les New Avengers d'antan lors de la réalité altérée de la Maison M. La lumière du souvenir, la lumière de l'oubli pour mieux se souvenir, et lutter.
Il l'avait oubliée. Elle le lui avait fait oublier. Parce que savoir est un fardeau, lorsque l'on doit d'abord arriver à destination. Parce que les héros ne sont pas des planificateurs... ils sont acteurs. Et Nate peut être un héros... s'il agit dans le temps imparti.
L'Effet Papillon a suivi son cours. Nate renâcle à l'idée d'en avoir été un instrument. Mais, on y est.
C'est maintenant. Le money time. L'instant décisif. Le...Bullet time.
Le temps ralentit... Jusqu'à quasiment s'arrêter, sauf pour Monet qui dispose d'une hyper-vélocité naturelle.
Nate est en contrôle. C'est son action. C'est de son fait. Il est un élément pour résoudre ça. Pas le seul. Mais un élément essentiel. Layla sait ce genre de choses. Alors, il fait ce qu'il sait faire. Il applique un mélange des protocoles qu'il a passé sa vie à concevoir, pratiquer et associer ensemble.
Une vague d'énergie chronale a ralenti le temps. Nate glisse sur cette énergie, et saisit ses armes à feu pour en faire les premiers dominos de réactions en chaîne.
Chaque balle compte. A cette vitesse, un impact malheureux pourrait irrémédiablement briser les os et la chair. Mais, non. Nathan Dayspring Summers est en contrôle, et adoubé par la petite princesse de l'Effet Papillon.
Chaque balle a un effet maîtrisé. Chaque balle a un effet qu'il sait pouvoir maîtriser.
Aucun coup, aucun ricochet ne vient toucher Luna Snow, ou quelconque élément qu'il ne croie maîtriser.
La plupart des balles atteignent Dane Whitman, son environnement proche, son équipement. Elles le frôlent, plutôt. Elles permettent à Nathan de jouer avec la vélocité et l'impact pour manipuler les lois de la physique. Elles éloignent, de fait, Dane Whitman, dans la violence de la poudre et de leurs trajectoires.
Monet, Taegugki est un piège... un Cheval de Troie de Cortex ! Je le tiens... de Layla ! J'avais oublié... elle m'a fait oublier. Jusqu'à... maintenant !!
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Mar 31 Aoû - 13:59
** Layla ?.. Comm ?.. Qua ?.. Nom de ... Oui, évidemment que ça allait être Layla ... **
L'esprit de Monet St. Croix passa dans milles états différents. Oui, Layla Miller savait des choses, et Layla Miller trouvait toujours des moyens inattendus d'intervenir dans les situations les plus inextricables ...
Mais agir sur l'esprit de Cable ? Lui faire oublier des choses ?
C'était nouveau, même pour Layla. C'était un peu effrayant, même. Est-ce qu'elle avait trituré dans son esprit à elle, également ? Est-ce qu'elle avait touché à celui de Nico ?
Il restait quelque chose de plus terrifiant, cependant.
Cortex. Cortex, et la mainmise qu'il avait sur le héros le plus puissant de la péninsule coréenne. Cortex, et la possibilité imminente d'une contamination.
Ce que Layla avait fait - ou ferait - était grave, mais ce que Cortex pouvait faire - allait faire - ici et maintenant, était pire encore.
Monet voyait les balles fuser. Chacun des tirs était précis, calculé, millimétré, même. Une balle pour chaque fonction ... Mais les balles n'arrêteraient pas Taegukgi ...
Et ce dernier se rapprochait bien trop dangereusement du Chevalier Noir, bien trop vite. Il fallait faire quelque chose !
Le géant sud-coréen non plus, n'était pas limité par quelque chose d'aussi trivial qu'un ralentissement temporel, et il comptait bien en profiter ... Alors Monet l'agrippa, dans un mouvement assez peu caractéristique pour ce groupe qui ne la connaissait finalement que très peu.
De toutes ses forces, avec un grognement assez singulier, elle tenta de le plaquer. Un effort louable, mais malheureusement insuffisant ... Elle avait réussi à attirer son attention, néanmoins ... Et il se retourna, les yeux luisant d'un rouge incandescent.
A une vitesse normale, on aurait pu entendre un "Oh ..." légèrement contrarié ... Et la diva ne dut son salut qu'à un saut désespéré pour esquiver deux rayons qui emportèrent néanmoins une partie de sa chevelure.
Une chorégraphie peu harmonieuse, qui se termina alors que les lois de l'entropie reprenaient leurs droits ... Et qu'une pluie de ricochets métalliques résonne comme un concert improvisé.
Il fut suivit de nombreux sursaut, et du fracas d'armes brisées heurtant le sol, de baudriers détachés de leurs porteurs, munitions tombées de leurs compartiments et même, dans le cas d'un blindé, du vrombissement électrique improbable d'un chargeur de canon qui cyclait dans le vide, son alimentation en obus sectionnée.
La réaction de Luna Snow, les mains couvertes de givre et fumante, fut la même que celle de Nico, braquant son sceptre dans sa direction. Toutes deux étaient impressionnés. Et toutes deux émirent le même son :
" Waow. "
La coréenne interrogea la sorcière du regard. La sorcière haussa les épaules et répondit par une moue circonspecte. Aucune des deux n'avait la moindre fiche idée de ce qu'il venait de se passer.
Monet, elle, se tenait un bras douloureux, après avoir appris à ses dépens qu'il était plus compliqué que prévu de bloquer directement les frappes du drapeau sur pattes, qui en était maintenant à laisser des marques dans le paysage à chaque coup esquivé par cette étrangère qui avait monopolisé son attention.
Elle ne perdit pas le sens des priorités, néanmoins, et interpella sa colocataire :
" QUOI ? " hurla-t-elle en réponse, peu sûre de ce que charabia voulait dire.
Sans prendre le temps d'enfiler des gants - métaphoriques -, Monet lui grava directement à l'esprit ce qu'elle attendait d'elle.
Nico se saisit le crâne, en s'agrippant sur son sceptre. L'expérience était assez douloureuse. Luna s'interrompit pour venir la soutenir, trahissant encore un peu plus l'absence de tension entre deux camps qui auraient pourtant dû se sauter dessus ...
" Je l'ai ... Je l'ai ... Attendez ... Euh ... " marmonna la nippo-américaine, avant de se relever et de s'élancer, sceptre en avant, vers Taegukgi.
" Idée d'Elon Musk ! "
La surprise s'imprime sur le visage de Monet, comme sur celui de Luna ... Et sur ceux qui, dans l'assistance, comprennent suffisamment l'anglais pour comprendre cette ... "formule".
Et pourtant, pourtant ... Taegukgi s'effondra subitement, comme pris d'une fulgurante rupture d'anévrisme, accompagnée de quintes de toux extrêmement violentes, projetant une poudre métallique violacée.
Devant l'incrédulité générale, la sorcière s'arrête un instant :
" ... Je suis la seule à penser qu'il n'a que des idées complètement nazes ?.. " explicita-t-elle, un peu à la cantonnade, " ... Vous avez vu sa conférence avec le robot ? Le Cybertruck et la balle de baseball ? Ses puces dans le cerveau ? Et les enquêtes sur les Tesla qui tuent des gens ? Rien ne va avec les idées de ce mec ... "
Au même moment, un autre corps s'effondre dans la foule, qui s'écarte pour laisser un passage aux secours ... Et aux forces de sécurité, qui ont immédiatement reconnu Cortex, prostré au sol et frappé du même mal que sa victime !
***
Il faudra plusieurs dizaines de minutes d'un dialogue extrêmement houleux en coréen pour que la situation se détende. Heureusement pour le groupe, la combinaison du soutien de Luna Snow, seule membre de la Tiger Division encore debout, du désarmement massif opéré par Cable et du sortilège de Nico Minoru, qui a ruiné le matériel des renforts coréens - et surtout leurs armes "high-tech" dépendantes d'électronique -, offrit les conditions d'un cessez-le-feu.
" ... Eh bien ... J'imagine que si ... Cable a fait cela ... Eh bien, il devait ... avoir ses raisons, mmh ?.. C'était sûrmement une méprise, oui ! "
Ce n'était ni White Fox, ni Taegukgi qui menaient les conversations pour le camp sud-coréen. C'était un obscur sous-secrétaire maigrelet et grisonnant en costard, encore un peu secoué et absolument pas formé à ce genre d'opérations.
Il n'était pas là pour sauver le monde, ni même son pays ... Il était surtout là pour sauver sa carrière, et si la seule membre de la Tiger Division encore présente était opposée à la détention du mutant, c'était qu'il y avait une bonne raison ... Et qui était-il pour la remettre en cause ?
" Et j'imagine ... eh bien ... qu'il n'y a aucun problème à ce que les américains puissent avoir pleinement accès à Cortex pour l'interroger, eux aussi ... Après tout, il nous a tous attaqué ... et vous nous avez sauvé, oui ?.. "
N'était pas Nick Fury - ou Ami Han - qui voulait, et il était évident que ce fonctionnaire était ce que d'aucuns auraient appelé une ... Eh bien, "serpillère". Difficile de savoir combien de temps cet arrangement allait pouvoir tenir, quand des officiels un brin plus qualifiés - ou déterminés - mettraient les mains dessus, mais pour l'instant, le soutien des autorités aux Avengers, malgré les réticences originelles, semblait tout acquis.
Cortex n'allait cependant pas être d'une grande aide ... Quelques minutes seulement après son transfert, il fut déclaré cliniquement mort dans l'ambulance : un état qui ne faisait que suivre celui de son cerveau, déjà inactif depuis le sortilège de Nico.
Nico, qui s'était assise sur un banc, silencieuse, gardant pour elle cette impression tenace qu'elle avait ruiné l'objectif même de toute cette opération. La petite gothique collait maintenant pleinement à son cliché, broyant du noir en sirotant à petit trait ce qu'elle avait pu sauver de son thermos cabossé.
Monet, elle, avait préféré se concentrer sur ce qu'il restait des combats, et sur un détail particulièrement intriguant qu'elle avait trouvé sur tous les assaillants, et même sur la veste du Doombot ...
" Cable, Black Knight ? Il faut que vous veniez voir ça ... " héla la mutante, en agitant le bras.
Un patch à l'effigie du drapeau européen, souvent accompagné d'un autre, en-dessous, représentant l'un des pays de l'Union Européenne ... Et même des pays qui n'en faisaient pas partie.
A commencer par le Doombot, qui portait également un patch du drapeau de Latvérie.
Monet retourna l'une des dépouilles avec son pied, qui portait elle aussi un drapeau latvérien en dessous de son emblème européen sur le torse, ainsi qu'un badge de ... l'Hydra ?
" ... Est-ce que je suis la seule à avoir manqué le train de la dernière conspiration globale ?.. " Elle se tourna vers Cable, le voyageur temporel le plus aguerri sur lequel elle était en mesure de se reposer en ce moment, " ... Ou bien est-ce que c'est la prochaine qui nous fait une avant-première ? "
Ainsi semblait s'achever leur excursion en Corée du Sud, avec plus d'interrogations que de réponses, et une Layla Miller toujours portée disparue, qui n'avait laissé - ou laissé décoder ? - qu'une unique information.
Et une crise à venir ?
HRP:
En vous présentant mes plus plates excuses pour le retard, voici le dernier message !
J'ai préféré hâter la conclusion plutôt que de laisser le sujet dans son marasme, histoire de faire avancer un peu l'intrigue !
- Cable réussit par ses actions à neutraliser les autorités coréennes, qui sont obligées d'arrêter leurs tentatives d'arrêter le groupe ! - Monet tente d'écarter Taegukgi de Black Knight, suite aux révélations de Cable, et peine véritablement, au point d'éviter une épilation définitive à un(e mèche de) cheveu(x) près. - Nico lance un sortilège qui neutralise toute l'électronique utilisée par Cortex, mais également par les Coréens (le matériel du groupe est laissé indemne) : Cela a pour effet de neutraliser instantanément Taegukgi, ainsi que Cortex. - Grâce à l'intervention de Luna Snow, les autorités laissent tomber l'idée d'arrêter Cable et acceptent même de coopérer avec les Avengers pour mettre au clair toute cette histoire. - Cortex, cependant, meurt quelques minutes après sa capture, dans l'ambulance : le sortilège de Nico l'avait déjà placé en mort cérébrale. - L'action s'étant calmé, on peut enfin mettre à jour l'identité des assaillants mystérieux de l'ambassade : ils sont ... Européens ? Pire encore, il semblerait qu'il y ait eu des membres de l'Hydra et des Latvériens parmi eux, entre autres nationalités et obédiences n'étant pas censées faire partie de l'Union... Et puis, depuis quand l'Europe envoie des unités militaires commettre des attaques terroristes à l'étranger ?
- Monet s'interroge véritablement sur la nature du bourbier temporel (?) dans lequel ils ont mis les pieds.
Vous pouvez répondre pour conclure une dernière fois, si le cœur vous en dit !
Merci beaucoup pour votre participation, et encore désolé pour le retard. C'était néanmoins très agréable, je l'espère autant pour vous que pour moi !
Situation : Digne porteur d'Excalibur. Purgé de l'influence de l'Epée d'Ebène. Libre et fier.
Localisation : New York, notamment le Château Garrett.
Inventaire : - épée Excalibur
- combinaison Black Knight en Kevlar
- armure ou blouson Avengers
- épée photonique 2.0
- boîte/étui comprenant plusieurs combinaisons, armures, armes et engins sous format miniaturisé par les Particules Pym, pouvant être agrandis sur demande
Re: [Séoul] II. We Didn't Start the Fire (Avec Cable & Black Knight) Mar 31 Aoû - 14:51
« Hrm. »
Un grognement s’élève derrière Monet St-Croix, alors que la jeune femme découvre et partage les éléments révélés à l’issue de ce moment – de cette crise. Ils sont passés à côté du pire, littéralement.
Les Sud-Coréens acceptent de laisser partir Cable et ses proches, et c’est une bonne chose. Bien que la mort de Cortex et, surtout, la découverte des liens entre les terroristes et d’autres pays soit particulièrement crispante.
Au point que le Chevalier Noir, mutique et froid après la fin du combat, lance un regard sombre en direction de ces indices.
Un soupir long et lourd s’échappe de ses narines, alors qu’il acquiesce lentement – réfugié derrière son casque, après l’avoir remis à l’issue du combat. Un combat que Dane Whitman a failli perdre… notamment parce qu’il s’est laissé happer par la fureur et la violence de l’Epée d’Ebène.
Une fois de plus.
« Ouais. »
Sa voix résonne comme un grognement, encore.
« C’est… particulièrement inquiétant, en fait. »
Il acquiesce, et continue.
« Il… faut faire le point. Mais loin des oreilles indiscrètes – et loin de ceux qui pourraient changer d’avis, là. »
L’Avenger jette un coup d’œil vers les Sud-Coréens, et grimace un sourire.
« Mais… ça doit se surveiller. J’ai pas l’expérience de Nathan pour les voyages temporels, mais… j’ai déjà trempé là-dedans, et j’ai aussi touché aux autres Dimensions et aux autres Réalités. Ça ne sent pas bon. »
Il se détourne soudain du petit groupe, et tourne les talons de la scène ; de la scène des crimes.
« J’pense qu’il vaut mieux rentrer… mais rester en lien. Cortex… ouais, ça peut pas se finir comme ça. Surtout avec ces écussons, là. Ça sent pas bon. »
Dane se tourne en marchant, et lance un regard sombre vers ses camarades.
« Allez… j’paye une tournée. Tant qu’on le peut encore. »
Fuir.
Dane Whitman ne pense qu’à cela – fuir. Fuir la Corée du Sud. Fuir la zone. Fuir leurs adversaires. Fuir la situation, aussi.
Fuir ses responsabilités, et l’influence de l’Epée d’Ebène… qui le ronge, qui le hante. Qui le possède. Il refuse encore de l’admettre. Ça viendra. Il sera forcé. Hélas.
Comme eux seront forcés de gérer la suite – et les suites, surtout, qui s’annoncent…