Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Mar 28 Sep - 0:19
La journée aurait pu ressembler à n'importe quel autre à Central Park, surtout pour Owen Reece. La mer de verdure enclavée en plein Manhattan, le poumon de la cité cosmopolite, demeurait fidèle à sa réputation de havre de paix : un endroit protégeant humblement la santé mentale des citoyens de la ville venus d'y ressourcer.
Et pourtant, fidèle à ses habitudes, la Grande Pomme n'avait pas dit son dernier mot. La ville, cruelle matriarche de malices, trouverait encore à tourmenter un pauvre sans-abri.
Le premier signe de ce trouble annoncé fut sonore : un piaillement bref et déchirant dans les cieux, mêlé au froissement d'un rotor interrompu dans sa rotation.
Celui qui se trouverait à lever les yeux au ciel verrait alors une ombre de taille modeste, chutant dans une vrille invraisemblable ...
Un vrille qui s'achèverait à quelques mètres d'Owen Reece, le drone de livraison venant rebondir deux fois dans la petite allée avant de s'immobiliser définitivement au pied du banc où le sans-abri s'était assis.
Le plus intrigant, pourtant, n'était pas ce crash, ni même le restant de pigeon avec lequel il s'était télescopé, mais sa cargaison ...
Un colis ... adressé à Owen Reece.
A l'intérieur, une tenue. Une tenue d'allure bigarrée, certes, mais une tenue inquiétante pour quiconque connaissait son histoire, et celle de son détenteur.
Avec ce curieux accoutrement, il pourra trouver une note :
Code:
Mr. Reece,
J'espère que ce numéro de voltige acrobatique ne vous aura pas trop perturbé, mais je n'ai malheureusement pas trouvé de plus fiable moyen de vous faire parvenir ce paquet.
Vous conviendrez qu'il est difficile d'attirer l'attention d'un esprit comme le vôtre, et je sais que le contenu de ce colis posera plus d'interrogations qu'il n'offrira de réponses. Néanmoins, je place toute ma confiance dans votre sagacité et votre curiosité.
Vous trouverez une adresse au fond de ce paquet, rendez-vous-y. Vous trouverez là-bas deux jeunes femmes également en quête de réponses.
Vous saurez vous entraider.
Amicalement,
- Layla Miller
P.S.: J'ai pris la liberté de vous emballer de quoi déjeuner dans le papier-bulles. Je ne connaissais pas vos préférences, alors j'ai avisé. Bon appétit !
Et en effet, sous le costume, soigneusement emballés pour les protéger des chocs, Owen pourra trouver deux imposants sandwiches au pastrami, une bouteille d'eau minérale ainsi qu'un thermos de soupe à la tomate, encore chaude.
A côté, plié avec soin, il trouvera un itinéraire détaillé pour se rendre à l'adresse indiqué, ainsi qu'une Metrocard pré-chargée pour le mois et les photos de ses deux contacts : une "Nico Minoru" et une "Monet St. Croix".
La deuxième lui paraîtrait rapidement familière avec son visage placardé sur la plupart des abribus, dans une aguichante publicité pour le dernier parfum à la mode.
***
On sonne à la porte, trois fois, et puis une voix se fait entendre, avec un très fort accent. Un accent de Gopnik.
On aurait pu le deviner, à la musique qui sortait du haut parleur qui gonflait sa poche.
Un sacré exploit, à bien y réfléchir. Quitter la Russie pour vivre aux Etats-Unis et réussir à maintenir un comportement et un accent aussi cartoonesque, même en anglais ? Très fort. Très, très fort.
C'est un jeune livreur en uniforme de postier sous le col duquel on devine un survêtement Adidas. Coiffé d'une casquette plate, , son mètre quatre-vingt-quinze, son crâne rasé et son faciès glabre aux traits agressifs transpirent les clichés de la Mère Patrie par tous les pores.
Et il est tout sourire, car il vient de remarquer quelque chose.
" Blyat ! C'est écrrit cyrrillique ! Otlichno ! " s'exclame-t-il en relevant la tête ... puis en la baissant vers la récipiendaire de sa livraison, avant de reprendre dans un russe très argotique " C'est cool d'voir des camarades ici ! V'direz à vot' copine qu'c'est super sympa d'penser aux pauv' paumés comme moi !.. Tenez ! Fait' gaffe, c't'un peu lourd ! "
Le surprenamment aimable postier slave remit à la jeune Guêpe le curieux carton qui lui était adressé, restant planté là, tout sourire.
Finalement, il se décida, et vint fourrer sa main dans sa poche, pour en ressortir une carte de restaurant qu'il commenta avec entrain :
" T'nez, il faut qu'vous v'niez au restaurant familial, c'est ma grand-mère qu'cuisine ! Elle fait le meilleur boeuf Stroganoff de la ville ! Recette familiale ! Si, j'vous jure ! Dites que vous v'nez de la part d'Artyom ! "
Il quitta la scène très vite, non sans saluer sa toute nouvelle copine russe avec entrain. Etait-ce à sens unique ? Trop tard, une simple inscription en cyrillique sur un colis avait suffi à le convaincre du contraire !
Le colis lui-même, comportant les coordonnées extrêmement précises de Nadia en cyrillique, comportait également un petit autocollant de guêpe guillerette aux grand yeux émotifs, qu'une bulle de dialogue faisait s'exprimer : "Ouvrez-moi !"
Et entre parenthèses, un "N'aie pas peur, ce n'est pas piégé ! Sérieusement !"
En ouvrant, la Guêpe trouverait bien plus curieux qu'un piège : elle trouverait un gantelet.
Un gantelet vis-à-vis duquel rien de ce que à quoi elle avait été exposée jusqu'alors pourrait l'exposer. Un gantelet d'une technologie extrêmement avancée, presque ésotérique ... mais dont les principes pointent directement vers ... la technologie latvérienne ?
Une rapide inspection du colis révèlera une note manuscrite :
Code:
Nadia,
Tu ne me connais pas encore. Cela viendra à changer. Je suis tes travaux avec beaucoup d'attention. Je suis Layla Miller, et c'est mon gantelet que tu trouveras dans la boîte. Tu es la personne la plus compétente à qui je pourrais le remettre, et la seule qui saura vraiment lui trouver des applications bénéfiques avant d'essayer d'en faire des armes. Prends-en soin, j'y tiens beaucoup !
La seule chose que je te demande, en échange, c'est d'aider deux amies : Monet St. Croix et Nico Minoru. Je t'ai laissé leur adresse. Elles sont confrontées à une situation ... épineuse.
Bon courage !
- Layla Miller
P.S.: Dépêche-toi, si tu veux essayer le restaurant d'Artyom. Sa grand-mère va se retrouver par hasard à faire le service d'une réunion de l'ONU la semaine prochaine, et le restaurant va devenir infréquentable et hors-de-prix après ça.
La présence du gant trouvait son explication, comme celle du papier et des photos enserrées dans sa poigne. Une explication nébuleuse et définitive, au regard des circonstances.
Ne restait finalement qu'une seule interrogation : est-ce que la Guêpe allait répondre à ce curieux appel à l'aide ?
***
Ailleurs, dans l'un des quartiers plus abordables de New York, Monet et Nico étaient happées par leurs activités quotidiennes, bien ignorantes de ce qui se tramait à leur insu.
Activités quotidiennes ?
Rien de bien excitant, pour être tout à fait honnête : Monet écumait le net à la recherche de preuves de l'implication de la Latvérie dans des attaques commises contre la Corée du Sud - ou contre n'importe quel Etat, au demeurant, la faute à leurs péripéties séoulites -.
Nico, elle, comatait dans le canapé devant un drama coréen, un paquet de biscuits au fromage à la main : les ravages des vacances scolaires sur le corps enseignant !
Mais c'était sans compter sur les manigances qui prenaient place dans l'ombre ; sur l'aide inespérée qui viendrait à se présenter, mais aussi sur les menaces qu'elles auront bientôt à surmonter !
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Mar 28 Sep - 20:54
N’importe qui serait heureux d’entendre sa “langue maternelle” parlée alors qu’il s’est expatrié à l’étranger. Mais dans le cas de Nadia ce n’était pas des moments agréables qui revenaient à l’esprit en entendant quelqu’un d’origine russe parler. C’était l’enfermement, le conditionnement, la violence totale à chaque moment de sa jeune existence pour faire d’elle une machine à tuer. Et encore, Nadia avait été chanceuse, certaines n'avaient pas survécus à leur entrainement. Et puis dès qu’elle montrât des compétences scientifiques héritées de son père on la fit se focaliser dessus et elle eu un entrainement au combat un peu plus allégé que les autres widow. Mais reste que ce pays elle la fuit, et qu’en entendant parler russe elle son premier reflexe est souvent de penser “ Ils viennent me reprendre.”
Ce n’était pas le cas et elle se détendait peu a peu en récupérant le carton que lui tendait ce modeste postier. Celui qui se présentait comme Artyom lui tendait finalement la carte du restaurant familial et la jeune guêpe perdait peu a peu sa méfiance pour lui répondre tout sourire.
“Принято к сведению!” C’est noté!
Nadia referma la porte derrière elle et porta le carton dans le laboratoire de Hank Pym, puis posa celui ci derrière un cadre rayons X pour vérifier qu’il n’était pas piégé avant de l’ouvrir. Les reflexes paranoïaques de la red room ressurgissaient vite chez la jeune héroïne lorsque des russes étaient dans l’affaire. Le gantelet latverien ressemblait quelque peu a ceux qui équipaient le costume de Wasp et pour cause, elle avait elle même inventée ces gants rapetisseurs/agrandisseurs en copiant la base connue de ceux du docteur Doom. La technologie Pym remplaçait celle plus offensive à l’origine voilà tout. Mais elle n’avait jamais eu un original sous la main, tout n’avait toujours été que théorie et espionnage technologique russe. Avec cela elle aura un sujet d’étude scientifique supplémentaire! Il y avait même un petit mot au sujet du restaurant de la famille du livreur, ce qui fit sourire Nadia. Ainsi cette “Layla Miller” ne demandait qu’un coup de main à deux de ses amies? Elle irait voir, assurément!
A peine une heure plus tard elle sonnait à la porte des deux femmes toujours vêtue en civile et avec un grand sourire aux lèvres. Qui pouvait bien être cette Layla Miller qui était prêt à sacrifier un gant précieux pour qu’on vienne en aide à ses amies?
"Mme St Croix? Mme Minoru? C'est Mme Miller qui m'envoie..."
Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Mer 29 Sep - 0:30
Une journée comme une autre depuis que je suis arrivé à New-York. Non, enfin une journée tranquille; sans héros costumés qui s'envoient des rayons de mort au visage; sans hôpital qui me terrifie; sans policiers qui me posent des centaines de questions dont je ne connais pas la réponse, dont mon propre nom ! Et tout à coup le calme de Central Park et le chant des oiseaux est interrompu par le cri d'agonie de l'un d'eux, suivi par la chute d'un étrange engin à rotors qui atterrit devant moi. L'appareil volant portait un colis qui repose juste à mes pieds, dessus est écrit un simple nom: Owen Reece. La lecture de ce simple nom me fait un choc, comme si je le connaissais sans pourtant arriver à me souvenir où et pourquoi. L'espace d'un instant j'ai une étrange vision d'une lumière violette autour de moi et d'une sensation de puissance. Puis tout s'arrête et je me réveille le colis entre les mains.
Bon sang, c'est la première fois que j'ai un tel flashback. Tout ça à cause de ce simple nom. Je ne peux pas ouvrir ce paquet ici, c'est trop fréquenté. Et puis qui sait, ce colis ne m'est surement pas adressé, c'est juste ce pauvre pigeon qui a fait tomber ce drôle d'engin devant moi.
Alors je prends le colis sous le bras et je m'enfonce dans un bouquet d'arbres afin de pouvoir en examiner le contenu sans être dérangé. Lorsque j’ouvre la boite j'y trouve un étrange costume vert et mauve dont la découverte me fait un choc encore plus violent que le nom qui était écrit dessus le paquet. Nouveau flashback : je me vois dans un miroir portant ce costume ridicule. Pourtant l'homme qui le porte et qui me ressemble Semble plus inquiétant qu'autre chose. Quant je reprends mes esprits, je serre l'étrange tenue à m'en faire blanchir les phalanges.
Finalement je roule en boule le costume vert et mauve afin de le fourrer au fond de mon sac. Au fond de la boite je découvre la lettre que je lis de bout en bout. Des frissons me parcourent le corps tandis que j'essaye de comprendre ce qu'implique cette lettre et le reste de ce qui se trouve dans ce paquet.
Cette Layla semble me connaitre mieux que moi, si tant est qu'elle ne se trompe pas de personne.
Finalement les deux sandwichs calment autant ma faim que mes angoisses et la soupe me réchauffe un peu tout en aidant à faire passer la nourriture. Même vide un thermos reste précieux, aussi rejoint-il le costume au fond de mon sac avec la bouteille d'eau. Je regarde les derniers objets de la boite mystère: Une carte de métro, les photos de deux jeunes femmes avec leurs noms et une adresse où les retrouver.
Décidément les jours s'enchainent et sont de plus en plus étranges. Soit ce colis ne m'était pas destiné et j'ai gagné un repas, soit je suis bien cet Owen Reece et les réponses à mes questions se trouvent surement à cette adresse.
Je ramasse mon sac et le vieux piquet en bois qui me sert de cane depuis que j'ai perdu la mienne et je me dirige vers la station de métro la plus proche pour aller voir à cette adresse ce que peuvent bien savoir ces filles sur moi. Un mélange d'angoisse et d’excitation m'envahit tandis que je descends les marches vers le quai du métro...
Delirium
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Sam 2 Oct - 12:23
Dès que la sonnerie retentit, la sorcière se leva pour se diriger vers la porte en glissant sur ses chaussettes. Elle se mit sur la pointe des pieds et jeta un coup d'œil par le judas pour se retrouver quelque peu surprise par le sourire éclatant qui attendait sagement devant la porte.
On était à New York, il fallait être méfiant avec ce genre de choses !
Alors elle entrouvrit la porte, en prenant le soin de la maintenir avec son bras droit : celui qui était une relique mécanique occulte, sous le sortilège de normalité qui le recouvrait.
La déclaration qui suivit ne la rassura guère plus.
Alors elle prit son expression la plus neutre possible, et posa un
" Uh-huh. Je vois. "
Oui, une simple réaction en deux phrases concises, qui fut suivi d'une fermeture très calme de la porte ...
Et d'une sorcière qui se retourne contre le cadre, en laissant tomber toute prétention de stoïcisme. Par mesure de précaution, son bras mécanique était toujours contre l'entrée, mais tout le reste de son corps trahissait la panique la plus totale : son bras libre qu'elle agitait dans la direction de Monet, son torse qui tremblait, ses jambes qui semblaient prêtes à danser une gigue ...
Nico Minoru, assurément, n'était pas bien.
" Monet ! Y'a une fille qui dit que Layla l'envoie ! Et elle connaît nos noms ! Qu'est-ce que je fais ? " chuchota-t-elle avec une insistance digne d'un dessin animé, " Viens à la porte ! J'ai pas vu si elle avait un flingue ! "
La mutante, voletant assise à mi-hauteur - comme pour mieux asséner sa supériorité jusque dans le privé -, se posa pour se diriger à son tour vers la table, non sans soupirer un bon coup en voyant l'allure de sa colocataire.
Il fallait dire que l'une avait été habituée depuis longtemps à lutter par un institut tenant quasiment du camp d'entraînement pour enfants soldats, tandis que l'autre n'avait jamais vraiment demandé à tomber dans le monde des super-héros.
La porte se rouvrit donc. En entier, cette fois-ci.
Si la maléficienne nippo-américaine aux cheveux bariolés s'était cachée sous un vernis de stoïcisme, la franco-algérienne, en bonne héritière, se drapait dans une expression complètement passive-agressive. Elle toisait l'inconnue de toute sa hauteur tout en se tenant dans le passage. Elle en profita d'ailleurs pour jeter un regard à droite puis à gauche, mais ne remarqua rien que ses autres sens ne lui avait déjà indiqué : si traquenard il y avait, cette jeune femme paraissait au moins seule, et sans aura mutante.
" Je suis Monet St. Croix. " se présenta-t-elle sèchement, " Et si Layla vous envoie, je vous sais gré de nous dire directement où elle est. Ou bien vous pouvez directement passer à l'étape où vous essayez de nous tuer, mais dans ce cas-là, sachez que j'ai déjà rétamé She-Hulk, et vous me semblez un peu petite pour m'inquiéter. "
C'était une tentative d'introduction par l'intimidation comme une autre ... il fallait dire que ce qui provenait de Layla Miller était toujours obscur, et très souvent dangereux.
" Attends, mais She-Hulk av-... " hasarda Nico ...
" Ré-ta-mée, Nico.1 " la coupa cependant Monet, avant de replacer son attention sur la petite inconnue pétillante qui s'était présentée sur leur perron, " Du reste, à qui ai-je l'honneur ? "
***
La curiosité qui animait le résident des bucoliques espaces de Manhattan était précisément ce qu'avait cherché à déclencher l'expédition du colis, et les premiers pas qu'il faisait maintenant en direction de l'appartement des deux filles - et de son passé - étaient assurément les plus durs.
Les flashbacks qu'il avait expérimenté, confus et dépourvus de contexte, n'étaient que des bribes d'une vie passée plus palpitante et plus étrange ... Mais même si le passé se rappelait à lui, le voyageur amnésique n'était pas préparé à ce qui l'attendait. Il n'était pas prêt à affronter les transports en commun new-yorkais...
Mais, tout bien considéré, qui était prêt à affronter une telle expérience ?
Dès ses premiers pas dans l'escalier, l'odeur chaude et rance des souterrains vint lui agresser les narines, alors que les autres usagers le bousculait sans ménagement pour se ruer à marche soutenu vers les quais. Il n'était qu'une âme de plus dans le circuit tentaculaire des veines de la Grande Pomme, et les seuls regards qu'il attira sur lui furent ceux, dédaigneux, des policiers lourdement armés qui gardaient les entrées : symptômes d'un cité traumatisée par les attaques incessantes dont elle était l'objet.
Ça et là, il put croiser quelques signes de la vie souterraine qui animait les entrailles humaines de New York : un artiste reproduisant un vieux morceau à la guitare, des jeunes loubards peu commodes prêts à en découdre et plusieurs de ses semblables, qui avaient choisi les tunnels plutôt que les parcs, troquant le calme contre un espace plus propice à la mendicité, et moins frappé par les éléments.
Il était aisé de se laisser faire, pour être emmené par la marée humaine vers les quais du vaisseau métallique dans un ballotement régulier, à défaut d'être confortable.
Dans toute cette agitation, dans toute cette vie, l'étranger dépossédé de sa mémoire put néanmoins attraper furtivement le regard de quelque chose bien plus ... curieux.
Une fillette, seule, à l'écart. Un témoin silencieux de la marche des badauds. Une forme sur laquelle les remous de l'heure de pointe n'avait pas prise.
Une fillette, qui se retourna pour planter son regard directement dans celui d'Owen Reece.
Un regard qu'il ne fallait pas être médium pour redouter : la lueur verte qu'il émettait n'augurait rien de bon ... Et pourtant, personne ne semblait s'en inquiéter.
C'était comme si personne ne la voyait. Comme si le métro de New York et sa faune n'admettait même pas son existence, ou bien comme si ... Ce n'était même pas la chose la plus curieuse qu'on allait y voir aujourd'hui.
Et puis, il suffit d'une demi-seconde à peine d'inattention, d'un homme qui vienne percuter par mégarde le voyageur d'un coup d'épaule sans s'excuser, que son regard ait dévié, pour que la fillette disparut.
Comme si elle n'avait jamais été là.
Si il s'attardait à contre-courant pour essayer de la retrouver, l'homme à la canne ne trouverait rien.
Il aurait cependant bien vite la désagréable impression d'être suivi.
Non.
Traqué.
1 : Tout cela date de Secret Invasion, et techniquement, c'était un match nul ... Mais qui sommes-nous pour juger Monet ?
Dernière édition par Monet St. Croix le Sam 2 Oct - 18:17, édité 1 fois
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Sam 2 Oct - 16:15
Le Métro de New-York ! C’est sans aucun doute l’un des endroits les plus déroutants et dangereux de cette jungle pour ceux qui ne le connaissent pas. Une angoisse profonde et presque palpable m’envahis au fur et à mesure que je descends dans les entrailles de la bête. Ces escaliers, couloirs passages et tunnels sont comme les entrailles d’un monstre dont on ne connaît que la surface avant de descendre ici. Pourtant une fois en bas des marches j’ai comme une très forte impression de déjà-vu, comme si je connaissais bien cet endroit.
C’est étrange, je ne suis jamais descendu ici depuis mon réveil à Central Park, et pourtant je sais où je suis et où je dois aller pour me rendre chez les deux inconnues inscrites sur mon message. C’est comme l’autre jour à l’hôpital, je savais d’emblée comment retourner à Central Park. J’ai du vivre à New-York avant de perdre la mémoire.
Perdu dans mes pensées, j’ai du me figer au milieu du passage car je me fais violemment bousculer par les autres usagers trop pressés pour ne serai-ce que s’excuser. Je me pousse sur le coté avant de me diriger vers les portiques. Deux policiers en faction surveillent les allées et venues l’air de rien. Pourtant ils sont au aguets car lorsque je m’approche d’un portique, ils me suivent du regard. Même si mes vêtements sont propres et en assez bon état, j’ai l’air de ce que je suis : un SDF. Ils veulent être sûrs que je ne vais pas resquiller l’accès au métro. J’espère que cette carte fonctionne !
Je fais la queue derrière deux jeunes qui rigolent tout en marchant et quant vient mon tour, j’ai un petit frisson avant de passer ma carte devant le lecteur. Le voyant passe au vert et le passage s’ouvre. Aussitôt passé, les policiers se désintéressent de moi, et je continue mon chemin quelque peu soulagé. Je suis presque arrivé sur le quai que quelque chose attire mon œil : une fillette seule, insensible au autres usagers qui semblent la contourner à bonne distance sans s’en rendre compte. Alors que je l’observe depuis quelques secondes, celle-ci se tourne vers moi et son regard vient se planter dans le mien. Un regard étrange, pénétrant jusqu’aux tréfonds de mon âme, un regard dont la lueur verte mystique n’augure rien de bon ni de naturel. Pourtant personne ne semble remarquer cette fillette, et après que quelques New-yorkais pressés soient passés entre elle et moi, elle a simplement disparu.
-Bon sang ! C’était quoi ça ? C’est pas possible, j’ai du rêver ou alors c’est la fatigue !
Je reprends ma route vers le quai et la rame de métro qui arrive, pourtant je ne peux m’empêcher de tourner la tête plusieurs fois. J’ai comme l’impression d’être observé, traqué, suivi. Pourtant rien, je ne vois rien. Je suis littéralement propulsé dans la rame au moment où les portes s’ouvrent pas de places assises, et malgré ma cane improvisée et mon âge, personne ne se lève pour ma laisser un siège. Je me cale dans un coin et m’appuie sont la paroi du wagon en m’agrippant à la poignée la plus proche. Le trajet ne dure pas très longtemps, mais tout du long j’ai l’impression d’être observé. Je descends quelques stations plus loin avant de remonter à l’air libre, bien loin de mon point de départ. Je me dirige vers l’adresse indiquée sans hésitation. Pourtant à chaque intersection je ne peux m’empêcher de regarder derrière moi pour essayer de surprendre celui ou ceux qui semblent me suivre mais que je n’arrive pas à voir. Dix minutes après être sorti du métro, j’arrive au pied de l’immeuble indiqué. Étrangement Il n’y a pas de noms sur l’interphone et la porte n’est pas verrouillée. J’entre dans la hall et je referme précautionneusement la porte en espérant qu’elle se verrouille et empêche mes poursuivants imaginaires d’entrer. L’étage et le N° d’appartement sont indiqués sur mon message, aussi je monte directement. Malgré ma hanche douloureuse je prends les escaliers, après l’épreuve du métro, rester enfermé dans un ascenseur est trop difficile. J’arrive sur le palier un peu essoufflé, aussi je prends quelques secondes de repos avant de sonner. Tandis que j’attends patiemment devant la porte, je me demande ce que je vais pouvoir dire. J’arrange mon chapeau sur mon crane, et je met un peu d’ordre dans mes vêtements. Même si j’ai l’air vieux et fatigué, je ne veux pas avoir l’air d’un pauvre clochard dépenaillé !
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Dim 3 Oct - 11:01
Une femme vint ouvrir la porte à laquelle Nadia avait sonnée, et alors qu’elle découvrit son visage la jeune fille qui s’apprêtait à commencer à se présenter avec bonne humeur eu la surprise de voir l’ouverture se refermer. Décontenancée par ce qu’il venait de se passer elle resta plantée derrière la porte sans trop savoir ce qu’elle devait faire. Rapetisser et entrer par le trou de serrure ou en dessous n’était pas du tout une option car elle devait aider ces femmes pas entrer chez elles en douce!
“Hu-hum.”
Elle commença a douter qu’on -Oh çà s’ouvre! Mais pour le coup si la première femme n’avait pas spécialement l’air antipathique elle c’était autre chose, la différence de taille qu’elle avait avec la jeune russe accentuait la chose car son ton était sec, tout marquait un ascendant de l’hôtesse sur la visiteuse, c'est en tout cas ce sur quoi les Pinçon-Charlot mettraient le doigt. Celle ci était Monet et pensait que Nadia pourrait être là pour essayer de la tuer, çà se voyait tant qu’on l’avait formée à cela? La jeune fille avala sa salive, un peu gênée.
“Je suis Nadia Van Dyne, je ne connais pas personnellement Layla mais elle a faite livrer chez moi un ouvrage scientifique avec un mot me disant que je pourrais peut être vous aider dans une situation compliquée.”
Elle passa sa main dans la poche arrière de son short et en sortit la note manuscrite par la mystérieuse femme pour la montrer à Monet, espérant qu’elle reconnaitrait sa signature, si elle l’avait déjà vue. Soudain un homme arriva devant elles pour sonner à la porte qui de toute évidence était ouverte. C’est le fait qu’il sonne alors qu'il n'y avait pas besoin qui fit penser à Nadia qu’il était un peu décalé et sa tenue laissait deviner une condition très modeste.
“Bonjour!”
Elle le salua avec un grand sourire, se demandant ce qu’il pouvait bien vouloir.
Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Jeu 7 Oct - 0:08
Le Trajet jusqu’ici ainsi que le stress de me sentir suivi et observé depuis que j’ai aperçu cette fillette ont du me troubler plus que je ne l’aurais cru. Alors que je suis arrivé quelque peu essoufflé par l’ascension de quelques étages, je sonne à la première porte du palier avant d’entendre des voix féminines sur ma gauche. Lorsque je me tourne vers ces voix, je vois une jeune femme avec un short rouge, un haut noir et des cheveux bruns coupés en carré plongeant devant le seuil de l’autre appartement du palier. En face d’elle sur le seuil de trouve une femme bien plus grande, ce qui me permet de voir très clairement son visage plus foncé que celui de la jeune fille en face d’elle. Les cheveux longs bruns, un tee-shirt blanc avec un logo dont je ne voit que le haut par dessus la tête de la jeune femme, un pantalon en cuir noir et une veste assortie composent sa tenue. Je reconnaît immédiatement l’une des deux femme sur les photos que j’ai trouvé dans le colis. Par contre si c’est bien la fameuse Monet Saint Croix, son visage est bien plus dur que sur la photo.
Mince je me suis trompé de porte. J’espère que je n’ai dérangé personne dans cet appartement ! Par contre cette femme n’a pas l’air commode du tout !
Je suis encore en train de me demander si je ne ferais pas mieux de filer sans demander mon reste quant la jeune fille se retourne vers moi et se son plus beau sourire me lance un simple :
Bonjour !
Je suis pris au dépourvu et je reste bien trois bonnes secondes planté là sans réagir avant que le premier son ne sorte de ma bouche.
Bonjour mademoiselle. Je crois que je me suis trompé de porte. Je cherchais l’appartement de mademoiselle Monet Saint Croix et de mademoiselle Nico Minoru.
Maintenant qu’elle s’est retournée vers moi, je vois bien que cette jeune femme n’est pas la fameuse Nico Minoru que je devais rencontrer ici. Je reste devant la porte de l’autre appartement sans oser m’approcher des deux femmes. Si la plus petite semble accueillante et fragile, l’autre semble prête à me broyer les os rien qu’en me regardant, et vu sa taille et sa façon de se tenir sur le seuil de son appartement, elle serait bien capable de le faire.
Avant que Monet St. Croix ne me saute dessus pour me faire avouer pourquoi je la cherche, je lève devant moi la lettre que j’ai reçu ce matin.
J’ai reçu ce message d’une certaine Layla Miller qui me demandait de venir ici pour vous rencontrer. Mais si je vous dérange je peux partir.
Même si je n’y crois pas trop, j’espère presque que la grande métisse me dise de filer d’ici.
Delirium
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Sam 9 Oct - 13:04
Si c'était une tueuse envoyée d'on-ne-savait-trop-où pour les envoyer ad patres, Monet devait au moins reconnaître qu'elle était d'une désarmante naïveté. Quelque chose la troublait à l'égard de cette jeune femme, quelque chose sur lequel elle n'arrivait pas à mettre le doigt, peut-être dans sa gestuelle, ses mimiques, ou bien même seulement dans sa manière de s'habiller ... et pourtant, tout semblait concorder, y compris le document qu'elle dégaina à son attention.
Ce n'était pas du tout l'opinion de Nico, qui avait ouvert de grands yeux à l'annonce du nom de famille de leur invité.
" Van Dyne ... Comme Janet Van Dyne ? Vous êtes sa fille ? " sembla s'émerveiller la sorcière, soudainement plus loquace, en se pointant derrière la maîtresse de maison.
Monet, elle, était toujours occupée à essayer de déceler le chaînon manquant, la faille qui lui permettrait de mettre à mal le stratagème. La lettre entre les mains et portée à ses yeux, elle reconnaissait indéniablement l'écriture de sa mystérieuse amie.
" ... Désolée de vous avoir snobée du coup ! C'était pas très sympa ! " continua Nico, tandis que la mutante aux multiples nationalités s'écarta en rendant la note à Nadia, l'invitant en même temps à entrer.
" Si c'est bien le gant auquel je pense qu'elle vous a envoyé, alors il va falloir m'expliquer ce sur quoi portent vos travaux, " ajouta Monet, sans se débarrasser de l'air régal qu'elle avait affiché à Nadia d'entrée de jeu, " car je doute que cela ne ... "
La souveraine d'appartement s'interrompit d'elle-même, alors qu'un nouvel inconnu s'était présenté sur le perron, tout aussi perdu que celle qui l'avait précédé. Une âme égarée de plus suspicieusement échouée devant sa demeure avec la même régularité et la même aura de mystère qui caractérisait toutes les manigances de la réanimatrice de papillons à mèches blondes qui occupait leurs pensées à tous.
Nadia le salua. Nico fit de même. Monet, toujours en biais dans l'encadrement de la porte, le foudroya du regard comme la monarque importunée qu'elle était.
Un regard assassin qui fit apparemment son office, alors que cet homme à la tenue un brin désuète et à l'air définitivement perdu dégaina à son tour une lettre de Layla Miller comme un passe-droit.
" Nullement. " rétorqua la métisse en agitant exagérément le bras pour l'inviter lui aussi à entrer, " Entrez donc. Vous saurez sûrement m'expliquer pourquoi une gamine disparue il y a des semaines s'amuse à m'envoyer des inconnus précisément aujourd'hui. Laissez-moi deviner, vous êtes l'oncle de Reed Richard ? Le frère caché du roi du Wakanda ?
L'appartement dans lequel les deux invités furent enjoints à pénétrer serait probablement éloigné des stéréotypes que l'on aurait accolé au train de vie supposé de Monet St. Croix.
L'endroit était luxueux, c'était évident, le parquet était véritable et l'architecture même de ce dernier étage, rappelant les hôtels particuliers européens, appuyait la majesté du lieu. La majorité du mobilier et des effets des deux colocataires, pourtant, dormait encore dans des cartons, et aucune des deux jeunes occupantes du lieu n'allait s'épandre sur les raisons de cela, sur leur déménagement récent ou sur les précautions extrêmes déployées pour ne pas être suivies, en particulier après l'incident de Séoul.
Nico dégagea à la va-vite le canapé et débarrassa quelques cartons de la table, tandis que Monet fit voleter deux chaises pliantes avec sa télékinésie, qu'elle déploya de la même manière pour les deux visiteurs.
" Il doit rester quelques boissons dans le frigo, si l'envie vous prend. " exposa-t-elle, " Mais je vous en prie, expliquez-nous donc qui vous êtes, ce que vous faites, et ce que vous avez à voir avec Layla Miller ... qui, si je dois vous le rappeler, a disparu sans laisser de traces il y a plusieurs semaines. de cela. "
***
Les doutes d'"Owen Reece" étaient fondés. Il avait été suivi, et sa paranoïa n'avait probablement rendu la filature que plus pertinente pour ses adversaires.
La fillette reparut devant l'immeuble, pleine de morgue, tentant de comprendre.
Aucun nom reconnaissable sur les boîtes aux lettres, aucun souvenir de cet endroit.
Elle souffla du nez en se retournant, ses yeux crépitant de nouveau de cette curieuse énergie verte.
Devant elle apparurent, dans un siphon verdâtre parcouru d'éclairs de la même teinte et grésillant en silence, une paire de formes complètement recouvertes de plaques métalliques et armés de fusils. Deux espèces de soldats anonymes, inconnaissables et impassibles.
D'un seul geste impérieux de sa main en direction des couloirs, la fillette mit en branle les deux formes, qui s'élancèrent dans le bâtiment, méthodiquement.
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Dim 10 Oct - 0:16
Qui que soit cette femme elle veillait au bien être de Mesdames Minoru et St Croix apparemment. La première qui s’était montrée un peu plus accueillante semblait intéressée par le nom de famille de Nadia, faisant tout de suite le lien avec Janet Van Dyne la célébre modéliste.
“Je ne suis pas sa fille non, mais nous sommes très proches et elle a acceptée que je porte son nom. C’est un peu compliqué…”
Bien que la Red Room lui ai dite très tôt que Hank Pym était son père elle n’avait jamais eu d’existence officielle avant son arrivée en Amérique, pas même un nom de famille. C’était parce que Janet et elle étaient devenu très proche qu’elle avait choisie son nom, le seul qui signifiait vraiment quelque chose pour elle n’ayant jamais connue son père et sa mère. Nico l’invitât a entrer et après l’arrivée du monsieur et quelques échanges Nadia avança à petit pas à l’intérieur, sa colocataire ayant moins impatiente de laisser des inconnus entrer. Leur intérieur était cossu mais plutot sombre.
A peine les deux porteurs de lettres de Miller étaient ils à l’intérieur que les questions pleuvaient de la part de celle que Nadia identifiait comme française de par son accent, ou bien suisse, voir une contrée francophone d'Afrique du nord. Celle ci faisait voler des objets d’une manière incroyable et si la guêpe connaissait quelques individus capables de tels prodige ils ne couraient pas les rues.
“Oh! Vous êtes mutante c’est çà?”
Cela collerait en tout cas avec son t-shirt et sa ceinture. Les mutants venaient de vivre une violente attaque de la part des machines du gouvernement qui assumait mal avoir perdu le contrôle de celles ci et à ce qu’il se disait ils seraient nombreux à quitter le pays. Ce ne semblait pas être leur cas a elles qui semblaient en pleine installation au contraire. Mais il ne s'agissait pas d’elles là, mais des visiteurs. Nadia s’assit sur la chaise puis s'éclairci un peu la gorge avant de prendre la parole.
“Je ne savais pas qu’elle avait disparue je suis vraiment désolée. C’est une mutante elle aussi? Je suis Russo-américaine, scientifique et super-héroïne. Layla m’a envoyée un gant Latverien qui fera un très bon sujet d’étude alors si vous me demandez ce que j’ai a voir avec elle...peut être la science? Votre amie est elle scientifique? Elle m'a dite que vous aviez besoin d'aide en tout cas...”
Elle se tourna vers le monsieur en lui souriant, voulant lui laisser un peu de place pour parler car il avait l’air plus timide qu’elle.
Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Dim 10 Oct - 1:04
Je me demande vraiment ce que je suis venu faire ici. Après un accueil plutôt froid, les deux jeunes femmes que je suis venu voir semblent résignées au fait d’avoir deux invités surprise. La jeune femme qui s’est présentée sous le nom de Nadia Van Dyne à l’air de bien s’entendre avec celle qui doit être Nico Minoru. Elle semble reconnaître son nom de famille, sans doute un patronyme célèbre, pourtant il ne me dit rien du tout. Fichue Amnésie ! La métisse qui doit être Monet St Croix nous laisse entrer dans son antre, mais elle reste froide et distante, surtout avec moi. En même temps, je suis le seul homme ici, et mon aspect n’est pas des plus avenant. J’entre doucement en tenant mon sac contre ma poitrine comme s’il pouvait me protéger, la lettre de Layla Miller chiffonnée dépassant de la poche de mon manteau.
" Entrez donc. Vous saurez sûrement m'expliquer pourquoi une gamine disparue il y a des semaines s'amuse à m'envoyer des inconnus précisément aujourd'hui. Laissez-moi deviner, vous êtes l'oncle de Reed Richard ? Le frère caché du roi du Wakanda ?
Le ton de sa voix cassant me fait sursauter, je serre encore plus fort mon sac avant de passer le seuil en rentrant la tête dans les épaules.
Je suis désolé mademoiselle, je ne sais pas qui est ce Reed Richard, ni le roi du Wakanda. Je m’appelle … Owen, enfin je crois…
Je n’ai eu qu’une petite seconde d’hésitation avant de donner le nom sous lequel Layla m’avait contacté. Mais en donnant ce nom, je sentis qu’il sonnait juste.
L’endroit est chic, de belle facture, mais encore encombré d’un tas de cartons, signe d’un emménagement récent. Je regarde où je peux aller sans faire tomber quelque chose de valeur quant Monet fit de la place sur le canapé et la table sans même toucher aux objets, puis deux chaises pliantes vinrent s’ouvrir juste à coté de Nadia et de moi même. Si l’exploit ne sembla pas trop surprendre la jeune femme arrivée peu avant moi, je ne pu réprimer un petit recul avant de me reprendre.
Bon sang, je les attire ou quoi ? Encore une personne dotée de supers pouvoirs. La dernière fois que j’en ai croisé une, ça c’est plutôt bien passé, mais la fois d’avant j’ai fini à l’hôpital.
Je m’assois au plus vite afin d’éviter de tomber à force de trop d’émotions. Surtout lorsque Nadia, assise à coté de moi, commence à parler de mutants, de gants et de Latveriens. Je suis complètement perdu. D’autant plus que notre hôte nous bombarde de questions.
En fait j’ai reçu cette lettre envoyée par Layla, que vous semblez bien connaître. Par contre, moi je ne l’ai jamais vue, enfin je crois. Vous dites que c’est une jeune fille mutante ? Dans le métro que j’ai pris pour venir ici, j’ai croisé une jeune fille étrange qui m’a fichue une frousse bleue. Elle était blonde, avec un tee-shirt rose et lorqu’elle m’a regardé ses yeux brillaient d’une étrange lumière verte. L’instant d’après elle avait disparu, mais j’ai eu l’impression tout au long du chemin pour venir ici que j’étais observé. Pourtant je n’ai vu personne. Layla m’a écrit que vous cherchiez comme moi des réponses et que je devais venir ici pour que l’on puisse s’entraider.
J’espère que Monet ne va pas me jeter dehors maintenant qu’elle sait que je ne connais pas son amie, et que notre seul lien est une fichue lettre qui est venue s’écraser à mes pieds ce matin. Si ça se trouve elle n’était même pas pour moi cette lettre...
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Dim 17 Oct - 16:34
Dans ce déluge d'exposition, une question marqua tout particulièrement Nico Minoru, quand Monet n'avait même pas jugé bon d'y répondre.
" Wow, mutante, nous ? " souffla-t-elle avec un brin d'orgueil en portant une main à sa poitrine tel une diva prise au dépourvu, " Je voudrais ! C'est la première fois qu'on me pose la question tiens ! Monet en est une ... Moi, bah, faut croire que ça déteint sur moi ! Ça doit être à force de passer du temps avec Magik, ah-ah ! "
La seule mutante de l'assemblée, elle, trouvait cette catégorisation hâtive, motivée ... programmée, même ; en particulier quand elle était expressément tournée vers elle. Bien des choses auraient pu être dites de la télépathe, et bien des réactions auraient pu être exprimées devant la manifestation de ses dons.
Pourtant, la première réaction qu'elle reçut fut une étiquette, suivie de près par un rejet évident exprimé en son for intérieur par leur deuxième invité : un invité qui n'avait d'ailleurs vraisemblablement pas conscience des capacités télépathiques de son hôte.
La réaction de Monet, elle, fut donc glaciale, démesurée face à ce qui n'était finalement que deux micro-agressions de trop : probablement parce qu'elles étaient perpétrées à domicile, dans un endroit qui aurait dû en être dépourvu.
" Oui, mon amie est mutante, elle aussi, puisque c'est ce qu'il vous semble être le plus important. Nico ne l'est pas, mais elle pourrait tout aussi bien l'être ... "
" Oh, merci ! "
" ... Tu sais ce que ça représente. Ce n'était pas un compliment, Nico. "
La sorcière glissa un clin d'oeil, avant de disparaître dans la cuisine en sifflotant l'un des morceaux les plus connus de Dazzler, ce qui arracha à Monet un soupir d'exaspération.
" Le fait est que Layla n'était pas une scientifique. Pas spécifiquement, du moins. Son gant était originaire de Latvérie, oui : il avait été fabriqué par le Docteur Fatalis en personne, d'après ce que j'ai pu en comprendre. " reprit la mutante, qui semblait s'être calmé par ce seul échange " Je suis encline à croire que c'est bien elle qui vous a envoyé son véritable gant, car le nombre de personnes qui savent que nous avons déménagé ici depuis sa disparition se compte sur les doigts d'une main. Qu'elle sache où nous sommes et nous envoie des gens ne ... serait pas inenvisageable pour elle. "
" Elle sait des trucs. " souligna Nico Minoru, revenant avec trois canettes fraîches d'une obscure limonade multivitaminée qu'elle déposa sur la table, à destination des invités.
" Elle sait des trucs. " confirma Monet, avant d'écarter poliment l'une des canettes en remerciant une Nico qui ne se fit pas prier pour la récupérer, " Si elle pense que vous pouvez nous aider, c'est que vous pouvez le faire. Reste à savoir quelle problématique scientifique nécessite votre expertise. J'aurais tendance à penser que ça aurait à voir avec le voyage temporel. "
La diva se retourna ensuite vers ce "Owen", qu'elle n'avait pas probablement pas ignoré autant qu'il l'aurait souhaité. La faute, sans doute, à son esprit particulièrement loquace.
" ... Pour ce qui est de vous, "Owen", cette lettre vous était directement adressée. Je n'aurais même pas pris la peine de vous faire entrer si ce n'était pas le cas, alors décoincez-vous un peu. " expliqua la maîtresse de maison, en posant les mains sur la table et sans faire le moindre cas de l'intrusion mentale dont elle venait de se rendre coupable, " Je ne sais pas vraiment comment vous pouvez aider, mais la gamine que vous avez vu dans le métro, de ce que vous dites, ressemble en effet beaucoup à elle. Je pense que ça a à voir avec votre manque de souvenirs, et le fait que vous n'êtes définitivement pas humain. "
Monet avait lâché cela factuellement, sans emphase.
Nico fit une fausse route et cracha sa solide gorgée de soda sur leurs deux hôtes.
" Quoi ? " réagit la sorcière en manquant de s'étouffer.
" Il a une aura. Normalement, seuls les mutants ont une aura, mais "Owen" ici présent dégage une aura. Le genre d'aura que je n'ai encore jamais vu ... Et j'ai vu beaucoup, beaucoup d'auras. "
***
Plus bas dans l'immeuble, un curieux ballet s'était engagé, dans un silence de mort.
Les entités en armure remontaient les couloirs, sonnant à chaque porte, s'arrêtant le temps de vérifier l'identité des locataires, et réagissant toujours de la même manière quand les yeux de leurs victimes s'écarquillaient de surprise : avec une balle dans la tête, tirée depuis des armes absolument silencieuses.
Le processus était lent, mais ils finiraient irrémédiablement par remonter jusqu'à l'appartement de Monet et Nico ...
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Dim 17 Oct - 21:14
Est ce que Nadia avait bien comprise la teneur de la discussion entre Monet St Croix et sa colocataire Nico Minoru? Ce n’était pas un compliment de dire de quelqu’un qu’il pourrait être mutant? Quel était le problème avec çà, elle ne comprenait pas ces débats ici. Ayant grandie dans la Red Room entre les tubes à essai Nadia ne s’était jusque là pas intéressée a ce que certains nommaient “ La question Mutante”, ne serait ce que parce que l’emploi du mot “ Question” avant de parler d’un groupe de population lui rappelait trop la “ Question Juive”. Mais là en ressentant que Monet semblait vexée qu’on l’ai identifiée comme mutante cela lui fit regretter. Avec un T-Shirt frappé d’un X et une boucle de ceinture en X on pourrait croire que c’est quelque chose d’affiché fièrement pourtant. Les yeux de la jeune fille s’agrandirent.
“C’était réellement un gant conçu par Von Fatalis ?!? Oh j’en étais certaine! J’ai étudiée beaucoup de ses travaux, mes propres gants sont une adaptation des siens!”
Pour Monet l’aide qu’elle pourrait apporter serait en rapport avec le voyage temporel. Laissant Nadia en pleine réflexion après une telle information elle s’adressa à cet Owen pour lui annoncer qu’il n’était pas un humain ordinaire car il dégageait une aura comme les mutants. La jeune guêpe se tourna vers l’homme en pleine interrogation.
“Se pourrait il qu’il soit mutant et qu’il ne l’ai pas su jusqu’aujourd’hui?”
Elle regarda ensuite Nico et Monet tour à tour sans toucher à la boisson que la première leur avait amenée, trop accaparée par tout ce mystère sans doute.
“Cette jeune fille dans le métro ce pourrait être quelqu’un envoyé par Layla donc?”
Une jeune fille entourée par quelque chose de surnaturel a entendre Owen, peut être de la magie alors? Après tout si ce n’était pas la science qu’est ce qui pouvait amener Layla a fréquenter Von Fatalis...Elle regarda celles qui les accueillaient.
“Pourquoi pensez vous que ce pourrait être le voyage temporel?”
Avant de leur dire qu’elle ne l’avait jamais pratiqué de transport vers le passé même si elle était capable de créer des espaces modifiant l'écoulement du temps avec la relativité restreinte. L'accélérer, le ralentir oui. Revenir en arrière...Certains savent faire, son père sait. Mais elle non.
Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Dim 17 Oct - 23:25
Décidément, j'ai le chic pour mettre les pieds dans le plat aux pires moments et aux pires endroits. Bon sang, pourquoi je suis venu ici ? la réponse est simple pour savoir qui je suis et pourquoi mon plus vieux souvenir remonte à trois semaines.
Monet répondit à la jeune femme nommée Nadia d'un ton un peu sec qui finalement semble être sa façon normale de parler à deux inconnus venus chez elle sans y avoir été invités. Le fait que nous ayons parlé de mutants semble l'avoir un peu énervée, alors que sa copine Nico semble contente qu'on ait pu croire quelle l'était. Finalement la discussion part sur un gant étrange fabriqué par un certain Docteur Fatalis.
Bon sang, ce nom me dit quelque chose. Mais impossible de savoir quoi ! Je suis pourtant certain de ne pas l'avoir entendu depuis que j'ai ouvert les yeux à Central Park il y a un peu plus de trois semaines.
Nico passe auprès de chacun de nous en nous offrant une cannette de soda multi-vitaminé que j'accepte avec un sourire et un franc merci. J'ai tout juste le temps d'ouvrir la boisson et d'en prendre une gorgée que Monet se tourne vers moi et m'envoie sèchement:
... Pour ce qui est de vous, "Owen", cette lettre vous était directement adressée. Je n'aurais même pas pris la peine de vous faire entrer si ce n'était pas le cas, alors décoincez-vous un peu.
Sur le coup je ne comprends pas vraiment la porté de ce qu'elle vient de me dire, ce n'est qu'après que je m'en rends compte.
Je ne sais pas vraiment comment vous pouvez aider, mais la gamine que vous avez vu dans le métro, de ce que vous dites, ressemble en effet beaucoup à elle. Je pense que ça a à voir avec votre manque de souvenirs, et le fait que vous n'êtes définitivement pas humain.
Le soda que j'étais en train de boire passe de travers et me déclenche un violente quinte de toux ! Alors que je tousse, la main devant le bouche pour éviter de salir le mobilier ou de cracher sur Monet, je comprends enfin ce qui m'arrive, même si je ne m'aperçois même pas que Nico a elle aussi eu du mal à avaler sa boisson.
Il a une aura. Normalement, seuls les mutants ont une aura, mais "Owen" ici présent dégage une aura. Le genre d'aura que je n'ai encore jamais vu ... Et j'ai vu beaucoup, beaucoup d'auras.
Bon sang, elle peut lire dans mes pensées ou quoi ? Vu que c'est une mutante, c'est tout à fait possible après tout. Elle peut surement m'aider à retrouver mes souvenirs. Mais de quoi parle t'elle ? Je suis un humain tout ce qui l'y a de plus normal, à part cette fichue amnésie. Mais du coup elle entend surement mes pensées en ce moment.
Après une bonne minute perdue entre la toux et la frayeur des révélation de Monet je reprends enfin mon souffre et répond d'une voix un peu rauque à cause du soda.
C'est quoi cette histoire d'aura ? Je ne suis qu'un vieil homme tout ce qu'il y a de plus normal, hormis le fait que je sois amnésique et que je n'ai appris mon nom que par la lettre envoyée par votre amie. Vous dites qu'elle sait des choses, c'est à dire ? C'est son pouvoir ? C'est comme ça qu'elle aurait su qui j'étais alors que je l'ignore moi même ? Bon sang, je n'ai que des questions, alors que je suis censé vous aider à trouver des réponses. Je me demande bien à quoi je vais pouvoir vous servir.
J'essaye de soulager ma gorge irritée en buvant le reste de mon soda, inconscient du danger qui approche de nous...
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Mar 19 Oct - 23:04
Nico Minoru s'était effondrée sur une chaise, se contentant de regarder les échanges fusant dans tous les sens en peinant à saisir l'intégralité de la conversion ... En cela, elle ne devait pas être bien différente du vieux sans-abri qui avait accosté dans leur salon.
Il fallait dire qu'elle devait être la seule fille à ne pas avoir un quotient intellectuel approchant les quatre chiffres dans cet appartement. Partagée entre sa sympathie pour le pauvre homme et sa culpabilité face au torrent de liquide gazeux qu'elle avait bien malgré elle déversé sur leurs invités, elle préféra opter pour la solution la plus polie et se décida à nettoyer les dégâts occasionnés...
En bonne milléniale flemmarde de son état, cela se concrétisa par un air très concentré, une incantation à voix basse et une main posée sur la table.
Soudainement, ce fut toute leur réalité qui changea.
Tout. Absolument tout dans l'appartement, du mobilier aux fenêtres, des rideaux à la vaisselle, aux vêtements et aux occupants eux-mêmes et jusqu'à l'air même qu'ils respiraient ...
Tout était ... propre. Impeccable. Neuf.
Et toute l'attention semblait être sur la sorcière asiatique, qui leva son bras de métal maintenant révélé, couvert de glyphes et serti d'une gemme de sang.
" Ah non, non, faites pas attention à moi. " s'excusa-t-elle, " Je teste juste un conseil de grand-mère du Dr. Strange. "
Monet resta interdite l'espace de quelques secondes, le temps de vérifier la sensation curieuse qui émanait de ses vêtements, semblant sortis tout droit du pressing... Avant de repartir comme si rien ne s'était passé, et préférant rattraper au vol les multiples interrogations qui se dessinaient.
" C'est bien possible, cette gamine pourrait très bien être envoyée par Layla ... En fait, elle pourrait même être Layla, pour ce que j'en sais. C'est ce qui me fait penser au voyage temporel, d'ailleurs : nous nous sommes faites attaquer à deux reprises par un voyageur temporel venu du futur pour semer le chaos. Cable, un autre voyageur temporel, s'est retrouvé à recevoir des ... "messages" du futur de Layla ... Et ça ne serait pas la première fois qu'elle voyage dans le temps en faisant des choses incompréhensibles. C'est précisément comme cela qu'elle s'est retrouvée à fricoter avec le souverain de Latvérie. " La métisse se retourna ensuite vers Owen, ses yeux venant se planter directement dans les siens, " Ce qui nous amène à vous, alors je vais tâcher de répondre à vos interrogations : Oui, je peux lire dans vos pensées. Oui, je pourrais en théorie vous aider à retrouver la mémoire. Oui, j'"entends" vos pensées. Ces "auras" sont les auras de mutants que je peux percevoir. Non, le pouvoir de Layla n'est pas de "savoir des choses", son "pouvoir" est bien plus effrayant. Et oui, c'est comme ça qu'elle connaît votre identité. "
Elle s'arrêta pour reprendre sa respiration, brisant le contact visuel pour au passage regarder l'heure sur son téléphone.
" A dire vrai, " reprit-elle, " j'aimerais bien l'avoir directement sous la main, ça me permettrait d'éviter d'avoir à risquer de farfouiller dans votre esprit pour avoir le fin mot de l'histoire. La dernière fois que j'ai débloqué la mémoire de quelqu'un, j'ai libéré une super-soldate à qui le gouvernement avait lavé le cerveau, et qui s'est lancé dans une série de meurtres. L'esprit humain est comme une sac de nœuds, et j'ai bien appris à éviter de tirer trop fort dessus. " La mutante vint joindre ses mains devant elle et reconnecta son regard à celui d'Owen, " Cela étant dit, la véritable question qui me taraude c'est : pourquoi vous ? Parce que je ne pense pas que vous êtes un mutant. Si c'était le cas, vous l'auriez vraisemblablement déjà remarqué ... " Elle jeta un œil du côté de Nadia, " C'est quelque chose qui se ressent normalement assez facilement, surtout à son âge. " Monet revint sur Owen, " Comme je vous l'ai dit, vous avez une aura. Vous n'êtes pas un humain normal. Si vous êtes un mutant ... Et bien vous seriez probablement le mutant le plus étrange qu'il m'ait été donné l'occasion de voir... "
Elle récupéra son téléphone pour vérifier une notification, afin de s'interrompre soudainement en claquant des doigts,
" Attendez, vous vous sentiez surveillé sans jamais pouvoir voir qui vous regardait non ? Si ça se trouve, c'est ça votre don ! C'est peut-être comme ça qu'on pourrait repérer Layla ! " Elle se tourna vers la jeune scientifique hyper-sociable, " Vous savez comment bricoler un ... détecteur de ... choses invisibles qui surveillent, ou un truc du genre ?.. "
Son regard balaya l'assemblée, englobant Nico au passage.
" Oula, me regarde pas, meuf ! Regarde plutôt Miss Van Dyne ! " évacua la sorcière en s'étendant nonchalamment sur sa chaise, " C'est toi qui est parfaite. Si vous n'avez pas la solution, j'ai pas la solution. "
***
Quelques étages plus bas, le frémissement léger causé par le sortilège fut remarqué par les assaillants, qui remontaient déjà par l'escalier.
Et, les suivant de loin, la fillette aux yeux d'émeraude remontait les couloirs, les corps se relevant derrière elle au son de crépitements, leurs yeux pris adoptant la même couleur ...
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Mer 20 Oct - 23:29
Nadia avait mal pour Owen. Il était plus tout jeune, avait perdu la mémoire et semblait livré à lui même c’était du moins l’image qu’il donnait avec son vêtement râpé retouché à divers endroits. Il eu ce moment étrange qui sortit la jeune fille de cette pensée empathique, celui ou Nico récitât une formule dont l’effet fut de nettoyer ce qu’elle avait renversé. Waw. Ca alors, on est pas au bout de ses surprises avec ces deux femmes et a écouter Monet Layla avait un pouvoir effrayant. Hum. La télépathe était réticente a fouiller dans l’esprit d’Owen et on pouvait le comprendre, pourtant elle restait persuadée de l'importance son aura. Alors que Nadia élaborait en silence une solution au problème du mystérieux sans abris au grand potentiel celle qui avait identifié celui ci lui demanda un détecteur de choses invisibles.
“Oh oui bien sûr!”
Un grand sourire sur les lèvres a la perspective d’être utile comme Layla l’avait demandée Nadia posa sa main sur le pendentif qu’elle avait autour du cou et décrocha celui ci pour montrer un cristal rose.
“Laissez moi une minute!”
Elle posa le collier sur sa chaise puis posa ses doigts autour de la canette vide d’Owen pour tirer doucement celle ci et lui chiper des mains.
“Je vais avoir besoin de çà aussi.”
Puis elle rapetissa subitement pour totalement disparaitre, se rendant dans son laboratoire miniature. Là Nadia tourna un interrupteur pour régler la vitesse d’écoulement du temps qui était dans un référentiel diffèrent du terrestre et se plongea dans ses livres pour réfléchir à l’élaboration de la machine, mais aussi procéda a diverses recherches.
Alternant entre divers travaux elle prit deux poses café et une sandwich avant d’enfiler sa tenue de guêpe et se lancer dans la DAO puis enfin la partie conception.
La science n’est pas magique, oui bon dis comme çà...pour dire que, çà demande du temps et beaucoup de travail, et si on veux que ce soit correctement conçu pour durer longtemps de l’application. Ce fut après environ quinze heures qu’elle revient à taille normale en costume de Wasp et en pleine forme après un petit somme en écoutant du lo-fi.
“Et voilà! Une minute très exactement.”
Près d’elle se trouvait une machine qu’elle avait faite grandir avec elle.
“Voici une camera permettant de voir le spectre invisible, notre œil ne voyant qu'une infime partie des choses! Mon père la dirait encombrante mais je peu la réduire si vous voulez, j'ai planchée sur l'efficace avant tout. Elle peut se brancher en bluetooth sur votre téléphone ou un ordinateur pour y afficher l'image!"
Excitée à l'idée que sa camera puisse permettre de trouver cette petite fille invisible à l'œil humain elle joignit ses mains pour les frotter, a mille lieues elle aussi de savoir ce qui les attendait.
Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Lun 25 Oct - 22:44
Décidément, j’ai le chic pour atterrir dans les endroits les plus improbables. Moi, un vieillard sans mémoire, sans le sous ni maison, je me retrouve dans un luxueux loft en compagnie de trois charmantes jeunes femmes. Si j’étais plus jeune je pourrais me sentir flatté, mais je suis trop vieux et fatigué pour y penser. En plus Monet est une mutante capable de lire les pensées, quant à son amie, je ne sais pas trop quoi en penser, elle est elle aussi étrange, bien que plus sympathique. Quant à la troisième jeune femme, celle qui est arrivée juste avant moi, je ne sais pas trop quoi penser d’elle. Elle discute de sciences, de techniques et de choses incompréhensibles pour le commun des mortels. Et pourtant, même si je ne ne comprends pas tout, j’en saisis une grande partie, bien plus que ce que j’aurais pu croire. Et puis Nico semble faire quelque chose pour nettoyer le soda qu’elle a renversé de partout. Tout à coup la pièce semble scintiller, tout comme nos vêtements et nous mêmes. Lorsque tout redevient normal, tout est propre, mais plus que ça, tout semble neuf, comme tout juste sorti de la boutique. Je regarde mes vêtements. Tout ce que je portais venait du dernier refuge pour sans abris où j’avais été avant mon agression. Ces vêtements étaient propres, mais plus tout jeunes et rapiécés à plusieurs endroits. Là ils semblaient tout neufs, comme si c’était la première fois que je les portait. Donc Nico avait elle aussi des pouvoirs, même si elle prétendait ne pas être une mutante. J’avoue ne pas tout comprendre au sujet des mutants et des pouvoirs, mais cela apportait plus de questions que de réponses. Pendant ce temps là Monet continuait de me parler. Plusieurs de ses affirmations me firent tiquer. En temps normal, j’aurais sûrement gardé pour moi ce que je pensais, mais avec une télépathe, ce serait inutile, alors autant me lancer.
Houla, pas trop vite mademoiselle. Je ne suis plus tout jeune, et j’ai du mal à suivre. Vous avez parlé de voyages dans le temps, et d’individus venus du futur qui vous auraient attaqué. A central Park, j’ai été attaqué par un groupe de fous furieux et furieuses qui semblaient sortis tout droit d’un mauvais film de science fiction. J’étais en compagnie d’un mutant qui m’avait dit s’appeler Christopher, et qui avait l’oeil gauche qui brillait. Il semble qu’il ait tenu tête au type au visage de mauvais film de zombie et aux trois furies qui l’accompagnaient. Moi j’ai vite perdu conscience et je me suis réveillé à l’hôpital.
Difficile de me souvenir clairement de tout ce qui c’était passé ce jour là, mais le visage de Christopher (Cable en réalité) est resté dans ma mémoire, ainsi que celui du type au visage de Zombie (Deadpool vieux).
Vous dites que vous voyez autour de moi une aura comme sur les mutants, mais différente. Ça veut dire que je suis un mutant, ou non ? Et Cette aura signifie t-elle que j’ai moi aussi des « pouvoirs » ? Excusez moi, mais c’est un peu déroutant de s’entendre dire que l’on est pas vraiment humain. Par contre pour ce qui est de me rendre la mémoire, vous me faites un peu peur avec vos histoires de tueur et de lavage de cerveau, je ne suis pas très sûr de vouloir savoir qui je suis en fait…
Monet s’adresse à Nadia, puis celle-ci pose son pendentif rose sur la table prends ma canette de soda de mes mains et puis disparaît subitement !
Bon sang, vous voulez que j’ai une crise cardiaque ou quoi ? Prévenez quant vous voulez faire un truc comme ça, si j’avais encore eu mon soda je m’en serais renversé de partout !
Je me remet un peu de la petite émotion provoqué par la disparition de Nadia avant de reprendre.
Je ne crois pas avoir un don pour sentir les gens ou les choses. C’était peut être mon imagination qui me faisait croire que l’on me suivait. Et puis si ça se trouve, même si je ne suis pas vraiment humain comme vous le dites, je n’ai peut être rien de particulier.
C’est alors que me revient en mémoire un passage de la lettre de Layla : « Vous conviendrez qu'il est difficile d'attirer l'attention d'un esprit comme le vôtre ... » Qu’avait elle voulu dire par là ?
Je suis coupé dans mes pensées par le retour tout aussi soudain de Nadia, enfin je pense, vu qu’elle porte un étrange costume et qu’elle est apparue avec une étrange machine à ses cotés.
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Mer 24 Nov - 18:52
" Wow. " fit une Nico Minoru qui remit sa chaise sur ses quatre pieds, posée là comme deux ronds de flan, les yeux semblant prêts à se libérer de leurs plis épicanthiques.
Monet St. Croix, elle, souffla du nez.
Mais surtout, elle émit un " Pas mal. " énigmatique, avec un petit signe de tête.
Quiconque connaissait la diva et sa propension naturelle à la retenue et au dédain pouvait sauter de son siège à la nouvelle : il y avait une nouvelle personne pour qui l'héritière franco-algérienne avait de l'estime.
La mini-justicière venait d'accomplir une prouesse plus incroyable encore que celle de comprimer le temps de développement et de création d'un appareil aussi avancé que sa caméra : elle avait réussi à comprimer dans une minute le temps nécessaire pour acquérir la reconnaissance de la mutante excessivement exigeante !
Assurément, une découverte qui pourrait révolutionner toute les théories modernes de psychologie comportementales. Rien que ça.
Oui, une découverte si fascinante qu'elle coupa même net Monet dans les piques cassantes qu'elle préparait à l'égard de leur loquace - et très actif cérébralement - second invité.
Heureusement, Nico Minoru s'était reprise, après la minute passée à se demander comment, pourquoi, où et quand une fille avec la capacité de rapetisser pouvait bien utiliser une canette de soda pour fabriquer une caméra du futur avec du bluetooth intégré. Elle se leva donc, et ne sachant trop comment s'intégrer dans toute cette folie super-héroïque, se tourna à nouveau vers Owen Reece :
" Si vous avez encore soif et si ça vous dit, y'a encore de la racinette au frigo ... "
Monet, encore assise, la jugea. Lourdement.
Mais cela eut au moins l'effet de ramener Monet dans la conversation, après sa courte rêverie. D'ailleurs, il ne fallait pas que l'on découvre la quasi-joie qu'elle avait eu à découvrir les capacités de cette nouvelle connaissance.
Alors elle redoubla de condescendance dans ses réponses au mystérieux amnésique :
" Au-delà de votre capacité surhumaine à ignorer les prouesses de la technologie moderne, ne pas être complètement humain est déjà quelque chose de particulier. Vous avez de la chance que le SHIELD ne vous ait pas déjà attrapé pour vous transformer en exercice de dissection pour agents débutants. " asséna-t-elle, " Il y a quelque chose chez vous. Je ne sais pas quoi, mais quelque chose. Et ce quelque chose vous a rendu précieux aux yeux de Layla, donc ça ne peut pas être "rien". Alors on va retrouver ce que vous avez de spécial, même si ça nécessite d'aller vous faire renifler du gaz terrigène à Attilan ou de vous enfoncer un cube cosmique dans le fondement ... Ou même d'aller vous- "
La mutante s'arrêta subitement, pour se retourner vers la porte. Elle entendait derrière des sons qui ne lui inspiraient guère confiance : des pas feutrés, une précision nette, militaire ; quelque chose que l'on attachait de l'autre côté.
Il y avait derrière cette porte des intrus : des intrus qui cherchaient à ne pas se faire remarquer, et vraisemblablement à leur nuire.
Comment est-ce qu'elles avaient pu être retrouvées aussi vite ?
" Nadia, range la caméra ! " brusque Monet, en se relevant en catastrophe, " Mettez-vous à couv- ... ! "
Soudain, une explosion fit vibrer l'appartement tout entier. La porte vola en éclats, propulsant charnières et échardes mortelles en tout sens.
La première salve de tir fuse, efficace, chirurgicale. Heureusement, Monet exploite sa vitesse surhumaine pour intercepter les balles, destinées à leurs têtes à tous.
Elle aurait pu profiter de l'intervalle pour contre-attaquer, mais une forme apparut et l'en empêcha. Une émanation étrange, sortant de l'éther comme un cauchemar, avec un regard et une démarche reconnaissable entre mille.
" Layla ?! " se surprit à réagir Monet, à son corps défendant.
Nico semblait surprise elle aussi, sinon horrifiée.
Layla Miller, elle, ne leur prêta pas la moindre attention, et se contenta de lever la main dans la direction ... d'Owen Reece ?
Jetant un regard vers la fillette, les soldats dans leurs accoutrements futuristes hochèrent la tête. Ils se remirent à avancer ensuite, avec leur démarche prudente et méthodique, en se remettant à tirer sur Monet, Nico et Nadia.
L'intruse, elle, sembla se volatiliser en un instant, tandis que d'autres assaillants s'invitèrent dans la scène. D'autres soldats, avec des uniformes bien moins avancés, émergèrent au beau milieu de l'appartement, dans des volutes de cendres incandescentes. Si le premier groupe, entièrement couvert, pouvait encore laisser planer un doute ...
... Ces nouveaux agresseurs étaient la preuve caquetante que quelque chose tournait terriblement de travers !
Déjà, une paire de squelettes apparurent derrière Owen et lâchèrent leurs fusils avec fracas pour tendre leurs appendices osseux vers le sans-abri ; tandis que plus loin, dans le couloir, on entendait le claquement d'un tas de paires de chaussures courant vers l'appartement. Une cavalcade désordonnée, cette fois, qui ne laissait aucun doute quant à l'arrivée de renforts ... Mais qui laissait ouverte l'interprétation de leur nature !
HRP:
Désolé du retard ! J'ai été un peu beaucoup pris ces derniers temps...
... Voilà donc de quoi pimenter un peu le sujet : Les assaillants mystérieux défoncent la porte et ... Layla veut kidnapper Owen ?
Vous pouvez vous lâcher, c'est une armée de squelettes vindicatifs, mais dans l'ensemble, ce ne sont "que" des squelettes avec un comportement militaire !
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Sam 27 Nov - 22:08
L’invention sembla ne pas déplaire aux deux femmes même si Nico exprima plus sa satisfaction que Monet dont Nadia ne sut pas vraiment quoi penser. Cette dernière repris sa discussion avec Owen, semblant disposée à l’aider à percer les secrets sur son passé. La jeune wasp hocha silencieusement de la tête en restant près de sa machine quand la télépathe-télékinesiste entre autre habilités indiqua qu’il devrait éviter le SHIELD. Cependant la discussion fut coupée lorsque la mutante demanda à Nadia de ranger la camera. Sans poser de question la jeune russe tendis le poing vers l’objet pour le bombarder de particules de Pym et le réduire à la taille d’une pile juste avant que la porte de l’appartement n’explose.
“Oh!”
En l’espace d’un instant ce qui s’apparentait à des forces spéciales était entré pour tenter de tirer sur eux et Nadia réduisit sa taille pour éviter les balles sauf que...Monet avait déjà agie en fait. Interceptant les projectiles sortant des bouches des canons elle avait protégée Nadia Owen et Nico d’une manière incroyable. Volant pour se rapprocher d’eux et les aider du mieux qu’elle pouvait la guêpe vit une femme apparaitre devant eux et Monet la nommer. “Layla? Je croyais qu’elle était votre amie?!?”
Pourtant cette “ amie” désigna du doigt le sans abris comme s'il était une cible a abattre pour ceux derrière elle et ce furent des...squelettes? Sortis du fond des âges qui apparurent. Fichue magie. Profitant de sa petite taille la jeune Van Dyne se faufila entre les jambes des forces spéciales et ressortit dans le dos du dernier entré pour grandir sur ses épaules.
En une prise effectuée avec une violence détonant avec son apparente fragilité elle neutralisait celui ci puis la widow évadée partait déjà sur un autre pour l’enchainer avec les mêmes gestes précis et efficaces. Elle s’occupait de ceux qui semblaient le plus humain dans tout cela, comptant sur la mutante la mage et Owen pour gérer les squelettes armés...
Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Dim 28 Nov - 0:30
Malgré tout ce que peuvent penser ces jeunes femmes, et surtout Monet, je pense que je n’ai rien d’exceptionnel ou de particulier. Un pauvre SDF sans le moindre souvenir de son passé associé à trois femmes aux pouvoirs eux exceptionnels ! Décidément le destin est parfois étrange et cruel. Mon hôte semble à même de fouiller ma mémoire défaillante afin de faire remonter à la surface mon passé enfoui, mais cette perspective l’effraye tout autant que moi.
Monet pourtant semble décidée à découvrir pourquoi je suis ici et ce que je peux avoir de spécial.
Au-delà de votre capacité surhumaine à ignorer les prouesses de la technologie moderne, ne pas être complètement humain est déjà quelque chose de particulier. Vous avez de la chance que le SHIELD ne vous ait pas déjà attrapé pour vous transformer en exercice de dissection pour agents débutants. Asséna-t-elle! Il y a quelque chose chez vous. Je ne sais pas quoi, mais quelque chose. Et ce quelque chose vous a rendu précieux aux yeux de Layla, donc ça ne peut pas être "rien". Alors on va retrouver ce que vous avez de spécial, même si ça nécessite d'aller vous faire renifler du gaz terrigène à Attilan ou de vous enfoncer un cube cosmique dans le fondement ... Ou même d'aller vous- "
Monet s’interrompt subitement au beau milieu de sa phrase avant de se tourner vers la porte. Nadia, range la caméra ! brusque Monet, en se relevant en catastrophe. Mettez-vous à couv- ... !
Elle n’a pas le temps d’en dire plus que la porte explose littéralement, envoyant des éclats dans toute la pièce. Je suis projeté au sol par le souffle et recouverts d’une pluie de fragments de ce qui fut la porte d’entrée de l’appartement. Je n’ai pas le temps de bouger que plusieurs hommes armés font irruption dans l’appartement et tirent sur nous. Je m’attends à mourir, mais aucune balle ne semble nous atteindre, j’ignore comment c’est possible. Nadia dans son étrange costume, semble disparaître avant de se retrouver juchée sur les épaules de l’un des soldats. Et comme pour ajouter à la panique la jeune fille du Métro apparaît au beau milieu de la pièce et tout en me lançant un étrange regard lumineux, pointe un doigt vers moi. Tandis qu’elle semble disparaître deux soldats squelettes tout droit sortis d’un quelconque film de série Z, apparaissent devant moi et, laissant leurs armes se jettent sur moi. Je recule à moitié sur le dos alors que les deux squelettes m’agrippent de leurs phalanges osseuses. Je me débat, et le col de mon manteau tout neuf se déchire sous leurs doigts. Tandis que je recule un peu, ils tendent à nouveau leurs mains squelettiques afin de m’attraper. Une profonde terreur m’envahit alors que rien ne semble pouvoir les empêcher de me saisir.
Nooonnn ! Au secours !!!
Alors qu’ils sont sur le point de m’attraper, je sens une étrange chaleur monter en moi. Ma vision se brouille, les choses semblent changer de couleur, de texture tout autour de moi, et pourtant je perçois parfaitement tout ce qui m’entoure, y compris les deux squelettes qui me font face. Je les vois mieux que personne, sentant la moindre parcelle de matière qui les compose et surtout le phosphate de calcium qui en compose la majeure partie. Sans même y penser, inconsciemment, les liaison moléculaires du calcium de brisent et les deux squelettes tombent instantanément en petits morceaux d’os à mes pieds. Immédiatement après, je suis pris d’un léger vertige. Heureusement que je suis assis par terre, sinon j’aurais pu tomber. Je reprends mon souffle et recule encore pour me cacher derrière le canapé. Pourtant même une fois à l’abri, j’arrive à percevoir tout ce qui se passe dans la pièce, jusqu’à la dernière cartouche dans le chargeur de nos assaillants. Pourtant je ne sais pas quoi faire ni ce qui est en train de se passer...
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Mer 22 Déc - 16:13
Nadia van Dyne souleva un point très intéressant. Un point que Monet St. Croix ne put s'empêcher de commenter, s'arrêtant après avoir envoyé voler un squelette en morceaux avec un solide crochet et alors que les cartouches fusaient en tout sens en s'écrasant contre elle pour ne ruiner que ses vêtements et sa coiffure.
" Je croyais que c'était mon amie aussi ! " hurla-t-elle pour couvrir le staccato caractéristique de la fusillade, amplifié d'autant plus par la pétarade sourde des vieux fusils des squelettes, héritage d'une époque où la discrétion n'était pas encore une priorité des champs de bataille, " Quelque chose ne tourne pas rond ! Quelque chose ne va carrément pas du tout ! "
Ce n'était pas que son apparition subite d'ailleurs, c'était tout ce qui l'entourait : cette forme diaphane, quasiment spectrale, ces squelettes sortis de nulle part, ces commandos semblant obéir à ses ordres, ces yeux brillant et le fait qu'elle vole. Le pire restait cependant cette absence quasiment totale de signature psychique, comme si il n'y avait rien eu de plus qu'une voix lointaine, un écho d'un esprit jadis si indicible mais pourtant si familier.
Du reste, la situation n'allait certainement pas en s'arrangeant, car si Monet n'avait pas grand chose à craindre face à une vulgaire bruine de plomb, il n'en allait pas de même pour le reste de ses compagnons d'infortune !
Nadia Van Dyne, toujours pleine de ressources, passa de la scientifique à l'insurmontable positivité à la combattante précise et méthodique plus rapidement encore qu'elle n'avait été en mesure d'inventer une solution novatrice à une problématique impossible. Exploitant l'hermétique science propre au clan Pym, elle sembla disparaître dans le néant pour réapparaître aussitôt dans le dos de leurs assaillants les plus expérimentés pour les neutraliser d'une prise à la forme impeccable.
Les commandos furent surpris par l'attaque, c'était indéniable, il leur fallut un instant pour réagir : un instant de trop qui permit à la Guêpe de frapper avec l'efficacité que l'on attendait d'un tel sobriquet, n'offrant aucune chance de riposte à ses assaillants. Trop proches pour utiliser leurs longs fusils, ils tentèrent bien de frapper, mais ils n'étaient pas au niveau. L'un d'eux esquissa un mouvement vers sa hanche et dégaina un pistolet pour le braquer vers la tête de la jeune femme, mais même cette arme sauta de sa main, soufflée par un leste coup de pied.
La lutte de la Guêpe contre cette impressionnante escouade ne fut pas particulièrement compliquée, surtout pas pour une élève de la Chambre Rouge. Ce qui était plus préoccupant, c'était leur résistance, leur résilience, leur volonté impressionnante de ne pas. Vouloir. Rester. Par. Terre. Même désarmés et même après qu'il ait été prouvé qu'ils seraient incapables de neutraliser Nadia van Dyne, ils continuèrent à se relever, ignorant apparemment la douleur et leur matériel de plus en plus endommagé. Il fallut plus, bien plus qu'une simple prise pour qu'ils finissent enfin par rester au sol, au point qu'un simple spectateur de la confrontation aurait pu se demander si elle n'avait pas simplement mis fin à l'existence de ces soldats trop zélés.
Une audience que représentait Nico Minoru, qui après avoir montré qu'elle ne se laisserait pas faire en ruinant la journée de plusieurs squelettes à grand coups de sceptre magique et de bras métallique, s'était mise à observer la prouesse de la jeune femme, en se jurant secrètement de ne jamais, au grand jamais la contrarier.
Cela, avant d'entendre l'appel au secours d'Owen ... Et ce qui s'ensuivit.
Le genre d'oblitération totale parfaitement grotesque, que son cerveau de jeune adulte biberonnée à la culture populaire étasunienne n'avait jusque-là pu voir que dans des œuvres hautement dramatiques, comme Mars Attacks.
Inutile de préciser que la jeune sorcière ne percevait que maintenant à quel point l'absence d'effets sonores burlesques pouvait faire passer un acte aussi anodin que la désintégration d'un gag visuel à une image particulièrement perturbante.
Surtout lorsqu'il était effectué par un individu qui s'était défendu à vive voix de disposer de quelconques capacités, jusque-là.
" Je vais pas te mentir ... " déclara-t-elle à Owen Reece, alors qu'il venait se réfugier derrière le même canapé qui lui avait servi de point d'observation jusque-là, " ... Tu viens d'atterrir dans mon top 5 des types les plus flippants, là. Direct ... "
Un squelette de plus fit un vol plané par-dessus le canapé, marquant une fin - au moins temporaire - au carnage balistique.
L'occasion pour Monet de contourner leur abri de fortune pour venir confronter Owen, en le dominant de toute la hauteur et la solennité martiale que ses traits durs et ses vêtements constellés d'impacts pouvaient lui conférer.
Une stature menaçante qu'elle compléta en haussant le ton, et en tendant l'index vers les restes des agresseurs d'Owen Reece.
" Qu'est-ce que c'était que ça ?! "
Un répit qui serait probablement de courte durée, alors que la cavalcade jusque là distante s'était rapproché ... Et que de nouvelles silhouettes apparaissaient dans l'encadrement de la porte !
Ces nouveaux arrivants détonaient par leur nature-même, n'étant ni des soldats entrainés, ni des squelettes semblant sortir d'un âge révolu.
Non, les yeux porteurs des mêmes stigmates émeraude que l'apparition de Layla Miller, ces arrivants étaient civils. Ils portaient les vêtements dans lesquels avaient pu les trouver les commandos, et les blessures dans lesquels ils les avaient laissés.
Oui, car ceux-là portaient encore les traces de plaies par balles béantes au sang encore frais, et semblaient ne pas s'en soucier. Ils étaient armés de bric et de broc : un pied de chaise, un couteau de cuisine. Là-bas, une poêle, ou bien une batte, ou bien encore une vieille pétoire aux allures d'héritage familial.
" Attendez, c'est quoi ce boxon ? " s'écria Nico, en sortant la tête de sa couverture, " C'est ... C'est les voisins ?! "
Et, sans attendre, ils se jetèrent sur Nadia van Dyne, espérant peut-être réussir là où les commandos avaient échoué, en compensant leur inexpérience par le nombre ...
Spoiler:
Hop là ! Désolé encore pour le délai !
- Nadia réussit à neutraliser les commandos, alors que Monet souligne qu'effectivement, Layla est censé être leur amie. - Nico et Monet s'occupent des squelettes, avec plus ou moins d'aisance, selon leurs degrés d'invulnérabilité respectifs. - Voyant les pouvoirs d'Owen se manifester, Monet le confronte pour comprendre ce qu'il s'est passé. - Une deuxième vague d'attaquants se présente à la porte : cette fois-ci, ce sont des civils armés d'objets du quotidien, que Nico Minoru identifie comme étant les voisins ... Les voisins que les commandos avaient pourtant méthodiquement massacrés en montant dans l'immeuble !
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Mar 28 Déc - 23:47
Pendant que ses alliés dévoilaient des super pouvoirs toujours plus puissants Nadia parvenait non sans difficulté à neutraliser les hommes armés qui avaient enfoncés la porte de l’appartement. Ceux ci avaient été étonnamment résistants, comme sous l’effet d’anti douleurs d’origine…surnaturelle, sans doute. Quand d’autres arrivent décrits comme les “ voisins” mais ayant tout des zombies le doute n’est plus permis. Leurs yeux émeraude étaient la signature de Layla Miller qui n’était peut être guère plus vivante qu’eux à l’heure qu’il est. Encerclée la guêpe rapetissait pour leur filler entre les pattes en envoyant des décharges électriques puis venait aux côtés des autres pour reprendre sa taille normale et faire front commun avec eux.
“Ils ne sentent plus rien…”
Ils sont…mort. Apparemment, à confirmer par Monet si elle ne ressentait plus de cerveau actif dans ces carcasses animées par l’envie de les tuer avec des objets divers. C’était dramatique, tout se passait comme si l’esprit de Layla Miller s’en prenait à ses anciennes amies et était prête à massacrer les occupants d’un immeuble pour arriver à ses fins. Nadia avait échouée à protéger ces gens. La guêpe qui avait chargée des attaques plus puissantes envoya deux sphères d’électricité au milieu de la masse en mouvement, espérant que le choc tétanise les muscles de leurs assaillants. Mais sans grande conviction, dès lors que la menace était magique toute tentative de résoudre le problème par la science se heurtait à des tas d’inconnues.
HJ
Spoiler:
-Nadia comprend qu'ils ont affaire à des morts et s'éloigne d'eux -Auprès de Monet Nico et Owen elle charge une attaque électrique et envoie une attaque au milieu des assaillants, espérant paralyser leurs muscles sous le choc.
Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Mer 29 Déc - 21:20
Tout tourne autour de moi ! Le loft semble tanguer comme un bateau au milieu d'une tempête. Je doute de pouvoir me relever sans tomber à nouveau, pourtant, malgré ce soudain vertige, je ressens tout ce qui m'entoure plus nettement que jamais. je sais, sans même les regarder, où sont les trois jeunes femmes qui se battent contre les hordes de je ne sais quoi ! Je ressent le sol sur lequel je suis assis et les meubles autour de moi, les murs de l'appartement et les conduites d'eau, de gaz ou les câbles électriques qui y courent. Je ressent même l'air qui nous entoure. Enfin je perçois aussi nos ennemis sans même avoir besoin de lever la tête hors de mon abris. Bon sang, c'est quoi ce bordel ? C'est moi qui ait réduit ces squelettes en poussière ? Monet avait raison, je ne suis pas normal ? Et ce vertige, c'est à cause de cette sensation étrange, de ce sens qui me permet de tout percevoir autour de moi ! Mais comment ça fonctionne ? Qu'ai-je fait à ces squelettes ?
" Je vais pas te mentir ... Tu viens d'atterrir dans mon top 5 des types les plus flippants, là. Direct ... "
La voix de Monet ! Elle me parvient étouffée, comme très loin, je n'y fais pas attention, perdu dans mes pensées et ce sens étrange qui submerge mon cerveau d'informations trop nombreuses pour être traitées. J'ai beau me creuser les méninges, j'ignore trop de choses sur moi-même et sur mon passé. Pourtant ce que je ressent en ce moment ne m'est pas inconnu. Ces centaines d'informations que je perçois sur tout ce qui m'entoure ne me sont pas totalement inconnues.
Qu'est-ce donc ? Qu'est-ce que je perçois maintenant que mes yeux seuls n'auraient pas pu voir ?
A force de me concentrer une vilaine migraine commence à monter à l'arrière de mon crane, annonçant un futur mal de crane carabiné. Pourtant je n'arrive pas à comprendre comment ça fonctionne. Comment les squelettes sont-ils tombés en poussière ? Perdu dans mes pensées je ne réagit pas lorsque la guêpe apparait au milieu de nous, pourtant je ne l'ai jamais perdue de "vue", même lorsque elle a comprimé les atomes la constituant afin de réduire sa taille à presque rien. Et c'est pourtant lorsqu'elle reprend sa taille normale à coté de nous que je comprends enfin.
Bon sang, c'est ça ! Je perçois les molécules et les atomes qui m'entourent ! En fait je fais plus que de les sentir, je peux les manipuler, les modifier, je contrôle la matière !
C'est une chose de comprendre, c'en est une autre d'arriver à mettre en pratique. De nouveaux assaillants sont en train d'entrer dans l'appartement et je cherche comment les arrêter quant je perçois à nouveau les canalisations d'eau dans le plancher. Je me concentre dessus, mais altérer la structure même du sol ou du tuyau de cuivre semble au dessus de mes forces. Par contre j'ai l'impression que je peux tordre ou déplacer cette matière sans trop de difficultés si je n'essaye pas de modifier autre chose.
Je me concentre, le yeux fermés, de toute façon je sais très bien où se trouve ma cible. De la sueur perle à mon front et cette étrange chaleur que j'avais ressenti tout à l'heure, m’envahis à nouveau. Le tuyau d'eau perce le sol et le parquet juste en face des voisins zombies. Tel un étrange serpent métallique, il se dresse devant eux, crachant un jet d'eau tout d’abord inoffensif, puis de plus en plus puissant. Le tuyau, comme animé de sa propre vie, bouge dans toutes les directions, afin d'atteindre les zombies au visage et les envoyer chuter hors de l'appartement. Un autre vertige s'abat sur moi, plus violent que le précédent, il me fait perdre ma concentration, et le tuyau se fige là où il est, crachant toujours des litres d'eau sous pression à travers l'entrée.
Bon sang, je suis où là ? J'ai la tête comme une baudruche trop gonflée, prête à exploser. Faut que je me repose.
Je tombe sur le dos, le souffle court. Je garde les yeux fermés car je sais que si je les ouvre tout semblera tourner autour de moi, et je ne veux pas vomir mon maigre dernier repas. Sans m'en rendre compte, je ne sens plus rien autour de moi, mon "sens moléculaire" semble s'être désactivé suite à ce léger malaise. Je lutte pour rester éveillé...
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Dim 30 Jan - 23:21
" Ok. Top 1. Top 1, genre ... direct. " Nico était agrippée à la banquette du canapé comme une rescapée du Titanic, et laissait entendre ses opinions, " Owen est clairement le type le plus flippant que j'ai jamais vu... Nadia... Tu restes quand même derrière Medusa. "
Il fallait dire que déformer l'intégralité d'un appartement en animant la canalisation, c'était impressionnant. Ça ne laissait pas indifférent.
" C'est pas non plus une invitation à essayer de me tuer, hein. FYI. "
Chacun ses priorités. Nico n'était pas spécialement rassurée ... C'était compréhensible, elle était la seule qui n'était pas vraiment très confiante en sa capacité à gérer la situation.
Un comble pour une sorcière omnipotente.
Une sorcière omnipotente avec un clair besoin d'aller voir un psy.
Monet ne partageait pas cet avis. Monet se foutait bien des cabrioles de Nadia (qui ne manquaient pas de style, cela dit.) ou même de l'énorme rafale électrique lâchée dans la foule, qui l'avait neutralisé (là aussi, riche idée)...
... Parce que Nadia était compréhensible : Nadia avait fabriqué une caméra dernier cri en une minute à partir d'une simple spéculation. Nadia était un génie.
C'était même d'ailleurs probablement comme ça qu'elle avait su que l'électricité marcherait : Par X ou Y stratagème, elle avait réussi à déterminer que leurs assaillants - les voisins, ceux qui n'étaient pas des squelettes - n'étaient pas morts.
Ou plutôt, si, ils étaient morts, et ils étaient revenus à la vie, mais pas vraiment en tant que zombies : en tant qu'entité dépourvues de scrupules et de volontés. Des coquilles vides dont l'esprit, hurlant aux oreilles psychiques de Monet, n'avait qu'une rengaine :
Ce simple détail confirmait une réalité atroce : Layla Miller était derrière le phénomène, car elle seule pouvait s'approcher à ce point du miracle de Lazare tout en le pervertissant de la sorte.
La dernière fois, ça avait été avec Guido, Strong Guy. La dernière fois, elle l'avait haï ... Et Layla lui avait promis que cela ne se reproduirait plus, car elle-même s'en était mordu les doigts.
Cette fois-ci, c'était l'horreur qui s'imprimait dans l'esprit de la mutante. L'horreur face à ce qui avait pu métamorphoser son ami, à ce qui avait pu lui faire renier ses vœux ... A ce qui semblait l'avoir elle-même frappé.
" Ils ne sentent plus rien, et ils sont pourtant bien vivants et conscients, avec des terminaisons nerveuses encore capables d'être neutralisées ... Bien joué Nadia. Sacré sens de l'observation.
Ce qui allait sans dire allait mieux en le disant. Nadia avait impressionné Monet, oui. Deux fois en moins d'une journée.
Elle avait gagné un compliment.
Que ça ne devienne pas une habitude.
" Cette couverture est grillée. " constata Monet, " Il faut que l'on bouge. On va aller se réfugier ailleurs. Nadia, prends Nico et suis-moi, je prends Owen, on se retrouve à ... "
Pour une fois, ce fut Nico Minoru qui coupa Monet St. Croix, en plantant son sceptre devant elle.
" ... C'est bon meuf : je gère. "
" Bamf. "
Nadia, Owen, Monet et Nico disparurent dans quatre nuages de soufre violacés, et reparurent instantanément le salon d'une vieille demeure aux senteurs familières - à moins que ce ne fut l'odeur du répit - richement décorée et dans un état impeccable.
La petite sorcière procéda à une petite référence, avant d'indiquer :
" Et voilà, on est en sécurité : j'ai pensé à un endroit sûr et que je ne connaissais pas ... Comme ça, on pourra pas nous pister ! "
Monet soupira longuement, parce qu'elle pensait reconnaître l'endroit.
Mais elle avait autre chose à faire que de se retourner contre sa colocataire - qui était tout de même d'une grande aide, dans le cas présent. -
Il fallait percer le mystère Owen Reece, car présentement, c'était bien sa préoccupation numéro un.
Après le petit tour de passe-passe qu'il venait de faire, il était devenu complètement qu'il n'était juste un clochard chanceux à qui Layla Miller avait balancé un sandwich : il était probablement nécessaire à son retour ... si ce n'est peut-être à sa libération, où qu'elle puisse être emprisonnée ...
Elle se saisit donc du bonhomme et vint l'asseoir sur un divan, avant de se montrer particulièrement ferme dans son ton.
Ce qui était admirable, au demeurant, quand on regardait l'oblitération totale dans les yeux.
" Bon, Owen. On va arrêter les plaisanteries : Qu'est-ce que c'était que ce bordel ? " s'emporta la maghrébine, " Al'ama, n'allez pas me ressortir votre rengaine de la personne normale. Les personnes normales ne font pas ce que vous avez fait ... Et ça ne m'avait clairement pas l'air d'être le genre de capacités que l'on réserve pour distraire les invités dans les dîners mondains. "
Monet paraissait calme, mais elle fulminait intérieurement. Il y avait des signes qui ne trompaient pas, comme le juron arabe qu'elle avait lâché sans crier gare.
Car Monet ne comprenait pas ... Et elle n'avait pas eu le loisir d'écouter son esprit, couverts par leurs assaillants, lors de la bataille !
HRP:
Et voilà ! Avec mes plus plates excuses pour ce nouveau délai effroyable !
Les actions d'Owen et de Nadia mettent fin à la bataille, au moins temporairement, et Nico téléporte tout le monde à l'abri dans une mission éloignée de la scène, avec un sortilège.
Je vous propose que l'on finisse calmement le sujet, peut-être avec encore une ou deux rondes, le temps de creuser le mystère Owen, qui expliquerait l'intérêt spécifique de Layla pour lui ?
The Wasp II ( Ancien)
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Dim 6 Fév - 23:22
Ils et elles furent évacués grâce à la magie de Nico et téléportés dans le salon d’une veille demeure. Sortie du combat où Owen avait découvert ses pouvoirs dont il ignorait tout Nadia prit plusieurs secondes avant de comprendre ce qu’il se venait de se passer. La magie de Nico Minoru les avait sauvé mais ils n’avaient pas pu stopper tous les “morts vivants”. Peut être certains continuent ils a attaquer des gens dans l’immeuble en ce moment, voir en sortent. Cette situation tend Nadia bien qu’elle sache qu’elle ne pouvait rien faire pour l’empêcher elle même aussi appuya t’elle sur un bouton situé sur son casque pour ouvrir un canal de communication. “Ici Wasp j’ai une urgence à signaler. Une attaque de nature surnaturelle, des morts vivants étaient présents, plusieurs civils semblent avoir péri. Je vous transmet l’adresse.”
Elle effectua une manipulation sur son communicateur puis souffla à l’intérieur de son casque en fermant les yeux. Ils avaient fait ce qu’ils avaient pu, maintenant elle devait faire confiance au SHIELD. Portant ses mains autour de son casque noir elle hôte celui ci pour le caler sous son bras et se retourne lorsque Monet bien légitimement, demande des explications à Owen sur la nature de ses pouvoirs étonnants.
“Il n’est pas comme tout le monde. Son nom est Owen Reece, autrefois connu sous le surnom de "Molecule Man". C'est l'un des êtres les plus puissant du Multivers.”
La révélation tombe comme cela, maintenant. Maintenant qu’Owen a lui même a redécouvert des pouvoirs que de toute évidence il avait oublié, car sinon Monet aurait pu le lire dans son esprit.
“Lorsque je vous ai laissé ce qui n’a semblé qu’une minute je me suis rendue dans mon laboratoire où le temps s’écoule plus lentement que dans le référentiel terrestre. J’y suis restée quinze heures mais je n’ai pas faite qu’y construire la camera à spectre invisible.
J’y ai aussi analysée votre ADN à partir de la canette dans laquelle vous aviez bu, et découverte diverses anomalies…tout en vous retrouvant dans une base de données.”
Oui, son ADN était fiché quelque part. Et c’est rarement bon signe. S’approchant du divan où la magrébine l’avait assis Nadia posa sa main sur celle D'Owen. Elle prenait tout cela à cœur ses yeux le disaient bien.
“Mais…ce qui compte c’est ce que vous voulez faire maintenant et pour l’avenir Owen vous m’entendez? La page de votre mémoire est blanche est c’est une tragédie je sais, mais dans votre cas c’est…c’est vraiment mieux croyez moi. “
Son sourire grandit quand elle s’adresse à l’ancien technicien de l’Atomic Corporation des étoiles plein les yeux.
“Vos pouvoirs sont merveilleux Owen. Vous pouvez…vous pouvez littéralement changer le monde. Le rendre meilleur.”
Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne) Lun 7 Fév - 20:52
Juste avant que Nico n'intervienne et ne nous envoie tous ailleurs en un instant, j'étais à moitié dans les vapes. Mais après cette soudaine téléportation j'ai l'impression que tout tourne autour de moi. Garder les yeux ouverts est au dessus de mes forces, aussi je reste assis là où je suis arrivé, la tête entre les mains en me demandant ce qui va m'achever entre le vertige, la nausée ou la migraine qui avance à grands pas. Les filles semblent avoir bien mieux supporté le voyage que moi. Je ne peux les voir, les yeux fermés, mais je les entends parler. En même temps certaines d'entre elles doivent avoir l'habitude de ce genre d'exploit et elle sont bien plus jeunes que moi. J'ai l'impression que l'on m'enfonce des aiguilles à l'arrière du crane pendant que quelqu'un m'essore les entrailles, le tout assis au milieu d'un tourniquet pour enfants lancé à pleine vitesse. Je lutte pour rester éveillé, et pourtant j'entends parfaitement les voix de Nadia et de Monet qui me parlent.
- Bon, Owen. On va arrêter les plaisanteries : Qu'est-ce que c'était que ce bordel ? Al'ama, n'allez pas me ressortir votre rengaine de la personne normale. Les personnes normales ne font pas ce que vous avez fait ... Et ça ne m'avait clairement pas l'air d'être le genre de capacités que l'on réserve pour distraire les invités dans les dîners mondains.
Son ton est à la fois énervé et inquiet. Elle pose des questions dont j'ignore presque toutes les réponses. Mais finalement c'est Nadia qui les lui fournit en partie.
- Il n’est pas comme tout le monde. Son nom est Owen Reece, autrefois connu sous le surnom de "Molecule Man". C'est l'un des êtres les plus puissant du Multivers. - Lorsque je vous ai laissé ce qui n’a semblé qu’une minute je me suis rendue dans mon laboratoire où le temps s’écoule plus lentement que dans le référentiel terrestre. J’y suis restée quinze heures mais je n’ai pas faite qu’y construire la camera à spectre invisible. - J’y ai aussi analysée votre ADN à partir de la canette dans laquelle vous aviez bu, et découverte diverses anomalies…tout en vous retrouvant dans une base de données. - Mais…ce qui compte c’est ce que vous voulez faire maintenant et pour l’avenir Owen vous m’entendez? La page de votre mémoire est blanche est c’est une tragédie je sais, mais dans votre cas c’est…c’est vraiment mieux croyez moi.
Les mots de Nadia m'atteignent en plein cœur ! Elle sait qui je suis ! Et ce constat semble ne pas être des plus anodins. Owen Reece. Ce nom confirme ce qui était écrit sur la lettre que j'ai reçu au parc et que j’espérai m'être adressée par erreur. Plus de doute, je suis bien Owen Reece alias Molécule Man, ou l'homme Molécule. Même si ce surnom m'est inconnu, il correspond bien à ce que j'ai ressenti lorsque mon pouvoir s'est manifesté. Cette sensation de percevoir l'essence même de la matière et de pouvoir la manipuler à ma guise... La fin de son discourt me fait comprendre une chose plus grave que ce qu'elle aurait voulu dire. Que dans mon cas c'est une bénédiction de na pas me rappeler mon passé. Qui était Owen Reece ? Qui était l'Homme Molécule ? Cette seule question et la réponse que je devine clairement pousse ma nausée au delà du supportable.
- Où sont les toilettes, je crois que je vais vomir !
Sans attendre la réponse je me relève tant bien que mal et je titube vers l'endroit qu'une voix m'a indiqué. Après quelques pas, j'ouvre une porte et heureusement je tombe à genoux au bon endroit avant de vider dans les toilettes le peu que j'avais réussi à avaler depuis ce matin. Je n'ai même pas eu le temps ni la force de fermer la porte derrière moi, et une fois que mon estomac à rendu son dernier soupir, je m'essuie la bouche avec un peu de papier avant de cracher une dernière fois et de tirer la chasse. Je met plusieurs minutes avant de trouver la force de me relever et de retourner avec les filles. La nausée est passée, ainsi que le vertige, mais la migraine est arrivée et ma tête semble prête à exploser. Je m'avance vers un lourd fauteuil en cuir dans lequel je me laisse tomber. Ma voix est quelque peu éraillée par l'effort que je viens de faire et le gout acide qui me reste dans la bouche.
- Excusez moi, entre le combat dans votre appartement, le transport express jusqu'ici et les révélation de miss Van Dyne, j'ai été quelque peu perturbé. L'une d'entre vous aurait l’amabilité de m'apporter un grand verre d'eau avec deux aspirines ? j'ai l'impression qu'un imbécile me tape sur le crane avec un marteau.
J'ignore si quelqu'un va accéder à ma demande, et je suis trop concentré sur la douleur de mon crane pour le voir. Aussi pour tenir le coup, je reste les yeux fermés et la tête entre les mains à me masser les tempes.
- Merci pour votre Franchise Nadia. Au moins j'ai la confirmation de mon identité. La lettre que Layla m'a adressé et qui m'a amené chez vous portait ce nom, mais j'ignorais encore si c'était bien le mien. Si vous dites qu'il vaut mieux finalement que j'ignore mon passé, c'est surement parce que Molécule Man n'était pas le nom d'un super héros. Alors, effectivement, il vaut mieux que je reste dans l'ignorance et que cet homme ne refasse jamais parler de lui. J'ignore si je suis capable d'utiliser ce pouvoir comme il faut, alors autant ne pas m'en servir tout court.
J'ignore si elles vont me croire. Je sens une certaine tension depuis la découverte de mon identité. Et surtout depuis cette révélation de Nadia à propos de "l'un des êtres les plus puissants du multivers". Même si je ne comprends pas vraiment ce qu'est cette notion de Multivers, je me doute que ce pouvoir en moi puisse paraitre terrifiant, tant il me terrifie moi même !
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Re: III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne)
III. I'll Keep Coming (Avec Owen Reece et Nadia Van Dyne)