Forum RPG / Jeu de Rôle centré sur l'univers Marvel, notamment les comics. Pour incarner par écrit nos personnages préférés, pour vivre des aventures originales.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Highway To Hell [Yelena Belova] Lun 4 Sep - 11:28
« Bon… tu m’entends ? Ouais ? Ah, ça fonctionne… attends, le visuel devrait arriver. Ah, voilà ! Tadaaa ! »
Une voix résonne dans l’oreillette de Yelena Belova – celle qui lui a été confiée lorsque les systèmes de l’Héliporteur à disposition de son équipe discrète se sont activés, quand un signal a été reçu. Une mission lui est assignée, et elle doit agir.
Comme il s’y est engagé, le co-directeur du S.H.I.E.L.D. responsable de son recrutement lui a confié tous les gadgets nécessaires pour son étonnante mission. Dont l’oreillette, par laquelle il lui parle. Dont les lunettes, aussi, où un visuel finit par apparaître, incrusté dans le verre.
« Hello, hello… hello mon meilleur profil, surtout ! Allez, ne me remercie pas, c’est cadeau ! »
Il plaisante, pique, mais… le cœur n’y est pas, comme son visage fermé le confirme. Tony Stark n’est pas enjoué, ici. Il est inquiet, en fait. Il confie une mission dangereuse à Yelena – et même s’il sait qu’elle peut et va la réussir, il s’inquiète… vraiment pour elle. Même s’il ne le lui dira pas ; hé, il ne faut pas tout confondre, et tout simplifier pour elle, quand même.
« Officiellement bonsoir, Yelena. Je te remercie de ta disponibilité pour agir ainsi, et accepter cette mission. Je… lutte contre l’envie de la jouer Mission : Impossible, mais… je te promets que si tu te fais prendre, je ne nierais pas avoir eu vent de ta présence ici. Je nierais avoir osé te parler, surtout ! Bref, reprenons. Je t’envoie en mission dans un pays étranger et dangereux, où l’Héliporteur est en train de t’amener discrètement. Tu le connais sûrement : le Bagalia est connu, dans les sphères obscures. »
Yelena peut découvrir que son Héliporteur survole le cœur de ce petit pays méconnu, aux coordonnées si discrètes que l’essentiel du monde ne connaît pas son existence – sauf les super-héros et super-vilains, en fait.
Notamment les super-vilains, d’ailleurs. L’île a toujours été un repère de pirates et de malfrats, mais le pays l’est devenu officiellement quand des organisations de super-criminels s’en sont emparée. Le Bagalia est désormais non pas un Etat-voyou, mais un Etat de super-vilains ; carrément, oui.
« Je réussis à détourner les scanners pour que tu ne sois pas repérée, mais tu vas devoir sortir rapidement de l’Héliporteur… et te débrouiller seule. Le Bagalia est actuellement occupé par la branche des Maîtres du Mal et du Shadow Council dirigés par ce bon vieux Baron Zemo – et on ne s’entend pas bien, lui et moi. »
A un monde de distance, Tony Stark, dont la voix est déformée par l’hologramme, grimace en fixant la carte de Bagalia City, la capitale où arrive Yelena.
Il y a peu, Tony s’est rendu en secret ici et a défié Zemo ; ça a été compliqué. Il y est venu avec l’aval de Miss Hulk et Cable, les deux autres co-directeurs du S.H.I.E.L.D., mais… ce n’était pas malin. Depuis, il a vu des remous au Bagalia mais ne peut pas y revenir ; d’où le besoin de passer par Yelena. Quitte à la mettre en danger.
« Ta présence ici a un objectif simple : découvrir ce qu’il se trame entre Zemo et… Arno, mon cher frère adoptif. Malgré les engagements antérieurs du pas si bon Baron, je sais qu’une rencontre est prévue. Ce soir. Au cœur de Bagalia City – le Manoir Zemo. »
Le point central de la ville quasi souterraine, en effet.
Le Manoir Zemo, anciennement le Manoir Hellstrom ; oui, oui. Helmut a décidé de faire de l’antre du fils du diable, Daimon Hellstrom, sa nouvelle demeure. Rien de bon ne peut en sortir, assurément.
« L’idée est… de ne pas trop en faire, mais d’interroger les locaux. DISCRETEMENT, hein. Bref, de les interroger et de savoir ce qu’il se passe… pour s’y préparer. Je ne veux PAS que tu rencontres Arno, okay ? Ni Zemo. Je veux juste… des informations. C’est bien compris ? »
Il ne veut pas la mettre inutilement en danger ; et il sent que de telles rencontres en provoqueraient, et vite. Notamment parce qu’Arno arrive à Bagalia City – avec une nouvelle armure. Bien plus agressive.
Bien plus massive, aussi.
« Bon… tu as des questions ? Tu le sens comment ? »
Tony grimace, en fixant les données. Il s’inquiète… oh oui, il s’inquiète ! Et pas qu’un peu. Et ça ne fait que commencer…
Après notre dernier échange, une multitude de pensées se bousculent dans mon esprit. Tony Stark, le co-directeur du S.H.I.E.L.D., m'a contactée pour une mission hautement confidentielle. C'est un honneur, bien sûr, mais aussi une source d'inquiétude. Tony semble préoccupé, et cela ne peut signifier qu'une chose : cette mission est d'une grande importance.
L'idée de rejoindre le S.H.I.E.L.D., une organisation internationale d'élite, est à la fois excitante et déroutante pour moi. Cela représente un changement radical par rapport à mes activités en Russie. J'ai toujours été loyale envers mon pays, mais l'opportunité de travailler avec le S.H.I.E.L.D. sous la direction de Tony Stark est un défi que je suis prête à relever et à accepter, Natalia m'a bien prouvée que tout n'était pas gravé dans le marbre.
Le vaisseau mis à ma disposition, avec ses technologies de pointe et ses gadgets high-tech, est impressionnant. Cela dépasse de loin ce que la Russie peut offrir en termes de ressources et de moyens. Je me sens presque comme une super-héroïne, prête à affronter n'importe quelle menace qui se présente.
Cependant, la mission elle-même est une énigme. Tony m'a chargée de découvrir ce qui se trame entre Arno Stark, son demi-frère, et le Baron Zemo. Cela soulève de nombreuses questions. Quel est le lien entre ces deux individus ? Quel est le danger potentiel ? Et pourquoi Tony semble-t-il inquiet à ce sujet ?
Mon ressenti est un mélange complexe d'excitation et d'appréhension. Je suis déterminée à réussir cette mission pour Tony et pour le S.H.I.E.L.D., mais je sens aussi le poids de la responsabilité qui repose sur mes épaules. J'espère pouvoir obtenir des réponses rapidement et résoudre ce mystère qui semble préoccuper Tony.
En fin de compte, je suis prête à faire tout ce qui est nécessaire pour remplir ma mission avec succès, quels que soient les défis qui se présentent sur mon chemin. J'ai hâte de voir où cette mission me mènera et ce que je découvrirai sur Arno Stark et le Baron Zemo. Pour moi une mission est un challenge, un défis où il faut être la meilleure, cette déformation professionnelle de la chambre rouge pour devenir la meilleure black widow conditionnait toujours un peu mes habitudes.
Alors que je me prépare à la mission à venir, l'oreillette s'active soudainement, et la voix familière et taquine de Tony Stark résonne dans mon oreille. Son ton enjoué ne parvient pas à cacher une pointe d'inquiétude. Je souris légèrement en entendant ses premiers mots.
"Dobroye utro (bonjour) STARk. Tu ne perds jamais une occasion de faire de l'humour, n'est-ce pas ? je te manque à ce point-là? HA!"
Je comprends rapidement que cette mission est loin d'être une plaisanterie. Tony m'explique les détails, et le sérieux de sa voix me fait comprendre que c'est une mission importante et potentiellement dangereuse.
"BaGAlia..hein ? J'ai entendu parler de cet endroit. Super-vilains, criminels... pas vraiment mes amis, mais je suis partante, TOny. Tu sais que tu peux compter sur moi..."
Le fait que Tony m'ait confié cette mission malgré les risques montre à quel point il me fait confiance. Je ressens une pointe d'honneur à cela.
"Tu auras ces informations TOny. Pas de rencontres directes avec Arno ou Zemo. Je suis là pour rassembler des données, pas pour attirer l'attention, je suis une widow, ne l'oublie pas. Et ne t'inquiète pas, je serai prudente..."
Mon regard se porte sur l'hologramme affichant la carte de Bagalia City. C'est un endroit sombre, complexe et dangereux. Je sens l'adrénaline monter, mais je sais que je suis prête pour cette mission.
"Je suis prête à partir dès que tu me le diras, TOny. Je sens que ça va être intéressant. Et ne t'en fais pas, je te tiens informé dès que j'aurai des informations pertinentes. C'est l'occasion d'analyser le comportement de ces crétins insignifiants"
Ma détermination est à son comble, et je suis prête à me lancer dans cette mission périlleuse pour découvrir ce qui se trame entre Arno Stark et le Baron Zemo, tout en évitant les confrontations directes qui pourraient être mortelles. La mission est en marche, et je suis prête à faire honneur à la confiance que Tony Stark a placée en moi, bien que qu'il doit se montrer digne de ma confiance et de ma réputation..
L’ambiance est lourde, au Bagalia. Le pays criminel, rongé et hanté par le pire de l’Humanité, fonctionne par la terreur imposée par les super-vilains au peu de population qui demeure – et par la frousse réelle qu’ont les super-vilains de leurs maîtres du moment. Ceux-ci changent régulièrement, mais le principe hiérarchique demeure et est respecté. Les plus forts dominent et dirigent ; et se gavent sur le dos des autres.
L’essentiel du Bagalia est recouvert d’une végétation intense et étouffante, et Bagalia City incarne l’essentiel du projet urbain et citadin du pays. La ville est immense, cependant. A moitié creusée dans le sol, pour s’étendre encore et encore ; grignoter toujours plus d’espace, pour toujours plus de bars mal famés, de zones de shoot, de lieux d’addiction et d’oubli, d’hôtels de dépravation et d’abominations. Le Bagalia vit grâce aux vols et larcins de ses habitants… mais aussi du tourisme malsain qui pousse quantité de gens, riches ou pauvres, à venir ici pour expulser leurs plus bas instincts en ces murs abjects.
C’est une terre noire, ici. C’est une terre de désolation. C’est une terre qui repousse la Nature, pour imposer un béton et une technologie agressive et chaotique. C’est un endroit… qu’Arno Stark pourrait finir par apprécier, se dit-il en marchant au cœur des couloirs du Manoir Zemo.
Son imposante armure sombre n’a pas disparu – il l’a rendue invisible, par un simple jeu de maîtrise de la lumière. Tony Stark a récemment utilisé une armure holographique, il est inconcevable qu’Arno ne contrôle pas la lumière solide également ; c’est désormais le cas. Et mieux. Et plus encore que Tony, bien sûr.
Arno avance d’un pas calme et maîtrisé, entre les ombres des anciens lieux de sortilèges et d’invocations de Daimon Hellstrom. Il n’a ni goût, ni intérêt pour cela… tout comme il se désintéresse des super-vilains, qui errent au cœur du Trou. Ce dernier est un cratère forgé lors d’une bagarre de surhumains – et ce fameux Trou a été ensuite meublé, pour devenir une succession de bars et d’endroits dangereux. Rien ne se perd, rien ne se créé.
Yelena Belova s’en rend rapidement compte… parce que l’Héliporteur l’a larguée dans Bagalia City, et plus précisément dans le Trou.
La zone la plus basse qu’il soit. L’endroit le plus éloigné du Manoir Zemo, et du centre du pouvoir. Le lieu où les super-vilains les moins importants se réunissent. Un trou, littéralement. Le Trou, finalement bien nommé.
L’Héliporteur repart, toujours invisible, et Yelena est alors laissée… là. Ici. Dans ce cloaque. Dans cet enfer. Dans ce lieu de perdition. Seule – ou presque.
« Tu sais… à force de connaître les Widows, et quelques agents russes, j’en viens à me dire que… c’est quand vous dites que vous allez être prudents, que je dois m’inquiéter. »
La voix de Tony, toujours en hologramme dans les lunettes confiées à Yelena, apparaît. Alors qu’il s’amuse clairement avec son image, arborant désormais l’allure d’un bon petit néo-riche moscovite quand les températures baissent.
« Hey, tu ne pensais quand même que j’allais te laisser seule, hein ? Nat’ aurait ma peau si je faisais ça… et j’avoue que ce n’est pas ma pratique sexuelle préférée, ce qu’elle ferait si ça tournait mal. Bref. »
Tony essaye de chasser, de loin, sa crispation en tentant de se reconcentrer.
« Tu es dans le Trou, le pire du pire… dangereux, donc, avec beaucoup de super-vilains ; mais assez concons. Si tu la joues discrète, ça devrait bien se passer – même pour toi, ouais. Après, il te faudrait des informations pour remonter et en savoir plus. Mmh… lui, là. »
Il accès aux images vues par les lunettes de Yelena – et donc à ce qu’elle voit. Il s’y reprend à deux fois, pour lui désigner la bonne direction ; et la bonne personne.
« Whiplash. Alias Anton Vanko. Il… m’en veut personnellement pour des choses dont je ne suis pas responsable – mais il a quelques neurones, à la différence des autres ici présents. Je ne vais pas t’envoyer vers Tiger-Shark, hein… Bref. Vanko me semble une bonne idée… surtout que vous pourrez parler de la Mèrrre Patrie, hé ! »
Il glousse – mais se force, encore. Tony ne cesse de jouer avec ses doigts, à distance, pour essayer de les occuper. Et de calmer son stress…
L'ambiance est lourde dans les rues obscures et malfamées du Bagalia. En tant qu'espionne formée par les Widow, je suis habituée à opérer dans des environnements hostiles, mais Bagalia City est un cauchemar à part. La végétation étouffante et la technologie chaotique qui se disputent le paysage contribuent à l'atmosphère oppressante de ce pays criminel.
Pour m'infiltrer comme une Widow, je commence par me fondre dans les ombres, utilisant les compétences d'espionnage que j'ai acquises au fil des années. Mon objectif est de passer inaperçue, de ne pas attirer l'attention des criminels qui errent dans les rues. Je me déplace avec précaution, évitant les endroits trop fréquentés et les regards indiscrets.
Je m'adapte rapidement à cet environnement hostile, utilisant les connaissances que j'ai de la psychologie criminelle pour me faire respecter sans attirer l'attention. Je garde une posture confiante, prête à riposter au moindre signe d'agression, mais je reste discrète, évitant tout affrontement inutile.
Les informations que je récupère sont essentielles pour ma mission. J'observe les criminels locaux, écoute leurs conversations et tente de repérer des indices sur la relation entre Arno Stark et le Baron Zemo. Les rumeurs et les ragots peuvent parfois révéler plus de vérité que les discours officiels.
"Je ne suis pas un petit chat fragile TOny, n'oublie pas que j'ai côtoyée ce milieu pendant plusieurs années avant d'être ton alliée ."
Alors que je m'approche de Whiplash, alias Anton Vanko, je reste vigilante. Tony Stark m'a avertie de son ressentiment personnel envers lui, mais je suis prête à jouer la carte de la Mère Patrie pour établir un contact. Les Widow sont des experts en manipulation, et je vais utiliser toutes mes compétences pour obtenir les informations nécessaires.
La voix de Tony Stark résonne dans mes oreilles, et malgré son humour de façade, je peux sentir son inquiétude sous-jacente. Je sais que cette mission est cruciale, que beaucoup de choses sont en jeu, et je suis déterminée à réussir. Mon entraînement en Russie m'a préparée à affronter les situations les plus dangereuses, et je ne reculerai pas devant le défi qui m'attend à Bagalia City. Je vais avancer avec prudence, collecter les informations dont Tony a besoin, et espérer que cela nous rapproche un peu plus de la résolution de ce mystère qui le préoccupe tant.
J'adresse un sourire sarcastique à Tony Stark à travers les lunettes et je lui réponds avec un brin d'ironie "Oh, TOny, tu es tellement prévisible. La prudence, c'est mon deuxième prénom, tu le sais bien. Ne t'inquiète pas, je vais me fondre parfaitement dans cette charmante petite jungle de super-vilains."
Puis, me tournant vers Anton Vanko, alias Whiplash, je m'approche de lui avec un sourire charmeur tout en gardant ma distance.
"Anton Vanko, n'est-ce pas ? J'ai entendu dire que tu étais un homme intelligent, contrairement à la plupart des autres ici. Peut-être pourrions-nous discuter de notre cher pays autour d'un verre, hm ? J'aimerais beaucoup avoir ton avis sur certaines choses beau mâle." l'interpellant en russe.
Je choisis de m'infiltrer dans ce quartier hostile en restant discrète, me fondant dans la masse tout en évitant tout contact inutile. Je me déplace avec assurance, gardant toujours un œil sur mon environnement, à l'affût des informations utiles. Je tends l'oreille aux conversations et observe les comportements des super-vilains pour repérer des indices susceptibles de m'aider dans ma mission. Ma formation en tant que Widow me permet de rester incognito et d'obtenir des informations sans éveiller de soupçons.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mar 5 Sep - 14:11
Il ne dit rien. Il ne dit plus rien. Il s’interdit de dire quoi que ce soit. Dieu que c’est dur. Tony Stark est un homme connu pour ses tics – pour son élégance, pour son originalité, pour son génie, pour son sens des affaires ; pour son courage, aussi. Mais pour ses tics, également. Ses tics physiques, avec ce besoin compulsif de faire quelque chose de ses doigts, ou de bouger en refusant de rester immobile. Ses tics de langage, avec ses longs discours chaotiques. Son humour constant et souvent lourd. Son bavardage incessant. C’est ce qui le définit. C’est ce qu’il est. C’est ce qu’il s’autorise à être, pour libérer un peu de pression et d’essence de lui-même.
Et là… non. Il ne dit rien. Il ne fait rien. Il s’interdit. Il se contrôle ; pour elle.
Tony Stark fait confiance à Yelena Belova – et la laisse faire. Il lui laisse le contrôle. Ce qui, le connaissant, est autant un choc qu’une révolution ; un séisme. Tony demeure un obsédé du contrôle, un homme rongé par le besoin absolu et viscéral de tout maîtriser, de tout gérer, de tout posséder à sa main.
Déjà, envoyer quelqu’un d’autre dans une mission d’infiltration… ça le crispe. Alors laisser Yelena gérer sans ses indications, sans ses ordres, c’est… Dur. Très dur. Déchirant. Mais incontournable.
Tony grimace, ainsi, se ronge les ongles – et ne dit rien. Et suit des yeux l’avancée des événements. Et croise les doigts ; au point de se faire mal. En espérant que ça passe. En espérant que Vanko ne déconne pas trop…
« O, privet, klassnaya portsiya! Priyatno slyshat' rodnuyu rech', osobenno iz takogo appetitnogo rta. » « Oh salut, joli petit lot ! C'est agréable d'entendre la langue natale, surtout venant d'une bouche aussi alléchante. »
Anton répond ainsi à Yelena, avec la voix usée de l’homme qui a déjà beaucoup bu ; mais est encore bien loin du compte, et de l’accepter.
« Ublyudki, kotoryye zdes' pravyat, trebuyut, chtoby my govorili na ikh vysokomernom angliyskom, chtoby sledovat' za nami. Imperialisticheskiye ublyudki! Davay, ya kuplyu tebe vypit'... posmotrim, chto ty gotov, khe-khe! » « Les salopards qui règnent ici exigent qu'on parle dans leur anglais arrogant, pour nous suivre. Salauds d'impérialistes ! Allez viens, je te paye un verre... on verra ce que tu es prête à prendre, hé-hé ! »
Au loin, Tony se retient difficilement de ne pas interpeller Yelena… et de ne pas envoyer un fichu micro-missile basé sur les Particules Pym, directement dans le postérieur de cet enfoiré. Il n’en fait rien ; mais c’est dur.
De son côté, Vanko titube et pose une main baladeuse sur l’épaule puis le haut de la poitrine de Yelena. Pas plus, pour l’instant. Même lui qu’il ne faut pas trop prendre, trop vite.
Ils avancent, alors. Ils avancent difficilement, dans cette ruelle sombre, sale, mal famée et remplie de super-vilains, tous drogués ou avinés. Ils avancent, ainsi, et pénètrent au cœur de l’établissement principal du Trou – le bar central, de ce cratère urbanisé de manière chaotique.
Ils y entrent, et subissent les effluves agressives – de bières, de vins, de produits non identifiés, et qu’il vaut mieux ne pas identifier. De sueur, aussi. De transpiration. De fluides corporels ; de tout type, hélas. Avec… du bruit. Du bruit qui a été de la musique, mais qui n’est que du bruit désormais, agressif et désagréable. Et des rires. Et des voix graves ; et surtout grasses.
Ils entrent dans le Trou. Tout au fond.
Où, tout de suite, Yelena est remarquée – identifiée, sifflée, complimentée, insultée. Et bien plus encore. Bienvenue, Miss Belova, à Bagalia City. Nous espérons que vous survivrez à l’expérience, comme vous a dit Tony Stark !
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mar 5 Sep - 17:18
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
Depuis mon oreillette j'écoute les remarque de Tony, je réagis en gardant un calme apparent tout en sachant qu'il se débat intérieurement pour ne pas intervenir. Avec un sourire taquin du coin des lèvres je lui réponds à voix basse.
"TOny, tu es trop mignon quand tu t'inquiètes pour moi, mais cesse ces bruits, je t'entends faire des bruits de bouche ça m'agace, je déteste les bruits ASMR, va boire une tisane, je te ramènerai des souvenirs de cette charmante petite escapade."
Je l'imagine grimacer de l'autre côté de l'hologramme, mais cela ne fait que renforcer mon envie de le taquiner davantage.
"Mission dangereuse en pays étranger ? Hmm, ça me rappelle notre première rencontre à Moscou. Tu sais, quand tu m'as presque fait exploser avec une de tes inventions loufoques. Ah, les souvenirs..." *il ne doit même pas de souvenir de cette anecdote, savait-il que c'était moi son adversaire?*
Je me moque gentiment de lui, mais je sais qu'au fond, il sait que je suis prête pour cette mission. Tony et moi, nous développons cette complicité qui nous permet de nous taquiner mutuellement, même dans les moments sérieux.
"Et ne t'en fais pas, Tony, je vais essayer de ne pas causer trop de dégâts. Après tout, ce n'est pas comme si j'étais toi, hein ?"
Je le regarde avec un petit sourire malicieux, sachant que mes mots vont le faire grogner un peu. Mais au fond, il sait que je suis professionnelle pour cette mission et que je ferai tout pour réussir. C'est notre façon à nous de montrer notre affection, à travers les taquineries et l'humour sarcastique.
Quant à Anton Vanko, je le regarde droit dans les yeux tout en restant sur mes gardes. Sa main baladeuse sur mon épaule et ma poitrine me fait grincer des dents, une envie de lui crever les yeux me démange, je ne suis pas Natalia sur ce coup, mais je garde mon calme. Répondant en russe avec une touche de sarcasme
"Ah, l'impérialisme, toujours aussi charmant, ces Américains et leur saleté d'égo est à vomir. Un verre, tu dis ? Pourquoi pas, mais seulement si tu me promets de ne pas être trop bavard charmeur. *gloussement*.."
je peux sentir la tension palpable dans l'air. L'environnement est oppressant, laissant une impression d'hostilité constante. Les super-vilains qui peuplent ces rues n'ont rien à envier en matière de cruauté, et leur présence est un rappel constant de la violence qui règne ici.
Les bâtiments en ruine s'élèvent de chaque côté de la rue, dégageant une atmosphère sinistre. Les murs sont couverts de graffitis obscènes et de tags de gang. La lumière des enseignes clignotantes des bars et des clubs mal famés éclaire sporadiquement la rue, créant des ombres menaçantes qui semblent danser dans l'obscurité.
Le bruit ambiant est assourdissant. La cacophonie de voix, de rires cruels et de musique déformée se mélange pour créer un bourdonnement discordant. La musique, si on peut l'appeler ainsi, est une série de basses assourdissantes et de rythmes chaotiques qui semblent destinés à accélérer le rythme cardiaque de ceux qui l'entendent.
Nous avançons dans ce lieu infesté de super-vilains, subissant les assauts verbaux et les sifflements. Je reste sur mes gardes, utilisant mes compétences de Widow pour me frayer un chemin tout en écoutant les conversations, à la recherche d'informations utiles pour ma mission. Je reste discrète, mais je ne me laisse pas intimider par l'environnement hostile. Après tout, je suis une Widow, et je suis ici pour accomplir ma mission. L'envie de mettre un coup de poing à l'un d'entre eux me démange plus que tout, chose qui risque de se produire si je veux me faire respecter dans ce milieu sans loi ni foi.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
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Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mer 6 Sep - 15:11
Yelena Belova entend les réactions corporelles liées au stress de Tony Stark – les bruits de bouche, les claquements de langue, les susurrations diverses. Sûrement les craquages de doigts, aussi. Ça ne doit pas être agréable, vraiment. Mais… Ça l’est encore moins pour Tony, qui se rend compte qu’il est ainsi identifié, capté… suivi. Espionné. Et il n’aime pas ça, oh non.
« Mais… évidemment que je suis trop mignon ! Tu m’as vu ? Tu m’as regardé ? Tu as pris quelques instants, pour bénéficier du plaisir intense de me regarder ? Je suis Tony Stark. EVIDEMMENT que je suis mignon… et EVIDEMMENT que je suis déjà pris. Déso’ ! »
Nouvelle pirouette.
« Et… encore déso’, hein, mais elle vaut VRAIMENT le coup. Ah, moi et ma faiblesse face aux rousses… »
Nouvelle pique ; pas sa meilleure. Mais son inquiétude pour Yelena Belova joue sur ses capacités, mais aussi sa concentration. Il fait ainsi fi de la remarque de la jeune femme sur leur première rencontre, qu’il tente d’oublier régulièrement, puis reprend après la petite promesse creuse de Yelena de ne causer aucun dégât. Mais bien sûr.
« Ouaiiiis… évidemment, hein. Evidemment que tu comptes faire ça. C’est d’ailleurs pour ça que… tes relevés corporels confirment que tu ne le penses pas, n’est-ce pas ? »
Un peu d’acidité accompagne ses mots tandis que, à un monde de là, Tony profite des capteurs intégrés aux gadgets pour scanner Yelena, et identifier ainsi son rythme cardiaque ; et ses modulations, liées aux mensonges. Daredevil n’a qu’à bien se tenir ; foutu ex’ de Nat’, va.
« Essaye de… ne pas trop te faire voir, surtout. Vanko est un crétin, mais au moins, il sait formuler des phrases. Je continue de checker, je… fais au mieux. Fais gaffe. Merci. »
Tony grimace à distance, et retrouve le silence ; vraiment. Il coupe son micro, en fait. Pour qu’elle n’entende pas ses tics, et ses crispations.
Bien que Yelena ait autre chose à entendre… et à faire, tandis qu’Anton Vanko la guide au cœur du Trou, et l’installe sur une banquette. Sale. Humide. Recouverte de bière, d’alcool et d’autres choses étranges. Elimée. Ravagée. Puante. Idéale, assurément, pour un moment de douceur virile.
« J’parle c’qu’il faut quand il l’faut, t’sais. »
Le ton aviné de Whiplash est fatigué, mais il tient encore ; un peu. L’homme s’installe, fait signe pour un serveur, et enlève son masque. Il révèle ainsi un visage usé, las, recouvert de plaies mal cicatrisées. La vie n’a pas été simple pour lui, oh non.
« Ah… salut, mignonne. Je… ah, j’vais pas être crétin au point d’penser que mes hauts faits ou ma belle gueule me valent ta venue là, hein. Soyons pas bêtes… pour une fois ici, ça changerait. »
Il hausse les épaules, puis fige un regard presque triste sur l’épaisse bière que le serveur dépose, devant chacun d’entre eux.
« Tu… veux quoi d’moi ? Et tu proposes quoi, surtout ? J’serais bien tenté d’espérer ton p’tit cul, hein… mais j’sais qu’y a pas d’miracle, sur Terre. Et encore moins dans l’Trou. »
Le discours blasé de Vanko surprend – et interpelle notamment Tony. Ce dernier grimace, et affiche même une mine compatissante. Ce qu’il niera, bien sûr. Hors de question de paraître empathique, faible ; surtout concernant un ennemi. Même si les circonstances ont fait que les Stark ont mal traité les Vanko. Même s’il se sent une forme de responsabilité. Même s’il aimerait aider. Non, non, non.
« Après, tu sais, j’ai des avant… »
« Ivan. »
Une voix intense et brutale interrompt Vanko – alors qu’une forme émerge de la foule de super-vilains, qui s’ouvre tant tous sont crispés et marqués par cette apparition. Cet homme. Ce surhumain. Que Yelena ne connaît que trop bien, alors qu’il reprend la parole dans un russe excellent.
« Иван. Брось этот бессмысленный напиток. Оторвитесь от своего отчаяния. Хранитель Родины зовёт тебя. « Ivan. Lâche cette boisson inepte. Lève le nez de ton désespoir. Le gardien de la mère patrie t'appelle. »
Red Guardian. Alexi Andreovicth Shostakov, le Red Guardian avec qui Natasha et Yelena partagent… certains liens. Forts. Intenses. Troublants. Dérangeants, vu la mission d’infiltration ainsi lancée…
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Jeu 7 Sep - 11:18
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
Les réactions corporelles de Tony Stark étaient évidentes pour moi, même à distance. Les bruits de bouche, les claquements de langue, les susurrations... Tout indiquait son niveau de stress. Pourtant, ce n'était pas agréable pour moi non plus, car Tony avait réalisé qu'il était surveillé, traqué, espionné. Et cela ne lui plaisait pas du tout.
Je répondais avec une certaine ironie : "Comme-ci j'envisageais de convoiter IRon Man, j'ai encore toute ma tête" Je lançais une nouvelle pirouette, essayant de désamorcer la tension.
Tony continuait à se préoccuper de ma mission d'infiltration et tentait de détourner l'attention de notre première rencontre, ce à quoi je répondais d'un ton sarcastique:
"Qui aurait cru qu'un jour nous serions alliés, les miracles existent finalement"
Pendant ce temps, Tony utilisait ses gadgets pour scanner mes réactions physiologiques, y compris mon rythme cardiaque, cherchant à détecter tout mensonge. Je savais qu'il était préoccupé par ma sécurité, malgré sa façade arrogante. Avant de couper son micro pour dissimuler ses propres inquiétudes, il me mettait en garde.
"Arrête de te rincer l'oeil pervers, je dois déjà supporter ce gros porc de Vanko, ma charge mentale n'est pas indestructible."
Enfin, Tony retrouvait le silence, me laissant me concentrer sur ma mission. Les indications d'Anton Vanko me guidaient vers l'intérieur du Trou, où il m'installait sur une banquette sale et inconfortable. C'était loin d'être idéal pour un moment de douceur virile.
Whiplash s'exprimait avec un lent à la limite de l'incohérence à la vue de son état second, révélant un visage marqué par les épreuves de la vie. Je le regardais avec une certaine réserve, puis il demandait
"Tu veux quoi de moi ? Et tu proposes quoi, surtout ?" Ses paroles étaient empreintes de désillusion.
"Mon grand, tu es si fort et malin, je pense que nous pouvons faire affaire tous les deux si tu vois ce que je veux dire et si tu me parlais....d.."
Finalement, une voix russe intense et brutale interrompait notre échange. Red Guardian, Alexi Andreovicth Shostakov, faisait son entrée, interpellant Ivan Vanko. La tension montait d'un cran, et la mission d'infiltration devenait encore plus complexe. J'avais le sentiment malaisant de m'être fait remarqué par mon père avec son copain de mauvaise réputation. Je me redressais spontanément.
Elle répondait en russe : "Иван. Брось этот бессмысленный напиток. Оторвитесь от своего отчаяния. Хранитель Родины зовёт тебя." ("Ivan. Lâche cette boisson inepte. Lève le nez de ton désespoir. Le gardien de la mère patrie t'appelle.") Son ton était empreint de respect et de complexité, reflétant les liens forts qu'elle partageait avec Red Guardian et la situation délicate dans laquelle ils se trouvaient tous. Sans oublier ce comique de répétition qui apportait une pointe d'humour à la scène et au ton théâtral russe.
Les paroles de Yelena montraient sa capacité à s'adapter à des situations tendues tout en maintenant son sang-froid et sa détermination en tant qu'espionne expérimentée.
"La dynamo rouge! qu'est-ce que tu fais ici, gardien de la mère patrie?" - ces expressions avaient le don d'énerver Alexei et piquer son égo de red gardian.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Jeu 7 Sep - 13:46
(HJ/ Mince, je me rends compte que j’ai parlé d’Ivan pour Vanko, via Red Guardian, alors qu’il s’appelle Anton ! J’essaye de corriger en RP ! /HJ)
Red Guardian vient d’arriver dans le Trou. Sa forme massive, puissante et imposante avance au cœur d’une foule disparate, troublée, pleine d’alcools et de drogues. Son interpellation envers Vanko, qu’il appelle Ivan et non pas Anton, se perd dans le brouhaha général… tout comme la réplique de Yelena Belova, pleine de morgue et de fougue.
Red Guardian n’aime pas cela ; et ça se voit.
Il relève légèrement son bouclier, pour le tenir plus fièrement ; et plus pratiquement, aussi, au cas où il doit l’utiliser. Il lance un regard sombre et terrible à Yelena – plein de jugement, de critique, d’une condamnation déjà actée dans son esprit. Il ne dit rien, alors. Il ne dit rien… mais le moment est tendu ; terrible.
Et… personne ne réagit, dans le Trou. Personne.
Les clients continuent de consommer. Les super-vilains continuent de parler, de se mettre en avant, de se vanner, de se provoquer. Plusieurs filles vont et viennent, cherchant la cible la plus adaptée pour une prestation du soir ; si possible, en dérobant quelques billets en supplément de ceux du tarif. Quelques dealers proposent leurs produits. Quelques accrocs cherchent de quoi payer. Quelques agents de l’autorité locale veillent, aussi, à ce qu’aucun crétin ne déclenche des pouvoirs capables de raser le Trou.
Mais… personne ne réagit aux mots de Red Guardian ; certes en russe, mais avec un ton clairement pour acter la suite. Ça va taper. Ça va taper vite et fort… mais ça n’inquiète personne. Et pour cause : c’est commun, au Bagalia. C’est commun – et validé par les autorités.
« Tu… parles sans savoir. Tu parles faux. »
Son accent est lourd. Sa voix demeure forte, mais on le sent moins sûr de lui ; plus en difficulté, avec la langue anglaise qu’il s’impose ici. Parce qu’il considère Yelena, cette femme, qu’il ne reconnaît guère, indigne d’entendre et parler la langue de la Mère Patrie.
« Tu répètes. Petit perroquet, pouah ! Et tu… parles faux. Je pas Dynamo Rouge. Je être Red Guard… »
« IVAN Vanko ? Tu m’as parlé comme Ivan Vanko ?! »
Red Guardian est interrompu par Anton Vanko – qui a remis son masque facial, et éructe littéralement de rage. En activant son fameux équipement énergétique. Ça escalade, et vite.
« Espèce de salopard ! J’sais pas si tu confonds ou si tu me provoques, mais je refuse que tu continues ! Personne ne salira le nom d’Ivan Vanko devant moi ! Surtout pas un salopard à la solde d’un pays merdique, sur lequel je chie dès que j’en ai envie !! »
Hou. Ça escalade, et ça se vulgarise.
A proximité, quelques clients voient l’évolution et en sourient. Un cercle commence à se former autour de Red Guardian et Whiplash. Pour la suite. Pour la bagarre. Pour le sang.
Une avancée logique pour tous ceux qui assistent à cet échange – et notamment Tony Stark, qui réactive son micro et confirme son immense inquiétude, tandis qu’il tente d’engager plusieurs éléments à distance.
« YELENA ! Il faut que… casse-toi ! Pars d’ici ! Décroche ! Sors de là ! Passe-partout t’appelle, la clepsydre est presque vide ! Evacuation ! SORS DE CE BAR POURRI !! Red Guardian vient de parler d’Ivan Vanko… j’sais pas pourquoi, mais c’est le nom du père d’Anton. Celui que… qu’un double de moi a… bref. Le sujet est super sensible, et le p’tit Anton ne va pas laisser passer ça – comme le Cap’ rouge et rouge, là, ne va pas apprécier la réf’ à la Dynamo. C’est plutôt cool pour moi, ça fait des souvenirs, mais… ça ne va pas le faire pour toi, là ! Ça va mal tourner entre eux deux, et l’idée est que tu ne sois PAS au milieu ! Laisse-les se taper, et… et ne fais pas ta Russe, bon sang ! »
Tony stresse ; il panique, même. Il pense bien faire en exigeant qu’elle parte, mais il ignore les liens entre Yelena et Alexi… et ça se voit. Et c’est dommage. Parce qu’il est assez clair qu’elle ne va pas partir. Surtout avec le ton qui monte, et Red Guardian qui se lance.
« Fils de truie ! Je refuser entendre insulte Mère Patrie ! Je briser bouche la tienne pour ça !! »
Red Guardian s’emporte, et se projette vers Anton Vanko.
« Mais viens là, mon gros ! Viens là ! J’vais te traire, et t’étendre, et te vider devant tout l’monde ! »
Tandis que Whiplash s’emporte aussi… et se prépare à recevoir Red Guardian.
Autour d’eux, le cercle des super-vilains s’est confirmé – et ni Anton, ni Alexi ne peuvent en sortir. Yelena elle-même devrait jouer des coudes pour s’échapper. Ça ne sent définitivement pas bon…
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Jeu 7 Sep - 14:53
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
hrp// même moi j'ai fait l'erreur je retiens que son nom à celui-là
Alors que la tension montait au cœur du Trou, Yelena Belova gardait son calme malgré l'escalade de la situation. Red Guardian, imposant et furieux, avançait au milieu de la foule agitée du bar, et sa confrontation avec Anton Vanko semblait inévitable. Yelena ne perdait pas de vue son objectif : récupérer des informations précieuses, comme le téléphone de Vanko, tout en cherchant un moyen de s'échapper du bar avant que la situation ne dégénère davantage.
Le regard glacial de Red Guardian se posait sur elle, et Yelena répondait avec une arrogance mesurée : "T'es qu'un idiot à l'égo démesuré, t'es même pas capable de lui botter les fesses papi." Son accent russe était lourd, mais elle ne montrait aucune peur face à l'homme imposant devant elle.
Red Guardian tentait de réaffirmer son identité, mais Yelena semblait délibérément l'irritée , quant à Anton Vanko, il était en pleine crise de rage, activant son équipement énergétique. La situation devenait explosive.
Dans le bar, les clients semblaient se réjouir de l'escalade de la confrontation, formant un cercle autour de Red Guardian et Whiplash. Yelena savait qu'elle devait agir rapidement. Tony Stark, à distance, tentait de la convaincre de partir, mais Yelena restait déterminée à accomplir sa mission.
Red Guardian s'emportait, menaçant Anton Vanko avec violence, tandis que Whiplash se préparait à la confrontation imminente. La tension était palpable, et Yelena se retrouvait piégée au milieu de cette bagarre imminente.
Cependant, Yelena ne comptait pas rester passive. Elle cherchait des moyens de récupérer les informations tout en profitant de la distraction provoquée par la querelle entre Red Guardian et Whiplash. Dans l'obscurité du bar, elle se faufilait discrètement vers la table de Vanko, cherchant le téléphone ou tout autre indice utile. Elle savait que le temps jouait contre elle, et que son évasion serait cruciale pour sa survie.
La confrontation entre Red Guardian et Whiplash s'intensifiait, et Yelena devait trouver un moyen de quitter le bar avant que les choses ne dégénèrent complètement. Elle restait concentrée sur sa mission, prête à agir au moment opportun pour récupérer les informations et s'échapper de ce lieu dangereux.
"Détends-toi Tony, c'est juste une ambiance de retrouvailles familiale comme sait le faire chez nous"
Bien évidemment Yelena savait que c'était une situation dangereuse, mais ce n'était pas le moment de se faire remarquer. Red Gardian était un gros bêta, il allait attirer l'attention pendant que j'allais m'éclipser par la porte arrière. J'échangeais quelques coups avec des hommes alcoolisés, je balançais une bouteille de verre dans la foule pour attirer la colère d'autres poivrots qui allaient prendre le relai avec mes adversaires, détourner l'attention, la grâce d'une widow.
Ni une ni deux, je m'échappe du bâtiment pour me retrouver dans une ruelle.
"TOny je suis sort..."
Plus un son le micro se coupe...comment va réagir Tony...
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Jeu 7 Sep - 15:46
La bagarre est lancée.
Au cœur du Trou, le pire bar du Bagalia, a priori le pire endroit sur Terre, Red Guardian et Whiplash décident de se battre – pour une vague histoire d’honneur, de fierté familiale, de loyauté patriotique et, dans l’idée, de testostérone mal placée. Rien de neuf pour Yelena Belova, clairement.
Alors que les super-vilains présentent forment un cercle, une ronde autour des deux super-vilains, pour créer une arène improvisée, White Widow glisse entre les hommes, les masses, les formes. Elle zigzague. Elle se faufile. Elle s’évapore. Elle file quelques coups au passage, mais parvient à éviter le gros de la foule… et à s’enfuir.
Dehors. A l’extérieur. Où, alors qu’elle communique avec Tony Stark, le signal… se coupe. La communication s’arrête. Immédiatement. Sans raison apparente.
Ce qui, bien sûr, provoque une réaction, à l’autre bout du monde.
« Yelena ? Yelena ?! »
La peur se lit dans les mots de Tony. La terreur s’entend dans son ton. Il pianote sur l’écran holographique, n’arrive à rien ; s’empare d’une version plus petite, plus maniable pour essayer de l’entendre, de la retrouver. De l’aider.
« Yelena ? Tu m’entends ? Où es-tu ? Est-ce que… Yelena ? YELENA ?! »
Rien ne vient. Rien ne suit ses mots désespérés, tandis que Tony Stark ne parvient pas à retrouver la communication avec White Widow. Et pour cause : l’échange a été interrompu ; volontairement.
Cela, Yelena et Tony l’ignorent encore. De son côté, Yelena se retrouve seule dans une ruelle mal famée, mal conçue, obscure et dangereuse de Bagalia. Seule, oui. Mais avec… quelque chose. Quelque chose qu’elle a dérobé sur la table partagée quelques instants avec Anton Vanko.
Son téléphone. Son téléphone portable. Qui, au-delà de son aspect sale, usé et endommagé, recèle un élément important – fondamental, même. Un logo.
Le logo du H.A.M.M.E.R., l’organisation de contrôle formée par Norman Osborn sur les ruines du S.H.I.E.L.D., jadis. Une structure particulièrement malfaisante et agressive… dont ne faisait pas partie, jadis, Whiplash.
Pourquoi Anton Vanko a-t-il un téléphone du H.A.M.M.E.R., qui a en principe disparu ? Que fait-il avec ? Que de questions… qui vont devoir attendre, pour des réponses.
« Salut. Dommage, pour votre coup de fil… c’est fou comme ça capte mal, ici. »
Une voix interpelle Yelena Belova, alors qu’un homme émerge avec un air détendu – mais de sacrées armes dans la main. Et, surtout, un costume surprenant… ainsi qu’un visage que l’on ne peut oublier.
C’est le visage… de Nick Fury ; sans que cela soit lui. Malheureusement.
« Bonjour. Je cherche encore qui vous êtes, mes… fichiers sont un peu datés ; mais je vois ici l’entraînement des structures spéciales, et je miserais bien quelques pièces sur la Chambre Rouge, n’est-ce pas ? Bref… vous êtes bien loin de chez vous, hé. Et… Max Fury est suffisamment gentleman pour vous donner une visite guidée. De gré ou de force. »
Max Fury. Un L.M.D., ces androïdes du S.H.I.E.L.D. appelés Life Models Decoys – des robots ressemblant parfaitement à leurs cibles. Un L.M.D., donc, qui a pris son indépendance, et s’est détourné de Nick Fury pour ses propres plans. Liés au Shadow Council, l’organisation initialement maîtresse de Bagalia.
« Allez… ça te dit un p’tit tour vers le pouvoir local, ma belle ? »
Après tout, c’est presque ce que lui a demandé Tony, non ? Presque. C’est le mot.
Un Tony qui, à son niveau, continue d’essayer de reprendre la communication – mais mène aussi une autre action, de front. Il prépare quelque chose. Il prépare une chose.
Il prépare de quoi aider Yelena… s’il le peut encore. Et faites qu’il le puisse encore, sans quoi le Bagalia n’est pas prêt pour la fureur d’Iron Man…
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Ven 8 Sep - 10:41
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
"Stark tu me reçois? ici white widow....TOny....Tony?? allô? "
Yelena Belova se retrouve soudainement dans une ruelle sombre et inquiétante de Bagalia, tenant le téléphone de la propagande du H.A.M.M.E.R. qu'elle a subtilisé à Anton Vanko. Elle s'interroge sur la signification de cet objet, mais avant qu'elle ne puisse élaborer davantage sur cette question, une voix la tire de ses pensées.
Une silhouette émerge des ténèbres, portant un air décontracté mais tenant des armes menaçantes. Et lorsque cette personne se présente, Yelena ne peut s'empêcher d'être intriguée et méfiante. C'est le visage de Nick Fury, mais quelque chose semble étrange, différent.
Yelena réagit avec prudence, gardant une distance calculée entre elle et cet étranger au visage familier mais inconnu.
"Bonjour, cyborg en fury...." répond-elle avec une note de méfiance dans sa voix. "Je cherche encore qui vous êtes aussi, mais il semble que vous me connaissiez. Vous avez raison, j'ai été formée à la Chambre Rouge. Maintenant, expliquez-moi ce que vous voulez ici, 'Max Fury.'"
La menace dans la voix de cet individu n'échappe pas à Yelena, et elle sait qu'elle doit être sur ses gardes. Elle se demande si elle peut trouver un moyen de retourner cette situation à son avantage, surtout en sachant que Tony Stark tente désespérément de rétablir la communication.
*Достаточно игр, Макс* s'exprime-t-elle à voix basse, sa voix teintée d'irritation.
Pendant ce temps, Tony, de son côté, redouble d'efforts pour reprendre contact avec Yelena. Il prépare également un plan d'action, conscient que le Bagalia pourrait bientôt faire face à la colère d'Iron Man. Espérant que Yelena puisse entendre sa voix à nouveau, il se prépare à intervenir, déterminé à venir en aide à White Widow, même si cela signifie affronter Max Fury et le Shadow Council. Yelena, tout en gardant un œil vigilant sur le cyborg Max Fury, décide d'utiliser sa ruse et son talent pour la manipulation pour gagner du temps et essayer de comprendre la situation.
Elle plisse légèrement les yeux, adoptant un air de perplexité feinte, comme si elle était sur le point de jouer le jeu de Max Fury.
"Max Fury, n'est-ce pas ?" dit-elle d'un ton réfléchi. "Vous avez raison, je suis loin de chez moi, et je ne suis pas vraiment d'humeur à jouer à des jeux. Mais puisque vous semblez être un homme qui connaît bien ce coin de la ville, peut-être pourriez-vous m'éclairer sur ce que je fais ici et ce que vous espérez que je fasse pour vous."
Yelena sait qu'elle doit jouer ses cartes avec prudence, mais elle espère que, en utilisant son intelligence et en feignant un certain degré de coopération, elle pourra gagner un avantage ou au moins en apprendre davantage sur les motivations de Max Fury. Entre-temps, elle tente de garder un contact subtil avec Tony Stark, signalant qu'elle joue un jeu dangereux et que son esprit est en alerte pour toute opportunité de s'échapper ou de découvrir des informations cruciales.
*Plan 1: je le suis et je marche sur des oeufs pour me sortir de cette situation, plan 2: je fonce dans le bar et je tente de le perdre dans la foule, plan 3..je m'enfuies mais contre un cyborg...aucune chance.....mais potentiellement il peut me conduire là où je peux récupérer une mine d'informations...*
Au cœur du Bagalia, dans le cratère formé dans Bagalia City, où plusieurs établissements malfamés se sont construits, avec notamment le bien-nommé Trou, où les super-vilains viennent s’abandonner à leurs pires penchants. Yelena Belova fait face à un L.M.D., ces androïdes quasi humains, ici à l’effigie de Nick Fury. Qui vient lui proposer quelque chose. Qui vient lui imposer une direction, une voie à suivre. Qui vient clairement la forcer à l’accompagner, au cœur du Bagalia.
Mais aussi… ailleurs. De l’autre côté du monde. Dans un laboratoire de pointe. Dans une zone sûre. Où, malgré la distance, un homme est… particulièrement crispé et inquiet.
Tony Stark est rongé par la peur, mais tente de gérer cela en se concentrant – en se plongeant dans le travail. Rapidement. Très rapidement. Et très efficacement, espère-t-il.
Il a presque terminé ; enfin. Il finalise un élément, un équipement afin d’assister Yelena… de l’aider, vite. Et bien, le souhaite-t-il vraiment.
Au fond, Tony essaye de se rassurer en se disant que Yelena est quelqu’un de compétent, de fort, d’expérimenté… de doué. Il ne devrait pas s’inquiéter pour elle – mais pour ceux qui lui chercheraient des noises. Ouais. Bien sûr. Bien sûr, bien sûr, bien sûr. Ouais. On va se dire ça. On va se dire que ça suffit, hein.
La tension est ainsi bien réelle chez l’inventeur – mais aussi pour Yelena, qui échange quelques mots avec Max Fury. Ce dernier demeure silencieux durant les réponses de la jeune femme, puis forme un… étonnant sourire, en la fixant.
« Je suis ici… chez moi, en fait. Ce n’est pas là où j’ai été créé, où je suis né, mais où j’ai décidé de vivre et de me développer. N’est-ce pas la meilleure définition d’un foyer, mmh ? »
Max hausse les épaules, et enchaîne ; d’une voix suave, surprenante dans sa douceur.
« Et… je souhaite que vous m’aidiez, en fait. Je veux que vous m’aidiez à défendre mon foyer – notamment parce que quiconque arrive à échapper à une bagarre dans le Trou mérite mon attention, non ? »
Il glousse légèrement, puis fait signe à Yelena de le suivre. Non pas dans la ruelle sombre de laquelle il est venu… mais vers une avenue légèrement plus éclairée du cratère. C’est déjà ça, cela peut éviter en principe les attaques par surprise.
« Bagalia a été un temps sous mon contrôle, en fait… sous celui du Shadow Council. Il y a plusieurs… changements, hélas. C’est désormais Helmut Zemo qui dirige – mais le Shadow Council demeure. Nous avons une… alliance. Le Baron les multiplie, en ce moment. Il est d’ailleurs en train d’en forger une autre, avec un Américain, là. »
Un Américain ? Arno Stark ? Sûrement. Cela peut titiller Yelena… et intéresser Tony, quand il le saura. Ce dernier en est cependant loin – car le blocage des communications demeure. Heureusement, son invention est finalisée.
Il achève le dernier réglage… et voilà ! L’engin est prêt. L’ensemble est abouti. Il va pouvoir… l’envoyer à Yelena.
Une bonne nouvelle ; comme les révélations de Max Fury. Tout s’arrange, non ? Non. … Vraiment pas.
Alors qu’elle accompagne Max Fury, certainement prudemment, Yelena peut soudain sentir… une douleur. Particulièrement forte. Particulièrement vive. Particulièrement brutale. A l’arrière du crâne. Là où, soudain, elle a été frappée… par une balle en mousse ; mais de la taille d’une paume de main, et envoyée par un sniper. Ça doit faire mal.
« Oh… ça va ? Oui, ça va aller ? Mmh… on va voir. »
Yelena peut entrevoir, entre les pics de souffrance, que d’autres formes arrivent – et rejoignent Max Fury. En plein dans une avenue bondée et éclairée. … de Bagalia. Où il n’est gênant en rien d’attaquer quelqu’un, hé.
« J’ignore qui vous êtes… et je m’en fiche. Je l’ai dit : je veux protéger mon foyer ; et je pense que vous lui voulez du mal. Je ne vois qu’une solution, alors… éradiquer la menace, dès son arrivée ! »
Et la menace… c’est Yelena ! Définitivement dans de beaux draps, pour les beaux yeux de Tony Stark…
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mer 13 Sep - 10:27
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
La situation est plus tendue que jamais, et mon instinct de survie est en alerte maximale. Alors que je me tiens au cœur du Bagalia, face à ce L.M.D. à l'effigie de Nick Fury, qui me force presque à le suivre, je reste calme en surface, mais mon esprit est en ébullition.
Les mots de Max Fury résonnent dans mes oreilles, et je ne peux m'empêcher de le scruter attentivement. Son sourire énigmatique ne me rassure en rien. Mon regard passe furtivement sur les alentours, évaluant les risques potentiels, prête à riposter si nécessaire. Toujours aussi vigilante, je décide d'entrer dans le jeu de Max Fury tout en gardant mes véritables intentions cachées. Je lui réponds d'une manière mesurée pour manipuler la situation à mon avantage.
"Enchantée Max, tes attentions sont louable je te l'accord et je veux bien t'aider, mais je dois être certaine que mes compétences seront utiles dans cette alliance avec le Shadow Council et cet Américain...Je veux m'assurer que je serai un atout précieux pour votre cause."
Je tente de gagner du temps en posant des questions, tout en montrant de l'intérêt pour la situation. Je sais que plus j'obtiendrai des informations, plus je pourrai décider comment tourner cette situation à mon avantage. Soudain *boum* la balle me frappe à l'arrière du crâne, la douleur est vive, mais je n'ai pas le luxe de m'apitoyer sur mon sort. Je me jette immédiatement à couvert, cherchant l'origine du tir. Mon cerveau tourne à plein régime, cherchant une solution pour me sortir de cette situation, mais je me sens défaillir de plus en plus avant de tomber dans un léger coma.
Quelques temps plus tard, j'ignore combien de minutes ou d'heures se sont écoulées, mais une chose est sûre je me suis fait piéger par Max Fury. Je me retrouve dans cet endroit inconnu.
Il veut en finir avec moi, mais je lui rétorque d'une voix ferme mais contrôlée.
"Vous faites une erreur en me considérant comme une menace. Je suis ici pour obtenir des réponses, pour contraindre le gouvernement Américain et ses instances à se soumettre et étendre nos territoire du Bagalia."
Je garde un œil sur les nouvelles arrivées qui se joignent à Max Fury, tout en espérant que l'équipement que Tony Stark a préparé pour moi arrivera bientôt. Je sais que je vais avoir besoin de tout l'aide possible pour faire face à cette nouvelle menace.
Une douleur au crâne qui continue de se diffuser dans mon corps sonné par le trauma. La tension monte, je reste concentrée, prête à agir rapidement et intelligemment pour me sortir de cette situation dangereuse. Mon expérience et ma détermination sont mes meilleurs atouts, et je compte bien les utiliser pour survivre à cette nuit cauchemardesque dans le Bagalia. Néanmoins, j'avais plus d'un tour dans mon sac, en fonction de la réaction de Max et ses hommes je passerai au plan B.
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mer 13 Sep - 15:29
Aïe, ça fait mal.
Yelena Belova, littéralement envoyée dans la fosse aux lions par un Tony Stark rongé par l’inquiétude et la culpabilité, découvre que le Bagalia assume formidablement bien, et merveilleusement douloureusement, sa réputation de cloaque infâme, particulièrement dangereux et violent. Elle a mal, oui. Elle souffre. Son crâne a été brutalement frappé par un tir précis, millimétré et brutal.
Surtout… elle ne maîtrise plus la situation. Plus tout dans la situation, en fait. Nul besoin de trop la connaître pour savoir, pour sentir que ça n’est pas ce qu’elle préfère ; oh non. Tony Stark risque d’en entendre parler – si elle arrive à lui reparler. Cela semble un peu mal parti… car rien, autour d’elle, ne semble disponible pour l’aider dans sa mauvaise passe, là.
Le cratère au cœur de Bagalia City est en effet rempli, peuplé – mais personne ne s’intéresse à ce qui lui arrive.
Les super-vilains ne s’occupent que d’eux. Certains se battent. Certains s’engueulent. Certains se matent. Certains s’emballent. Tous vivent leurs vies. Tous ne s’intéressent qu’à eux.
Yelena est seule. Elle se remet du coup, se redresse ; retrouve un peu de dignité. Un peu, hé, quand même. Elle parle, ensuite. Elle essaye de parler, de reprendre le contrôle ainsi. Bonne idée. Même si…
Même si les agents du Shadow Council ne réagissent pas.
Ils sont six. Six types en costume similaire, en allure similaire. Six types aux visages masqués. Six types armés. Six types disciplinés. Six types en ronde, autour d’elle. Six types immobiles, et menaçants.
Yelena tente de se remettre, interpelle Max Fury, prépare la suite, et… et… Et quelque chose se passe. Quelque chose arrive, en fait.
VRRRRRRRRRRRRROUUUU
Un puissant bruit de moteur se fait entendre – depuis les cieux. Depuis les hauteurs de Bagalia City, et de Bagalia tout court. Quelque chose arrive, oui. Quelque chose de massif, puissant… bruyant. Pas forcément de super qualité, oui.
Quelque chose que l’on identifie rapidement. Une armure.
L’armure de… Crimson Dynamo. Quelques super-vilains lèvent les yeux, s’attachent à cette vision. Plusieurs murmures accompagnent cette arrivée, notamment parce que la plupart se demande… qui est en dessous de l’armure. Quelle version c’est. Quel pauvre type est utilisé, ici. Mais cela ne dure pas.
Les super-vilains se désintéressent de Crimson Dynamo, et retournent à leur quotidien. Ils haussent les épaules, et ne réagissent pas quand un choc brutal et métallique se fait entendre – un atterrissage. Crimson Dynamo attire… entre Yelena et Max Fury.
Des rouages grincent. Des leviers se crispent. L’armure a vieilli, clairement ; mais fonctionne encore. Au moins un peu.
« Arrêtez tout ! Libérez-la ! Cette criminelle est une cible du FSB !! »
Les services secrets russes. La voix massive et agressive de Crimson Dynamo s’élève, alors que son casque semble exprimer une puissante colère ; par principe.
« Elle est à moi !! »
Il se tourne ainsi vers Max Fury, resté immobile et silencieux ; jusque-là. Le L.M.D. fronce les sourcils, et reprend d’une voix sèche et directe.
« Je… n’ai aucune idée de qui tu es, et de ce qu’elle a fait. Je ne m’y intéresse pas. Elle est au Bagalia, et elle est notre responsabilité. Pars, si tu veux la récupérer ; ou reste, si tu veux oublier ta mission avec nous. Mais ne te mets pas entre nous et elle. »
« QUOI ?! Comment oses-tu parler sur ce ton au héros de la Grande Russie ??? »
Crimson Dynamo s’emporte, et forme de grands gestes avec ses bras.
« Je vais t’écraser, comme nous avons écrasé Napoléon et Hitler ! Je vais te briser, comme nous avons brisé nos opposants ! Je vais m’emparer d’elle, et la ramener… »
Rien de plus ne sort de son casque ; parce que le micro est coupé par le pilote de l’armure, afin que les autres mots ne soient pas entendus.
« … là où je pourrais lui offrir des macaronis au fromage pour essayer de me faire pardonner ce bordel. »
Car ces mots ne sont pas prononcés à Bagalia City – et bien plus loin, à un monde d’écart. En Amérique. Dans un laboratoire. Derrière un écran holographique… et via un contrôle à distance.
Tony Stark dirige l’armure de Crimson Dynamo à distance – et il espère pouvoir sortir Yelena de ce sale pétrin, et plus vite que ça !
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Jeu 14 Sep - 11:16
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
La douleur irradiait depuis son crâne meurtri, provoquée par un coup précis et brutal. Yelena Belova se trouvait au cœur de Bagalia City, une véritable pépinière de super-vilains, un endroit où la violence et le danger étaient monnaie courante. Pourtant, cette douleur n'était que le début de ses soucis.
Elle se releva avec peine, tentant de récupérer sa dignité malgré la situation chaotique qui l'entourait. Les super-vilains vaquaient à leurs occupations, indifférents à son sort. Elle se sentait seule, désespérément seule, mais elle avait l'habitude de ce genre de situation, il lui en fallait beaucoup plus pour la décourager.
Yelena prit une profonde inspiration pour essayer de reprendre le contrôle de la situation, mais les agents du Shadow Council restaient immobiles, impassibles.
Ils étaient six, en costumes similaires, visages masqués, armés et disciplinés. Ils formaient un cercle menaçant autour d'elle, ne montrant aucun signe d'intérêt pour ses paroles.
Soudain, un puissant grondement de moteur déchira l'air, provenant des cieux au-dessus de Bagalia City. Tous les regards se levèrent vers le ciel, interrompant momentanément leurs activités criminelles pour voir ce qui se passait.
C'est alors qu'une silhouette massive en armure s'abaissa du ciel, attirant l'attention de tous. Les murmures se firent entendre parmi les super-vilains, chacun se demandant qui pouvait se cacher derrière cette armure imposante.
L'armure était familière, reconnaissable comme celle de Crimson Dynamo, l'ennemi russe. Les murmures se transformèrent en chuchotements alors que les super-vilains spéculaient sur l'identité de la personne à l'intérieur de l'armure.
Cependant, l'intérêt des super-vilains pour Crimson Dynamo ne dura pas longtemps. Ils haussèrent les épaules et retournèrent à leurs affaires, semblant dédaigner l'arrivée de l'armure.
Crimson Dynamo s'interposa entre Yelena et Max Fury, une voix tonitruante émanant de son casque, mais Max Fury, toujours immobile et silencieux. Les répliques potaches et caricaturale tiquaient rapidement auprès de Yelena, c'était Tony qui lui venait en aide et qui contrôlait l'armure à distance, essayant de la sauver de cette situation périlleuse.
Elle resta là, témoin de cette confrontation caricaturale entre deux puissances redoutables, se demandant si elle allait finalement être libérée de ce cauchemar. Son destin était entre les mains de ces deux hommes, l'un dans l'armure, l'autre derrière les écrans, et elle pouvait seulement attendre pour voir comment cela se déroulerait. Sans plus attendre il était temps d'intervenir à son tour, elle faisait éclater une grenade fumigène dans la salle et profitait de ouverture pour balancer quelques coups et tires widow sur les androïdes avant de prendre la fuite et se sortir de cette situation. L'armure de Tony ferait tampon le temps de l'ouverture.
*Bon Timing TOny*
Je m'extirpais de la base, traversant de long couloirs avec plusieurs portes closes, rendant l'escapade plus complexe. Par chance une vieille grille à serrure lui permis de s'échapper en crochetant la serrure. Une chose était certaine, elle pouvait récupérer des informations et elle détenait encore le téléphone de ivan. Une fois à l'abri, je composais en numéro privé le numéro de Stark.
*Beep*Beep*"TOny c'est Yelena, tout va bien pour le moment j'ai pu m'échapper par une sorte de tunnel des eaux usées"
Situation : Président directeur général de Stark Enterprises.
Localisation : Entre New York et Los Angeles.
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Ven 15 Sep - 13:58
Yelena Belova s’enfuie.
Elle profite du trouble formé par l’arrivée surprenante de Crimson Dynamo, pour échapper aux regards des agents du Shadow Council – parce qu’ils entament une bataille de mots, puis de poings avec l’agent russe. Enfin, le supposé agent russe. White Widow comprend en effet très vite que Tony Stark dirige l’armure de Crimson Dynamo, heureusement à distance.
Ainsi, donc, ce Crimson Dynamo attaque Max Fury et les siens… et cela permet à Yelena de filer. A l’anglaise, pour une fois. Elle disparaît plus bas… dans les sous-sols. Dans les profondeurs. Dans les évacuations d’eau, qui la font remonter jusqu’à un endroit plus calme – et malodorant, aussi.
Les égouts de Bagalia City.
Yelena est plongée au cœur des excréments et saloperies des pires super-vilains du monde ; le spectacle vaut le voyage, clairement. Heureusement, le déplacement effectué l’éloigne du brouilleur mis en place par Max Fury – et elle peut ainsi réutiliser un équipement mobile. Notamment celui de Vanko, avec lequel elle contacte… son cher assistant, guère virtuel ici, et qui l’accueille dans son style particulier.
« Bonjouuuuuuur, ici le service de sauvetage des fesses des super-agentes spéciales qui pensent pouvoir tout gérer seules maiiiiiiis qui ont bien besoin de copains parfois, aussi ! Que puis-je pour vous, très chère ? Un massage des pieds ? Un coup de pouce pour une table à un restaurant huppé ? Un autre coup de main de dernière minute face à des salopards locaux bien acharnés ? Mmh ? »
La voix est enjouée mais, au loin, le visage de Tony Stark est fermé. Il parle certes avec Yelena, mais ses mains et une partie de son attention sont focalisés sur la gestion à distance de l’armure Crimson Dynamo ; qui prend de sales coups face au Shadow Council, là.
« Bon, blague à part… ça fait du bien de t’entendre. Comment ça va ? J’essaye de relancer la connexion avec l’équipement, pour te scanner. En attendant, je peux te localiser, eeeeet… ah, cool. Les égouts, hein ? Top. Tu me diras si tu croises de alligators, ou des tortues ninja. Gaffe au rouge, il se fâche vite, hé. »
Il ricane, puis enchaîne alors que l’avant-bras de l’armure Crimson Dynamo cède. Ouille, vraiment.
« Après… ah. Ah. AH ! »
Le ton s’emballe alors que, en avançant, Yelena découvre un équipement souterrain particulièrement ancien – et lugubre.
« Je crois que… oh. Oooh. OOOOOH ! C’est bon, ça ! C’est bon ça, très chère ! Oh oui ! »
Pour l’une des premières fois depuis le début de la mission, Tony sourit ; sincèrement, réellement.
« Le réseau du Bagalia est spécial – et court. Si tu avances encore un peu, tu… oui. Oui, oui. Continue dans cette direction et… non. Pas là. Pas là ! Rah. Oui, par là. Voilà. Continue. »
La connexion avec l’équipement technologie met du temps à se relancer, mais Tony parvient à suivre mais surtout guider Yelena sur une carte projetée de Bagalia City. Vive la technologie, hé.
« Tu… je pense que tu arrives bientôt. Je crois même que, si je me souviens bien des quelques plans qui ont fuité sur le Dark Web, concernant le Manoir Hellstrom que ce bon vieil Helmut a repris, tu… oui. Tu devrais pouvoir… entendre quelque chose. »
Et en effet – Yelena entend quelque chose.
« … vi de vous accueillir ici, Herr Stark. Puis-je vous appeler… Arno ? »
« Non. »
Yelena arrive dans une autre zone des égouts de Bagalia City, et des voix se font entendre tandis qu’elle entrevoit des structures, au-dessus d’elle.
Des structures particulièrement ouvertes et aérées.
« Hellstrom a fait construire toute sa structure en veillant à multiplier les ouvertures… pour la circulation des flux. Je pense que ça peut te servir à te localiser ! »
Et c’est bien le cas… parce que Yelena comprend qu’elle est sous le repaire actuel du Baron Zemo, et elle entend le début de l’échange avec Arno Stark ! La mission continue bien, pour le coup…
Alors que je m'échappais en catimini de l'affrontement qui faisait rage entre les agents du Shadow Council et la redoutable Crimson Dynamo, dirigée à distance par Tony Stark, je bénéficiais d'un instant de répit pour contacter ce dernier. Les égouts nauséabonds de Bagalia City me servaient de refuge temporaire, éloignée du brouilleur de Max Fury.
J'utilisai l'équipement mobile de Vanko pour établir le contact avec Tony. Une voix enjouée et sarcastique résonna dans mes oreilles, apportant un soupçon d'humour dans cette situation critique.
"*raler en russe* ça va ça vaaaa Bonjour à toi TOny STARKKKKK, le sauveur des super-agentes spéciales en détresse. Dans ta longue tirade, tu m'as prévu un massage des pieds j'espère....mais je vais me contenter de tes conseils du haut de ta tour d'ivoire, tu ne dois pas prendre trop de risque"
Ce Tony n'avait pas sa langue dans sa poche, même si pour le coup il venait de me sauver la mise sans que je me salisse trop les mains. Je me frottais le visage face à l'odeur des égouts.
Il avait détecté ma présence dans les sous terrain de la ville, situation causasse mais pratique pour s'esquiver de la populace grouillante.
"Oh reste en bonne compagnie avec ton nouvel ami, je te confirme que je suis dans les égouts de Bagalia City, entourée par toutes les saloperies des super-vilains. Une promenade de santé, en somme."
Je m'aventurais dans les égouts en écoutant les blagues de Tony, il ne perdait pas le nord en toutes circonstances.
"Si tu crois que je vais rester stoïque face à une bande de tortues mutantes sponsorisées par un gros rats et la firme d'hollywood...tu te trompes TOny.."
Je me laissais guider par Tony dans le sous-terrain sa technologie allait me faire gagner du temps pour retrouver ma route.
Dans cette situation périlleuse, je continuais de faire preuve de mon sarcasme caractéristique, même lorsque l'enjeu était élevé. Je gardais mon sang-froid et mon sens de l'humour pour maintenir un lien léger avec Tony Stark tout en poursuivant ma mission.
Plus loin je pouvais entendre l'écho de plusieurs voix, elles provenaient de la partie supérieure, je devais me trouver en dessous de Arno et son homologue. L'endroit était plus ouvert, avec plus d'eau...
"Bingo Stark, il y a du bon à s'être faufilée dans cet endroit puant, je désactive le micro, j'ai pas envie de me faire remarquer à cause de tes blagues".
Je plaçais l'appareil en mute pour éviter l'écho du combiné, de façon assez discrète j'envoyais mon grappin sur la paroi supérieure au niveau d'une grille afin de grimper vers le conduit de canalisation qui allait me permettre d'entendre plus audiblement la conversation d'Arno. La conversation semblait tout fraiche entre les deux hommes. Une nouvelle alliance? un intérêt commun entre les deux hommes? quoiqu'il en soit j'allais devoir me montrer discrète pour le moment pour écouter le restant de la conversation, je profitais de la fonction dictaphone pour enregistrer la conversation, vintage n'est-ce pas?
Au bout de 10 minutes de conversation, me rendant compte que la conversation s'essoufflait, je m'aventurais un peu plus loin dans la gallérie afin de m'infiltrer dans le repaire du Baron. Avec la plus grande discrétion possible, mes sens de widow étaient à leur paroxysme. Le Baron n'était pas quelqu'un de très conciliant ni accueillant. Je me rapprochais de la salle d'échange entre les deux hommes en m'accrochant au plafond sur une paroi stable à l'abri des regards. L'envie de le neutraliser était très alléchant, mais trop frontal. J'évaluais la situation, progressivement je mettais en place en mon plan de Widow.
Je continuais d'enregistrer l'échange avant de revenir dans la salle précédente, mes pas étaient légers, évitant soigneusement les crépitements du sol, telle une araignée, je m'assurais que chaque mouvement étaient calculés et silencieux. Je venais d'analyser la situation, nombre de personne, ressources matériels et j'en passe. Je devais éviter toute alerte prématurée et agir au bon moment. La voilà, elle était là, la proie parfaite.
D'un coup vif, je lançais une décharge électrique pour neutraliser cette jeune fille dont j'ignorais l'identité, quoiqu'il en soit, elle allait être le bon plan pour m'infiltrer. Je retirais ses vêtements pour les enfiler et j'utilisais un dispositif de morphing de visage dont Natalia avait le grand secret pour prendre l'identité de la jeune femme. Bien évidemment, je ligotais et bayonnais la jeune femme avant de l'enfermer dans les égouts. Le plan était en place, je restais près de la porte de la salle d'échange, dès que Arno sortirait, je me montrerai serviable pour l'accompagner et au moment opportun je le capturerai...
Tony Stark hausse le ton, de l’autre côté de l’appel téléphonique ; en vain. Yelena Belova a déjà raccroché.
« Tu m’entends ? Tu es toujours là… ? Allo ?! »
Il réessaye, quand même.
« Yelena, tu… ne coupe pas ! Ne raccroche pas ! Ne… rah ! »
Il grimace. Il fulmine. Il rage. Il raccroche brutalement le téléphone portable, utilisé pour communiquer à distance avec White Widow – cette jeune espionne, extrêmement compétente, perdue dans les égouts de Bagalia City. La pire ville du pire pays au monde ; et ouais. Carrément. C’est là où elle est… c’est là où il l’a envoyée.
C’est là où elle a décidé de couper la communication, pour s’enfoncer dans les profondeurs du Manoir Zemo – l’ancien Manoir Hellstrom, repris par le Baron comme foyer et quartier-général de son règne au Bagalia. Et c’est inquiétant. Et c’est terrifiant. Et… il ne peut rien faire, contre ça.
Il souffle, alors. Il soupire. Il gère. Il intériorise. Il… améliore son ulcère ; comme s’il en avait encore besoin, hein. Il poursuit son auto-flagellation, et sa peur de mener ses proches au pire. Il se fait un sang d’encre. Et dieu qu’il déteste ça… mais c’est comme ça.
Il doit faire avec ; et espérer que ça tourne bien. … ce qui est le cas, alors.
Tony Stark l’ignore, mais Yelena peut assister à un échange particulièrement intéressant entre deux êtres importants et dangereux. Arno Stark, l’invité, présente plusieurs éléments à son hôte.
Le véritable fils de Maria et Howard Stark explique au maître des lieux un projet particulier – une sorte de défense du monde, de la Terre face à une menace venue des étoiles. Un adversaire cosmique, contre lequel seul Arno serait capable d’agir. Etonnant ; et troublant. Le discours est cependant validé… car Arno propose, en cas d’accord, d’offrir quantité de technologie et d’armes au Bagalia. Pour protéger le pays, mais aussi envahir d’autres territoires, et maintenir son importance.
Un élément qui est apprécié par Helmut Zemo, qui scelle leur accord.
Le Baron valide, et un accord de principe est conclu. C’est bien. C’est déjà beaucoup. … mais particulièrement terrible et dangereux, pour le reste du monde.
Alors que les détails sont abordés, Yelena s’efface, remonte et arrive définitivement au niveau principal du Manoir Zemo. Elle passe pour cela par divers passages malodorantes, glissants et désagréables ; mais elle sait gérer. Elle arrive à destination et… embraye sur son plan. Son idée. Son initiative. Que Tony détesterait – mais, hé, il n’est pas là.
White Widow s’en prend à une jeune fille présente ici, et qui s’ennuyait. Elle s’effondre à ses pieds, et Yelena peut récupérer sa tenue… ainsi que son attirail. C’est massif, mais peu lourd ; heureusement.
Une armure étonnante – celle de la Chevalière Noire, une mystérieuse jeune super-vilaine liée aux Young Masters of Evil et affiliée au Bagalia.
Yelena peut ainsi aisément se glisser dans cette peau, et… attendre Arno Stark. Ce dernier ne tarde pas.
« Ah… c’est vous ? »
Arno s’avance, mais se fige avant que Yelena puisse passer à l’action. Il fige un regard suffisant sur elle, en la détaillant de haut en bas. Pleinement arrogant.
« Helmut Zemo m’a dit qu’il mettait à ma disposition une… sbire, pour m’accompagner, fluidifier ma présence ici, et répondre à tous mes besoins. C’est bien vous ? »
Peut-être… Cela sonne en tout cas comme une formidable opportunité de se glisser aux côtés d’Arno ! Mais aussi risquer d’être découverte… encore…
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mar 19 Sep - 15:23
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
J'étais revêtue de l'armure imposante de la Chevalière Noire, une super-vilaine affiliée au Bagalia. L'armure était lourde mais bien conçue, me donnant une allure imposante alors que je me tenais devant Arno Stark en personne. Le regard arrogant d'Arno se posa sur moi, évaluant ma présence comme s'il me pesait du regard. Il semblait convaincu que j'étais sa nouvelle servante, mise à sa disposition par Helmut Zemo.
Avec un sourire ironique, je répondis, adoptant un ton légèrement moqueur : "Vous avez parfaitement raison, cher Arno. Je suis ici pour répondre à vos moindres désirs, votre fidèle sbire. Mais gardez à l'esprit que je suis une sbire qui a du tempérament." tout en mettant un point d'honneur à dissimuler mon accent Russe. J'imaginais cette sotte imprudente s'exprimer de la sorte, ce qui flatterait l'égo d'Arno, mais également son dédain à mon égard, ne me voyant comme une simple servante ignare sans intérêt. Bien que cette doublure restait une criminelle en armure...
Mon sourire énigmatique ne le quittait pas, masquant mes véritables intentions. Mon but était de gagner sa confiance tout en restant sur mes gardes, prête à passer à l'action à tout moment. Capturer Arno Stark discrètement était ma priorité, car ses actions pouvaient potentiellement affecter le monde entier.
J'attendis sa réponse, prête à jouer mon rôle avec adresse et subtilité, tout en gardant un œil vigilant sur l'homme qui se tenait devant moi. Toujours dans la peau de la Chevalière Noire, j'adoptai un ton suave et mystérieux pour inviter Arno à me suivre. Mon objectif était de l'amener dans un endroit isolé où je pourrais agir en toute discrétion.
"Cher Arno, il y a des endroits plus privés dans le Manoir Zemo où nous pourrions discuter en toute tranquillité. Des lieux où nous ne serions pas dérangés par les autres résidents du Bagalia. Suivez-moi, je vous prie. Je pense que vous apprécierez l'intimité de ces lieux, si si je vous assure, cet endroit est une véritable forteresse qui vous sera d'une grande utilité."
Mon ton était empreint de douceur, comme si je cherchais à lui offrir une opportunité privilégiée. Je lui adressai un sourire mystérieux, laissant planer un sentiment d'excitation dans l'air. Mon but était de le convaincre de me suivre sans éveiller ses soupçons, en jouant parfaitement mon rôle de sbire dévouée. Je lui fis signe de me suivre d'un geste gracieux et me dirigeai d'un pas assuré vers un couloir adjacent. Tout en marchant, je continuais à entretenir cette ambiance mystérieuse et séduisante.
"Cet endroit est plein de surprises, Monsieur Arno. Il suffit de savoir où chercher. Vous verrez, cet endroit recèle bien des secrets."
Nous nous enfoncions dans les couloirs sombres du manoir, loin des regards indiscrets. Mon cœur battait la chamade alors que j'approchais de mon objectif, celui de capturer Arno, sans précipitation et empêcher ses sinistres projets de se concrétiser. Je devais maintenir les apparences jusqu'à ce que le moment soit venu. Alors que nous nous enfoncions plus profondément dans les couloirs sombres du Manoir Zemo, j'observais attentivement Arno, cherchant le moment opportun pour le piéger. Mon objectif était de le désarmer et de l'immobiliser sans éveiller ses soupçons. La prochaine étape serait peut-être la bonne.
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Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Mar 19 Sep - 15:50
Arno Stark se fige, quand la Chevalière Noire lui parle – réplique avec un ton, un vocabulaire, une approche qui le surprennent. Elle lui parle, oui. Presque comme si elle était… son égale ? Oui, c’est cela. Il est surpris. Il est troublé.
« Mmh. »
Il n’y est pas habitué. Arno a bien des torts, bien des défauts, et mène des projets et des initiatives qui ne tirent pas le monde dans le bon sens ; même s’il croit le contraire. Il est aussi arrogant, suffisant, hautain, persuadé d’être le meilleur, mais… tout n’est pas de sa faute.
Arno a grandi dans une bulle ; littéralement.
Né malade, quasiment mort, il a passé l’essentiel de sa vie dans un immense caisson, pour lui permettre de survivre ; tout simplement. Jusqu’à un traitement soit trouvé. Jusqu’à sa rencontre avec Tony, son frère adoptif, qui… l’a aidé, il doit bien l’avouer. Mais cela demeure… ses seuls rapports humains. Il était certes visité, enfant, par ses parents, mais à leurs décès… à leurs décès, Arno s’est retrouvé seul ; entouré de machines. A suivre le monde de loin.
Bien sûr, alors, qu’il ne connaît pas les codes sociaux. Bien sûr, alors, qu’il n’est pas habitué à ce qu’on le contredise, à ce qu’on échange avec lui. Bien sûr, enfin, qu’il ne sait pas comment réagir quand on le conteste… car il a évolué seul, avec des machines confirmant qu’il répond aux tests. Donc qu’il est le meilleur. Donc qu’il a raison ; toujours.
« Soit… soit. »
Arno fronce les sourcils, et suit la Chevalière Noire. Au sein des couloirs sombres, obscurs, médiévaux et inhospitaliers du Manoir Zemo.
L’ensemble est troublant, oppressant… étouffant. Il marche, cependant. Il marche aux côtés de la Chevalière Noire – mais il s’arrête, soudain. Il se fige.
« Les secrets… m’intéressent, en effet. »
Arno reprend soudain. D’une voix froide et lente ; déshumanisée.
« Après mes impératifs. »
Il tend la main devant lui, la retourne – et des images apparaissent soudain dans sa paume. Projetées non pas par un dispositif quelconque… mais par sa peau. Wow. Quand même.
« Je vous accorde sept minutes pour me présenter ce lieu, Chevalière Noire. Ensuite, j’exige de vous que vous suiviez mes ordres, comme Helmut Zemo s’y est engagé. Et mes ordres… sont simples. Même un esprit comme le vôtre devrait les comprendre. »
Ce n’est pas une insulte, pour Arno : c’est un fait. Il lui est supérieur. Il leur est supérieur, à tous.
« Trouvez-les. Trouvez-les, tous les trois. Et… enlevez-les. Appréhendez-les. Et amenez-les-moi. »
Les trois ? Les trois, oui. Les trois qui apparaissent en hologrammes devant Yelena, sous camouflage.
Une entité mécanique, d’abord. Qui fut jadis Samuel Saxon, mais est désormais uniquement Machinesmith. Un dément qui a vendu son corps et son âme à la science déformée.
Un autre, ensuite. Mi-homme, mi-machine. Paul Norbert Ebersol a eu plusieurs vies, mais le Fixer est un technofile très doué et très dangereux. Particulièrement retors et vicieux.
Une femme, enfin. Une androïde devenue l’héroïne Jocaste, en se libérant de l’influence de son créateur Ultron. Une Avenger. Une vraie de vraie.
« Je les veux, et vous me les amènerez. Vous avez quarante-deux heures. Je n’accepterais aucun retard – et je les veux entiers. »
Le visage d’Arno s’anime alors d’un sourire particulièrement mauvais et vicieux, qui peut faire frissonner l’âme la plus sombre.
« J’ai… des projets pour eux. Pour paraphraser la masse des garagistes humbles et simples… j’ai hâte de mettre mes doigts dans le cambouis, sous leur capot. Pour arracher tout ce dont j’ai besoin d’eux… »
Re: Highway To Hell [Yelena Belova] Jeu 21 Sep - 14:50
Opération Bagalia
Tony ξ Yelena
Toujours dissimulée derrière l'identité de la Chevalière Noire, je restais impassible face à la réaction d'Arno. Il semblait légèrement déstabilisé par ma manière de lui parler, et cela ne me déplaisait pas du tout. Arno était un homme arrogant et suffisant, habitué à avoir le contrôle absolu, mais ma posture lui indiquait que cette fois-ci, les choses étaient différentes.
Alors que nous progressions dans les couloirs sombres et oppressants du Manoir Zemo, Arno semblait sur le point de s'exprimer. Je le laissai prendre la parole, consciente qu'il avait des exigences à formuler, son hésitation m'intrigua. Arno était-il habitué à ce que personne ne le contredise ou ne lui parle de manière aussi directe ? Probablement, quel blaireau, Tony était nettement plus cool cette pipelette. Il était évident qu'il avait grandi dans une isolation totale, suffisait de voir son niveau de sociabilité, entouré de machines, et qu'il avait peu d'expérience dans les interactions humaines réelles.
Il s'avança à mes côtés tandis que je le guidais à travers les dédales du manoir. Son attitude était étrangement mécanique, comme s'il était plus à l'aise avec des machines qu'avec des personnes. Alors que nous marchions, il s'arrêta brusquement, se figeant comme une machine en mode pause. Son visage était impassible, mais ses paroles étaient chargées de froideur. Tout ce suspense pour avouer qu'il aimait les secrets...
Je me contentai de hocher la tête en signe d'approbation, jouant le jeu de la Chevalière Noire, il tendit la main devant lui, la retournant pour révéler des images projetées par sa machine. C'était une démonstration impressionnante de ses capacités technologiques uniques, un Tony bis à cour-circuiter. Son attitude condescendante, il me sous-estimait, je voulais l'étriper...
Je garde mon calme et répondis d'une voix posée, tout en restant dans mon rôle.
"à vos ordres Monsieur, vos exigences seront mes priorités. Vous aurez toutes les informations nécessaires dans les sept prochaines minutes."
Puis il m'affichait toutes les cibles qu'il souhaitait capturer ou du moins qu'il m'ordonna avec une assurance déconcertante. Je savais que je devais continuer à jouer mon rôle pour le moment, même si cela signifiait devoir collaborer avec Arno.
"Très bien, monsieur Stark, je m'acquitterai de cette tâche dans les meilleurs délais, je vais vous montrer de quoi je suis capable, cette chasse est un beau challenge pour moi, je vais essayer de ne pas trop casser vos jouets héhé".
Les trois cibles en hologrammes étaient intriguer, pourquoi avait-il besoin de d'eux? Arno énuméra leurs noms et leurs histoires. Machinesmith, le Fixer et Jocaste. Trois individus dangereux et dotés de compétences technologiques exceptionnelles.
Son arrogance et sa cruauté étaient manifestes. Mais je devais rester concentrée sur ma mission. Intérieurement, je commençais à élaborer un plan pour neutraliser Arno et mettre fin à ses projets maléfiques, à l'intérieur de mon armure, j'envoyais un message à Tony.
*Tentative d'extraction de la cible, besoin d'une évacuation aérienne*
Il allait me détester, peu d'indication, peu de résultat et de visibilité, néanmoins il avait mes coordonnées GPS.
"Monsieur Arno, voici l'espace que vous a réservé le boss"
Je laissais Arno s'avancer pour pénétrer dans une salle mystère, tout dans le bluff. Au moment de passer, telle une veuve noire, je déclenchais la morsure de la veuve noire à au niveau de sa nuque pour le neutraliser. Les widow ne sont pas des grandes guerrières aux pouvoirs extraordinaires comme certains AVENGERSSSS, néanmoins, elles sont redoutables lorsqu'il s'agit de neutraliser une cible. Arno était humain malgré tout, il ne pourrait pas résister à la morsure de le veuve malgré sa machine, dommage pour lui il n'avait pas enfiler la casque de son armure pour se projeter, erreur fatale.
Assommé et Ko, je l'attirais dans les égouts par lesquels j'avais infiltré le repère. J'avais scellé les membres d'Arno. Débarrassé de l'armure, la chevalière noire était toujours inconsciente dans les eaux usées. La morsure de la veuve allait encore la faire roupiller un bon moment. J'appelais Tony.
"ALLÔ TOny! c'est maintenant ou jamais pour une évacuation, tu dois me trouver une solution rapidement, le colis est avec moi".
Mon coeur battait à la chamade dans ma poitrine, je devais faire vite...l'armure de Tony, Red Gardian...non l'évacuation ou rien..
Yelena Belova, sous l’apparence volée de la mystérieuse Chevalière Noire, sans lien clair ou en tout cas officiel avec Dane Whitman, échange et subit l’arrogance d’Arno Stark, qui présente clairement ses projets vicieux et dangereux. Cela ne dure pas, cependant. La super-espionne encaisse le blabla du véritable héritier Stark, puis l’amène là où elle le souhaite… et fait de lui ce qu’il veut.
Ça fait mal.
Arno, trop suffisant pour envisager un piège, se laisse en effet happer par l’habile montage de Yelena, qui parvient par quelques mouvements subtils et précis, à le vaincre ; et à l’immobiliser. Ils partent, ensuite. Ils partent ensemble, et… ils s’enfoncent dans les profondeurs.
Dans les égouts de Bagalia City, encore.
Yelena y accède par une autre voie, et reprend contact avec son donneur d’ordres – Tony Stark. Toujours à distance. Toujours par téléphone, et plus par sa paire de lunettes. Toujours troublé par le monde qui les sépare. Et là… particulièrement choqué et surpris, il faut bien l’avouer.
« Tu… quoi ?! »
Tony a besoin de quelques secondes pour intégrer les informations, les données transmises verbalement par Yelena. Sur ce qu’elle fait. Sur ce qu’elle a fait. Sur sa localisation. Sur qui l’accompagne, aussi.
« Tu… tu as… tu… es… »
Il a besoin de quelques secondes, oui ; d’une paire d’instants. Et après…
« Tu as fait quoi ?! »
Il comprend. Il réagit. Il explose.
« Yelena, bordel de merde !! Je t’avais dit de ne pas t’engager ! Je t’avais dit de ne rencontrer ni Zemo, ni Arno ! Et encore moins le ramener ! Tu… je… »
La pensée lui vient, soudain. Elle le heurte, elle le frappe, elle l’interpelle. Si, en fait. Bien sûr que si. Tony a demandé à Yelena d’enlever Arno… lors de leur première entrevue ; lors de son recrutement. Il a modulé l’ordre ici, mais… Yelena ne fait que suivre sa première demande.
Il ne peut en vouloir qu’à lui-même. Mais… hors de question de reconnaître ça.
Il grogne. Il enrage. Il s’en veut. Et il en veut à Yelena… aussi et surtout parce qu’il sait qu’il n’y a pas de temps à perdre. Il ne peut pas râler et s’acharner sur elle – il faut la sortir de là. Il doit prendre sur lui. Il doit se faire violence. Dieu qu’il déteste ça.
« C’est… on en reparlera. Et ça se payera… j’en parlerais à Natalia. »
Ouille. Ça, ça fait peur. Même si ça sonne comme une menace de cour d’école, c’est… clairement une démarche audacieuse, d’intégrer Romanov à tout ça. Car Black Widow va effectivement hurler sur Yelena – mais aussi sur Tony. Est-il prêt à subir cela ? Peut-être… à voir.
S’il tombe, il ne tombera assurément pas tout seul.
« L’armure Crimson Dynamo est évacuée, déjà. J’ai quelques atouts dans ma manche, mais tu dois te déplacer – et l’emmener. Prends sur la gauche, et approche de la zone ouverte sur le ciel. »
Tony grogne encore, mais oriente habilement Yelena au cœur des égouts. La jeune femme aboutit en effet à une étrange destination.
Une zone des égouts avec une cascade – mais surtout des grilles aériennes, qui séparent le sol de Bagalia City et les souterrains. Ils sont si proches de la liberté… et si loin, encore.
« Je vais faire arriver un transport, mais… mieux vaut de la discrétion, okay ? Le Bagalia est rempli de super-vilains avinés et drogués – mais quand même des super-vilains. Je doute qu’ils apprécient de voir une belle blonde traîner un type en costume dans les égouts, sans poser de questions. »
Tony grimace à distance, et croise les doigts pour que cela n’arrive pas. Heureusement, cela ne va pas arriver. … mais quelque chose va quand même arriver.
Yelena peut, en effet, grâce à ses sens affinés par l’expérience, sentir que quelque chose approche. Une forme, en effet. Une forme troublante. Une forme massive. Une forme qui claque des dents, et fait glisser ses griffes sur les. Une forme qui… fut jadis un homme ; mais ne l’est plus.
Vermine approche. Et ce n’est franchement pas une bonne nouvelle, vu la folie, le vice et la puissance de la créature…
La situation était critique, et l'explosion de colère de Tony ne faisait qu'ajouter à la pression. Je comprenais sa frustration, même si elle était mal dirigée. Après tout, c'était moi qui m'étais engagée dans cette mission risquée, et j'avais choisi de ramener Arno peu importe la manière. J'étais une widow, une mercenaire, une anti héro, ce qui comptait, c'était le succès de la mission et mon efficacité, ce qui voulait dire pas d'état d'âme ni d'éthique. J'étais une widow...et non une superhéroïne comme Natalia et là voilà la grande différence. Tony se rendait peut-être compte que mes méthodes étaient trop radicales en comparaison de ma soeur, mais nos méthodes étaient différentes. Je proposais mes services à Tony, ce qui ne faisait pas de moi une héroïne ou une agente du shield à proprement parlé, une consultante...tout simplement. La situation tournait à notre avantage et il fallait s'en saisir, cette occasion ne se représenterait peut-être jamais.
"Calllmmeee Toi TOny, je sais que ça semble fou pour toi, mais c'est la seule option que j'avais. Arno a accepté de me suivre. C'est notre meilleure chance de comprendre ce qu'il trame, de fouiller la data de ses machines, de le mettre hors état de nuire, on peut également organiser une mascarade entre ce cher Barron et Arno en maquillant sa capture, fais fonctionner ta créativité", répondis-je d'un ton calme, cherchant à apaiser sa colère.
Mais Tony n'était pas du genre à être facilement apaisé. Il grognait et pestait, me lançant des reproches. Je savais que cela n'allait pas être une conversation facile, mais je n'avais pas d'autre choix que de faire face à ses critiques.
"J'assume la responsabilité de mes actions, TOny" lui dis-je avec fermeté avec un accent Russe déterminé .
"Je savais à quoi je m'exposais en venant ici. Et tu ne peux pas nier que c'est ce que tu voulais, au départ. Mais si tu changes d'avis je peux simplement abandonner Arno ici avec une balle dans la tête c'est toi qui voit.."
Je sentais qu'il se ravisait un peu plus par dépit et contraint par la situation d'urgence.
"Fais ce que tu as à faire, TOny" répliquai-je en soupirant. "Mais pour l'instant, concentrons-nous sur le fait que j'ai Arno avec moi. On en reparlera plus tard, tu auras tout le luxe de révoquer notre alliance plus tard"
Nous ne pouvions pas nous permettre de perdre plus de temps en querelles. La mission était en cours, et Vermine approchait. La description qu'avait fournie Tony me permettait de me préparer mentalement à la rencontre avec cette créature.
"Tony, je ressens quelque chose...Quelqu'un arrive", avertissais-je, mon regard scrutant les ténèbres des égouts.
La tension montait alors que la forme de Vermine se dessinait peu à peu. Mes sens aiguisés m'indiquaient que nous étions sur le point d'affronter un adversaire redoutable. Il était temps de me préparer mentalement et physiquement à ce qui nous attendait. Je déposais le corps d'Arno sur le côté. Je pointais mon bras de Widow en direction de Vermine. Il était l'heure de remettre ma casquette de mercenaire anti-héros.
"Qu'est-ce que tu veux face de Rat? hors de mon chemin" adressais-je à Vermine avec détermination.
Il grogne. Il râle. Il peste. Il jure. Il se plaint. Beaucoup. Mais… il est efficace, aussi. Beaucoup, également.
Alors que Yelena Belova met au clair la situation, en rappelant sa légitime autonomie ainsi que son expérience, qui justifie pleinement qu’elle agisse comme elle le veut quand elle le veut, du moins selon elle, l’inventeur agit dans son coin. Il mobilise ses forces. Il active des éléments. Il enclenche des commandes. Il lance des engins.
Il amène de l’aide… et un transport, aussi. Un transport qui vient des cieux, et fend les nuages au-dessus de Bagalia City. Suffisamment petit pour ne pas être vu – même si quiconque l’apercevrait aurait du mal à s’en détacher les yeux.
Et pour cause : c’est une voiture volante. Carrément, oui. Tony Stark fait descendre une voiture volante, pour rejoindre la position de Yelena Belova et de son frère Arno, dans les égouts souterrains de Bagalia City.
« Plus que quelques minutes… fais au mieux. Couvre tes arrières. »
Tony parle – mais sa voix est lointaine, détachée. Il est concentré, en fait. La voiture volante est une merveille technologique, mais difficile à diriger ; car elle est faite pour être conduite par le volant, pas à distance. Il fait au mieux, mais ça lui donne beaucoup de talent et d’attention. Trop, en fait, pour entendre les troubles de Yelena… et ceux-ci vont être nombreux, hélas.
« Ssssssss… »
Un sifflement oppressant et carnassier se fait entendre, alors que Vermine approche de Yelena et Arno – sans se cacher. Sans prendre la peine de se cacher. C’est dire combien il se sent supérieur ; en confiance. Et donc dangereux.
La créature se fige, à quelques mètres de Yelena. Assez près pour l’atteindre, s’il bondit. Assez loin pour qu’elle ne puisse pas le frapper ; du moins le pense-t-il. Il se mordra sûrement les doigts de cette pensée mysogine et suffisante.
« Et Vermine veut… une portée! Vermine veut nourriture pour portée ! Et portée ! »
Les mots sont étranges – menaçants, et troublants. En soi, ils sont déjà crispants et inquiétants… mais une autre voix intervient, et n’aide en rien la situation de White Widow.
« Des motifs nobles… et aisément atteignables, si tu sollicites les bonnes personnes… Vermine. »
La voix fatiguée mais bien consciente d’Arno Stark résonne – alors qu’il a réussi à libérer sa bouche et parle, malgré son corps bloqué par les bons soins de Yelena.
« Libère-moi… et je t’offrirais ce qu’il te faut. De la nourriture ! Des femmes ! Des portées ! Même… cette femme, pour une portée et la dévorer ! Libère-moi et tu auras tout ! Libère-moi, Vermine ! LIBERE-MOI !! »
La peur et la gêne se lisent dans le ton soudain désespéré d’Arno – qui vit fort mal d’être à nouveau bloqué, figé, emprisonné. L’existence essentiellement passée dans une machine a laissé des traces, et provoque un stress post-traumatique bien présent ici… et bien identifié par Vermine.
« Ssss… peur. Il a peur. Vermine sent… la peur. »
Vermine se lèche les babines – et n’attend pas. Il bondit.
Vermine bondit, toutes griffes dehors… bien décidé à s’en prendre à eux deux – et profiter de leurs cadavres, à eux deux !